ANKARA - Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a jugé
inacceptable une résolution adoptée jeudi par le Parlement européen qui
critique un usage excessif de la force par la police turque contre les
manifestants anti-gouvernementaux.
Cette attitude est
inacceptable, a martelé M. Davutoglu devant les journalistes, affirmant
que la Turquie était une démocratie de première classe et n'avait de
leçon à recevoir de personne.
Cette résolution, lorsqu'elle nous sera transmise, sera immédiatement rejetée, a dit le ministre turc.
Peu auparavant, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a aussi vivement critiquée la résolution des députés européens.
Vous
vous prenez pour qui? Avec quelle audace vous osez adopter une telle
décision? Je ne la reconnais pas, a lancé M. Erdogan, principale cible
d'une contestation sans précédent qui agite la Turquie depuis deux
semaines, faisant quatre morts et près de 5.000 blessés.
Dans
leur résolution, les députés européens ont exprimé leur profonde
inquiétude face à la violence excessive et à l'intervention brutale de
la police contre des manifestations pacifiques et légitimes.
Le
Parlement met en garde par ailleurs le gouvernement d'Ankara contre
l'adoption de mesures sévères à l'encontre des manifestants pacifiques
et exhorte le Premier ministre à adopter une position d'unité et de
conciliation afin d'éviter toute aggravation de la situation.
Des centaines de manifestants se sont à
nouveau réunis jeudi sur la place Taksim à Istanbul. Le premier ministre
turc Recep Tayyip Erdogan a immédiatement lancé un "dernier
avertissement", exigeant que les protestataires évacuent le lieu.
"Nous avons gardé notre patience jusqu'à présent
mais la patience touche à sa fin. Je lance mon dernier avertissement:
mères, pères, s'il vous plaît, retirez vos enfants de là", a dit M.
Erdogan lors d'un discours à Ankara devant des maires de son Parti de la
justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
Le vice-président de l'AKP avait déjà rappelé
mercredi soir que les protestataires devaient quitter le parc Gezi,
voisin de la place, point de départ de la contestation il y a près de
deux semaines.
Il avait également tenté de désamorcer la fronde,
en évoquant l'idée d'un référendum sur le projet d'aménagement de la
place Taksim et des 600 arbres du parc Gezi. Sa proposition a été
immédiatement rejetée par les protestataires.
Décision de justice
"Il y a déjà une décision de justice, qui a imposé
l'arrêt des travaux d'aménagement du parc Gezi. Dans ces conditions, il
n'est pas légal d'envisager une consultation populaire pour décider du
sort du parc", a déclaré un représentant de Solidarité Taksim, la
principale coordination des manifestants du parc Gezi.
Un tribunal administratif d'Istanbul a ordonné le
31 mai la suspension des travaux à des fins conservatoires dans
l'attente d'un jugement sur le fond concernant la légalité du projet
d'aménagement voulu par le gouvernement.
Les manifestants souhaitent que le parc, principal
espace vert du centre ville, demeure en l'état et demandent que les
auteurs des violences policières soient poursuivis.
Selon un bilan fourni par les autorités sanitaires
turques, ces troubles ont fait quatre morts, dont un policier, et
environ 5000 blessés.
Le
pape François veut renforcer la collégialité dans l’Eglise, évoquant
l’hypothèse d’instituer un “conseil permanent” à partir des structures
existantes des synodes, et a souligné jeudi avec force qu’il travaillait
étroitement avec les huit cardinaux qu’il a nommés pour réformer
l’Eglise.
Dans une conversation informelle entre lui et les membres
du XIIIème conseil ordinaire du synode des évêques (qui s‘était réuni
en septembre/octobre sur le thème de la Nouvelle Evangélisation), le
pape François a dit vouloir s’appuyer pour gouverner sur la
“synodalité”.
“C’est un grand défi. Allons de l’avant, avec liberté,
j’ai besoin de la synodalité! Allons de l’avant, sans peur!”, a-t-il
recommandé à la fin de la rencontre, pour laquelle il avait laissé de
côté son discours préparé à l’avance, et qui était retransmise sur le
circuit interne du Vatican.
“Trouvons un chemin de coordination entre la synodalité
et l‘évêque de Rome. Dans ce contexte, le rôle du secrétariat du synode
est extrêmement important”, a-t-il ajouté.
Evoquant les problèmes de la famille dans le monde
contemporain, il s’est demandé “à qui confier une étude sur la pastorale
familiale”. Les huit cardinaux “le diront”, a-t-il assuré.
Le pape avait nommé huit cardinaux des cinq continents
pour le conseiller et aussi pour l’aider à réformer la constitution
“Pastor Bonus” sur l’organisation de la Curie. Ils se réuniront du 1er
au 3 octobre au Vatican.
Certains au Vatican ont souligné qu’il s’agissait d’un
groupe simplement consultatif, qui ne concurrençait aucunement la
secrétairerie d’Etat. Il demeure certes un groupe informel, sans pouvoir
exécutif, mais le pape semble lui accorder une très grande influence.
La pastorale familiale pourrait être traitée sous la
forme d’un “synode”, a-t-il précisé, sans se prononcer, mais en
soulignant l’importance qu’il portait à la question.
Il a aussi évoqué certaines “pratiques de la médecine qui
vont contre l‘écologie humaine” et une “laïcité qui est devenu
sécularisme”: des sujets sur lesquels l’Eglise doit se pencher, a-t-il
expliqué.
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Une
élue locale du parti anti-immigrés et régionaliste de la Ligue du Nord a
appelé jeudi à violer la ministre italienne de l’Intégration, Cécile
Kyenge, une Italo-Congolaise, suscitant des réactions indignés de
dirigeants de son propre parti qui ont annoncé son expulsion.
“Mais personne ne la viole jamais, juste pour lui faire
comprendre ce que peut éprouver la victime de ce terrible délit ? Une
honte !”, a écrit Dolores Valandro, une conseillère d’arrondissement de
Padoue (nord) sur Facebook, en publiant la photo de Cécile Kyenge.
Mme Valandro commentait un article d’un site spécialisé,
intitulé “Tous les crimes des immigrés”, dénonçant une tentative
présumée de viol de deux Roumaines par un Africain à Gênes.
Depuis l’entrée en fonctions du gouvernement d’Enrico
Letta fin avril, Mme Kyenge a été la cible de plusieurs attaques
racistes, venant généralement de membres de la Ligue, et elle a toujours
été défendue aussi bien par la droite que la gauche, mais cette fois-ci
même les dirigeants de la Ligue ont haussé le ton.
“Je me dissocie de la manière la plus totale de la phrase
violente, stupide et inopportune écrite par (...) Dolores Valandro.
Nous prendrons immédiatement des mesures disciplinaires à son encontre
et je lui ai personnellement demandé d’enlever cette phrase de son
profil Facebook et de présenter ses excuses” à Mme Kyenge, a réagi
Massimo Bitonci, chef des sénateurs de la Ligue du Nord et président de
la section où est inscrite la conseillère.
Flavio Tosi, maire de Vérone et secrétaire régional de la
Ligue du Nord pour la Vénétie, a dénoncé “une déclaration
inqualifiable” annonçant “l’expulsion, ce soir”, de Dolores Valandro de
la Ligue du Nord.
Mme Kyenge, 49 ans, est la première femme noire de
l’histoire de l’Italie à accéder au rang de ministre. Arrivée en Italie
en 1983 de la République Démocratique du Congo, elle se bat depuis sa
nomination pour ouvrir un débat sur une réforme de la citoyenneté basée
sur le droit du sol.
Elle a été la cible d’attaques racistes d’un groupuscule
d’extrême droite et de divers élus de la Ligue du Nord sans que jamais
cela n’aille aussi loin qu’un appel au viol.
Le député européen de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, a été exclu début juin des rangs du groupe EFD du Parlement européen, farouchement opposé aux institutions européennes, pour ses “propos racistes” envers Mme Kyenge.
Il avait dénoncé en termes grossiers la nomination de Mme
Kyenge au gouvernement italien. “C’est un éloge à l’incompétence (...)
Elle a la tête d’une femme au foyer”, avait-il notamment déclaré.
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La France qui n’a plus d’argent pour sa population, pour ses
pauvres, pour ses chômeurs, ses militaires, ses policiers et ses
gendarmes, ses fonctionnaires, ni même pour le reste, à toujours de quoi
donner à « l’oignon européenne » aux banques et surtout, pour faire la
guerre!!! Cherchez l’erreur…
Selon la presse invitée à un déjeuner avec le ministre
de la Défense Jean-Yves Le Drian mardi 11 juin, la France achètera
bien douze drones MALE MQ-9 Reaper, pour un total de 670 millions
d’euros.
La commande initiale porterait d’abord sur deux appareils, qui
devraient être déployés dans la région du Sahel d’ici la fin de l’année
2013, afin de pallier aux manques constatés des moyens de renseignement
sur la zone. Les drones de General Atomics devraient également être
francisés. Le Congrès américain doit toutefois donner son accord pour
cette transaction.
Par ailleurs, le ministre de la Défense aurait également évalué le marché des drones de « troisième génération »
à 30 ou 40 appareils, à l’échelle européenne. Reste toutefois
l’épineuse question de la coopération industrielle des différents pays,
tout comme la mise en commun des besoins capacitaires. Source: journal-aviation.com via Sott.net
Selon
des sources diplomatiques citées par le quotidien libanais asSafir, la
décision de l'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa AlThani de
quitter le pouvoir n'a rien d'une décision personnelle liée à la
détérioration de sa santé.
Les sources ont indiqué que la décision est en tout et pour
tout américaine par excellence, indiquant qu’un haut fonctionnaire de la
CIA a informé cheikh Hamad de la décision.
Toujours selon les sources, la décision a été discutée à la Maison
Blanche et a été prise sur la base d’une enquête sur les activités de
Cheikh Hamad et de son ministre des Affaires étrangères.
Selon cette enquête, les agissements des deux hommes ont dépassé
dans de nombreux cas les limites prédeterminées par
Washington, concernent aussi bien la situation en Syrie que le soutien
apporté par l'émir du Qatar à certaines organisations islamiques que le
renseignement américain soupçonne d'entretenir un lien direct avec Doha.
