13 juin, 2013

La Turquie juge inacceptable une résolution du Parlement européen

ANKARA - Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a jugé inacceptable une résolution adoptée jeudi par le Parlement européen qui critique un usage excessif de la force par la police turque contre les manifestants anti-gouvernementaux.

Cette attitude est inacceptable, a martelé M. Davutoglu devant les journalistes, affirmant que la Turquie était une démocratie de première classe et n'avait de leçon à recevoir de personne.

Cette résolution, lorsqu'elle nous sera transmise, sera immédiatement rejetée, a dit le ministre turc.

Peu auparavant, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a aussi vivement critiquée la résolution des députés européens.

Vous vous prenez pour qui? Avec quelle audace vous osez adopter une telle décision? Je ne la reconnais pas, a lancé M. Erdogan, principale cible d'une contestation sans précédent qui agite la Turquie depuis deux semaines, faisant quatre morts et près de 5.000 blessés.

Dans leur résolution, les députés européens ont exprimé leur profonde inquiétude face à la violence excessive et à l'intervention brutale de la police contre des manifestations pacifiques et légitimes.

Le Parlement met en garde par ailleurs le gouvernement d'Ankara contre l'adoption de mesures sévères à l'encontre des manifestants pacifiques et exhorte le Premier ministre à adopter une position d'unité et de conciliation afin d'éviter toute aggravation de la situation.


(©AFP /

Turquie: les manifestants reviennent, le premier ministre menace

Des centaines de manifestants se sont à nouveau réunis jeudi sur la place Taksim à Istanbul. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a immédiatement lancé un "dernier avertissement", exigeant que les protestataires évacuent le lieu.
"Nous avons gardé notre patience jusqu'à présent mais la patience touche à sa fin. Je lance mon dernier avertissement: mères, pères, s'il vous plaît, retirez vos enfants de là", a dit M. Erdogan lors d'un discours à Ankara devant des maires de son Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
Le vice-président de l'AKP avait déjà rappelé mercredi soir que les protestataires devaient quitter le parc Gezi, voisin de la place, point de départ de la contestation il y a près de deux semaines.
Il avait également tenté de désamorcer la fronde, en évoquant l'idée d'un référendum sur le projet d'aménagement de la place Taksim et des 600 arbres du parc Gezi. Sa proposition a été immédiatement rejetée par les protestataires.
Décision de justice
"Il y a déjà une décision de justice, qui a imposé l'arrêt des travaux d'aménagement du parc Gezi. Dans ces conditions, il n'est pas légal d'envisager une consultation populaire pour décider du sort du parc", a déclaré un représentant de Solidarité Taksim, la principale coordination des manifestants du parc Gezi.
Un tribunal administratif d'Istanbul a ordonné le 31 mai la suspension des travaux à des fins conservatoires dans l'attente d'un jugement sur le fond concernant la légalité du projet d'aménagement voulu par le gouvernement.
Les manifestants souhaitent que le parc, principal espace vert du centre ville, demeure en l'état et demandent que les auteurs des violences policières soient poursuivis.
Selon un bilan fourni par les autorités sanitaires turques, ces troubles ont fait quatre morts, dont un policier, et environ 5000 blessés.


(ats /

Le pape veut renforcer la collégialité et s’appuie sur le groupe des 8 cardinaux


. © Filippo Monteforte Le pape François veut renforcer la collégialité dans l’Eglise, évoquant l’hypothèse d’instituer un “conseil permanent” à partir des structures existantes des synodes, et a souligné jeudi avec force qu’il travaillait étroitement avec les huit cardinaux qu’il a nommés pour réformer l’Eglise.
Dans une conversation informelle entre lui et les membres du XIIIème conseil ordinaire du synode des évêques (qui s‘était réuni en septembre/octobre sur le thème de la Nouvelle Evangélisation), le pape François a dit vouloir s’appuyer pour gouverner sur la “synodalité”.
“C’est un grand défi. Allons de l’avant, avec liberté, j’ai besoin de la synodalité! Allons de l’avant, sans peur!”, a-t-il recommandé à la fin de la rencontre, pour laquelle il avait laissé de côté son discours préparé à l’avance, et qui était retransmise sur le circuit interne du Vatican.
“Trouvons un chemin de coordination entre la synodalité et l‘évêque de Rome. Dans ce contexte, le rôle du secrétariat du synode est extrêmement important”, a-t-il ajouté.
Evoquant les problèmes de la famille dans le monde contemporain, il s’est demandé “à qui confier une étude sur la pastorale familiale”. Les huit cardinaux “le diront”, a-t-il assuré.
Le pape avait nommé huit cardinaux des cinq continents pour le conseiller et aussi pour l’aider à réformer la constitution “Pastor Bonus” sur l’organisation de la Curie. Ils se réuniront du 1er au 3 octobre au Vatican.
Certains au Vatican ont souligné qu’il s’agissait d’un groupe simplement consultatif, qui ne concurrençait aucunement la secrétairerie d’Etat. Il demeure certes un groupe informel, sans pouvoir exécutif, mais le pape semble lui accorder une très grande influence.
La pastorale familiale pourrait être traitée sous la forme d’un “synode”, a-t-il précisé, sans se prononcer, mais en soulignant l’importance qu’il portait à la question.
Il a aussi évoqué certaines “pratiques de la médecine qui vont contre l‘écologie humaine” et une “laïcité qui est devenu sécularisme”: des sujets sur lesquels l’Eglise doit se pencher, a-t-il expliqué.
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Italie: une élue de la Ligue du Nord appelle à “violer” la ministre italo-congolaise


Une élue locale du parti anti-immigrés et régionaliste de la Ligue du Nord a appelé jeudi à violer la ministre italienne de l’Intégration, Cécile Kyenge, une Italo-Congolaise, suscitant des réactions indignés de dirigeants de son propre parti qui ont annoncé son expulsion.
“Mais personne ne la viole jamais, juste pour lui faire comprendre ce que peut éprouver la victime de ce terrible délit ? Une honte !”, a écrit Dolores Valandro, une conseillère d’arrondissement de Padoue (nord) sur Facebook, en publiant la photo de Cécile Kyenge.
Mme Valandro commentait un article d’un site spécialisé, intitulé “Tous les crimes des immigrés”, dénonçant une tentative présumée de viol de deux Roumaines par un Africain à Gênes.
Depuis l’entrée en fonctions du gouvernement d’Enrico Letta fin avril, Mme Kyenge a été la cible de plusieurs attaques racistes, venant généralement de membres de la Ligue, et elle a toujours été défendue aussi bien par la droite que la gauche, mais cette fois-ci même les dirigeants de la Ligue ont haussé le ton.
“Je me dissocie de la manière la plus totale de la phrase violente, stupide et inopportune écrite par (...) Dolores Valandro. Nous prendrons immédiatement des mesures disciplinaires à son encontre et je lui ai personnellement demandé d’enlever cette phrase de son profil Facebook et de présenter ses excuses” à Mme Kyenge, a réagi Massimo Bitonci, chef des sénateurs de la Ligue du Nord et président de la section où est inscrite la conseillère.
Flavio Tosi, maire de Vérone et secrétaire régional de la Ligue du Nord pour la Vénétie, a dénoncé “une déclaration inqualifiable” annonçant “l’expulsion, ce soir”, de Dolores Valandro de la Ligue du Nord.
Mme Kyenge, 49 ans, est la première femme noire de l’histoire de l’Italie à accéder au rang de ministre. Arrivée en Italie en 1983 de la République Démocratique du Congo, elle se bat depuis sa nomination pour ouvrir un débat sur une réforme de la citoyenneté basée sur le droit du sol.
Elle a été la cible d’attaques racistes d’un groupuscule d’extrême droite et de divers élus de la Ligue du Nord sans que jamais cela n’aille aussi loin qu’un appel au viol.
Le député européen de la Ligue du Nord, Mario Borghezio, a été exclu début juin des rangs du groupe EFD du Parlement européen, farouchement opposé aux institutions européennes, pour ses “propos racistes” envers Mme Kyenge.
Il avait dénoncé en termes grossiers la nomination de Mme Kyenge au gouvernement italien. “C’est un éloge à l’incompétence (...) Elle a la tête d’une femme au foyer”, avait-il notamment déclaré.
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La France va débourser 670 millions d’euros pour acheter douze drones américains

La France qui n’a plus d’argent pour sa population, pour ses pauvres, pour ses chômeurs, ses militaires, ses policiers et ses gendarmes, ses fonctionnaires, ni même pour le reste, à toujours de quoi donner à « l’oignon européenne » aux banques et surtout, pour faire la guerre!!! Cherchez l’erreur…
© General Atomics
Selon la presse invitée à un déjeuner avec le ministre
de la Défense Jean-Yves Le Drian mardi 11 juin, la France achètera bien douze drones MALE MQ-9 Reaper, pour un total de 670 millions d’euros.
La commande initiale porterait d’abord sur deux appareils, qui devraient être déployés dans la région du Sahel d’ici la fin de l’année 2013, afin de pallier aux manques constatés des moyens de renseignement sur la zone. Les drones de General Atomics devraient également être francisés. Le Congrès américain doit toutefois donner son accord pour cette transaction.
Par ailleurs, le ministre de la Défense aurait également évalué le marché des drones de « troisième génération » à 30 ou 40 appareils, à l’échelle européenne. Reste toutefois l’épineuse question de la coopération industrielle des différents pays, tout comme la mise en commun des besoins capacitaires.
Source: journal-aviation.com via Sott.net

