19 septembre, 2013

La Syrie, terrain de prédilection des combattants français

La Syrie, terrain de prédilection des combattants français
Un membre de la rébellion à Alep le 18 septembre
© AFP

Selon le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, plus de 130 Français combattraient actuellement en Syrie aux côtés des rebelles. Un engagement bien plus fort que sur d’autres terrains comme l’Afghanistan. Analyse.

Par Yona HELAOUA (texte)
 
Le chiffre est issu de source officielle, mais est difficile à vérifier. Ils seraient plus de 130 Français ou résidents en France à combattre actuellement en Syrie. L’estimation vient du ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, interrogé jeudi 19 septembre sur France Inter. Par ailleurs, "une cinquantaine sont revenus, une quarantaine sont en zone de transit et une bonne centaine ont déjà, selon nos services de renseignement, montré qu'ils pouvaient se rendre là-bas", a-t-il précisé.
Frédéric Pichon, historien spécialiste de la Syrie, juge pour sa part que ce chiffre n’est "pas surprenant", bien qu’impossible à confirmer. "Est-ce que la DGSE [service de renseignement extérieur français, NDLR ] a vraiment les moyens de comptabiliser tous ces combattants ? J’en doute", nuance le chercheur.
Le profil de ces combattants est assez similaire, selon le ministre de l’Intérieur : il s’agit "d'individus jeunes", "ayant connu souvent déjà un parcours délinquant", "radicalisés le plus souvent". "C'est un phénomène qui m'inquiète, parce qu'ils représentent, avec leur retour sur notre sol, un danger potentiel", a insisté Manuel Valls. L'affaire Mohamed Merah avait pointé l'incapacité des services français à détecter un terroriste potentiel figurant déjà dans leurs dossiers pour avoir, entre autres, séjourné au Pakistan. Depuis, les autorités redoublent de vigilance. Début septembre, cinq Français ont été arrêtés après le braquage d'un restaurant Quick des Yvelines, dont le butin était semble-t-il destiné à financer un départ pour la Syrie.
"Le djihad à portée de clic"
Selon Frédéric Pichon, internet est l'un des éléments essentiels qui pousse les Français à rejoindre le djihad en Syrie. "C’est le djihad à portée de clic", explique le spécialiste qui observe "une véritable propagande pour ce type d’engagement" en Syrie. La Toile avait déjà joué le même rôle pour attirer les combattants français sur d’autres terrains, comme l’Afghanistan, rappelle-t-il.
Mais selon Manuel Valls, ce qui se passe en Syrie est "un phénomène sans commune mesure avec le nombre de Français qui avaient pu se rendre, par exemple, en Afghanistan ou au Pakistan." Alors pourquoi cette affluence en Syrie plus qu’ailleurs ? Tout simplement pour des raisons géographiques, estime Frédéric Pichon. La Syrie se situe à une distance plus accessible que les terrains asiatiques pour les combattants venant de l’Hexagone.
De plus, le circuit emprunté joue sur "la porosité de la frontière turque", observe le chercheur. Parmi ceux qui tentent leur chance en Syrie, beaucoup profitent de la liberté de circulation offerte par l’espace Schengen jusqu’en Grèce ou en Bulgarie pour rejoindre la Turquie. Sans oublier ceux qui passent par le Liban ou, peu nombreux, ceux qui tentent de se frayer un chemin en Syrie via la Jordanie.
La position de la France, un encouragement ?
Selon Frédéric Pichon, un autre facteur pourrait expliquer l’affluence des djihadistes français en Syrie : la position de la France vis-à-vis du régime de Bachar al-Assad. "Le ministre des Affaires étrangères a déclaré en 2012 qu’il fallait ‘abattre ce régime’. On peut y voir une certaine forme d’encouragement pour ces combattants", estime l’historien, même si ce n’était absolument pas le but recherché par Paris. "La position de la France peut parfois rencontrer celle des djihadistes", ironise-t-il.
Pourtant, la position diplomatique française n’a rien d’un atout pour ceux qui souhaitent combattre aux côtés des rebelles. "Ils risquent d’être déçus s’ils croient que la rébellion va leur faire un accueil enthousiaste, juge Frédéric Pichon. Il y a une certaine amertume sur le terrain car le soutien de la France n’est pas jugé suffisant. Sans compter le risque que ces combattants se fassent escroquer ou capturer par des bandes rebelles." Des mauvaises rencontres impossibles à prévoir, compte tenu de la complexité grandissante du tissu rebelle où se côtoient laïcs, islamistes et trafiquants.