Dans le texte de la décision américaine transmise par une délégation
américaine militaire à Cheikh Hamad, il est écrit : « vous avez le
choix entre deux options: soit on confisque votre argent partout à
travers le monde, ou vous quittez votre poste et vous le transférez à
l'un de vos enfants que nous désignerons »..
Et quand il a essayé de convaincre la délégation de réexaminer la
question, le délégué spécial a répondu: « Je ne suis pas venu pour
négocier avec vous, mais pour vous faire part de notre décision ».
Toujours selon les sources propres à asSafir , le message américain
souligne que «toute décision dans les différentes affaires de Qatar
doit être prise à Washington».
AsSafir rappelle qu’il a publié le 11 Juin la décision de transition
de la gouvernance au Qatar et qui entrera en vigueur à la fin du mois de
Juin et se terminera la première semaine du mois d'Août, transition à
travers laquelle l'émir Hamad ben Khalifa doit transférer le pouvoir au
prince héritier Tamim.
Des diplomates arabes et occidentaux à Doha et d'autres pays ont
assuré que le processus de transition sera supervisé par de nombreux
pays occidentaux et arabes.
Selon l'agence Reuters, deux scénarios sont mis en évidence. Le
premier consiste à nommer le prince Tamim au poste de Premier ministre,
et le second à désigner le vice-ministre actuel Ahmed Mahmoud comme
premier ministre à la place de cheikh Hamad ben Jassim .
Il convient de noter que le Prince Tamim (31 ans) est le deuxième
fils du prince Hamad, issu d’un second mariage avec Mozah Bent alMasnad.
Il est considéré comme proche des extrémistes islamistes. Il s’est
imposé sur la scène politique qatarie à travers deux dossiers : la
défense et l’armement.
A
la frontière de la localité de Abassyieh , les forces armées de
l'occupation israélienne ont tenté une incursion en territoire libanais
en dehors de la barrière technique, afin d'imposer une nouvelle
réalité sur le Liban.
Selon notre correspondant au Liban-sud , l'armée libanaise s'est
opposée à cette nouvelle agression de la souverainneté territoriale du
Liban menaçant de tirer ce qui a obligé les forces de l'occupation
israélienene à se replier derrière la barrière tachnique , alors que
paradoxalement la FINUL n'a émis aucune réaction à l'approche des
soldats israéliens venus barricader une de ses positions dans à
Abassyieh.
Dans les détails, une unité des forces de l'occupation israélienne
composée de deux chars de type Merkava et d'un bulldozer de type D9
s'est approchée de la clôture barbelée située à frontière de la
localité de Abassyieh dans le secteur est. Et ensuite des soldats
israéliens ont ouvert la porte de la clôture et se sont rapprchés des
maisons et de l'emplacement des forces internationales sans que ces
dernières ne réagissent.
La FINUL n'est intervenue qu'aprés que l'armée libanaise ait pris des
positions de combat face aux soldats israéliens qui tentaient de
pénétrer une zone contestée pour permettre à leur bulldozer de changer
les traits géographiques de la région.
La menace de l'armée libanaise d'ouvrir le feu sur les forces
israéliennes les a contraint à se retirer derrière la clôture alors que
les Merkava avaient pointé leur canon vers les soldats de l'armée
libanaise .
IRIB- Une source bien informée au sein de l'industrie d'armements
russe dit ne plus voir d'obstacle à la livraison des S300 à l'Iran.
cette source qui a requis l'anonymat a affirmé au cours d'un
entretien à Interfax qu'il n'était pas question d'échanger les S300
destinés aux iraniens contre Tor M2 ". " le contrat de vente de S300 a
été annulé unilatéralement par la Russie cela ne veut pas dire que les
iraniens ne puissent pas à nouveau en acheter puisqu'il n'existe pas
l'embargo sur la vente d'armes défensive à l'Iran" " la Russie peut même
vendre des S300 de type plus performant à savoir POM2 aux iraniens ".
Alors que 59% des Américains
désapprouvent l’espionnage du pouvoir Obama, les scandales s’accumulent
et, les Etats-Unis viennent d’être pris dans leur propre jeu mensonger
et hypocrite. Diaboliser pour mieux sévir semble être le maître-mot de
l’Antéchrist qui trône telle une mouche dans la bouse à la Maison
Blanche… On a eu la substance de la conversation secrète entre le nouvel
homme fort de Chine et le président américain. Ce dernier et ses
services, furieux en apparence reprochaient aux autorités chinoises de
les espionner et même d’avoir dérobé de données de leur armement
sophistiqué. Or, le
L’
administrateur système le plus célèbre du monde en ce moment, Edward
Snowden, l’homme qui a enfreint son «code d’éthique et de la politique
de l’entreprise." selon ses boss, vient d’en rajouter une couche
corroborant les déclarations des chinois qui n’ont agit que par
représailles à l’espionnage à grande échelle des Etats-Unis. Quelle
ironie !
Il
s’avère que les allégations du gouvernement chinois sont
essentiellement correcte. Selon un certain nombre de sources
confidentielles, une unité hautement secrète de la National Security
Agency (NSA), énorme organisation de l’écoute électronique par le
gouvernement américain, a appelé le Bureau des opérations d’accès
adaptés, ou TAO, a réussi à pénétrer les systèmes informatiques et de
télécommunications chinois pour presque 15 ans générant un des meilleurs
et des plus fiables des informations de renseignement sur ce qui se
passe à l’intérieur de la République populaire de ChineL’ administrateur
système le plus célèbre du monde en ce moment, Edward Snowden, l’homme
qui a enfreint son «code d’éthique et de la politique de l’entreprise."
selon ses boss, vient d’en rajouter une couche corroborant les
déclarations des chinois qui n’ont agi que par représailles à
l’espionnage à grande échelle des Etats-Unis. Quelle ironie.
Caché
à l’intérieur du vaste complexe du siège NSA à Fort Meade, dans le
Maryland, dans une large gamme de bureaux séparés du reste de
l’organisme, TAO est un mystère pour de nombreux employés
NSA. Relativement peu de la NSA ont un accès complet à l’information sur
TAO en raison de l’extraordinaire sensibilité de ses opérations, et il
faut une autorisation spéciale de sécurité pour accéder aux espaces de
travail de l’unité à l’intérieur du complexe des opérations NSA. La
porte menant à son centre des opérations ultramoderne est protégé par
des gardes armés, une porte imposante en acier qui ne peuvent être
saisies en tapant le bon code à six chiffres sur un clavier, et un
scanner rétinien pour s’assurer que seules les personnes spécialement
habilités à accéder obtenir à travers la porte.
Edward
Snowden vient de confirmer les informations chinoises. Les autorités de
Beijing accusent les Etats-unis d’hypocrisie. Avec raison d’ailleurs. .
Le sexe fait vendre. Un groupe de
jeunes activistes pour la protection de la nature venu de Norvège a
décidé d'être efficace pour amasser de l'argent rapidement. Ils
financent leur projet de défense de la nature sur plusieurs parties du
globe par la réalisation de films pornos dans lesquels ils eux-mêmes
acteurs. Sur leur site internet, on peut les découvrir en tenues d'Adam
et Ève. Leur idée a, selon eux, déjà permis de récupérer la coquette
somme de 500 000 euros. Le Norvégien Tommy Hol Ellingsen et sa copine
suédoise Leona Johansson forment le noyau dur du groupe depuis 2004. Un
réalisateur polonais, Michał Marczak, a suivi le groupe dans leur projet
et un film documentaire sur la vie des écolos a été réalisé. Avec
l'été, des projections ont lieu dans des cinémas en plein air européens,
suivies d'orgies dans les clubs réputés des villes traversées.
Projets. Tommy Hol Ellingsen et Leona Johansson veulent financer un écovillage au Pérou, une réserve indienne au Brésil, protéger une forêt en Slovaquie. Tous ces projets ambitieux réclament de l'argent. « Notre
objectif est de reboiser huit hectares de terre au Pérou en replantant
une variété d'arbres et de plantes pour recréer la jungle. Sur trois
autres hectares de terrain, nous voulons le consacrer à la culture du
jardinage pour l'alimentation et pour les plantes médicinales. Nous
voulons aussi construire un espace dédié à la spiritualité. Nous
cultivons aussi des arbres fruitiers, la canne à sucre, des bananiers
», clament-ils. Pour ce qui concerne la Slovaquie, l'organisation FuckForForest
veut dénoncer l'abus des compagnies de l'industrie du bois qui
exportent des arbres découpés sans tenir compte de la protection de la
forêt et des animaux qui y vivent. Pour la réserve indienne du Brésil,
ils ont reçu en 2009 un mail d'une jeune fille, Valeska, évoquant les
menaces pesant sur une forêt de 5 300 km² qui devait être transformée en
un vaste territoire pour la production de riz. FuckForForest a donné la
somme de 25 788 euros pour soutenir Valeska et les siens. On peut voir
sur leur site les écolos acteurs auprès de la population. «
En construisant une réserve pour les Indiens, vous protégez la nature.
Ceux qui veulent rentrer sur leur territoire avec l'idée d'exploiter
leur terre n'auront pas le droit d'entrer. Même les Indiens ne sont pas
autorisés à couper les arbres », expliquent les écolos.
Fonctionnement. « Le
sexe est souvent utilisé pour nous pousser à acheter tout un tas de
produits merdiques tout comme des idées débiles. Aussi, nous avons eu
l'idée d'utiliser le sexe pour une bonne cause et de détourner cette
exploitation du sexe pour investir dans la nature afin de la protéger».
FuckForForest réalise des photos du groupe d'écolos ou d'amis dans des
situations érotiques et pornographiques. Mais il est possible de se
rincer l’œil gratuitement histoire de voir ce que des écolos apportent
de différent dans les jeux d'amour par rapport à tant d'autres sites sur
le sujet qui rivalisent d'ingéniosité sur la Toile. Contre un droit
d'entrée payant ou contre un envoi de photos explicites, les Internautes
peuvent jeter un œil sur les œuvres pornographiques à orientation
écologique.
