19 décembre, 2013

Afrique du Sud : Zuma blanchi dans le scandale de sa résidence rénovée aux frais de l’État

Le gouvernement sud-africain a totalement blanchi le président Jacob Zuma jeudi, en affirmant que le chef de l’Etat n’avait en rien abusé des fonds publics lors de travaux dans sa résidence privée aux frais du contribuable, pour un montant approchant les 15 millions d’euros.
Sous le feu des critiques depuis des mois pour avoir fait rénover sa résidence privée aux frais de l’Etat, le président sud-africain Jacob Zuma a été totalement blanchi jeudi par une commission d’enquête gouvernementale, au grand dam de l’opposition qui crie au scandale et menace de réclamer sa destitution.
Ces travaux, d’un montant approchant les 15 millions d’euros, étaient indispensables pour assurer la sécurité de la résidence, a expliqué en substance le ministre des Travaux publics Thulasi Nxesi, qui a publiquement présenté le rapport d’enquête et détaillé chaque poste de dépense.
"C’est une insulte à tous les Sud-Africains", s’est emportée Lindiwe Mazibuko, chef du groupe parlementaire de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, dans un communiqué.
"Les Sud-Africains ne se laisseront pas prendre par ces mauvaises ruses pour +blanchir+ le président Zuma et fournir des explications parfois ridicules pour justifier la dépense d’argent public", ajoute Mme Mazibuko.
La DA attend maintenant le rapport du médiateur de la République : "Si ce rapport indique que le président a trompé le parlement, nous envisagerons de soumettre une motion pour lancer une procédure de destitution", menace la députée.
Selon le rapport gouvernemental, lu en direct à la télévision, "les allégations selon lesquelles le président a utilisé des ressources de l’Etat pour construire ou améliorer son logement personnel sont infondées".
"Les travaux d’amélioration de la sécurité étaient nécessaires (...) Tous les gouvernements souverains ont la responsabilité d’assurer la sécurité de leur chef d’Etat et de sa famille (...) Le président Zuma n’a pas demandé ces installations de sécurité", et c’est le ministère de la Défense qui en a pris l’initiative, a assuré le ministre des Travaux publics.
Fin novembre, l’hebdomadaire Mail & Guardian avait fait état d’un autre rapport, de la médiatrice de la République, chargée en Afrique du Sud des affaires de corruption ou dysfonctionnements publics, qui préconisait un remboursement partiel des frais par M. Zuma.
M. Zuma, selon ce rapport jamais rendu public à ce jour, a profité de ces travaux à titre privé dans une proportion qualifiée de "substantielle".
La médiatrice concluait que d’"authentiques" ajouts sécuritaires, deux héliports, une clinique et une maison pour l’unité de protection policière étaient "exagérés". Ou à tout le moins, auraient utilement trouvé leur place hors de la propriété afin de bénéficier aussi aux habitants de cette région rurale du Kwazulu-Natal, dans l’est du pays.
Elle dénonçait aussi la construction d’une piscine, d’un salon d’accueil des visiteurs, d’un amphithéâtre, d’une pâture pour le bétail, sans compter la réfection des sols, sans lien direct avec la sécurité du chef de l’Etat.
Le rapport présenté jeudi s’efforce de justifier les travaux : l’enclos pour le bétail évite que les animaux en liberté n’endommagent les équipements électroniques sur les clôtures. L’amphithéâtre "n’est pas un amphithéâtre", mais "un mur de protection qui prend la forme d’une structure avec des marches".
Quant au déplacement onéreux des familles voisines et à leur relogement, le rapport explique que leurs huttes rondes auraient été un obstacle au déploiement d’une clôture et "un défi pour le positionnement des caméras de surveillance".
Depuis un an, l’opposition n’a cessé de dénoncer un gaspillage scandaleux dans un pays où 10 millions de personnes dépendent de l’aide sociale pour survivre, et où beaucoup vivent encore dans des bidonvilles.
La popularité du président Zuma s’est fortement ressentie de cette polémique.
Lorsque le chef de l’Etat a été hué, devant les caméras du monde entier le 10 décembre lors de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, la plupart des Sud-Africains interrogés par l’AFP ont spontanément cité cette histoire pour expliquer la réaction de la foule.
Source : AFP

Ubislate 7Ci : une tablette Android à seulement 38 euros !