france24.com

Egypte: un bastion islamiste pris par l'armée, un général tué


Un général de la police a péri jeudi dans l’assaut des forces de sécurité sur un bastion islamiste près du Caire, en plein milieu d’une campagne implacable de répression visant les partisans du président déchu Mohamed Morsi.
Les échanges de tirs “nourris entre les forces de sécurité et les terroristes” dans le village de Kerdassa, proche des Pyramides, se sont soldées par la mort du général Nabil Farrah, chef adjoint de la police de la province de Guizeh dont dépend Kerdassa, selon un responsable de la sécurité.
Le gouvernement mis en place par le chef de l’armée et nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, a juré d‘éradiquer le “terrorisme” qu’il attribue aux partisans de M. Morsi, destitué et arrêté le 3 juillet par les militaires, et à sa confrérie des Frères musulmans.
Des centaines de manifestants réclamant le retour de M. Morsi ont été tués dans la répression en août, de même que des dizaines de policiers et de soldats dans les heurts et les attaques. Plus de 2.000 membres des Frères musulmans ont été en outre arrêtés dont la quasi-totalité de leurs chefs.
Dès l’aube, la police et l’armée ont pris d’assaut Kerdassa, à la périphérie du Caire, où les islamistes -des pro-Morsi ou des éléments radicaux- sont très actifs. Onze policiers y avaient été tués le 14 août dans un commissariat juste après le début de la campagne de répression contre les partisans du président déchu.
Au moins 65 personnes ont été arrêtées, dont certaines impliquées dans l’attaque du commissariat, a rapporté l’agence officielle Mena.
L’objectif est d’arrêter “140 personnes recherchées” et de retrouver les auteurs du “massacre” du commissariat, selon le responsable de la sécurité.
“Conséquences néfastes” des Frères musulmans
Ce jour-là, au moment où soldats et policiers tuaient plusieurs centaines de manifestants pro-Morsi au coeur du Caire sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda, les télévisions égyptiennes passaient en boucle les images des corps horriblement mutilés des policiers de Kerdassa. Les médias, quasi-unanimement acquis à la cause de l’armée, dénoncent régulièrement le “terrorisme” des Frères musulmans qui assurent, eux, que leurs manifestations sont pacifiques.

‘Conséquences néfastes’ des Frères musulmans
“Nous n’arrêterons pas (l’opération à Kerdassa) tant que nous n’aurons pas nettoyé le village de tous les terroristes et criminels”, a assuré à l’AFP un porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hani Abdel Latif.
Selon lui, les forces spéciales de l’armée sont engagées “dans des combats directs” avec des militants islamistes dans le village où un couvre-feu de jour a été imposé.
Des journalistes de l’AFP sur place ont fait état d‘échanges de tirs nourris et d’hommes armés tirant sur les policiers depuis des immeubles.
Dans l’après-midi, la télévision d’Etat a diffusé des images de policiers menant des perquisitions et des arrestations.
Lundi déjà, l’armée avait repris sans faire de victimes le contrôle de Delga, une ville de 120.000 habitants dans le centre de l’Egypte, tenue depuis un mois par des pro-Morsi que les autorités accusaient d’avoir brûlé des églises.
“Delga et Kerdassa figurent parmi les conséquences les plus néfastes du régime des Frères musulmans”, a commenté M. Abdel Latif.
Signe que la tension est à son comble dans le pays, où les attaques se sont récemment multipliées, allant jusqu‘à viser le ministre de l’Intérieur, le trafic dans le métro a été interrompu durant une heure après une alerte à la bombe.
Mais les deux engins explosifs découverts sur les rails d’une station du sud de la capitale étaient en réalité des “faux”, posés dans le but de faire croire à la présence de bombes dans ce réseau fréquenté chaque jour par quelque trois millions de passagers, selon un responsable du ministère de l’Intérieur.
Depuis le 14 août, l‘état d’urgence —dont la levée avait été un des acquis de la révolte populaire de 2011— a été réinstauré pour trois mois, de même qu’un couvre-feu nocturne imposé dans 14 des 27 provinces.
Ce couvre-feu sera allégé à partir de samedi, selon le gouvernement, et ne s’appliquera plus que de minuit à 05H00, soit deux heures de moins qu’auparavant.
Le nouveau pouvoir a promis une nouvelle Constitution et des élections législatives et présidentielles pour début 2014.
M. Morsi, premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte, a été destitué par les militaires après que des millions d’Egyptiens ont manifesté pour réclamer son départ, lui reprochant d’avoir accaparé le pouvoir au profit des Frères musulmans, de vouloir islamiser la société et d’avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: Maaloula, terrain de chasse des tireurs embusqués


