10 mai, 2013

S 300 russes pour Damas achetés par l'Iran...


IRIB- La Russie refuse de livrer à l'Iran le système de défense anti missile S 300 sous prétexte d'avoir à violer le boycott international.
mais cette même Russie aurait livré, à en croire New York Times, à la Syrie quatre batteries de missiles S 300 et c'est l'Iran qui aurait fait cet achat pour doter son allié d'un système désormais indispensable pour sa défense aérienne.   

La Syrie promet de répliquer immédiatement à tout nouveau raid d’Israël


Le régime de Damas a annoncé jeudi qu’il répliquerait immédiatement et durement à toute nouvelle attaque d’Israël contre son territoire, au moment où le mouvement libanais Hezbollah assurait que son allié syrien lui livrerait de nouveaux types d’armes.
Les autorités syriennes ont par ailleurs salué le rapprochement américano-russe en faveur d’une solution politique au conflit en Syrie, en se disant confiant en la fermeté de la position de Moscou, Washington insistant cependant sur un départ négocié du président Bachar al-Assad.
Dans le même temps, à la suite de la récente initiative américano-russe, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a convaincu le médiateur Lakhdar Brahimi de rester à son poste de médiateur.
Dans un entretien exclusif à l’AFP, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a affirmé qu’“instruction a été donnée de répondre immédiatement à toute nouvelle attaque israélienne”.
“Nos représailles contre Israël seront dures et douloureuses (...) En aucun cas la Syrie ne permettra que (les attaques israéliennes) se reproduisent”, a-t-il souligné.
Israël a lancé vendredi et dimanche une série de raids dans la région de Damas, qui visaient selon des responsables israéliens des armes iraniennes destinées au parti chiite libanais Hezbollah, ce que Téhéran a démenti.
M. Moqdad a lui aussi qualifié de “mensonges” les affirmations d’Israël. “Il n’y pas de voitures qui transféraient des armes” vers le Hezbollah, a-t-il affirmé.
Peu après, Hassan Nasrallah, le chef de ce mouvement dont des hommes combattent auprès de l’armée syrienne, a assuré sur la chaîne al-Manar que “la riposte syrienne aux raids israéliens sur son territoire sera de fournir au Hezbollah des nouveaux types d’armes”.
“La réponse syrienne est hautement stratégique parce qu’elle implique également l’ouverture du front du Golan (occupé par Israël) aux combattants de la résistance”, a précisé le chef du Hezbollah, qui avait affronté l’Etat hébreu en 2006 lors d’une guerre sanglante et dévastatrice.
Cette escalade verbale survient alors qu’un responsable de l’Etat d’hébreu avait averti dimanche que “chaque fois que des informations parviendront à Israël sur un transfert de missiles ou d’armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués”.
M. Moqdad a par ailleurs assuré que la Syrie était prête à accueillir immédiatement une commission d’enquête de l’ONU sur les armes chimiques “pour enquêter sur ce qui s’est passé à Khan al-Assal” le 23 mars près d’Alep (nord).
Le régime syrien a accusé l’opposition d’avoir eu recours à des armes chimiques et demandé une enquête de l’ONU. Mais selon l’ONU, Damas refuse que les enquêteurs se penchent aussi sur des accusations similaires portées contre l’armée syrienne par Londres et Paris concernant des incidents à Khan al-Assal ainsi qu‘à Homs (centre), le 23 décembre 2012.
Qualifiant de “mensonges” les informations “selon lesquelles la Syrie a empêché la mission de venir”, M. Moqdad a affirmé que Damas avait dit à l’ONU que “si l’enquête à Khan al-Assal s’avérait professionnelle, honnête, neutre nous serions d’accord pour examiner les autres cas”.
La Turquie a confirmé de son côté avoir fait procéder à des tests sanguins sur des réfugiés syriens blessés afin de déterminer s’ils avaient été victimes d’armes chimiques.
Les autorités syriennes ont parallèlement “salué le rapprochement américano-russe”, se disant “persuadé de la constance de la position russe”, selon la télévision publique syrienne.
Opposés sur le dossier syrien, la Russie —fidèle allié du régime de Damas— et les Etats-Unis ont annoncé mardi un accord sur les bases de la réunion de Genève de juin 2012, qui avait appelé à un arrêt des combats et à une transition démocratique sans préciser le sort de M. Assad.
Mais l’opposition a répété mercredi qu’elle considérait le départ du président syrien comme un préalable à toute discussion, portant un coup dur à l’appel américano-russe.
Et le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui s‘était montré nettement plus évasif sur le sujet mardi à Moscou, a réaffirmé jeudi à Rome la position de Washington sur la nécessité d’un départ de M. Assad.
Alors que selon le Wall Street Journal, Israël a mis en garde les Etats-Unis sur la vente imminente par Moscou à la Syrie de batteries de missiles sol-air, M. Kerry a jugé “potentiellement déstabilisante” une telle livraison, faisant ressurgir les divergences entre les deux capitales.
Sur le terrain, l’armée syrienne appuyée par le Hezbollah poursuivait sa progression dans le secteur de Qousseir, bastion rebelle situé à quelques kilomètres de la frontière libanaise, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Le Front jihadiste Al-Nosra a par ailleurs démenti que son chef Abou Mohammed al-Joulani ait été blessé dans un bombardement le visant près de Damas, comme l’avait affirmé mercredi soir l’OSDH en citant des militants sur place.
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Les Philippines veulent se retirer de la FNUOD sur le Golan


