04 décembre, 2012

Le prince William et son épouse Kate attendent leur premier enfant


AFP Le prince William quitte l'hôpital King Edward VII dans le centre de Londres où son épouse Kate a été admise, le 3 décembre 2012 AFP
LONDRES (AFP) Plus d'un an et demi après leur somptueux mariage, le prince William et son épouse Kate ont annoncé lundi qu'ils attendaient leur premier enfant, futur héritier du trône d'Angleterre, une nouvelle espérée depuis des mois dans le royaume.
Le palais de St James, bureau du couple princier, a précisé que la jeune femme, âgée comme William de 30 ans et dont la grossesse en est à "ses débuts", avait été admise à l'hôpital en raison d'"hyperémèse gravidique", une forme sévère de nausées et de vomissements.
"Leurs altesses royales le duc et la duchesse de Cambridge sont très heureux d'annoncer que la duchesse de Cambridge attend un bébé", indique le communiqué du palais. La reine, grand-mère de William, et les membres des deux familles "sont enchantés de cette nouvelle".
Le communiqué ajoute que "la duchesse a été admise cet après-midi (lundi) à l'hôpital King Edward VII dans le centre de Londres, en raison d'hyperémèse gravidique". "Comme la grossesse en est à ses débuts, Son Altesse royale doit rester à l'hôpital pendant plusieurs jours et aura besoin d'une période de repos après", indique encore le palais.
L'hyperémèse, qui désigne dans le vocabulaire médical des vomissements continuels, survient notamment pendant les trois premiers mois d'une grossesse.
Les conséquences de ces vomissements répétés sur l'état de santé général (perte de poids et déshydratation) de la future mère peuvent nécessiter son hospitalisation afin surtout de la réhydrater.
Le palais St James a indiqué que le couple avait eu connaissance de la grossesse "récemment", sans plus de précision, mais selon l'agence Press Association, la grossesse n'a pas dépassé les 12 semaines et l'annonce de lundi a été motivée par l'hospitalisation de Kate.
Vers 20h20 (locales et GMT), le prince William est sorti par la porte principale de l'hôpital avant de repartir à bord d'une voiture, sous les yeux de dizaines de journalistes et de quelques curieux.
Pool/AFP/Archives
Le prince William et son épouse Kate au palais de Buckingham à Londres avant de partir en lunde de miel, le 30 avril 2011
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "enchanté par la nouvelle", sur twitter. "Ils feront de merveilleux parents", s'est-il enthousiasmé. L'archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, le vice-Premier ministre Nick Clegg, le chef de l'opposition Ed Miliband, le Premier ministre écossais Alex Salmond ont aussi salué la nouvelle, de même que Barack Obama et son épouse Michelle.
William, fils de Charles et Diana et deuxième dans l'ordre de succession au trône, s'est marié avec Kate Middleton le 29 avril 2011 à Londres, lors d'une majestueuse cérémonie suivie par quelque deux milliards de téléspectateurs.
Vendredi, lors d'une visite dans son ancienne école, Kate avait joué au hockey sur gazon, portant un manteau et des bottes à talons. Deux jours auparavant, le couple s'était pour la première fois rendu à Cambridge, ville dont il porte le titre, et avait reçu une barboteuse fait main de la part d'une admiratrice, pendant un bain de foule.
La nouvelle met fin à des mois de conjectures sur une possible grossesse de la jeune femme à la silhouette filiforme, qui est devenue une icône de la mode et fait régulièrement les Unes des magazines.
L'annonce de cette grossesse clôt également une nouvelle année faste pour la monarchie britannique, qui jouit d'une popularité record : des millions de Britanniques ont célébré dans la liesse le jubilé de diamant de la reine Elizabeth, qui, à 86 ans, a fêté ses soixante ans de règne. Seuls les ennuis de santé de son époux le duc d'Edimbourg avaient jeté une ombre au tableau des festivités de juin.
Lors d'un voyage à Singapour en septembre dans le cadre d'une tournée pour le jubilé de la reine, la presse avait rapporté des déclarations du prince William exprimant son souhait d'avoir "deux enfants" avec son épouse.
"C'est le moment idéal", a commenté Kate Williams, auteur spécialiste de la couronne britannique interrogée par la BBC : "le jubilé est terminé, les jeux Olympiques sont finis".
L'experte a souligné que cet enfant pourrait monter sur le trône un jour, que ce soit une fille ou un garçon. En effet, les règles de succession au trône d'Angleterre ont été modifiées en 2011, permettant au premier-né de William et Catherine de devenir monarque, quel que soit son sexe.
Selon un sondage Ipsos Mori publié en novembre, le prince William est le membre préféré de la famille royale, devant la reine.

