Casse-tête politique en Belgique après le séisme électoral

Néerlandophones et francophones de Belgique se sont préparés, hier, à des négociations compliquées pour former un gouvernement un tant soit peu viable au lendemain du triomphe sans précédent des indépendantistes de la Nouvelle Alliance flamande (N-VA) de Bart De Wever, passés de 3 % des voix lors des législatives de 2003 à 28 %, dimanche, balayant ses concurrents. Le pays doit prendre en juillet, pour six mois, la présidence de l'Union. Bart De Wever, reçu hier par le roi Albert II, comme le président du Parti socialiste francophone (PS), Elio Di Rupo, vainqueur des élections en Wallonie, a toutefois multiplié depuis sa victoire les gages d'ouverture et de bonne volonté.