“Maaloula, cité de la culture et de l’histoire, vous souhaite la bienvenue”, assure un panneau à l’entrée de la plus célèbre localité chrétienne de Syrie. Mais à l’intérieur, des tireurs embusqués ouvrent le feu sur des cibles dans les rues désertes, où une équipe de l’AFP a échappé aux balles des rebelles.
Dans cette ville fantôme, les militaires combattent un ennemi invisible.
“On ne le voit jamais mais on entend le claquement de ses balles tirées avec des Dragunov”, le fusil de précision russe préféré des francs-tireurs, raconte un soldat tapi derrière un mur, l’arme à la main.
Une voiture est arrêtée sur le bord de la route, le pare-brise explosé. Le chauffeur est vraisemblablement mort, ses affaires gisent sur la chaussée.
Alors que le photographe de l’AFP venait de traverser la rue, le journaliste qui le suivait a été la cible de tirs. Il a dû s’allonger derrière un muret sur le terre-plein de la chaussée pour échapper au franc-tireur.
Dès qu’il essayait de bouger, le tireur faisait immédiatement feu. Il a fallu que des soldats tirent dans sa direction pour que le journaliste puisse s‘échapper vers une cour entre deux maisons.
Un véhicule blindé est ensuite venu pour faire feu et permettre à l‘équipe de partir. “C’est tous les jours ainsi, il n’y a que le soir où nous pouvons nous mouvoir sans craindre les tirs”, explique le soldat.
“Nous avons repris une grande partie de la ville mais les terroristes nous empêchent de la contrôler totalement à cause de leurs francs-tireurs”, assure un colonel qui dirige les opérations sur le terrain.
“Nous continuons à avancer doucement mais c’est très difficile car nous nous pouvons pas la bombarder en raison des trésors historiques qu’elle recèle”, ajoute-t-il.
Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l’armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser.
Maaloula, dont la population atteint jusqu‘à 5.000 personnes, est majoritairement chrétienne l‘été, quand des centaines de chrétiens de Damas et de l‘étranger viennent y séjourner. Mais l’hiver, les musulmans sont les plus nombreux.
Cette localité située à 55 km au nord de Damas doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l’araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient de Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.
La localité est célèbre au Proche-Orient pour la fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix le 14 septembre. Cette année, pour la première fois, les collines n’ont pas été illuminées de grands feux et les habitants et les visiteurs, chrétiens ou musulmans, ne se sont pas déplacés pour les grands diners et cérémonies religieuses.
Si l’arche à l’entrée de la localité est très abimée en raison de l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze contre un barrage de l’armée, qui a fait huit morts, la localité ne porte pas les stigmates de la guerre en raison du refus de l’armée d’utiliser l’artillerie. Seul le dôme de l’Eglise Saint-Élie est perforé.
“Cette guerre risque d‘être longue car ils se cachent dans la montagne et dans un hôtel sur le sommet, mais je pense qu‘à terme nous l’emporterons”, dit le colonel de l’armée syrienne.


