17 septembre, 2013

Un Britannique se fait poignarder et voler son jeu "Grand Theft Auto V"



Monde Blessé, il a été hospitalisé et se trouve dans un état stable, a précisé la police.


Un Britannique âgé de 23 ans qui venait d'acheter mardi à Londres l'un des premiers exemplaires de "Grand Theft Auto V" a été frappé avec une brique et poignardé avant de se faire dérober le jeu vidéo, a annoncé la police.
Blessé, il a été hospitalisé et se trouve dans un état stable, a précisé la police.
Le jeune homme a été agressé en pleine nuit, peu avant 01h20 mardi, en sortant du supermarché Asda à Colindale, dans le nord de Londres, qui avait ouvert spécialement à minuit pour la mise en vente du cinquième volet de la série "GTA".
"La victime avait été faire ses courses et rentrait chez elle quand elle a été frappée avec une brique. Il a ensuite été poignardé et dévalisé", a indiqué à l'AFP la police londonienne.
"Un exemplaire du jeu +Grand Theft Auto V+, une montre et un téléphone portable lui ont été dérobés", selon la même source.
Son ou ses agresseurs n'ont pas été pour l'heure arrêtés.
Le jeu vidéo, qui met en scène un braqueur, un escroc et un déséquilibré écumant la Californie, a été mis en vente mardi dans plusieurs pays et est le jeu vidéo le plus cher jamais réalisé avec un coût de plus de 200 millions d'euros (270 millions de dollars).
Le premier opus, en 1997, avait provoqué la polémique car pour gagner dans ce jeu qui montre une série de braquages, il faut tricher et tuer.

Egypte: le porte-parole des Frères musulmans arrêté au Caire


. © Marwan Naamani La police a arrêté mardi au Caire le porte-parole des Frères musulmans, Gehad el-Haddad, ont rapporté à l’AFP des sources au sein des services de sécurité.
M. Haddad, très actif sur les réseaux sociaux et qui s’exprimait régulièrement dans les médias, était sous le coup d’un mandat d’arrêt comme de nombreux dirigeants et membres de la confrérie de Mohamed Morsi, président destitué par l’armée début juillet, ont précisé ces sources.
Il a été arrêté dans un appartement de Nasr City en compagnie de cinq autres islamistes, dont Hossam Abou Bakr, ex-gouverneur de la province de Qalioubiya (au nord du Caire), nommé sous M. Morsi et remplacé par les nouvelles autorités installées par l’armée.
Les sources des services de sécurité ont précisé qu’ils devaient être conduits à la prison de Tora au Caire, où sont actuellement détenus de nombreux hauts dirigeants de la confrérie, dont son Guide suprême Mohamed Badie.
Ces arrestations interviennent quelques heures à peine après l’annonce du gel par la justice des avoirs des principaux dirigeants des Frères musulmans et de leurs alliés islamistes.
Le faubourg de Nasr City avait été l‘épicentre de la violente répression contre les partisans du président déchu.
Cette campagne implacable avait connu son paroxysme le 14 août, lorsque l’armée et la police ont détruit deux campements de milliers d’islamistes réclamant le retour au pouvoir de M. Morsi, premier président élu démocratiquement du pays, notamment à Nasr City.
Dans ces violences et durant la semaine qui a suivi, plus d’un millier de personnes ont péri, en grande majorité des manifestants pro-Morsi. Dans le même temps, plus de 2.000 membres des Frères musulmans ont été arrêtés.
Dès la destitution et l’arrestation le 3 juillet de M. Morsi, la majorité des dirigeants de la confrérie avait replongé dans la clandestinité, avant d‘être tour à tour arrêtés, jusqu‘à Mohamed Badie, actuellement jugé avec sa garde rapprochée pour “incitation au meurtre” de manifestants anti-Morsi.

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Malala reçoit le prix le plus prestigieux d’Amnesty International


L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a annoncé mardi qu’elle avait décerné son prix le plus prestigieux à Malala Yousafzai, l’adolescente pakistanaise qui avait été blessée d’une balle dans la tête par des talibans pour sa campagne en faveur de l‘éducation des filles.
Malala partagera le Prix de l’Ambassadeur de la Conscience 2013 avec le chanteur et militant des droits de l’homme américain Harry Belafonte, a précisé l’ONG à son siège londonien.
Le prix, qui récompense “les individus qui militent en faveur de la promotion et du développement de la cause des droits humains en donnant l’exemple au cours de leur vie”, lui sera remis par le chanteur irlandais de rock Bono au cours d’une cérémonie à Dublin mardi.
“Nos deux nouveaux Ambassadeurs de la Conscience sont différents sous plusieurs aspects, mais ils partagent leur dévouement à la lutte pour les droits humains partout et pour tous”, a souligné Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.
“Harry et Malala sont de véritables Ambassadeurs de la Conscience qui s’expriment au nom des droits universels, de la justice et de la dignité humaine. Ils poussent les gens à suivre leur exemple” a-t-il ajouté.
Malala, 16 ans, avait reçu une balle dans la tête en octobre 2012 lorsque des talibans avaient attaqué le car scolaire dans lequel elle se trouvait, un attentat qui avait suscité une vague de réprobation internationale.
Elle a été hospitalisée en Grande-Bretagne où elle a subi une opération chirurgicale. Elle réside à présent dans ce pays et, après sa convalescence, est retournée à l‘école à Birmingham en mars dernier.
Malala s’est dite “sincèrement honorée” de recevoir ce Prix.
“Je voudrais saisir cette occasion pour rappeler à tout le monde qu’il y a plusieurs millions d’enfants comme moi à travers le monde qui se battent quotidiennement pour leur droit à aller à l‘école”, a-t-elle ajouté.
Harry Belafonte a déclaré de son côté: “Je me sens particulièrement honoré de recevoir ce Prix parce que j’ai la chance de le partager avec Malala Yousafzai, une véritable héroïne de notre temps”.

