08 janvier, 2011

Français tués au Niger : Sarkozy condamme «un acte barbare et lâche»


Au lendemain de l'enlèvement de deux Français à Niamey, la capitale du Niger, la France a confirmé samedi en début de soirée la mort de ses deux ressortissants. Un peu plus tôt, plusieurs sources sécuritaires nigériennes avaient affirmé que les deux Français avaient été tués.

Depuis les Antilles, Nicolas Sarkozy a condamné ce soir, «avec la plus grande fermeté», «l'assassinat» des deux otages, «un acte barbare et lâche», en assurant de la «détermination» de la France à «combattre sans relâche la barbarie terroriste».

«Les corps des deux otages ont été découverts sans vie»

Dans un communiqué, Paris précise que que la France a participé à la traque des ravisseurs, interceptés à la frontière avec le Mali. «A l'issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie», précise un communiqué. Les circonstances exactes de la mort de ces derniers restent pour l'instant inconnues.

Les victimes ont été enlevées vendredi soir «par quatre hommes armés alors qu'(elles) dînaient au restaurant», affirme ce communiqué envoyé par les services d', ministre de la Défense. «Le groupe a été immédiatement pris en chasse par la garde nationale nigérienne.»

Les «autorités françaises remercient les autorités nigériennes»

Le ministre détaille la course-poursuite entre «les terroristes» et l'armée nigérienne. «Après un accrochage dans la nuit au cours duquel le chef de détachement de la garde nationale nigérienne a été blessé, les terroristes ont poursuivi leur progression en direction du Mali (...) Alors qu'ils se trouvaient dans la zone frontalière, l'opération engagée, coordonnée avec des éléments français présents dans la région, a permis à ces derniers d'intercepter les terroristes à la frontière avec le Mali et de neutraliser certains d'entre eux», poursuit le ministre. «A l'issue de cette action, les corps des deux otages ont été découverts sans vie», ajoute-t-il.

Alain Juppé présente «ses condoléances attristées aux familles des victimes et à leurs proches». Il souligne que les «autorités françaises remercient les autorités nigériennes pour leur détermination à lutter contre le terrorisme et saluent leur courage pour libérer nos deux compatriotes». «Elles leur assurent la volonté de la France à les y aider et réaffirment toute la détermination de la France à ne pas céder au chantage et à tenir en échec les terroristes». «La France, conclut Alain Juppé, condamne avec fermeté tout acte de terrorisme et de violence aveugle».

En Martinique, le chef de l'Etat avait rencontré samedi matin la famille d'un des cinq otages français, salariés du géant du nucléaire Areva ou d'une filiale du groupe de construction Vinci, enlevés en septembre à Arlit, au nord du Niger, par le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La piste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique privilégiée

Depuis vendredi soir, l'armée nigérienne traquait les ravisseurs des deux ressortissants qui se dirigeaient vers la frontière avec le Mali. Les autorités nigériennes s'étaient même déclarées optimistes sur la suite des opérations.

Les soupçons se portent sur Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), une branche terroriste qui opère dans la bande sahélo-saharienne, aux confins du Niger, du Mali, de l'Algérie et de la Mauritanie.

L'enlèvement des deux Français s'est produit vendredi vers 23h30 dans un restaurant d'un quartier résidentiel de Niamey. Quatre individus armés de fusils d'assaut et de pistolet automatique ont fait irruption dans l'établissement et contraint les deux jeunes hommes à les suivre. C'est la première fois qu'un enlèvement de ce genre survient à Niamey, capitale considérée jusque-là comme sûre, à environ 200 km au sud de la frontière malienne.

Leparisien.fr

1 commentaire:

  1. Si c'est pour jouer aux terroristes en CI,nous disons que vous êtes les plus barbares qui mettez votre intelligence scientifique au service du mal.Eux, ceux que vous qualifiez à grande pompe de terroristes veulent simplement la justice; tandis que vous, injustes vous concédez à l'afrique ce que vous ne pouvez pas accepter chez vous. Dieu vengera la CI; injustement traitée par obama,le nègre blanchi et sarkozy, le hongrois déposé en france.

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