Copyright 2013 Agence France-Presse.

À 15 ans, elle invente une source de lumière inépuisable


 Ann Makosinski, une jeune canadienne de 15 ans a inventé une lampe fonctionnant grâce à l'énergie émise par la chaleur du corps humain.
Ann Makosinski, une jeune canadienne de 15 ans a inventé une lampe fonctionnant grâce à l’énergie émise par la chaleur du corps humain.
Ann Makosinski a inventé un objet révolutionnaire : une lampe-torche alimentée uniquement par la chaleur corporelle de la paume de la main. Appelée Hallow Flashlight, cette lampe de poche fonctionne en utilisant le principe de l’effet Peltier. C’est un principe physique qui veut que l’on puisse créer de l’énergie en utilisant les déplacements de chaleur sur des morceaux de métal conducteurs.
Ann Makosinski, une jeune canadienne de 15 ans a inventé une lampe fonctionnant grâce à l'énergie émise par la chaleur du corps humain.
Ainsi, elle explique : « Il y a plusieurs paires de ces deux métaux prises en sandwich entre deux plaques de céramique. Comme la partie de la main la plus chaude est la paume, c’est là que j’ai décidé de concentrer le système. C’est très simple : vous avez juste à placer la paume de votre main contre ces plaques et ça s’allume. »
La Hollow Flashlight peut rester allumée pendant au moins 20 minutes grâce à la chaleur de votre main, précisant qu’elle n’a pas encore fait de test au-delà de cette durée. Elle envisage de faire breveter son invention et à terme trouver un moyen de la commercialiser.
Ann Makosinski, une jeune canadienne de 15 ans a inventé une lampe fonctionnant grâce à l'énergie émise par la chaleur du corps humain.
Si vous souhaitez encourager Ann, vous pouvez aller sur ce site dédié au concours du Google Science Fair. La jeune fille a été sélectionnée pour participer à la finale de l’édition 2013 des 15-16 ans, un concours d’inventions organisé par Google, qui permet de découvrir et promouvoir les talents de demain parmi de jeunes gens motivés et inventifs.
Sources : Dailygeekshow / Le JDS

L’Arabie a envoyé 1239 condamnés à mort en Syrie


Un des Saoudiens tués dans les combats en SyrieLe fameux site d’information américain anti-guerre « Antiwar » a révélé que l’Arabie a envoyé des centaines de condamnés à mort en Syrie pour combattre le gouvernement du président Bachar Assad.
Cité par Farsnews, le site « Antiwar » a précisé que  les autorités saoudiennes ont envoyé 1239 condamnés à mort pour rejoindre les rangs des terroristes.
Citant une note du ministère de l’Intérieur du régime de Riyad, le site ajoute que « ces individus qui étaient condamnés à mort par décapitation ont été acquittés ». Et de poursuivre: « les autorités saoudiennes ont  fixé un salaire pour leur famille ».
Antiwar citant également un député  irakien bien informé qui a gardé l’anonymat précise que  le régime  des Al- Saoud a suspendu l’envoi des condamnés à mort en Syrie après la menace de la Russie de soulever cette question auprès de l’ONU.
Avec Irib

La Suède autorise la masturbation à la plage

La Suède autorise la masturbation à la plage
Photo
ci-dessus
Une plage en Suède. Image d'illustration.
La masturbation en public n'est pas un délit en Suède. C'est le verdict rendu par la cour de justice du district de Södertörn, non loin de Stockholm. Dans certains cas seulement.