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Le site d’une ex-colonie juive rendu à ses propriétaires palestiniens

Des terres confisquées il y a 35 ans par Israël pour construire une colonie juive en Cisjordanie vont finalement être rendues à leurs propriétaires palestiniens, a indiqué l’armée israélienne lundi.
En 1978, Israël avait confisqué des terres du village palestinien de Burka, dans le nord de la Cisjordanie, pour y bâtir la colonie de Homesh.
Celle-ci, tout comme trois autres colonies, a été fermée, parallèlement au retrait israélien de la bande de Gaza en 2005, conformément au plan de désengagement unilatéral du Premier ministre de l‘époque Ariel Sharon.
L’ordre de réquisition des terres est néanmoins resté en vigueur, poussant les habitants de Burka à saisir la Cour suprême israélienne en décembre 2011.
“Le décret qui établissait Homesh (...) a été annulé il y a plusieurs mois” à la suite de la saisie de la Cour, a indiqué par écrit un porte-parole de l’armée, en réponse à une question de l’AFP.
“En outre, l’ordre de fermeture, qui limitait l’accès des Palestiniens à la terre, a été levé, et les représentants des demandeurs en ont été informés”, a-t-il ajouté.
Il a précisé que sur ordre des autorités militaires, les Israéliens avaient désormais interdiction de se rendre sur les lieux.
Néanmoins, l’ONG israélienne Yesh Din, qui s‘était jointe à la requête des habitants de Burka, a affirmé que des colons étaient toujours présents.
Selon des Palestiniens, des activistes juifs armés essaient de reconstruire une colonie permanente sur place.
“Trente-cinq ans ont passé depuis que la terre a été prise à ses propriétaires légaux, et nous avons été informés qu’ils peuvent désormais retourner légalement sur leurs terres”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
“A notre regret, nous sommes au courant de la poursuite de la présence illégale d’Israéliens sur le site”, a-t-elle ajouté, en espérant que “la loi sera appliquée et que les Israéliens encore sur place seront contraints de partir et que les propriétaires palestiniens pourront retourner sans danger sur leurs terres”.

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Réseaux sociaux accessibles en Iran: un simple bug technique!

Facebook et Twitter sont accessibles depuis lundi soir en Iran sans pare-feu.
Facebook et Twitter sont accessibles depuis lundi soir en Iran sans pare-feu.
REUTERS/Dado Ruvic/Files

Par Patricia Blettery
Depuis lundi soir les réseaux sociaux, pourtant interdits en Iran, sont accessibles sans filtre. Due à une défaillance technique, cette situation ubuesque a provoqué une vague de moqueries sur Twitter. Fin de la censure ? Ouverture symbolique voulue par le nouveau président iranien ? Les messages ont déferlé sur la Toile iranienne, sans grands espoirs toutefois puisque ce type d'incident s'est déjà produit dans le passé.

Les réseaux sociaux sont d'habitude filtrés en Iran. Mais depuis lundi, ce n'est plus le cas. Un signe d'ouverture du nouveau président Hassan Rohani ? Non, une simple erreur technique ! « Chers amis aux Etats-Unis, croyez vous aux miracles ? Eh bien, un miracle vient juste de se produire en Iran et le gouvernement a enlevé le filtrage sur Facebook ! ». Voilà, par exemple, ce que l'on peut lire depuis lundi sur Twitter. Une situation saluée avec sourire par les internautes iraniens : « Twitter et Facebook sont autorisés. Merci Rohani » !
Ouverture involontaire
Cette ouverture, involontaire, n'est pas du goût de tous. Abdolsamad Khoramabadi, un responsable chargé des délits sur internet assure que toute la lumière sera faite sur ces défaillances techniques et ajoute que si des fautes sont constatées, des mesures seront prises. Signe que la souplesse espérée par les internautes iraniens n'est pas encore d'actualité concernant la navigation sur le réseau.
Cela n'empêche pourtant pas certains responsables d'assurer leur communication politique via des pages officielles sur ces réseaux sociaux tant craints, comme par exemple l'ayatollah Khameneï qui est présent à la fois sur Twitter et sur Facebook !

Pourquoi y a-t-il 28-29 jours en février ?

Pourquoi y a-t-il 28-29 jours en février ?
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Pourquoi y a-t-il 28-29 jours en février ? Le 2 de ce mois, les chrétiens célèbrent la Chandeleur, la "fête des crêpes".
Exception bien connue des douze mois de l’année, février est plus court, avec ses 28, voire 29 jours lors d’une année bissextile, contre 30 ou 31.

Il faut remonter à l’Antiquité pour en comprendre l’origine. Le calendrier julien est introduit en 45 av. J.-C. pour remplacer le calendrier romain qui avait formalisé le nombre de jours compris dans un mois.
Une légende veut que l’empereur Auguste (63 av. J.-C.-14 ap. J.-C.), qui a donné son nom au mois d’août, aurait souhaité avoir autant de jours que son prédécesseur Jules César (100-44 av. J.-C.), dont le nom se rapportait à juillet.
Deux jours ont donc été retirés de février pour former les 31 juillet et 31 août. Un cycle repris par le calendrier grégorien à la fin du XVIe siècle, que l’on applique aujourd’hui.

Khamenei : le peuple iranien n'a pas besoin d'armes nucléaires

09.01.2010 аятолла Иран Али Хаменеи аятолла Хомейни

Par La Voix de la Russie | L'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution iranienne, a déclaré mardi que son pays n'avait pas besoin d'armes nucléaires car leur possession contredisait les convictions du peuple iranien.

« Nous appelons tous les pays à renoncer à l'arme nucléaire, non pas à cause de la pression exercée par les Etats-Unis et d'autres pays, mais à cause de nos convictions », a-t-il dit lors d'une rencontre avec les militaires du Corps des gardiens de la révolution islamique.
« Lorsque nous déclarons que personne ne doit posséder l'arme nucléaire, nous avons, certes, en vue l'Iran entre autres », a-t-il ajouté.