. © Thir Khan Le ministre philippin des Affaires étrangères souhaite le retrait aussi tôt que possible des Casques bleus philippins oeuvrant au sein de la Force de l’observation du désengagement sur le Golan (FNUOD), après un nouvel enlèvement de quatre de ses soldats, a-t-il déclaré vendredi.
Le ministre Albert del Rosario a indiqué qu’il allait proposer le retrait des 300 soldats philippins au président Benigno Aquino, qui prendrait la décision en dernier ressort.
“Dès qu’il dira +c’est bon+, nous le ferons le plus vite possible”, a ajouté le ministre devant la presse.
Les rebelles syriens ont enlevé mardi quatre Casques bleus philippins à un poste d’observation sur le plateau du Golan, juste deux mois après l’enlèvement de 21 observateurs de l’ONU, également philippins, qui avaient été relâchés au bout de trois jours.
“Les gens qui ont enlevé nos gardiens de la paix étaient assiégés et utilisent nos concitoyens pour se sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent. Ce genre de chose n’est pas pour nous”, a déclaré le ministre. “Nous ne voulons pas exposer (au danger) nos hommes plus longtemps, pas plus longtemps que ce qu’il est nécessaire”.
Les quatre Philippins ont été capturés alors qu’ils patrouillaient dans la zone-tampon entre Israël et la Syrie, près de la localité de Al-Jamlah, avait indiqué l’ONU mardi.
La FNUOD, dont les membres sont équipés seulement d’armes de poing défensives, est chargée depuis 1974 de faire respecter un cessez-le-feu sur le plateau du Golan, région du sud-ouest de la Syrie occupée en grande partie par Israël.
L’ONU se plaint régulièrement d’incursions de l’armée syrienne et des rebelles dans la zone de séparation sur le Golan.
La FNUOD compte un millier de Casques bleus, civils et militaires. Après le départ des troupes canadiennes, japonaises et croates, les principaux contingents sont désormais autrichien, philippin et indien.
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Afghanistan: visite surprise de la chancelière allemande Merkel


La chancelière allemande Angela Merkel et son ministre de la Défense Thomas de Maizière sont arrivés en Afghanistan pour une visite surprise, a indiqué une porte-parole du gouvernement allemand vendredi matin.
La porte-parole a confirmé l’arrivée de Mme Merkel et de M. de Maizière au quartier général de l’armée allemande dans le nord du pays, à Mazar-i-Sharif, six jours après la mort d’un soldat du contingent allemand de la force internationale de l’Otan en Afghanistan (Isaf).
Elle a toutefois refuser de donner davantage de détails sur la durée ou le déroulement de cette visite pour des raisons de sécurité.
Samedi, un soldat appartenant aux unités spéciales de la Wehrmacht avait été tué dans une “attaque des insurgés” dans le nord de l’Afghanistan.
Les forces spéciales de l’armée allemande avaient accompagné une opération militaire de l’armée régulière afghane dans la province de Baghlan (nord), quand les insurgés ont ouvert le feu sur les soldats, selon le rapport de la Bundeswehr.
Un autre soldat allemand avait été blessé, mais ses jours ne sont pas en danger.
Il s’agissait de la première perte humaine depuis près de deux ans dans les rangs allemands de l’Isaf, qui représentent le troisième plus important contingent de l’Isaf après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, malgré une réduction des effectifs à 4.200 soldats, contre plus de 5.000 auparavant.
La chancelière allemande Angela Merkel s‘était déclarée bouleversée, après avoir appris la nouvelle de l’attaque, condamnant “avec véhémence” tout “acte terroriste qui empêcherait une évolution positive en Afghanistan”.
Sept autres militaires étrangers avaient été tués ce jour-là, ce qui en faisait la journée la plus meurtrière pour la force internationale depuis août 2012 et le lancement par les talibans fin avril de leur “offensive de printemps” visant forces afghanes et internationales au moyen d’attentats suicide et d’attaques menées par des “agents infiltrés.
Cinq soldats américains avaient trouvé la mort dans l’explosion d’un engin piégé dans la province de Kandahar (sud) et deux autres militaires avaient été tués dans l’ouest du pays, où sont déployés des Américains, par un soldat afghan ayant “retourné son arme contre eux”. Les talibans avaient revendiqué cette attaque.
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Braquage en ligne: des pirates informatiques dérobent 45 millions de dollars


