14 avril, 2011

Côte d`Ivoire: le ralliement des principaux chefs de l`armée s`accélère

AFP


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© Abidjan.net par Emma
Promotions dans l`armée - Le CEMA préside la cérémonie d`arrosage du galon du général de division Guiai Bi Poin Georges
Mercredi 11 août 2010. Abidjan. Siège du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos). La cérémonie se déroule en présence de nombreuses personnalités dont le Directeur général de l`Economie, le doyen de la faculté de criminologie de l`Université de Cocody, le général de corps d`armée Philippe Mangou, le général de brigade Detoh,
Le ralliement des principaux chefs des forces
de sécurité au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara s`est accéléré
depuis l`arrestation lundi du président déchu Laurent Gbagbo, le dernier en
date étant le chef d`une unité d`élite, a-t-on appris mercredi de source
officielle.
"Le général Georges Guiai Bi Poin s`est rallié aujourd`hui (mercredi). Il a
été reçu par le Premier ministre (Guillaume Soro), en présence du ministre de
l`Intérieur", a déclaré à l`AFP Anne Ouloto, porte-parole du président de la
Côte d`Ivoire.
Le Cecos (Centre de commandement des opérations de sécurité) est une unité
d`élite créée par Laurent Gbagbo et regroupant des hommes de l`armée, de la
gendarmerie et de la police pour le district d`Abidjan.
Particulièrement redouté, le Cecos constituait l`un des piliers de
l`appareil sécuritaire du régime Gbagbo.
Le général commandant les forces de l`Air s`est également rallié mercredi,
a ajouté Mme Ouloto.
Avant eux, le chef des armées, le général Philippe Mangou, ceux de la
gendarmerie, de la police et de la Marine, avaient également fait allégeance
au nouveau président lors d`une cérémonie mardi.
"L`état de belligérance est terminé. Il faut déposer les armes et reprendre
les activités", avait expliqué à cette occasion le général Mangou, sur la
télévision ivoirienne TCI, créée par le camp Ouattara.
Ces ralliements interviennent après l`arrestation lundi dans la résidence
présidentielle de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, auxquels ces haut-gradés
étaient jusque là restés loyaux, lors des quatre mois de crise née de la
contestation des résultats de l`élection présidentielle, qui a failli faire
basculer le pays dans la guerre civile.


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