09 octobre, 2013

François Hollande a grossi car il mange « pour compenser le stress »

Se serrer la ceinture en temps de crise ? Pas à table du moins ! François Hollande a mis de côté son régime, seule façon pour lui de surmonter ses angoisses. 
On se souvient de la spectaculaire perte de poids de François Hollande pendant la campagne présidentielle. Souhaitant offrir l’image d’un homme affuté et combatif, il avait tenu à se débarrasser de 15 kilos qu’il jugeait superflus. Ses proches révélaient à l’époque à Libération qu’il avait « juste arrêté les frites et la mousse au chocolat à tous les repas. » Lui confiait à Gala qu’il prenait soin de sa santé : « Qui veut voyager loin ménage sa monture. J’arrive à un âge, cinquante-six ans, où il faut faire attention, expliquait-il. Ce n’est pas par coquetterie ou souci d’apparence. C’est pour être en harmonie avec moi-même. »
On ne peut pas le nier, il semblerait qu'aujourd'hui l’harmonie ne règne plus entre François Hollande et sa balance.
Le Président de la République s’est tranquillement remplumé depuis le début de son mandat, au contraire de sa compagne. Une prise de poids qui serait « LE sujet tabou » en ce moment à l’Elysée comme le rapporte l’Express. Une source qui s’est confiée à l’hebdomadaire s’est ainsi d’abord dit « surpris » par le menu qui lui a été servi cet été à l’Elysée : œufs mayonnaise, viande en sauce et tarte au chocolat… puis par l’appétit du président « qui se ressert volontiers. »
Son entourage s'abstient religieusement de lui faire la moindre réflexion, comme le confie en off un ministre qui lui est proche. « Personne ne lui dit rien, parce que manger, c’est la seule manière pour François de gérer le stress. Un régime en ce moment, c’est tout simplement inenvisageable. »
Comme tous les français, François Hollande est menacé par la crise. De foie le concernant.

Rhône. Elle sauve un homme de la noyade

Sainte-Colombe. Mardi matin, Emma Barthot-Picot a sauté dans le rhône pour sauver un père de famille qui tentait de mettre à fin à ses jours.

« Ne me mettez pas sur un piédestal », commente Emma Barthot-Picot.
« Ne me mettez pas sur un piédestal », commente Emma Barthot-Picot.
« Elle a pris son courage à deux mains ». « Elle n’a pas hésité à se jeter à l’eau » ou encore, « c’est un véritable acte de bravoure »… Difficile de raconter l’histoire d’Emma Barthot-Picot sans tomber dans les clichés. Pour autant, il n’en sera rien, car ce serait entacher l’humilité de cette mère de famille qui a sauvé un homme de la noyade, mardi vers 7 h 30.
« Promettez-moi que vous ne me mettrez pas sur un piédestal », supplierait presque la jeune femme. Emma Barthot-Picot vit sur une péniche accostée à Sainte-Colombe. Alors qu’elle se préparait, comme tous les matins, à se rendre à Lyon pour enseigner le français au lycée la Martinière, elle a entendu ses enfants lui crier de venir sur le pont. À une dizaine de mètres du bord, un homme était en train de se noyer.
Mais la jeune femme ne s’est pas jetée à l’eau sans réfléchir. « Je connais bien le Rhône pour vivre dessus, je sais donc que les courants sont extrêmement dangereux », explique Emma Barthot-Picot. Avant d’appeler à l’aide, elle a donc attrapé une bouée de secours qu’elle a lancé au quinquagénaire qui se laissait emporter par le courant, avec, indéniablement, l’idée d’en finir. Pour le convaincre de s’accrocher à la vie, Emma Barthot-Picot l’a rejoint à la nage pour le ramener au bord. « En tentant de lutter contre le courant, nous faisions du surplace », raconte-t-elle. Des ouvriers qui se trouvaient sur le quai ont alors lancé une corde et un ami de la jeune femme, Jacques Gourdin, les a aidés à se hisser sur la berge.
Certains se sont ensuite déshabillés pour couvrir le rescapé qui grelottait. « C’était un vrai travail d’équipe », insiste Emma Barthot-Picot.
Le père de famille qui a tenté de mettre fin à ses jours a été pris en charge par les secours. Quant aux héros du jour, ils ont repris leurs activités en priant pour que cet homme, visiblement désespéré, ne fasse pas une autre tentative.

