28 mai, 2013

L’ASL donne un ultimatum de 24H au Hezbollah

Le chef du soi-disant conseil militaire suprême de l'Armée syrienne libre, Salim Idriss, a averti mardi que si le Hezbollah n'arrêtait pas dans les 24 heures son "agression" en Syrie, les rebelles les pourchasseraient "même en enfer".
"Si l'agression du Hezbollah contre le territoire syrien ne s'arrête pas dans les 24 heures, nous prendrons toutes les actions pour le pourchasser, même en enfer", a dit Idriss sur la télévision Al-Arabiya, basée à Dubaï.
Idriss s'adressait au président libanais Michel Sleiman, au secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, et au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"Je ne serai tenu par aucun engagement que j'ai pris si une décision de stopper l'agression en territoire syrien n'est pas prise et appliquée. (…) Je ne peux plus retenir les combattants de l'Armée syrienne libre".
"Nous sommes victimes d'un génocide mené par le Hezbollah (...) et j'espère que tout monde excusera l'Armée libre syrienne" dans sa réplique, a-t-il encore prétendu.
Selon la rébellion, le Hezbollah est engagé dans une bataille féroce aux côtés de l'armée syrienne pour la conquête de Qousseir, une ville stratégique aux mains des groupes takfiris et des rebelles étrangers dans le centre de la Syrie.
Levée de l'embargo de l'UE sur les armes
Ces menaces interviennent quelques heures après la levée de l'embargo sur les livraisons d'armes aux rebelles syriens décidée par l'Union européenne.
En réaction à la levée de l’embargo, un porte-parole de la Coalition nationale de l'opposition syrienne réunie à Istanbul, Louay Safi, a indiqué qu’"il s'agit certainement d'un pas positif mais nous craignons qu'il ne soit insuffisant et qu'il n'intervienne trop tard".
"Pourquoi attendre jusqu'en août ? Pourquoi attendre encore deux mois ?, a pour sa part regretté un porte-parole du commandement militaire supérieur de l’ASL), Kassem Saadeddine. "Nous avons besoin de batteries antiaériennes, de missiles antichars", a-t-il ajouté.
Au terme de longues discussions, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi soir à Bruxelles de lever l'embargo sur les armes pour les rebelles syriens, poussés par la France et la Grande-Bretagne.
Mais aucun pays n'a l'intention d'en envoyer dans les deux prochains mois, soit avant le 1er août, sous prétexte de ne pas mettre en danger l'initiative de paix russo-américaine qui doit permettre la tenue d'une conférence internationale à Genève en juin.
Pas de délai pour décider d'armer ou pas les rebelles syriens (Hague)
Or, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a affirmé mardi que la Grande-Bretagne n'était soumise à aucun délai pour décider ou non d'armer les rebelles syriens, après la levée de l'embargo européen sur la livraison d'armes.
"Je dois corriger une chose, parce que je sais qu'il y a eu des discussions sur une sorte de délai fixé au mois d'août. Ce n'est pas le cas", a déclaré William Hague sur BBC radio au lendemain d'une décision des 27 membres de l'UE.
"Il y aura une discussion au sein de l'Union européenne d'ici au 1e août", a-t-il ajouté.
"Nous avons dit que nous nous étions engagés, à ce stade, alors que nous travaillons sur la conférence de Genève (de juin), à ne prendre aucune décision sur l'envoi d'armes à quiconque", a-t-il également dit.
"Mais nous ne sommes pas liés à la date du 1e août. Je ne veux pas qu'on pense qu'il y a une décision automatique après le 1e août ou que nous excluons de le faire avant", a-t-il précisé.
Le premier salafiste bahreïni tué en Syrie 