L'Iran annonce la capture d'un drone américain au dessus du Golfe

TEHERAN - L'Iran a capturé récemment un drone d'observation américain dans son espace aérien au-dessus des eaux du Golfe, ont annoncé mardi les Gardiens de la révolution dans un communiqué.

Un drone américain qui survolait la région du Golfe Persique dans le but d'identifier et de rassembler des informations a été (...) capturé ces derniers jours grâce au système de contrôle des forces maritimes des Gardiens de la révolution dès son entrée dans l'espace aérien de l'Iran, a indiqué le communiqué des Gardiens diffusé sur leur site Sepahnews.ir.

Les Gardiens de la révolution, corps d'élite des forces iraniennes, ne précisent pas où ni dans quelles conditions cette capture s'est déroulée.

Le chef des forces maritimes des Pasdaran, l'amiral Ali Fadavi, a précisé qu'il s'agissait d'un petit drone de type ScanEagle, ajoutant que ces drones sont généralement basés sur les navires de guerre américains.

La télévision iranienne a montré des images présentées comme celles du drone capturé, de couleur gris clair et qui semblait intact.

Le drone a été capturé et forcé à atterrir intact, a indiqué Ismaïl Kosari, président de la commission de Défense du Parlement iranien, cité par la chaine iranienne en arabe Al-Alam.

Cette capture, malgré la technologie perfectionnée du drone, est un motif de fierté pour nos forces armées, qui ont montré leur capacité à faire face à toutes les violations de nos frontières destinées à collecter de l'information, a-t-il ajouté.

C'est la deuxième fois que l'Iran affirme avoir pris le contrôle d'un drone d'observation américain au-dessus de son territoire.

L'annonce de la capture du ScanEagle intervient un an jour pour jour après celle de l'interception spectaculaire le 4 décembre 2011 d'un gros drone d'observation à longue portée et haute altitude RQ-170 Sentinel, qui effectuait une mission d'espionnage au-dessus de l'est de l'Iran.

Les forces iraniennes étaient parvenues à prendre le contrôle de cet appareil ultra-secret pesant plusieurs tonnes et à le faire atterrir en douceur dans un désert du pays.

Beaucoup plus petit et moins sophistiqué, le ScanEagle, d'une envergure de 3 mètres, est un drone d'observation tactique possédant un rayon d'action d'une centaine de kilomètres seulement mais capable de voler durant une vingtaine d'heures, selon son fabricant Boeing. Il est utilisé par la marine américaine depuis 2005.

La capture du drone intervient après plusieurs mises en garde de Téhéran qui a accusé ces dernières semaines les Etats-Unis d'avoir multiplié les violations de son espace aérien au-dessus du Golfe.

Des avions de combat iraniens avaient ouvert le feu le 1er novembre sur un drone MQ1 accusé par Téhéran d'avoir survolé la région côtière de Bouchehr, où se trouve notamment le terminal pétrolier de Kharg et la seule centrale nucléaire iranienne.

L'appareil n'avait pas été endommagé, et Washington avait affirmé que l'incident s'était produit dans l'espace aérien international.

Téhéran a accusé les Etats-Unis d'avoir violé à huit reprises en octobre son espace aérien avec des drones, et a officiellement protesté auprès du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les responsables militaires américains se sont inquiétés à plusieurs reprises ces dernières années des efforts de l'Iran pour développer sa maîtrise des drones.

Un drone d'observation de construction iranienne utilisé par le Hezbollah libanais a ainsi pu survoler début octobre le territoire israélien pendant une demi-heure avant d'être détruit par l'aviation israélienne.

L'Iran, qui dit disposer également de drones bombardiers, a affirmé par ailleurs avoir pu percer les secrets du RQ-170 capturé et avoir commencé à préparer des répliques de cet appareil furtif.


(©AFP