Le
grand banditisme qui sévit à Ouagadougou ces derniers temps a frappé la
famille de l’ASFA Yennenga. Le trésorier de ce club, parti retiré de
l’argent dans une banque de la place a vu son sac contenant la somme de
12 millions 250 mille francs CFA retiré par des bandits. Cet argent
devait servir à payer les arriérés de salaires et de primes de matchs
des joueurs. Le vol a eu lieu le jeudi 23 octobre 2014 dans la capitale
burkinabè, affirment des sources proches du club.
Les joueurs de l’ASFA Yennenga qui
espéraient voir leurs arriérés de salaires et de primes de match réglés
avant le début du championnat devraient encore patienter.
Le trésorier du club qui serait allé
retirer de l’argent dans une banque de la place se serait fait voler la
somme de 12 millions 250 mille francs CFA le jeudi 23 octobre 2014 au
niveau de la Zone d’Aménagement commercial et administrative (ZACA) non
loin de la mosquée Ahmadiyya.
Le trésorier qui aurait emprunté la
voiture d’un confrère aurait crevé au niveau de cette zone de la ville
de Ouagadougou réputée dangereuse. Le vol aurait cependant eu lieu
entre 15 h et 16 h. Le trésorier du club a quitté la voiture avec le sac
contenant de l’argent pour inspecter le pneu crevé. C’est à ce moment
que des personnes sur une moto auraient arraché le sac et se seraient
enfuis.
Pourtant,
les joueurs du club « jaune et vert » attendaient d’être payés avant de
reprendre le chemin des entraînements. Certains auraient même quitté le
club à cause des arriérés.
Les
dirigeants de l’ASFA Yennenga avaient même souhaité que la Fédération
Burkinabè de Football (FBF) repousse le démarrage du Fasofoot de deux à
trois semaines parce que les licences des joueurs n’étaient pas prêtes.
Ce que la FBF a refusé tout en programmant leur match à trois jours
après la reprise.
Des moyens plus sûrs
S’il faut
déplorer ce vol, il faut quand même reprocher aux dirigeants de l’ASFA
Yennenga le fait de permettre à une personne de se promener avec la
somme de près de 13 millions en liquide surtout quand on traverse la
ZACA.
Cela montre
l’amateurisme dans lequel vit les clubs burkinabè. De nos jours, il
existe plusieurs modes de payements sécurisés. Pourquoi ne pas virer le
salaire dans les comptes bancaires des joueurs ? Pourquoi ne pas opter
par le payement par chèque ?
Et si ces
procédés semblent difficiles ou longs, les compagnies de téléphonies
mobiles ont offert des modes de payements par transferts électroniques.
Quelques
simples sms en moins de 30 minutes permettraient de régler et les
joueurs ont leur argent dans leurs téléphones portables. Elles ont
d’ailleurs fait leur preuve. Cette situation va surement affecter le
club de la capitale qui débute le championnat le mercredi 29 octobre
contre le Canon du Sud promu en D1.
burkina24.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire