04 décembre, 2013

Suite au décès de Paul Walker, la production envisage 3 solutions pour "Fast & Furious 7" dont celle d'abandonner le projet.

Même si aucune décision n'a encore été prise concernant "Fast & Furious 7", James Wan et les producteurs auraient trois solutions pour rebondir après le décès de Paul Walker. Parmi elles, reprendre le tournage à zéro, ou même abandonner le film.


Attention : les informations qui vont suivre sont bien évidemment à prendre avec des pincettes, même si les personnes d'Universal auprès desquelles The Wrap les a obtenues sont décrites comme fiables. Et il en ressort donc que James Wan et les producteurs de Fast & Furious 7 hésiteraient entre trois solutions pour rebondir après le décès de Paul Walker, survenu samedi alors qu'il lui restait des scènes clés à mettre en boîte. Parmi elles : greffer numériquement la tête de l'acteur sur le corps d'une doublure, de la même façon que sur The Crow et Gladiator, ou pour dupliquer Armie Hammer dans The Social Network.

Une option qui permettrait de reprendre le tournage là où il s'était arrêté, à l'inverse des deux autres et notamment la possibilité de repartir de zéro. Une idée qui aurait toutefois été laissée de côté selon une autre source interne, tout le monde chez Universal étant conscient que sortir Brian O'Conner hors de l'intrigue serait une aberration. Reste alors la troisième solution, qui est d'abandonner le film purement et simplement. Surprenant au premier abord, mais envisageable, l'assurance à laquelle le studio a souscrit pour contrer ce type de pertes permettant d'absorber les 200 millions de dollars du budget. Reste donc à attendre la décision officielle, en sachant qu'il aurait été décidé de ne rien précipiter.
Maximilien Pierrette avec TheWrap

allocine.fr/

USB: un nouveau connecteur plus petit mais il faudra tout changer

USB nouveau
Le bon vieux câble USB va disparaître. | DR

TECHNO - Rappelez-vous du débat lors du changement de connecteur de l'iPhone en septembre 2012. Apple avait été vertement critiqué pour son choix qui impliquait le remplacement obligatoire de ses câbles pour utiliser son nouveau smartphone. Pire: vos équipements connexes (amplis équipés d'un dock iPhone...) devenaient obsolètes.
Voilà une nouvelle qui ne ravira pas les ennemis du changement. Le cartel en charge de la définition de la connectique USB a annoncé que son nouveau format était en cours de finalisation. Et devinez quoi? Il sera incompatible avec la norme en vigueur depuis 1996. Oui, tout comme le connecteur Lightning d'Apple.
Baptisé USB "type C", il a été miniaturisé afin de s'adapter aux nouveaux appareils du marché. Selon le document mis en ligne par le Promoter group (emmené par Intel, HP, Microsoft et Texas Instruments), le nouveau connecteur est pensé pour "des produits plus minces" tout en "améliorant la facilité d'utilisation" et en "préparant le terrain de l'évolution des performances des futures versions de l'USB". Point fort: il n'y aura pas de sens d'utilisation et il sera aussi petit qu'un port micro-USB.
Le nouvel USB sera intégré à tous les dispositifs en vente à partir de la seconde moitié de 2014, mais 2015 semble un horizon plus réaliste. En son temps, l'USB 3.0 avait nécessité plusieurs mois avant d'être pleinement démocratisé. Attention toutefois, une fois le standard imposé vos anciens appareils deviendront incompatibles.
Le Promoter Group prévoit tout de même le développement d'adaptateurs qui permettront d'utiliser vos "vieilleries" disposant de ports USB 2.0 et 3.0. Poussez donc un "ouf" de soulagement: la rétrocompatibilité sera assurée grâce à des petits accessoires.

Burkina Faso, le pays où les crocodiles ne sont pas dangereux


Un gardien de zoo en Afrique du Sud, REUTERS/Mike Hutchings
Un gardien de zoo en Afrique du Sud, REUTERS/Mike Hutchings


Dans un village burkinabè, les crocodiles vivent en parfaite harmonie avec les habitants, depuis la nuit des temps.