Ils n’avaient ni pistolets, ni masques mais des ordinateurs et internet: des pirates informatiques ont dérobé en deux opérations près de 45 millions de dollars dans 26 pays, participant, selon la justice américaine, “à un énorme braquage de banques” d’un genre nouveau.
L’affaire a été révélée jeudi par le bureau de la procureure de New York qui a inculpé huit personnes soupçonnées d’appartenir à une cellule de pirates établie à New York.
Mais le réseau s‘étendrait au total sur 26 pays et aurait agi lors de deux opérations distinctes, le 22 décembre 2012 et les 19/20 février 2013, selon le même mode opératoire.
En amont et sur plusieurs mois, des hackers ont pénétré le système informatique de groupes bancaires, piraté les numéros et les codes secrets de cartes prépayées puis supprimé leur plafond de retrait.
Les cartes prépayées ne sont pas liées à un compte bancaire et sont proposées par des employeurs et des ONG. Le jour J, des complices ont recodé des cartes magnétiques lambda et, munis des codes secrets, ont retiré de l’argent à différents distributeurs automatiques.
Les vols se sont produits “en l’espace de quelques heures”, a précisé le bureau de la procureure, Loretta Lynch.
Les prévenus et leurs complices “ont participé à un énorme braquage de banque du XXIe siècle par l’intermédiaire d’internet, qui concerne le monde entier”, a souligné Mme Lynch dans un communiqué.
“Au lieu d’utiliser des armes et des masques, cette organisation criminelle informatique a utilisé des ordinateurs et internet”, a-t-elle insisté, relevant “la précision chirurgicale” avec laquelle les pirates ont opéré et la “vitesse et la coordination (de) leurs opérations sur le terrain”. “Ces attaques relèvent d’un piratage hautement sophistiqué et de cellules criminelles organisées, dont le rôle était de retirer de l’argent aussi vite que possible”, a-t-elle ajouté.
40 millions de dollars en dix heures
Lors de la première opération, les malfaiteurs ont piraté la banque Rakabank, basée aux Emirats. Quelque 4.500 débits ont été effectués à travers 20 pays pour un total de 5 millions de dollars.
Lors de la seconde attaque, les pirates ont braqué le système informatique de la Bank of Muscat, basée à Oman. En l’espace de dix heures, des acolytes répartis sur 24 pays ont fait 36.000 retraits pour un total de 40 millions de dollars.
La cellule de New York, elle, a retiré 400.000 dollars le 22 décembre puis 2,4 millions en février, en 3.000 retraits, selon l’acte d’accusation.
Sept de ces personnes ont été arrêtées à New York et accusées d’avoir usurpé des dispositifs (bancaires) et blanchi de l’argent. La huitième personne, Alberto Yusi Lajud-Pena, surnommé “Prime” ou “Albertico”, aurait été tuée le 27 avril, selon le bureau de la procureure.
Le groupe aurait ensuite rapidement déplacé les fonds sur un compte à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis) et blanchi l’argent en s’achetant des voitures et des montres luxueuses.
Le bureau de la procureure n’a pas fourni plus de détails sur les autres opérations conduites à l‘étranger. La procureure a néanmoins remercié les autorités d’une quinzaine de pays pour leur coopération: Canada, République dominicaine, Mexique, Estonie, Lettonie, Roumanie, France, Allemagne, Espagne, Belgique, Italie, Japon, Malaisie, Thaïlande et les Emirats arabes unis.
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