Mobilisation de l'opposition burkinabè, le 15 octobre. Romaric Hien / AFP |
Au Burkina Faso, l’article 37
de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats
présidentiels, pourrait être modifié sans recours au référendum. C’est
ce qu’ont affirmé vendredi 24 octobre les députés de l’opposition après
le vote pour l’inscription du projet de loi du gouvernement dans l’ordre
du jour de la session en cours. Ce vote a donné 99 voix pour
l’inscription du projet dans l’ordre du jour et 28 voix contre. Ce qui
laisse penser que le projet de loi pourrait recueillir le vote de la
majorité qualifiée (96 députés), le 30 octobre prochain lors de la
plénière.
Face à ce qu’on pourrait définir
comme un test, les vingt-huit députés de l’opposition ne cachent pas
leur inquiétude de voir le parti au pouvoir obtenir la majorité
qualifiée, le 30 octobre prochain. Et pour éviter cela, ils comptent sur
la mobilisation de leurs militants pour empêcher ce qu’ils appellent
« un passage en force ».
« Ce vote historique a donné les résultats suivants : 99 pour la majorité et 28 contre. Tout porte à croire que le 30 octobre, la loi pourrait être votée avec toutes les conséquences que cela pourrait comporter, regrette Bénéwendé Stanislas Sankara, député de l’opposition. Je crois que, à ce niveau-là, c’est un combat qui a commencé, qui va se poursuivre, mais le peuple burkinabè aura son mot à dire. »
Pendant ce temps, dix-sept organisations de la société civile viennent de créer un comité de soutien au référendum. Un comité qui apporte son soutien aux députés de la majorité. « Nous souhaitons que les députés nous épargnent ce qui pourrait nous arriver avec le référendum, avec une autorisation de la modification de l’article 37 à l’Assemblée », espère Salia Amari Issoufou, coordonnateur du comité de soutien au référendum.
Les pourparlers se poursuivent entre les différents groupes parlementaires au sein de l’hémicycle, chaque camp continue la mobilisation de ses partisans.
« un passage en force ».
« Ce vote historique a donné les résultats suivants : 99 pour la majorité et 28 contre. Tout porte à croire que le 30 octobre, la loi pourrait être votée avec toutes les conséquences que cela pourrait comporter, regrette Bénéwendé Stanislas Sankara, député de l’opposition. Je crois que, à ce niveau-là, c’est un combat qui a commencé, qui va se poursuivre, mais le peuple burkinabè aura son mot à dire. »
Pendant ce temps, dix-sept organisations de la société civile viennent de créer un comité de soutien au référendum. Un comité qui apporte son soutien aux députés de la majorité. « Nous souhaitons que les députés nous épargnent ce qui pourrait nous arriver avec le référendum, avec une autorisation de la modification de l’article 37 à l’Assemblée », espère Salia Amari Issoufou, coordonnateur du comité de soutien au référendum.
Les pourparlers se poursuivent entre les différents groupes parlementaires au sein de l’hémicycle, chaque camp continue la mobilisation de ses partisans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire