22 avril, 2011

Mahmoud Abbas s'estime soutenu par Paris

Nicolas Sarkozy et Mamoud Abbas, le 21 avril 2011, à Paris.
Nicolas Sarkozy et Mamoud Abbas, le 21 avril 2011, à Paris.
REUTERS/Jacky Naegelen
Par RFI

A l’issue de sa visite à Paris, jeudi 21 avril, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’est estimé « soutenu » dans le processus de formation d’un Etat palestinien. De son côté, l’ambassadeur de France à l’ONU a admis que la reconnaissance de l’Etat de Palestine était une des options auxquelles la France réfléchissait.

« La reconnaissance de l’Etat de Palestine est une des options auxquelles la France réfléchit avec ses partenaires européens dans l’optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix. » C’est en ces termes que s’est exprimé l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient, le jeudi 21 avril. Cette déclaration faisait suite à la visite à Paris du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le même jour.

« Les Palestiniens sont plus que jamais prêts »

Reçu à l’Elysée par le président Nicolas Sarkozy, M. Abbas a déclaré à sa sortie : « La France a toujours été en faveur d’un Etat palestinien, et, elle l’a toujours dit, dans les frontières de 1967. » Celui qui venait défendre à Paris l’idée de la prochaine constitution d’un Etat palestinien a encore été encouragé par une autre déclaration de Gérard Araud : « Les conclusions du comité de liaison ad hoc nous ont confortés dans la conviction que les Palestiniens sont plus que jamais prêts à établir leur Etat et à le gérer de manière crédible et responsable. »

Une démarche « soutenue » par la France



Lors de la visite de M. Abbas à Paris, il a également été question de la réconciliation interpalestinienne et de l’initiative lancée par le président de l’Autorité palestinienne pour se rendre à Gaza afin de former un gouvernement de technocrates et décider de la date des prochaines élections. « Le président Nicolas Sarkozy m’a demandé de dire que la France soutenait tout à fait cette démarche », a conclu M. Abbas.

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