Syrie: Paris ne doit pas torpiller les accords russo-américains (expert)

Laurent Fabius et John Kerry

La conclusion d'un accord sur les armes chimiques syriennes par Moscou et Washington devrait pousser la France à cesser de torpiller les négociations sur la Syrie, estime Fabrice Balanche, maître de conférences à l'université Lyon 2 et spécialiste du Proche-Orient. 
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius n'approuve pas l'accord russo-américain sur le désarmement chimique de la Syrie conclu par les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, réunis le 14 septembre à Genève. Il est irrité par le fait que la France, "plus ancien allié des Etats Unis", n'ait pas été conviée à cette rencontre. Washington avait besoin de Paris lorsqu'il envisageait de bombarder la Syrie, mais la France reste à l'écart lorsque des négociations sérieuses s'imposent, a décrypté l'expert lundi dans une interview à RIA Novosti. 
Selon M.Balanche, en parvenant à un accord avec les Etats-Unis, la partie russe a fait comprendre à la France qu'"il est temps de cesser de torpiller les négociations sur la Syrie", comme elle l'avait fait avec le scandale entourant les armes chimiques employées à Damas pour saper la conférence Genève 2. 
L'expert français considère en outre que le processus de destruction des armes chimiques ne sera pas simple: il existe un risque que la partie syrienne fasse traîner la mise en place de cette initiative. Ceci étant dit, la France devrait s'abstenir de s'adresser à l'Onu à chaque fois que Damas déroge au plan de désarmement en question.
M.Balanche est persuadé que le président syrien Bachar el-Assad acceptera de détruire les arsenaux chimiques de son pays en échange de son maintien au pouvoir. 
L'Occident devra arrêter de soutenir l'opposition syrienne et exercer des pressions sur les pays du Golfe s'il  ne veut pas que les armes chimiques tombent entre les mains des insurgés, a expliqué l'expert avant d'ajouter que la France, pays qui a pris part à la création de l'opposition syrienne, risquait de se retrouver dans une situation délicate. Elle devrait donc éviter de saboter les accords parachevés et se contenter de "tourner la page".
Samedi 14 septembre, les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, sont parvenus à une entente sur le dossier syrien. Les parties ont notamment prôné le règlement politique du conflit syrien et la non-intervention armée dans ce pays et se sont mis d'accord sur la destruction complète des stocks d'armes chimiques de Damas d'ici le milieu de l'année 2014. Cette entente servira de base pour l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sous chapitre VII de la Charte des Nations unies, prévoyant un recours à la force en cas de non-respect des obligations.
La situation en Syrie a atteint sa "phase critique" le 21 août, date à laquelle certains médias ont fait état de l'attaque chimique lancée par les troupes gouvernementales syriennes dans une banlieue de Damas. Selon le renseignement US, cette attaque présumée aurait fait plus de 1.400 morts. Malgré le démenti formel de Damas, l'Occident s'est mis à parler d'une opération militaire en Syrie.

L'Iran abandonne l'enrichissement à 20% si ....


IRIB- Le président de la commission de la sécurité nationale et des affaires étrangères du parlement iranien,
Alaeddin Boroujerdi vient de l'annoncer : l'Iran est prêt à examiner l'arrêt de l'enrichissement de son uranium à 20% , si les six décident d'une levée des sanctions contre l'Iran" " le moindre changement dans le processus d'enrichissement devra s'effectuer en fonction des intérêts de l'Etat. Une levée des sanctions nous parait indispensable pour que nous puissions faire confiance à nos interlocuteurs. ce qui est sûr , c'est que l'enrichissement est un droit inaliénable qui ne sera jamais abandonné . c'est un droit qui est reconnu par le TNP dont nous sommes signataires" Lundi, le ministre russe des AE , Sergueï Lavriv a annoncé aux journalistes avoir abordé avec les iraniens la question de l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium mais ceci ne peut avoir lieu sans que la partie d'en face satisfasse les exigences iraniennes"

Le « tueur de porte-avions » Moskva bientôt en Méditerranée

Le « tueur de porte-avions » Moskva bientôt en Méditerranée

Par La Voix de la Russie | La Russie continue de renforcer son groupe naval en Méditerranée orientale : le croiseur lance-missiles Moskva, navire amiral de la Flotte de la mer Noire, va le rejoindre au terme d'une longue mission dans les océans Atlantique et Pacifique. Dans le même temps, la probabilité d'une frappe des Etats-Unis contre la Syrie se réduit, dans une grande mesure suite aux démarches actives de la Russie.

« Voulons-nous vraiment faire la guerre » ?
De nombreux médias se posent cette question dans leurs articles sur la Syrie. La nécessité d'une guerre est remise en question pour plusieurs raisons, depuis l'incertitude quant à l'utilisation des armes chimiques par les forces de Bachar al-Assad jusqu'aux considérations économiques. La présence dans la région de la marine russe est un autre argument de poids. Quant aux experts, ils réfléchissent plutôt à une autre question : les radars des navires russes sont en mesure de « couvrir » l'ensemble de l'espace aérien de la Méditerranée. Le cas échéant, l'information obtenue par ces radars peut être communiquée en temps réel à Damas, ce qui augmentera les capacités et l'efficacité de la défense aérienne et côtière de la Syrie.
« Voulons-nous faire la guerre pour le compte d’Al-Qaïda » ?
C'est une autre question que beaucoup se posent aux Etats-Unis, grâce notamment à la diffusion énergique du point de vue alternatif des médias russes qui révèlent l'image véritable et la composition des adversaires du régime d'al-Assad et qui sont parvenus à arracher de leur visage le masque de « combattants de la liberté ». « Est-ce que vous souhaitez vraiment faire la guerre dans l'intérêt d'Al-Qaïda et d'autres terroristes islamistes ? Est-il vrai que vous les soutenez ? » Un tel appel touchant le sens de la justice propre au peuple américain ne pouvait pas ne pas rester sans effet : à l'heure actuelle la majorité écrasante de la population des Etats-Unis soit s'oppose à la guerre, soit, au moins, doute de son utilité. Le fait que dans ce contexte Barack Obama ait transmis au Congrès la responsabilité d’une telle initiative témoigne de sa volonté de sortir de la crise avec des pertes minimales pour son prestige. Il est évident qu'en l'occurrence les congressistes ne se risqueront pas à aller contre l'opinion des électeurs.
Fleetinbeing
D'après le principe stratégique du Fleet en being (Flotte en présence) formulé dès la fin du XVII siècle, la présence même de la flotte sur le théâtre d'opérations limite l'activité de l'adversaire et l'oblige à dépenser davantage de forces, voire à renoncer à ses projets. L'opération de la marine russe au large de la Syrie est apparemment un exemple éclatant confirmant la justesse de ce principe. Le Fleet en being russe se compose de plusieurs facteurs. D'abord, ce sont les fournitures d'armes régulières au gouvernement d'al-Assad effectuées par les navires de guerre russes. Ensuite, ce sont les possibilités des radars russes et l'incertitude des Etats-Unis quant à la transmission de leurs données en temps réel aux dirigeants syriens. Le conflit syrien est, de fait, un exemple rare de guerre stoppée avant son déclenchement grâce à une campagne médiatique réussie. Il est à noter que dans ce conflit la Russie utilise avec succès ce procédé traditionnellement occidental.