S’agissant de l’implication des groupes étrangers en Syrie, un ancien député bahreïni proche du courant salafiste Mohamad Khaled, a déclaré que le combattant salafiste bahreini Abd el-Rahman al-Hamad (19 ans) a été tué lundi 27 mai en Syrie.  Al-Hamad luttait aux côtés du Front al-Nosra, une filiale d'al-Qaïda en Syrie.
Abd el-Rahman est le fils du célèbre imam de la mosquée al-Nisf, cheikh Adel al-Hamad, connu pour ses prêches appelant les gens à participer au combat contre le régime en Syrie.
Les autorités bahreïnies se sont abstenues de tout commentaire.
Ce qui n’est pas le cas, au sein de l’opposition bahreïni. Le responsable du mouvement al-Wefaq, Jamil kadhem, a réclamé du ministre de la Justice d'interdire de prendre des contacts avec les bandes takfiris, surtout le Front al-Nosra, classées sur la liste terroriste des Grands pays.
«Comment les régimes pétrodollars dépensent plus de 12 milliards dollars pour armer des bandes terroristes dans des guerres longues et infinies, et ne dépensent un seul dollar pour libérer la Palestine ?», s’est interrogé l’opposant via son compte Twitter, avant d’ajouter: «c'est l'époque des contradictions».
Rôle du Qatar dans l'enlèvement du personnel de l'Onu au Golan
Toujours en ce qui concerne l’implication étrangère en Syrie, le délégué permanent de la Syrie auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari, a affirmé que la Syrie insiste sur l'ouverture d'une enquête internationale sur le rôle des services spéciaux qataris dans l'enlèvement du personnel de l'ONU au Golan syrien.
Dans un entretien accordé à l'agence de presse russe "Novosty", al-Jaafari a précisé qu'une personne de Doha a contacté la partie qui a enlevé le personnel de l'Onu et lui a expliqué comment faire à ce sujet, ajoutant que ces informations ont été confirmées par un E.mail envoyé par un employé de la mission de l'ONU à Damas au siège de l'ONU, mais cette "lettre n'a jamais été publiée".
Il a exprimé, à cet effet, son regret pour l'absence de toute réaction du secrétaire général de l'Onu à ce sujet, soulignant que le responsable des opérations de la sauvegarde de la paix à l'ONU, Hervé Ladsous, lui a promis d’ouvrir une enquête sur cette affaire. Mais rien ne s'est passé jusqu'à présent.
M.Jaafari s’est dit convaincu que les groupes terroristes armés au Golan reçoivent leurs instructions des services de renseignements qataris dans le but d’aider « Israël ».
Damas dénonce "la partialité flagrante" de Navi Pillay
Entre-temps, les autorités syriennes ont dénoncé mardi "la artialité flagrante" affichée par le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU.
Selon Sana, Mme Pillay "blâme le gouvernement syrien et passe sous silence les violations des droits de l'Homme perpétrées à grande échelle par les groupes d'Al-Qaïda, du Front Al-Nosra et des islamistes extrémistes".
Projet de résolution US turco-qatari pour condamner le Hezbollah 
Le Conseil des droits de l'Homme a pour sa part été saisi d'une demande de débat urgent de la part des Etats-Unis, de la Turquie et du Qatar sur la "détérioration de la situation des droits de l'Homme en Syrie".
Le Conseil des droits de l'Homme va se pencher mercredi sur un projet de résolution condamnant "l'intervention de combattants étrangers" à Qousseir.
Ce projet de résolution, déposé par les Etats-Unis, la Turquie et le Qatar, vise le Hezbollah, sans le nommer.
Le projet de résolution, qui est publié par le Conseil, dont les résolutions n'ont toutefois pas de caractère contraignant, "condamne l'intervention de combattants étrangers qui lutte pour le compte du régime syrien à Qousseir" et se dit "profondément préoccupé par le fait que leur implication pose une grave menace à la stabilité régionale".

