Michel Moll, le président de Belgacom, est « conseiller stratégique » pour l’entreprise chinoise Huawei, active dans le secteur des télécommunications. La CIA, le parlement américain et la Sûreté de l’Etat belge soupçonnent cependant cette société, qui fournit également des services à Belgacom, de se livrer à des activités d’espionnage, peut-on lire mercredi dans De Morgen. L’an dernier, la Sûreté de l’Etat s’est penchée de plus près sur cette entreprise qu’elle soupçonne d’espionnage.
Une enquête à ce sujet a également été effectuée au parlement américain. D’après certains députés, Huawei intercepterait des données qu’elle fournirait ensuite au gouvernement chinois. L’entreprise Huawei conteste pour sa part toutes ces accusations. Michel Moll a souligné qu’il n’a jamais travaillé en tant que représentant commercial pour Huawei. «  Je leur ai seulement donné des conseils stratégiques, mais certainement pas sur l’Europe et la Belgique. » «  Mon travail n’a en tout cas rien à voir avec des pratiques d’espionnage. Belgacom et Huawei ne sont pas concurrentes et il n’y a donc pas de conflits d’intérêts  », a-t-il précisé.

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