INTERNATIONAL - Le président américain Barak Obama a serré la main de son homologue cubain Raul Castro, pendant l'hommage rendu mardi à Nelson Mandela à Soweto, a indiqué un responsable américain.
Barack Obama a offert cette poignée de main historique avant de monter à la tribune pour prononcer son discours, témoignant ainsi une nouvelle fois de sa volonté de se rapprocher des ennemis des Etats-Unis, a expliqué le responsable. Les deux pays sont en froid depuis le début des années 1960.
Les images de la télévision
Washington a rompu ses relations diplomatiques avec La
Havane en 1961, après la prise de pouvoir de Fidel Castro en 1959 et la
nationalisation des biens américains sur l'île. Un embargo américain a
été décrété en 1962 sous l'administration de John F. Kennedy.
Les deux pays entretiennent toutefois des sections d'intérêts consulaires qui font office d'ambassades. Le 9 novembre dernier, s'exprimant devant des milieux anticastristes à Miami, Barack Obama avait estimé que les Etats-Unis devaient revoir leur politique vis-à-vis de Cuba, tout en maintenant l'objectif d'aider à une libéralisation de l'île.
"Il faut garder à l'esprit que lorsque (Fidel) Castro est arrivé au pouvoir, je venais juste de naître. Il est insensé de croire que les mesures mises en place en 1961 sont toujours aussi efficace aujourd'hui, à l'ère d'internet et de Google", avait-il déclaré.
Barack Obama a offert cette poignée de main historique avant de monter à la tribune pour prononcer son discours, témoignant ainsi une nouvelle fois de sa volonté de se rapprocher des ennemis des Etats-Unis, a expliqué le responsable. Les deux pays sont en froid depuis le début des années 1960.
sud-africaine, qui retransmettait la
cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, ont montré cette poignée de main.
Barack Obama et Raul Castro ont échangé quelques mots avant que le
président américain ne donne l'accolade à son homologue brésilienne
Dilma Rousseff qui se tenait aux côtés du leader cubain dans la tribune
du stade Soccer City de Soweto.
Les deux pays entretiennent toutefois des sections d'intérêts consulaires qui font office d'ambassades. Le 9 novembre dernier, s'exprimant devant des milieux anticastristes à Miami, Barack Obama avait estimé que les Etats-Unis devaient revoir leur politique vis-à-vis de Cuba, tout en maintenant l'objectif d'aider à une libéralisation de l'île.
"Il faut garder à l'esprit que lorsque (Fidel) Castro est arrivé au pouvoir, je venais juste de naître. Il est insensé de croire que les mesures mises en place en 1961 sont toujours aussi efficace aujourd'hui, à l'ère d'internet et de Google", avait-il déclaré.