Pourquoi l'Europe arme les rebelles syriens?

Rebelles syriens
17:49 28/05/2013
Par Konstantin Bogdanov, RIA Novosti
L'Union européenne n'a pas prolongé son embargo sur les livraisons d'armes en Syrie. La discussion à huis clos qui a divisé les pays européens s'est soldée par l'annulation des sanctions – mais l'UE reste divisée. Quels sont les conséquences de cette décision et qui en sera le principal bénéficiaire ?
Ce qui a été décidé
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis à Bruxelles n'ont pas réussi à s'entendre sur le prolongement de l'embargo sur les livraisons d’armes à l’opposition syrienne, qui expire le 31 mai. Autrement dit, ils n’ont pas décidé d'armer les rebelles mais ont simplement renoncé à ne plus le faire. La nuance est importante.
A en juger par les fuites et les communiqués officiels des derniers jours, une immense importance a été accordée à la question du prolongement de l'embargo. La victoire du point de vue des partisans de la levée des sanctions pourrait engendrer plusieurs problèmes à la fois – y compris dans les relations diplomatiques au sein de l'UE.
Qui est pour, qui est contre
Il y a quinze ans l'axe Paris-Berlin était l'épine dorsale de l'UE et le consensus entre les deux pays influait significativement sur les décisions paneuropéennes - aujourd'hui le système a radicalement changé.
A l'époque de Nicolas Sarkozy la France s'est brusquement tournée vers Londres en formant une sorte d'alliance militaro-politique bilatérale indépendante. Cette alliance a été rodée dans la guerre coloniale en Libye dont la France et le Royaume-Uni étaient les principaux acteurs - avec le soutien du Qatar.
Le scénario syrien évolue selon la même logique. La France et le Royaume-Uni font pression sur les autres membres de l'UE pour lever les restrictions sur les livraisons d'armes à l'opposition syrienne. De leur côté l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Autriche et la République tchèque se sont prononcés contre.
Avant la réunion, les Néerlandais et les Allemands ont fait des commentaires très prudents en affirmant qu'un compromis était nécessaire car "les deux extrêmes sont inacceptables". Néanmoins Paris et Londres ont atteint leur objectif : même s’il ne s’agit que d’un "non prolongement" des sanctions.
Une apparence de résultat
Au final il a été impossible de trouver un terrain d'entente. Catherine Ashton, haute commissaire de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a modestement souligné que la position consolidée de l'UE concernant les livraisons d'armes en Syrie serait annoncée d'ici le 1er août 2013. On ignore quelle sera cette position mais il ne sera certainement pas facile de formuler un point de vue européen commun.
Surtout que le problème est passé au stade des accords bilatéraux entre des pays de l'UE et l'opposition syrienne. Le Foreign Office en a justement fait la remarque, précisant toutefois qu'il n'était pas question de commencer immédiatement à fournir des armes aux rebelles. Selon les diplomates britanniques, ce levier servira à étendre les capacités de pression diplomatique sur Damas. La formule semble évasive et suspecte.
Au-delà des faux-semblants
En réalité le nouvel "axe du bien" franco-britannique ne sait pas comment sortir du piège syrien. Le temps passe mais le "régime sanguinaire" d'Assad tient bon. Qui plus est, il connaît des succès locaux dans les affrontements contre l'opposition.
Que faire ? Instaurer une zone d'exclusion aérienne ? Envahir la Syrie ? Cela pourrait entraîner une nouvelle explosion au Proche-Orient - ce qui n'a pas l'air inquiéter les Européens - et engendrer d'importantes pertes - ce qui serait bien plus grave.
Tout laisser tomber et permettre Assad d’écraser les insurgés ne semble pas être une bonne option non plus. Par conséquent il faut au moins faire pencher la balance du côté de l'opposition. Politiquement pour commencer – puis, en cas de besoin, par une intervention militaire directe et la formation des rebelles.
Les conséquences
Les Etats-Unis, qui ont soutenu passivement le lancement de la campagne libyenne de Paris et de Londres, ne veulent absolument pas mettre leur nez en Syrie. De plus, ils sont très méfiants en ce qui concerne certaines organisations radicales d'opposition en Syrie - non sans raison – qu’ils considèrent comme des branches d'Al-Qaïda.
L'armement et la formation des rebelles de l'opposition syrienne pourraient changer l'équilibre des forces dans le pays, donnant un coup de pouce à l'expansion de l'extrémisme islamique au Proche-Orient - où pratiquement toute la rue s'est déjà embrasée.
Les principaux bénéficiaires de la décision de l'UE sont évidemment les monarchies du Golfe, notamment le Qatar et l'Arabie saoudite qui ont soutenu très activement les islamistes du Maghreb pendant le Printemps arabe. Mais leur jeu est clair tandis qu'il est plus difficile de comprendre les actes de Paris et de Londres.
D'autant qu'un rien sépare la Syrie de l'Europe paisible. Et les répercussions se font déjà sentir – il suffit d’ouvrir les derniers journaux et de lire les articles sur le récent assassinat d'un soldat britannique en pleine rue à Londres.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction


