24 mars, 2011

La Libye en direct: La résolution 1973 permet une opération au sol, selon Gérard Longuet

CRISE - Suivez les événements de ce jeudi en direct...

12h29: L'état-major français reconnaît des frappes aériennes durant la nuit sur une base aérienne militaire en Libye
Dans la nuit de mercredi à ce jeudi, des missiles ont été lancés contre cette base, située dans les terres, à 250 km au sud des côtes libyennes, a précisé cejeudi un porte-parole de l'état-major français lors d'un point de presse. Cette opération a eu lieu loin de la zone de Benghazi, où la France intervenait jusqu'à présent, a-t-il ajouté. Une quinzaine d'appareils ont été engagés mercredi et une dizaine dans la nuit dans le cadre des opérations de la coalition internationle contre les forces de Mouammar Kadhafi, a ajouté le porte-parole.

12h15: Selon Gérard Longuet, l'Otan ne peut pas décider en lieu et place des chefs de la coalition
«L’Otan est une formidable machine à transmettre des informations vers le haut et le bas, elle ne peut pas décider en lieu et place des patrons de la coalition.» a ajouté Gérard Longuet lors d'une conférence de presse ce jeudi. Il a également justifié l'intervention en Libye: «C'était indispensable pour éviter l'irréversible.» « Il n'y a pas de guerre propre, la guerre est toujours une tragédie», a également souligné le ministre de la Défense.

12h02: Gérard Longuet affirme que la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU permet une opération au sol
«La résolution 1973 s'appuie sur une base juridique extrêmement large et permet une opération au sol.» C'est ce qu'a annoncé Gérard Longuet, lors d'une conférence de presse ce jeudi matin. «Il s'agit d'une opération au sol à partir de l'air» a précisé le ministre de la Défense.

11h26: L’armée régulière libyenne toujours présente dans le centre de Misrata
Des chars de l’armée régulière libyenne sont toujours dans le centre de Misrata malgré les frappes aériennes de la coalition internationale. C’est ce qu'a affirmé un habitant de la ville en question à Reuters ce jeudi. Selon cet habitant, les forces loyalistes ont envoyé des renforts maritimes pour prendre ce dernier bastion de taille pour les insurgés dans l'Ouest libyen.

11h11: Selon Gérard Longuet, les soldats libyens se rendent compte que le combat de Kadhafi n’a pas d’issue
Gérard Longuet a affirmé ce jeudi, que les soldats libyens se rendaient compte que le combat de Kadhafi n’avait pas d’issue. «Ces soldats sont en train de se rendre compte, on le sait au travers des écoutes, que le combat de Kadhafi n’a pas d’issue. C’est un facteur psychologique extrêmement important. On sent que ça vacille chez eux» a précisé le ministre de la Défense.

10h05: Claude Guéant admet que le mot «croisade» n’était pas approprié
Claude Guéant, le ministre de l’intérieur, a admis ce jeudi sur I-TELE et Radio Classique, qu’il aurait pu choisir un autre terme que croisade pour évoquer l’intervention en Libye. Après avoir parlé de manipulation, il a reconnu que le mot choisi n’était pas approprié. «Avec le recul j’aurais pu prendre un autre mot, j’aurais pu dire: mobiliser l’opinion pour faire triompher nos thèses au Conseil de sécurité» a-t-il affirmé.
9h47: Les opérations militaires en Lybie ne dureront pas un mois, selon Alain Juppé
«La destruction des capacités militaires de Kadhafi, ça peut se compter en jours, en semaines, certainement pas en mois.» C’est ce qu’a annoncé ce jeudi Alain Juppé lors d’un point presse.

9h30: La Tunisie gèle les avoirs de Kadhafi et de cinq de ses proches
«La Tunisie a gelé les avoirs de Kadhafi et de cinq membres de sa famille, suivant la décision des Nations unies», a-t-on appris jeudi de source gouvernementale tunisienne. Le Conseil de sécurité de l'Onu a voté la semaine dernière une résolution prévoyant entre autres le gel des avoirs du colonel libyen et de son entourage proche.

8h48: Menace sur les membres du Conseil national de transition
Les membres du Conseil national de transition libyen, opposants au régime Khadafi reçus par Nicolas Sarkozy le 10 mars dernier, font l'objet de menaces sérieuses en provenance de Libye, selon RTL. Conséquence: à chacun de leur passage en France, ils sont protégés 24h/24 par les services spéciaux français.

8h01: Les frappes aériennes vont continuer
«Nous allons continuer les frappes aériennes» en Libye, a affirmé ce jeudi matin le ministre des Affaires Etrangères français. «Nous ciblons sur les moyens militaires et sur rien d'autre», a affirmé Alain Juppé sur RTL. «Cela va continuer le temps nécessaire», a-t-il ajouté. «Ca peut être long mais nous ne voulons pas nous enliser», a-t-il dit. «Ca n'est pas l'Afghanistan, ça n'est pas l'Irak.»
Le ministre a égélament estimé que «l'étau s'est désserré, l'offensive de Kadhafi s'est arrêtée. Je pense qu'on peut dire de ce point de vue qu'un premier succès a été remporté.» Interrogé sur des tirs de la coalition ayant touché des civils, Alain Juppé, citant les militaires, a répondu: «C'est exactement le contraire» qui se produit.

7h25: Paris encourage les Libyens à rejoindre l'opposition
«Il n'y a pas de solution purement militaire» en Libye et «il faudra à un moment donné que s'esquisse un processus politique», a affirmé l'Elysée. Mais «il n'appartient pas aux Européens de dicter aux Libyens la démarche. En revanche, nous encourageons les Libyens à faire défection, à rejoindre les oppositions qui s'expriment, à se rassembler dans une démarche de transition démocratique», a-t-on ajouté de même source.«Nous souhaitons que tous ceux, à Tripoli, qui suivent encore Kadhafi, réfléchissent à leur avenir à la lumière de la résolution 1970», a-t-on affirmé, en rappelant que «pour la première fois, à l'unanimité, le Conseil de sécurité avait saisi la Cour pénale internationale» (CPI). «Nous avons déjà une série de noms sur une liste mais cette liste peut très bien se rallonger», a ajouté l'Elysée.

7h15: 60% des Américains approuvent l'action en Libye
C'est ce que montre un sondage Reuters/Ipsos publié ce jeudi. 48% des personnes interrogées jugent que la manière dont Barack Obama supervise l'opération, en tant que commandant en chef des Etats-Unis, est marquée par «la prudence et la consultation», 36% par «l'indécision et les tâtonnements» et 17% par «la force et la décision». Chez les démocrates, 63% penchent pour l'approche prudente et consultative alors que 64% des républicains qualifient le chef de la Maison blanche d'hésitant. Seulement 7% des personnes interrogées dans le sondage Reuters/Ipsos sont en revanche favorables au déploiement de troupes au sol, ce qui s'explique par le rejet par l'opinion des conflits en Irak et en Afghanistan. Interrogés sur ce qui devrait être fait si les frappes aériennes ne suffisaient pas, 7% citent les troupes au sol, 20% l'envoi de forces spéciales, 25% le déploiement de casques bleus et 23% une intensification des raids aériens.

7h05: Tirs de DCA à Tripoli
Des tirs de la défense anti-aérienne et plusieurs fortes détonations ont été entendus ce jeudi matin à Tripoli, selon un journaliste de l'AFP. La coalition avait mené mercredi soir des raids aériens sur Tripoli. Des tirs de DCA et le bruit d'avions de chasse avait été entendus au dessus de la ville, selon des journalistes de l'AFP. En début de soirée, une forte explosion s'était produite sur une base de l'armée de terre libyenne dans la région de Tajoura, à 32 km à l'est de Tripoli, ont indiqué des témoins à l'AFP. Ces témoins ont vu des flammes s'élever sur la base militaire après l'explosion.

7h: Le gouvernement libyen présente des cadavres de civils aux journalistes
Le gouvernement libyen a conduit ce jeudi des journalistes dans un hôpital de Tripoli pour leur montrer les cadavres de 18 soldats et civils qui ont selon lui été tués dans des frappes aériennes occidentales au cours de la nuit. Les responsables de Tripoli accusent les forces occidentales d'avoir tué des dizaines de civils depuis le début des raids samedi, mais n'ont encore montré aux journalistes présents dans la capitale aucune preuve étayant leurs affirmations. L'armée américaine dément que des civils aient péri dans les attaques.

Les avions de combat occidentaux ont pilonné des objectifs en Libye pour la cinquième nuit consécutive entre mercredi et jeudi, sans parvenir à empêcher les chars des forces loyalistes de bombarder plusieurs villes rebelles ou à déloger leurs blindés du carrefour stratégique d'Ajdabiah.

Les chars de l'armée libyenne, réduits au silence pendant la journée par les raids aériens de la coalition emmenée par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, sont revenus à la faveur de l'obscurité près du principal hôpital de Misrata, une ville rebelle à 200 km à l'est de Tripoli, et ont bombardé le secteur, rapportent des habitants et des insurgés.

Snipers

Des tireurs embusqués pro-Kadhafi se trouvent également dans la ville, la troisième de Libye avec 300.000 habitants, et continuent de semer la terreur, ont déclaré des habitants. Un porte-parole des insurgés a déclaré que les snipers avaient tué 16 personnes, sans que ces informations soient vérifiables.

A Tripoli, une forte explosion a été signalée en pleine nuit par les habitants. «Nous venons d'entendre une autre explosion. On voit de la fumée. Il y a des gens sur les toits. Il semble que c'est dans un secteur militaire près de l'école d'ingéniérie» (dans le quartier de Tadjoura), a témoigné l'un d'entre eux. Un officier de l'armée américaine a déclaré que la coalition avait rempli son objectif d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus des régions côtières du pays et s'en prenait aux blindés des forces kadhafistes.

20minutes.fr

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