23 octobre, 2013

Video Burkina Faso : Yacouba Sawadogo l’homme qui a arrêté le désert

homme arreter desert
A ses débuts en 1974, on le disait fou. Paysan burkinabé, Yacouba Sawadogo s'assignait alors pour mission de reverdir sa région en réintroduisant le Zaï, une méthode de culture traditionnelle oubliée. Objectif : restaurer l'agriculture sur une terre aride en proie à la désertification. 40 ans plus tard, la technique a fait flores et a été répliquée dans 8 pays du Sahel. Plus de 3 millions d'hectares de terres burkinabées stériles ont été réhabilités.



Il est des individus dont l'audace et la témérité forcent le respect. Tels des affronts au destin qui repoussent le brouillard de fatalité. Yacouba Sawadogo est l'un d'eux. Alors que dans les années 1970, les populations du Burkina Faso fuient l'avancée du désert et son cortège de terres stériles, ce paysan natif du village de Gourga n'a qu'un objectif en tête : reverdir la région. Autrement dit, réaliser l'impossible aux yeux de beaucoup. Résolu à faire pousser des semences sur un sol en proie à la sécheresse, l'homme va remettre au goût du jour une technique de culture traditionnelle.
Rendements quadruplés

Appelée Zaï, la méthode consiste à creuser des trous d'environ 20 centimètres pour y déposer fumier et compost à côté des graines. Après trois années passées à expérimenter diverses techniques, le trentenaire opiniâtre d'alors croit fermement aux promesses du Zaï. Il verra juste. Dès les premières pluies, le résultat est sans appel. Les rendements sont multipliés par deux, voire quatre. Yacouba réussit là où la machine de l'aide au développement peine depuis des décennies. Loin de s'enorgueillir de ce succès, il prend sa moto et part sillonner les routes du Burkina Faso pour initier les agriculteurs au Zaï.

Planter des arbres

Celui que l'on surnomme « l'homme qui a arrêté le désert » a eu avec Ali Ouédraogo l'ingéniosité d'améliorer la méthode ancestrale en plantant des arbres. Les végétaux permettent de maintenir l'humidité des sols et favorisent l'infiltration naturelle de l'eau. « Les gens pensaient que j'étais fou quand j'ai commencé à planter ces arbres », indique Yacouba Sawadogo, « ce n'est qu'aujourd'hui qu'ils se rendent compte de l'avantage de la forêt ».
Succès dans le Sahel
Tel Elzéard Bouffier de Jean Giono, l'homme aujourd'hui âgé de 66 ans, a ainsi planté 30 hectares de futaies. Un couvert végétal fait d'essences locales. Le Zaï a depuis franchi les frontières du Burkina et fait désormais école dans 8 pays du Sahel. A ce jour, la méthode ancestrale améliorée a permis de réhabiliter plus de 3 millions d'hectares de terres stériles au pays des hommes intègres.
L'amélioration des rendements a généré une hausse des revenus des agriculteurs, freiné l'exode rural et renforcé le niveau d'autosuffisance alimentaire. Soutenu par les experts internationaux, Yacouba Sawadogo formule aujourd'hui un souhait : « J'aimerais que les gens aient le courage de se développer à partir de leurs racines. »



Source (article modifié) : Courant Positif

Le premier mobile fabriqué sur le continent sera sud-africain

Telephone-Afrique Simon-Maina-AFP
Le modèle de Seemahale Telecoms coûtera environ 2 500 rands (186 euros). © Simon Maina/AFP
Le sud-africain Seemahale Telecoms va lancer le premier téléphone mobile fabriqué sur le continent et destiné aux consommateurs africains.Seemahale Telecoms veut rivaliser avec les géants Samsung et Nokia sur le continent africain. Cette entreprise sud-africaine spécialisée dans les équipements télécoms va lancer un smartphone conçu et fabriqué dans le pays. "Parmi les centaines de millions de téléphones vendus en Afrique, aucun n'est produit localement, ce qui me semble injuste. Simplement parce que tout le monde a tendance à penser qu'il est moins coûteux de le faire en Chine", a déclaré Thabo Lehlokoe, le fondateur de Seemahale Telecom, cité par Reuters.
Caractéristiques
Le modèle de Seemahale Telecoms devrait ressembler au Samsung Galaxy S4 et fonctionnera sur un système d'exploitation Android. Le prix s'établira à environ 2 500 rands (186 euros). Il aura un écran tactile de cinq pouces et une autonomie de plus d'une journée.

