02 mars, 2014

La paille qui pourrait sauver des millions de vies en Afrique


121
L’accès à l’eau potable pour tous et partout dans le monde sera bientôt possible. L’entreprise internationale Vestergaard qui agit dans le sens de l’amélioration de la santé dans les pays en voie de développement a lancé une Paille de vie baptisée « Lifestraw ». Celle ci permet d’absorber de l’eau non potable sans risque majeur pour la santé et pourrait sauver des millions de vies.
Environ 780 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable. Toutes les 21 secondes un enfant meurt de diarrhées dues à l’empoisonnement. Imaginez donc le nombre de vies humaines épargnées grâce à un outil qui assainit l’eau non potable! Le Lifestraw est un puissant filtre de la taille d’un cigare (25 centimètres de longueur et 2.9 centimètres de diamètre), fait de plastique (il est très léger: 56 grammes) et peut donc être facilement transporté et distribué. 
La paille de vie va simplement filtrer les micro-organismes par un procédé de fibres creuses qui ne laisse passer que de l’eau purifiée.  Elle va donc supprimer le potentiel pathogène (la typhoïde, le choléra, la dysenterie) mais aussi les parasites. Le Lifestraw est capable de filtrer 700 litres d’eau, soit l’équivalent de la consommation en eau d’une personne sur une année.
La paille peut très bien être utilisée également dans le cadre de vos déplacements à l’étranger ou lors d’un trekking dans les Pyrénées par exemple. En France le Lifestraw est au prix de vente de 24€ environ. Des associations comme « Save the Childrens » collectent des dons dans le but de distribuer la paille là où elle est la plus utile, notamment dans des pays comme le Bangladesh où 30 millions de personnes boivent de l’eau polluée chaque jour.
Le Lifestraw a déjà prouvé son efficacité et son utilité dans les grandes catastrophes naturelles, y compris le tremblement de terre en Haïti et les inondations au Pakistan.

Défection du navire amiral de la flotte ukrainienne

Deux frégates russes ont pris position aux larges des côtes de Crimée.

Selon la chaîne d'information continue russe RT, la frégate Hetman-Sahaydachniy, le navire amiral de la flotte ukrainienne aurait fait défection samedi 1er mars, en refusant de suivre les ordres du gouvernement de Kiev, et aurait hissé le drapeau russe après une patrouille dans le golfe d'Aden. Igor Morozov, un membre du comité du Conseil de la Fédération sur la défense et les affaires étrangères, qui est actuellement en Crimée, a lui aussi indiqué dans le quotidien Izvestia que la frégate avait rejoint le « camp russe ».

Deux frégates anti-sous-marines russes ont pris position aux larges des côtes de Crimée, en violation de l'accord régissant le bail dont bénéficie la Russie pour sa flotte installée dans la base navale de Sébastopol, indiquait samedi soir une source militaire ukrainienne citée par l'agence Interfax. Ces deux navires de guerre, précise la même source, font partie de la flotte de la Baltique et ont été signalés dans la baie de Sébastopol.
Des marins russes à proximité d'une base des gardes-frontières ukrainiens, à Balaclava, en Crimée.
OPÉRATIONS CONTRE L'ARMÉE UKRAINIENNE EN CRIMÉE
Des militaires russes ont saisi des armes dans une base située dans la région ukrainienne de Crimée et ont pressé le personnel du site de prendre le parti des dirigeants « légitimes » de la République autonome, a annoncé dimanche l'agence Interfax.
L'agence, qui cite le ministère de la défense ukrainien, précise que les Russes ont pris des pistolets, des fusils et des cartouches dans le poste radar, situé près de la ville de Soudak. Un autre groupe de soldats russes a également confisqué des armes dans un centre de formation de la marine ukrainienne dans le port de Sébastopol, où Moscou dispose d'une flotte.
En outre, Evgueni Savtchenko, le gouverneur de la région russe de Belgorod, rapporte que des groupes armés ont tenté de bloquer une route qui relie les deux pays. « Des hommes armées parcourent la région, a dit M. Savtchenko, cité par Interfax. Il y a eu une tentative de blocage de la route de Moscou à la Crimée. C'est vraiment inquiétant. »

Hollande appelle Poutine à éviter tout recours à la force en Ukraine

PARIS - Le président français François Hollande à appelé le président russe Vladimir Poutine à éviter tout recours à la force en Ukraine, lors d'un entretien téléphonique samedi soir.

