07 décembre, 2013

Ambassadeur russe au Liban:"Pourquoi demander au Hezbollah seul de quitter la Syrie?"

  
 L’ambassadeur russe au
Liban Alexandre Zaspikine a assuré qu’il était hors question que le régime en
Syrie remette le pouvoir à l’opposition lors de la conférence de Genève-2,
expliquant que son pays privilégiait une solution à la crise syrienne regroupant
régime et opposition à la fois. Tout en soulignant que la Russie ne s’opposait
pas à des négociations à long terme, l’ambassadeur russe a appelé à la fin du
cycle de la violence à la base de l’accord de Geneève-1.
Dans une interview accordée au quotidien libanais
assafir, Alexandre Zaspikine a critiqué la politique de distanciation réclamée
par certains dirigeants libanais : « Dans les conditions actuelles,
il est difficile d’isoler le Liban de ce qui se passe en Syrie. Pourquoi
allons-nous demander au Hezbollah de quitter la Syrie alors que nous appelons
depuis deux ans d’autres groupes armés au nord Liban de ne pas s’ingérer dans
la guerre en cours en Syrie mais en vain ? », s’est-il interrogé.
« La Russie a soutenu la politique de distanciation
depuis le début du conflit syrien lorsque des parties au nord Liban étaient
impliquées dans la guerre, … elle a voté pour cette politique au Conseil de
sécurité en affichant son soutien à la déclaration de Baabda. C’est ensuite que
le Hezbollah s’est impliqué dans le conflit syrien, et nous sommes toujours
pour l’application de la Déclaration de Baabda. Nous devons tout faire pour
préserver la stabilité au Liban. Une véritable guerre a lieu en Syrie, mais au
Liban nous tenons à la stabilité », a-t-il dit.
Par ailleurs, Zaspikine a mis en garde contre
« l’avènement des extrémistes au pouvoir en Syrie, et c’est le plus grand
danger qui menace le Liban. La fin de la guerre en Syrie sert l’intérêt du
Liban, parce que la mise en place d’un pouvoir takfiri est un signe du début de
l’expansion de cette entité, parce que leur politique est
expansionniste ».
Le diplomate russe assure que la volonté internationale
est de garder la stabilité du Liban. « Aucune force ne cherche la division
ou l’escalade dans le pays. Des actes terroristes sont commis dans certaines
régions libanaises, mais nous partons du principe que les autorités libanaises,
avec l’aide de la communauté internationale, peuvent contourner ces
problèmes. »
Et de poursuivre : « Nous combattons le
terrorisme partout, et nous combattons tous ceux qui renforcent les terroristes.
Celui qui commande le terrorisme ne peut pas venir nous dialoguer, parce qu’il
sera notre ennemi, quels que soient sa nationalité ou son statut ».
Au sujet des minorités en Syrie, l’ambassadeur russe a
assuré que son pays n’appelle pas les minorités à s’allier, mais prône le
retour des relations normales entre les différentes communautés surtout en
Syrie. Le terrorisme est le premier responsable de la division, et celui qui le
finance est le deuxième responsable alors que le troisième responsable est
celui qui incite au terrorisme. Mais le premier responsable de tous est celui
qui commet le crime », a-t-il entre autre affirmé.
source: assafir

Le FBI peut vous surveiller via votre webcam

Le FBI peut vous surveiller via votre webcam
Photo
ci-dessus
Une webcam.
Non, vous n'êtes pas seul. Le FBI est avec vous, juste derrière votre webcam, et peut la déclencher à distance sans que vous ne le sachiez.

L'information relayée par le WashingtonPost a de quoi effrayer les internautes. Les hackers du FBI ont mis au point un logiciel malveillant qui, une fois entré dans l'ordinateur, peut entre autre télécharger vos fichiers et activer votre webcam pour recueillir des images en temps réel. Cela, sans que la lumière qui indique que la webcam enregistre ou est en service ne s'allume.
Ce logiciel vise à surveiller des individus suspectés de préparer des actes criminels ou terroristes.
Il est envoyé sur les ordinateurs grâce à un compte mail Yahoo, mais n'est intégré qu'après une décision de justice.

Comment annuler un email envoyé dans Gmail, l'astuce qui va vous sauver la vie

Google Mail website screenshot, Spencer E Holtaway vie Flickr, CC-Licence-by
Vous venez d'envoyer un email de trois pages avouant votre amour secret à un(e) ami(e) d'enfance, ou d'envoyer sans faire exprès un «répondre à tous» où vous insultez votre patron dans un mail collectif destiné à toute votre entreprise, y compris votre patron, évidemment.
Là, c'est le pincement au cœur que nous avons tous connu au moins une fois, suivi d'un moment de panique où vous vous demandez si la meilleure solution est de renvoyer immédiatement un message pour essayer de faire croire à une blague ratée ou s'il vaut mieux faire comme si rien ne s'était passé en espérant que les destinataires ne verront jamais l'email grâce à un hypothétique et miraculeux bug.
Il existe pourtant une manière très simple d'éviter la grande majorité de ces situations si vous avez une messagerie Gmail (pour prévenir les accusations de publicité gratuite pour Google, rappelons ici que nous avons déjà dit du bien de son service de messagerie, mais aussi du mal).
Soulignons aussi tout de suite que la solution miracle n'a rien de nouveau. Elle existe depuis mars 2009 et les utilisateurs avisés du service l'ont déjà activée.
Mais on ne peut pas vraiment dire que cette fonctionnalité soit des plus faciles à trouver dans la boîte de réception, et on peut émettre l'hypothèse que des centaines de milliers d'utilisateurs français du service ne la connaissent pas.
Pour rendre leur vie un peu meilleure, voici donc comment activer l'option «annuler l'envoi», cette fenêtre de 10 secondes qui vous permet d'annuler un email que vous venez d'envoyer avant qu'il ne soit définitivement trop tard (cliquez sur les images pour les voir en grand):

1. Cliquez sur l'icône en forme de roue dentée en haut à droite de votre fenêtre Gmail et sélectionnez «Paramètres» dans le menu déroulant.


