Un câble du 20 décembre 2009 souligne a contrario que les blogueurs sont une « menace beaucoup plus sérieuse » pour le gouvernement cubain. Les Etats-Unis voient dans la dénonciation des arrestations et mauvais traitements subis par les Net-citoyens cubains un outil politique précieux, parce qu’ils représentent « un groupe qui frustre et effraie le gouvernement cubain comme aucun auparavant. »
« La popularité des blogueurs, qui se développe comme un champignon, et leur longueur d’avance technologique sur les autorités causent beaucoup de maux au régime ».
Et le diplomate américain de conclure : « Nous croyons que la jeune génération de dissidents « non traditionnels » a de grandes chances d’avoir un impact important, sur le long terme, dans un Cuba post-Castro. »
Un autre télégramme avance que « les jeunes, dont font partie les blogueurs (…) sont meilleurs que les dissidents traditionnels pour prendre des positions « contestataires » ayant un grand pouvoir d’attraction sur la population ».
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