Le désistement politique de Cheikh Hamad : une décision américaine




Selon des sources diplomatiques citées par le quotidien libanais asSafir,  la décision de l'émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa AlThani de quitter le pouvoir n'a rien d'une décision personnelle liée à la détérioration de sa  santé.
Les sources ont indiqué que la décision est en tout et pour tout américaine par excellence, indiquant qu’un haut fonctionnaire de la CIA a  informé cheikh Hamad de la décision.
Toujours selon les sources,  la décision a été discutée à la Maison Blanche et a été prise sur la base  d’une enquête sur les activités de Cheikh Hamad et de son ministre des Affaires étrangères.
Selon cette enquête,  les agissements des deux hommes ont dépassé dans de nombreux cas les limites prédeterminées par Washington, concernent aussi bien la situation en Syrie que le soutien apporté par l'émir du Qatar à certaines organisations islamiques que le renseignement américain soupçonne d'entretenir un lien direct avec Doha.
Dans le texte de la décision américaine transmise par une délégation américaine militaire à Cheikh Hamad, il est écrit : «  vous avez  le choix entre deux options:  soit on confisque  votre argent partout à travers le monde, ou vous quittez votre poste et vous le transférez à l'un de vos enfants que nous désignerons »..
Et quand il a essayé de convaincre la délégation de réexaminer la question, le délégué spécial a répondu: « Je ne suis pas venu pour négocier avec vous, mais  pour vous faire part de notre décision ».
Toujours selon les sources propres à asSafir , le message américain souligne que  «toute décision dans les différentes affaires de Qatar doit être prise à Washington».
AsSafir rappelle qu’il a publié le 11 Juin la décision de transition de la gouvernance au Qatar et qui entrera en vigueur à la fin du mois de Juin et se terminera la première semaine du mois d'Août, transition à travers laquelle l'émir Hamad ben Khalifa doit transférer le pouvoir au prince héritier Tamim.
Des diplomates arabes et occidentaux à Doha et d'autres pays ont assuré que le processus de transition sera supervisé par de nombreux pays occidentaux et arabes.
Selon l'agence Reuters, deux scénarios sont mis en évidence. Le premier consiste à nommer le prince Tamim au poste de Premier ministre, et le second à désigner  le vice-ministre actuel Ahmed Mahmoud comme premier ministre à la place de cheikh Hamad ben Jassim .
Il convient de noter que le Prince Tamim (31 ans) est le deuxième fils du prince Hamad, issu d’un second mariage avec Mozah Bent alMasnad.
Il est considéré comme proche des extrémistes islamistes. Il s’est imposé  sur la scène politique qatarie  à travers deux dossiers : la défense et l’armement.
 

Source: Journaux

almanar.com.lb

L’armée libanaise oblige les forces ennemies israéliennes à se retirer


A la frontière de la  localité de Abassyieh  , les forces armées de l'occupation israélienne ont tenté une incursion en territoire libanais  en dehors de la barrière technique, afin d'imposer une nouvelle réalité  sur le Liban.
Selon notre correspondant au Liban-sud , l'armée libanaise s'est opposée à cette nouvelle agression de la souverainneté territoriale du Liban menaçant de tirer ce qui a obligé les forces de l'occupation israélienene à se replier derrière la barrière tachnique , alors que paradoxalement  la FINUL n'a émis aucune réaction à  l'approche des soldats israéliens venus  barricader une de ses positions dans à Abassyieh.
Dans les détails, une unité des  forces de l'occupation  israélienne composée de deux chars de type  Merkava et d'un bulldozer de type D9 s'est approchée  de la clôture  barbelée située à frontière de la  localité de Abassyieh  dans le secteur est.  Et ensuite des   soldats israéliens ont ouvert la porte de la clôture et se sont rapprchés des maisons  et de l'emplacement des forces internationales sans que ces dernières ne réagissent.
La FINUL n'est intervenue qu'aprés que l'armée libanaise ait pris des positions de combat face aux soldats israéliens  qui tentaient de pénétrer une zone contestée pour permettre à leur  bulldozer de changer les traits géographiques de la région.
La menace de l'armée libanaise d'ouvrir  le feu sur les forces israéliennes les a contraint à se retirer derrière la clôture alors que les Merkava avaient pointé leur canon vers les soldats de l'armée libanaise .

Source: Divers

La Russie prête à livrer les S300 POM2 à l'Iran?


IRIB- Une source bien informée au sein de l'industrie d'armements russe dit ne plus voir d'obstacle à la livraison des S300 à l'Iran.
cette source qui a requis l'anonymat a affirmé au cours d'un entretien à Interfax qu'il n'était pas question d'échanger les S300 destinés aux iraniens contre Tor M2 ". " le contrat de vente de S300 a été annulé unilatéralement par la Russie cela ne veut pas dire que les iraniens ne puissent pas à nouveau en acheter puisqu'il n'existe pas l'embargo sur la vente d'armes défensive à l'Iran" " la Russie peut même vendre des S300 de type plus performant à savoir POM2 aux iraniens ".

Espionnage: les Etats-Unis espionne la Chine depuis 15 ans, cette dernière n’a fait que riposter

Xi Jinping et Barack Obama
Xi Jinping et Barack Obama
Alors que 59% des Américains désapprouvent l’espionnage du pouvoir Obama, les scandales s’accumulent et, les Etats-Unis viennent d’être pris dans leur propre jeu mensonger et hypocrite. Diaboliser pour mieux sévir semble être le maître-mot de l’Antéchrist qui trône telle une mouche dans la bouse à la Maison Blanche… On a eu la substance de la conversation secrète entre le nouvel homme fort de Chine et le président américain. Ce dernier et ses services, furieux en apparence reprochaient aux autorités chinoises de les espionner et même d’avoir dérobé de données de leur armement sophistiqué. Or, le
L’ administrateur système le plus célèbre du monde en ce moment, Edward Snowden, l’homme qui a enfreint son «code d’éthique et de la politique de l’entreprise." selon ses boss, vient d’en rajouter une couche corroborant les déclarations des chinois qui n’ont agit que par représailles à l’espionnage à grande échelle des Etats-Unis. Quelle ironie !
Il s’avère que les allégations du gouvernement chinois sont essentiellement correcte. Selon un certain nombre de sources confidentielles, une unité hautement secrète de la National Security Agency (NSA), énorme organisation de l’écoute électronique par le gouvernement américain, a appelé le Bureau des opérations d’accès adaptés, ou TAO, a réussi à pénétrer les systèmes informatiques et de télécommunications chinois pour presque 15 ans générant un des meilleurs et des plus fiables des informations de renseignement sur ​​ce qui se passe à l’intérieur de la République populaire de ChineL’ administrateur système le plus célèbre du monde en ce moment, Edward Snowden, l’homme qui a enfreint son «code d’éthique et de la politique de l’entreprise." selon ses boss, vient d’en rajouter une couche corroborant les déclarations des chinois qui n’ont agi que par représailles à l’espionnage à grande échelle des Etats-Unis. Quelle ironie.
Caché à l’intérieur du vaste complexe du siège NSA à Fort Meade, dans le Maryland, dans une large gamme de bureaux séparés du reste de l’organisme, TAO est un mystère pour de nombreux employés NSA. Relativement peu de la NSA ont un accès complet à l’information sur TAO en raison de l’extraordinaire sensibilité de ses opérations, et il faut une autorisation spéciale de sécurité pour accéder aux espaces de travail de l’unité à l’intérieur du complexe des opérations NSA. La porte menant à son centre des opérations ultramoderne est protégé par des gardes armés, une porte imposante en acier qui ne peuvent être saisies en tapant le bon code à six chiffres sur un clavier, et un scanner rétinien pour s’assurer que seules les personnes spécialement habilités à accéder obtenir à travers la porte.
Edward Snowden vient de confirmer les informations chinoises. Les autorités de Beijing accusent les Etats-unis d’hypocrisie. Avec raison d’ailleurs. .

Du porno pour financer l’engagement écologique

Du porno pour financer l’engagement écologique

Le sexe fait vendre. Un groupe de jeunes activistes pour la protection de la nature venu de Norvège a décidé d'être efficace pour amasser de l'argent rapidement. Ils financent leur projet de défense de la nature sur plusieurs parties du globe par la réalisation de films pornos dans lesquels ils eux-mêmes acteurs. Sur leur site internet, on peut les découvrir en tenues d'Adam et Ève. Leur idée a, selon eux, déjà permis de récupérer la coquette somme de 500 000 euros. Le Norvégien Tommy Hol Ellingsen et sa copine suédoise Leona Johansson forment le noyau dur du groupe depuis 2004. Un réalisateur polonais, Michał Marczak, a suivi le groupe dans leur projet et un film documentaire sur la vie des écolos a été réalisé. Avec l'été, des projections ont lieu dans des cinémas en plein air européens, suivies d'orgies dans les clubs réputés des villes traversées.

Projets. Tommy Hol Ellingsen et Leona Johansson veulent financer un écovillage au Pérou, une réserve indienne au Brésil, protéger une forêt en Slovaquie. Tous ces projets ambitieux réclament de l'argent. « Notre objectif est de reboiser huit hectares de terre au Pérou en replantant une variété d'arbres et de plantes pour recréer la jungle. Sur trois autres hectares de terrain, nous voulons le consacrer à la culture du jardinage pour l'alimentation et pour les plantes médicinales. Nous voulons aussi construire un espace dédié à la spiritualité. Nous cultivons aussi des arbres fruitiers, la canne à sucre, des bananiers », clament-ils. Pour ce qui concerne la Slovaquie, l'organisation FuckForForest veut dénoncer l'abus des compagnies de l'industrie du bois qui exportent des arbres découpés sans tenir compte de la protection de la forêt et des animaux qui y vivent. Pour la réserve indienne du Brésil, ils ont reçu en 2009 un mail d'une jeune fille, Valeska, évoquant les menaces pesant sur une forêt de 5 300 km² qui devait être transformée en un vaste territoire pour la production de riz. FuckForForest a donné la somme de 25 788 euros pour soutenir Valeska et les siens. On peut voir sur leur site les écolos acteurs auprès de la population. « En construisant une réserve pour les Indiens, vous protégez la nature. Ceux qui veulent rentrer sur leur territoire avec l'idée d'exploiter leur terre n'auront pas le droit d'entrer. Même les Indiens ne sont pas autorisés à couper les arbres », expliquent les écolos.
Fonctionnement. « Le sexe est souvent utilisé pour nous pousser à acheter tout un tas de produits merdiques tout comme des idées débiles. Aussi, nous avons eu l'idée d'utiliser le sexe pour une bonne cause et de détourner cette exploitation du sexe pour investir dans la nature afin de la protéger». FuckForForest réalise des photos du groupe d'écolos ou d'amis dans des situations érotiques et pornographiques. Mais il est possible de se rincer l’œil gratuitement histoire de voir ce que des écolos apportent de différent dans les jeux d'amour par rapport à tant d'autres sites sur le sujet qui rivalisent d'ingéniosité sur la Toile. Contre un droit d'entrée payant ou contre un envoi de photos explicites, les Internautes peuvent jeter un œil sur les œuvres pornographiques à orientation écologique.
Déception. Un réalisateur polonais, Michal Marzak, a fait en 2012 un film documentaire sur l'expérience écologiste du groupe FuckforForest. Le documentaire est basé sur la réalité mais le groupe de jeunes écologistes se dit déçu par le réalisateur. « Il a décidé de dire à sa manière l'histoire de manière manipulatoire. Hélas, Michal Marzak nous place dans une situation dans laquelle nous n'aurions pas aimé être. Je ne pense pas que Michal Marzak a été honnête dans sa communication avec nous ou dans ses intentions. FFF est un groupe de personnes idéalistes et Michal Marzak est un individu qui aime l'argent et la célébrité. » Pourtant, les écolos continuent de faire la promotion du documentaire, surtout en ce début d'été où les corps se réveillent. Lors de leur dernière visite en France en mars dernier, on se souvient de leur prestation dénudée devant la cathédrale Notre Dame. Le 11 juin, ils se trouvaient à Berlin pour montrer leur film dans un cinéma en plein air et faire la fête dans le Kit-Kat-Klub, le centre réputé des nuits chaudes de la capitale. Les jeunes écolos rêvent de revenir en France cet été mais ne veulent pas encore divulguer la ville où le film sera projeté. N

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Bandar Sultan à Paris: la France s'engage à sauver Al Nosra!