Noël approche à grands pas, et à tous les coups, beaucoup d’entres vous ont promis une tablette à des proches. Ceux-là, selon toute vraisemblance vont finir rincés en fin d’année. Ceci-dit, pour les années suivantes, l’espoir d’en offrir une et d’honorer son loyer en même temps est permis. Les prix des tablettes diminuent de plus en plus et certains acteurs du marché y contribuent fortement. Vous n’aurez peut-être plus besoin de vous ruiner pour trouver ce dont vous avez besoin.
ubislate-tablette
Ubislate 7Ci, une tablette minimaliste à petit prix

Ubislate 7Ci : la tablette de Datawind à 38 euros

L’entreprise Datawind a récemment annoncé une tablette tout à fait fonctionnelle à seulement…38 euros. Elle se prénomme UbiSlate 7Ci et dispose d’un écran 7 pouces à 400 x800. Elle tourne sous Android 4.0 avec processeur de 1GHz single-core et simplement 4 Go d’espace de stockage (Qu’il est bien sûr possible d’étendre grâce à une carte micro SD). Certes, rien de très réjouissant mais à l’heure du Cloud computing et du stockage en ligne, cela peut suffire. D’autant que si vous ou la personne à qui vous l’offrirez n’utilisez ces engins que pour naviguer sur le Web, il n’est pas nécessaire d’avoir plus. Cette tablette ne concerne que le Royaume-uni pour l’instant, mais les marchés alentour seront sans doute vite concernés.
Datawind n’est d’ailleurs pas la seule à se lancer sur ce créneau, l’entreprise Big Lots est allé encore plus loin en proposant une tablette à 30 euros. Il s’agit d’un modèle à 4.3 pouces donc d’un objet très personnel. Celle-ci se nomme la Trio Stealth Lite. Elle tourne sous Android 4.1 Jelly Bean avec un processeur de 1.2GHz et 4Go d’espace de stockage également. Celle-ci est disponible dès maintenant sur le site du constructeur.
Il y a fort à parier que ce genre d’initiative va se multiplier à l’avenir. Ces tablettes, malgré des capacités très limitées, ont au moins le mérite d’être accessibles au plus grand nombre. Et vous, que pensez-vous de ces modèles minimalistes ?

Vitamines et compléments alimentaires inutiles pour la santé ?

Un groupe de médecins américains pense, sur base d’études scientifiques, que les vitamines et les oligo-éléments apportés par les compléments alimentaires n’améliorent aucunement la santé. Pire, certains d’entre eux pourraient même être toxiques.

Le marché des compléments alimentaires est juteux. Mais des médecins pensent qu'ils ne procurent aucun bénéfice pour la santé et qu'il devient inutile de s'en procurer, une alimentation équilibrée étant suffisante. © Sorinus, www.stockfreeimages.com Le marché des compléments alimentaires est juteux. Mais des médecins pensent qu'ils ne procurent aucun bénéfice pour la santé et qu'il devient inutile de s'en procurer, une alimentation équilibrée étant suffisante. © Sorinus, www.stockfreeimages.com

Faut-il jeter ses compléments alimentaires ? C’est en substance le message que tient à faire passer un groupe de cinq médecins américains, publiant un éditorial dans la revue Annals of Internal Medicine. Se basant sur trois études scientifiques publiées dans la même édition du journal spécialisé, les auteurs appellent à stopper le « gaspillage d’argent » dans l’achat de ces produits, car ils ne procurent aucun avantage pour la santé, et pourraient même parfois se montrer nocifs.
La première de ces recherches, menée sur 400.000 personnes, n’apporte aucune preuve évidente d’un bénéfice des cocktails multivitaminés sur la mortalité par cancer ou de maladies cardiovasculaires chez une population de personnes normalement nourries. Une deuxième étude ne montre pas d’avantage à la consommation de ces mêmes produits pour freiner ou limiter la démence chez les hommes âgées. Enfin, la troisième n’indique pas de diminution du risque cardiovasculaire chez les personnes ayant déjà vécu un infarctus.

