20 septembre, 2013

Arrondissement 4 : « Rien ne marche ! », selon des militants CDP

L’affaire arrondissement 4 de Ouagadougou ne semble décidément pas prête de se dénouer. Après la sortie du maire Anatole Bonkoungou qui défend que la mairie marche  « normalement », des militants CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) disent le contraire. Ils parlent d’une « quasi paralysie du fonctionnement » de la mairie lors d’une rencontre qu’ils ont tenue à Ouagadougou, ce 20 septembre 2013.
Des militants se sont rencontrés ce vendredi pour parler de la situation de leur mairie (Ph : B24)
Des militants se sont rencontrés ce vendredi pour parler de la situation de leur mairie (Ph : B24)
Plusieurs militants de  base du CDP se sont réunis dans la matinée du 20 septembre 2013 au siège de campagne de leur parti à l’arrondissement 4. Une assemblée qui avait pour but de discuter de la situation de leur mairie, ont confié certains militants.
Une déclaration en est sortie qui apporte un démenti aux propos du maire Anatole Bonkoungou qui estime que la mairie fonctionne normalement et qu’il n’y a aucun blocage. « Depuis pratiquement le mois de mars 2013, il s’est installé une quasi paralysie du fonctionnement de notre mairie », peut-on lire dans la déclaration.
« Rien ne se passe à la mairie »
Maahamadi Younga, militant CDP à l'arrondissement 4 :"Rien ne tourne à la mairie" (Ph : B24)
Maahamadi Younga, militant CDP à l’arrondissement 4 : « La commune ne tourne pas » (Ph : B24)
« Rien ne se passe à la mairie, la commune ne tourne pas », confirme en effet Mahamadi Younga, militant de base au secteur 23. Ils en veulent pour preuve les « trois sessions budgétaires avortées ».  « L’argent est le nerf de la guerre. Or, aucun budget n’a été voté. Il y a eu d’abord un budget de 28 millions de F CFA. Il n’a pas pu voter. Les autres arrondissements ont ensuite voté 22 millions de F CFA, et nous pas », énumère Hamado Ilboudo, un autre militant.
A écouter les militants, ils sont convaincus que le maire Anatole Bonkoungou, qu’ils considèrent toujours comme le « traître » du CDP,  veut manipuler l’opinion publique. La déclaration est revenue sur l’affaire des 200 millions de F CFA. Elle a été qualifiée de « pirouette pour détourner l’attention de l’opinion ».
Les militants font également de nombreux reproches au maire entrant de l’arrondissement 4.  Lazare Nikiéma, militant CDP au secteur 19, lui attribue la cause de son premier emprisonnement, après près de 60 ans de vie.
« Je lui dois mon premier emprisonnement »
Lazare Nikiéma, militant de l'arrondissement 4 : "J'ai connu le premier emprisonnement de ma vie à cause de lui" (Ph : B24)
Lazare Nikiéma, militant de l’arrondissement 4 : « J’ai connu le premier emprisonnement de ma vie à cause de lui » (Ph : B24)
En rappel, en effet, l’installation du maire Anatole Bonkoungou a été placée sous haute surveillance policière. Des individus suspects ont alors été arraisonnés, suspectés de porter des armes. Lazare Nikiéma affirme avoir fait partie des personnes arrêtées.  « Ils nous ont attrapés, nous ont fouillés, mais ils n’ont rien trouvé », explique-t-il. Il précise qu’ils ont été indexés et dénoncés à la police à la mairie et qu’il ne s’agissait pas de découvertes fortuites des policiers.
Mais Lazare Nikiéma dit ne pas garder rancune. Il s’est juste joint à ses camarades pour demander que les autorités trouvent une solution définitive à l’affaire de l’arrondissement.
Appel à l’autorité de tutelle
Dans tous les cas, ils disent ne pas être disposés à travailler avec le nouveau maire.  Alassane Kaboré, un autre militant, déclare en effet que la direction du CDP avait décidé que, compte tenu de divergences qui ont opposé le maire sortant (Zakaria Sawadogo) et Anatole Bonkoungou lors du mandat précédent, aucun des deux ne dirigera la mairie.  « Nous ne pouvons pas nous entendre avec quelqu’un qui a trahi notre parti », assène Hamado Ilboudo.  
Ils en appellent alors  à l’autorité de tutelle de régler la situation. Certains d’entre eux, comme Hamado Ilboudo, demandent que les textes soient appliqués et qu’une délégation spéciale prenne la direction de la mairie avant l’organisation de nouvelles élections. Le cas échéant, indique Mahamadi Younga, «si on ne trouve pas de solution, nous-mêmes on ira fermer cette mairie ».
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24

Electricité au Faso : Silence, on coupe !

Au Burkina Faso, les populations sont habituées à subir les délestages intempestifs d’électricité pendant la période de grande chaleur (mars et avril). Actuellement, la donne a beaucoup évolué mais négativement. Que se passe-t-il alors au niveau de la nationale de l’électricité (SONABEL) pour que les consommateurs subissent les rigueurs des coupures de courant de manière aussi précoce, et en l’absence de toute communication sérieuse sur la question ?

             Electricité au Faso : Silence, on coupe ! L’électricité est une denrée précieuse et plus spécifiquement au Burkina Faso. Surtout aux mois de mars et avril de chaque année. Pourtant et déjà en septembre, Apollinaire Ki et son équipe ont repris leurs ciseaux ! Alors même que la promesse avait été faite depuis bien longtemps que la situation était en voie de normalisation, l’on constate au contraire que l’amélioration tant promise n’est pas au rendez-vous.
A titre d’exemple, hier 19 septembre 2013, des zones entières de la capitale sont par restées dans l’obscurité. Idem pour la journée de ce 20 septembre. Toujours avec la même rigueur et sans que l’on sache véritablement ce qu’il en est exactement. Et comme on peut aisément le deviner en pareille occasion, les désagréments sont nombreux. A commencer par les difficultés que rencontrent les ménages à pouvoir s’adapter à pareille situation. La conservation des produits alimentaires est de moins en moins évidente.
En un mot, les impairs sont nombreux. En outre, internet étant lié à l’électricité, les populations restent également privées de cet outil de travail indispensable dans certains secteurs d’activités. Ce qui a pour effet de baisser le rendement des entreprises.
Ce sont donc les mêmes incertitudes qui prévalent un peu partout. Certes certaines d’entre elles (les entreprises) se sont dotées de groupes électrogènes, mais cela engendre bien évidemment des coûts de fonctionnement supplémentaires.

Promesses non tenues

Salif Kaboré, actuel ministre en charge de l’énergie et ancien directeur général de la SONABEL, avait en son temps justifié l’achat d’un groupe électrogène à coût de milliards par le fait qu’il résoudrait entièrement le manque d’énergie à certaines périodes de l’année. Ce faisant, l’achat de ce groupe était indispensable par l’apport énergétique dont notre pays allait bénéficier.
Le groupe électrogène a été acheté. Il a mis environ deux ans pour arriver à Komsilga (Burkina Faso). Annoncé en grande pompe, ce groupe est fonctionnel depuis mars 2013 et apporte seize (16) mégawatts de contribution énergétique au Burkina Faso. Cependant, pourquoi la situation a-t-elle empiré ? Pourquoi n’avoir pas injecté ces milliards dans d’autres secteurs de recherche tels que celui de l’énergie solaire ? Et si c’est le cas où en sont les résultats pour que l’opinion soit située…

Des consommateurs mal traités…

Quand un consommateur accuse un retard dans le règlement de sa facture d’électricité, la SONABEL est sans pitié : Elle laisse tomber le couperet des pénalités dont il doit obligatoirement s’acquitter. Aussi, notons-nous le fait que les clients en prépayés (cash- power) pour une même somme d’argent ne reçoivent pas la même quantité d’énergie.
Par contre la SONABEL elle qui, à l’évidence, est très loin de respecter ses engagements contractuels vis-à-vis des clients en dispose à sa guise. Nullement inquiétée. Une vraie injustice maintes fois dénoncée mais qui ne semble pas émouvoir outre mesure les responsables de l’entreprise. Ces derniers ont du reste de la peine à convaincre, tant les arguments manquent de plus en plus. Au point ce soit le Premier ministre en personne qui se voit obligé de lire le mémoire en défense des électriciens.

Des perspectives peu reluisantes…

La SONABEL serait en train de consommer son capital à en croire Luc Adolphe Tiao, lors de l’émission télévisuelle « Dialogue avec le gouvernement » du mardi 17 septembre 2013 sur la RTB (radiodiffusion et télévision du Burkina). Dans la même lancée, il ajoute qu’il ne croit pas que le problème de délestage au Burkina se résolve un jour.
Est-ce à dire que les consommateurs doivent redouter une augmentation du prix du kilowatt (kw) dans les prochains mois ? Ce qui est certain, c’est que le pessimisme du Chef du gouvernement n’est pas pour rassurer. Un aveu d’impuissance qui inquiète. Et pour cause les gouvernants n’ont-ils pas vocation à trouver des solutions aux problèmes des populations, qu’à leur tenir ce genre de discours ?
Rappelons enfin que la SONABEL a été déclarée déficitaire lors d’une récente assemblée générale des sociétés d’Etat. Un audit a-t-il été fait pour situer les responsabilités et des sanctions ont-elles été prises comme cela devrait se faire pareille occasion ? Difficile d’y répondre par l’affirmative. Car pour l’heure c’est bien le service public de l’électricité qui continue de disjoncter !
Patindé Amandine Konditamdé
Lefaso.net

Côte d'Ivoire: Un préservatif découvert dans la bible d'un pasteur en pleine prédication !