IRIB- Le ministre saoudien des Affaires étrangères et le chef du renseignement du royaume  se sont mis d’accord avec les responsables français  sur la nécessité  de trouver des moyens à ce que ne soit réitérée à Alep la défaite qu’a subie l’armée syrienne libre (ndlr: une armée qui n'est en effet qu'une couverture pour Al Nosra) à Qousseir.
Selon l’agence Fars News citant le site Nahyrein Net, Saoud Al-Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne et Bandar Ben Sultan, chef du renseignement  se sont entretenus à paris  de la crise syrienne avec Laurent Fabius, chef de la diplomatie française.  Lors de cette rencontre, les deux parties  ont insisté sur la nécessité d’empêcher  la répétition du scénario de bataille de Qousseir à Alep. Lors de cette bataille, 4000 personnes ont été tuées, blessées ou capturées. La victoire s’est étendue également aux villes de Azzabgha e »t Abol-Viza Asharquieh.  Philippe Layo, porte-parole de la diplomatie française a déclaré à ce sujet que Fabius et Fazyçal  s’étaient consultés il y a deux jours  des évolutions syriennes et de la chute de Qousseir.  En allusion aux opérations de l’armée syrienne, il a reconnu que lors de cette rencontre, les conséquences de la réitération d’une nouvelle défaite ont été a évoquées. Le porte-parole du Quai d’Orsay  a ajouté que Paris avaient établi de nombreux contacts  avec l’Arabie saoudite et les pays du CCGP sur la crise syrienne et que la visite récente du chef de la diplomatie française aux Emirats arabes  unis s’inscrivait dans ce même cadre.  Il a ajouté : nous avons assisté  aux développements spectaculaires depuis la chute de Qousseir. Le fait qu’Alep soit la deuxième cible de l’armée syrienne et de ses alliés  est inquiétant.  Layo a ajouté qu’un responsable français allait négocier la semaine prochaine avec le général Salim Edris, chef de l’ASL. « Nous ne pouvons pas laisser les opposants dans l’état actuel des choses. » a-t-il dit.

Présidentielle : l'Iran ferme ses frontières avec l'Irak!

IRIB- Après le démantèlement d'un réseau d'espionnage en Iran qui de l'aveu de ses membres, a eu pour mission de commettre des attentats dans des circonscriptions électorales, la gendarmerie iranienne a décidé de fermer les frontières irano-irakienne pour trois jours. les points de passage de Chalcheh et de Chazabeh seront ainsis bloqués . " pendant trois jours , aucun transit n'aura lieu de part et d'autre des frontières communes et les services de la douane iraniens ne liverront aucune marchandise à la partie irakienne . mais les voyages organisés dans le cadre du pélerinage et de la visite des lieux saints se poursuivront de part et d'autre. " nous entendons augmenter le coefficient sécuritaire tout au long de ces trois jours qui dureront le déroulement du scrutin, le décompte des voix et l'annonce des résultats" Les Etats Unis , la Grande Bretagne, le Qatar et l'Arabie saoudite ont annoncé très clairement vouloir perturber le déroulement du vote.

Amman bloque le passage des terroristes vers la Syrie!!

IRIB-Amman a de plus en plus peur des terroristes qui s'infiltrent depusi la Syrie et qui se mêlent à la foule des réfugiés syriens!
c'est vrai que Damas lui a signifer son non coopération en la matière si la Jordanie entrait d'une manière ou d'une autre en guerre contre la Syrie!  selon le journal Al Hayat, la Jordanie vient de décider sans l'annoncer publiquement de la fermeture de tous les points de passage empruntés par les terroristes takfiris jordaniens dont le nombre s'élève à quelques 9000 en Syrie. la Jordanie a également décidé il y a quelques temps de reconduire aux frontières les de nombreux réfugiés syriens et de fermer ses frontières sur eux . 500000 réfugiés syriens se trouvent actuellement en Syrie.

Proche-Orient: projet de constructions dans des colonies israéliennes isolées


Israël projette de construire des centaines de logements dans des colonies isolées du nord de la Cisjordanie, au risque de compromettre les efforts américains pour relancer des négociations de paix avec les Palestiniens.
Des plans de construction de plus de 530 nouveaux logements et d’autorisation de quelque 130 déjà existants à Itamar, un bastion des colons les plus radicaux, ont été présentés cette semaine pour approbation à une commission régionale, ont rapporté jeudi les médias israéliens.
En outre, un plan de construction de 550 logements à Bruchin (350 habitants), une colonie sauvage autorisée rétroactivement en avril 2012 par le gouvernement israélien, a été soumis, selon le Jerusalem Post.
L’ONG israélienne anticolonisation La Paix Maintenant a précisé que les plans de construction à Itamar étaient en discussion depuis longtemps mais que l’ampleur du projet à Bruchin était inattendue.
“A Bruchin, il y a environ 50 logements permanents et 50 mobile homes”, a déclaré à l’AFP une spécialiste de l’ONG, Hagit Ofran, soulignant que le plan prévoyait “la multiplication par dix de la taille de la colonie”.
Ces annonces interviennent alors que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui tente de relancer des négociations de paix, a reporté un voyage prévu cette semaine au Proche-Orient, pour participer à des réunions à la Maison Blanche sur la Syrie.
Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est officiellement prononcé pour “une solution à deux États”, mais compte dans son gouvernement des partisans de la colonisation sans limite et des adversaires déclarés d’un État palestinien, jusque dans son propre parti, le Likoud (droite), avait affirmé que la construction dans les colonies de Cisjordanie continuerait.
“Mais il faut être intelligent et pas seulement avoir raison”, avait-il ajouté, devant une commission parlementaire, plaidant pour construire prioritairement dans les grands blocs de colonies qu’Israël compte conserver en cas d’accord de paix avec les Palestiniens, excluant implicitement les implantations isolées.
Etat palestinien démilitarisé
“Les projets de colonisation n’affecteront pas de façon significative la possibilité d’arriver à un accord”, avait assuré M. Netanyahu, rejetant une nouvelle fois les “conditions préalables”, en référence aux revendications palestiniennes.
Le président palestinien Mahmoud Abbas exige pour reprendre les négociations de paix un gel total de la colonisation israélienne et une référence aux lignes d’avant l’occupation israélienne des Territoires palestiniens en juin 1967 comme base de discussions.
Il réclame également la libération des prisonniers palestiniens les plus anciens détenus par Israël.
M. Netanyahu a réitéré dimanche son engagement à un État palestinien dans le cadre d’un accord de paix, en réponse au vice-ministre de la Défense Danny Danon, lui aussi membre du Likoud, qui avait affirmé que le gouvernement ne soutiendrait pas une solution à deux États.
“Cet accord sera fondé sur un État palestinien démilitarisé qui reconnaît l‘État juif, et sur des mesures de sécurité fermes, fondées par l’armée israélienne”, a déclaré le chef du gouvernement au début du Conseil des ministres.
Aux yeux de la communauté internationale, toutes les colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés sont illégales, qu’elles aient ou non été autorisées par le gouvernement israélien.
Plus de 360.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie occupée et quelque 200.000 dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée.
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Afrique du Sud: optimisme très mesuré autour de l‘état de Nelson Mandela