Déception. Un réalisateur polonais, Michal Marzak, a fait en 2012 un film documentaire sur
l'expérience écologiste du groupe FuckforForest. Le documentaire est
basé sur la réalité mais le groupe de jeunes écologistes se dit déçu par
le réalisateur. « Il a décidé de dire
à sa manière l'histoire de manière manipulatoire. Hélas, Michal Marzak
nous place dans une situation dans laquelle nous n'aurions pas aimé
être. Je ne pense pas que Michal Marzak a été honnête dans sa
communication avec nous ou dans ses intentions. FFF est un groupe de
personnes idéalistes et Michal Marzak est un individu qui aime l'argent
et la célébrité. » Pourtant, les écolos continuent de faire la
promotion du documentaire, surtout en ce début d'été où les corps se
réveillent. Lors de leur dernière visite en France en mars dernier, on
se souvient de leur prestation dénudée devant la cathédrale Notre Dame.
Le 11 juin, ils se trouvaient à Berlin pour montrer leur film dans un
cinéma en plein air et faire la fête dans le Kit-Kat-Klub, le centre
réputé des nuits chaudes de la capitale. Les jeunes écolos rêvent de
revenir en France cet été mais ne veulent pas encore divulguer la ville
où le film sera projeté. N
IRIB- Le ministre saoudien des Affaires étrangères et le chef du
renseignement du royaume se sont mis d’accord avec les responsables
français sur la nécessité de trouver des moyens à ce que ne soit
réitérée à Alep la défaite qu’a subie l’armée syrienne libre (ndlr: une
armée qui n'est en effet qu'une couverture pour Al Nosra) à Qousseir.
Selon l’agence Fars News citant le site Nahyrein Net, Saoud
Al-Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne et Bandar Ben Sultan, chef
du renseignement se sont entretenus à paris de la crise syrienne avec
Laurent Fabius, chef de la diplomatie française. Lors de cette
rencontre, les deux parties ont insisté sur la nécessité d’empêcher la
répétition du scénario de bataille de Qousseir à Alep. Lors de cette
bataille, 4000 personnes ont été tuées, blessées ou capturées. La
victoire s’est étendue également aux villes de Azzabgha e »t Abol-Viza
Asharquieh. Philippe Layo, porte-parole de la diplomatie française a
déclaré à ce sujet que Fabius et Fazyçal s’étaient consultés il y a
deux jours des évolutions syriennes et de la chute de Qousseir. En
allusion aux opérations de l’armée syrienne, il a reconnu que lors de
cette rencontre, les conséquences de la réitération d’une nouvelle
défaite ont été a évoquées. Le porte-parole du Quai d’Orsay a ajouté
que Paris avaient établi de nombreux contacts avec l’Arabie saoudite et
les pays du CCGP sur la crise syrienne et que la visite récente du chef
de la diplomatie française aux Emirats arabes unis s’inscrivait dans
ce même cadre. Il a ajouté : nous avons assisté aux développements
spectaculaires depuis la chute de Qousseir. Le fait qu’Alep soit la
deuxième cible de l’armée syrienne et de ses alliés est inquiétant.
Layo a ajouté qu’un responsable français allait négocier la semaine
prochaine avec le général Salim Edris, chef de l’ASL. « Nous ne pouvons
pas laisser les opposants dans l’état actuel des choses. » a-t-il dit.
IRIB- Après le démantèlement d'un réseau d'espionnage en Iran qui de
l'aveu de ses membres, a eu pour mission de commettre des attentats dans
des circonscriptions électorales, la gendarmerie iranienne a décidé de
fermer les frontières irano-irakienne pour trois jours. les points de
passage de Chalcheh et de Chazabeh seront ainsis bloqués . " pendant
trois jours , aucun transit n'aura lieu de part et d'autre des
frontières communes et les services de la douane iraniens ne liverront
aucune marchandise à la partie irakienne . mais les voyages organisés
dans le cadre du pélerinage et de la visite des lieux saints se
poursuivront de part et d'autre. " nous entendons augmenter le
coefficient sécuritaire tout au long de ces trois jours qui dureront le
déroulement du scrutin, le décompte des voix et l'annonce des résultats"
Les Etats Unis , la Grande Bretagne, le Qatar et l'Arabie saoudite ont
annoncé très clairement vouloir perturber le déroulement du vote.
IRIB-Amman a de plus en plus peur des terroristes qui s'infiltrent
depusi la Syrie et qui se mêlent à la foule des réfugiés syriens!
c'est vrai que Damas lui a signifer son non coopération en la
matière si la Jordanie entrait d'une manière ou d'une autre en guerre
contre la Syrie! selon le journal Al Hayat, la Jordanie vient de
décider sans l'annoncer publiquement de la fermeture de tous les points
de passage empruntés par les terroristes takfiris jordaniens dont le
nombre s'élève à quelques 9000 en Syrie. la Jordanie a également décidé
il y a quelques temps de reconduire aux frontières les de nombreux
réfugiés syriens et de fermer ses frontières sur eux . 500000 réfugiés
syriens se trouvent actuellement en Syrie.
Israël
projette de construire des centaines de logements dans des colonies
isolées du nord de la Cisjordanie, au risque de compromettre les efforts
américains pour relancer des négociations de paix avec les
Palestiniens.
Des plans de construction de plus de 530 nouveaux
logements et d’autorisation de quelque 130 déjà existants à Itamar, un
bastion des colons les plus radicaux, ont été présentés cette semaine
pour approbation à une commission régionale, ont rapporté jeudi les
médias israéliens.
En outre, un plan de construction de 550 logements à
Bruchin (350 habitants), une colonie sauvage autorisée rétroactivement
en avril 2012 par le gouvernement israélien, a été soumis, selon le
Jerusalem Post.
L’ONG israélienne
anticolonisation La Paix Maintenant a précisé que les plans de
construction à Itamar étaient en discussion depuis longtemps mais que
l’ampleur du projet à Bruchin était inattendue.
“A Bruchin, il y a environ 50 logements permanents et 50 mobile homes”, a déclaré à l’AFP une spécialiste de l’ONG, Hagit Ofran, soulignant que le plan prévoyait “la multiplication par dix de la taille de la colonie”.
Ces annonces interviennent alors que le secrétaire d’Etat
américain John Kerry, qui tente de relancer des négociations de paix, a
reporté un voyage prévu cette semaine au Proche-Orient, pour participer
à des réunions à la Maison Blanche sur la Syrie.
Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu,
qui s’est officiellement prononcé pour “une solution à deux États”, mais
compte dans son gouvernement des partisans de la colonisation sans
limite et des adversaires déclarés d’un État palestinien, jusque dans
son propre parti, le Likoud (droite), avait affirmé que la construction
dans les colonies de Cisjordanie continuerait.
“Mais il faut être intelligent et pas seulement avoir
raison”, avait-il ajouté, devant une commission parlementaire, plaidant
pour construire prioritairement dans les grands blocs de colonies
qu’Israël compte conserver en cas d’accord de paix avec les
Palestiniens, excluant implicitement les implantations isolées.
Etat palestinien démilitarisé
“Les projets de colonisation n’affecteront pas de façon
significative la possibilité d’arriver à un accord”, avait assuré M.
Netanyahu, rejetant une nouvelle fois les “conditions préalables”, en
référence aux revendications palestiniennes.
Le président palestinien Mahmoud Abbas exige pour
reprendre les négociations de paix un gel total de la colonisation
israélienne et une référence aux lignes d’avant l’occupation israélienne
des Territoires palestiniens en juin 1967 comme base de discussions.
Il réclame également la libération des prisonniers palestiniens les plus anciens détenus par Israël.
M. Netanyahu a réitéré dimanche son engagement à un État
palestinien dans le cadre d’un accord de paix, en réponse au
vice-ministre de la Défense Danny Danon, lui aussi membre du Likoud, qui
avait affirmé que le gouvernement ne soutiendrait pas une solution à
deux États.
“Cet accord sera fondé sur un État palestinien
démilitarisé qui reconnaît l‘État juif, et sur des mesures de sécurité
fermes, fondées par l’armée israélienne”, a déclaré le chef du
gouvernement au début du Conseil des ministres.
Aux yeux de la communauté internationale, toutes les
colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés sont
illégales, qu’elles aient ou non été autorisées par le gouvernement
israélien.
Plus de 360.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie
occupée et quelque 200.000 dans des quartiers de colonisation à
Jérusalem-Est occupée et annexée.
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L’ancien
président sud-africain Nelson Mandela est toujours hospitalisé jeudi à
Pretoria dans un état suscitant un optimiste très mesuré depuis
l’annonce la veille que le héros de la lutte anti-apartheid, admis en
urgence six jours plus tôt, réagissait mieux aux traitements.
Devant le Parlement mercredi, le président Jacob Zuma
s’est fait un plaisir d’annoncer que “Madiba réagissait mieux au
traitement depuis le matin”, appelant son illustre prédécesseur par son
nom de clan, en signe de respect et d’affection.
M. Zuma, même s’il n’a pas bougé une virgule de son
emploi du temps qui doit le conduire à Maputo samedi pour un sommet sur
le Zimbabwe, n’a pas caché que les derniers jours avaient été
“difficiles” pour Mandela.
Fer de lance de l’avènement de la démocratie multiraciale
en Afrique du Sud en 1994, Mandela doit fêter ses 95 ans le 18 juillet.
Il souffre d’une infection pulmonaire à répétition, séquelle de ses 27
années de réclusion sous le régime raciste de l’apartheid.
Au fil des rechutes et des hospitalisations, la quatrième
depuis début 2011, l’homme Mandela est apparu de plus en plus diminué
et l’air absent sur les rares images de lui divulguées aux médias.
Ces derniers jours, ses proches se sont succédés au
Mediclinic Heart Hospital de Pretoria pour lui rendre visite, sans
qu’aucun n’ait livré la moindre indication à son sujet.
Les médias en sont réduits à surveiller les allées et
venus devant la clinique, un établissement privé, tandis que des
anonymes de tout âge viennent témoigner de leur affection d’un petit mot
gentil confié aux médias, d’une bougie ou d’une tasse de café apporté
aux policiers en faction.
Un bouquet de fleurs a été déposé devant l’entrée,
accompagné d’une carte disant “Sandu, le syndicat des forces armées,
aime Madiba”.
Marié trois fois, Nelson Mandela a eu six enfants et 17
petits-enfants. Aucun n’a marché sur ses traces et n’a aujourd’hui la
stature d’un homme d’Etat. Et si leurs noms sont apparus dans la vie
publique, ce n’est pas toujours à leur avantage comme Mandla Mandela, 38
ans, député ANC mais qui a mauvaise presse en raison notamment de démêlés conjugaux et des conflits de voisinage.