La cour de justice du district de Södertörn l'explique dans son verdict. Si elle a jugé qu'il est "prouvé que l'homme s'est exhibé et qu'il s'est masturbé à cette occasion", les juges ont décidé d'acquitter l'homme de 65 ans incriminé dans cette affaire relatée par le Huffington Post.
"Pour que cela devienne un crime, il faut que cet acte sexuel soit directement effectué en direction d'une ou plusieurs personnes", a précisé Olof Vrethammar, procureur dans cette affaire. Il a tenu à mettre en garde craignant que "dans le futur, la masturbation en public ne soit plus considérée comme une conduite inappropriée."
Le 6 juin derrnier, sur la plage de Drevviken, l'homme a été surpris retirant son maillot de bains et se masturbant dans la mer. La justice lui a demandé de répondre des charges d'agression sexuelle. Avant de l'acquitter pour les raisons précedemment citées.
Olof Vrethammar, interrogé sur la "possibilité" de se masturber en public, a eu cette réponse laconique : "C'est okay"...

directmatin.fr

L'attribution du Mondial de football au Qatar influencé par des intérêts économiques

Le Monde.fr avec AFP |
Joseph Blatter a reconnu que la décision d'attribuer le Mondial de football au Qatar en 2022 avait été influencée par des considérations politiques – ici lors d'une conférence de presse à Zurich le 3 septembre.

Sepp Blatter parle rarement pour ne rien dire et en ce moment, le président de la FIFA (le gouvernement du football mondial) parle beaucoup et de manière assez explicite. Au début du mois, Sepp Blatter avait déjà concédé qu'organiser la Coupe du monde en plein été dans un pays du Golfe n'était peut-être pas une grande idée : "il se pourrait bien que nous ayons fait une erreur." Il en remet une couche dans une interview parue jeudi 19 septembre dans l'hebdomadaire allemand Die Zeit.

Faisant fi cette fois de considérations météorologiques, il a reconnu que le choix du Qatar pour accueillir le Mondial de football en 2022 avait été influencé par des intérêts politiques et économiques. "Il y a eu des influences politiques directes, déclare-t-il. Des chefs de gouvernement européens ont conseillé à leurs membres qui pouvaient voter de se prononcer pour le Qatar, parce qu'ils étaient liés à ce pays par des intérêts économiques importants." La FIFA avait attribué l'organisation du Mondial 2022 au Qatar en 2010, dans des conditions controversées.
Sepp Blatter assure aujourd'hui vouloir faire toute la lumière sur cette affaire : "Nous venons de charger une nouvelle commission d'éthique indépendante de tout examiner une nouvelle fois, dont l'attribution du Mondial au Qatar."  Si ces "influences politiques directes" sont avérées, le pays du Golfe pourrait se voir retirer l'attribution de l'édition 2024. Les textes réglementaires de la FIFA sont clairs sur ce point. En 2010, lors du vote pour l'attribution du tournoi mondial, le Qatar l'avait emporté sur les Etats-Unis par quatorze voix contre huit.
UNE CHARGE CONTRE MICHEL PLATINI
Mais la charge de Sepp Blatter n'épargne pas non plus Michel Platini, président de l'UEFA, possible candidat à la présidence de la FIFA et qui n'a jamais caché qu'il avait donné sa voix au Qatar. Quand Blatter évoque des "influences politiques directes", il est difficile de ne pas y voir une allusion à cette réunion qui se serait tenue à l'Elysée le 23 novembre 2010. Selon plusieurs journaux français (dont le mensuel So Foot et l'hebdomadaire France Football), ce conclave secret aurait réuni le président Nicolas Sarkozy, Tamim ben Hamad al-Thani, à l'époque prince héritier du Qatar (devenu émir depuis), Michel Platini et Sébastien Bazin, représentant français du fonds d'investissement Colony Capital, alors propriétaire du Paris-SG. Un accord se serait conclu sous les ors de la République : le Qatar rachetait le Paris-SG et pouvait créer une chaîne de sport. En échange, Michel Platini donnait sa voix au Qatar.
Les prochaines élections à la présidence de la FIFA auront lieu en 2015. Pour l'instant, Sepp Blatter ne s'est pas déclaré candidat à sa propre succession. Quant à Michel Platini, il a annoncé en début de semaine qu'il prendrait une décision officielle sur une possible candidature lors du mondial 2014 au Brésil. Sous le vernis diplomatique, la lutte politique continue de faire rage entre les deux hommes. Cette interview de Sepp Blatter est publiée le jour de l'ouverture du bureau exécutif de l'UEFA qui doit se tenir à Dubrovnik (Croatie) jusqu'à vendredi. Faut-il y voir un hasard ?