L’ancien président sud-africain Nelson Mandela est toujours hospitalisé jeudi à Pretoria dans un état suscitant un optimiste très mesuré depuis l’annonce la veille que le héros de la lutte anti-apartheid, admis en urgence six jours plus tôt, réagissait mieux aux traitements.
Devant le Parlement mercredi, le président Jacob Zuma s’est fait un plaisir d’annoncer que “Madiba réagissait mieux au traitement depuis le matin”, appelant son illustre prédécesseur par son nom de clan, en signe de respect et d’affection.
M. Zuma, même s’il n’a pas bougé une virgule de son emploi du temps qui doit le conduire à Maputo samedi pour un sommet sur le Zimbabwe, n’a pas caché que les derniers jours avaient été “difficiles” pour Mandela.
Fer de lance de l’avènement de la démocratie multiraciale en Afrique du Sud en 1994, Mandela doit fêter ses 95 ans le 18 juillet. Il souffre d’une infection pulmonaire à répétition, séquelle de ses 27 années de réclusion sous le régime raciste de l’apartheid.
Au fil des rechutes et des hospitalisations, la quatrième depuis début 2011, l’homme Mandela est apparu de plus en plus diminué et l’air absent sur les rares images de lui divulguées aux médias.
Ces derniers jours, ses proches se sont succédés au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria pour lui rendre visite, sans qu’aucun n’ait livré la moindre indication à son sujet.
Les médias en sont réduits à surveiller les allées et venus devant la clinique, un établissement privé, tandis que des anonymes de tout âge viennent témoigner de leur affection d’un petit mot gentil confié aux médias, d’une bougie ou d’une tasse de café apporté aux policiers en faction.
Un bouquet de fleurs a été déposé devant l’entrée, accompagné d’une carte disant “Sandu, le syndicat des forces armées, aime Madiba”.
Marié trois fois, Nelson Mandela a eu six enfants et 17 petits-enfants. Aucun n’a marché sur ses traces et n’a aujourd’hui la stature d’un homme d’Etat. Et si leurs noms sont apparus dans la vie publique, ce n’est pas toujours à leur avantage comme Mandla Mandela, 38 ans, député ANC mais qui a mauvaise presse en raison notamment de démêlés conjugaux et des conflits de voisinage.
C’est lui qui a repris les rênes du clan Mandela et qui, au nom de la famille, s’est dit “profondément touché” mercredi par les marques de soutien envoyés d’Afrique du Sud et du monde entier, et “confiant” dans les soins prodigués à son grand-père.
A chaque nouvelle alerte, les messages affluent. Mais cette fois, ceux qui l’ont connu préparent les esprits à une fin inévitable et rappellent que seul son combat restera immortel à condition que chacun, notamment en Afrique du Sud, le perpétue.
“Ce qui est important c’est de garder en mémoire la forme de son engagement. Nelson Mandela est très malade, Desmond Tutu est aussi très vieux. Naturellement ils disparaîtront un jour”, a commenté le dalaï lama, lors d’un déplacement en Nouvelle-Zélande.
“Inspirer l’action collective”
“Ce qui est important, c’est que perdurent leur enseignement et leur esprit”, a poursuivi le leader tibétain, grand ami de l’archevêque noir Desmond Tutu. “Je considére comme étant de ma responsabilité qu’ils continuent à nous inspirer même après leur mort”.
Denis Goldberg, 80 ans, l’un des derniers vétérans du procès de Rivonia à l’issue duquel Nelson Mandela fut condamné à perpétuité à l‘âge de 45 ans en 1964, confiait jeudi au Star une certaine gêne devant l’insistance des médias autour la personne de Mandela.
“Cela contraste tellement avec l’altruisme de sa vie”, a-t-il dit. Ce n’est pas lui faire honneur d’imaginer Nelson Mandela comme un homme qui aurait “apporté la liberté à lui tout seul. Mandela était un leader capable de mobiliser, d’inspirer l’action collective”.
“On loue Mandela pour son sacrifice mais nous ne sommes toujours pas préparés à l’idée qu’il faut nous sacrifier nous-mêmes”, a ajouté M. Goldberg, seul Blanc condamné à Rivonia et qui échappa à l‘île-bagne de Robben Island où Mandela a passé 18 de ses 27 années de prison.
Libéré en 1990, Mandela a été de 1994 à 1999 le premier président noir de son pays, un dirigeant de consensus qui a su gagner le coeur de la minorité blanche dont il avait combattu l’oppression.
Retiré de la vie politique, il n’est plus apparu en public depuis 2010.
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Syrie: la guerre a fait plus de 93.000 morts, selon l’ONU


Plus de 93.000 personnes, dont au moins 6.500 enfants, ont été tuées depuis le début de la guerre civile en Syrie en mars 2011, a annoncé jeudi l’ONU dans un rapport soulignant une forte augmentation du nombre de morts chaque mois.
“J’exhorte les parties à déclarer un cessez-le-feu immédiat, avant que des dizaines de milliers de personnes soient encore tuées ou blessées”, a déclaré la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay.
“Les tueries incessantes se poursuivent à des niveaux outrageusement élevés, avec plus de 5.000 décès documentés chaque mois depuis juillet et 27.000 décès supplémentaires depuis le 1er décembre”, a-t-elle précisé, soulignant que le nombre réel de personnes tuées pourrait être beaucoup plus élevé.
Le plus grand nombre de décès documentés a été enregistré dans les régions de la périphérie rurale de Damas (17.800) et de Homs (16.400), suivi des régions d’Alep (11.900), d’Idlib (10.300), de Deraa (8.600), de Hama (8.100), de Damas (6.400) et de Deir Ezzor (5.700).
La très grande majorité des cas documentés par l’ONU sont des hommes, mais les experts n’ont pas réussi à établir une distinction entre combattants et civils.
L‘âge des victimes ne figure pas dans environ trois quarts des décès signalés. Mais l’ONU a réussi à documenter les décès d’au moins 6.561 mineurs, dont au moins 1.729 enfants de moins de dix ans.
Cette dernière étude – qui est une mise à jour d’une précédente ayant permis de compiler quelque 60.000 décès documentés jusqu’au 30 novembre 2012 – a été réalisée en utilisant une liste combinée de 263.055 décès signalés et identifiés de façon complète, avec les noms des victimes ainsi que les dates et les lieux des décès.
Tous les décès signalés mais ne comprenant pas au moins ces trois éléments ont été exclus de la liste, qui a été ensuite compilée grâce à des ensembles de données issus de huit sources différentes dont le gouvernement syrien et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
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Etats-Unis: Castro, le tortionnaire de Cleveland, plaide non coupable


. © Kns Ariel Castro, un chauffeur de bus au chômage inculpé pour la séquestration et le viol pendant une dizaine d’années de trois jeunes Américaines dans sa maison de Cleveland, a plaidé non coupable mercredi lors d’une brève comparution devant un juge.
Vêtu de la traditionnelle tenue orange des prisonniers, Castro, 52 ans, n’a pas prononcé un mot et a gardé la tête baissée pendant que ses avocats indiquaient qu’il souhaitait plaider non coupable.
Un grand jury a retenu la semaine dernière 329 chefs d’accusation contre le tortionnaire, dont ceux d’enlèvement, de viol et de meurtre aggravé pour avoir provoqué la fin de la grossesse de l’une de ses captives notamment en la frappant dans le ventre.
Ce chef d’inculpation de meurtre -parce qu’il est aggravé par l’accusation d’enlèvement qui pèse aussi sur lui- vaut à Ariel Castro d’encourir la peine de mort. Le procureur Timothy McGinty a déjà annoncé son intention de requérir la peine capitale.
Les défenseurs d’Ariel Castro disent toutefois s’interroger sur l’existence de suffisamment d‘éléments “médico-légaaux” pour prouver que leur client est bien coupable d’avoir mis de force fin à ces grossesses.
“Nous avons espoir de parvenir à un accord pour éviter d’avoir un procès, qui n’est pas nécessaire, portant autour de cette inculpation pour meutre aggravé et de la peine capitale”, a déclaré mercredi à des journalistes Craig Weintraub.
Castro avait été arrêté début mai après qu’une de ses victimes, Amanda Berry, 27 ans, fut parvenue à s’enfuir de la maison où elle était retenue en compagnie des deux autres jeunes femmes, Michelle Knight, 32 ans, et Gina DeJesus, 23 ans.
Avec elles vivait également la fille d’Amanda Berry, Jocelyn, âgée de six ans et née en captivité. Des analyses ADN ont confirmé qu’Ariel Castro était bien son père.
Accouchement dans une piscine gonflable
La révélation du calvaire subi par les trois jeunes femmes, enlevées successivement en 2002, 2003 et 2004, avait horrifié l’Amérique.
Selon l’acte d’accusation rendu public la semaine dernière -qui ne porte que sur les cinq premières années de captivité des jeunes femmes-, Michelle Knight, la première à avoir été enlevée, a vécu enchaînée à un poteau dans le sous-sol de la maison, subissant régulièrement viols et violences.
Amanda Berry, elle, a tenté de s‘échapper la nuit-même où elle a été kidnappée, mais, rattrapée par Castro, elle a alors été violée, puis enchaînée elle aussi dans le sous-sol.
Gina DeJesus a elle aussi été attachée à un poteau dans le sous-sol de la maison de Cleveland, puis battue et agressée sexuellement la nuit où elle a été enlevée, toujours selon l’acte d’accusation.
Un rapport de police dont des éléments avaient été rapportés dans la presse révélait des détails encore plus sordides, comme l’accouchement dans une piscine gonflable d’Amanda Berry le 25 décembre 2006, ou la méthode employée par son tortionnaire pour la faire avorter de force à plusieurs reprises -“il l’a affamée pendant au moins deux semaines et lui a donné des coups dans le ventre jusqu‘à ce qu’elle fasse une fausse couche”.
Les trois jeunes femmes ont expliqué avoir vécu enchaînées dans le sous-sol de la maison pendant les premières années de leur captivité, avant d‘être autorisées à vivre à l‘étage derrière des portes verrouillées.
Pendant quasiment 10 ans, aucun des visiteurs de la maison sise au 2207 Seymour Street n’avait rien soupçonné: “Ariel gardait tout le monde à distance”, avait expliqué peu après son arrestation le chef adjoint de la police, Ed Tomba.
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La NSA défend l’efficacité de sa surveillance et accuse Snowden de mentir


