29 décembre, 2010

TRAVAUX DE L’INTERCONNEXION DES ROUTES NATIONALES RN1/RN4 LOT 1 : Fin de calvaire pour les usagers en mars 2011

Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré, accompagné des responsables du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA, des membres de la mission de contrôle, du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré et bien d’autres acteurs du projet, a visité les travaux de construction et de bitumage du lot N° 1 de l’interconnexion des routes nationales RN1 et RN4, le 28 décembre 2010. Au terme de sa visite, il s’est dit satisfait de l’avancement des travaux dont la finition est prévue fin mars 2011 selon les responsables du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA.

Les travaux de construction et de bitumage du lot 1 de l’interconnexion des routes nationales RN1 et RN4 connaissent un niveau d’exécution de 55%. Ils seront achevés d’ici à fin mars 2011 et dans les règles de l’art. Ce sont, entre autres, les informations rassurantes qui ont été communiquées aux autorités par le directeur des travaux du groupement des entreprises KARA-SACBA-TP SA, Jamai Nouri et confirmées par le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré.

La 1re étape a concerné la visite des travaux du pont à poutres de 45 mètres de long au niveau du barrage de Boulmiougou. Selon l’ingénieur de la mission de contrôle, Théophile Ouédraogo, qui a présenté l’ouvrage et exposé sur son exécution, la fondation du pont est terminée et l’ensemble des travaux est à un niveau d’exécution de 55%. Le directeur des travaux du groupement d’entreprises KARA-SACBA-TP SA, Jamai Nouri, a aussi confirmé cela en précisant que les travaux de l’ouvrage seront exécutés dans les règles de l’art.

Le maire veut un délai

Pour rassurer les uns et les autres, notamment le maire Simon Compaoré, il a ajouté que les usagers pourront circuler sur le pont d’ici à fin mars 2011. M. Jamai Nouri a fait savoir que le projet dont le coût s’élève finalement à 17 milliards de FCFA hors taxe, a subi des modifications dont la construction du pont de Boulmiougou. Quant à Mme Alizèta Ouédraogo, présidente du Conseil d’administration (PCA) de KARA-SACBA-TP SA, elle s’est dit heureuse de la visite du ministre des Infrastructures et du désenclavement. Pour elle, il n’y a plus d’inquiétude car le pont qui constituait la principale difficulté, est en train d’être achevé suivant les normes internationales. Elle a aussi rassuré que les travaux seront terminés d’ici à fin mars.

Après l’étape du pont, les autorités ont sillonné la voie jusqu’à la hauteur du Comptoir burkinabè des chargeurs (CBC) pour constater de visu l’état d’avancement des travaux surtout ceux du pont Kadiogo. Les responsables du groupement d’entreprises se sont dit conscients des nombreux désagréments que les travaux causent aux usagers de la route. Ils les ont par ailleurs rassurés que la section droite de la route sera ouverte dans quelques semaines. Au terme de sa visite, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré, s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. La particularité de cette visite, 8e du genre, a-t-il soutenu, est le fait que quelques maires ont tenu à y participer afin d’avoir des informations plus justes sur ce grand projet et d’encourager les responsables des travaux. Selon le ministre Seydou Kaboré, l’objectif qui est de terminer les travaux des trois sections jusqu’au niveau du pont de Boulmiougou en mars 2011, sera atteint. Il a assuré les populations que la qualité sera au rendez-vous et ce, en dépit des critiques qui ont été faites çà et là. "Nous avons tous les moyens pour amener les différents acteurs à respecter les normes.

La qualité sera au rendez-vous

« Je peux vous garantir que ce soit la chaussée, les ponts ou les contre-allées, tout sera fait dans les règles de l’art" a-t-il conclu. Pour sa part, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, s’est dit plus rassuré eu égard aux informations qui lui ont été communiquées. Cette visite a permis, a-t-il dit, de poser des questions et d’avoir des réponses quant à la qualité et au délai d’exécution des travaux. "Certes, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs comme certains l’ont dit. Mais il ne faut pas que le temps que l’on va prendre pour casser les oeufs soit plus long que celui que l’on va prendre pour cuire les omelettes", a-t-il soutenu. Il a ajouté que sa principale préoccupation, c’est d’être sûr que l’on aura des ponts qui ne vont pas s’écrouler d’ici là, mais qui vont durer le plus longtemps possible. "Les explications des techniciens nous ont convaincus. Et je pense que les ouvrages seront de qualité car ils seront contrôlés par plusieurs structures dont SOCOTEC ", a laissé entendre Simon Compaoré.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays

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