La flotte demeure un instrument actif de cette politique. Jamais auparavant l'information sur les missions des navires russes et leurs zones de déploiement ne suscitait un tel intérêt des lecteurs occidentaux. D'autant plus que le groupe de la flotte russe en Méditerranée sera conduit par le croiseur lance-missiles Moskva. Ce n'est pas un hasard si les navires de cette classe, dotés d’un puissant armement, dont les systèmes de missiles anti-navires modernes P-1000 Voulkan, sont souvent surnommés « tueurs de porte-avions » par les médias occidentaux. L'apparition d’un tel croiseur russe dans n'importe quelle région opérationnelle est déjà un argument de poids.

Le message majeur de Moscou appuyé par le déploiement d'un groupe naval en Méditerranée veut dire que quiconque déclencherait une guerre, assumerait la responsabilité totale de ses conséquences éventuelles. De plus, les Etats-Unis sont obligés d'envisager la probabilité d'une guerre sans le soutien de ses alliés, la majorité écrasante des pays de l'OTAN ayant refusé de participer à une opération militaire menée contre la Syrie.
Il ne s'agit plus, d'ailleurs, d'une guerre, mais de la façon de minimiser la perte de prestige en sortant de l'état de pré-guerre. La diplomatie russe a effectué un bon travail. T

Syrie: la France et la Russie échouent à s’entendre


La France et la Russie ont fait mardi à Moscou le constat de désaccords persistants sur la Syrie, tant sur la responsabilité du régime dans l’attaque chimique du 21 août que sur l’adoption d’une résolution contraignante pour le régime.
“Nous avons les raisons les plus sérieuses de penser que c‘était une provocation”, a rétorqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à son homologue français Laurent Fabius qui venait d’affirmer que le rapport publié la veille par l’ONU ne laissait “aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas”.
Quand à la résolution “forte et contraignante” que Paris a dit lundi vouloir faire adopter d’ici la fin de la semaine au Conseil de sécurité de l’ONU, M. Lavrov a de facto écarté qu’elle puisse prévoir le recours à la force.
“La résolution ne sera pas sous chapitre 7”
“La résolution qui devra approuver la décision de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ne sera pas sous chapitre 7”, le chapitre de la charte de l’ONU qui prévoit des sanctions et jusqu’au recours à la force, a déclaré M. Lavrov.
“Nous l’avons dit clairement à Genève, et il n’y a rien de tel dans le document que nous avons adopté “, a-t-il ajouté, évoquant l’accord conclu samedi avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry sur la mise en oeuvre d’un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes.
Ce n’est que dans un deuxième temps, si l’une ou l’autre des parties enfreint les engagements pris, que le Conseil de sécurité pourra envisager une action, a-t-il souligné.
Le ministre russe et son homologue français, venu à Moscou, après Pékin dimanche, pour tenter d’infléchir la position de la Russie sur la manière de mettre en oeuvre l’accord de Genève, ont souligné avoir l’objectif commun de trouver une solution politique afin de mettre fin au bain de sang en Syrie, mais ont admis avoir des divergences persistantes.
“Nous avons certaines divergences sur la façon d’atteindre” ce but, a déclaré M. Lavrov.
“Des différences d’approche”
M. Fabius a, lui, évoqué des “différences d’approche sur les méthodes”.
Les désaccords avaient éclaté dès lundi sur les suites à donner à l’accord conclu samedi à Genève entre Russes et Américains sur un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes.
Moscou, indéfectible allié du régime syrien, affirme que l’accord conclu à Genève avec le secrétaire d’Etat John Kerry, dont le texte est imprécis sur ce point, ne prévoit pas dans l’immédiat de menacer Damas.
Concernant le rapport des inspecteurs de l’ONU sur l’attaque à l’arme chimique qui a fait près de 1.500 morts selon Washington le 21 août près de Damas, Moscou n’avait cessé d’exprimer ses doutes quant aux accusations portées contre le régime.
M. Lavrov avait estimé samedi que le dossier syrien était pétri de “mensonges et falsifications”.
Le présentant lundi aux 15 membres du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a décrit un rapport dont “la lecture donne le frisson”, et a qualifié l’attaque de “crime de guerre”.
Ses rédacteurs sont des inspecteurs onusiens qui ont enquêté sur le terrain.
“L’option armée reste sur la table”
Sans désigner explicitement les autorités syriennes, le texte dresse des “preuves flagrantes et convaincantes” sur le recours au gaz sarin.
D’après ce document, “des armes chimiques ont été utilisées sur une échelle relativement grande” au cours du conflit syrien “contre des civils, y compris des enfants”.
M. Ban ne les a pas nommés, mais il a réclamé que les responsables “rendent des comptes”.
La Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Syrie a par ailleurs annoncé des investigations sur 14 autres attaques chimiques présumées depuis septembre 2011.
M. Ban a lui-même demandé au Conseil de sécurité de prévoir des “conséquences” dans “une résolution claire” si Damas ne respecte pas le plan de démantèlement de son arsenal chimique mis au point samedi à Genève par MM. Kerry et Lavrov.
Le secrétaire général n’a toutefois pas parlé de frappes militaires.
“L’option armée reste sur la table”
L’option armée “reste sur la table” pour les Etats-Unis, a assuré de son côté une porte-parole du département d’Etat, Marie Harf, plaidant elle aussi pour une résolution à l’ONU prévoyant des “mécanismes d’exécution les plus forts possibles”.
Dans un communiqué, le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé de son côté que “les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont levé le voile sur leur véritable objectif (..) qui est d’imposer leur volonté au peuple syrien”.
Paris a par ailleurs annoncé une réunion internationale fin septembre à New York avec l’opposition syrienne, qui refuse l’initiative russo-américaine qui a écarté la menace de frappes.
Rien n’assure que Moscou prendra part à ce nouveau rendez-vous des “Amis de la Syrie”, 11 pays soutenant l’opposition dans une guerre qui a fait 110.000 morts en deux ans et demi.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

15 joueurs. Des grands joueurs. Mais qui, à des degrés et pour des raisons diverses, ont quelque chose à faire, à prouver ou à changer en Ligue des champions.

