Un train de grand luxe transportant des touristes occidentaux est arrivé lundi à Téhéran après un voyage inaugural de douze jours à travers l’Europe de l’est et la Turquie, signe de la volonté de l’Iran de développer le tourisme.
Les 70 touristes, en majorité des Britanniques et Australiens, ont payé entre 10.000 et 23.000 euros pour vivre cette première traversée d’Ouest en Est baptisée “Les joyaux de la Perse” et bénéficier d’un service cinq étoiles avec des boissons alcoolisées gratuites, sauf en Iran où leur consommation est interdite.
Huit autres voyages, quatre au départ de Budapest et quatre de Téhéran, sont déjà prévus pour 2015, selon les organisateurs du voyage, une filiale des chemins de fer hongrois associée à une agence de tourisme iranienne.
Le train a fait de multiples arrêts en traversant la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie. Les passagers ont également découvert plusieurs villes iraniennes, notamment Yazd, le site historique de Persépolis, capitale de l’empire Achéménide fondé en 550 avant Jésus Christ, à 70 km de Shiraz (sud), et Ispahan, capitale touristique de l’Iran.
“Le pays est similaire à la campagne australienne, très désertique,” a expliqué à l’AFP Bob, un pharmacien à la retraite venu de Brisbane avec son épouse. Il a rencontré “beaucoup de gens très gentils, des petits enfants qui nous parlaient anglais” et admis qu’il avait auparavant “une mauvaise impression (de l’Iran) en lisant les journaux”.
Depuis l‘élection du président modéré Hassan Rohani en juin 2013 et sa politique d’ouverture vers l’Occident, le nombre des touristes étrangers, en particulier occidentaux et asiatiques, a fortement augmenté pour atteindre cette année 4,5 millions de personnes, selon les autorités iraniennes.
Le gouvernement souhaite développer le tourisme culturel, à destination des étrangers à fort pouvoir d’achat, et veut attirer 20 millions de visiteurs par an d’ici 2025.
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