Des conclusions généralisées, mais encore contestées

À l’exception des suppléments en vitamine D, pour lesquels les chercheurs pensent qu’il faut encore approfondir les recherches, les propos des auteurs sont tranchés : pour tous les autres compléments alimentaires, « l’affaire est classée ». Ils précisent que « la plupart des suppléments ne prévenant pas des maladies chroniques ou de la mort, leur utilisation n’est pas justifiée, et ils devraient être évités ».
Deux essais cliniques parmi l’ensemble des études passées en revue semblent malgré tout signaler un léger bénéfice des cocktails multivitaminés dans l’occurrence du cancer chez les hommes, mais pas dans les maladies cardiovasculaires. En revanche, d’autres recherches mettent en avant une augmentation du risque de cancer du poumon chez les fumeurs consommant du bêta-carotène, alors que des doses élevées de vitamines A et E pourraient accentuer les probabilités de décès.

Des résultats qui déplaisent évidemment fortement aux acteurs économiques de ce marché en plein essor, et qui représentait un chiffre d’affaire de 30 milliards de dollars aux États-Unis l’an passé. Ils préfèrent évoquer une étude publiée en 2012 qui notait une diminution modeste de l’ensemble des cancers lors d’un essai clinique mené sur environ 15.000 personnes.

Facebook et son PDG vendent pour 3,8 milliards de dollars d'actions


Le PDG-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg va vendre pour quelque 2,3 milliards de dollars d'actions du réseau social, essentiellement pour des raisons fiscales, mais cela ne réduira que marginalement son influence au sein du groupe.

Le PDG-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg va vendre pour quelque 2,3 milliards de dollars d'actions du réseau social, essentiellement pour des raisons fiscales, mais cela ne réduira que marginalement son influence au sein du groupe. | Josh Edelson


Le PDG-fondateur de Mark Zuckerberg va vendre pour quelque 2,3 milliards de dollars d' du réseau social, essentiellement pour des raisons fiscales, mais cela ne réduira que marginalement son influence au sein du groupe.
Ces cessions font partie d'une opération plus vaste entamée mercredi de mise sur le d'un gros paquet de titres Facebook, qui devrait permettre au groupe lui-même de récolter près de 1,5 milliard de dollars et pourrait le cas échéant lui permettre de financer des acquisitions.

Selon un communiqué et un communiqué boursier publiés mercredi par Facebook, l'opération totale porte sur 70 millions de titres.
La plus grosse part sera apportée par Mark Zuckerberg: il compte céder 41,35 millions de titres, ce qui au cours de clôture de mercredi soir représente une valeur de 2,27 milliards de dollars.
Selon un pointage fait mi-février, Mark Zuckerberg détenait 29,3% de Facebook. Mais son influence au sein du groupe est plus importante car une grande partie de cette participation se compose d'actions préférentielles, dites "de classe B", assorties de 10 droits de vote chacune.
Après les cessions de titres annoncées mercredi, le PDG conservera 56,1% des droits de votes au sein du groupe, un peu moins que les 58,8% qu'il avait jusqu'ici, précise Facebook dans son document boursier, consultable sur le site du gendarme boursier américain (SEC).
En ajoutant des procurations lui permettant d'exercer les droits de votes d'autres actionnaires, sa part est ramenée de 65,2% à 62,8%.
Possibles acquisitions
Le groupe Facebook va lui-même proposer dans le cadre de l'offre 27 millions de titres (représentant 1,48 milliard de dollars au cours de clôture de mercredi), le solde étant apporté par des actionnaires autres que le PDG.
Dans son communiqué boursier, Facebook n'exclut pas d'"utiliser une partie des recettes pour des acquisitions d'activités, de technologies ou d'autres actifs complémentaires". Il assure toutefois ne pas avoir de plan précis à l'heure actuelle.
La plus grosse acquisition réalisée jusqu'ici par Facebook avait été celle de l'application de partage de photographies Instagram l'an dernier, pour laquelle il avait payé au final 747 millions de dollars.
Facebook a depuis confirmé l'achat de plusieurs petites startups, mais pourrait avoir des ambitions plus élevées: le Wall Street Journal avait ainsi fait état le mois dernier d'une tentative de rachat de l'application de messages mobiles Snapchat pour 3 milliards de dollars, une offre apparemment rejetée par les dirigeants de la société.
Pour ce qui est de Mark Zuckerberg, Facebook dit s'attendre à ce qu'il utilise "la majorité" de ses propres recettes "pour payer des impôts".
Le PDG va en effet exercer des options d'achat pour 60 millions d'actions de classe B, mais devra payer des taxes sur cette opération.
Il va donc transformer 41,35 de ces 60 millions d'actions préférentielles en actions normales (de classe A, assorties d'un seul droit de vote). Ce sont ces actions qu'il place sur le marché.
Facebook évoque par ailleurs un projet du PDG pour faire en décembre "un don d'environ 18 millions de titres de classe B". Le bénéficiaire de cette donation n'est pas identifié, mais Mark Zuckerberg et sa femme Priscilla avait déjà fait un don d'un volume identique l'an dernier à une association américaine s'occupant d'éducation et de santé.
Le PDG de Facebook avait rappelé à cette occasion s'être engagé à donner la majorité de ses revenus à des oeuvres de charité.
A la Bourse de New York, l'action Facebook perdait 1,18% à 54,91 dollars vers 14H45 GMT.