fr.ria.ru

Augsbourg : saison noire pour Aristide Bancé


Aristide Bancé, après son but contre le Ghana lors de la CAN 2013.
Aristide Bancé, après son but contre le Ghana lors de la CAN 2013.
L’international Burkinabè Aristide Bancé ne retiendra pas de son passage à Augsbourg un bon souvenir. Arrivé en début de saison, le Burkinabè a réalisé une excellente préparation avant de sombrer pendant le championnat. En 18 matches, le vice-champion d’Afrique n’a inscrit aucun but avec son club. Son équipe devra même passer par les play-offs pour assurer son maintien en premier division. Une situation nouvelle pour le joueur qui a pourtant passer une bonne Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

burkina24.com

Corée du Sud : le chef de la sécurité a vécu pendant 3 mois dans son bureau

Ким Чан Су южная корея

Le chef du bureau de la sécurité nationale sud-coréen, Kim Jang-soo a vécu pendant trois mois au travail à cause de la menace d’une attaque éventuelle de la part de la Corée du Nord, rapporte l’agence Yonhap News.

Kim Jang-soo n’est allé dormir chez lui qu’il y a deux jours ce qui témoigne de la normalisation successive de relations entre les deux Corée.
Au cours des trois mois dernier, le chef du bureau de la sécurité nationale ne quittait pas l’immeuble de l’administration du président.

FOLIE. Syrie: embargo levé, reportage bidonné du Monde, armes chimiques etc



  • masqueL’Europe veut par tous les moyens exister mais, il ne pèse plus dans la balance monde. C’est rapé. Le vieux continent, qui a toujours pensé que la force seule résout les problèmes aime bien le sang versé. C’est acté. Les "qui" sont derrière l’esclavage ? Les "qui" sont derrière la première et la seconde guerre mondiale ? Passons. Malgré les dénégations des politicards sans perspective, qui crient au loup quand nos jeunes vont combattre en Syrie, ils sont les vrais instigateurs de cet engouement…Attention au retour de bâton.
Mais, la levée de l’embargo sur les armes aux terroristes, n’est que théorique, parce que les Européens savent très bien que ces armes, si elles sont livrées, se retourneront contre eux. Ils disent que c’est uniquement au CNS que ces armes, si elles sont livrées, le seront. Or, les terroristes sur le terrain -ils le savent-, ne reconnaissent même pas ces gens. Eux-mêmes, n’arrivent même pas à s’entendre. Mais, nous verrons, à la guerre comme à la guerre mais, dans ce jeu morbide et mortifère des Européens, leurs terroristes seront perdants.
Quand on entend le régime français prendre pour argent comptant les salmigondis des journalistes du Monde, on ne peut que s’étrangler de rire. Ils auraient apporté des échantillons d’armes chimiques collectés par des médecins syriens et, ces derniers seraient actuellement analysés. Encore une fois, ces gens nous prennent pour des demeurés. La vraie question est: avec qui ils étaient en Syrie ? Très drôle…
Lisez cette excellente tribune de Claude Petrovic:

Des gaz de combat en Syrie, vraiment ?

par Claude Petrovic R, lundi 27 mai 2013, 18:15
"Reportage"… ou farce macabre ? .
Les Qatariotes se sont payés le PSG et les palaces parisiens, ils peuvent se payer pas mal de… monde…
- La plupart des gaz de combat (sarin et autres neurotoxiques, vésicants…) passent par la peau et un masque à gaz ne sert à rien si on se promène sans une combinaison ou, au moins, un treillis traité, avec des manches longues boutonnées aux poignets.
Avec une barbe, un masque à gaz ne sert à rien : les gaz passent entre les poils.
- Les masques industriels ne sont pas adaptés à la protection contre les gaz de combat.
- Les "journalistes" n’ont pas été contaminés, quelle chance !
- Les seules images relatives au "fond" du propos montrent des barbus auxquels on administre un collyre.Vachement probant !
- Les deux terroristes et les mercenaires qui sont morts à l’hôpital islamiste sont probablement décédés suite aux injections d’atropine injustifiées.
- Les terroristes interviewés donnent des versions différentes des faits. Les symptômes indiqués relèvent principalement d’un état de stress intense et de terreur panique (bien justifiée : ils ont rendez-vous avec les 72 vierges).
- Tout ça pue la mise en scène de bas étage et l’improvisation hâtive. Même les studios d’el Jazirat nous avaient habitués à plus de professionnalisme dans leurs montages. Les complices otanesques des wahhabo-fascistes doivent vraiment être désespérés. Tant mieux.
- On a opportunément oublié de rappeler que les seules forces mises en cause devant l’ONU (et pas dans la presse à scandale) pour utilisation de gaz de combat sont, justement, les égorgeurs barbus de la soi-disant "ASL".
- On nous prend encore une fois pour des cons avec les "armes de destruction massive", le pire est que la majorité des gens continuent d’avaler les mensonges des médias dominants.