C’est lui qui a repris les rênes du clan Mandela et qui,
au nom de la famille, s’est dit “profondément touché” mercredi par les
marques de soutien envoyés d’Afrique du Sud et du monde entier, et
“confiant” dans les soins prodigués à son grand-père.
A chaque nouvelle alerte, les messages affluent. Mais
cette fois, ceux qui l’ont connu préparent les esprits à une fin
inévitable et rappellent que seul son combat restera immortel à
condition que chacun, notamment en Afrique du Sud, le perpétue.
“Ce qui est important c’est de garder en mémoire la forme
de son engagement. Nelson Mandela est très malade, Desmond Tutu est
aussi très vieux. Naturellement ils disparaîtront un jour”, a commenté
le dalaï lama, lors d’un déplacement en Nouvelle-Zélande.
“Inspirer l’action collective”
“Ce qui est important, c’est que perdurent leur
enseignement et leur esprit”, a poursuivi le leader tibétain, grand ami
de l’archevêque noir Desmond Tutu. “Je considére comme étant de ma
responsabilité qu’ils continuent à nous inspirer même après leur mort”.
Denis Goldberg, 80 ans, l’un des derniers vétérans du
procès de Rivonia à l’issue duquel Nelson Mandela fut condamné à
perpétuité à l‘âge de 45 ans en 1964, confiait jeudi au Star une
certaine gêne devant l’insistance des médias autour la personne de
Mandela.
“Cela contraste tellement avec l’altruisme de sa vie”,
a-t-il dit. Ce n’est pas lui faire honneur d’imaginer Nelson Mandela
comme un homme qui aurait “apporté la liberté à lui tout seul. Mandela
était un leader capable de mobiliser, d’inspirer l’action collective”.
“On loue Mandela pour son sacrifice mais nous ne sommes
toujours pas préparés à l’idée qu’il faut nous sacrifier nous-mêmes”, a
ajouté M. Goldberg, seul Blanc condamné à Rivonia et qui échappa à
l‘île-bagne de Robben Island où Mandela a passé 18 de ses 27 années de
prison.
Libéré en 1990, Mandela a été de 1994 à 1999 le premier
président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le
coeur de la minorité blanche dont il avait combattu l’oppression.
Retiré de la vie politique, il n’est plus apparu en public depuis 2010.
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Plus
de 93.000 personnes, dont au moins 6.500 enfants, ont été tuées depuis
le début de la guerre civile en Syrie en mars 2011, a annoncé jeudi l’ONU dans un rapport soulignant une forte augmentation du nombre de morts chaque mois.
“J’exhorte les parties à déclarer un cessez-le-feu
immédiat, avant que des dizaines de milliers de personnes soient encore
tuées ou blessées”, a déclaré la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay.
“Les tueries incessantes se poursuivent à des niveaux
outrageusement élevés, avec plus de 5.000 décès documentés chaque mois
depuis juillet et 27.000 décès supplémentaires depuis le 1er décembre”,
a-t-elle précisé, soulignant que le nombre réel de personnes tuées
pourrait être beaucoup plus élevé.
Le plus grand nombre de décès documentés a été enregistré
dans les régions de la périphérie rurale de Damas (17.800) et de Homs
(16.400), suivi des régions d’Alep (11.900), d’Idlib (10.300), de Deraa
(8.600), de Hama (8.100), de Damas (6.400) et de Deir Ezzor (5.700).
La très grande majorité des cas documentés par l’ONU sont des hommes, mais les experts n’ont pas réussi à établir une distinction entre combattants et civils.
L‘âge des victimes ne figure pas dans environ trois quarts des décès signalés. Mais l’ONU a réussi à documenter les décès d’au moins 6.561 mineurs, dont au moins 1.729 enfants de moins de dix ans.
Cette dernière étude – qui est une mise à jour d’une
précédente ayant permis de compiler quelque 60.000 décès documentés
jusqu’au 30 novembre 2012 – a été réalisée en utilisant une liste
combinée de 263.055 décès signalés et identifiés de façon complète, avec
les noms des victimes ainsi que les dates et les lieux des décès.
Tous les décès signalés mais ne comprenant pas au moins
ces trois éléments ont été exclus de la liste, qui a été ensuite
compilée grâce à des ensembles de données issus de huit sources
différentes dont le gouvernement syrien et l’Observatoire syrien des
droits de l’homme (OSDH).
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Ariel
Castro, un chauffeur de bus au chômage inculpé pour la séquestration et
le viol pendant une dizaine d’années de trois jeunes Américaines dans
sa maison de Cleveland, a plaidé non coupable mercredi lors d’une brève
comparution devant un juge.
Vêtu de la traditionnelle tenue orange des prisonniers,
Castro, 52 ans, n’a pas prononcé un mot et a gardé la tête baissée
pendant que ses avocats indiquaient qu’il souhaitait plaider non
coupable.
Un grand jury a retenu la semaine dernière 329 chefs
d’accusation contre le tortionnaire, dont ceux d’enlèvement, de viol et
de meurtre aggravé pour avoir provoqué la fin de la grossesse de l’une
de ses captives notamment en la frappant dans le ventre.
Ce chef d’inculpation de meurtre -parce qu’il est aggravé
par l’accusation d’enlèvement qui pèse aussi sur lui- vaut à Ariel
Castro d’encourir la peine de mort. Le procureur Timothy McGinty a déjà
annoncé son intention de requérir la peine capitale.
Les défenseurs d’Ariel Castro disent toutefois
s’interroger sur l’existence de suffisamment d‘éléments “médico-légaaux”
pour prouver que leur client est bien coupable d’avoir mis de force fin
à ces grossesses.
“Nous avons espoir de parvenir à un accord pour éviter
d’avoir un procès, qui n’est pas nécessaire, portant autour de cette
inculpation pour meutre aggravé et de la peine capitale”, a déclaré
mercredi à des journalistes Craig Weintraub.
Castro avait été arrêté début mai après qu’une de ses
victimes, Amanda Berry, 27 ans, fut parvenue à s’enfuir de la maison où
elle était retenue en compagnie des deux autres jeunes femmes, Michelle
Knight, 32 ans, et Gina DeJesus, 23 ans.
Avec elles vivait également la fille d’Amanda Berry, Jocelyn, âgée de six ans et née en captivité. Des analyses ADN ont confirmé qu’Ariel Castro était bien son père.
Accouchement dans une piscine gonflable
La révélation du calvaire subi par les trois jeunes
femmes, enlevées successivement en 2002, 2003 et 2004, avait horrifié
l’Amérique.
Selon l’acte d’accusation rendu public la semaine
dernière -qui ne porte que sur les cinq premières années de captivité
des jeunes femmes-, Michelle Knight, la première à avoir été enlevée, a
vécu enchaînée à un poteau dans le sous-sol de la maison, subissant
régulièrement viols et violences.
Amanda Berry, elle, a tenté de s‘échapper la nuit-même où
elle a été kidnappée, mais, rattrapée par Castro, elle a alors été
violée, puis enchaînée elle aussi dans le sous-sol.
Gina DeJesus a elle aussi été attachée à un poteau dans
le sous-sol de la maison de Cleveland, puis battue et agressée
sexuellement la nuit où elle a été enlevée, toujours selon l’acte
d’accusation.
Un rapport de police dont des éléments avaient été
rapportés dans la presse révélait des détails encore plus sordides,
comme l’accouchement dans une piscine gonflable d’Amanda Berry le 25
décembre 2006, ou la méthode employée par son tortionnaire pour la faire
avorter de force à plusieurs reprises -“il l’a affamée pendant au moins
deux semaines et lui a donné des coups dans le ventre jusqu‘à ce
qu’elle fasse une fausse couche”.
Les trois jeunes femmes ont expliqué avoir vécu
enchaînées dans le sous-sol de la maison pendant les premières années de
leur captivité, avant d‘être autorisées à vivre à l‘étage derrière des
portes verrouillées.
Pendant quasiment 10 ans, aucun des visiteurs de la
maison sise au 2207 Seymour Street n’avait rien soupçonné: “Ariel
gardait tout le monde à distance”, avait expliqué peu après son
arrestation le chef adjoint de la police, Ed Tomba.
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Le
chef de l’agence d’espionnage américaine a vigoureusement défendu
mercredi les programmes de surveillance des communications révélés par
un ex-consultant de 29 ans réfugié à Hong Kong, assurant qu’ils avaient
permis de déjouer “des dizaines” d’actes terroristes.
L’audition du général Keith Alexander, directeur de l’Agence nationale de sécurité (NSA),
devant le Sénat américain a débuté quelques heures après la diffusion,
par le South China Morning Post, d’un nouvel entretien d’Edward Snowden,
dans lequel la source du Washington Post et du Guardian assure vouloir
rester à Hong Kong pour y “combattre le gouvernement américain dans les
tribunaux”.
L’espion en chef des Etats-Unis a apporté un démenti
succinct à l’une des accusations de M. Snowden, qui a affirmé qu’il
était capable, à partir d’une adresse de courrier électronique, de lire
les correspondances de n’importe qui, même du président des Etats-Unis.
“Vrai ou faux?”, a demandé à M. Alexander la sénatrice Susan Collins.
“Faux, je ne connais aucun moyen de faire cela”, a-t-il répondu.
Fidèle à la ligne adoptée par l’administration de Barack
Obama, il a martelé que ces programmes étaient indispensables: “Il
s’agit de dizaines d’actes terroristes que (ces programmes) ont
contribué à empêcher (...) ici et à l‘étranger”, a-t-il assuré, en
précisant qu’il espérait rendre public le chiffre exact d’ici une
semaine.
Selon lui, le système d’interception des communications
d’internet baptisé Prism a joué un rôle crucial pour déjouer en 2009 un
projet d’attentat dans le métro de New York fomenté par un jeune Afghan,
Najibullah Zazi.
Il a averti que le renseignement américain avait déjà souffert des fuites.
“Notre sécurité a été compromise. Il n’y a aucun doute
que nous avons perdu des capacités à cause de cela. Les Etats-Unis mais
aussi les alliés que nous avons aidés ne seront plus autant en sécurité
qu’ils l‘étaient il y a deux semaines”, a-t-il dit.
Le général Alexander a par ailleurs déclaré qu’il avait
“de graves inquiétudes” sur la manière dont Snowden avait pu avoir accès
à des informations classées aussi importantes alors qu’il était peu
diplômé et qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience professionnelle,
notant: “Nous allons devoir examiner cela de près”.