Au Burkina Faso, chaque ethnie possède un totem qu’elle vénère et protège. Pour les Mossis, par exemple, situés dans le village de Bazoulé au nord de Ouagadougou, c’est le Crocodylus Suchus. Une espèce dangereuse et qui s’attaque souvent à l’homme, explique le site Vice. Et pourtant, là-bas, ces bêtes féroces sont les meilleures amies des populations, rapporte encore le magazine.
Bazoulé compte pas moins de 150 reptiles qui rôdent dans le village, côtoyant adultes et enfants, jouant avec eux et parfois même les chevauchant pour impressionner les touristes. Selon «la légende burkinabé, Bazoulé a été découvert grâce à des crocodiles bienveillants, lesquels auraient permis à un chasseur perdu et assoiffé de trouver une source d’eau. Aujourd’hui, hommes et crocodiles sont toujours là»
Cela fait 700 ans que les habitants les considèrent comme leurs égaux et bien plus encore. «Ce sont nos frères», explique René un habitant du village, au reporter de Vice. À Bazoulé on prête à ces animaux une multitude de pouvoirs. Ainsi les locaux pensent que les crocodiles sont capables d’exaucer des vœux «notamment lors d’une cérémonie qui leur est dédiée tous les derniers dimanches d’octobre: la fête de Koomlakré». Ils pensent également qu’ils peuvent prédire la mort d’un membre du village.
«La veille de la mort de mon père, les crocodiles ont passé la nuit à pousser des cris déchirants. Ils ont empêché les villageois de dormir jusqu’au lendemain», raconte Angèle, dont toute la famille réside à Bazoulé. 
Si l’un des villageois vient à se faire mordre, cela est perçu comme «une punition des anciens», ajoute le site Vice, qui indique aussi que depuis plus de 70 ans, aucun homme n’a été tué par ces reptiles.
Les crocodiles sont si bien intégrés à la communauté, que lorsque l’un d’eux meurt, comme il y a 6 ans, il a droit à des obsèques en bonne et due forme et les villageois le pleurent comme l’un des leurs.
«Tout le village a été très triste le jour où il est décédé. On lui a offert de vraies, longues funérailles —c’était comme notre chef», explique Raphael, un habitant du village.

Défense aérienne : un défi lancé à Washington

La zone d’identification de la défense aérienne récemment définie unilatéralement par la Chine irrite Tokyo. Mais c'est surtout le président américain, Barack Obama, que Pékin cherche à atteindre.

Dessin de Ruben. Dessin de Ruben. Droits réservés
Après que la Chine a annoncé, le 23 novembre, avoir délimité une "zone d’identification de la défense aérienne" induisant des règles très strictes pour les avions qui la traversent, les grandes puissances voisines, et le Japon en particulier, ont vivement réagi. Dans la presse nippone, on dénonce unanimement le tracé de ce périmètre, considéré comme "injustifié". L’Asahi Shimbun comme le Yomiuri Shimbun, deux des principaux titres de l’archipel, y voient une "provocation de plus" de la part de Pékin.

Rappelons que la zone définie par Pékin englobe les îles Senkaku (Diaoyu en chinois), qui font l’objet d’un conflit territorial depuis plusieurs années entre les deux géants asiatiques. "Depuis les Jeux olympiques de 2008, Pékin a adopté une attitude plus agressive [vis-à-vis de ces îles sous autorité japonaise depuis le XIXe siècle], faisant de régulières incursions navales et aériennes dans ce territoire disputé", rappelle le Financial Times. Après l’annonce de l’instauration de cette zone, les tensions sont montées d’un cran en Asie de l’Est.

Le site d’information japonais Foresight rappelle toutefois que "les Etats-Unis sont les premiers à avoir instauré unilatéralement une zone de défense aérienne dans cette région après 1945. Mais, comme sa délimitation est floue, elle engendre des tensions". La presse chinoise adopte exactement le même type d’arguments : "La notion de zone d’identification de la défense aérienne a été inventée par les Etats-Unis; elle concernait dans un premier temps l’espace aérien entourant l’Amérique du Nord et visait notamment l’Union soviétique", précise l’hebdomadaire indépendant Yazhou Zhoukan, édité à Hong Kong. "Depuis les années 1950, Les Etats-Unis sont en position dominante dans les régions du Pacifique Ouest, de la Corée du Sud, du Japon et de Taïwan, qui ont chacun créé leur zone aérienne sous contrôle des Etats-Unis." Dès lors que ce contexte est connu, "on ne s’étonnera pas de la décision du ministère chinois de la Défense", poursuit l’hebdomadaire.