Dispute entre l’ambassadeur français Eric Chevalier et représentant rebelles dans le hall d’un hôtel à Istanbul … L’objet du scandale est sur les livraisons d’armes....


Des hackers chinois auraient volé les secrets de l’ABM américain

Des hackers chinois auraient volé les secrets de l’ABM américain

Des hackers chinois auraient volés les plans de « plus de deux douzaines de systèmes d'armements », liés à la défense antimissiles américaine, mais également aux avions de chasse, aux drones et aux navires de combat, selon Washington Post qui se réfère à un rapport confidentiel du Pentagone.

Parmi les plans volés, on compte ainsi ceux du missile avancé Patriol PAC-3, ceux du Terminal High Altitude Area Defense, un système de défense contre les missiles balistiques, ou encore ceux du système de défense similaire de la Navy, nommé Aegis. Du côté des avions, l'armement de l'hélicoptère Black Hawk et du chasseur F/A-18 ont, entre autres, été percés à jour.

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Oussama ben Laden se serait fait exploser

Oussama ben Laden se serait fait exploser

L'ancien chef du Jihad islamique égyptien Nabil Naeem a déclaré que le fondateur et le dirigeant d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, n'avait pas été tué par le commando américain. Selon Naeem, les Américains l'ont blessé à la hanche après quoi il a fait exploser sa « ceinture d'explosifs ».

« Ben Laden a été déchiqueté en sorte que les Américains n'ont pas réussi à l'identifier », a dit Naeem. Il affirme que cette version lui a été communiqué par un parent proche de ben Laden.
« Le renseignement américain projetait de le prendre vivant, mais il a raté le coup. Ben Laden a su garder tous ses secrets et il les a emportés avec lui », a déclaré Nabil Naeem.

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Cette Suédoise détient la clé d'Internet !


Quatorze personnes dans le monde protègent les clés de chiffrement du système des adresses internet. Rencontre avec l'une d'entre elles, à Stockholm.

Anne-Marie Ecklund-Löwinder au siège de .SE, à Stockholm. Anne-Marie Ecklund-Löwinder au siège de .SE, à Stockholm. © Guerric Poncet / Le Point.fr

Anne-Marie Ecklund-Löwinder n'a pas le profil d'une femme d'affaires, ni celui d'une femme particulièrement secrète. On pourrait la croire un peu "allumée", sous ses airs de gourou de l'informatique. Cheveux courts, lunettes, large sourire et tee-shirt "I love Internet" sur les épaules, elle accueille volontiers les journalistes au siège de ".SE", l'administrateur de l'extension des noms de domaines suédois, dont elle est responsable de la sécurité. Pionnière dans ce domaine, elle est aujourd'hui la gardienne de l'une des clés de chiffrement les plus secrètes au monde, puisqu'elle permet de faire fonctionner Internet.
Comme les treize autres "gardiens d'Internet", Anne-Marie Ecklund-Löwinder participe quatre fois par an à une cérémonie quasi-religieuse aux Etats-Unis, avec l'Internet corporation for assigned names and numbers (Icann), l'organe de gestion des noms de domaine du monde entier, lié au Département du Commerce de Washington. Durant ces réunions, qui se déroulent dans des datacenters ultra-sécurisés, les clés de chiffrement des participants présents sont utilisées pour renouveler la clé principale. Puis des clés secondaires sont ensuite automatiquement distribuées aux serveurs de noms de domaine du monde entier, qui s'en servent pour renouveler leur système d'authentification. Cela permet de ne pas toujours garder la même clé, et donc de réduire la vulnérabilité du système. Puisqu'il est possible de "casser" une clé de chiffrement, mieux vaut la changer régulièrement, afin de ne pas laisser trop de temps aux pirates pour travailler sur une clé qui resterait valide des années.