Le chef de l’agence d’espionnage américaine a vigoureusement défendu mercredi les programmes de surveillance des communications révélés par un ex-consultant de 29 ans réfugié à Hong Kong, assurant qu’ils avaient permis de déjouer “des dizaines” d’actes terroristes.
L’audition du général Keith Alexander, directeur de l’Agence nationale de sécurité (NSA), devant le Sénat américain a débuté quelques heures après la diffusion, par le South China Morning Post, d’un nouvel entretien d’Edward Snowden, dans lequel la source du Washington Post et du Guardian assure vouloir rester à Hong Kong pour y “combattre le gouvernement américain dans les tribunaux”.
L’espion en chef des Etats-Unis a apporté un démenti succinct à l’une des accusations de M. Snowden, qui a affirmé qu’il était capable, à partir d’une adresse de courrier électronique, de lire les correspondances de n’importe qui, même du président des Etats-Unis.
“Vrai ou faux?”, a demandé à M. Alexander la sénatrice Susan Collins.
“Faux, je ne connais aucun moyen de faire cela”, a-t-il répondu.
Fidèle à la ligne adoptée par l’administration de Barack Obama, il a martelé que ces programmes étaient indispensables: “Il s’agit de dizaines d’actes terroristes que (ces programmes) ont contribué à empêcher (...) ici et à l‘étranger”, a-t-il assuré, en précisant qu’il espérait rendre public le chiffre exact d’ici une semaine.
Selon lui, le système d’interception des communications d’internet baptisé Prism a joué un rôle crucial pour déjouer en 2009 un projet d’attentat dans le métro de New York fomenté par un jeune Afghan, Najibullah Zazi.
Il a averti que le renseignement américain avait déjà souffert des fuites.
“Notre sécurité a été compromise. Il n’y a aucun doute que nous avons perdu des capacités à cause de cela. Les Etats-Unis mais aussi les alliés que nous avons aidés ne seront plus autant en sécurité qu’ils l‘étaient il y a deux semaines”, a-t-il dit.
Le général Alexander a par ailleurs déclaré qu’il avait “de graves inquiétudes” sur la manière dont Snowden avait pu avoir accès à des informations classées aussi importantes alors qu’il était peu diplômé et qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience professionnelle, notant: “Nous allons devoir examiner cela de près”.
Le chef de la NSA a aussi pris acte du débat sur la protection de la vie privée, relancé depuis quelques jours. Il a promis de déclassifier plus de documents.
“Le problème est que nous n’avons pas été capables de nous expliquer car c’est classé secret”, a-t-il justifié. “Nous fonctionnons tous les jours selon des règles strictes, et nous rendons des comptes dans le cadre d’un des régimes de supervision les plus rigoureux du gouvernement”, a-t-il rappelé dans une déclaration écrite.
“Je ne suis ni un traître, ni un héros”
Trois jours après avoir revendiqué au grand jour être la “taupe” à l’origine des révélations sur ces programmes secrets, l’ex-consultant de la NSA a fourni mercredi plus de détails sur les méthodes d’espionnage américaines.
“Nous piratons les systèmes centraux des réseaux —comme d‘énormes routeurs internet, en général— qui nous donnent accès aux communications de centaines de milliers d’ordinateurs sans avoir à pirater chacun d’entre eux”, résume-t-il dans l’entretien accordé au quotidien de Hong Kong, où il est réfugié depuis le 20 mai.
Parmi les cibles de la NSA, des centaines sont visées depuis 2009 à Hong Kong ou en Chine, a affirmé Edward Snowden, qui dit agir notamment pour dénoncer “l’hypocrisie du gouvernement américain quand il assure qu’il n’espionne pas d’infrastructures civiles, au contraire de ses adversaires”.
“Je ne suis ni un traître, ni un héros. Je suis un Américain”, affirme-t-il, depuis un endroit tenu secret à Hong Kong: “Je crois en la liberté d’expression. J’ai agi en toute bonne foi, et je pense que le public a le droit de se faire sa propre opinion lui-même”.
“Ceux qui pensent que j’ai commis une erreur en choisissant de me rendre à Hong Kong ne comprennent pas mes intentions. Je ne suis pas ici pour fuir la justice, mais pour révéler des faits répréhensibles”, ajoute-t-il encore.
“J’ai eu plusieurs fois l’occasion de fuir Hong Kong, mais je préférerais rester et combattre le gouvernement américain dans les tribunaux”, déclare le jeune homme, affirmant ne pas avoir l’intention de quitter Hong Kong “tant qu’on ne lui demande pas de partir”.
“Malheureusement, le gouvernement américain harcèle les autorités de Hong Kong pour m’empêcher de continuer mon travail”, poursuit-il.
Dans un entretien accordé à la chaîne russe Russia Today, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a de son côté conseillé mercredi à l’Américain de se réfugier en Russie, qui serait prête à examiner une demande d’asile, oou en Amérique du Sud.
“Tout ce que je peux faire (...), c’est espérer qu’il y aura des gouvernements dans le monde qui refuseront d‘être harcelés par les Etats-Unis pour persécuter des personnes qui cherchent un asile politique”, a pour sa part estimé Snowden.
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Etats-Unis: des incendies “hors de contrôle” ravagent le Colorado


Un incendie “hors de contrôle” ravage depuis mardi l’Etat américain du Colorado (ouest), entraînant des milliers d‘évacuations et la destruction de dizaines de maisons, ont annoncé mercredi les autorités.
Plusieurs incendies frappent actuellement le Colorado, alimentés par des températures élevées, des taux d’humidité très bas et des vents forts. Le plus violent est le Black Forest Fire, qui a englouti, selon le dernier décompte, près de 3.500 hectares près de Colorado Springs, la deuxième ville de l’Etat.
Un chiffre qui pourrait atteindre plus de 4.500 hectares, une fois que des relevés topographiques plus exacts auront été réalisés, a précisé dans la soirée Terry Maketa, shérif du comté d’El Paso, lors d’un point presse.
Quelque 150 pompiers combattaient les flammes mercredi, avec l’aide notamment de 48 hélicoptères et le renfort de la Garde nationale. “L’incendie a progressé très rapidement hier et a brûlé une grande quantité de terrains”, a déclaré M. Maketa. “Le potentiel de progression de cet incendie est énorme”, a-t-il ajouté, alors que le brasier est toujours “hors de contrôle”.
Environ 9.500 habitants de la région ont été sommés d‘évacuer les lieux, et plus de 900 prisonniers d’un centre correctionnel proche de Colorado Springs ont dû être transférés dans une autre prison. Le nombre de maisons entièrement détruites s‘élevait à 92 mercredi soir, mais c’est un bilan provisoire, selon le shérif.
Aucune disparition n’a été signalée pour le moment dans la région, mais M. Maketa a fait part de ses inquiétudes. “Plusieurs personnes ont refusé de quitter leur maison”, a-t-il dit. “L’une de nos tâches aujourd’hui sera d’aller voir ces zones où les gens ont refusé d‘évacuer les lieux. L’une de mes pires craintes est que ces personnes aient pris des risques et que cela leur ait coûté la vie”.
Parmi les autres incendies frappant le Colorado, l’incendie Royal Gorge, également hors de contrôle, a déjà englouti plus de 1.500 hectares et entraîné 250 évacuations, selon le site d’information sur les incendies Inciweb.
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Pourparlers annulés entre les deux Corées: Pyongyang rejette la faute sur Séoul


. © Dimitar Dilkoff La Corée du Nord a rejeté sur la Corée du Sud la responsabilité de l’annulation des pourparlers de haut niveau qui devaient se tenir entre les deux voisins, et prévenu que les perspectives d’un dialogue étaient sérieusement entamées.
“Le Sud n’avait aucunement l’intention d’ouvrir le dialogue, dès le début”, a déclaré un porte-parole du Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la Corée, qui s’occupe des relations entre les deux pays.
“Il a simplement cherché à créer des obstacles, retarder (les négociations) puis les faire capoter”, a-t-il ajouté dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA. Il accuse également Séoul d’“obstruction arrogante” et de “perturbation délibérée”.
“Cette attitude grossière, immorale et provocatrice nous pousse à nous interroger une fois encore sur la possibilité de tenir des discussions sérieuses, améliorer les relations même si un dialogue officiel est lancé à l’avenir”, a encore dit le porte-parole, dans le style peu nuancé propre à la Corée du Nord.
Une délégation nord-coréenne devait traverser mercredi matin la frontière militarisée et se rendre à l’hôtel Grand Hilton de la capitale sud-coréenne, pour des discussions de deux jours. Ces négociations auraient été les premières depuis six ans à un niveau ministériel.
Mais le rendez-vous a été annulé mardi soir sans que l’on sache s’il avait été simplement différé ou annulé.
Les deux pays ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur la composition des délégations, la Corée du Nord ayant fait savoir que le chef de la délégation sud-coréenne “lui posait problème”, selon un responsable gouvernemental sud-coréen sous couvert de l’anonymat.
Le Nord réclamait une personnalité de plus haut rang que celle choisie par Séoul pour conduire la délégation sud-coréenne. Séoul a souligné que le vice-ministre désigné était du même rang que le chef de la délégation nord-coréenne et que Pyongyang devait accepter les normes diplomatiques internationales.
Le Sud a qualifié de “déformée” l’explication du Nord sur l’annulation du rendez-vous. “Le gouvernement gardera la porte ouverte au dialogue et espère que le Nord se rendra à la table avec sincérité et responsabilité”, a indiqué le ministère sud-coréen de l’Unification dans un communiqué.
Cette annulation soudaine souligne la difficulté d‘établir un début de confiance sur la péninsule divisée en deux depuis des six décennies, notent les analystes.
Selon les experts chargés de deviner les ressorts de la Corée du Nord, un des pays les plus reclus de la planète, le régime de Pyongyang s’inquiète tellement de sa solidité qu’il refuse d’offrir la moindre concession.
Les attentes étaient minimes, mais la Corée du Sud, ses alliés et les puissances régionales, Chine et Japon en tête, se réjouissaient de voir Pyongyang désireux de renouer le dialogue, après des mois de tensions militaires qui n’ont cessé de croître depuis l’arrivée au pouvoir du jeune Kim Jong-Un fin 2011.
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Affaire Snowden: Pékin dit n’avoir “aucune information à fournir”


La Chine a déclaré jeudi n’avoir “aucune information à fournir” au sujet de l’ex-consultant réfugié à Hong Kong Edward Snowden, qui a révélé un vaste programme américain d’espionnage de l’internet.
“Je n’ai aucune information à fournir”, a répondu Mme Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise, à plusieurs questions portant sur une éventuelle demande d’asile de M. Snowden ou sur l’emplacement exact où il se cacherait.
La porte-parole a réitéré la position chinoise selon laquelle “comme d’autres pays, la Chine fait aussi face à de graves menaces d’attaques informatiques”.
“Nous sommes opposés à toute forme de piratage et d’attaque informatique”, a affirmé M. Hua.
Edward Snowden, dont les révélations ont provoqué la stupéfaction dans le monde entier, a assuré qu’il lutterait contre toute demande d’extradition de la part du gouvernement américain.
Se présentant comme “ni un traître, ni un héros”, le citoyen américain a ajouté s’en remettre à la justice et aux habitants de Hong Kong.
Après les affirmations de Snowden, qui a assuré que les Etats-Unis surveillaient des “centaines de milliers d’ordinateurs” dans le monde y compris à Hong Kong et en Chine, les autorités américaines ont dénoncé les “ravages” causés à ces programmes “vitaux” selon eux pour la lutte antiterroriste.
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SYRIE. Déroute de l’ASL et d’El Nosra à Al Qusseir ; confusion des conspirateurs en Syrie.

