01 juin, 2016

Huit morts dans une bousculade en Mauritanie lors d'une distribution d'aumône

Nouakchott - Huit personnes ont péri et une vingtaine ont été blessées mercredi à Nouakchott lors d'une bousculade survenue durant une distribution d'aumône aux pauvres, a indiqué à l'AFP une source hospitalière dans la capitale mauritanienne.


Les personnes décédées sont toutes des femmes âgées, leurs corps ont été transportés à l'hôpital principal de Nouakchott, où ont également été évacués deux dizaines de blessés, a affirmé cette source ayant requis l'anonymat.

La bousculade est survenue au centre de Nouakchott, dans une cour clôturée appartenant à un particulier, où des centaines de personnes se pressaient pour recevoir la zakat - l'aumône légale en islam - distribuée par un homme d'affaires, selon des témoins. L'identité du mécène n'était pas connue dans l'immédiat.

D'après ces témoins qui ont fait état de plusieurs morts et blessés dans la bousculade, les candidats à l'aide - des enveloppes d'argent - étaient surtout des hommes et femmes nécessiteux venus des zones pauvres de Nouakchott. Des civils chargés de gérer la sécurité durant la distribution ont été surpris par un mouvement de foule, qu'ils n'ont pu contenir, a précisé un des gardes à l'AFP.

Ce garde a indiqué avoir ensuite vu plusieurs personnes être évacuées par des ambulances vers l'hôpital principal.

En Mauritanie, des riches redistribuent directement leur zakat, mais généralement dans certains pays musulmans, des institutions étatiques s'occupent de ce fonds et de sa programmation à travers de petits projets en faveur des pauvres.


©AFP

18 mai, 2016

Roxgold produit son premier lingot d’or à Yaramoko au Burkina Faso

(Agence Ecofin) - La compagnie minière Roxgold a produit son premier lingot d’or, d’un poids de 1 020 onces, à son projet Yaramoko, au Burkina-Faso. L’usine de traitement fonctionne à un débit de 750 tonnes/jour et la société a déclaré que 30 000 tonnes de minerai sont disponibles pour l’alimenter sur une période de six semaines.
« Nous sommes extrêmement heureux d’être désormais une société de production et heureux de continuer à franchir les étapes plus tôt que prévu », a commenté le président et CEO de la compagnie, John Dorward.
L’atteinte de cette étape intervient alors que la compagnie a récemment fait le bilan des activités au premier trimestre. Ce bilan  a révélé que les travaux de construction, à Yaramoko, ont progressé à 84%. Pour atteindre ce niveau, la société a dépensé un total de 78 millions $ pour une estimation globale de coût, s’élevant à 110,8 millions $.
Roxgold détient sur le projet Yaramoko, situé dans la ceinture de roches vertes de Hounde,  un permis d’exploration à 90%.
Louis-Nino Kansoun

Burkina Faso :Baisse de 50 FCFA sur les prix du carburant

Les bonnes nouvelles se succèdent au Burkina Faso pourrait-on dire. Après la hausse du salaire des fonctionnaires récemment, le gouvernement Burkinabé vient de procéder à la baisse du prix du carburant de 50 FCFA. 


Avec cette diminution qui a commencé en fin de semaine dernière, le prix du litre du Super 91 passe désormais de 652 à 602 FCFA et celui du gasoil de 576 à 526 FCFA.

Le gouvernement burkinabè avait annoncé la baisse des prix des hydrocarbures pour "soulager la souffrance des populations". Cette mesure de réduction des prix faisait partie des revendications des syndicats lors de la fête du travail, le 1er mai.

Cette nouvelle baisse de 50 FCFA sur le prix du litre de carburant est un soulagement pour les habitants du pays des hommes intègres qui souhaitent, pour la plupart, qu'elle soit suivie et que cela ait une répercussion sur le prix du transport.


En effet, au cours de l'année 2015, en pleine période de transition,
le prix du carburant avait connu une baisse de 50 francs CFA mais cela n’a pas eu d’influence sur les coûts du transport malgré les requêtes des consommateurs.