''La bible est sacrée''' partout, sauf dans cette église. On a découvert un sachet de préservatif dans la bible d'un pasteur pendant que celui-ci prêchait l'évangile. Cette enveloppe protectrice qu'on apprécie moins chez les hommes de Dieu était enfouie dans la bible. Elle est tombée à terre devant tous les fidèles lorsque le pasteur avec une bible dans une main exécutait de nombreux mouvements de bras en l'air pour crier à l'esprit saint. 
 
Ce fait ébahissant ainsi tous les fidèles ce mercredi à l'église les missionnaires de Dieu à Koumassi Prodomo a été rapporté à KOACI.COM par des témoins.
 
JESUS a dû se retourner sur sa croix s'il a pu voir cette ''capote '' tombée dans sa maison. Le pasteur a commencé par balancé les mains en l'air incessamment. Il prêchait et criait au saint esprit. L'autre main qui tenait la bible était un peu trop agité. Cette main a donc laissé la bible feuilletait elle même ses pages, aidée par le vent. Alors que parmi ces pages était coincé un préservatif . Cette enveloppe protectrice employée par les hommes au cours des rapports sexuels ainsi que contre les maladies vénériennes est aussitôt tombée à terre manquant de soutien. Les fidèles qui étaient concentrés à suivre la prédication se sont toute de suite déconnectés. Les paroles d'évangile ne faisaient plus leurs effets. Tout le monde était désormais intéressés par ce corps étranger à ce monde des saints et aussi sur ce que le pasteur allait dire ou faire.
 
Le pasteur a plutôt gardé son calme et a continué de prêcher l'évangile comme si rien ne s'était passé. Les services d'ordre en bon vigiles se sont pressés de s'exécuter pour ramasser un tel déchet. 
 
C'était presqu'un scandale, mais à la fin du culte aux environs de 19h30 ce mercredi soir, les fidèles sont chacun rentrés chez eux mots suspendus aux lèvres, ont rapporté les témoins. Il n'y a pas eu de communication sur un tel acte au niveau des responsables de l'église.
 
Adriel - source

Investiture d’IBK : Absence remarquée du président mauritanien

IBK 123Ahmed Ould Daddah, Président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et président de la coordination de l’opposition démocratique mauritanienne, a pris part a la cérémonie d’investiture du Nouveau président malien, Ibrahima Boubakar Keita.
Plus d’une vingtaine de chef d’État étrangers ont pris part à cette cérémonie d’investiture d’IBK ce 19 septembre. Une absence remarquée toutefois ; celle du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
La Mauritanie partage une frontière de plus de 1000 kilomètres avec le Mali. Les populations des deux pays, tout au long de cette frontière sont très imbriquées. Les deux pays sont également membres de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal.
Aucune raison officielle n’a été donnée à l’absence Mohamed Ould Abdel Aziz à la cérémonie d’investiture du nouveau président malien.

pointschauds.info

Maroc/Mauritanie : Nouakchott augmente de 3% les taxes sur les produits en provenance du royaume


rte morocoLes fronts de tensions entre le Maroc et la Mauritanie se multiplient. Après l’annulation, fin juillet, de deux vols de la RAM devant relier Nouakchott à Casablanca, voilà que surgit l’augmentation de 3% des taxes sur les produits en provenance du royaume. Une mesure qui a fait flamber les prix des légumes et fruits à Nouadhibou.
Le bout du tunnel pour les relations maroco-mauritaniennes s’éloigne un peu plus. Les services douaniers de Nouakchott ont décidé, vendredi 14 septembre, d’opérer une hausse de 3% sur tous les produits en provenance du royaume, indique une dépêche de l’agence de presse ANI. Une mesure qui s’est, immédiatement, répercutée sur les prix des légumes et des fruits sur les marchés de Nouadhibou, nord-ouest du pays, à 646 km de Dakhla au Sahara, connue pour être le point de chute du made in Morocco.
L’entrée en vigueur de cette nouvelle mesure a eu des conséquences négatives sur le consommateur local, les prix sur les étals de la ville portuaire ont doublé, notamment après le refus de propriétaires d’une dizaine de camions de payer le surplus exigé par les autorités. Après deux jours de bras de fer et de palabres, les camions ont pu entrer à Nouadhibou sans pour autant se plier, comme le souligne ANI, à la décision de la douane mauritanienne. Toutefois, le calme n’est pas encore revenu, les marchands menacent, même, de cesser toutes les importations du Maroc en attendant la levée totale de la hausse des taxes.
Un incident qui n’est pas isolé
Sur fond de tensions politiques, force est de constater que les incidents de ce genre se sont multipliés ces trois dernières années entre les deux Etats. En agissant de la sorte, la Mauritanie répondrait-elle à la requête de ses exportateurs vers le Maroc de durcir la procédure d’entrée de produits marocains sur leur territoire.
En effet, le 13 juillet dernier, la douane marocaine, au poste frontalier de Guergarate interdisaient l’accès à une quarantaine de camions en provenance du voisin du sud. Au moment des faits, certains supports de la presse locale évoquaient des « conditions impossibles à remplir » exigées par la partie marocaine. Les mêmes sources parlaient de demandes exprimées par les propriétaires de ces véhicules appelant leur gouvernement à riposter.
Outre cet incident sur la libre circulation des marchandises, il y a aussi l’annulation par la Mauritanie, les 28 et 29 juillet, de deux vols de la RAM reliant Nouakchott à Casablanca. Avec le raffermissement des liens entre le Sénégal de Macky Sall, le nouveau président sénégalais, et la visite royale au Mali du jeudi 19 septembre, il est fort probable que, dans les mois prochains, le régime du général Mohamed Ould Abdelaziz réagisse en se rapprochant davantage de l’Algérie et du Polisario.
mauriweb

Bientôt la fin de la potion amère de la Troïka pour l'Irlande?

Clifden, Ireland
Des statistiques publiées ce jeudi indiquent que l’Irlande est sortie de la récession dans laquelle elle était plongée depuis 9 mois, rapporte le Figaro.
L’Office Central des Statistiques a indiqué qu’au second trimestre, le PIB du « Tigre Celtique » a crû de 0,4% par rapport au trimestre précédent. Au cours de ce premier trimestre, l’économie irlandaise s’était contractée de 0,6%.
Confrontée à une très grave crise bancaire à la suite de l’éclatement de sa bulle immobilière, l’Irlande avait sollicité un plan de sauvetage qui lui avait été accordé à la fin de l’année 2010. Mais les 85 milliards d’euros de prêt que lui avait consentis la troïka composée de la Commission Européenne, de la Banque Centrale Européenne, et du FMI, avaient été assortis de conditions drastiques.
Selon Business Week, le gouvernement irlandais serait actuellement en train de négocier la sortie de ce plan d’aide.
L’argent que l’Irlande a obtenu du FESF (Fonds de Stabilité Financière Européenne) coûte 3% de plus à l’Irlande qu’il n’en a coûté à la Commission Européenne pour l’emprunter.
Or, récemment, les ministres des Finances de la zone euro ont accepté le principe de recapitaliser directement les banques de la zone euro en faisant intervenir le Mécanisme Européen de Stabilité (MES). Michael Noonan, le Premier ministre de l’Irlande, envisage de se servir de cet argument pour baser sa négociation. Il voudrait que les banques irlandaises pourraient bénéficier de ce dispositif rétroactivement pour réduire la dette du pays liée au bailout.
Pour l'instant, le Premier ministre n'a pas encore fait de proposition officielle. "Tout ce dont j'ai besoin pour l'instant, c'est que les gens qui comptent soient d'accord sur le principe", dit-il.

Hollande compte rencontrer le président iranien

Hollande compte rencontrer le président iranien

Le président français François Hollande envisage de s'entretenir avec son homologue iranien Hassan Rohani en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, rapportent vendredi les médias européens.
"Il y a un projet de rencontre avec le président iranien à sa demande", a déclaré le chef d'Etat français à des journalistes à Bamako, dans l'avion qui devait le ramener en France après avoir assisté à l'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Il s'agirait ainsi de la première rencontre bilatérale entre leaders français et iranien depuis un entretien entre Jacques Chirac et le réformateur Mohammad Khatami en avril 2005.
Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Elu au poste présidentiel en juin dernier, Hassan Rohani est considéré en Occident comme un réformateur susceptible de favoriser une relance des efforts diplomatiques sur le dossier nucléaire iranien.

fr.rian.ru

Un nouveau logo pour Google

Google a finalement confirmé une rumeur qui trainait sur le Web depuis plusieurs mois en dévoilant un nouveau logo au design “plat” qui sera progressivement intégré à tous ses services.

