27 décembre, 2010

UEMOA Burkina Faso | Inauguration de l’échangeur de L’Est : Une infrastructure pour booster l’économie de la capitale

(Sidwaya) - La capitale burkinabè se dote de plus en plus d’infrastructures routières dignes de son statut de carrefour africain. Parmi celles-ci, se trouve l’échangeur de l’Est qui a été officiellement, ouvert à la circulation, le vendredi 17 décembre 2010, en présence du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré et du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré.

D’un coût d’environ 20 milliards FCFA pour les travaux et 915 000 000 F CFA pour le contrôle), l’échangeur, situé à l’Est de Ouagadougou, est un ouvrage à trois niveaux composé entre autres, d’un passage supérieur surplombant un rond-point, un passage souterrain situé à l’intersection de la route nationale n°4 avec le boulevard des Tansoba. L’infrastructure a été financée par la Chine/Taïwan (78%) et l’Etat burkinabè (22%). L’inauguration de l’infrastructure routière a été présidée par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré, en présence des populations riveraines et des autorités municipales de Ouagadougou, notamment du maire de la ville, Simon Compaoré.

L’échangeur de l’Est, troisième du genre, répond à un souci du gouvernement de sortir le Burkina Faso du sous-développement. La qualité de l’ouvrage a été saluée par les riverains heureux de bénéficier d’un bel ouvrage, même si les débuts ont été difficiles. Selon le maire de la capitale burkinabè, Simon Compaoré, la construction des échangeurs a pour objectif de favoriser la mobilité des habitants, afin qu’ils produisent et boostent l’économie de la ville et par ricochet, celle du Burkina Faso. Même son de cloche du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré.

Celui ci a affirmé que le projet échangeur est loin d’être une lubie de projets pharaoniques, mais cadre bien avec les réalités de la croissance urbaine. Ces trois échangeurs de Ouagadougou permettront la fluidité de la circulation et d’éviter l’indiscipline et le non respect des règles du code de la route, synonymes de pertes en vies humaines.

D’où les remerciements du ministre Kaboré à tous les partenaires qui ont permis la matérialisation de ce troisième échangeur notamment les entreprises SOGEA-SATOM pour les travaux de construction, sous le contrôle des techniciens du ministère des Infrastructures et du Désenclavement et BELY SASHA GROUP pour le pavage. Selon son directeur, Dr Biyen Bely, le pavage a été professionnellement réalisé suite à un appel d’offres. Le volet pavé a couté 687 000 000 Fcfa. « Ce n’est pas uniquement le coton que nous devons exporter du Burkina, mais surtout notre savoir-faire. Car le savoir-faire peut nous donner une place de choix dans la mondialisation et contribuer énormément à faire de nous un pays émergent », a fait savoir Dr Bely. Une bonne utilisation de l’infrastructure, considérée comme la plus belle, a été recommandée aux usagers et aux riverains.

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