Le «fairphone», un smartphone écologique, équitable et éthique dévoilé à Londres

Une start-up néerlandaise a présenté pour la première fois mercredi soir à Londres son «fairphone», un smartphone écologique, équitable et éthique dont il a déjà écoulé 15.000 exemplaires sur internet alors qu’il ne sera prêt à être livré qu’en décembre.
© AFP
© AFP
Ce téléphone, au design épuré proche de celui des productions d’Apple ou de Samsung, promet des performances similaires, tout en respectant certaines «valeurs» liées à l’environnement, le commerce équitable ou la transparence sur la chaîne de production et l’origine des composants.
Le projet, lancé il y a trois ans par le designer néerlandais Bas van Abel, a été en partie financé par une levée de fonds réalisée directement auprès des futurs propriétaires de l’appareil qui ont dépensé 325 euros sans jamais avoir vu le produit.
Présenté dans le cadre d’un festival de design à Londres, le «Fairphone», qui fonctionnera dans un premier temps sous Android, est encore en phase de test et doit être livré début décembre aux 15.000 personnes ayant fait cet «achat politique», selon la start-up.
Tout en reconnaissant qu’il est «impossible» de produire un téléphone «100% fair», Bas van Abel veut «éveiller les consciences» et «influencer» les grandes compagnies, régulièrement accusées de recourir à des minerais issus de zones de guerre et de faire fabriquer leurs appareils dans des conditions de travail exécrables.
Le «fairphone» utilise aussi l’indispensable coltan, minerai extrait dans la région du Kivu et qui se trouve au coeur de la guerre civile en République démocratique du Congo.
Mais ses concepteurs s’assurent qu’il provienne de gisements certifiés pour ne pas alimenter les bandes armées.
Toujours dans l’optique de «changer les choses au coeur même du système», le «fairphone» est fabriqué en Chine mais dans une usine où les ouvriers peuvent travailler dans de bonnes conditions et profiter d’un salaire plus élevé que la normale.
Sur le plan environnemental, le téléphone est en partie recyclable, simple à réparer, disposera d’une batterie amovible et pourra accueillir deux cartes SIM pour éviter d’avoir besoin de deux appareils.
AFP

Six terroristes tués par un drone français à la frontière algéro-malienne

ALGER (Xinhua) - Six combattants islamistes ont été tués lors d'une frappe d'un drone français à Tessalit, une région dans le nord-est du Mali bordant la frontière algérienne, a révélé mercredi à Xinhua une source de sécurité sous couvert d'anonymat.
Six terroristes tués par un drone français à la frontière algéro-malienne
Drone du United States Customs and Border Protection.
La source a déclaré que l'armée algérienne a détecté le drone, confirmant que le raid a eu lieu dans la région frontalière côté Mali.
Les six combattants tués auraient tenté de comploter une attaque contre une base aérienne à Tessalit, contrôlée par les forces franco-tchadiennes depuis février dernier.
Selon des témoins oculaires, plusieurs avions de combat français ont survolé mardi et mercredi après le raid du drone, qui avait visé un véhicule 4x4 et deux tentes, dans lesquelles se trouvaient éventuellement les terroristes. L'armée malienne a encerclé la zone.
Tessalit constitue une zone de transit et le dernier retranchement pour les contrebandiers et les groupes armés entre l'Algérie et le Mali, à la suite de l'intervention militaire franco-africaine engagée au début de l'année, qui a permis de chasser les groupes jihadistes du nord du Mali.

