02 février, 2011

EDUCATION: faire de l’orientation scolaire une réalité au Burkina

Dans le souci de faire de l’orientation scolaire et professionnelle une réalité au Burkina Faso, et d’éviter les échecs scolaires que subissent les élèves, l’Association pour la promotion de l’orientation scolaire et professionnelle au Burkina (APOSPB) a animé une conférence de presse le 29 janvier 2011 au lycée Marien N’Gouabi.

Ils sont des milliers d’élèves qui auraient pu connaître un meilleur parcours s’ils avaient été bien orientés dans leur cursus scolaire. C’est pour que ce genre de situations soit évité au possible que l’APOSPB entend prendre à bras le corps cette problématique. Elle estime que l’orientation d’un élève est un processus qui commence depuis la classe de 6e et non en 3e comme c’est le cas actuellement. Les responsables de l’APOSB partent du constat qu’un élève bien orienté, peut éviter un échec scolaire. Pour ce faire, l’association compte mener des actions auprès des différents intervenants dans le domaine scolaire.

Au nombre de ces actions figurent des travaux de réflexion et des plaidoyers. "L’orientation est méconnue au Burkina Faso ; c’est un processus qui mérite une attention particulière pour éviter les échecs scolaires ; et pour la réussite de nos objectifs, nous comptons beaucoup sur la presse", s’est exprimée la présidente, Ilboudo Aïssata. En cela, les membres de l’APOSPB interpellent l’Etat à jouer son rôle régalien en repensant le système de l’orientation scolaire et professionnelle au Burkina Faso.

Dans sa stratégie, l’association compte aller vers les parents d’élèves qui sont les premiers acteurs qui peuvent influencer le choix de leurs enfants. Il s’agit d’amener les parents à veiller à la bonne orientation de ces derniers. Ensuite, le ministère des Enseignements secondaire et supérieur, à travers le Centre d’information, d’orientation scolaire et professionnelle au Burkina (CIOSPB), sera aussi sollicité. Des actions de communication seront également initiées pour sensibiliser les uns et les autres sur la question. Ainsi, des théâtres-forums ainsi que des fora seront organisés dans les établissements du pays avec installation de "clubs d’orientation dans lesdits établissements".

L’autre volet de la démarche est de lutter contre les stéréotypes consistant à réserver à tort des filières aux filles et d’autres aux garçons. Egalement, ils souhaitent rendre accessible l’information sur les orientations scolaires dans tous les établissements du Burkina. Pour ces praticiens du domaine, la bonne orientation permet à un pays de planifier son système éducatif. C’est pour cela que l’APOSPB compte appuyer le CIOSPB qui est la structure chargée des orientations dans notre pays.


Ambèternifa Crépin SOMDA (Stagiaire)

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