Le conflit lié aux îles Senkaku


Le quotidien de l’Armée populaire de libération va encore plus loin dans son argumentaire pour justifier la décision de Pékin : "En 1969, le Japon a inclus dans sa zone d’identification de défense aérienne les trois quarts de la zone aérienne de la mer de Chine orientale, dont une partie est à seulement 130 kilomètres de la Chine continentale. C’est ainsi depuis des dizaines d’années, et certains pays ne s’en sont jamais souciés. Or, dès que la Chine encadre sa zone, le Japon manifeste aussitôt son inquiétude. Bien évidemment, Pékin ne peut accepter ce double critère et cette logique hégémonique", conclut l’éditorial de l’organe de l’armée chinoise.

Pour le Financial Times, ce n’est pas tant Tokyo que Washington qui est visé par l’initiative chinoise. Dans une analyse intitulée "La Chine lance un défi à l’Amérique", par ailleurs traduite dans les colonnes du Nihon Keizai Shimbun, le quotidien britannique avance une "interprétation inquiétante mais plausible : Pékin a décidé de régler son compte à Washington dans le Pacifique Ouest". Dans le conflit lié aux îles Senkaku, les Etats-Unis ont soutenu leur allié nippon, rappelant à qui voulait l’entendre que ces territoires relèvent du traité de coopération mutuelle et de sécurité signé entre les deux pays.

La Chine, estime le Financial Times, "est en train de tester l’engagement américain. Elle cherche à savoir jusqu’où Obama est prêt à aller. […] Cette provocation de Pékin intervient de surcroît dans une période où les Etats-Unis sont épuisés par leurs guerres [en Irak et en Afghanistan] et où le président connaît l’une des périodes les plus troublées de sa présidence". Conclusion du quotidien économique : "La création de cette zone de défense aérienne par la Chine constitue un tournant important pour l’équilibre des forces de cette région."

Burkina Faso : Un conseiller municipal poignardé pour une histoire de mœurs

 
Ouagadougou le 2 décembre 2013 © koaci.com – Un conseiller municipal de la ville de Ouahigouya (180km, nord) Ismaël Ouédraogo, accusé d’entretenir une relation extraconjugale avec une femme mariée, a reçu plusieurs coups de poignard du mari cocufié, devant son domicile le samedi 30 novembre 2013.

Alors qu’Ismaël Ouédraogo venait de sortir de chez lui et s’apprêtait à s’engouffrer dans son véhicule, son bourreau, poignard en main, se rua sur lui. Pris de panique, le conseiller municipal, malgré son gabarit non négligeable, prit ses jambes à son cou. Il sera poursuivi par son bourreau qui le rattrape et lui assène des coups de couteau dans le dos, puis sur la tête.

Cette agression du conseiller Ismaël Ouédraogo par le même bourreau est la deuxième deux mois. En effet, quelques semaines plus tôt, la victime avait déjà reçu un coup de couteau du mari cocu, au sein de la gendarmerie de Ouahigouya où l’affaire de mœurs avait été portée. Blessé à la main et transporté aux urgences du CHR de Ouahigouya, il s’en était sorti.

Selon les récits, ce serait une histoire de femme qui est à l’origine de cette agression. Soumaïla Ouédraogo aurait découvert dans le téléphone portable de sa femme un message du conseiller municipal, vantant les prouesses sexuelles de sa femme.

Pris de colère le mari cocu jura par tous les dieux d’en finir avec son rival qui, pour sa défense, a reconnu être sorti avec la femme, mais bien avant son mariage. Le message reçu sur le téléphone de la femme serait, selon lui, un vieux message du temps de leur idylle.

Quant au mari, il avait dès lors adressé des avertissements et des menaces de mort à son rival. Il a été appréhendé, après son dernier forfait, par les forces de l’ordre et placé sous mandat de dépôt.

Burkina Faso : 14 morts dans l’effondrement d’une mine