Mohammed VI en voyage diplomatique au Mali

BAMAKO (© 2013 AFP) - Le roi du Maroc Mohammed VI et cinq présidents africains sont arrivés mercredi à Bamako, où sont attendus d'autres dirigeants pour assister jeudi à la cérémonie d'investiture du nouveau chef de l'Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta, a rapporté la télévision publique malienne
Mohammed VI en voyage diplomatique au Mali
© AFP Habibou Kouyate. Le roi du Maroc accueilli par Ibrahim Boubacar Keita à son arrivée le 18 septembre 2013 à l'aéroport de Bamako

Le roi Mohammed VI a eu droit à un bain de foule après avoir été accueilli à sa descente de l'avion par M. Keïta, selon les images diffusées par la télévision ORTM.
De même source, M. Keïta a également reçu à l'aéroport cinq autres présidents: Denis Sassou Nguesso (Congo), Moncef Marzouki (Tunisie), Idriss Deby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger), Alpha Condé (Guinée).
Plusieurs autres chefs d’État sont annoncés à Bamako pour la cérémonie de jeudi, dont François Hollande (France), Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Macky Sall (Sénégal), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Goodluck Jonathan (Nigeria), Thomas Boni Yayi (Bénin), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Jacob Zuma (Afrique du Sud), d'après des sources officielles maliennes.
Des délégations conduites par des personnalités de divers rangs sont également arrivées mercredi ou étaient attendues jeudi en provenance de plusieurs autres pays, dont la Turquie, le Qatar, l'Iran, la Russie, les États-Unis, ainsi que d'organisations internationales.
La cérémonie de jeudi doit se dérouler au Stade du 26 Mars à Bamako, d'une capacité de 55.000 places, et doit être marquée par des allocutions du président Keïta et de quatre de ses homologues, un défilé de troupes et un "intermède musical", selon le programme officiel.
Les présidents Keïta, Hollande, Ouattara et Deby Itno doivent tenir une conférence de presse jeudi après-midi au Palais présidentiel à Koulouba (près de Bamako).
En raison des festivités pour l'investiture, la journée de jeudi a été déclarée chômée et payée au Mali, selon un communiqué du ministère du Travail lu à la télévision.
Élu le 11 août avec plus de 77% des voix au second tour de la présidentielle, Ibrahim Boubacar Keïta a déjà prêté serment le 4 septembre mais il s'agissait de l'aspect "institutionnel de l'investiture, la cérémonie de jeudi en est le volet "populaire", a précisé cette semaine à l'AFP une source officielle malienne.
La France a été le fer de lance d'une intervention militaire internationale au Mali, qu'elle a déclenchée en janvier 2013 et toujours en cours, ayant permis de chasser les groupes jihadistes qui ont occupé le Nord malien pendant plusieurs mois en 2012.
Le Tchad a dépêché au 2.000 hommes au Mali, où l'Afrique de l'Ouest a également déployé des troupes. La force africaine a ensuite été absorbée en juillet par la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

GTA: 800 millions de dollars de recettes en un jour!

Le jeu le plus attendu de la rentrée a établi un nouveau record, en vendant entre 13 et 14 millions d'exemplaires le jour de sa sortie, mardi 17 septembre. Ce qui représente 800 millions de dollars en termes de recettes.

Le nouvel opus de la saga GTA est parti pour battre tous les records. (Rockstar games)
Le nouvel opus de la saga GTA est parti pour battre tous les records. (Rockstar games)
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Les chiffres donnent le vertige. Le jeu vidéo "Grand Theft Auto 5", sorti en grandes pompes mardi 17 septembre, a engrangé 800 millions de dollars de recettes dès son premier jour de commercialisation. C'est ce qu'a fièrement annoncé son éditeur, Take-Two Interactive Software, mercredi.
     