Selon un communiqué de l'Elysée, M. Hollande lui a fait part de sa très vive préoccupation et l'a appelé à chercher avec la communauté internationale un solution de sortie de crise.

Le communiqué précise que M. Hollande s'est entretenu également samedi soir avec le président américain Barack Obama, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et la Chancelière Angela Merkel sur la situation grave et inquiétante que connaît l'Ukraine.

Face aux risques d'escalade liés à la décision du Conseil de la Fédération de Russie d'autoriser l'envoi de troupes russes, M. Hollande a marqué l'importance d'une position commune, fondée sur le respect de l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine, le soutien au gouvernement ukrainien chargé de conduire le processus électoral, et la reconnaissance des droits des différentes communautés en Ukraine, comme des liens qui lient la Russie à ce pays, selon le texte du communiqué.


(©AFP /

Ukraine: Obama met en garde Poutine, l'appelle à replier ses forces

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé samedi son homologue Vladimir Poutine à replier les forces russes dans leurs bases de Crimée et l'a mis en garde contre un isolement croissant international s'il persistait à intervenir en Ukraine.

Lors d'un appel téléphonique de 90 minutes, M. Obama a affirmé à M. Poutine qu'il avait violé la loi internationale en déployant des troupes russes en Ukraine, et l'a exhorté à discuter pacifiquement avec les autorités de Kiev de ses inquiétudes sur le traitement des russophones dans le pays, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué au ton extrêmement ferme.

Les mouvements de troupes russes en Ukraine constituent une claire violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui est une infraction à la loi internationale, dont les obligations de la Russie au terme de la charte de l'ONU, a déclaré M. Obama à M. Poutine, selon la présidence américaine. Les Etats-Unis condamnent l'intervention russe en territoire ukrainien.

En outre, les Etats-Unis appellent la Russie à faire baisser les tensions en repliant ses forces dans leurs bases de Crimée et à s'abstenir de toute interférence ailleurs en Ukraine.

Washington a affirmé reconnaître les liens historiques et culturels solides entre la Russie et l'Ukraine, et la nécessité de protéger les droits des russophones et des minorités dans ce pays.

De même source, le président Obama a dit au président Poutine que si la Russie avait des inquiétudes au sujet du traitement des russophones et des minorités en Ukraine, la façon appropriée de les traiter était de s'adresser directement au gouvernement ukrainien.

M. Obama a également demandé le lancement d'un dialogue entre la Russie et le gouvernement ukrainien, avec une assistance internationale si nécessaire. Les Etats-Unis sont prêts à y participer.

Enfin, M. Obama a dit clairement que la poursuite des violations de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine par la Russie aurait des conséquences négatives sur la place de la Russie au sein de la communauté internationale, selon la Maison Blanche.

Dans les heures et les jours à venir, les Etats-Unis mèneront des consultations en urgence avec leurs alliés et partenaires au Conseil de sécurité de l'ONU et autres instances internationales, selon la même source.

Dans l'intervalle, les Etats-Unis vont suspendre leur participation aux rencontres préparatoires du sommet du G8, prévu en juin à Sotchi en Russie, a précisé l'exécutif américain, confirmant une possibilité évoquée dès vendredi par un haut responsable à Washington.

La poursuite de la violation de la loi internationale par la Russie mènera à un plus grand isolement politique et économique, a prévenu la Maison Blanche.


(©AFP /

Ukraine: la Pologne se sent menacée, demande réunion du Conseil Atlantique Nord

VARSOVIE - La Pologne a demandé samedi soir la convocation d'urgence du Conseil de l'Atlantique Nord, se sentant menacée par l'intervention armée potentielle de la Russie en Ukraine voisine, a annoncé le président Bronislaw Komorowski.

La Pologne a demandé à l'OTAN la convocation d'urgence du Conseil de l'Atlantique Nord, en vertu du point IV du traité de Washington (...) car nous pouvons nous sentir menacés par une intervention militaire russe potentielle sur le territoire de l'Ukraine voisine, a déclaré M. Komorowski cité par le site officiel de la présidence.

Le chef de l'Etat polonais a fait cette déclaration à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre Donald Tusk, le ministre des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski et celui de la Défense Tomasz Siemoniak.

M. Komorowski a convoqué pour lundi son Conseil pour la sécurité nationale réunissant le Premier ministre, les ministres responsables pour la sécurité du pays, les présidents des deux chambres du parlement et les chefs de partis représentés au parlement.


(©AFP /