Violant tragiquement le droit international, confondant les rapports entre un état et des entités terroristes, la communauté autoproclamée internationale se fourvoie et se désintègre à vue d’œil. Sa crédibilité en prend un sacré coup, chaque jour davantage, avec la débâcle de leur soutien au terrorisme international. Comme si ça ne suffisait pas, alors qu’elle se prétend être du côté de la paix, face à la défaite retentissante de ses poulains, toute honte bue, la bien nommée communauté, après ses effets d’annonce, pour sauver la face, parle maintenant de soutenir lesdits terroristes (France et Royaume uni) avec toujours l’argent du contribuable tandis que Washington ne parle plus d’armer la terreur, mais plutôt d’un assouplissement des sanctions commerciales contre la Syrie, uniquement pour la prétendue opposition. Petit décryptage de la défaite de Al-Qusseir, par notre chroniqueur Djerrad Amar. Allain Jules.
Syrian
Il est bon de faire quelques points d’ordre après ce qui s’était déroulé à Al Qseir suite au fiasco des groupes armés chargés, par les occidentalo-arabo-sionistes, de déstabiliser la Syrie.
Des politiciens et stratèges soutiennent, sur ce qui se passe en Syrie, ce genre d’analyse et de raisonnement:
- Que la guerre, par procuration, à la Syrie entrait dans le cadre du projet de domination du Moyen-Orient et des pays arabo-musulmans de l’axe de la résistance à la politique impérialo-sioniste qui consistait à réduire leurs armées pour ensuite recomposer ces États en entités géographiques sans puissance et maniables à merci. Ils semblent parvenir en Irak, en Libye, en Tunisie, en Égypte et au Yémen, mais en revanche, ils paraissent échouer en Syrie considérée nœud gordien difficile à trancher.
- Que l’armée syrienne n’avait aucunement considéré Al Qusseir aussi « stratégique » que ne le déclarent les agresseurs de la Syrie. Selon eux, Al Qseir était « stratégique » dans ‘leur’ vision et dans ‘leurs’ plans d’agression, car les conspirateurs avaient misé et concentré leurs efforts sur cette ville pour sa proximité avec Homs, les frontières libanaises et jordaniennes ; conditions géographiques favorables en vue d’envahir Damas. Sa chute a bien changé la nature de l’équation en la rendant complexe pour les agresseurs.
- Que l’armée syrienne était parfaitement informée des plans, objectifs et mouvements de l’ennemi dans Al Qseir et ses environs.
- Qu’il y avait des priorités et que la reprise de cette ville – objet d’observations continues et minutieuses des services de renseignements de l’armée syrienne – exigeait des tactiques, de la patience et de la pertinence pour réussir les objectifs militaires et politiques, fondamentaux.
- Qu’il fallait laisser faire croire à une importante victoire des groupes armés et n’intervenir que lorsque l’environnement politique serait favorable afin de faire admettre une défaite, franche et indiscutable, sur l’ennemi tout en réduisant le moral de ses troupes d’une part, mais aussi de briser les projets des commanditaires en anéantissant leur volonté et leurs atouts de pression politique d’autre part.
- Qu’après cette offensive ‘éclair’ sur les groupes armés engagés dans cette ville, leur défaite était tellement décisive et humiliante que même les Occidentaux impliqués l’ont reconnu telle ; alors qu’au même moment les groupes armés et leurs dirigeants, composés de wahabo-takfiriste tétanisés par la déroute, ne trouvaient plus quoi dire ou faire que de proférer des mensonges et balancer des propos contradictoires; qu’il s’agissait d’une ‘fausse’ reprise, que l’armée n’avait tué que des civils, qu’ils avaient affronté le Hezbollah en lieu et place de l’armée syrienne «défaite» selon eux, qu’ils avaient procédé à un retrait ’tactique’ et ce tout en appelant aux renforts.
- Que si ces groupes combattaient, comme ils l’attestent, le Hezbollah cela voudrait donc dire, conséquemment, qu’une poignée d’éléments du Hezbollah avaient pu défaire tous les groupes armés d’Al Qseir pourtant bien équipés par l’occident. Que leurs ‘maîtres-penseurs’ et commanditaires pourraient alors douter de leurs capacités à conquérir toute la Syrie face à toute l’armée syrienne expérimentée et bien armée qui n’a engagé, à ce stade, qu’une infime partie de ses forces.
- Que la déclaration de Nasrallah sur "l’implication" du Hezbollah était plus une tactique pour accabler et dérouter l’ennemi, car dans leur calcul l’on avait fait l’hypothèse que cette formation ne s’y compromettrait pas.
- Que le Hezbollah n’avait pas donné plus de précisions sur cette la nature de cette « implication » sûrement pour susciter les doutes et distraire d’autant qu’aucune preuve sur l’engagement des éléments du Hezbollah sur le territoire syrien n’avait été, à ce jour, prouvé (les 5 ou 6 personnes présentées aux médias, comme du Hezbollah fait prisonniers, sont des citoyens libanais vivants à Damas, des sunnites, qui avaient été kidnappés quelques jours plus tôt).
- Que l’armée syrienne n’avait aucunement besoin d’une aide, en l’occurrence celle du Hezbollah, et que la seule « aide » était de bloquer la frontière pour empêcher et éventuellement éliminer, toute fuite vers le Liban. Ce qui a été fatal puisque les groupes armés étaient pris en étau sans possibilité de se dégager ou d’être appuyé. Il ne leur restait que la mort ou la reddition. Les centaines d’éléments qui avaient ‘réussi’ à rejoindre quelques villages proches n’étaient, en fait, qu’une tactique de l’armée syrienne ayant pour but de diviser les groupes pour mieux les anéantir avec le moins de résistance et de frais.
- Que tous leurs mensonges et diversions avaient pour but de pousser à une intervention occidentale (surtout israélienne) qui reste hypothétique au vu des conditions de tous les groupes armés et l’emprise des forces syriennes sur le théâtre des combats d’une part, mais également au regard du climat politique qui se dirige, inexorablement, vers un règlement du conflit selon les modalités du camp victorieux qui semble, en plus, disposer de redoutables armes de riposte d’autre part.
- Que toute intervention d’« Israël » ne pourra que mettre dans une drôle de confusion aussi bien les pays gouvernés par islamistes et l’opposition syrienne de la ‘coalition’ que leurs soutiens occidentaux. En effet, s’ils acclament une offensive Israélienne, ils commettront une grave faute devant l’opinion arabe; s’ils observent le silence, ils seront frappés de suspicion ; s’ils condamnent, ils renieraient leur position, mainte fois rabâchée, contre le « régime » syrien. Un dilemme infernal que les EU, bons tacticiens et calculateurs, n’oserons pas introduire au risque d’embraser la région, voire au-delà et d’anéantir toute marge de manœuvre ou espoir de solution.  La Russie, par la force de la Syrie, son obstination et sa résistance, a réussi à faire changer les règles du jeu de l’adversaire tout en maintenant les siennes intactes.
- Que la révolte qui se déroule actuellement en Turquie n’est que l’expression d’un peuple qui refuse le suivisme et l’alignement de son pays à la politique américano-sioniste à l’endroit d’un peuple voisin auquel il est lié par l’histoire et l’économie. Il aurait été difficile aux Occidentaux de faire ce qu’ils font à la Syrie si Erdogan ne s’était pas lié à leurs projets de domination.
- Que le projet hégémonique sur les pays entourant la méditerranée, que pilotait la France de Sarkozy dans le cadre de l’UMP avec l’appui des EU, que refusait alors l’Allemagne, est en passe de se transformer – grâce à la résistance farouche de la Syrie à l’agression et l’entrée en lice de la Russie et de l’axe antagoniste à l’occident – en projet d’équilibre stratégique.
- Que le « pragmatisme », cette philosophique américaine, qui n’admet de « vrai » que ce qui fonctionne réellement en s’adaptant à la réalité et en préférant la pratique apparait justement par la réalité et la pratique de son initiateur – dans ses relations, ses attitudes et ses objectifs avec le reste du monde – une doctrine insensée quand elle est expurgée de morale et de principes.
- Que le Capitalisme tel que conçu par l’impérialisme occidental, que dirige la grande industrie de concert avec les cartels financiers, mène droit aux crises économiques mondiales et aux guerres comme issue et corollaire.
À cette étape du conflit, la Syrie se trouve dans une position militaire et politique qui lui est favorable où toute recrudescence des menaces ne lui sera que bénéfique d’autant que le Hezbollah déclare solennellement que toute agression extérieure de la Syrie sera considérée aussi agression du Liban. L’Iran voit que son implication deviendra nécessaire pour des raisons de sécurité nationale. La Russie considère que la déstabilisation de cette partie importante du monde nuirait à ses intérêts suprêmes, mais aussi aux grands équilibres du monde !
Les conséquences prévisibles dans le cas d’un conflit généralisé, à partir de cette région, seraient donc inimaginables si le discernement ne tient pas lieu et place de la cupidité.

Doubles manoeuvres militaires simultanées: américano- japonaise, russo-chinoise

En stratégie militaire, il n'existe pas de coïncidence et de hasard, chaque opération militaire ou chaque manoeuvre a un objectif ou un message à adresser.
Et donc ce n'est pas un hasard si des doubles manoeuvres ont lieu simultanément : d'un côté, le Japon et les Etats-Unis  ont démarré des exercices militaires et de l'autre la Russie et la Chine ont commencé des exercices conjoints de dix jours à Pékin.
Les premières manoeuvres  simulent la reconquête d'îles lointaines, un entraînement qui intervient alors que Pékin et Tokyo sont précisément à couteaux tirés à propos de quelques îles en mer de Chine orientale.
  
Le ministre japonais de la défense, Itsunori Onodera, a précisé que ces exercices, qui se déroulent en Californie, ne visent pas la Chine et ont pour but de tester l'efficacité de la coopération militaire américano-japonaise.
  
Des forces terrestres, navales et aériennes nippones, au total un millier d'hommes, participent à ces manoeuvres multinationales jusqu'au 26 juin en compagnie de forces américaines, canadiennes et néo-zélandaises notamment.

Quant aus deuxièmes manoeuvres, baptisées Coopération 2013,  elles comprennent "46 membres de forces d'élite antiterroriste sous le commandement de la police chinoise et  29 membres de l'unité spéciale des forces de sécurité russes et dureront dix jours".

Ces exercices  visent à améliorer les compétences et les tactiques de lutte contre le terrorisme, y compris les exercices de tir et les missions de commando pour sauver les otages et effectuer des  raids contre des camps terroristes."

A noter, la participation du  premier porte-avions chinois, le Liaoning, qui a quitté son port d'attache à Qingdao dans la province du Shandong (est) , a annoncé mardi la marine de l'Armée populaire de Libération (APL).
Il s'agit de la première fois que le porte-avions quitte son port d'attache pour mener des exercices en mer depuis qu'il a mouillé l'ancre en février dernier, selon la marine.
Le Liaoning et son équipage ont effectué une série de tests réguliers et des exercices d'entraînement dans le port au cours de cette période.
Le Liaoning, qui était auparavant un navire soviétique, a été totalement rééquipé et livré à la marine le 25 septembre 2012.

Source: Divers

Le procès du sang contaminé. Le dernier acte de Laurent Fabius. L'ancien Premier ministre s'est entouré d'amis et peaufine sa stratégie.