GARETH BALE Club: Real Madrid Nationalité: Gallois Age: 24 ans Poste: Milieu de terrain
La C1, pour lui, c'est: Une date, d'abord. Le 20 octobre 2010. Ce soir-là, à San Siro, Gareth Bale devient réellement une figure incontournable en Europe. Alors que Tottenham est mené 4-0 par l'Inter, le Gallois signe un triplé. Lors du match retour, il brille encore de mille feux, délivre deux passes décisives et met l'Inter au supplice. Depuis, il ne faisait aucun doute qu'un jour ou l'autre, Tottenham devrait lâcher sa perle au profit d'un grand d'Europe. La Ligue des champions a donc fait éclore pour de bon Gareth Bale. Mais briller sur un ou deux matches de poule, ça ne fait pas une carrière. Encore moins quand on a coûté 100 millions d'euros…
Ce dont il a besoin: Réitérer, mais sur la durée, et pas seulement sur des matches de poule, ce qu'il avait offert face à l'Inter. Vu son statut, vu son étiquette de joueur le plus cher de l'histoire, Bale sera attendu en Ligue des champions. Il ne suffira pas de briller contre Almeria ou Elche pour justifier un tel transfert. Aux joueurs comme lui, on demande d'être décisif dans les grands rendez-vous. Donc en Ligue des champions. Il sait ce qu'il lui reste à faire.


MARIO BALOTELLI Club: AC Milan Nationalité: Italien Age: 23 ans Poste: Attaquant La C1, pour lui, c'est: Mario Balotelli est l'un des rares dans cette liste à avoir déjà gagné la Ligue des champions. Il n'avait pas 20 ans, et son rôle dans le triomphe de l'Inter au printemps 2010 fut si mineur (il n'a joué que des bouts de matches et a campé sur le banc pendant toute la finale) qu'il est difficile de considérer qu'il s'agit pour lui d'un moment marquant. Par la suite, avec Manchester City, il a connu deux éliminations en phase de poules. Bref, son bilan en C1 est famélique.
Ce dont il a besoin: Produire en Ligue des champions ce qu'il a produit avec l'équipe d'Italie à l'Euro 2012. Là, sous le maillot azzurro, Balotteli a prouvé qu'il n'était pas qu'un caractériel ingérable, mais qu'il pouvait, aussi, être un grand joueur dans les très grandes occasions. A charge pour lui de transposer ça en Ligue des champions. Malheureusement, l'AC Milan est en quête de repères et ne parait pas en mesure, dans l'immédiat, d'être à la hauteur de sa glorieuse histoire.


EDEN HAZARD Club: Chelsea Nationalité: Belge Age: 22 ans Poste: Attaquant La C1, pour lui, c'est: Deux premières expériences pour le moins mitigées. Que ce soit avec Lille en 2012 ou avec Chelsea, alors tenant du titre, la saison dernière, Eden Hazard n'a pas encore vu la couleur de la "vraie" Ligue des champions, ses équipes ayant à chaque fois été sorties à l'issue de la phase de poules. Cela lui a certes permis d'ouvrir son palmarès européen en gagnant la Ligue Europa, mais l'Europe qui fait rêver, l'Europe qui forge une carrière, ce n'est pas celle-là.
Ce dont il a besoin: D'abord, a minima, de franchir la phase de poules afin de vivre ses premières rencontres à élimination directe. Lui clame que son ambition est de gagner la Ligue des champions, dès cette année. Considéré aujourd'hui comme un des plus grands talents de la nouvelle génération, Hazard manque pourtant encore de références au plus haut niveau international, que ce soit en sélection ou en club. Cette saison 2013-2014 doit être celle du changement à ce niveau-là. Avec la Belgique lors de la prochaine Coupe du monde, et avec Chelsea en Ligue des champions. Il manque à Hazard de jouer de très grands matches, de ceux qu'on n'oublie pas.


ZLATAN IBRAHIMOVIC Club: Paris SG Nationalité: Suédois Age: 32 ans Poste: Attaquant La C1, pour lui, c'est: Une longue histoire, mais davantage de frustrations que de satisfactions, aussi bien à titre collectif qu'individuel. Zlatan écume les terrains en Ligue des champions depuis une douzaine d'années. Mais en 13 participations, avec l'Ajax, la Juve, l'Inter, le Barça, Milan et le PSG, il n'a encore jamais joué une finale et n'a atteint qu'une seule fois le dernier carré, en 2010, avec Barcelone. C'est pourtant cette campagne-là qui constitue le parfait symbole de son bilan européen: en 2010, Zlatan avait rejoint le Barça, tenant du titre, qui allait se faire sortir en demies par… l'ancien club du Suédois, l'Inter. Quand ça ne veut pas…
Ce dont il a besoin: D'une grande aventure collective au sein de laquelle il jouerait un rôle prépondérant. Ces deux éléments sont indissociables pour Ibrahimovic qui, malgré sa trentaine de buts en C1, a souvent eu du mal à se montrer décisif dans les matches qui comptent vraiment. A 32 ans, c'est une de ses dernières chances d'y parvenir. Sans quoi la Ligue des champions restera une ombre sur sa glorieuse carrière.


NEYMAR Club: FC Barcelone Nationalité: Brésilien Age: 21 ans Poste: Attaquant La C1, pour lui, c'est: Une page blanche. Une découverte réciproque. Arrivée cet été à Barcelone, la pépite brésilienne va effectuer ses premiers pas en Ligue des champions.
Ce dont il a besoin: Neymar a tout le temps de laisser son empreinte sur la Ligue des champions. Mais cette épreuve, référence ultime en matière de compétition de clubs, doit lui permettre de matérialiser son statut de nouvelle star planétaire. Il sera forcément scruté, plus que n'importe quel autre débutant. Son destin immédiat est évidemment lié à celui de son club. Le Barça est en reconquête. Lui est en conquête. Ce qu'on attend de lui, c'est la preuve qu'il peut briller dans un collectif dont il n'est pas la plaque tournante.