Capture d’écran (63)
Google surfera lui aussi sur la mode “flat design”. Le géant américain a présenté ce jeudi son nouveau logo, sensiblement plus fin et élégant que le précédent, qui reprend un design “plat”, décidément très en vogue depuis Windows 8. Il y a quelques mois, Apple cédait lui aussi à cette nouvelle tendance en présentant iOS 7.
Selon Google, le nouveau logo sera progressivement intégré à tous les services de la marque de Mountain View.
En parallèle, Google indique également avoir sensiblement repensé la barre de recherche sur Google Search, en intégrant davantage de boutons d’action à sa droite. Ceux-ci permettront d’accéder en toute simplicité à des fonctionnalités supplémentaires, au partage de recherches et au profil Google + de l’utilisateur.
L’ancien logo de Google :
Google Logo 2010


Pas de "pause pipi" pour les futurs avocats à Toulouse

UNIVERSITE – Une des épreuves d'entrée à l'école d'avocat de Toulouse qui s'est déroulée à l'université Toulouse 1 Capitole a été perturbée mercredi dernier. En cause: l'interdiction pour les étudiants de se rendre aux toilettes.

Une élève qui s'est absentée pendant l'examen pour aller aux toilettes a été éliminée.
Une élève qui s'est absentée pendant l'examen pour aller aux toilettes a été éliminée. Photo : AFP

Syrie: Hollande "irrité" par le soutien de Fillon à Poutine

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L'ancien Premier ministre a critiqué la diplomatie française dans le dossier syrien, lors d'une conférence à laquelle assistait Vladimir Poutine. S'il se démarque de ses camarades de l'UMP, François Fillon écorne un peu plus son image d'homme d'Etat.

Syrie: Hollande "irrité" par le soutien de Fillon à Poutine
Le soutien apporté le 19 septembre par François Fillon à Vladimir Poutine dans le dossier syrien n'est pas du goût de l'Elysée.
REUTERS/Mikhail Klimentyev/RIA Novosti/Kremlin
François Hollande n'est pas content. Selon Europe 1, le président français, en visite au Mali, est même très "irrité" par les déclarations de François Fillon sur le dossier syrien, faites en présence de Vladimir Poutine. Le comportement de l'ancien Premier ministre, critiquant vivement sur un sol étranger -a fortiori en Russie- la position de la France, est même jugé "irresponsable".
Invité du Club Valdaï, en Russie, François Fillon a longuement loué le "rôle positif" de son "cher Vladimir" dans le dénouement de la crise des armes chimiques en Syrie. Il a surtout dénoncé un supposé alignement de la France sur les Etats-Unis, souhaitant que "la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d'action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise".
La proche garde de l'exécutif n'a pas laissé passer l'affront. "Fillon joue avec la République en France et critique la France en Russie. Ce n'est plus simplement des fautes, c'est une dérive", a déploré sur Twitter le président du groupe socialiste à l'Assemblée. "Fillon à Moscou pour critiquer la France, Hollande à Bamako pour la faire rayonne", a réagi, toujours sur Twitter, le député Olivier Faure, proche de Jean-Marc Ayrault.

"Critiquer la France devant Poutine, impardonnable"

Les commentateurs n'ont pas été plus tendres. "Que Fillon critique la France depuis l'étranger, c'est une faute. Qu'il le fasse devant Poutine c'est impardonnable. À quoi joue-t-il?", s'est étonnée Apolline de Malherbe, de BFMTV. Même Le Figaro le reconnait: "Les usages veulent qu'un dirigeant français, a fortiori quand il a été premier ministre, ne critique pas son pays à l'extérieur", écrit Judith Waintraub, qui souligne que François Fillon n'a nullement voulu dissimuler ses propos qu'il a twittés un peu plus tard. Une façon sans doute de se démarquer d'autres poids lourds de l'UMP, comme Alain Juppé et Jean-François Copé, plus enclins à soutenir la position française.
Ce n'est pas la première fois que l'un des membres de l'ancien couple exécutif prend ainsi à revers la diplomatie française. En juillet 2012, le Parisien avait rapporté des propos de Nicolas Sarkozy très sévères à l'égard de la politique étrangère conduite par François Hollande. "On m'a critiqué sur la Libye mais moi au moins, j'ai agi", aurait-il alors déclaré, selon le quotidien.
Quelques jours plus tard, l'ancien président s'était entretenu avec le chef de l'opposition syrienne, appelant la communauté internationale à agir. Des initiatives que le gouvernement socialiste n'avait guère goûtées. Il est vrai qu'en plene campagne présidentielle, François Hollande s'était vu vertement reprocher l'envoi de Michel Vauzelle comme émissaire au Mexique pour plaider le cas de Florence Cassez. Nicolas Sarkozy avait dénoncé une "polémique de si bas niveau". Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé avait lui déploré "une instrumentalisation politique et électorale" de la situation de la jeune femme.

Les 6 principes clés de la gestion du temps


Style Tao
1.La gestion du temps est la gestion de l'énergie. Dans leur livre «The Power of Full Engagement », Jim Loehr et Tony Schwartz suggèrent que l’unité de la haute performance, ce n’est pas le temps, mais l'énergie. Il faut donc se concentrer sur le qualitatif, et non sur le quantitatif.
2.Toutes les heures ne sont pas équivalentes. Il faut moins se focaliser sur la quantité d’heures mais plutôt s’assurer que l’on est dans la meilleure forme possible. Car dix heures de travail exécutées lorsqu’on est fatigué peuvent être moins productives que trois heures de travail réalisées alors que l’on était en forme, reposé et de bonne humeur.
3.Travaillez comme un athlète. Certains athlètes s’entraînent pendant des dizaines de milliers d'heures pour les Jeux Olympiques uniquement pour donner le meilleur d’eux-mêmes en seulement quelques secondes. Pour la plupart des gens, le bon travail se produit lors de sprints, pas lors de marathons.
4. Recherchez des indicateurs de performance factuels. Concentrez-vous sur des résultats tangibles et des améliorations mesurables, et non pas sur des théories ou de vagues qualificatifs. Fixez-vous des objectifs chiffrés et organisez votre journée en fonction de ce que vous voulez atteindre.
5. Il y a un bon moment pour tout. Au fur et à mesure de la progression de la journée, faire des choix (décider) affaiblit la volonté et entame le contrôle de soi. La fatigue affecte les décisions prises. Réservez vos meilleures heures pour les tâches les plus importantes et lancez-vous dans des tâches de routine ennuyeuse, comme répondre à des emails, lorsque votre esprit est déjà fatigué.
6. Ne perdez pas de vue vos priorités. Il est important de bien veiller à recharger ses batteries en passant du temps avec la famille et les amis. Par exemple, les recherches montrent que les vacances augmentent la productivité au travail jusqu’à un mois plus tard.
Enfin, quelques conseils pratiques pour une journée productive également cités dans cet ouvrage :
✔ Dormez suffisamment.
✔ Connaissez vos heures les plus productives et utilisez-les de façon judicieuse.
✔ Planifiez vos repas et collations afin de vous assurer que vous n’aurez pas faim et que vous ne vous sentirez pas faible au moment d’attaquer un travail exigeant.
✔ Utilisez des rituels pour conserver votre enthousiasme et votre positivité. Par exemple, une promenade dans la nature, un jeu vidéo…
✔ Programmez des activités en soirée et le week-end pour recharger vos batteries.
(Source : Business Insider)

Surveillance: Google, Facebook, Yahoo! appellent 21 pays à la transparence


Une coalition pour plus de transparence sur internet, réunissant notamment Google et Facebook, a appelé jeudi les gouvernements de 21 pays à rendre publiques les demandes de surveillance de citoyens qu’ils reçoivent de leurs services de renseignement.
La Global Network Initiative, dont Google, Facebook, Yahoo! et Microsoft font partie, exhorte les gouvernements des pays interpellés, dont les Etats-Unis et la France, à “publier les demandes de surveillance électronique et à autoriser les sociétés sollicitées pour ce faire à régulièrement divulguer les requêtes émanant des forces de l’ordre et des services de renseignement”.
Les groupes technologiques américains sont sous pression après les révélations sur le programme américain de surveillance Prism, par lequel l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a obtenu d’eux des milliers de données numériques concernant des utilisateurs d’internet.
Les sociétés internet assurent ne divulguer des informations qu’en réponse à des injonctions formelles de tribunaux, se défendant de toute complaisance avec les autorités américaines.
La semaine dernière, Google, Yahoo! et Facebook avaient déposé des requêtes en justice pour pouvoir en dire davantage sur les demandes de renseignements qu’ils reçoivent de l’administration américaine.
Parmi les 21 pays auxquels la Global Network Initiative a écrit figurent notamment la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada ou encore l’Allemagne.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Etats-Unis: casse-tête sur une demande de visa du président soudanais pour l’ONU