Le 9 février prochain, trois anciens ministres comparaîtront pour
homicide involontaire devant la Cour de justice de la République dans l'affaire du sang contaminé. Libération se penche sur l'un d'entre eux, Laurent Fabius. Le président de l'Assemblée nationale, qui quittera le perchoir tout le temps du procès, est plongé dans la lecture du dossier qui le concerne. Muré dans le silence, protégé par ses amis, réservant ses déclarations à la juridiction qui aura pour tâche de le juger, il est aujourd'hui «l'homme qui fait tout pour sauver sa peau».
Il lit. Relit le dossier. Laurent Fabius est à quinze jours de l'ouverture de son procès pour homicide involontaire devant la Cour de justice de la République. Raconté de loin ou de près, c'est le même homme: «Un homme qui fait tout pour sauver sa peau.» Autour de lui, tel un cordon sanitaire, son entourage le protège. Tremble. Promet aussi: «L'arrêt de renvoi, c'est l'école stalinienne de la falsification. Il n'en restera pas une pierre. Je crois qu'on le sortira d'affaire», estime le sénateur PS Henri Weber. Sont revenus auprès de lui certains de ceux qui composaient son équipe, au moment où l'affaire a éclaté. Ainsi Jo Daniel, chargé de sa communication à l'Hôtel de Lassay, et depuis parti dans le privé, a temporairement repris du service. Est mobilisé tout ce que son réseau, l'un des plus fins tissages politiques, compte de juristes, de hauts fonctionnaires, de médecins, d'intellectuels amis. La fameuse machine Fabius.
Peur. L'ancien Premier ministre a choisi une défense solitaire. Indépendante des deux autres accusés, ses anciens ministres Edmond Hervé et Georgina Dufoix. A l'écart du gouvernement et du Parti socialiste où il se murmure: «On ne parle pas trop de ça, ça nous fait trop peur.» Comme président de l'Assemblée nationale, Fabius reçoit encore les députés. A certains, il en glisse quelques mots. A d'autres, il n'en dit rien. L'argumentaire est ficelé. Avec deux ennemis désignés: «l'anachronisme» ­ ne jugeons pas hier avec nos connaissances d'aujourd'hui ­ et «l'incompréhension complète du fonctionnement de l'appareil d'Etat» ­ c'est un miracle que ce dossier ait atterri sur son bureau, et c'est parce qu'il s'en est saisi qu'il est aujourd'hui au banc des accusés. Un troisième fléau est désigné chez les fabiusiens: «l'irrationnel», «la demande sociale de coupables qui soient à la hauteur du drame». Cette accusation est allée de pair avec le désaveu des politiques. Laurent Fabius l'a reçue de plein fouet. Il n'a aucune prise sur elle, aucun mot à lui opposer. Maintes fois, il a répété à des proches qui croyaient deviner la fin du tunnel: «Il faut comprendre que cette affaire a déjà été jugée par l'opinion.» Alors, face au verdict populaire, Laurent Fabius n'a plus qu'une carte à jouer en dehors des murs de la Cour de justice de la République: l'élite. Soutiens. Petit à petit, elle se fait entendre par voie de presse. Pierre Joxe, président de la Cour des comptes, ancien ministre et vieux camarade, dans un interview à l'Evénement: «C'est en France, tout l'établit, que les mesures les plus adaptées ont été prises au niveau politique ["] et c'est en France néanmoins qu'on s'apprête à juger quelqu'un comme Laurent Fabius qui mériterait plutôt des félicitations, des remerciements: il a sauvé des vies humaines.» Philippe Kourilsky, professeur au Collège de France, chaire d'immunologie moléculaire, dans les colonnes du Monde: «Faudrait-il traduire en justice le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux parce que l'alcool et la vitesse tuent sur les routes françaises plus qu'ailleurs?» L'historien Michel Winock dans Libération, qui compare ni plus ni moins Laurent Fabius jugé dans l'affaire du sang à Léon Blum jugé par Vichy, en 1942, pour avoir fait perdre la guerre. La presse est au coeur de cette bataille en réhabilitation. Les médias sont reçus un par un par les communicants et les avocats du président de l'Assemblée, et repartent avec, sous le bras, une revue de presse des années 1983, 84, 85. Le message est on ne peut plus clair: vous ne saviez pas non plus, alors comment voulez-vous que le Premier ministre d'alors sache, lui? Difficile aujourd'hui de trouver une sommité, un pamphlétaire, un responsable politique, un éditorialiste pour charger l'ancien Premier ministre, ou tout au moins juger utile l'ouverture d'un tel procès. La bataille de l'élite est quasiment gagnée. La liste des témoins que veut citer à comparaître la défense fabiusienne est faite de scientifiques, de conseillers, mais aussi et surtout de quelques pointures politiques comme Pierre Mazeaud, RPR, membre du Conseil constitutionnel, pour dénoncer la pénalisation de la vie politique; Raymond Barre, pour décrire la complexité de l'appareil d'Etat; ou encore Jacques Barrot, ministre UDF des Affaires sociales entre 1995 et 1997, pour parler de santé publique. En somme, quelques grands «sages» de l'opposition pour faire durer l'unanimité des faiseurs d'opinion. Clivage. Laurent Fabius ne sera pas Roland Dumas: au moment du procès, il s'éclipsera momentanément du perchoir. «Pour ce que vous savez», a-t-il lâché la semaine dernière lors de ses voeux à la presse. Manière de dépolitiser au maximum l'épisode judiciaire. D'éviter quinze jours d'empoignades sur le thème: «Peut-il encore présider?» Car Laurent Fabius sait bien que la salle des quatre colonnes ­ lieu où l'on cause à l'Assemblée ­ peut rapidement se transformer en salle des pas perdus. Douze des quinze magistrats sont des parlementaires. Sept de droite (en raison du lourd avantage de l'opposition au Sénat), cinq de gauche. Laurent Fabius les connaît, les observe, avec le secret espoir de provoquer un clivage à droite. Car il va de la Cour de justice de la République comme de la région Rhône-Alpes: il y a des centristes et des va-t-en-guerre. Rares pourtant sont ceux qui se sont déclarés, comme Charles Amédée de Courson, magistrat suppléant, qui lâcha lors d'une nuit agitée de discussion sur le Pacs: «Il va voir ce qu'il va voir.»
Chez Fabius, on a suivi de près une réunion houleuse des magistrats autour du président Le Gunehec, le 24 novembre dernier. Le débat y était faussement accessoire: comment s'habiller? En robe noire de magistrat ou en civil? Se jouait en fait toute la dramaturgie du procès. La droite voulait du noir, la gauche la veste de tous les jours. La ligne de fracture fut des plus rituelles ­ droite contre gauche ­ pas aussi mouvante que pouvait le souhaiter l'accusé Fabius. Lequel sait bien, facteur aggravant, de quel côté était le président Le Gunehec, qui avait même milité pour une robe rouge, couleur sang. Beaucoup parlent de sa «partialité», au point que les avocats d'Edmond Hervé et Georgina Dufoix ont un temps pensé demander sa récusation. Fabius n'a pas voulu. En finir, vite. Solidarité. Lorsque, en 1992, le Sénat avait voulu l'exclure de la procédure qui mène à la Cour de justice, il avait d'abord saisi l'occasion de ce blanchiment, fut-il mal acquis. Tollé. Le lendemain, il se ravisait et demandait aux députés socialistes de ne plus bloquer la procédure et de voter sa mise en accusation aux côtés de ses deux anciens ministres. «Puisque tel est aujourd'hui le prix de la vérité et de l'honneur.» Le prix peut être plus lourd encore. Laurent Fabius peut-il sortir lavé de tout soupçon de la Cour de justice, sans éclabousser personne? Son conseiller scientifique François Gros, ancien patron de Pasteur? Ses deux anciens ministres? A cette question, la défense fait grise mine. Mais ne cille pas. Derrière Fabius, à la Cour de justice de la République, seront assis deux avocats, Jean Michel Darois et Michel Zaoui. Le choix de ce dernier a fait parler au barreau. Michel Zaoui fut l'un des représentants des victimes hémophiles contre le docteur Garetta. Le voilà passé dans le camp de la défense. D'abord, explique-t-il, parce que Laurent Fabius n'est pas jugé sur le même dossier ­ les produits chauffés ­ mais sur celui de la transfusion sanguine. Et surtout, dit-il, parce qu'il a toujours tenu le même discours aux victimes: n'allez pas jusqu'à faire juger les politiques. Le parcours de cet homme-là sert formidablement Laurent Fabius. Venu des victimes jusqu'à lui. Les victimes, elles, seront dehors (il n'y pas de parties civiles) et lui dedans. Son silence fait aussi partie de sa défense. Laurent Fabius n'ira pas sur les plateaux de la télévision. Ni avant ni pendant, nul ne peut dire pour l'après. Pour l'heure, il lit et relit. Avec en tête cette phrase de Clemenceau qu'il sert souvent: «Il n'y a dans la vie ni aléas ni hasard, il n'y a qu'attention portée aux détails».

http://www.liberation.fr/societe/0101271320-le-proces-du-sang-contamine-le-dernier-acte-de-laurent-fabius-l-ancien-premier-ministre-s-est-entoure-d-amis-et-peaufine-sa-strategie

Messi poursuivi pour fraude fiscale

Lionel Messi est accusé de fraude fiscale
L'administration fiscale espagnole a ouvert une enquête contre Lionel Messi et son père pour fraude fiscale. L'Argentin du Barça aurait omis de déclarer 4 millions d'euros de droits à l'image.
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C'est peut-être le dribble de trop pour Lionel Messi. Insaisissable sur les pelouses du monde entier, l'Argentin vient d'être rattrapé par le fisc espagnol. Le feu-follet du Barça fait actuellement l'objet d'une plainte de l'administration pour fraude fiscale. En cause ? Des droits à l'image qui n'auraient pas été déclarés de 2006 à 2009.
Selon les médias espagnols - El Periodico et Cadena Ser ont dévoilé l'affaire en début d'après-midi -, Lionel Messi et son père, Jorge Horacio Messi, lui aussi visé par la plainte déposée au tribunal de première instance de Gava (banlieue de Barcelone), où se trouve la résidence de l'attaquant argentin, auraient élaboré une stratégie complexe pour faire transiter les sommes perçues au titre du droit à l'image dans des sociétés écrans situées dans des paradis fiscaux (Beliez, Uruguay).
Ces sociétés facturaient ensuite des prestations à d'autres situées au Royaume-Uni et en Suisse. Le montant total de la fraude s'élèverait à 4 millions d'euros. Rappelons que le quadruple Ballon d'Or est actuellement le deuxième footballeur le mieux payé de la planète avec 35 millions d'euros annuels (12,5 millions de salaire annuel, soit 1,04 million par mois, 500.000 euros de primes et 22 millions de contrats publicitaires et autres partenariats).
Lionel Messi n'a pas tardé à réagir à ces informations en niant toute fraude fiscale. «Nous (Ndlr : son père et lui) sommes surpris parce que nous n'avons jamais commis d'infraction d'aucune sorte. Nous avons toujours rempli nos obligations fiscales suivant les avis de nos conseillers fiscaux, qui sont chargés de clarifier la situation», a indiqué l'Argentin sur sa page Facebook.
Les footballeurs les mieux payés du monde en 2012:

lefigaro.fr

Google, Facebook, Microsoft… Comment contourner l'espionnage de la NSA ?francetvinfo.fr

En plein scandale Prism, ce vaste programme d'espionnage élaboré par les Etats-Unis, francetvinfo vous explique comment protéger votre vie numérique.