2. Sélectionnez «Labos» dans la ligne d'onglets.


3. Faites défiler vers le bas jusqu'à ce que vous voyiez «Annuler l'envoi» puis cliquez sur «Activer».


4. Appuyez sur «Enregistrer les modifications» en haut ou en bas de la page.


5. Respirez, c'est fait.

Quand vous envoyez un email, la petite boîte de dialogue jaune qui vous dit «Votre message a été envoyé» vous donne désormais la possibilité d'«Annuler». Vous avez alors un peu moins de 10 secondes avant que ce bouton «Annuler» disparaisse.
Cliquez dessus et votre email réapparaîtra, non-envoyé, dans la fenêtre d'écriture. Seul inconvénient, loin d'être majeur, vos mails partent un peu moins vite.
Pour finir, notons que les fonctionnalités du Labos sont des expérimentations (qui peuvent durer longtemps) et sont suceptibles de changer, se casser ou disparaître à tout moment.
Mise à jour: @LaPeste nous fait savoir sur Twitter que vous pouvez même régler le temps pendant lequel vous pouvez annuler votre envoi. Vous avez en fait le choix entre 5, 10, 20 et 30 secondes. Il suffit pour cela de vous rendre sur l'écran général des «Paramètres» après avoir activé la fonctionnalité et de sélectionner la durée dans «Délai d'annulation d'envoi»:

À lire aussi sur Slate.fr

La fin de l'un des plus vastes réseaux cybercriminels de l'histoire ? Europol, le FBI et Microsoft ont mis à terre l'un des plus vastes réseaux cybercriminels de l'histoire.

Source: L'Expansion
 

Europol, le FBI et Microsoft ont mis à terre l'un des plus vastes réseaux cybercriminels de l'histoire. Dénommé ZeroAccess, celui-ci détournait chaque mois 2,7 millions de dollars de recettes publicitaires aux annonceurs.
© Thinkstock
Microsoft, le FBI et Europol ont conjointement mis à mal le botnet ZeroAccess, un réseau de 2 millions de machines servant la cybercriminalité. L'opération a été conduite dans la nuit, et annoncée ce vendredi par Europol. Explications.

Qu'est-ce qui s'est passé ?

C'est une opération sans doute sans précédent à laquelle se sont livrés Microsoft, le FBI, Europol, en collaboration avec de nombreuses autorités judiciaires dans le monde. La cible, ZeroAccess, l'un des plus gros réseaux, de botnets, ou "PC zombies" au monde, de deux millions de machines. Elles étaient infectées d'un logiciel malveillant qui aurait au total fait perdre 2,7 millions de dollars aux annonceurs en ligne chaque mois, fait savoir Europol. Ce réseau avait pris une telle ampleur que Microsoft s'était résolu à déposer plainte pour obtenir le droit d'agir contre lui, en s'efforçant de le démanteler définitivement. Jeudi soir, la firme a donc bloqué les trafics Internet entrants et sortants des machines concernées aux États-Unis. Europol ajoute sur ce point qu'il a été procédé au blocage de 18 adresses IP basées en Europe et de 49 noms de domaine associés à ZeroAccess.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la firme de Redmond mène à bien ce genre d'opérations. Elle avait par exemple fait de même en juin dernier, lorsqu'elle s'était attaquée au botnet Citadel, qui concernait à l'époque quelques 1400 machines dans le monde.

C'est quoi un botnet ?

Un botnet est un réseau de programmes informatiques connectés à Internet qui permettent d'exécuter certaines tâches à distance à partir d'une ou de plusieurs machines. Cette technique, qui peut a priori servir des intérêts tout à fait légaux (indexation web, etc...) est aussi utilisée à des fins criminelles, pour récupérer des données informatiques, mener de vastes opérations de spam et détourner des fonds. On parle également souvent de machines zombies pour parler des PC infectés, qui ne servent alors plus qu'à exécuter les tâches déclenchées à distance par le programme malveillant, pour toucher d'éventuelles cibles.

Quels crimes ?

ZeroAcces visait principalement a détourner les clics publicitaires sur Internet. Ce qui aurait fait perdre au total 2,7 millions de dollars aux annonceurs en ligne, chaque mois. ZeroAccess détournait les pages de résultats de tous les principaux navigateurs internet (Bing, Google, Yahoo!, etc...). Les internautes étaient alors redirigés vers de fausses pages de résultat.
Pour autant, la lutte contre le botnet n'est pas encore achevée. Car ZeroAccess est pour le moins résistant, basé sur transferts de données en Peer to Peer, ce qui permettait aux malfaiteurs de contrôler les programmes malveillants à partir de centaines de machines différentes, explique Europol dans son communiqué. L'opération a tout de même très sérieusement affaibli ZeroAccess, même si ses instigateurs n'ont pas encore pu être appréhendés.