Le chef de la NSA a aussi pris
acte du débat sur la protection de la vie privée, relancé depuis
quelques jours. Il a promis de déclassifier plus de documents.
“Le problème est que nous n’avons pas été capables de
nous expliquer car c’est classé secret”, a-t-il justifié. “Nous
fonctionnons tous les jours selon des règles strictes, et nous rendons
des comptes dans le cadre d’un des régimes de supervision les plus
rigoureux du gouvernement”, a-t-il rappelé dans une déclaration écrite.
“Je ne suis ni un traître, ni un héros”
Trois jours après avoir revendiqué au grand jour être la
“taupe” à l’origine des révélations sur ces programmes secrets,
l’ex-consultant de la NSA a fourni mercredi plus de détails sur les méthodes d’espionnage américaines.
“Nous piratons les systèmes centraux des réseaux —comme
d‘énormes routeurs internet, en général— qui nous donnent accès aux
communications de centaines de milliers d’ordinateurs sans avoir à
pirater chacun d’entre eux”, résume-t-il dans l’entretien accordé au
quotidien de Hong Kong, où il est réfugié depuis le 20 mai.
Parmi les cibles de la NSA, des
centaines sont visées depuis 2009 à Hong Kong ou en Chine, a affirmé
Edward Snowden, qui dit agir notamment pour dénoncer “l’hypocrisie du
gouvernement américain quand il assure qu’il n’espionne pas
d’infrastructures civiles, au contraire de ses adversaires”.
“Je ne suis ni un traître, ni un héros. Je suis un
Américain”, affirme-t-il, depuis un endroit tenu secret à Hong Kong: “Je
crois en la liberté d’expression. J’ai agi en toute bonne foi, et je
pense que le public a le droit de se faire sa propre opinion lui-même”.
“Ceux qui pensent que j’ai commis une erreur en
choisissant de me rendre à Hong Kong ne comprennent pas mes intentions.
Je ne suis pas ici pour fuir la justice, mais pour révéler des faits
répréhensibles”, ajoute-t-il encore.
“J’ai eu plusieurs fois l’occasion de fuir Hong Kong,
mais je préférerais rester et combattre le gouvernement américain dans
les tribunaux”, déclare le jeune homme, affirmant ne pas avoir
l’intention de quitter Hong Kong “tant qu’on ne lui demande pas de
partir”.
“Malheureusement, le gouvernement américain harcèle les
autorités de Hong Kong pour m’empêcher de continuer mon travail”,
poursuit-il.
Dans un entretien accordé à la chaîne russe Russia Today,
le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a de son côté conseillé
mercredi à l’Américain de se réfugier en Russie, qui serait prête à
examiner une demande d’asile, oou en Amérique du Sud.
“Tout ce que je peux faire (...), c’est espérer qu’il y
aura des gouvernements dans le monde qui refuseront d‘être harcelés par
les Etats-Unis pour persécuter des personnes qui cherchent un asile
politique”, a pour sa part estimé Snowden.
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Un
incendie “hors de contrôle” ravage depuis mardi l’Etat américain du
Colorado (ouest), entraînant des milliers d‘évacuations et la
destruction de dizaines de maisons, ont annoncé mercredi les autorités.
Plusieurs incendies frappent actuellement le Colorado,
alimentés par des températures élevées, des taux d’humidité très bas et
des vents forts. Le plus violent est le Black Forest Fire, qui a
englouti, selon le dernier décompte, près de 3.500 hectares près de
Colorado Springs, la deuxième ville de l’Etat.
Un chiffre qui pourrait atteindre plus de 4.500 hectares,
une fois que des relevés topographiques plus exacts auront été
réalisés, a précisé dans la soirée Terry Maketa, shérif du comté d’El
Paso, lors d’un point presse.
Quelque 150 pompiers combattaient les flammes mercredi,
avec l’aide notamment de 48 hélicoptères et le renfort de la Garde
nationale. “L’incendie a progressé très rapidement hier et a brûlé une
grande quantité de terrains”, a déclaré M. Maketa. “Le potentiel de
progression de cet incendie est énorme”, a-t-il ajouté, alors que le
brasier est toujours “hors de contrôle”.
Environ 9.500 habitants de la région ont été sommés
d‘évacuer les lieux, et plus de 900 prisonniers d’un centre
correctionnel proche de Colorado Springs ont dû être transférés dans une
autre prison. Le nombre de maisons entièrement détruites s‘élevait à 92
mercredi soir, mais c’est un bilan provisoire, selon le shérif.
Aucune disparition n’a été signalée pour le moment dans
la région, mais M. Maketa a fait part de ses inquiétudes. “Plusieurs
personnes ont refusé de quitter leur maison”, a-t-il dit. “L’une de nos
tâches aujourd’hui sera d’aller voir ces zones où les gens ont refusé
d‘évacuer les lieux. L’une de mes pires craintes est que ces personnes
aient pris des risques et que cela leur ait coûté la vie”.
Parmi les autres incendies frappant le Colorado,
l’incendie Royal Gorge, également hors de contrôle, a déjà englouti plus
de 1.500 hectares et entraîné 250 évacuations, selon le site
d’information sur les incendies Inciweb.
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La
Corée du Nord a rejeté sur la Corée du Sud la responsabilité de
l’annulation des pourparlers de haut niveau qui devaient se tenir entre
les deux voisins, et prévenu que les perspectives d’un dialogue étaient
sérieusement entamées.
“Le Sud n’avait aucunement l’intention d’ouvrir le
dialogue, dès le début”, a déclaré un porte-parole du Comité nord-coréen
pour la réunification pacifique de la Corée, qui s’occupe des relations
entre les deux pays.
“Il a simplement cherché à créer des obstacles, retarder
(les négociations) puis les faire capoter”, a-t-il ajouté dans un
communiqué publié par l’agence officielle KCNA. Il accuse également Séoul d’“obstruction arrogante” et de “perturbation délibérée”.
“Cette attitude grossière, immorale et provocatrice nous
pousse à nous interroger une fois encore sur la possibilité de tenir des
discussions sérieuses, améliorer les relations même si un dialogue
officiel est lancé à l’avenir”, a encore dit le porte-parole, dans le
style peu nuancé propre à la Corée du Nord.
Une délégation nord-coréenne devait traverser mercredi
matin la frontière militarisée et se rendre à l’hôtel Grand Hilton de la
capitale sud-coréenne, pour des discussions de deux jours. Ces
négociations auraient été les premières depuis six ans à un niveau
ministériel.
Mais le rendez-vous a été annulé mardi soir sans que l’on sache s’il avait été simplement différé ou annulé.
Les deux pays ne sont pas parvenus à se mettre d’accord
sur la composition des délégations, la Corée du Nord ayant fait savoir
que le chef de la délégation sud-coréenne “lui posait problème”, selon
un responsable gouvernemental sud-coréen sous couvert de l’anonymat.
Le Nord réclamait une personnalité de plus haut rang que
celle choisie par Séoul pour conduire la délégation sud-coréenne. Séoul a
souligné que le vice-ministre désigné était du même rang que le chef de
la délégation nord-coréenne et que Pyongyang devait accepter les normes
diplomatiques internationales.
Le Sud a qualifié de “déformée” l’explication du Nord sur
l’annulation du rendez-vous. “Le gouvernement gardera la porte ouverte
au dialogue et espère que le Nord se rendra à la table avec sincérité et
responsabilité”, a indiqué le ministère sud-coréen de l’Unification
dans un communiqué.
Cette annulation soudaine souligne la difficulté
d‘établir un début de confiance sur la péninsule divisée en deux depuis
des six décennies, notent les analystes.
Selon les experts chargés de deviner les ressorts de la
Corée du Nord, un des pays les plus reclus de la planète, le régime de
Pyongyang s’inquiète tellement de sa solidité qu’il refuse d’offrir la
moindre concession.
Les attentes étaient minimes, mais la Corée du Sud, ses
alliés et les puissances régionales, Chine et Japon en tête, se
réjouissaient de voir Pyongyang désireux de renouer le dialogue, après
des mois de tensions militaires qui n’ont cessé de croître depuis
l’arrivée au pouvoir du jeune Kim Jong-Un fin 2011.
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La
Chine a déclaré jeudi n’avoir “aucune information à fournir” au sujet
de l’ex-consultant réfugié à Hong Kong Edward Snowden, qui a révélé un
vaste programme américain d’espionnage de l’internet.
“Je n’ai aucune information à fournir”, a répondu Mme Hua
Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, à plusieurs questions
portant sur une éventuelle demande d’asile de M. Snowden ou sur
l’emplacement exact où il se cacherait.
La porte-parole a réitéré la position chinoise selon
laquelle “comme d’autres pays, la Chine fait aussi face à de graves
menaces d’attaques informatiques”.
“Nous sommes opposés à toute forme de piratage et d’attaque informatique”, a affirmé M. Hua.
Edward Snowden, dont les révélations ont provoqué la
stupéfaction dans le monde entier, a assuré qu’il lutterait contre toute
demande d’extradition de la part du gouvernement américain.
Se présentant comme “ni un traître, ni un héros”, le
citoyen américain a ajouté s’en remettre à la justice et aux habitants
de Hong Kong.
Après les affirmations de Snowden, qui a assuré que les
Etats-Unis surveillaient des “centaines de milliers d’ordinateurs” dans
le monde y compris à Hong Kong et en Chine, les autorités américaines
ont dénoncé les “ravages” causés à ces programmes “vitaux” selon eux
pour la lutte antiterroriste.
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Violant
tragiquement le droit international, confondant les rapports entre un
état et des entités terroristes, la communauté autoproclamée
internationale se fourvoie et se désintègre à vue d’œil. Sa crédibilité
en prend un sacré coup, chaque jour davantage, avec la débâcle de leur
soutien au terrorisme international. Comme si ça ne suffisait pas, alors
qu’elle se prétend être du côté de la paix, face à la défaite
retentissante de ses poulains, toute honte bue, la bien nommée
communauté, après ses effets d’annonce, pour sauver la face, parle
maintenant de soutenir lesdits terroristes (France et Royaume uni) avec
toujours l’argent du contribuable tandis que Washington ne parle plus
d’armer la terreur, mais plutôt d’un assouplissement des sanctions
commerciales contre la Syrie, uniquement pour la prétendue opposition.