Les grandes firmes du web sont presque toutes impliquées dans le scandale Prism, un programme d'espionnage américain.
Les grandes firmes du web sont presque toutes impliquées dans le scandale Prism, un programme d'espionnage américain. (GETTY IMAGES)
Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, AOL, Skype, YouTube, Apple... La liste des entreprises compromises dans le scandale Prism, du nom de ce vaste programme d'espionnage élaboré depuis 2007 par la NSA, l'agence de sécurité nationale américaine, a de quoi faire frémir. A travers elles, c'est toute votre vie numérique, et parfois davantage, qui se retrouve dans la ligne de mire de Big Brother. Heureusement, il y a encore une vie en ligne en dehors des services de ces neuf géants du web. Vous saviez déjà comment plaquer Google. Voici comment sortir (presque) entièrement du prisme, quitte à sacrifier votre confort et vos habitudes.

Votre téléphone

Si vous utilisez un smartphone, c'est le moment d'en faire votre deuil. Google (Android), Apple (iPhone) et Microsoft (Windows Phone), les trois fers de lance de Prism, fournissent le système d'exploitation d'une écrasante majorité de smartphones. Considérez donc qu'ils sont bons pour la poubelle, ou assumez votre penchant exhibitionniste. Notez qu'il en va de même pour les tablettes et les ordinateurs personnels... A ceci près que pour ces derniers, le système Linux, qui est open source, offre une solution de rechange assez crédible.

Votre navigateur internet

Inutile de noyer plus longtemps le poisson, votre navigateur internet vous mène en bateau depuis un moment déjà. A commencer par Chrome (Google), Internet Explorer (Microsoft) et Safari (Apple), qui représentent environ 80% du marché.
Vous ne comprenez rien à l'informatique. La solution la plus simple consiste à se passer de leurs services pour leur préférer les navigateurs Opera ou Firefox. Ensuite, vous pourrez utiliser un serveur proxy pour masquer votre adresse IP. Cela n'arrêtera probablement pas la NSA, mais si l'agence en avait après vous, cela pourrait la ralentir. Pour utiliser un tel système, vous n'avez rien à installer et presque rien à faire. Il vous suffit de vous rendre sur une plate-forme dédiée, par exemple ici, et de choisir une adresse de serveur dans la liste qui vous est proposée. Vous êtes ensuite redirigé vers la page du serveur choisi, à partir de laquelle vous pourrez aller consulter n'importe quel site (par exemple nsa.gov) de façon anonyme, c'est-à-dire sans trahir votre véritable adresse IP.


 Vous êtes un peu geek sur les bords. Le réseau Tor et son navigateur ont déjà fait leurs preuves, notamment lors du "printemps arabe". Après avoir téléchargé le programme, vous n'avez qu'à décompresser l'archive pour commencer à l'utiliser.



Vous êtes geek et complètement paranoïaque. Dans ce cas, vous avez certainement déjà installé et configuré un réseau privé virtuel (VPN, en anglais). Il permet de vous connecter anonymement à internet, et virtuellement depuis n'importe quel point du globe, au moyen d'un tunnel sécurisé. VyprVPN (payant) est l'un des systèmes les plus populaires dans ce registre et de nombreux tutoriels sont disponibles en ligne pour apprendre à bien l'utiliser.


 

Vos e-mails

En matière de messagerie, c'est officiel, les géants du web vous mettent en boîte. Et subitement, le monde vous paraît nettement plus petit : oubliez Gmail, Hotmail (Outlook), Yahoo! Mail, AOL et les services de messagerie d'Apple. Tous sont compromis.
Vous préférez vous en tenir au gratuit. Les solutions se nomment Voila.fr (France Télécom), LaPoste.net ou encore Zoho Mail. Vous ne bénéficierez sans doute pas des mêmes intégrations de services que chez votre fournisseur précédent (Google Drive, SkyDrive...), mais vous aurez accès à l'essentiel : plusieurs gigas de stockage, une taille de pièces jointes acceptable et un antispam efficace.


 Quitte à payer, vous voulez tout maîtriser. Ceux qui possèdent un nom de domaine, par exemple pour héberger leur blog, le savent bien : on est libre d'héberger sa propre messagerie. La bonne nouvelle, c'est que si vous n'avez pas déjà un site et n'en voyez pas l'utilité, vous n'aurez pas à en créer un. Vous pouvez parfaitement vous contenter de déposer un nom de domaine, souscrire à une solution d'hébergement, par exemple chez OVH, et configurer une ou plusieurs adresses e-mail du type votrenom@votrenomdedomaine.fr. C'est beaucoup plus simple à faire qu'il n'y paraît et il ne vous en coûtera pas plus d'une poignée d'euros par an.


 Vous préférez vous faire servir en y mettant le prix. Vous avez retenu la leçon, "si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit". Pour un service cinq étoiles et, on l'espère, une politique de confidentialité irréprochable, tournez-vous vers une messagerie payante comme FastMail.
Si vous n'aimez pas utiliser un webmail, vous pouvez également télécharger le logiciel de messagerie open source Thunderbird (gratuit), qui vous aidera à vous passer d'Outlook ou de Windows Live Mail (Microsoft).


 Enfin, si les services tout de même bien pratiques que sont Google ou Windows Agenda vous manquent et que votre dernier agenda papier remonte aux années 1990, tournez-vous vers Zoho Calendar, qui remplit très bien cette fonction.


 

Vos recherches en ligne

Google Search, Yahoo!, Bing (Microsoft) l'auront bien cherché. Ce n'est pas parce qu'ils représentent 98% du marché qu'ils sont indispensables. Vous aurez même un choix assez large pour les remplacer.
Si vous préférez le made in France. Foncez découvrir LeMoteur.fr, un outil 100% français développé par des ingénieurs d'Orange, ou tournez-vous vers Qwant, le dernier-né des moteurs de recherche qu'on avait oublié un peu vite depuis son lancement.


 Si vous êtes geek, snob ou les deux à la fois. Optez pour Wolfram Alpha, le moteur scientifique qui a réponse à presque tout, ou osez le retour vers le futur avec Alta Vista, un outil presque aussi vieux que le web, fondé en 1995.


 Si votre vie privée passe avant toute autre considération. DuckDuckGo, sous ses airs de vilain petit canard de la recherche en ligne, est l'un des rares services qui vous propose d'effectuer des requêtes anonymes, n'hésitant pas à moquer au passage les pratiques de Google. Le moteur IxQuick affiche le même positionnement.


Une liste exhaustive des moteurs en activité, ainsi que leurs liens avec les géants du web, est consultable sur Wikipédia.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont sans doute le domaine où le caractère antisocial de Prism transparaît le mieux.
Vous êtes accro. Exit Facebook ou Google+, seul Twitter échappe miraculeusement au scandale à ce stade de l'affaire. Il faut dire que presque tout y est déjà public, à l'exception des rares Direct Messages que les utilisateurs s'y échangent. Les tweets sont même soigneusement archivés depuis 2010 à la bibliothèque du Congrès américain, comme le rapportait Libération à l'époque.
Vous êtes résigné. A moins de revenir d'un long voyage sur Mars, vous savez de toute façon depuis longtemps à quoi vous en tenir avec ce type de sites et avez appris à ne pas trop vous dévoiler sur Facebook.
Vous êtes curieux. Il existe tout de même quelques solutions de rechange éthiques. On peut citer Reddit, qui ne conserve vos données (notamment votre adresse IP) que 90 jours, mais dont l'interface austère fera fuir plus d'un geek. Ou encore Diaspora, un réseau social open source encore très loin d'avoir atteint la masse critique qui suffirait pourtant à le rendre attrayant.



Les services annexes

La liste des services sur lesquels les révélations d'Edward Snowden ont jeté l’opprobre est encore longue, et touche à vos usages les plus quotidiens et les plus anodins. Dans certains cas, elle nous renverrait presque à la préhistoire du web.
Vos itinéraires et vos plans. Faites une croix sur Google Maps et retournez à vos premières amours, Mappy ou Via Michelin.
Vos messages instantanés. Dites au revoir à Skype et consorts, ce sera l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ICQ, une vieille gloire d'internet passée sous pavillon russe depuis longtemps déjà.


 Le partage vidéo. On risque de moins entendre ces jours-ci ceux qui dénonçaient avec force le refus du gouvernement de céder Dailymotion à Yahoo!. Cela tombe bien, ce sera votre meilleur substitut à YouTube, avec Vimeo.
L'hébergement de vos photos. Bye-bye Instagram (Facebook), Picasa (Google) ou Flickr (Yahoo!) et bonjour au vide presque absolu laissé derrière eux. En désespoir de cause, essayez donc PhotoBucket, mais ce sera nettement moins beau.
Vos outils collaboratifs. Adieu Google Drive et Microsoft Office 365. Profitez-en pour tester Ulteo, qui offre un accès en ligne à la suite Open Office, ou tournez-vous une nouvelle fois vers Zoho et ses outils maison.
Vos partages de fichiers. Il semblerait que DropBox était le prochain sur la liste à rejoindre Prism au moment où le scandale a éclaté. On peut sans doute faire confiance à Kim Dotcom et son site Mega pour rester le plus longtemps possible à l'écart du FBI et de la CIA.




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