Cyber-surveillance : la loi de programmation militaire et son article 20 promulguée.

ubliée la saisine du Conseil constitutionnel, la LPM a été publiée ce matin dans le JORF. Quelle prochaine étape pour corriger le périmètre de la surveillance numérique ?


cybersurveillance-article-20-loi-programmation-militaire
Le réveil a été dur. La loi de programmation militaire et son article 20 sur la surveillance numérique qui prête à polémique a été promulguée par le Président de la République. Elle a été publié dans le Journal Officiel de la République française (LOI n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale).
L’article 20 (ex-article 13 du projet de loi) sur « l’accès administratif aux données de connexion » a fait bondir les organisations professionnelles et militantes du Web. Une tentative de saisine du Conseil constitutionnel a échoué, faute d’avoir atteint le quota suffisant de parlementaires pour activer la procédure. 48 d’entre eux s’étaient engagés pour soutenir cette démarche (alors qu’il fallait 60 députés ou 60 sénateurs).
Dans un communiqué, un think tank comme Renaissance numérique affiche sa « forte déception » avec la promulgation de la loi et le rendez-vous raté avec le Conseil constitutionnel à cause « de querelles politiques ».
« Place au travail pour encadrer l’article 20 par une nouvelle loi », prône-t-il. Fleur Pellerin, ministre de l’Economie numérique, devrait s’atteler à un projet de loi sur les libertés à l’ère numérique début 2014.
Alors, quelle est la prochaine étape au-delà de la pétition en ligne disponible sur Change.org ? « Renaissance Numérique réunira ses Conseils et associera les défenseurs des droits à sa réflexion afin de proposer une nouvelle écriture de cette loi dans le respect des libertés fondamentales et de l’équilibre des pouvoirs », annonce l’organisation.

#StopArt20 : vers une proposition de loi ?

Sous forme de recommandations qui seront publiées d’ici la fin de l’année, elle compte participer à la réflexion pour préciser plusieurs points : portée des contenus accessible par l’administration de surveillance, quelle limite de temps de détention et d’accès à ces données, définition des motifs de surveillance d’un individu, encadrement de la procédure… On pourra compter sur la contribution de Laure de la Raudière qui a annoncé via PCInpact son intention d’élaborer une proposition de loi « pour réécrire l’article 20″. Objectif : « le rendre lisible, précis, sans interprétation juridique trop large comme aujourd’hui ».
Sur un ton plus tranché, la Quadrature du Net, du nom d’une association qui défend les libertés civiles sur le Net, évoque « une profonde crise d’un pouvoir politique n’hésitant plus à porter massivement atteinte aux droits fondamentaux » et « à poursuivre le combat contre la surveillance des contenus et communications sur Internet par tous les moyens : législatifs, juridiques, technologiques et de choix d’usage. »
Quiz : Maîtrisez-vous bien vos données personnelles sur Internet ?
(Credit photo : Shutterstock.com -  Copyright : Kheng Guan Toh)

50 ans après, Cuba autorise l'importation de voitures

Illustration. Les célèbres voitures américaines datant des années 50 devraient être remplacées par de nouveaux modèles importés.

Illustration. Les célèbres voitures américaines datant des années 50 devraient être remplacées par de nouveaux modèles importés. | AFP/ADALBERTO ROQUE

Les célèbres Cadillac et Chevrolet des années 50 encore en circulation sur l'île vont bientôt se retrouver à la casse. Le cubain a officiellement autorisé la libre importation de véhicules, interdite depuis un demi-siècle, dans le cadre des réformes économiques lancées par le Raul Castro, a rapporté jeudi le quotidien officiel Granma.
 Le conseil des ministres a approuvé mercredi «de nouvelles normes encadrant l'importation et la commercialisation de véhicules à moteur» qui seront «publiés dans les prochains jours au Journal Officiel».