Mis en vente mardi à minuit, le cinquième opus de la franchise la plus fructueuse de l'histoire du jeu vidéo établit donc un nouveau record, loin devant les 500 millions de dollars récoltés en un jour par Activision Blizzard pour son jeu de guerre "Call Of Duty: Black Ops II". Une recette de 800 millions de dollars représente entre 13 et 14 millions de jeux vendus, selon des analystes.
Les cinq jeux vidéo les plus vendus de tous les temps.
Wii Sports  : 82 millions d’exemplaires (vendu avec la console Wii), sorti en 2006.
Super Mario Bros : 40 millions d'exemplaires, sorti en 1985.
Tetris : 35 millions d'exemplaires , sorti en 1981.
Mario Kart Wii : 34 millions d'exemplaires sorti en 2008
Grand Theft Auto San Andreas : 27,5 millions d'exemplaires, sorti en 2004.
Source : www.vgchartz.com

Un budget de 200 millions de dollars

Résultat, le cours de l'action Take-Two a clôturé mercredi soir 18 septembre en hausse de 1,2% à 17,20 dollars. Depuis juillet, l'action du studio avait progressé de 12% dans l'attente de plus en plus fébrile de la commercialisation de GTA V.
     
Réservé aux Etats-Unis à la vente aux plus de 17 ans, GTA 5 a bénéficié d'un budget estimé entre 200 et 250 millions de dollars. Sa conception dans les studios Rockstar Games a pris cinq ans, depuis la sortie de son prédécesseur en 2008.

Inaugurée il y a seize ans, la saga Grand Theft Auto est l'un des succès majeurs de l'industrie culturelle ces dernières années. Ce jeu d'action, avec poursuites de voiture et scènes crues, cristallise aussi les habituelles controverses autour de l'effet des jeux vidéo sur ses utilisateurs.
     
"Grand Theft Auto V" est compatible avec les consoles Xbox 360 et PlayStation 3, que possèdent plus de 160 millions de "gamers".

bfmtv.com

La France vend ses ambassades dans plusieurs pays africains

IRIB-Fermeture de représentations diplomatiques, réduction des effectifs, vente de terrains et de bâtiments
le Quai d’Orsay a décidé de se serrer la ceinture. Triste époque…
Au Quai d’Orsay, on préfère parler de “modernisation”. Mais le “plan d’adaptation” annoncé le 29 août par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, lors de son discours de clôture de la conférence des ambassadeurs, et qui certes ne concerne pas que l’Afrique, va de fait réduire la présence française sur le continent, rapporte le site xibaaru.
Des représentations diplomatiques déjà sans ambassadeur en Gambie, au Malawi, à São Tomé e Príncipe et en Sierra Leone devront fermer leurs portes, tandis que les effectifs seront réduits dans les ambassades du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de l’Érythrée, du Liberia et de la Zambie, où ils sont déjà modestes. Les activités concernées seront confiées aux ambassades des “pays voisins” indique le Quai d’Orsay, qui annonce a contrario un renforcement de sa présence en Éthiopie (siège de l’Union africaine), au Mali et en Afrique du Sud. Au total, le ministère des Affaires étrangères prévoit de supprimer 600 postes dans l’ensemble de son réseau diplomatique (le troisième le plus étendu au monde, derrière les États-Unis et la Chine) pour arriver à 14 200 employés d’ici à 2015.
Ventes
Si les ambassades d’Afrique francophone sont épargnées par cette première vague de réduction des effectifs, leur riche patrimoine hérité de la colonisation sera en revanche mis à contribution avec la vente de plusieurs terrains et biens immobiliers. À Libreville, les bâtiments qui abritent la chancellerie, le consulat, la trésorerie et le service économique vont tous être cédés (avec une option d’achat pour l’État gabonais). Leurs services seront regroupés dans un seul immeuble, qui doit être érigé dans le vaste parc de la résidence de l’ambassadeur d’ici à 2017. La résidence du Cap, en Afrique du Sud, doit aussi être vendue, de même que d’autres biens à Brazzaville et Antananarivo.
Le produit de ces ventes devrait financer en partie la rénovation et la sécurisation d’autres ambassades, chantier estimé à 20 millions d’euros entre 2014 et 2017. Ce sera notamment le cas de la représentation française à Tripoli, sérieusement endommagée par un attentat en avril.
Source:
http://oeildafrique.com/