Petit décryptage de la défaite de Al-Qusseir, par notre chroniqueur
Djerrad Amar. Allain Jules.
Il
est bon de faire quelques points d’ordre après ce qui s’était déroulé à
Al Qseir suite au fiasco des groupes armés chargés, par les
occidentalo-arabo-sionistes, de déstabiliser la Syrie.
Des politiciens et stratèges soutiennent, sur ce qui se passe en Syrie, ce genre d’analyse et de raisonnement:
-
Que la guerre, par procuration, à la Syrie entrait dans le cadre du
projet de domination du Moyen-Orient et des pays arabo-musulmans de
l’axe de la résistance à la politique impérialo-sioniste qui consistait à
réduire leurs armées pour ensuite recomposer ces États en entités
géographiques sans puissance et maniables à merci. Ils semblent parvenir
en Irak, en Libye, en Tunisie, en Égypte et au Yémen, mais en revanche,
ils paraissent échouer en Syrie considérée nœud gordien difficile à
trancher.
-
Que l’armée syrienne n’avait aucunement considéré Al Qusseir aussi
« stratégique » que ne le déclarent les agresseurs de la Syrie. Selon
eux, Al Qseir était « stratégique » dans ‘leur’ vision et dans ‘leurs’
plans d’agression, car les conspirateurs avaient misé et concentré leurs
efforts sur cette ville pour sa proximité avec Homs, les frontières
libanaises et jordaniennes ; conditions géographiques favorables en vue
d’envahir Damas. Sa chute a bien changé la nature de l’équation en la
rendant complexe pour les agresseurs.
- Que l’armée syrienne était parfaitement informée des plans, objectifs et mouvements de l’ennemi dans Al Qseir et ses environs.
- Qu’il y avait des priorités et que la
reprise de cette ville – objet d’observations continues et minutieuses
des services de renseignements de l’armée syrienne – exigeait des
tactiques, de la patience et de la pertinence pour réussir les objectifs
militaires et politiques, fondamentaux.
- Qu’il fallait laisser faire croire à
une importante victoire des groupes armés et n’intervenir que lorsque
l’environnement politique serait favorable afin de faire admettre une
défaite, franche et indiscutable, sur l’ennemi tout en réduisant le
moral de ses troupes d’une part, mais aussi de briser les projets des
commanditaires en anéantissant leur volonté et leurs atouts de pression
politique d’autre part.
- Qu’après cette offensive ‘éclair’ sur
les groupes armés engagés dans cette ville, leur défaite était tellement
décisive et humiliante que même les Occidentaux impliqués l’ont reconnu
telle ; alors qu’au même moment les groupes armés et leurs dirigeants,
composés de wahabo-takfiriste tétanisés par la déroute, ne trouvaient
plus quoi dire ou faire que de proférer des mensonges et balancer des
propos contradictoires; qu’il s’agissait d’une ‘fausse’ reprise, que
l’armée n’avait tué que des civils, qu’ils avaient affronté le Hezbollah
en lieu et place de l’armée syrienne «défaite» selon eux, qu’ils
avaient procédé à un retrait ’tactique’ et ce tout en appelant aux
renforts.
- Que si ces groupes combattaient, comme
ils l’attestent, le Hezbollah cela voudrait donc dire, conséquemment,
qu’une poignée d’éléments du Hezbollah avaient pu défaire tous les
groupes armés d’Al Qseir pourtant bien équipés par l’occident. Que leurs
‘maîtres-penseurs’ et commanditaires pourraient alors douter de leurs
capacités à conquérir toute la Syrie face à toute l’armée syrienne
expérimentée et bien armée qui n’a engagé, à ce stade, qu’une infime
partie de ses forces.
-
Que la déclaration de Nasrallah sur "l’implication" du Hezbollah était
plus une tactique pour accabler et dérouter l’ennemi, car dans leur
calcul l’on avait fait l’hypothèse que cette formation ne s’y
compromettrait pas.
- Que le Hezbollah n’avait pas donné plus
de précisions sur cette la nature de cette « implication » sûrement
pour susciter les doutes et distraire d’autant qu’aucune preuve sur
l’engagement des éléments du Hezbollah sur le territoire syrien n’avait
été, à ce jour, prouvé (les 5 ou 6 personnes présentées aux médias,
comme du Hezbollah fait prisonniers, sont des citoyens libanais vivants à
Damas, des sunnites, qui avaient été kidnappés quelques jours plus
tôt).
-
Que l’armée syrienne n’avait aucunement besoin d’une aide, en
l’occurrence celle du Hezbollah, et que la seule « aide » était de
bloquer la frontière pour empêcher et éventuellement éliminer, toute
fuite vers le Liban. Ce qui a été fatal puisque les groupes armés
étaient pris en étau sans possibilité de se dégager ou d’être appuyé. Il
ne leur restait que la mort ou la reddition. Les centaines d’éléments
qui avaient ‘réussi’ à rejoindre quelques villages proches n’étaient, en
fait, qu’une tactique de l’armée syrienne ayant pour but de diviser les
groupes pour mieux les anéantir avec le moins de résistance et de
frais.
-
Que tous leurs mensonges et diversions avaient pour but de pousser à
une intervention occidentale (surtout israélienne) qui reste
hypothétique au vu des conditions de tous les groupes armés et l’emprise
des forces syriennes sur le théâtre des combats d’une part, mais
également au regard du climat politique qui se dirige, inexorablement,
vers un règlement du conflit selon les modalités du camp victorieux qui
semble, en plus, disposer de redoutables armes de riposte d’autre part.
-
Que toute intervention d’« Israël » ne pourra que mettre dans une drôle
de confusion aussi bien les pays gouvernés par islamistes et
l’opposition syrienne de la ‘coalition’ que leurs soutiens occidentaux.
En effet, s’ils acclament une offensive Israélienne, ils commettront une
grave faute devant l’opinion arabe; s’ils observent le silence, ils
seront frappés de suspicion ; s’ils condamnent, ils renieraient leur
position, mainte fois rabâchée, contre le « régime » syrien. Un dilemme
infernal que les EU, bons tacticiens et calculateurs, n’oserons pas
introduire au risque d’embraser la région, voire au-delà et d’anéantir
toute marge de manœuvre ou espoir de solution. La Russie, par la force
de la Syrie, son obstination et sa résistance, a réussi à faire changer
les règles du jeu de l’adversaire tout en maintenant les siennes
intactes.
-
Que la révolte qui se déroule actuellement en Turquie n’est que
l’expression d’un peuple qui refuse le suivisme et l’alignement de son
pays à la politique américano-sioniste à l’endroit d’un peuple voisin
auquel il est lié par l’histoire et l’économie. Il aurait été difficile
aux Occidentaux de faire ce qu’ils font à la Syrie si Erdogan ne s’était
pas lié à leurs projets de domination.
-
Que le projet hégémonique sur les pays entourant la méditerranée, que
pilotait la France de Sarkozy dans le cadre de l’UMP avec l’appui des
EU, que refusait alors l’Allemagne, est en passe de se transformer –
grâce à la résistance farouche de la Syrie à l’agression et l’entrée en
lice de la Russie et de l’axe antagoniste à l’occident – en projet
d’équilibre stratégique.
- Que le « pragmatisme », cette philosophique
américaine, qui n’admet de « vrai » que ce qui fonctionne réellement en
s’adaptant à la réalité et en préférant la pratique apparait justement
par la réalité et la pratique de son initiateur – dans ses relations,
ses attitudes et ses objectifs avec le reste du monde – une doctrine
insensée quand elle est expurgée de morale et de principes.
-
Que le Capitalisme tel que conçu par l’impérialisme occidental, que
dirige la grande industrie de concert avec les cartels financiers, mène
droit aux crises économiques mondiales et aux guerres comme issue et
corollaire.
À
cette étape du conflit, la Syrie se trouve dans une position militaire
et politique qui lui est favorable où toute recrudescence des menaces ne
lui sera que bénéfique d’autant que le Hezbollah déclare solennellement
que toute agression extérieure de la Syrie sera considérée aussi
agression du Liban. L’Iran voit que son implication deviendra nécessaire
pour des raisons de sécurité nationale. La Russie considère que la
déstabilisation de cette partie importante du monde nuirait à ses
intérêts suprêmes, mais aussi aux grands équilibres du monde !
Les
conséquences prévisibles dans le cas d’un conflit généralisé, à partir
de cette région, seraient donc inimaginables si le discernement ne tient
pas lieu et place de la cupidité.
En
stratégie militaire, il n'existe pas de coïncidence et de hasard,
chaque opération militaire ou chaque manoeuvre a un objectif ou un
message à adresser.
Et donc ce n'est pas un hasard si des doubles manoeuvres ont lieu
simultanément : d'un côté, le Japon et les Etats-Unis ont démarré des
exercices militaires et de l'autre la Russie et la Chine ont commencé
des exercices conjoints de dix jours à Pékin.
Les premières manoeuvres simulent la reconquête d'îles lointaines,
un entraînement qui intervient alors que Pékin et Tokyo sont précisément
à couteaux tirés à propos de quelques îles en mer de Chine orientale.
Le
ministre japonais de la défense, Itsunori Onodera, a précisé que ces
exercices, qui se déroulent en Californie, ne visent pas la Chine et ont
pour but de tester l'efficacité de la coopération militaire
américano-japonaise.
Des forces terrestres, navales et
aériennes nippones, au total un millier d'hommes, participent à ces
manoeuvres multinationales jusqu'au 26 juin en compagnie de forces
américaines, canadiennes et néo-zélandaises notamment.
Quant aus deuxièmes manoeuvres, baptisées Coopération 2013, elles
comprennent "46 membres de forces d'élite antiterroriste sous le
commandement de la police chinoise et 29 membres de l'unité spéciale
des forces de sécurité russes et dureront dix jours".
Ces exercices visent à améliorer les compétences et les
tactiques de lutte contre le terrorisme, y compris les exercices de tir
et les missions de commando pour sauver les otages et effectuer des
raids contre des camps terroristes."
A noter, la participation du premier porte-avions chinois, le
Liaoning, qui a quitté son port d'attache à Qingdao dans la province du
Shandong (est) , a annoncé mardi la marine de l'Armée populaire de
Libération (APL).
