. Un embrouillamini qui ne répond à aucune question essentielle de l’heure. Une transition qui ne dit rien d’important. Qui dirige le Burkina Faso aujourd’hui ? Où est Blaise Compaoré ? Que devient-il ? Quel sort lui réservent le Général Traoré et ses compères ? Douze mois ? Et après ?
Mon grand frère Blaise a refusé d’écouter celles et ceux qui lui disaient la vérité. Le Capitaine-Président a fait preuve de la même surdité qu’un char d’assaut. Blindé dans son orgueil, il a privilégié les faux-types qui lui racontaient des calembredaines. Comme quoi il est le meilleur, l’unique, bref l’homme fort. Un homme fort fissuré en quelques heures par un peuple déterminé dans ses choix. Sous le charme des sirènes vénéneuses, il avait perdu le sens commun. Or l’adage enseigne que « tout flatteur insulte l’intelligence du flatté. Et vit donc à ses dépens ». Disons-le tout net ! Il n’y a pas d’homme fort. Inutile de rouler des mécaniques. Et il est vain de se croire le plus malin. Car c’est l’imbécile qui soigne le rusé. Car c’est l’idiot du village qui tue le lion avec un gros bâton, croyant qu’il s’agit d’un gros chien.
Le Général Traoré ne doit pas tomber dans le même travers. Au risque de croire pouvoir rouler le peuple. Tout soldat burkinabè doit garder en mémoire que ce sont des armes burkinabè qui ont aujourd’hui tué et mutilé des enfants burkinabè. Tout soldat burkinabè digne de ce nom doit penser que le jeune qui choisit d’affronter un tir de barrage le fait en conscience. Le jeune sait que la mitraille va lui hacher les chairs menu. Il sait que le bâton qu’il brandit est dérisoire face à la force en face. Il est jeune certes, mais il a une claire vision de la situation. Sachant tout cela, il se jette à corps perdu dans une bataille perdue d’avance. Or tous savent que ce kamikaze n’est pas fou. Mais il le fait quand même. Il le fait au nom d’un idéal. Et cet idéal porte un nom : le Burkina Faso. Burkina d’hier que ses parents lui ont patiemment versé dans l’oreille. Burkina d’aujourd’hui qui, très lâchement, ne lui a pas prévu de place. Burkina de demain qu’il rêve propre. C’est-à-dire probe. C’est-à-dire équitable envers tous. C’est-à-dire juste. C’est-à-dire dénué d’ambigüité. Un Burkina Faso démocratique.
Non Général Traoré ! Ce sacrifice du sang de notre sang ne peut être confisqué par un communiqué caméléon. Non Général Traoré ! Cet engagement du peuple burkinabè ne doit pas être dévoyé. Non Général Traoré Votre communiqué manque de souffle. Votre communiqué ne dit pas ce qu’on souhaite entendre. Ce que nous voulons, c’est un Burkina Faso qui fonctionne. Plus jamais un demi-militaire, demi-civil à Kosyam. L’armée dans ses casernes, seulement préoccupée à assurer la sécurité de notre pays. Plus jamais les armes du peuple sur la tempe du peuple pendant 27 longues années.
Le Général Lougué préféré du peuple, ça doit emmerder sévère chez les bidasses. Mais, savez-vous pourquoi Kouamé Lougué est le préféré parmi nos galonnés ? Savez-vous pourquoi nul au Burkina Faso ne peut se permettre d’accorder la moindre confiance aux Compaoré Frères et Cie ? Vous êtes-vous un jour posé la question ?
Vous êtes un soldat. Il convient d’être ferme. Vous devez aller au bout. En tout cas, pour ce qui nous concerne, il nous importe d’aller au bout des choses. Et nous irons jusqu’au bout ! Et la panoplie militaire n’y pourra rien. Vous combattez les corps avec des fusils. Moi, humble petit Traoré, je travaille les esprits avec un stylo. Un simple stylo qui suffit à terroriser les confusionnistes.
Le Général Traoré ne doit pas tomber dans le même travers. Au risque de croire pouvoir rouler le peuple. Tout soldat burkinabè doit garder en mémoire que ce sont des armes burkinabè qui ont aujourd’hui tué et mutilé des enfants burkinabè. Tout soldat burkinabè digne de ce nom doit penser que le jeune qui choisit d’affronter un tir de barrage le fait en conscience. Le jeune sait que la mitraille va lui hacher les chairs menu. Il sait que le bâton qu’il brandit est dérisoire face à la force en face. Il est jeune certes, mais il a une claire vision de la situation. Sachant tout cela, il se jette à corps perdu dans une bataille perdue d’avance. Or tous savent que ce kamikaze n’est pas fou. Mais il le fait quand même. Il le fait au nom d’un idéal. Et cet idéal porte un nom : le Burkina Faso. Burkina d’hier que ses parents lui ont patiemment versé dans l’oreille. Burkina d’aujourd’hui qui, très lâchement, ne lui a pas prévu de place. Burkina de demain qu’il rêve propre. C’est-à-dire probe. C’est-à-dire équitable envers tous. C’est-à-dire juste. C’est-à-dire dénué d’ambigüité. Un Burkina Faso démocratique.
Non Général Traoré ! Ce sacrifice du sang de notre sang ne peut être confisqué par un communiqué caméléon. Non Général Traoré ! Cet engagement du peuple burkinabè ne doit pas être dévoyé. Non Général Traoré Votre communiqué manque de souffle. Votre communiqué ne dit pas ce qu’on souhaite entendre. Ce que nous voulons, c’est un Burkina Faso qui fonctionne. Plus jamais un demi-militaire, demi-civil à Kosyam. L’armée dans ses casernes, seulement préoccupée à assurer la sécurité de notre pays. Plus jamais les armes du peuple sur la tempe du peuple pendant 27 longues années.
Le Général Lougué préféré du peuple, ça doit emmerder sévère chez les bidasses. Mais, savez-vous pourquoi Kouamé Lougué est le préféré parmi nos galonnés ? Savez-vous pourquoi nul au Burkina Faso ne peut se permettre d’accorder la moindre confiance aux Compaoré Frères et Cie ? Vous êtes-vous un jour posé la question ?
Vous êtes un soldat. Il convient d’être ferme. Vous devez aller au bout. En tout cas, pour ce qui nous concerne, il nous importe d’aller au bout des choses. Et nous irons jusqu’au bout ! Et la panoplie militaire n’y pourra rien. Vous combattez les corps avec des fusils. Moi, humble petit Traoré, je travaille les esprits avec un stylo. Un simple stylo qui suffit à terroriser les confusionnistes.
Votre compatriote et frère
Sayouba Traoré
Ecrivain (qui n’écrit pas en vain), journaliste
Sayouba Traoré
Ecrivain (qui n’écrit pas en vain), journaliste
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