28 mars, 2011

EN DIRECT. Cantonales : le PS conforté, le FN s'installe

Le Parisien.fr et les éditions régionales du Parisien


| AFP PHOTO MARTIN BUREAU
Le second tour des élections cantonales a confirmé dimanche les tendances du premier tour : forte abstention, victoire du PS et poussée du Front national, conforté désormais comme la troisième force politique en France.

Suivez en direct ce dimanche sur leparisien.fr le second tour des élections cantonales.23h55. Voici la nouvelle répartition des voix communiquée par le ministère de l'Intérieur : PS (35,75%), UMP (20,24%), Front National (11,73%), Divers droite (9,44%), Parti commmuniste (4,88%), Europe Ecologie Les Verts (2,77%).

23h15. Claude Guéant
remarque «la stabilité des équilibres politiques». Selon le ministre de l'Intérieur, «seuls 386 sur les 2 026» changent de couleur politique.

23h12. Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, et grand favori de la gauche dans un nouveau sondage ce dimanche, a téléphoné à la première secrétaire du PS, , «pour savoir où on en était», a dit cette dernière à quelques journalistes dans son bureau rue de Solférino. «Il était content», bien que la gauche ait perdu le Val d'Oise, son département d'attache.

23h09. «Il est du devoir de la majorité d'entendre le vote protestataire qui s'est porté sur les candidats du Front national», estime Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille ajoutant qu'il n'y avait pas d'élu du Front national dans les cantons de sa commune.

23h05.
savoure sa victoire dans les Hauts-de-Seine : «Il faut toujours faire attention à ce que disent les citoyens», explique l'ancien ministre de la relance avec Jean Sarkozy à sa droite. «Isabelle Balkany a travaillé avec intelligence pour le département», ajoute l'élu en référence à la défaite d'Isabelle Balkany, «et quels que soient les différends que j'ai pu avoir avec elle, je veux lui rendre hommage. »

Les résultats des personnalités canton par canton




23h04. Le siège de l'UMP, rue de la Boétie est déserté par les militants. Tout comme d'ailleurs celui du PS rue de Solférino.

23h02. «L'UMP a ce soir subi un échec. Je le dis avec tristesse, comme tous les militants. La direction nationale de notre parti n'a pas réussi à inverser la tendance», affirme Christian Estrosi. Selon l'ancien ministre, «dans la défaite, le déni serait la pire des attitudes. Cette défaite n'est pas une question de détails ou de réglage. Elle pose une question de ligne et de stratégie.»

22h52. David Assouline (PS)
semble prêt à lancer les paris pour les sénatoriales de septembre. «Le Sénat n'a jamais été à gauche sous la Ve République» argue le sénateur de Paris.

22h45. «En termes de voix, nous faisons le double de l'UMP», affirme le porte-parole du PS Benoît Hamon.

22h3O. L'ancien ministre de la Justice Dominique Perben (UMP) est battu dans le canton de Lyon VI (Rhône).

22h25.
«La campagne pour l'élection présidentielle commence demain», concède l'UMP Thierry Mariani sur le plateau d'i-Télé.

22h17.
Dans un communiqué envoyé il y a quelques minutes, Isabelle Balkany prend acte de sa défaite sur le canton de Levallois-Sud et dénonce «une alliance contre nature de la gauche et de l’extrême droite au profit de (son) adversaire», le divers-droite Arnaud de Courson.

22h10. Le Val d'Oise bascule à droite
, selon des responsables UMP et PS. Le département, fief symbolique de Dominique Strauss-Kahn, avait été emporté par la gauche en mars 2008. «Notre département va devenir le laboratoire de la régression sociale», tance le président (PS) battu Didier Arnal dans un communiqué.

«Ce soir, tout commence, car c'est bientôt 2012, a estimé Martine Aubry. Les Français ont «ouvert la voie du changement». Avec 36,2% des voix, le Parti socialiste voit dans le résultat du scrutin une «très lourde sanction» pour Nicolas Sarkozy. Il a notamment ravi à la droite les cantons du Jura, des Pyrénées Atlantiques ainsi que les cantons de Mayotte et de La Réunion, et peut-être la Loire.

Le Front national a recueilli 11,1 % des voix (avec des scores qui dépassent 40% des voix dans plusieurs cantons). Le gain en nombre d'élus est faible (dans le canton de Carpentras avec l'élection de Patrick Bassot et celui de Brignoles avec Jean-Paul Dispard). Mais l'impact politique de cette poussée du FN est considérable à 13 mois de la présidentielle pour le parti d'extrême droite qui revendique désormais un «vote d'adhésion».

L'UMP - qui dit avoir limité la casse - a recueilli 18,6% des voix. Le parti de Nicolas Sarkozy conserve notamment le département de la Sarthe et remporte celui du Val d'Oise. Mais un coup de tonnerre a frappé la camp du président de la République en Ile-de-France : Isabelle Balkany - pourtant proche de Nicolas Sarkozy - a été battue dans les Hauts-de-Seine.

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