Selon le quotidien cubain, sera désormais autorisée la vente au détail de motos, voitures, fourgonnettes, camionnettes et mini-bus importés, neufs ou d'occasion, pour les Cubains et les étrangers résidents dans l'île , ainsi que pour les organisations étrangères ou diplomatiques, avec des prix qui devront être «similaires à ceux pratiqués sur le marché» d'achat-vente entre particuliers, ouvert depuis septembre 2011.

Ouverture progressive à l'économie de marché

Selon Granma, la libéralisation des importations de véhicules s'effectuera «de manière graduelle» et le produit de ces ventes permettra la création d'un «fonds spécial pour le développement du transport public», qui rencontre de nombreuses difficultés sur l'île.

Cette réforme devrait permettre un afflux de véhicules neufs, jusqu'à présent importés au compte-gouttes par certains Cubains bénéficiant d'autorisations spéciales, en général attribuées en fonction de leur travail. En septembre 2011, le gouvernement avait déjà autorisé l'achat et la vente de véhicules, une des mesures phare des autorités qui s'ouvrent progressivement à l'économie de marché dans un système hérité de l'Union soviétique des années 70.

LeParisien.fr

La webcam des Macbook peut-elle vous espionner en secret ?

Stephen Checkoway, professeur de sciences informatiques à l’Université John Hopkins a réussi à reprogrammer la webcam d’un Macbook afin de l’allumer sans enclencher l’indicateur LED, rapporte The Register.
© DR
Des chercheurs en sécurité informatique ont confirmé que les webcams des Macbook pouvaient être utilisées pour espionner les utilisateurs sans enclencher la lumière LED.
Stephen Checkoway, professeur de sciences informatiques à l’Université John Hopkins et son étudiant Matthew Brocker ont réussi à contourner la sécurité des webcams en reprogrammant la puce de ces dernières.
Normalement, n’importe quel logiciel utilisant la caméra iSight des Macbook devrait allumer la lumière LED indiquant que cette dernière est en fonctionnement. Malgré tout, les deux hommes ont réussi à désolidariser la caméra de la LED et ainsi permettre d’activer la webcam sans alerter l’utilisateur.
Une tactique peut-être utilisée par les agences de renseignements.
Les chercheurs ont sorti une étude relatant de leur découverte avec preuves à l’appui. Cet étude pointe du doigt et confirme publiquement que cette tactique de hacking sophistiquée et suspectée d’être utilisée par les agences de renseignement, est bien possible mais en plus relativement facile à mettre en place.
« La même technique qui nous permet d’éteindre la lumière LED permet à n’importe quelle machine de reprogrammer à distance la camera. Nous avons développé deux programmes de démonstration : le premier s’appelle iSeeYou et permet d’enregistrer des vidéos capturées avec la iSight avec sa LED éteinte. Le deuxième s’appelle iSightDefender, qui agit comme une extension de kernel et qui empêche toute modification apportée à la caméra iSight. » peut-on notamment lire dans l’étude.
Les recherches menées se sont concentrées sur les Macbook et iMac sortis avant 2008 mais d’autres chercheurs reconnaissent que cette tactique pourrait fonctionner sur d’autres ordinateurs plus récents. Cela voudrait dire que n’importe quel hacker de talent pourrait vous espionner sans que vous ne le sachiez jamais.
On espère qu’Apple prendra en compte ces recherches afin de développer son propre patch…

http://belgium-iphone.lesoir.be/

réel inconscience, découvrez les pires parents au monde grâce à cette série de 18 photos.


Insolite: Découvrez les pires parents au monde grâce à 18 photos complètement WTF
Une femme enceinte fumant une cigarette, un bébé dans le four ou encore un enfant tenu à la laisse, certains parents devraient revoir leur éducation…
pires-parents-monde-1pires-parents-monde-2pires-parents-monde-3pires-parents-monde-4pires-parents-monde-5pires-parents-monde-6pires-parents-monde-7pires-parents-monde-8pires-parents-monde-9pires-parents-monde-10pires-parents-monde-11pires-parents-monde-12pires-parents-monde-13pires-parents-monde-14pires-parents-monde-15pires-parents-monde-16pires-parents-monde-17pires-parents-monde-18