Selon Thabo Lehlokoe, ces caractéristiques sont essentielles dans un continent où peu de personnes ont un ordinateur à domicile ou une ligne de téléphone fixe. La plupart des personnes se connectent à internet depuis leur téléphone et ne peuvent pas charger leurs appareils régulièrement. "La longévité de la batterie est très importante étant donné que nous ciblons des consommateurs qui n'ont pas toujours accès à l'électricité."
Les composants seront importés de Chine et de Taiwan et les téléphones arriveront partiellement assemblés durant les premiers mois, le temps que les employés de l'usine se familiarisent avec le processus de production. À terme, Seemahale prévoit de produire 150 000 smartphones par mois.
Marché africain
D'autres entreprises espèrent également que les consommateurs africains adopteront des appareils fabriqués ou conçus en Afrique. Le mauricien Mi-Fone vend des téléphones de base pour douze dollars dans des pays comme le Kenya, l'Angola, le Rwanda et le Nigeria. Au Congo-Brazzaville, VMK conçoit des smartphones et tablettes pour l'Afrique, mais ceux-ci sont assemblés en Chine.
Selon IDC research, cabinet de conseil en télécoms, l'Afrique a importé près de 30 millions de téléphones au deuxième trimestre 2013, dont 20 % de smartphones. Un analyste du cabinet, cité par Reuters, affirme que des entreprises comme Seemahale peuvent espérer avoir leur part du gâteau si elles arrivent à être compétitives en termes de prix.
Seemhale Telecom n'a pas encore enregistré de commandes - les appareils sont encore soumis à des essais réglementaires - mais le fondateur de la société affirme qu'un opérateur sud-africain est déjà en train de tester son modèle et qu'un autre a manifesté son intérêt. Le groupe espère trouver bientôt des entreprises partenaires pour commercialiser ses téléphones ailleurs en Afrique.


jeuneafrique.com

Djibrill Bassolé à Alger : du football au menu des échanges

Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, SEM Djibrill Bassolé a effectué les 20 et 21 octobre 2013, une visite de travail à Alger. Au menu des échanges les relations bilatérales, la sécurité dans la région sahélienne, mais aussi le football.
MAE BF et MAE Algérie
MAE BF et MAE Algérie
Le séjour du Chef de la diplomatie burkinabè à Alger a été mis a profit pour parler de football, à l’heure où l’actualité pour ces deux pays reste focalisée sur le match retour, le 19 novembre prochain, en vue des qualifications pour le mondial 2014.
Outre des rencontres avec son homologue algérien SEM Ramtane Lamamra, et une séance de travail avec le Premier Ministre algérien Abdelmalek Sellial, et d’autres personnalités, sur des sujets de relations bilatérales et de sécurité de la région sahélienne, il a été question de football. Un sujet abordé lors d’un dîner offert par le Ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Mohamed Tahmi le 20 octobre.
Les autorités algériennes ont remercié le Gouvernement du Burkina Faso et les responsables de la Fédération Burkinabè de football (FBF) pour l’accueil chaleureux  et fraternel qui a été réservé à la délégation  de la Fédération Algérienne de Football (FAF) et aux supporters des Fennecs, lors du match allé du 12 octobre dernier à Ouagadougou, qui a vu la victoire par 3 buts à 2 des Etalons du Burkina Faso.
Pour le match retour prévu pour le 19 novembre prochain à Blida, localité située à une cinquantaine de kilomètres d’Alger, les autorités algériennes ont pris l’engagement de réserver le même accueil à la délégation de la FBF et aux supporters des Etalons.
Le Ministre d’Etat a trouvé à Alger, une délégation de la FBF  qui y est depuis le 19 octobre pour la préparation de cette rencontre sportive très importante pour notre pays.
Source: Ambassade du Burkina Faso à Alger

Apple a présenté l’iPad Air et l’iPad mini avec écran Retina

Outre le nouveau système d’exploitation pour Mac et le futur MacBook Pro, Apple a présenté mardi soir son nouvel iPad mini, ainsi que l’autre grande nouveauté  : un iPad «Air» commercialisé en France dès le 1 er novembre prochain, au prix de 499 dollars.

En lieu et place de l’iPad 5, voilà l’iPad Air, nouveau gadget d’Apple présenté mardi soir depuis San Francisco - DR
En lieu et place de l’iPad 5, voilà l’iPad Air, nouveau gadget d’Apple présenté mardi soir depuis San Francisco - DR
C’était l’annonce de la soirée. A l’occasion de sa nouvelle keynote , depuis le centre pour les arts Yerba Buena à San Francisco, Apple a offert à ses afficionados une grande nouveauté : outre le nouvel iPad mini, 2ème du nom et en haute définition (avec l’arrivée de l’écran Retina), un iPad « Air » sera commercialisé dès le 1er novembre prochain, dans quelque 40 pays, dont la France, et surtout la Chine.
Vice-président chargé du marketing de la firme de Cupertino, Phill Schiller est monté sur scène pour se charger de la promotion du nouveau joujou de la marque à la pomme : plus fin, plus léger, plus puissant, l’iPad Air a des bords 43 % plus petits, il est 30 % plus léger, possède une puce A7, la même que celle utilisée dans l’iPhone 5S , et sa performance graphique est deux fois supérieure à celle de la génération précédente. Il sera disponible en blanc-argenté et gris-noir. Son prix : 499 dollars.
De son côté, le nouvel iPad mini se dote lui aussi du processeur A7 64 bits et du coprocesseur M7. Il sera bien équipé du système Retina qui permettra un affichage de plus grande qualité. Son prix baisse légèrement  : 399 $ pour le 16 Go, et 299 $ pour les appareils de première génération.
Auparavant, place a aussi été donnée aux chiffres des ventes de l’iPad : 170 millions d’appareils vendus depuis le tout premier, et 475.000 apps conçues et disponibles à ce jour pour iPad.
Jony Ive, senior vice-president design d'Apple, présente l'iPad Air :

