09 janvier, 2011

Y’a-t-il des femmes politiques en Afrique ?

lvdpg.org La gente féminine africaine surtout francophone, a pourtant dépassé le stade de l’émancipation, néanmoins pour celles qui sont passées sur le banc de l’école et ont suivi un cursus scolaire et universitaire honorable en obtenant des diplômes universitaires légaux qui font la fierté de la femme africaine en tant que femme battante depuis les trois dernières décennies sur le processus du développement de l’Afrique, si développement il y’a bien évidemment, selon l’avis de chaque citoyen.

Les femmes de 30 ans et plus, sont pleines de maturité intellectuelle et politico-sociale qu’on ne doute pas un seul instant qu’elles sont capables d’analyses et de gestion des formations politiques dans leurs pays respectifs, en jouant un rôle important dans l’arène politique aux côtés de leurs frères ceux de la gent masculine.

À quand nos Ségolène Royales en Afrique, bien que le Liberia soit le seul exemple où l’on mesure la capacité féminine de diriger un pays. L’on se rappellera également qu’au Burundi au Rwanda et au Sénégal une femme au moins dans ces trois pays avait déjà été nommée premier ministre. L’on reconnaît qu’une femme au Gabon a été nommée «président de la république d’une éphémère transition de trois mois», mais cela ne suffit-il pour conclure que ça va?

Au vu et au su du quota qu’elles représentent sur l’échiquier continental et surtout du double rôle d’actrice sociale de premier plan dans nos société ce qu’elles représentent dans leurs pays respectifs comme : le Cameroun, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la république centrafricaine, le Rwanda, les deux Congo, le Burkina, la liste est longue.., est d’autant plus bénéfique pour toute l’Afrique, qu’elles sont à même de changer l’image de la femme et finalement celle de tout le continent.

Cependant, je suis le plus déçu pour constater que ces femmes intellectuelles pour la plupart on faciliter l’intrusion politique dans nos pays, les femmes sont des appuis des dictateurs en Afrique, les femmes africaines intellectuelles se penchent plus du côté d’où coule le lait et le miel. Si vous sillonnez les places de Brazzaville, Yaoundé, Cameroun, Burkina-Faso, autrement dit, si vous allez dans ces pays d’Afrique où règne la dictature dure pure orientée vers la torture des toutes les libertés des citoyens, vous verrez que des femmes et non des moindres, des grosses pointures de l’intelligentsia féminine sont des suppôts des despotes comme Biya, Ali Bongo, Sassou, Compaoré, Idriss Deby, et bien d’autres…

Libre à ces dames de pic de faire leur vie, parfois en recalant leurs concitoyens, parfois en les trahissant aux désirs de nuisance des dictateurs qui leur pompent les comptes bancaires avec du CFA frais ainsi que des biens matériels. Cependant, elles freinent l’évolution démocratique et surtout économique.

Là où des dictateurs passent plus de 20 ans au pouvoir, il y’a également une grande majorité du peuple à qui l’on kidnappe les libertés fondamentales.
Pour le cas d’un pays comme le Gabon où l’on a vu deux dames, candidates à l’élection présidentielle, sûrement influencées par le président de la transition issue de la gente féminine, on a été touché positivement. ET puis, après la proclamation de l’élection, deux mois ne se sont pas écoulées que les dites dames n’ont pas tardé de s’évaporer dans la nature.

Aucune activité politique n’est connue d’elles, qu’on se demande si elles ont rejoint la mangeoire bongoïste. En attendant, aucun remord de voir leurs mandants aux yeux globuleux en train de se demander où sont les gens pour lesquels, on a orienté notre confiance, en dépit des risques que de telles élections comportent. Car, les nominations parfois suivent le rythme d’une élection, selon que vous êtes identifié au grand jour au motif d’avoir voté librement pour son candidat puis être catalogué comme militant d’un tel ou d’un tel autre candidat de l’opposition.

Si les femmes cultivées en Afrique n’appuient pas les partis d’opposition, c’est que l’appât les auraient peut-être attirées jusqu’à vendre sa conscience et son éthique.
Femme, où es-tu et tu es de quel côté pour asseoir l’alternance en Afrique et surtout barrer la route à la françafrique?

J’espère que tout le monde vit le mauvais rendement de nos pays avec ce réseau maffieux de la françafrique.

C’est vrai que les femmes sont parfois victimes d’hégémonisme masculin, mais il faut se battre, car nous allons dans les mêmes écoles en obtenant les mêmes diplômes scolaires et universitaires, bien que la politique des moyennes sexuellement transmissibles est tolérable dans nos pays, néanmoins, il y’a des femmes qui ont réussi au prix de leurs propres efforts!

Ainsi, il est grands temps que les femmes s’arment d’intelligence avec perspicacité et esprit de combativité féminine sous le sceau d’une certaine opiniâtreté afin de redorer le blason de la femme africaine qui, sans nul doute reprend ses lettres de nobles de la femme digne, respectée et respectable.

Il faut donc que la femme africaine s’inscrive dans les grands mouvements mondiaux d’affirmation en s’investissant dans le combat politique et stratégique, d’elle-même en se plaçant toujours du bon côté au lieu de suivre aveuglement les représentants de la françafrique qui empêche la promotion et la diffusion de la liberté d’expression, la liberté politique et économique en Afrique.
Les femmes africaines ne sont et ne seront jamais des êtres dominés si on les voyait au combat pour la défense de la politique économique et sociale pour le développement de l’Afrique.

Gervais Mboumba
Militant des droits de l’homme

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