02 janvier, 2011

Saint-Sylvestre. Une vingtaine de voitures brûlées

F.Ab.

Une forte présence policière a permis de calmer les esprits lors de la nuit du réveillon./. Photo DDM,  archives,  Y.F.
Une forte présence policière a permis de calmer les esprits lors de la nuit du réveillon./. Photo DDM, archives, Y.F.

Une grosse vingtaine de voitures a été la proie des flammes, durant la nuit du réveillon placée sous la haute surveillance de plus de 200 policiers et gendarmes à Toulouse. L'omerta ministérielle sur le nombre de voitures brûlées durant la nuit de la Saint-Sylvestre n'a pas empêché les incendiaires de passer à l'action. À Toulouse, selon nos informations, ce sont environ vingt voitures (dont la moitié par propagation) qui ont été la proie des flammes, entre 22 heures et 6 heures du matin, essentiellement dans les cités. Peu avant 2 heures du matin, près de quinze véhicules avaient déjà brûlé du côté des quartiers d'Empalot et de Bagatelle où les sapeurs-pompiers ont multiplié les interventions. L'année dernière, trente-sept voitures ont été incendiées lors du réveillon du Nouvel an. Ces feux criminels sont toutefois en baisse à Toulouse. Ce phénomène constitue un délit passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende.

Cette année, un gros dispositif policier avait été déployé au centre ville. Gendarmes mobiles, BAC, compagnies de sécurisation et d'intervention, CRS et fonctionnaires du service général ont été mobilisés. Au total, plus de 200 hommes ont assuré la sécurité et la surveillance des Toulousains. À part quelques bagarres à la sortie des discothèques, aucun incident grave n'a été recensé. Plusieurs bars avaient fermé leur porte, notamment place Saint-Pierre et sur les boulevards. À Muret, vers 2 h 30 du matin, lors d'un contrôle d'alcoolémie effectué par les gendarmes, un automobiliste de 26 ans a refusé de s'arrêter. Sa voiture a heurté la jambe d'un militaire qui a été légèrement blessé. Le chauffard a été interpellé et placé en garde à vue. L'année 2010 s'achève sur un premier bilan provisoire de 66 tués sur les routes de la Haute-Garonne. Un chiffre à relativiser car il faut attendre fin janvier avant le décompte officiel.

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