FRANCE: 64% des jeunes diplômés de 2012 ont trouvé un travail

Selon l'Apec, 64% des étudiants ont trouvé un travail un an après la fin de leurs études
Selon l'Apec, 64% des étudiants ont trouvé un travail un an après la fin de leurs études

 


 64% des jeunes diplômés de 2012 auraient trouvé un emploi un an après la fin de leurs études, d'après l'Association pour l'emploi des cadres. Un taux qui a chuté de 7 points par rapport à la promotion précédente


Les jeunes diplômés de la promotion 2012 victimes de la crise ? Sans aller jusqu'à là, il apparaît cependant que les étudiants tout juste sortis des grandes écoles ou des universités ont eu davantage de mal à s'insérer. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle 2013 de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) sur la situation professionnelle des jeunes diplômés, réalisée auprès de 4.500 sortants de l'enseignement supérieur. En avril 2013, soit moins d'un an après la fin de leurs études, la proportion des jeunes d'un niveau Bac +4 et plus qui ont trouvé un poste de travail s'établit à 64%, soit sept points de moins que la précédente promotion. La durée moyenne de recherche pour accéder à un premier emploi a été de deux mois. Ce qui n'est somme toute pas si catastrophique alors que la France était techniquement en récession fin 2012 et début 2013.
Mieux vaut sortir d'une Ecole d'ingénieurs que de l'Université
Bien entendu, selon le cursus suivi, les jeunes Bac+4 ne sont pas tous égaux devant l'accès à l'emploi : 70% des étudiants issus des Ecoles d'ingénieurs ont trouvé un emploi, un taux qui s'élève à 68% pour les Ecoles de commerce et à 62% pour ceux sortis de l'Université. A noter que " seulement" 51% ont décroché un contrat à durée indéterminée pour leur premier emploi, contre 56% un an plus tôt.
Quant à obtenir le statut cadre, ceci dépend de plus en plus du nombre d'années d'études. Les Bac+3 ne sont que 8% à devenir des cadres en décrochant leur premier emploi ; une proportion qui monte à 21% pour les Bac+4, à 61% pour les Bac + 5 et à 82% pour les Bac+6. Quant au salaire médian (une moitié au dessous, l'autre au dessus) des Bac+4 et plus, il stagne quasiment en s'établissant à 28.000 euros bruts annuels, contre 28.600 pour la génération précédente.
Les études médicales permettent une meilleure insertion
Si, cette fois, on regarde le type d'études suivies, l'Apec constate que 90% des diplômés des professions médicales et para médicales  sont en poste un an après la fin de leurs études. Ce taux est encore de 67% pour ceux qui ont terminé des études scientifiques et technologiques. Mais il chute à 54% pour les étudiants issus des filières " Droit, Economie et Langues ".
Par ailleurs, 44% des jeunes ont été recrutés dans des entreprises de plus de 1.000 salariés et 47% dans des établissements de moins de 250 salariés.
Alors, certes, par rapport aux quelques 120.000 jeunes qui sortent chaque année de l'Education nationale sans aucun diplôme, les jeunes diplômés s'en sortent plutôt bien, même si la conjoncture est plus difficile. Selon Jean-Marie Marx, directeur général de l'Apec, les choses ne peuvent qu'aller en s'améliorant :
"Notre dernier baromètre trimestriel de recrutement montre que parmi les entreprises qui envisagent embaucher au moins un cadre au cours du dernier trimestre, 45% songent recruter un jeunes diplômé, contre 35% à la même période il y a un an".
Un signal encourageant pour la promotion 2012, mais aussi pour la toute dernière de 2013.