MESUT OZIL Club: Arsenal Nationalité: Allemand Age: 25 ans Poste: Milieu de terrain La C1, pour lui, c'est: Une expérience déjà solide à moins de 25 ans. La C1, il l'a d'abord touchée du bout du doigt avec Schalke, effleurée avec le Werder, puis caressée avec le Real. Mais sans jamais l'étreindre. Ces trois dernières saisons, Ozil a vécu avec la Casa Blanca des frustrations successives, avec trois éliminations de rang en demi-finales.
Ce dont il a besoin: Aujourd'hui considéré comme un des meilleurs créateurs de la planète, Ozil va aborder une nouvelle page de sa carrière à Arsenal. Et ce n'est peut-être pas plus mal pour lui. A Londres, il peut devenir LA star, l'homme incontournable, le leader, statut que le Real n'aurait sans doute jamais pu lui permettre d'acquérir. Arsenal ne joue plus dans la cour des très grands sur la scène continentale. Dans un premier temps, si Ozil parvient à remettre son nouveau club parmi ceux qui comptent, il aura gagné un premier pari.


ROBIN VAN PERSIE Club: Manchester United Nationalité: Néerlandais Age: 30 ans Poste: Attaquant La C1, pour lui, c'est: Une histoire déjà longue. Mais pas suffisamment riche pour un joueur de sa classe. De ses débuts avec Feyenoord en 2002 à Manchester United l'an dernier en passant, bien sûr, par ses années Arsenal, Robin van Persie n'a jamais vraiment connu le grand frisson européen, malgré une demi-finale avec les Gunners en 2009. Deux ans plus tard, alors qu'Arsenal était virtuellement qualifié, son expulsion lors du huitième retour face au Barça lui avait laissé un goût très amer. Quant à la campagne 2006, celle qui avait vu Arsenal atteindre la finale, RVP ne l'avait qu'effleurée, à cause de diverses blessures.
Ce dont il a besoin: Attaquant classieux, buteur redoutable, van Persie est pourtant loin de posséder un palmarès à la hauteur de son talent. Le titre de champion d'Angleterre conquis au printemps dernier avec MU constitue son principal fait d'armes et il a dû attendre 30 ans pour ça. Longtemps freiné par des blessures, le Néerlandais n'a jamais vraiment pu s'exprimer en Ligue des champions. Ce qui lui fait défaut, ce sont des matches mémorables où il pèse, où il porte son équipe, face à des grands d'Europe. Un retour au premier plan de Manchester United passe probablement par une grande campagne de van Persie.


ET AUSSI
Sergio Aguero: L'Argentin a déjà marqué l'histoire de City en inscrivant le but du titre en 2012. Mais à l'image de son club, il n'a encore rien montré ou presque en Ligue des champions. Pour lui comme pour City, ça doit changer.
Karim Benzema: Prometteur à Lyon, Karim Benzema n'est pas devenu au Real cet attaquant indomptable et incontournable. Il n'est pas forcément trop tard mais son palmarès, comme son CV personnel, manque de relief. Pour convaincre définitivement, le Français va devoir se montrer décisif en Ligue des champions. Son avenir au Real en dépend.
Edinson Cavani: Meilleur buteur de Serie A la saison dernière, l'Uruguayen a prouvé qu'il était un grand goleador. Il lui reste maintenant à devenir un buteur incontournable en Ligue des champions. Sa première expérience, il y a deux ans, avec le Napoli, s'est avérée concluante (5 buts en 8 matches) mais frustrante avec une élimination dès les huitièmes de finale.
Cesc Fabregas : Bardé de titres avec l'équipe d'Espagne, il n'a en revanche jamais gagné la Ligue des champions. Buteur à 18 ans en quarts de finale face à la Juve en 2006, Fabregas a joué cette année-là son unique finale. En rejoignant le Barça en 2011, il espérait enfin aller au bout mais les deux dernières éditions se sont avérées frustrantes pour le Barça.
Mario Gotze: Un cas à part ici, puisqu'il était l'an passé à Dortmund, finaliste de l'édition 2013. Mais Gotze a vécu comme une frustration cette campagne. Blessé en demi-finale face au Real, il n'a pu disputer la finale. Après avoir signé au Bayern, il sera sous pression. Pour un grand espoir du football allemand, briller en Ligue des champions, c'est une chose. Le faire avec le Bayern, c'en est une autre.
Sergio Ramos: Il fait partie de ces Espagnols ayant tout gagné avec la Furia Roja mais toujours en quête d'un sacre européen en club. Malgré près de 60 matches en Ligue des champions, Ramos n'a encore jamais disputé la moindre finale avec le Real. C'est un manque sur son CV si bien rempli.
Thiago Silva: Le meilleur défenseur du monde, c'est lui. Pourtant, près de cinq ans après son arrivée en Europe, le Brésilien n'a jamais connu l'ivresse des grandes épopées européennes. Avec Milan, il n'avait jamais dépassé les quarts. Avec le PSG, il n'est pas allé plus haut. Il aspire à plus. Il peut et doit porter Paris plus haut.
Arturo Vidal: La Juventus n'a plus grand-chose à prouver en Italie mais en Ligue des champions, la Vieille Dame n'est pas encore revenue à la hauteur de son prestigieux passé. Du coup, nombre de joueurs emblématiques de l'actuelle Juve doivent encore laisser leur empreinte en C1. C'est le cas d'Arturo Vidal. Le Chilien est un des fers de lance des Bianconeri. Mais s'il veut prendre une nouvelle dimension et s'inscrire dans la légende du club piémontais, rien de tel qu'une grande Ligue des champions.

IMAGES:Ligue des champions - Les rois du mercato visent le gros lot

Cet été, les cadors du Vieux Continent n'ont pas hésité à mettre la main au porte-monnaie avant de partir à la conquête de la Ligue des champions. Notre bilan.