Les Etats-Unis ont dit jeudi examiner la demande de visa du président soudanais Omar al-Béchir, qui souhaite se rendre à l’Assemblée générale de l’ONU à New York malgré les mandats d’arrêt de la justice internationale pour génocide.
Depuis le début de la semaine, Washington et les Nations unies sont dans l’embarras face à cette demande d’entrée au siège de l’ONU à New York —donc avec une arrivée par avion sur le territoire américain— du chef de l’Etat soudanais.
Le département d’Etat a répété qu’il était “généralement juridiquement obligé” d’accorder des visas aux chefs d’Etat et de gouvernement invités à l’AG de l’ONU à New York, un territoire extra-national.
Mais, a souligné une porte-parole du ministère américain, “il y a un éventail de considérations en jeu à propos de la demande de visa du président Béchir, y compris ses mandats d’arrêt”.
M. Béchir fait l’objet de mandats d’arrêt datant de 2009 et 2010 de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le conflit du Darfour, une vaste région de l’ouest du Soudan.
Le département d’Etat “condamne” depuis lundi “les tentatives du président Béchir pour aller à New York”, mais ne dit pas si sa demande de visa pourrait être rejetée et encore moins s’il risque d‘être arrêté en mettant le pied aux Etats-Unis.
L’ONU, de son côté, avait exhorté mardi Khartoum à coopérer avec la CPI sur le cas du président Béchir, tout en laissant le soin à Washington de décider de lui accorder ou non un visa.
Selon le Soudan, son président veut “se rendre au siège des Nations unies et non pas dans l‘État abritant ce siège”.
Un accord datant de 1947 entre l’ONU et les Etats-Unis, “pays hôte” de l’organisation internationale, précise que les autorités américaines “ne devront pas imposer d’obstacles” aux représentants des pays membres qui souhaitent se rendre au siège à New York.
Par ailleurs, les Etats-Unis n’ont pas adhéré au Statut de Rome qui a donné naissance à la CPI mais sont engagés à soutenir son action.
La CPI avait demandé mercredi aux autorités américaines d’“arrêter Omar al-Béchir et le remettre à la Cour s’il devait entrer sur le territoire” américain.
Des vedettes comme George Clooney ou Mia Farrow ont écrit au président Barack Obama pour lui demander de “faire tout (son) possible” pour dissuader son homologue soudanais de venir à New York.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Etats-Unis et Iran: l’amorce d’un dégel?


A l’approche de l’assemblée générale de l’ONU, les États-Unis et l’Iran multiplient les signes mutuels d’intérêt, des gestes encore timides mais qui suscitent l’espoir d’une reprise du dialogue entre ces ennemis jurés depuis plus de trente ans.
La complexité des contentieux, du nucléaire à la Syrie, les données politiques intérieures et les leçons de l’histoire récente justifient l’approche prudente adoptée par l’administration du président Barack Obama face aux ouvertures de son nouvel homologue Hassan Rohani, notent toutefois des experts en relations internationales.
Cette semaine, quelques jours avant de se rendre à New York pour participer aux travaux de l’assemblée générale des Nations unies, M. Rohani a salué sur une télévision américaine le ton “positif et constructif” de M. Obama, et confirmé qu’ils avaient échangé des lettres après sa propre investiture.
Il est allé jusqu‘à évoquer une possible rencontre avec le dirigeant américain en marge de l’ONU, une perspective encore impensable il y a peu. Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques après la révolution islamique de 1979.
La Maison Blanche a souligné qu’une telle rencontre n‘était pas prévue “à l’heure actuelle” mais ne l’a pas formellement écartée.
Mardi, M. Obama avait déclaré qu’il comptait tester la disposition de M. Rohani, investi le mois dernier, à dialoguer sur le programme nucléaire de la République islamique, sujet de contentieux majeur.
“Il y a là une chance pour la diplomatie. J’espère que les Iraniens la saisiront”, avait-il dit. Jeudi, son porte-parole Jay Carney a pris note de “beaucoup de choses très intéressantes” en provenance d’Iran. M. Rohani s’est même dit “prêt à (...) faciliter le dialogue” en Syrie entre le régime de Bachar al-Assad, son principal allié dans la région, et l’opposition.
Mais M. Carney a aussi prévenu que “les actes sont plus importants que les mots” de la part d’un pays soumis à de sévères sanctions économiques internationales pour son programme nucléaire, soupçonné par les capitales occidentales d’avoir des objectifs militaires.
Déjà vu avec Khatami
M. Rohani, qui a récemment prévenu que son pays ne cèderait pas d’un “iota” sur ses droits nucléaires, a assuré sur NBC que “nous n’avons jamais cherché à obtenir une bombe nucléaire, et nous n’allons pas le faire”.
Les deux pays en sont pour l’instant restés aux déclarations. Et pour Trista Parsi, du groupe de réflexion “National Security Network”, la libération mercredi de douze prisonniers politiques s’apparente à un geste de la République islamique envers l’Occident “sans avoir à (lui) donner quelque chose de substantiel”.
M. Obama, lors de sa première campagne électorale en 2008, s‘était dit disposé à discuter directement avec les Iraniens “s’ils voulaient sérieusement se débarrasser de leur programme d’armes nucléaires”, a rappelé jeudi M. Carney. La Maison Blanche estime que ce “sérieux” n‘était pas au rendez-vous de la part du gouvernement du prédécesseur ultra-conservateur de M. Rohani, Mahmoud Ahmadinejad.
Les déclarations récentes de M. Rohani montrent “clairement qu’ils (les Iraniens) veulent discuter d’une façon différente de M. Ahmadinejad”, remarque l’Américain Karl Inderfurth, ancien diplomate posté à l’ONU et membre du groupe de réflexion CSIS de Washington.
M. Parsi prévient toutefois que la fenêtre pourrait se refermer assez vite: “les conservateurs (...) ont reçu l’ordre de laisser Rohani essayer pendant un certain temps. S’il ne parvient pas à démontrer que son approche diplomatique rapportera davantage à l’Iran que les performances théâtrales d’Ahmadinejad, les conservateurs reviendront aux commandes”.
Aaron Miller, spécialiste du Moyen-Orient au centre Wilson, remarque en outre que “nous avons déjà vu ce genre d’offensive de charme”, allusion aux années au pouvoir du président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), qui n’avaient pas débouché sur une percée durable.
L’administration Obama devra faire preuve d’un grand doigté “pour ne pas rendre la vie plus difficile au président Rohani à Téhéran”, prévient M. Inderfurth, allusion au Guide suprême Ali Khamenei, véritable maître du jeu politique.
Le président américain n’a pas non plus les mains libres, vu l’opposition du Congrès à lever les sanctions contre un gouvernement dont le programme nucléaire est décrit par Israël comme une menace pour son existence, observe pour sa part M. Parsi, en se demandant “de quelle flexibilité dispose Washington afin d’offrir des concessions nécessaires pour que l’Iran conclue un accord”.

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Syrie: l’Iran prêt à faciliter le dialogue régime et opposition