"Je ne peux pas éteindre Internet"

Membre de l'équipe "côte Est", elle se rend plusieurs fois par an au datacenter Terramark, à Culpeper en Virginie. Ce véritable Fort Knox de l'Internet est protégé par des gardes armés. "Les membres de l'Icann sont les seuls à pouvoir nous faire entrer dans le bâtiment, mais les consultants de confiance en cryptographie, comme moi, sont les seuls à disposer des clés de chiffrement", explique-t-elle. "Ma clé reste enfermée dans un coffre-fort au sein de datacenter, ajoute-t-elle, et je dois systématiquement vérifier que l'emballage hermétique du support n'a pas été violé". "Un second coffre-fort contient le matériel nécessaire pour générer de nouvelles clés", précise l'experte en sécurité, qui décrit le processus comme "proche d'une cérémonie religieuse". "Je n'ai pas la clé de chiffrement chez moi, et c'est mieux comme ça : après une bouteille de vin un samedi soir, je ne peux pas éteindre Internet !", plaisante-t-elle.
La Suédoise n'est pas une novice. Elle a promu dès 1997 la nouvelle norme de protection des adresses internet du monde entier, DNSSEC, adoptée mondialement en 2010. "Les serveurs de noms de domaines (DNS), c'est comme l'annuaire d'Internet", explique-t-elle : ils servent à lier un contenu à une adresse. Tous les serveurs centraux du réseau utilisent aujourd'hui ce système qu'elle a contribué à mettre au point, et qui repose sur une clé centrale et secrète de chiffrement, aussi protégée que les réserves d'une banque centrale. Celle-ci est destinée à chiffrer des sous-clés, qui sont distribuées aux serveurs de noms de domaines (DNS) dans le monde entier. Une telle sécurité en cascade permet de "ne pas exposer la clé principale", explique-t-elle.
Le but de DNSSEC, est d'éviter qu'un pirate puisse détourner une requête afin que, par exemple, en tapant l'adresse exacte du site de votre banque vous atterrissiez sur un faux site. On connaît bien le risque lié aux répliques de sites, hébergées en général sur des adresses proches (youtibe.com au lieu de youtube.com par exemple). Mais il ne faut pas perdre de vue qu'en contournant la sécurité des noms de domaine, il est techniquement possible de montrer un faux site à la bonne adresse. Une arme redoutable pour les pirates intéressés par l'argent, mais aussi pour les activistes politiques, les dictateurs ou encore les plaisantins. Un tel outil permet en effet de détourner non seulement le trafic web (les pages en elles-mêmes), mais aussi les échanges de courriels ou les transferts de fichiers. C'est l'arme absolue, car l'internaute lambda n'a aucun moyen de savoir qu'il est trompé. Heureusement, les clés de chiffrement veillent...

lepoint.fr

Pénurie de vin de messe au Venezuela

Pénurie de vin de messe au Venezuela

L'église vénézuélienne a annoncé que ses réserves de vin de messe touchaient à leur fin et qu'elle devrait réduire le nombre de messes.

L'église déclare que cette situation est la conséquence des pénuries alimentaires dans le pays, ce qui a obligé l'unique producteur du vin de messe vénézuélien à arrêter ses ventes à l'église.
L'opposition explique les pénuries, notamment le manque de vin, par le contrôle rigoureux de l'économie de la part de l'Etat et par le fait que la production n'est pas conforme aux besoins de la population. Selon le gouvernement, la pénurie est le résultat d'une machination de l'opposition.   N