BAYERN MUNICH
Départs : Luis Gustavo (Wolfsburg, 17.5 M€), M. Gomez (Fiorentina, 15.5 M€), A. Tymoschchuk (Zenit Saint-Pétersbourg), E. Can (Bayer Leverkusen, 5 M€), N. Petersen (Werder Brême, 3 M€), M. Riedmüller (Holstein Kiel), S. Mrowca (Cottbus), D. Jennings, Barnsley)
Arrivées : Thiago Alcantara (Barcelone, 25 M€), M. Götze (37 M€), M. Weiser (Kaiserslautern), J. Kirchhoff (Mayence, Libre)
La balance : - 21 M€
NOTRE AVIS : 7/10. Le mercato du Bayern a commencé avant même la fin de la saison dernière avec la nomination de Pep Guardiola à la tête de l'équipe en janvier. Le nouvel entraîneur a donc su s'appuyer sur la solide base du vainqueur de la Ligue des champions au lieu de tout révolutionner. Seul Thiago Alcantara, arrivé du Barça, marque la patte Guardiola. L'arrivée de Mario Götze pour 37 millions en provenance de Dortmund, actée depuis le mois d'avril, pose toutefois question. Où le faire jouer dans un secteur où le club était bien doté (Ribéry, Müller, Robben) ? Pour le reste, le Bayern s'est surtout évertué à dégraisser son effectif (Mario Gomez, Luis Gustavo, Anatoly Timoschchuk). On ne change pas (trop) une équipe qui gagne.

DORTMUND
Départs : M. Götze (Bayern Munich, 37 M€), Felipe Santana (Schalke 04, 1 M€), D. Ginczek (Nuremberg, 1.5 M€), L. Sobiech (Hambourg, 1.2 M€), L. Bittencourt (Hannovre, 2.8 M€), M. Bakalorz (Francfort), K. Holz (Luzern, Libre), J. Koch (Mayence, 600.000 €), R. Benatelli (Erzgenirge Aue, Libre), K. Demirbay (Hambourg, Libre), F. Hübner (Sandhausen, Libre), M. Leitner (Stuttgart, p.), M. Halstenberg (Sankt Pauli, Libre)
Arrivées : H. Mkhitaryan (Shakhtar Donetsk, 27.5 M€), P-E. Aubameyang (Saint-Etienne, 13 M€), S. Papastathopoulos (Werder Brême, 9.5 M€), H. Bonmann (Rot-Weiss Essen, Libre)
La balance : - 5.3 M€
NOTRE AVIS : 9/10. La grande victoire de Dortmund lors du mercato est surtout d'avoir su éviter le pillage. Si son maître à jouer Mario Götze est parti au Bayern, le vice-champion d'Europe a notamment su conserver son buteur Robert Lewandowski. Il a également su se renforcer puisqu'Henrik Mkhitaryan (Shakthar Donetsk), Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne) ou encore l'international grec Sokratis Papastathopoulos (Werder Brême) sont venus garnir les rangs du Borussia. Qu'on se le dise, les hommes de Jürgen Klopp seront encore redoutables cette saison.

BARCELONE
Départs : Thiago Alcantara (Bayern Munich, 25 M€), D. Villa (Atletico Madrid, 5.1 M€), E. Abidal (Monaco, Libre), Bojan (Ajax Amsterdam, p.), J. Quintilla (L'Hospitalet, p.), Miguel Angel (Reggina, Libre), Robert Costa (Badalone, p.), Rafinha (Celta Vigo, p.), Rodri (Almeria, p.), Luis Gustavo (Rio Ave), G. Deeulofeu (Everton, p.), Lomban (Elche, 50 000 €), Muniesa (Stoke City, Libre), Ivan (Arouca, Libre), Fontas (Celta Vigo, 1 M€).
Arrivées : Neymar (Santos, 57 M€), Cuenca (Ajax Amsterdam, r.p.), Afellay (Schalke 04, r.p.)
La balance : - 25.9 M€
NOTRE AVIS : 5/10. Le Barça, désormais entraîné par Gerardo Martino, a frappé peu mais a frappé fort. La seule recrue d'envergure n'est autre que Neymar que le club catalan est parvenu à arracher à Santos à un an du Mondial 2014 au Brésil pour 57 millions d'euros. Côté départs, Barcelone a laissé partir des joueurs qui n'étaient pas des titulaires à plein temps : Thiago Alcantara (Bayern) et David Villa (Atletico Madrid). En fin de contrat, Eric Abidal a rejoint Monaco et Bojan a été prêté à l'Ajax. Mais les Blaugrana ont échoué dans leur quête d'un défenseur central après avoir multiplié les pistes (Thiago Silva, David Luiz, Marquinhos, Daniel Agger, etc). Un gros point noir pour un secteur qui aurait dû être leur priorité.

REAL MADRID
Départs : M. Özil (Arsenal, 50 M€), Kaka (AC Milan, Libre), G. Higuain (Naples, 37 M€), R. Carvalho (Monaco, Libre), Albiol (Naples, 12 M€), J. Callejon (9.5 M€), M. Essien (Chelsea, r.p.), O. Plano (Alcorcon, p.), D. Cheryshev (FC Séville, p.), A. Martinez (Alcorcon, Libre), Alex (Espanyol, 500 000 M€), Carlos (La Hoya Lorca, p.), José Rios (Mirandes, Libre), Pedro Leon (Getafe 6 M€), Juanfran (Real Bétis, Libre), Mosquera (Getafe)
Arrivées : G. Bale (Tottenham, 100 M€), Illarramendi (Real Sociedad, 30 M€), Isco (Malaga, 30 M€), Casemiro (São Paulo, 6 M€), D. Carvajal (Bayer Leverkusen, 6.5 M€)
La balance : - 58 M€
NOTRE AVIS : 7/10. Au Real Madrid, la nouvelle star s'appelle Gareth Bale (Tottenham). Le Gallois a posé ses valises en Espagne pour une somme d'environ 100 millions d'euros après des semaines d'attente. Une fortune pour un joueur qui a encore des choses à prouver. L'été aura donc été très dispendieux pour les Madrilènes qui avaient déjà sorti le chéquier pour faire venir Isco (30 millions d'euros), Illarramendi (30 millions) et Casemiro (6 millions). Et Carlo Ancelotti est venu remplacer José Mourinho sur le banc. Heureusement, le Real a également bien vendu, notamment Mesut Özil et Gonzalo Higuain dont les départs à Arsenal et Naples ont ramené à eux seuls 87 millions d'euros dans les caisses. Reste à savoir si le duo Bale-Ronaldo, deux joueurs qui évoluent normalement au même poste, donnera sur le terrain des résultats à la hauteur de cet investissement colossal. A ce prix, le Gallois était-il vraiment le joueur dont avait besoin le Real ?