Le président iranien Hassan Rohani a proposé jeudi de faciliter le dialogue entre le régime et l’opposition en Syrie, où des combattants liés à Al-Qaïda se sont emparés d’une ville conquise aux rebelles non-jihadistes, provoquant la colère d’une partie de ses habitants.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exhorté pour sa part le Conseil de sécurité de l’ONU à voter “la semaine prochaine” une résolution contraignant la Syrie à respecter un plan de démantèlement de son arsenal chimique.
“Mon gouvernement est prêt à aider à faciliter le dialogue entre le gouvernement syrien et l’opposition”, a affirmé le président Rohani dans une tribune publiée sur le site internet du quotidien américain Washington Post.
La proposition pourrait toutefois être accueillie avec prudence par les Etats-Unis, qui accusent Téhéran de soutenir —en armes et en soldats— le régime du président Bachar al-Assad.
Pour M. Rohani, une “approche constructive de la diplomatie ne signifie pas renoncer aux prétentions de chacun”. “Cela veut dire prendre rendez-vous avec ses homologues, sur un pied d‘égalité et dans le respect mutuel, pour répondre aux inquiétudes partagées et atteindre des objectifs communs”, écrit-il.
Le président iranien a aussi demandé à rencontrer sur ce dossier, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine, le président français François Hollande, a affirmé ce dernier jeudi soir dans l’avion qui le ramenait de Bamako à Paris.
Empruntant aussi le pas diplomatique, le vice-Premier ministre syrien, Qadri Jamil, a affirmé —dans un entretien au quotidien britannique The Guardian— que le régime syrien demanderait un cessez-le-feu en cas de nouvelle conférence internationale de paix, baptisée Genève-2, une initiative voulue par Washington et Moscou qui a du mal à voir le jour.
Selon M. Jamil, le conflit entre le régime et les rebelles a abouti à une “impasse”.
“Ni l’opposition armée ni le régime ne sont capables de vaincre le camp adverse. Ce rapport de force ne changera pas avant un moment”, a déclaré M. Jamil au sujet d’une guerre qui a fait plus de 110.000 morts en plus de deux ans.
Charia dans la ville ?
Sur le terrain, des habitants de la ville syrienne d’Azaz près de la frontière turque ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour demander le départ des combattants de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), certains craignant de voir les jihadistes imposer la charia dans la ville.
L’Armée syrienne libre (ASL), principal groupe rebelle, a annoncé l’envoi de renforts à Azaz pour tenter de trouver une solution de compromis avec les jihadistes.
C’est la première fois que des jihadistes prennent à l’ASL une ville après une bataille éclair.
Azaz avait été en juillet 2012 l’une des premières conquêtes des rebelles non-jihadistes qui y avaient installé le noyau d’une administration locale. Ils étaient accusés par les jihadistes d‘être des agents de l’Occident.
Signe de la complexité du conflit en Syrie, si les combats entre l’EIIL et des rebelles non-jihadistes se multiplient ces dernières semaines dans certaines régions, dans d’autres ils combattent ensemble contre les troupes du régime Assad.
Le président français François Hollande a indiqué jeudi que la France livrerait des armes à l’ASL mais “dans un cadre contrôlé”.
Le président Bachar al-Assad a affirmé de son côté dans une interview à la chaîne américaine FoxNews mercredi que son pays était confronté à une “nouvelle sorte de guerre” menée par des “dizaines de milliers de jihadistes” étrangers, dont “80% à 90%” seraient des combattants d’Al-Qaïda.
Les Affaires étrangères syriennes ont d’ailleurs adressé jeudi des messages au Conseil de sécurité dans lesquels elles dénoncent, selon l’agence officielle Sana, le fait que “les Etats-Unis et leurs alliés (dont des pays arabes) continuent à financer Al-Qaïda en Syrie et d’autres groupes terroristes”, en référence aux rebelles non-jihadistes.
“Action exécutoire”
Mais le président syrien a assuré que son pays détruirait son énorme arsenal chimique.
Moscou et Washington ont trouvé un accord le 14 septembre à Genève pour démanteler l’arsenal chimique syrien, et la Syrie s’est engagée à fournir dans un délai d’une semaine —qui s’achève théoriquement samedi— une information complète sur son arsenal chimique.
Lors d’une intervention surprise au département d’Etat, M. Kerry a souhaité que le Conseil de sécurité de l’ONU parvienne à un texte qui “exprime dans les termes les plus forts possibles l’importance d’une action exécutoire pour que la planète se débarrasse des armes chimiques syriennes”.
Les Occidentaux et plusieurs pays arabes accusent le régime, qui dément catégoriquement, d’avoir perpétré un massacre à l’arme chimique le 21 août près de Damas, une attaque qui a failli déclencher des frappes américaines et françaises.
En attendant, Damas et Moscou s‘évertuent à empêcher toute résolution à l’ONU susceptible d’ouvrir la voie à un usage de la force contre la Syrie si elle ne se pliait pas à l’accord.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont eu de nouvelles consultations sur ce projet. Selon des diplomates à l’ONU, les Occidentaux cherchent à convaincre la Russie que leur projet de texte n’implique pas la menace d’une action militaire immédiate.
M. Kerry a exhorté par ailleurs la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, à jouer un rôle “constructif” pour parvenir à cette résolution.
Si un compromis est trouvé, ce texte pourrait être soumis au vote ce week-end.
Le président russe Vladimir Poutine, fidèle allié de Damas, a estimé pour sa part que l’attitude de la Syrie sur ce démantèlement “inspire confiance”.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé qu’elle se réunirait dimanche à La Haye afin de discuter de ce démantèlement.

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Mexique: déjà plus de 160 morts et disparus dans les intempéries


Les secouristes commençaient jeudi les recherches dans un village du sud du Mexique emporté par la boue, faisant 68 disparus, alors que les tempêtes qui frappent le pays depuis ce week-end ont déjà fait une centaine de victimes.
Au cours de la journée, une centaine de soldats et de policiers sont parvenus à rallier le village de la Pintada (Etat de Guerrero, sud), enseveli lundi par une coulée de boue, qui a fait selon un nouveau bilan 68 disparus.
Dans tout le pays, “à l’heure actuelle nous comptabilisons 97 décès” sur les côtes orientale et occidentale, a déclaré dans l’après-midi Luis Felipe Puente, coordinateur national de la protection civile sur la chaîne de télévision Foro TV.
Le Guerrero était l’Etat le plus touché par les conséquences de l’ouragan Manuel, qui a de nouveau touché jeudi matin le Mexique, par la côte nord-ouest, à hauteur de l’Etat du Sinaloa, avant d‘être rétrogradé dans la journée au rang de tempête tropicale.
En fin de semaine dernière, le pays a été pris en tenaille entre l’ouragan Manuel à l’ouest et la tempête Ingrid à l’est, phénomène météorologique rare ayant entraîné des pluies torrentielles qui ont emporté des routes, des ponts, des milliers d’habitations et provoqué glissements de terrains et inondations meurtrières.
“La terre a bougé”
“Les plus graves conséquences de Manuel et Ingrid se ressentent à La Pintada”, village situé à l’ouest de la station balnéaire d’Acapulco, sur la côte Pacifique, a déclaré sur une radio locale le ministre de l’Intérieur Miguel Angel Osorio Chong.
La coulée de boue a enseveli une grande partie du village, enfouissant maisons, école, église, dont le clocher a été renversé et la croix brisée, ont constaté des journalistes de l’AFP.
“Les gens étaient dans l‘église pour prier Dieu de faire cesser la pluie”, a raconté Roberto Catalan, un agriculteur de 56 ans. “La terre a bougé. Quand nous avons entendu un +bang !+, nous nous sommes mis à courir”, a-t-il poursuivi.
Jose Minos Romero, 12 ans, a confié qu’il jouait au football avec 10 autres enfants et n’a été sauvé que grâce à sa mère qui l’a rappelé alors que “(ses) amis sont morts”.
Le glissement de terrain s’est produit alors que de nombreuses personnes déjeunaient à l’occasion des célébrations du Jour de l’Indépendance. La nouvelle de la catastrophe n’a été rapportée que deux jours plus tard, après qu’un survivant a réussi à contacter par radio un village voisin.
Communautés indigènes isolées
L’intervention des secours a été retardée de plusieurs heures en raison de craintes que les pluies ne provoquent un nouveau glissement de terrain dans le village.
Mais les troupes sont finalement arrivées sur place à l’issue d’un périple de sept heures sur une route de montagne sinueuse recouverte par la boue et les roches. Il faut normalement deux heures pour arriver en voiture de la municipalité la plus proche.
Les premières équipes de sauvetage étaient arrivées par hélicoptère mercredi et avaient pu évacuer 337 personnes, prioritairement des femmes, des enfants et des malades, a indiqué M. Osorio Chong.
Selon le Centre des droits de l’homme de la montagne, une association de l’Etat de Guerrero, “des centaines de communautés indigènes ne peuvent plus communiquer en raison des mauvaises conditions météorologiques”. Elle cite plusieurs autres villages du Guerrero où des adultes et des enfants seraient décédés en raison des intempéries.
L’association dénonce l’absence de coordination entre les autorités nationales, régionales et municipales.
M. Osorio Chong a répondu à ces critiques en assurant que le gouvernement allait vérifier la véracité de ces témoignages. Mais il a souligné que “dans certaines communautés nous ne pouvons arriver ni par les airs ni pas la terre”.
A Acapulco, le port touristique de l’Etat de Guerrero, dont on ne peut toujours pas sortir par voie terrestre, l‘évacuation des touristes piégés continue par voie aérienne.
Selon M. Osorio Chong, quelque 11.500 touristes, sur les 40.000 bloqués dans la station balnéaire depuis le week-end, ont pu être ramenés à Mexico.