Les autres annonces

Tim Cook est monté sur scène à 19 heures françaises pour présenter, comme au début de chaque keynote, les chiffres impressionnants du groupe : 20 millions d’auditeurs et 1 milliard de chansons sur l’iTunes Radio, 60 milliards d'apps téléchargées, 9 millions d’iPhone 5S et 5C vendus , 2/3 des iPhone équipés du nouveau système iOS7...
Puis, ont suivi les premières annonces d’Apple :
-La sortie dès aujourd’hui, mardi 22 octobre, du nouveau système d’exploitation pour Mac, baptisé OS X Mavericks... et gratuit ! Une première pour Apple de proposer un système d’exploitation gratuit. « On révolutionne le prix, OS X Mavericks est gratuit », s'est amusé Craig Federighi, patron d'OS X. OS X Mavericks est donc mieux optimisé et devrait permettre 1 heure de batterie supplémentaire sur un MacBook Air.
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-Un nouveau MacBook Pro sera aussi disponible en deux tailles (13 pouces et 15 pouces), avec écran Retina, processeur Haswell, et à des prix abordables : 1.299 $ pour le 13 pouces, plus mince, plus endurant, plus rapide... Le prix du 15 pouces a aussi été revu à la baisse : à partir de 1.999 $ contre 2.199 $ auparavant.
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-Apple entend également révolutionner « le futur des ordinateurs professionnels » avec le nouveau Mac Pro, une unité centrale au design bien à elle : un tube noir. Plus silencieux, plus rapide, moins gourmand en énergie : Phil Schiller assurait qu’« on ne peut pas inventer mieux ». La construction sera 100 % américaine, un argument très fort aux Etats-Unis. Une relocalisation de la production qui devrait plaire au président Obama... La machine sera vendue 2.999 $ dès le mois de décembre, et tournera avec un quad-core Xeon 3,7 GHz et 12 Gb de RAM. Les fans ne devraient plus attendre maintenant que le prochain iPhone 6, prévu pour la fin 2014...
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Le marché n’attendait pas de révolutions. Et les améliorations apportées ne devraient pas lever les incertitudes qui pèsent sur le cours de Bourse d’Apple . En effet, la firme à la pomme a réaffirmé en octobre son choix d’occuper le segment haut de gamme dans les smartphones , ce qui limite ses perspectives de conquête à l’heure où la consommation de tablettes se démocratise et concerne de plus en plus les pays émergents. La firme à la pomme préfère maintenir des profits supérieurs à ceux du reste de l’industrie.

Condamné à innover

Dans les tablettes, le dilemme est exactement le même –à ce détail près que la part de marché d’Apple est encore énorme. Les concurrents ont faim, et ils proposent des prix nettement inférieurs au modèle le moins cher d’iPad mini (330 dollars) : de 80 dollars pour une tablette chinoise sans marque à 230 dollars pour la Nexus de Google, en passant par 140 dollars pour la Kindle Fire d’Amazon.
Plutôt que de démocratiser ses produits, Apple est donc condamné à innover, à changer les habitudes des gens en leur faisant acheter des produits et services auxquels ils n’auraient jamais pensé. La dernière révolution d’Apple n’est pas bien vieille, elle remonte à l’invention de l’iPad en janvier 2010. Mais les cycles se sont accélérés. Il a fallu deux ans à Apple pour en vendre 67 millions d’exemplaires, là où cela avait pris vingt-quatre ans pour vendre autant d’ordinateurs Mac, cinq ans pour les iPod, et trois ans pour les iPhone.
Profitant de ce moment de flottement, l’investisseur activiste Carl Icahn est entré au capital d’Apple en septembre. Il a publiquement demandé que la très riche entreprise redistribue la totalité de son cash aux actionnaires – soit 150 milliards de dollars. Oui, milliards ! Apple, qui a déjà un programme de rachat d’actions de 60 milliards de dollars en cours, n’a pas donné suite pour l’instant.