Il s'agit de la première fois que le porte-avions quitte son port
d'attache pour mener des exercices en mer depuis qu'il a mouillé l'ancre
en février dernier, selon la marine.
Le Liaoning et son équipage ont effectué une série de tests réguliers
et des exercices d'entraînement dans le port au cours de cette période.
Le Liaoning, qui était auparavant un navire soviétique, a été totalement rééquipé et livré à la marine le 25 septembre 2012.
Le 9 février prochain, trois anciens ministres comparaîtront pour
homicide
involontaire devant la Cour de justice de la République dans l'affaire
du sang contaminé. Libération se penche sur l'un d'entre eux, Laurent
Fabius. Le président de l'Assemblée nationale, qui quittera le perchoir
tout le temps du procès, est plongé dans la lecture du dossier qui le
concerne. Muré dans le silence, protégé par ses amis, réservant ses
déclarations à la juridiction qui aura pour tâche de le juger, il est
aujourd'hui «l'homme qui fait tout pour sauver sa peau».
Il lit.
Relit le dossier. Laurent Fabius est à quinze jours de l'ouverture de
son procès pour homicide involontaire devant la Cour de justice de la
République. Raconté de loin ou de près, c'est le même homme: «Un homme
qui fait tout pour sauver sa peau.» Autour de lui, tel un cordon
sanitaire, son entourage le protège. Tremble. Promet aussi: «L'arrêt de
renvoi, c'est l'école stalinienne de la falsification. Il n'en restera
pas une pierre. Je crois qu'on le sortira d'affaire», estime le sénateur
PS Henri Weber. Sont revenus auprès de lui certains de ceux qui
composaient son équipe, au moment où l'affaire a éclaté. Ainsi Jo
Daniel, chargé de sa communication à l'Hôtel de Lassay, et depuis parti
dans le privé, a temporairement repris du service. Est mobilisé tout ce
que son réseau, l'un des plus fins tissages politiques, compte de
juristes, de hauts fonctionnaires, de médecins, d'intellectuels amis. La
fameuse machine Fabius.
Peur. L'ancien Premier ministre a choisi
une défense solitaire. Indépendante des deux autres accusés, ses
anciens ministres Edmond Hervé et Georgina Dufoix. A l'écart du
gouvernement et du Parti socialiste où il se murmure: «On ne parle pas
trop de ça, ça nous fait trop peur.» Comme président de l'Assemblée
nationale, Fabius reçoit encore les députés. A certains, il en glisse
quelques mots. A d'autres, il n'en dit rien. L'argumentaire est ficelé.
Avec deux ennemis désignés: «l'anachronisme» ne jugeons pas hier avec
nos connaissances d'aujourd'hui et «l'incompréhension complète du
fonctionnement de l'appareil d'Etat» c'est un miracle que ce dossier
ait atterri sur son bureau, et c'est parce qu'il s'en est saisi qu'il
est aujourd'hui au banc des accusés. Un troisième fléau est désigné
chez les fabiusiens: «l'irrationnel», «la demande sociale de coupables
qui soient à la hauteur du drame». Cette accusation est allée de pair
avec le désaveu des politiques. Laurent Fabius l'a reçue de plein fouet.
Il n'a aucune prise sur elle, aucun mot à lui opposer. Maintes fois, il
a répété à des proches qui croyaient deviner la fin du tunnel: «Il faut
comprendre que cette affaire a déjà été jugée par l'opinion.» Alors,
face au verdict populaire, Laurent Fabius n'a plus qu'une carte à jouer
en dehors des murs de la Cour de justice de la République: l'élite.
Soutiens. Petit à petit, elle se fait entendre par voie de presse.
Pierre Joxe, président de la Cour des comptes, ancien ministre et vieux
camarade, dans un interview à l'Evénement: «C'est en France, tout
l'établit, que les mesures les plus adaptées ont été prises au niveau
politique ["] et c'est en France néanmoins qu'on s'apprête à juger
quelqu'un comme Laurent Fabius qui mériterait plutôt des félicitations,
des remerciements: il a sauvé des vies humaines.» Philippe Kourilsky,
professeur au Collège de France, chaire d'immunologie moléculaire, dans
les colonnes du Monde: «Faudrait-il traduire en justice le ministre de
l'Intérieur et le garde des Sceaux parce que l'alcool et la vitesse
tuent sur les routes françaises plus qu'ailleurs?» L'historien Michel
Winock dans Libération, qui compare ni plus ni moins Laurent Fabius jugé
dans l'affaire du sang à Léon Blum jugé par Vichy, en 1942, pour avoir
fait perdre la guerre. La presse est au coeur de cette bataille en
réhabilitation. Les médias sont reçus un par un par les communicants et
les avocats du président de l'Assemblée, et repartent avec, sous le
bras, une revue de presse des années 1983, 84, 85. Le message est on ne
peut plus clair: vous ne saviez pas non plus, alors comment voulez-vous
que le Premier ministre d'alors sache, lui? Difficile aujourd'hui de
trouver une sommité, un pamphlétaire, un responsable politique, un
éditorialiste pour charger l'ancien Premier ministre, ou tout au moins
juger utile l'ouverture d'un tel procès. La bataille de l'élite est
quasiment gagnée. La liste des témoins que veut citer à comparaître la
défense fabiusienne est faite de scientifiques, de conseillers, mais
aussi et surtout de quelques pointures politiques comme Pierre Mazeaud,
RPR, membre du Conseil constitutionnel, pour dénoncer la pénalisation de
la vie politique; Raymond Barre, pour décrire la complexité de
l'appareil d'Etat; ou encore Jacques Barrot, ministre UDF des Affaires
sociales entre 1995 et 1997, pour parler de santé publique. En somme,
quelques grands «sages» de l'opposition pour faire durer l'unanimité des
faiseurs d'opinion. Clivage. Laurent Fabius ne sera pas Roland Dumas:
au moment du procès, il s'éclipsera momentanément du perchoir. «Pour ce
que vous savez», a-t-il lâché la semaine dernière lors de ses voeux à la
presse. Manière de dépolitiser au maximum l'épisode judiciaire.
D'éviter quinze jours d'empoignades sur le thème: «Peut-il encore
présider?» Car Laurent Fabius sait bien que la salle des quatre colonnes
lieu où l'on cause à l'Assemblée peut rapidement se transformer en
salle des pas perdus. Douze des quinze magistrats sont des
parlementaires. Sept de droite (en raison du lourd avantage de
l'opposition au Sénat), cinq de gauche. Laurent Fabius les connaît, les
observe, avec le secret espoir de provoquer un clivage à droite. Car il
va de la Cour de justice de la République comme de la région
Rhône-Alpes: il y a des centristes et des va-t-en-guerre. Rares pourtant
sont ceux qui se sont déclarés, comme Charles Amédée de Courson,
magistrat suppléant, qui lâcha lors d'une nuit agitée de discussion sur
le Pacs: «Il va voir ce qu'il va voir.»
Chez Fabius, on a suivi de
près une réunion houleuse des magistrats autour du président Le
Gunehec, le 24 novembre dernier. Le débat y était faussement accessoire:
comment s'habiller? En robe noire de magistrat ou en civil? Se jouait
en fait toute la dramaturgie du procès. La droite voulait du noir, la
gauche la veste de tous les jours. La ligne de fracture fut des plus
rituelles droite contre gauche pas aussi mouvante que pouvait le
souhaiter l'accusé Fabius. Lequel sait bien, facteur aggravant, de quel
côté était le président Le Gunehec, qui avait même milité pour une robe
rouge, couleur sang. Beaucoup parlent de sa «partialité», au point que
les avocats d'Edmond Hervé et Georgina Dufoix ont un temps pensé
demander sa récusation. Fabius n'a pas voulu. En finir, vite.
Solidarité. Lorsque, en 1992, le Sénat avait voulu l'exclure de la
procédure qui mène à la Cour de justice, il avait d'abord saisi
l'occasion de ce blanchiment, fut-il mal acquis. Tollé. Le lendemain, il
se ravisait et demandait aux députés socialistes de ne plus bloquer la
procédure et de voter sa mise en accusation aux côtés de ses deux
anciens ministres. «Puisque tel est aujourd'hui le prix de la vérité et
de l'honneur.» Le prix peut être plus lourd encore. Laurent Fabius
peut-il sortir lavé de tout soupçon de la Cour de justice, sans
éclabousser personne? Son conseiller scientifique François Gros, ancien
patron de Pasteur? Ses deux anciens ministres? A cette question, la
défense fait grise mine. Mais ne cille pas. Derrière Fabius, à la Cour
de justice de la République, seront assis deux avocats, Jean Michel
Darois et Michel Zaoui. Le choix de ce dernier a fait parler au barreau.
Michel Zaoui fut l'un des représentants des victimes hémophiles contre
le docteur Garetta. Le voilà passé dans le camp de la défense. D'abord,
explique-t-il, parce que Laurent Fabius n'est pas jugé sur le même
dossier les produits chauffés mais sur celui de la transfusion
sanguine. Et surtout, dit-il, parce qu'il a toujours tenu le même
discours aux victimes: n'allez pas jusqu'à faire juger les politiques.
Le parcours de cet homme-là sert formidablement Laurent Fabius. Venu des
victimes jusqu'à lui. Les victimes, elles, seront dehors (il n'y pas de
parties civiles) et lui dedans. Son silence fait aussi partie de sa
défense. Laurent Fabius n'ira pas sur les plateaux de la télévision. Ni
avant ni pendant, nul ne peut dire pour l'après. Pour l'heure, il lit et
relit. Avec en tête cette phrase de Clemenceau qu'il sert souvent: «Il
n'y a dans la vie ni aléas ni hasard, il n'y a qu'attention portée aux
détails».
L'administration
fiscale espagnole a ouvert une enquête contre Lionel Messi et son père
pour fraude fiscale. L'Argentin du Barça aurait omis de déclarer 4
millions d'euros de droits à l'image.
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C'est peut-être le dribble de trop pour Lionel
Messi. Insaisissable sur les pelouses du monde entier, l'Argentin vient
d'être rattrapé par le fisc espagnol. Le feu-follet du Barça fait
actuellement l'objet d'une plainte de l'administration pour fraude
fiscale. En cause ? Des droits à l'image qui n'auraient pas été déclarés
de 2006 à 2009.