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Le Mali célèbre son nouveau président, lié à ses alliés


Le nouveau président malien a fêté jeudi devant près de 50.000 personnes à Bamako le début de son mandat, reconnaissant la dette “d’honneur et de sang” du Mali envers ses alliés français et africains qui ont balayé les islamistes dans le nord du pays.
Elu en août dernier et après sa prestation de serment le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement investi au cours d’une cérémonie “populaire” et festive dans un Stade du 26 mars plein à craquer.
Devant ses invités, le président français François Hollande et une vingtaine d’autres chefs d’Etat africains, M. Keïta a remercié les pays ayant participé à l’offensive lancée en février contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali.
Bamako est désormais lié à ces alliés par “un pacte d’honneur et un pacte de sang”, a-t-il lancé, réitérant les engagements pris lors de sa prestation de serment d’oeuvrer en faveur de la réconciliation, de la bonne gouvernance, et de lutter contre la corruption.
“Nous avons gagné cette guerre!”, a déclaré pour sa part le président Hollande, arrivé à la mi-journée à Bamako. “Nous sommes à son aboutissement, car c’est une victoire, une grande victoire pour le Mali que nous fêtons aujourd’hui”, a-t-il estimé.
“Aujourd’hui, le Mali a pris son destin en main, il a choisi son président”, a-t-il ajouté, assurant que Paris “restera aux côtés du Mali” tant qu’il sera menacée et l’accompagnera vers la réconciliation et le renouveau économique.
“La gangrène demeure et peut revenir”
La France a été le fer de lance d’une intervention militaire internationale toujours en cours, ayant permis de chasser du Nord malien les groupes jihadistes qui ont occupé cette région pendant plusieurs mois en 2012.
Parmi les chefs d’Etat présents jeudi à Bamako, figuraient le Tchadien Idriss Deby Itno, dont les troupes (2.000 hommes) ont été, avec les Français, en première ligne dans les combats violents contre les jihadistes; l’Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao); et le roi Mohammed VI du Maroc, qui se déplace rarement pour ce genre d‘évènement.
“Entre les cuisses d’un éléphant”
Tous trois se sont exprimés à la tribune et ont félicité M. Keïta pour son élection, l’encourageant face à l’ampleur de sa mission.
M. Deby Itno a lui aussi estimé que son pays est désormais lié au Mali par “un pacte de sang”, alors qu’au moins 38 soldats tchadiens sont morts au combat contre les islamistes.
Les “terroristes” ont été vaincus, “mais la gangrène demeure et peut revenir à tout moment”, a-t-il mis en garde.
Pour Mohammed VI, dont les déplacements sont rares sur le continent, le Mali a traversé la crise et organisé une présidentielle avec succès, donnant “la réponse la plus judicieuse aux errances (...) des radicaux et extrémistes de tous bords”.
La Centrafrique en invité surprise
Profitant de son séjour de quelques heures au Mali, François Hollande a évoqué avec plusieurs de ses homologues africains la situation en Centrafrique, pays qui sombre inexorablement dans le chaos depuis la prise du pouvoir par la coalition rebelle du Séléka en mars dernier.
Il a estimé que la France aurait “sans doute à être davantage présente” dans ce pays.
S’exprimant devant les soldats français de la mission Serval, le chef de l’Etat a déclaré: “Les Français sont fiers de vous partout où vous êtes et notamment en Centrafrique où nous aurons sans doute à être davantage présents”.
Auparavant, lors d’une conférence de presse, il avait prévenu qu’il “ne resterait pas sur la réserve”. “Pourquoi? parce que le chaos engendrera le terrorisme”, a-t-il poursuivi, en citant “les femmes victimes de viols”, “les enfants déplacés, perdus”, “les villages anéantis”. Il a aussi assuré que la France travaillait pour donner à la force africaine en Centrafrique (Misca), “l’ampleur nécessaire”.
La France veut à cette occasion “encourager” le Tchad, le Gabon et le Cameroun -principaux contributeurs de la force actuellement en cours de déploiement en Centrafrique sous l‘égide de l’Union africaine-, selon l’entourage du président français. L’idée est de “permettre à cette force de s’appuyer sur une résolution du Conseil de sécurité”, a-t-on ajouté de même source.
En phase avec M. Hollande, le président tchadien Idriss Deby Itno a mis en garde sur la persistance de la menace jihadiste en Afrique, et plaidé pour une action en Centrafrique, qui risque, selon lui, de devenir “un sanctuaire de terroristes”.
La grande fête de Bamako était perçue par beaucoup de Maliens comme une manière de rendre hommage “en terre malienne” à François Hollande pour l’engagement militaire français qui, selon certains d’entre eux, les a “extraits d’entre les cuisses d’un éléphant”.
En plus de la réconciliation nationale, les nouvelles autorités devront également redresser le pays dont l‘économie a été ruinée par la crise, pouvant compter en cela sur l’aide de la communauté internationale qui a promis en mai au Mali une aide massive de 3,2 milliards d’euros.
Autre mission en vue: l’organisation d‘élections législatives, fixées cette semaine par le gouvernement à novembre et décembre, décision contestée par des partis qui ont dénoncé une absence de concertation.

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Yémen: 56 soldats et policiers tués dans des attaques d’Al-Qaïda


Des membres présumés d’Al-Qaïda ont lancé vendredi trois attaques contre des sites de l’armée et de la police, dont deux attaques à la voiture piégée, dans le sud du Yémen, tuant 56 militaires et policiers, selon un nouveau bilan de sources militaires et locales.
Le bilan le plus lourd de ces attaques menées dans la province de Chabwa a été provoqué par une voiture piégée qui a explosé dans un camp de l’armée, faisant 38 morts parmi les militaires en charge de la sécurité des champs pétroliers de la région, ont précisé les mêmes sources
Un précédent bilan des trois attaques faisait état de 40 tués.

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Des mangas 100% algériens font un tabac


. © Farouk Batiche “Le manga algérien est notre marque de fabrique. C’est ce que l’on appelle le DZ manga”, unique dans le monde arabe, lance fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, première maison d‘édition de ce type d’oeuvre en Algérie.
Ces bandes dessinées s’inscrivent dans la lignée de cet art originaire du Japon tout en se fondant dans le quotidien algérien. Un cocktail dont raffolent les jeunes de tout le pays.
Ailleurs, dans le monde arabe, on lit des mangas importés et adaptés du Japon. Le DZ Manga, conçu et fabriqué en Algérie (DZ symbolisant l’Algérie sur les plaques d’immatriculation ou dans les noms de domaine) est diffusé en français, en arabe dialectal et bientôt en berbère.
“Du dessin au scénario, tout est 100% algérien”, affirme Kamal Bahloul, représentant Z-Link au 4e festival Lire en fête qui s’est déroulé début septembre à Tizi Ouzou (100 km à l’est d’Alger).
Les mangas algériens se vendent comme des petits pains. “Nous tirons 3.000 exemplaires par titre. En 2008, 40% du tirage était écoulé contre 70% aujourd’hui”, se
lon M. Bahloul.
En pleine progression, Z-Link possède un catalogue d’une dizaine de titres depuis sa création en 2007. “On a commencé l’aventure à deux. Maintenant on est près de 30 salariés!”, lance-t-il. “Nous réalisons chaque année 5% de croissance en moyenne”.
Z-Link encourage les jeunes mangaka en publiant des extraits de leurs œuvres dans son mensuel totalement dédié aux mangas et aux jeux vidéo, Laabstore.
Lancé en 2008 par Salim Brahimi, Laabstore remporte un formidable succès en librairie. De 2.000, ils sont passés à 10.000 exemplaires vendus en cinq ans en popularisant les premiers DZ mangas.
Ce cru local respecte naturellement les ingrédients classiques du genre, avec son humour décapant, son intrigue à suspense et ses dessins typiques en noir et blanc: gros plans sur les visages, yeux démesurés… Comme les mangas japonais, il se lit de droite à gauche. Mais il se distingue par le choix de ses scénarios.
“Les histoires que l’on traite sont des scènes typiquement algériennes”, précise Sid Ali Oudjiane, auteur de “Victory Road” qui lui a déjà permis, à 28 ans, de remporter trois prix nationaux.
Les DZ mangas touchent à tout. Pour l’Histoire, Fella Matougui, jeune auteure de 18 ans avec déjà plusieurs titres à son actif, s’est penchée sur “La révolution”, publié pour le cinquantenaire de l’Algérie en 2012.
Dans “Samy Kun”, un des premiers DZ mangas à grand succès de Yacine Haddad, un adolescent de Couscous Town, la soeur jumelle d’Alger, devient un élu impliqué dans les problèmes du Sahara algérien.
Pour rompre avec l’influence graphique des Japonais, Amir Cheriti, 33 ans, auteur de “Roda”, s’attache à “algérianiser le dessin” qu’il a appris tout seul en regardant les dessins animés japonais diffusés par l‘émission de télévision française Club Dorothée des années 90.
Malgré son succès, la création du DZ manga reste bien souvent une passion sans être un gagne-pain.
“Je travaille à côté du manga. Je ne peux m’y consacrer que lors de mon temps libre, le week-end et la nuit”, dit Sid Ali Oudjiane, fan absolu de Dragon Ball Z et de Nicky Larson.
Invité au prestigieux festival international de la BD d’Angoulême en janvier 2013 et à la Comédie du Livre de Montpellier en juin dernier, le DZ manga conquiert ses pairs.
Consécration suprême, le musée international du manga de Kyoto a présenté des oeuvres algériennes au Japon “non seulement pour les exposer mais aussi pour les étudier”, selon Salim Brahimi. C’est déjà le cas aux États-Unis, où une analyse de l’influence du manga en Algérie est l’objet d’une thèse de l’université de Philadelphie.
Un succès qui attire les convoitises face au formidable pouvoir de communication du manga. “Des entreprises,comme Sonelgaz ou Panasonic, font appel à nous pour des illustrations publicitaires”, affirme Kamal Bahloul.
A Tizi Ouzou, au festival Lire en fête, les éditions Z-Link poursuivent leur promotion du manga en sillonnant tout le pays.
Ils y ont créé des ateliers ludiques pour initier les plus jeunes au “9e art” à travers la création de planches illustrées de bandes dessinées.
Avec un seul objectif en tête pour Kamal Bahloul: “Voir d’ici 20-30 ans, tous les petits Algériens posséder des mangas et BD dans leur bibliothèque”.
A ce rythme, le pari risque d‘être tenu…