13 octobre, 2015

Burkina Faso : Premières inculpations dans l'assassinat de Thomas Sankara


L'ancien président charismatique du Burkina Faso Thomas Sankara a été "criblé de balles" lors de son assassinat en 1987 selon le rapport d'autopsie présenté mardi à Ouagadougou. Les premières inculpations ont été annoncées 28 ans après sa mort.


Icône du panafricanisme, le capitaine Sankara a été tué, après 4 années au pouvoir, le 15 octobre 1987 lors d'un putsch qui a porté son compagnon d'armes Blaise Compaoré au pouvoir.


L'enquête sur sa mort a été ouverte fin mars 2015, cinq mois après le renversement de Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir. Les ossements de M. Sankara ont été exhumés fin mai et sont en cours d'authentification par une expertise ADN.


Cette enquête, dont les résultats étaient très attendus, vise à lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort de Thomas Sankara. Le sujet était entièrement tabou pendant l'ère Compaoré, qui a été soupçonné d'avoir commandité son assassinat. Officiellement, Sankara était décédé "de mort naturelle", à 37 ans.


Commando
En réalité, selon plusieurs témoignages publiés, un commando a abattu le "père de la révolution" le jeudi 15 octobre au Conseil de l'Entente, siège du gouvernement en plein centre de Ouagadougou, alors qu'il était en tenue de sport rouge (le jeudi étant une journée de sport de masse obligatoire pendant la révolution).


L'un des avocats de la famille Sankara, Me Bénéwendé Stanislas Sankara (sans lien de parenté) a indiqué mardi que les premières inculpations avaient été prononcées par la justice.


"Il y a huit ou neuf inculpés", dont certains "sont déjà déférés", a-t-il déclaré, précisant que parmi les inculpés figurent "des militaires de l'ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle)", l'unité qui a perpétré le coup d'Etat avorté du 17 septembre et qui a été dissoute.


Chef des putschistes soupçonné
Le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, est largement soupçonné d'avoir été à la tête du commando qui a abattu Sankara en 1987. Il était alors l'homme de l'ombre et le bras droit de Blaise Compaoré. Il est actuellement écroué à Ouagadougou, inculpé "d'attentat à la sûreté de l'Etat" et de "haute trahison" pour le putsch avorté.


Le médecin colonel-major Fidèle Guébré, qui avait établi le certificat de décès de "mort naturelle" en 1987, en tant que directeur de la santé militaire à l'époque, a été inculpé pour "faux en écriture publique".


L'autopsie a révélé que Sankara a été "criblé de balles". "Au niveau des impacts, ce qu'on a pu relever en ce qui concerne le corps de Thomas Sankara, c'est vraiment ahurissant. On peut dire qu'il a été purement et simplement criblé de balles", a déclaré Me Ambroise Farama, un des avocats de la famille.


Tests ADN
Me Farama a souligné qu'il fallait attendre le résultat de tests ADN, en cours en France, pour formellement identifier l'ancien chef d'Etat. Il avait été enterré en catimini au cimetière de Dagnoën, en banlieue est de Ouagadougou avec d'autres victimes.


"A ce stade on ne peut pas être totalement affirmatif (...). Par contre, il y a des éléments qui ont été retrouvés dans les tombes qui portent à croire qu'effectivement ces tombes-là sont celles des personnes qui ont été assassinées le 15 octobre 1987", a-t-il précisé.


Mythe
Dirigeant progressiste, réputé pour son honnêteté, Thomas Sankara est devenu après sa mort un mythe au Burkina Faso (littéralement le "pays des hommes intègres" ainsi qu'il l'avait rebaptisé en 1984) et au-delà dans toute l'Afrique. Les jeunes burkinabè se réclamaient volontiers de lui lors de la "révolution" d'octobre 2014, qualifiant Blaise Compaoré de "Judas".


(ats / 13.10.2015 20h14)

07 octobre, 2015

Un étudiant voltaique et un étudiant ivoirien dans les rues de Manhattan en 1968.



Vous ne l'avez certes pas reconnu le natif de la Léraba Alassane Dramane Ouattara à gauche de votre écran ,boursier de la pauvre et fier Volta de nos aïeux en compagnie de Henri Konan Bedié de la riche Côté d'Ivoire. Lisez la fierté voltaique de ce monsieur. Les réalités d'autrefois ne sont plus celles d'aujourdui ni de demain.

Ben Lama