Selon les médias espagnols - El Periodico et Cadena Ser
ont dévoilé l'affaire en début d'après-midi -, Lionel Messi et son
père, Jorge Horacio Messi, lui aussi visé par la plainte déposée au
tribunal de première instance de Gava (banlieue de Barcelone), où se
trouve la résidence de l'attaquant argentin, auraient élaboré une
stratégie complexe pour faire transiter les sommes perçues au titre du
droit à l'image dans des sociétés écrans situées dans des paradis
fiscaux (Beliez, Uruguay).
Ces sociétés facturaient ensuite des
prestations à d'autres situées au Royaume-Uni et en Suisse. Le montant
total de la fraude s'élèverait à 4 millions d'euros. Rappelons que le
quadruple Ballon d'Or est actuellement le deuxième footballeur le mieux
payé de la planète avec 35 millions d'euros annuels (12,5 millions de
salaire annuel, soit 1,04 million par mois, 500.000 euros de primes et
22 millions de contrats publicitaires et autres partenariats).
Lionel Messi n'a pas tardé à réagir à ces informations en niant toute fraude fiscale. «Nous
(Ndlr : son père et lui) sommes surpris parce que nous n'avons jamais
commis d'infraction d'aucune sorte. Nous avons toujours rempli nos
obligations fiscales suivant les avis de nos conseillers fiscaux, qui
sont chargés de clarifier la situation», a indiqué l'Argentin sur sa page Facebook. Les footballeurs les mieux payés du monde en 2012:
Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple... La liste des entreprises compromises dans le scandale Prism, du nom de ce vaste programme d'espionnage élaboré depuis 2007 par la NSA, l'agence de sécurité nationale américaine, a de quoi faire frémir. A travers elles, c'est toute votre vie numérique,
et parfois davantage, qui se retrouve dans la ligne de mire de Big
Brother. Heureusement, il y a encore une vie en ligne en dehors des
services de ces neuf géants du web. Vous saviez déjà comment plaquer Google. Voici comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes.
Votre téléphone
Si
vous utilisez un smartphone, c'est le moment d'en faire votre deuil.
Google (Android), Apple (iPhone) et Microsoft (Windows Phone), les trois
fers de lance de Prism, fournissent le système d'exploitation d'une
écrasante majorité de smartphones. Considérez donc qu'ils sont bons pour
la poubelle, ou assumez votre penchant exhibitionniste. Notez qu'il en
va de même pour les tablettes et les ordinateurs personnels... A ceci
près que pour ces derniers, le système Linux, qui est open source, offre une solution de rechange assez crédible.
Votre navigateur internet
Inutile
de noyer plus longtemps le poisson, votre navigateur internet vous mène
en bateau depuis un moment déjà. A commencer par Chrome (Google),
Internet Explorer (Microsoft) et Safari (Apple), qui représentent environ 80% du marché. Vous ne comprenez rien à l'informatique. La solution la plus simple consiste à se passer de leurs services pour leur préférer les navigateurs Opera ou Firefox. Ensuite, vous pourrez utiliser un serveur proxy
pour masquer votre adresse IP. Cela n'arrêtera probablement pas la NSA,
mais si l'agence en avait après vous, cela pourrait la ralentir. Pour
utiliser un tel système, vous n'avez rien à installer et presque rien à
faire. Il vous suffit de vous rendre sur une plate-forme dédiée, par exemple ici,
et de choisir une adresse de serveur dans la liste qui vous est
proposée. Vous êtes ensuite redirigé vers la page du serveur choisi, à
partir de laquelle vous pourrez aller consulter n'importe quel site (par
exemple nsa.gov) de façon anonyme, c'est-à-dire sans trahir votre
véritable adresse IP.
Vous êtes un peu geek sur les bords.Le réseau Tor et son navigateur ont déjà fait leurs preuves, notamment lors du "printemps arabe". Après avoir téléchargé le programme, vous n'avez qu'à décompresser l'archive pour commencer à l'utiliser.
Vous êtes geek et complètement paranoïaque. Dans ce cas, vous avez certainement déjà installé et configuré un réseau privé virtuel
(VPN, en anglais). Il permet de vous connecter anonymement à internet,
et virtuellement depuis n'importe quel point du globe, au moyen d'un
tunnel sécurisé. VyprVPN (payant)
est l'un des systèmes les plus populaires dans ce registre et de
nombreux tutoriels sont disponibles en ligne pour apprendre à bien
l'utiliser.
Vos e-mails
En
matière de messagerie, c'est officiel, les géants du web vous mettent
en boîte. Et subitement, le monde vous paraît nettement plus petit :
oubliez Gmail, Hotmail (Outlook), Yahoo! Mail, AOL et les services de
messagerie d'Apple. Tous sont compromis. Vous préférez vous en tenir au gratuit. Les solutions se nomment Voila.fr (France Télécom), LaPoste.net ou encore Zoho Mail.
Vous ne bénéficierez sans doute pas des mêmes intégrations de services
que chez votre fournisseur précédent (Google Drive, SkyDrive...), mais
vous aurez accès à l'essentiel : plusieurs gigas de stockage, une taille
de pièces jointes acceptable et un antispam efficace.
Quitte à payer, vous voulez tout maîtriser.
Ceux qui possèdent un nom de domaine, par exemple pour héberger leur
blog, le savent bien : on est libre d'héberger sa propre messagerie. La
bonne nouvelle, c'est que si vous n'avez pas déjà un site et n'en voyez
pas l'utilité, vous n'aurez pas à en créer un. Vous pouvez parfaitement
vous contenter de déposer un nom de domaine, souscrire à une solution
d'hébergement, par exemple chez OVH, et configurer une ou plusieurs adresses e-mail du type votrenom@votrenomdedomaine.fr. C'est beaucoup plus simple à faire qu'il n'y paraît et il ne vous en coûtera pas plus d'une poignée d'euros par an.
Vous préférez vous faire servir en y mettant le prix. Vous avez retenu la leçon, "si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit".
Pour un service cinq étoiles et, on l'espère, une politique de
confidentialité irréprochable, tournez-vous vers une messagerie payante
comme FastMail.
Si vous n'aimez pas utiliser un webmail, vous pouvez également télécharger le logiciel de messagerie open source Thunderbird (gratuit), qui vous aidera à vous passer d'Outlook ou de Windows Live Mail (Microsoft).
Enfin, si les services
tout de même bien pratiques que sont Google ou Windows Agenda vous
manquent et que votre dernier agenda papier remonte aux années 1990,
tournez-vous vers Zoho Calendar, qui remplit très bien cette fonction.
Vos recherches en ligne
Google
Search, Yahoo!, Bing (Microsoft) l'auront bien cherché. Ce n'est pas
parce qu'ils représentent 98% du marché qu'ils sont indispensables. Vous
aurez même un choix assez large pour les remplacer. Si vous préférez le made in France. Foncez découvrir LeMoteur.fr, un outil 100% français développé par des ingénieurs d'Orange, ou tournez-vous vers Qwant, le dernier-né des moteurs de recherche qu'on avait oublié un peu vite depuis son lancement.
Si vous êtes geek, snob ou les deux à la fois. Optez pour Wolfram Alpha, le moteur scientifique qui a réponse à presque tout, ou osez le retour vers le futur avec Alta Vista, un outil presque aussi vieux que le web, fondé en 1995.
Si votre vie privée passe avant toute autre considération.DuckDuckGo,
sous ses airs de vilain petit canard de la recherche en ligne, est l'un
des rares services qui vous propose d'effectuer des requêtes anonymes,
n'hésitant pas à moquer au passage les pratiques de Google. Le moteur IxQuick affiche le même positionnement.
Une liste exhaustive des moteurs en activité, ainsi que leurs liens avec les géants du web, est consultable sur Wikipédia.
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont sans doute le domaine où le caractère antisocial de Prism transparaît le mieux. Vous êtes accro.
Exit Facebook ou Google+, seul Twitter échappe miraculeusement au
scandale à ce stade de l'affaire. Il faut dire que presque tout y est
déjà public, à l'exception des rares Direct Messages que les
utilisateurs s'y échangent. Les tweets sont même soigneusement archivés
depuis 2010 à la bibliothèque du Congrès américain, comme le rapportait Libération à l'époque. Vous êtes résigné.
A moins de revenir d'un long voyage sur Mars, vous savez de toute façon
depuis longtemps à quoi vous en tenir avec ce type de sites et avez appris à ne pas trop vous dévoiler sur Facebook. Vous êtes curieux. Il existe tout de même quelques solutions de rechange éthiques. On peut citer Reddit, qui ne conserve vos données (notamment votre adresse IP) que 90 jours,
mais dont l'interface austère fera fuir plus d'un geek. Ou encore
Diaspora, un réseau social open source encore très loin d'avoir atteint
la masse critique qui suffirait pourtant à le rendre attrayant.
Les services annexes
La liste des services sur lesquels les révélations d'Edward Snowden
ont jeté l’opprobre est encore longue, et touche à vos usages les plus
quotidiens et les plus anodins. Dans certains cas, elle nous renverrait
presque à la préhistoire du web. Vos itinéraires et vos plans. Faites une croix sur Google Maps et retournez à vos premières amours, Mappy ou Via Michelin. Vos messages instantanés. Dites au revoir à Skype et consorts, ce sera l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ICQ, une vieille gloire d'internet passée sous pavillon russe depuis longtemps déjà.
Le partage vidéo. On risque de moins entendre ces jours-ci ceux qui dénonçaient avec force le refus du gouvernement de céder Dailymotion à Yahoo!. Cela tombe bien, ce sera votre meilleur substitut à YouTube, avec Vimeo. L'hébergement de vos photos.
Bye-bye Instagram (Facebook), Picasa (Google) ou Flickr (Yahoo!) et
bonjour au vide presque absolu laissé derrière eux. En désespoir de
cause, essayez donc PhotoBucket, mais ce sera nettement moins beau. Vos outils collaboratifs. Adieu Google Drive et Microsoft Office 365. Profitez-en pour tester Ulteo, qui offre un accès en ligne à la suite Open Office, ou tournez-vous une nouvelle fois vers Zoho et ses outils maison. Vos partages de fichiers.
Il semblerait que DropBox était le prochain sur la liste à rejoindre
Prism au moment où le scandale a éclaté. On peut sans doute faire confiance à Kim Dotcom et son site Mega pour rester le plus longtemps possible à l'écart du FBI et de la CIA.