french.ruvr.ru

Qousseir et Hermel, l’histoire complète de deux villes limitrophes


 Par Nidal Hamadi, journaliste libanais originaire du Hermel
 
La ville de Qousseir située sur le fleuve de l’Oronte ne s’attendait jamais à ce qui lui est arrivé il y a presque deux ans, surtout par rapport au conflit confessionnel qui la ravage alors qu’elle est connue pour son tissu social diversifié. Sa population, toutes confessions confondues, coexiste pacifiquement depuis des centaines d'années.
Mais actuellement, elle semble vivre le pire des cauchemars, en raison de l'arrivée de milliers de takfiris (de la Somalie, la Libye, la Tunisie, du Daghestan et des groupes d’al-Qaïda) qui ont imposé leur mode de vie et de pensée incompatible avec la nature des villes et des villages entourant les rives de l'Oronte.
Loin de tous les slogans de la liberté et de la démocratie, ces takfiris ont fait de Qousseir un « Emirat islamique » pour propager leurs idées idéologiques et sectaires.
 La ville de Qousseir a connu un essor économique très important dans les trente dernières années à la différence des régions avoisinantes. Ce développement a eu lieu grâce à sa proximité géographique de la ville de Hermel (Liban nord-Est) où un millier de travailleurs syriens pénètrent chaque matin pour y travailler. Dans cette ville libanaise, ils peuvent bénéficier de revenus plus grands qu’à Qousseir en raison de la différence de niveau de vie.
Par ailleurs, les relations entre les deux villes ont évolué après les mariages mixtes entre les familles. Actuellement, des milliers d’habitants syriens proches des commandants des groupes armés criminels en Syrie se sont réfugiés dans les villages du Hermel (alMasriya, Hosh Sayed Ali, Moaysra et Zayta) et y vivent tranquillement malgré la mort de plusieurs jeunes habitants dans cette région dominée par des partisans du Hezbollah.  
La presse n’a rien publié sur les débuts de la propagation du courant takfiri en 2012 dans la ville de Qousseir, simultanément à une action sectaire organisée entamée à Homs. Celle-ci a connu plusieurs cas d’enlèvements de ses jeunes. Les familles m’ont chargé de transmettre les noms de leurs fils à certains dirigeants de l’opposition syrienne que je connais.
On accusait surtout un certain Mohammed Saqr Khalif de responsabilité des
enlèvements sectaires à Homs, mais Khalif a informé les médiateurs que les
jeunes enlevés de la famille (Dom) ont été exécutés et que tous les infidèles
et les apostats qui ne quitteront pas la ville connaitront le même sort. Mohammed Saqr Khalif était le commandant du premier groupe takfiri formé à Homs et dans sa banlieue avant le grand massacre sectaire à la mi-2012 et l’expulsion de la population vers la fin 2012. Je me rappelle avoir rencontré dans une conférence de presse tenue à Paris le président du conseil national syrien (opposition) Bourhan Ghalioun, originaire de Homs. Je lui ai posé des questions sur le nettoyage sectaire là-bas, mais il a refusé de condamner ces actes.  
Cependant, la situation à Qousseir fut plus dangereuse et plus délicate. Cette ville est entourée de villages syriens pro-régime, et des villages habités par des Libanais chiites, et qui se trouvent à l’intérieur du territoire syrien dû à la division imposée par la France dans les années quarante du siècle dernier. Je ne cache pas un secret si je vous dis que l'auteur de ces lignes lui-même y a des proches, des propriétés et des maisons remontant à deux cents ans.  
Depuis le début de l'année 2012, l’Etat syrien a perdu le contrôle sur la ville de Qousseir. Elle est devenue peu à peu similaire à un Emirat islamique avec l'afflux de centaines d'étrangers takfiris. Le premier incident sectaire qu’a connu la ville fut l’incendie d’une pharmacie d’un Syrien de la famille (Hamadi) qui a refusé de fermer sa pharmacie et de participer à des manifestations anti-régime. Peu de temps après, les partisans du régime, les personnes ayant adopté une position neutre parmi les chrétiens et les chiites ont été chassées de la ville après la multiplication de meurtres contre elles.