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L’affaiblissement d’Obama, occasion unique pour renverser Wall Street


IRIB-L’affaiblissement politique de Barack Obama s’accélère de jour en jour
depuis que la diplomatie russe et le Congrès américain ont stoppé net le projet de guerre en Syrie. Un changement s’opère chez les Américains, pas seulement contre Obama, mais par rejet de la politique anglo-américaine de guerre et de prédation financière imposée depuis l’assassinat du président Kennedy. C’est le moment d’en profiter pour pousser au rétablissement de la loi Glass-Steagallde Franklin Roosevelt.
  • Le 17 septembre, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a annoncé l’annulation de sa rencontre avec Barack Obama, reprochant l’absence de garanties adéquates de la part des Etats-Unis sur l’arrêt des programmes de surveillance électronique des institutions officielles brésiliennes (incluant la présidence elle-même) et de la population. Les activités de surveillance de la NSA sont « une atteinte à la sécurité nationale et aux droits individuels, et incompatibles avec la coexistence démocratique entre pays amis » , a déclaré la présidence. Obama a appelé la présidente Rousseff personnellement pour la dissuader d’annuler, en vain. C’est une claque monstrueuse.
  • La veille, Larry Summers, favori d’Obama pour prendre les rennes de la Réserve fédérale, a été contraint de jeter l’éponge face à l’opposition des sénateurs démocrates à sa nomination. Fossoyeur du Glass-Steagall Act en 1999, Summers était le secrétaire au Trésor chargé d’assurer le renflouement de Wall Street au sein de la première administration Obama. Il devait remplacer le gouverneur actuel Ben Bernanke et poursuivre sa politique hyperinflationniste de la planche à billet. Mais le Congrès à dit non : trop de casseroles, trop opposé à l’intérêt général ; c’est dire.
  • Hier, plusieurs élus nationaux en vue ont pris la parole pour le rétablissement urgent de la loi Glass-Steagall de séparation stricte entre banques de dépôt et banques d’affaires :
  • La députée démocrate Marcy Kaptur a pris la parole devant la Chambre des représentants pour appeler ses collègues à soutenir sa proposition de loi (HR 129) pour couper les banques en deux.
  • La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a publié une tribune dans l’influent Boston Globe pour promouvoir sa proposition de loi « Le Glass-Steagall Act du XXIe siècle », appelant à « démanteler les mastodontes » financiers qui « tiennent en otage notre économie » .
  • L’ancien ministre du Travail de Clinton, Robert Reich, a lui aussi publié une tribune dans plusieurs journaux américains pour en finir avec les banques casino : « Le Congrès devrait voter à main levée sur le rétablissement ou non du Glass-Steagall Act, pour que les Américains puissent voir lesquels de leurs représentants sont payés par Wall Street. »
Obama, qui sert de relais à l’impérialisme financier et militaire de la City et de Wall Street, est acculé. Nos amis américains du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LaRouche PAC) mènent l’offensive dans tout le pays pour exploiter cette occasion unique d’inverser le cours de l’histoire.
Solidarité et Progrès

Le leader de la dissidence française appelle au coup d’État

Le leader de la dissidence française appelle au coup d’État

Par La Voix de la Russie | « Je crains que la mode de la quenelle ne finisse par neutraliser l'idée de putsch dans un éclat de rire. Il faut être sérieux deux minutes ».

La dissidence française fut fondée en 2011 par Vincent Vauclin, 23 ans, diplômé en psychologie. Issu de l'extrême gauche, il s'intéresse très tôt au capitalisme et au consumérisme comme processus de domination. Il rejette l'impasse islamophobe et celle de la violence horizontale, qui feraient le jeu de l'oligarchie. Contre l'Union européenne et l'Otan, il plaide ouvertement pour un axe Paris-Moscou. Il dénonce le piège de l'enfermement virtuel et défend l'importance du militantisme de terrain pour échapper véritablement à l'aliénation moderne.
La dissidence française n'ayant pas de compte bancaire, elle met en avant son exigence de qualité plutôt que de quantité. Selon Vincent Vauclin, la dissidence française s'est imposée comme un organisme d'intelligence collective destiné à tirer le meilleur de ses militants, dans une sorte de cercle vertueux fondé sur les liens de camaraderie et l'exemplarité.
Dans son dernier livre, Vincent Vauclin appelle à un putsch par l'armée, car les Français n'auraient plus rien à perdre. C'est pour lui le dernier recours.
« C'est pourquoi, compte-tenu de la situation exceptionnellement grave de la France, considérant qu'un point de non-retour est en train d'être franchi, et que la convergence des catastrophes destine notre pays à l'anéantissement économique, moral, social, ethnique, politique et spirituel, nous appelons désormais ouvertement l'armée française à prendre l'initiative, et à restaurer l’État dans l'ensemble de ses prérogatives régaliennes. Jamais les circonstances n'ont rendu le putsch plus réalisable, plus nécessaire, plus souhaitable. Ce qui doit arriver arrivera ».
Liberté des idées - Gender - Changement de société. Putsch est sur le Net depuis le 7 septembre. Avec 600 téléchargements PDF et 100 exemplaires papiers vendus, ce livre a déjà trouvé son public. « J'ai refusé de toucher de l'argent sur les ventes, contrairement à ce qu'on connaît dans la mouvance et que nous nommons le « dissidence business ». Je ne pense pas que cela soit très malin de sortir les dissidents de la modernité pour les replonger dans le monde spectaculaire-marchand qui les aliène à nouveau. Je mise sur la gratuité, je ne veux pas dépendre d'une clientèle ». Cendres, son premier essai, reprend notamment son analyse de la laïcisation et du consumérisme. « La laïcité supprime tout ce qui peut protéger la société des tendances matérialistes. Le ministre de l’Éducation reprend d'ailleurs tout le dogme laïcard dans sa charte de la laïcité. Sous couvert de liberté de penser, Vincent Peillon nous explique que les élèves ne doivent pas être soumis à une quelconque idéologie, mais en réalité la laïcité génère du vide. L'élève, en rentrant chez lui, va se mettre devant la télévision et c'est la publicité qui va combler ce vide. C'est ainsi qu'on fabrique des consommateurs».
Le système produit, selon Vincent Vauclin, des individus sans racine, sans filiation. « Le Gender contribue à détruire notre peuple, et plus généralement, toutes les races, toutes les nations. Cette idéologie cosmopolite avance sous le masque humaniste et républicain. Avec la loi Taubira sur le mariage gay, qui en réalité a été élaborée par Esther Benbassa, sénatrice EELV et citoyenne franco-turco-israélienne, un coup est porté à la civilisation». Vincent Vauclin estime qu'en faisant sauter ce verrou, c'est le mariage qui cesse d'être un pilier de la société, ce qui dissimule une volonté de féminiser l'homme blanc en relativisant les orientations sexuelles. « Il suffit de voir la série Plus belle la vie. Le blanc est soit un beauf, un criminel ou un homosexuel. La blonde est toujours avec le métisse ou le noir. On a là toute la propagande cosmopolite. On ne peut pas faire l'impasse sur la question morale ni sur la question ethnique. Tout est lié.»
La lutte des classes – Prise de conscience.
« On fait face à une oligarchie de type tribale où prédomine une certaine communauté. En m'intéressant à la Shoah, je suis remonté à la question de cette domination. En France on n'a pas le droit d'évoquer cette question ». Pour Vincent Vauclin, la Shoah fait fonction de mythe fondateur dont découlerait une nouvelle vision du monde, nécessairement cosmopolite. « Avec la condamnation du fascisme, c'est toute une vision du monde qui est ainsi condamnée. On n'a pas le droit de penser les races. On n'a pas le droit de penser la nation, la souveraineté, l'enracinement. On doit penser cosmopolite. Il est évident que certains y trouvent un intérêt ».
Travaillant durant deux ans dans un centre d'appel, éphémère syndicaliste à Solidaires, Vincent Vauclin se rapproche du camp national. « J'ai été exclu de Solidaires car j'étais devenu subitement un fasciste ». Dans ce centre d'appel, Vincent Vauclin comprend que la lutte des classes est un leurre. « La conscience de classe est pratiquement nulle chez les femmes et chez les immigrés. Pour la majorité, il était impossible de leur faire comprendre qu'ils sont exploités. Pour eux, c'est le déterminant culturel et ethnique qui compte, pas le déterminant économique. D'où l'intérêt de l'immigration pour le capitalisme, car les immigrés sont généralement hermétiques à la conscience de classe ». Vincent Vauclin rompt avec le gauchisme et ses impasses. « Le journal des Inrocks qualifie par exemple la dissidence française de groupuscule d'extrême-droite. Les médias organisent leur propagande antifasciste en travaillant main dans la main avec les syndicats. Peu à peu, l'antifascisme s'est substitué à l'anticapitalisme, et ce n'est pas un hasard : tout cela est téléguidé par le Régime ».
Génération massacrée. « J'ai 23 ans. On ne peut pas se permettre de baisser la tête continuellement. On est une génération qui est sacrifiée. On ne peut pas accepter que notre héritage soit détruit. On n’en a rien à foutre, on mènera le combat jusqu'au bout. Quand je vois que des étudiants sont obligés de vendre de la drogue ou leur corps pour payer leurs études et qu'ils ne comprennent toujours pas, c'est abject. Tout est détruit par quelques oligarques qui se sont accaparés l’État. Nous sommes la dernière génération. Après nous, c'est terminé». Vincent Vauclin oppose tradition et modernité. René Guénon et Julius Evola sont ses sources d'inspiration.
« La loi de 1905 sur la laïcité n'a fait qu'entériner une situation antérieure, qui aboutit à mai 68 et maintenant au mariage gay. Et ce n'est pas fini, la majorité des gens ne réalisent pas les conséquences de ces bouleversements. La franc-maçonnerie est une force de dissolution, de subversion, elle est le principal vecteur de la modernité. C'est elle qui inocule au corps social l'idéologie des Lumières depuis des décennies. A terme, toutes les limites seront transgressées. Il suffisait de faire sauter ce verrou qu'est l'institution du mariage» explique l'activiste.
Putsch. « Nous voulons un coup d’État militaire pour éviter une guerre civile qui serait une catastrophe. Des soldats, des gendarmes, des policiers, en ont assez. Mais de plus en plus de soldats se contentent du geste de la quenelle. Je crains que la mode de la quenelle ne finisse par neutraliser l'idée de putsch dans un éclat de rire. Il faut être sérieux deux minutes ». Vincent Vauclin s’interroge ainsi sur le fait que son livre soit boycotté par certaines personnalités autour de Dieudonné. « J'ai envoyé Putsch à Dieudonné et à Soral. S'ils n'en parlent pas, cela me posera question. Le but de ce livre, c'est aussi de tester tout le monde : le système, mais aussi la mouvance. C'est une partie de poker qui se joue, avec Putsch, j’abats une nouvelle carte. Nous avons la possibilité de créer l’événement au lieu de le commenter, c'est à chacun maintenant d'assumer ses responsabilités».
La dissidence française lancera à la fin du mois de septembre une campagne nationale d'affichage pour populariser l'idée du putsch. /N
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L'incroyable amitié d'un ours, d'un lion et d'un tigre

L'incroyable amitié d'un ours, d'un lion et d'un tigre
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ci-dessus
Une étonnante complicité en danger ! La fermeture annoncée du centre Noah’s Ark aux Etats-Unis menace l’exceptionnelle amitié qui lie un lion, un tigre du Bengale et un ours noir.

Depuis douze ans, les visiteurs du parc peuvent assister aux élans de tendresse émouvants des trois camarades d’enclos.
Cette complicité hors normes est née alors que Baloo, Léo et Shere Kahn n’étaient encore que des bébés maltraités par des trafiquants.
Depuis qu’ils ont été récupéré, «ils dorment ensemble, jouent ensemble, mangent ensemble», explique un soigneur de ce parc spécialisé dans la sauvegarde des animaux sauvages.
Une joyeuse cohabitation d’autant plus surprenante que les ours noirs et les tigres du Bengale sont normalement des solitaires.

Un appel aux dons
Alors pour sauver ces frères de misère,  une campagne de dons a été lancée pour soutenir le parc et éviter aux trois alliés d’être séparés.
En cas d’échec, la dépression guetterait les amis à fourrure, déjà rapidement devenus apathiques la seule et unique fois où ils ont vécu séparés.

directmatin.fr

Marseille : une convention pour faire payer des impôts aux dealers

Pour renflouer les caisses de l'État, les actions se multiplient pour saisir les trafiquants au portefeuille. Il s'agit en fait de l'application d'une loi de 2009 visant à taxer des biens mal acquis.

Tous les revenus, même ceux dont la provenance est réprouvée par la morale et le droit, sont soumis à l'impôt. Selon La Provence , une convention départementale de lutte contre l'économie souterraine et la fraude fiscale vient d'être signée à Marseille, dans les locaux de la Direction régionale des finances publiques (DRFIP), entre les services des impôts et les services de police. En clair, il s'agit de faire payer des impôts à ceux qui n'en paient généralement pas, comme les trafiquants par exemple. Le calcul est fait sur la base de la valeur des biens saisis.
Depuis 2009, une loi met fin à une bizarrerie qui existait jusque-là: «Les activités occultes licites (autrement dit les activités non déclarées, NDLR) sont soumises à un régime fiscal plus rigoureux que des activités illicites.»
L'Assemblée nationale avait voulu «remédier à une situation juridique peu satisfaisante». Elle précisait qu'en droit, rien n'empêche l'imposition de revenus issus d'activités lucratives non déclarées et illicites par exemple, le trafic de stupéfiants, d'armes, de produits de contrefaçon, d'alcool ou de tabac, notamment par l'application d'une taxation d'office, à l'initiative de l'administration, sur le fondement de l'article L. 66 du Livre des procédures fiscales (LPF).
À titre d'exemple, en 2009, le groupement d'intervention régional (GIR ) de l'Essonne a procédé à 54 opérations (dont 22 contre des trafics de drogue) et saisi l'équivalent de 1,479 million d'euros en voitures, liquide ou comptes bancaires bloqués (contre 604.000 € en 2008).

Renforcer l'effet dissuasif de la sanction pénale

C'est l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc), établissement public sous la tutelle des ministères de la Justice et du Budget, qui procède aux saisies. Elle renfloue, via le travail de ses 11 agents issus des ministères de la Justice, de l'Intérieur et du Budget, les caisses de l'État en confisquant les biens mal acquis. Créée par la loi de juillet 2010, l'Agrasc dispose d'une procédure de saisie pénale spéciale aux fins de confiscation. Cette loi a pour objectif de mieux appréhender les profits générés par la délinquance et le crime organisé et, ce faisant, de renforcer l'effet dissuasif de la sanction pénale et d'élargir le champ des biens susceptibles d'être saisis et confisqués.
Dans son rapport 2012, il ressort qu'elle récolte plus de 300.000 euros en liquide par jour, qu'elle a traité en 2012 quelque 20.043 affaires correspondant à 38.294 biens saisis. Et que l'ensemble de ces biens a été valorisé à hauteur de 773 millions d'euros pour 2012, soit une progression de 374% par rapport à 2011.

lefigaro.fr

Ubuntu Touch : le système d’exploitation pour mobiles arrive le 17 octobre

Souvenez-vous il y a quelques temps, nous avions découvert les premières photos du smartphone de Canonical, l’Ubuntu Edge, prévu pour proposer un dual-boot Android et Ubuntu et même la possibilité de pouvoir brancher son appareil sur un ordinateur pour profiter de la version Ubuntu Desktop.
Alors que la société avait lancé une campagne sur Indiegogo, cette dernière n’avait pas abouti et seulement 12 809 906 dollars avaient été récoltés sur les 30 millions de dollars attendus.
Smartphone Ubuntu Edge dual-boot
Ubuntu Edge sera lancé au milieu du mois d’octobre !

Ubuntu Touch arrive en version 1.0 le mois prochain

Malgré la levée de fonds qui ne se sera pas soldée par une réussite, Canonical compte tout de même distribuer son OS pour mobiles et nous apprenons que ce dernier sera lancé avec Ubuntu 13.10, à compter du 14 octobre prochain.
Alors que la prochaine version Desktop d’Ubuntu fera sa venue dans un mois environ, il est question de fournir également une image pour Ubuntu Touch sur les appareils compatibles.
Ubuntu version desktop
Bien que l’image de l’OS sera disponible en version 1.0 le mois prochain, il faudra néanmoins attendre la fin de l’année voire le début de l’année 2014 pour trouver en magasin les premiers appareils équipés d’Ubuntu Touch.
Nous pouvons nous réjouir de la disponibilité d’Ubuntu Touch sur un plus large choix d’appareils mobiles. Au final, les fonds récoltés via la campagne de crowdfunding auront servi à quelque chose et grâce à cela, nous pourrons bientôt choisir entre Android et Ubuntu pour nos smartphones et tablettes.
Dîtes-nous dans les commentaires ce que vous pensez de cette nouvelle. Utilisez-vous déjà le système Ubuntu (ou une autre distribution GNU/Linux) ? Quelles raisons pourraient vous pousser à vous tourner vers ce système plutôt qu’Android ?