Après le nettoyage sectaire de la ville, les éléments takfiris, principalement étrangers, ont essayé de prendre le contrôle du rif de  Qousseir, notamment la partie Ouest du fleuve de l’Oronte, où résident des Libanais du Hermel. Alors que les habitants des villages suivants en ont été chassés :  (Abu Houry, alHammam, AlAzniyeh, alFadliyeh, Ain Damamel, Sakarjah, alNahriyeh). Ces villages sont en contact direct avec la ville du Hermel. Les hommes armés takfiris ont établi un système militaire complet à  Sakarjah, alNahriyeh , qui sont devenus une ligne d’affrontements quotidiens avec les habitants du Hermel jusqu’en avril dernier, date d’expulsion des groupes armés de la région.
 En cette période ont commencé les enlèvements et les assassinats sectaires contre les fils du Hermel qui travaillent dans le commerce ou les conducteurs de transport en commun sur les deux côtés de la frontière. La première victime fut un jeune du Hermel (Mohammed Samir Blaybel). Il a été enlevé à Qousseir et c’est seulement lors d’un échange de détenus entre la famille libanaise Jaafar et les groupes armés que son sort a été connu. Des kidnappés ont reconnu que ledit jeune a été enlevé par le dirigeant des groupes armés Mostapha Saleh Amer connu pour les opérations de meurtres et de décapitation. En ce jour, le Hezbollah est intervenu au Hermel pour prévenir un dangereux conflit sectaire dans le pays surtout que plus de 600 familles syriennes se sont réfugiées dans ladite ville. Sachant que seuls 10% des réfugiés sont des musulmans chiites et que Mostapha Amer fréquentait la ville libanaise d’Ersal.
Ces actes d’enlèvements se sont multipliés. Jaafar Medlej a été enlevé et tué, ainsi que Mohammad Abed Abbas qui a été liquidé. Une autre personne de la famille Zoayter a également été enlevée. Cet homme a été
remis à sa famille coupé en morceaux dans un sac en plastique. Tout au
long de cette période, le seul facteur qui calmait la situation fut le
Hezbollah qui a dirigé plusieurs opérations d’échange de prisonniers entre la
famille Jaafar et les groupes armés à Sakarjah. De plus, une personne de la
famille Jaafar a été enlevée dans la localité d’Ersal au nord de la Békaa, qui
constitue une base d'approvisionnement pour les militants à Qousseir et à Homs.
Ces attaques ont coïncidé avec l’afflux de plus de 17000 miliciens takfiris à la frontière avec le Hermel, dont la plupart sont venus de l'extérieur du Moyen-Orient. Une sorte de front a ensuite commencé à se former à la frontière avec le Hermel. Les habitants de la ville entendaient les miliciens proférant leurs menaces contre eux via des haut-parleurs. Ils pouvaient bien discerner leurs dialectes tunisiens, libyens et des pays du Golfe, alors qu’ils menaçaient de prendre d’assaut la ville et de tuer les hommes et les femmes.  
Au cours de l'année écoulée, la ville est devenue un front de guerre réelle entre les habitants du Hermel et les hommes armés.  
 En mois d'Avril dernier, un terrible développement est survenu dans cette région avec la prise de contrôle par les insurgés de la colline stratégique de Tall Mando qui donne sur la région du bassin de l’Oronte.
Les groupes armés ont liquidé de sang-froid des soldats de l’armée arabe syrienne, et ont poursuivi leurs attaques contre des villages chiites dont les habitants étaient menacés d’expulsion.
L’objectif des groupes armés était d’assiéger la ville du Hermel du côté de la Syrie à Qousseir et de la partie du nord libanais où des affrontements entre la famille Jaafar et des groupes armés en Syrie ont lieu fréquemment. 
 Face à cette situation, la politique de dissociation est devenue une
politique suicidaire, au moment où de multiples forces de la coalition du 14
mars et des groupes salafistes participent à la bataille en Syrie, ce conflit
qui est devenu une guerre d’expulsion et un génocide sectaire qui n’a rien à
voir avec les revendications de réformes en Syrie.
 Dans ce contexte,
la résistance et ses partisans se sont trouvés obligés de faire face à une
guerre qui leur a été imposé.
Ils ont ainsi décidé de combattre héroïquement et courageusement,
jusqu’à ce que l’armée syrienne tranche la bataille et chasse les groupes
étrangers de ce territoire.

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