JUVENTUS
Départs : A. Matri (AC Milan, 11 M€), E. Giaccherini (Sunderland, 7.5 M€), M. Gabbiadini (Sampdoria, 5.5 M€), L. Marrone (Sassuolo, 4.5 M€), N. Bendtner (Arsenal, r.p.), N. Anelka (West Bromwich Albion, Libre), F. Melo (Galatasaray, 3.75 M€), S. Zaza (Sassuolo, 2.5 M€), A. Masi (Ternana, 2 M€), S. Beltrame (Bari, p.), P. Gouano (Atalanta), E. De Silvestro (Reggina, p.), C. Garcia (Parme), L. Castiglia (Empoli, p.), J. Martinez (Novare, p.), M. Büchel (Virtus Lanciano, p.), M. Diagne (Ajaccio, p.), C. Ilari (Barletta, p.), F. Rossi (Valladolid, p.), R. Boakye (Elche, p.), L. Del Papa (Chieti, p.), A. Gallinetta (Chieti, p.), N. Bianconi (Gavorrano, p.), Appelt Pires (Spezia, p.), J. Laursen (OB, p.), Z. Josipovic (Novare, p.), R. Ziegler (Sassuolo, p.)
Arrivées : A. Ogbonna (Torino, 13 M€), C. Tevez (Manchester City, 9 M€), Llorente (Athletic Bilbao, Libre), F. Peluso (Atalanta, 4.8 M€), S. Zaza (Sampdoria, 3.5 M€), E. Kabashi (Empoli, 1.8 M€),M. Motta (Bologne), O. Bouy (Brescia)
La balance : + 4.65 M€
NOTRE AVIS : 9/10. Cet été, la Juventus a misé sur la stabilité. Et a réussi la performance d'être l'un des rares grands clubs européens à sortir bénéficiaire du mercato. Mais la Vieille Dame a tout de même beaucoup investi pour traduire en Ligue des champions ses récents succès en Serie A (double championne d'Italie en titre). Le défenseur du Torino Angelo Ogbonna est arrivé pour 13 millions d'euros. Mais c'est surtout en attaque que les Turinois ont réussi de jolis coups avec Fernando Llorente, qui est parti libre de l'Athletic Bilbao, et Carlos Tevez, recruté pour "seulement" 9 millions d'euros. Alessandro Matri a donc dû partir à l'AC Milan pour 12 millions d'euros. Et l'Argentin a débuté sa saison avec deux buts en Serie A, preuve que la Juve a fait une bonne pioche.

ARSENAL
Départs : Gervinho (AS Rome, 8 M€), M. Chamakh (Crystal Palace, 1.2 M€), V. Mannone (Sunderland, 2.4 M€), A. Arshavin (Zenit Saint-Pétersbourg , Libre), Wellington Silva (Real Murcie, p.), Miquel (Leicester, p.), Harjokic (Grasshopper, Libre), C. Aneke (Crewe Alexandra, p.), J. Campbell (Olympiakos, p.), André Santos (Flamengo, p.), S. Squillaci (Bastia, Libre), J. Meade (Swansea, Libre), R. Charles-Cook (Bury, Libre), F. Coquelin (Fribourg, 200 000 €), Denilson (Sao Paulo, Libre), S. Watt (Colchester, Libre), K. Ebecillo (Twente, Libre), Elton Monteiro (Bruges, Libre), J. Djourou (Hambourg, 750 000 €), C. Eastmond (Colchester, Libre)
Arrivées : M. Özil (Real Madrid, 50 M€), M. Flamini (AC Milan, Libre), Y. Sanogo (Auxerre, Libre), C. Park (Celta Vigo), E. Viviano (Palerme, 1 M€), N. Bendtner (Juventus, r.p.)
La balance : - 38.45 M€
NOTRE AVIS : 5/10. Arsenal devait être l'un des grands animateurs du mercato. Au final, l'arrivée de Mesut Özil pour 50 millions d'euros, même si elle reste un joli coup vu la qualité de l'ancien joueur du Real Madrid, ne masque pas la réalité : les Gunners ont échoué dans toutes leurs précédentes tentatives cet été. Luis Suarez, Fabregas, Higuain, Di Maria, Jovetic, Demba Ba, Michu ou encore Cabaye ont été annoncés mais ne sont pas venus. Özil va donc devoir contenter les supporters londoniens qui ont longtemps dû se contenter des arrivées - certes gratuites - de Sanogo (Auxerre) et Flamini (AC Milan). C'est donc un groupe peu modifié qu'Arsenal tentera de faire mieux que la saison dernière (4e place en Premier League et 8e de finale en Ligue des champions).

MILAN AC
Départs : K-P. Boateng (Schalke 04, 12 M€), R. Strasser (Genoa, 4 M€), B. Salamon (1.7 M€), M. Ambrosini (Fiorentina, Libre), T. Taiwo (Bursaspor, Libre), M. Flamini (Arsenal, Libre), M. Yepes (Atalanta, Libre), A. Petagna (Sampdoria, p.), L. Antonini (Genoa), A. Filkor (Châteauroux, p.), K. Boateng (Catane, p.), U. Palibrk (NK Triglav Kranj, Libre), A. Carmona (Girone, Libre), G. Zigoni (Lecce, p.), S. Ganz (Lumezzane, p.), M. Chinellato (Sorrente, p.), N. Oduamandi (Brescia, p.), Ricardo Ferreira (Olhanense, p.), E. Et Hottor (Nocerina, p.), A. Paz (Nocerina, p.), M. Fossati (Bari, p.), G. Beretta (Lecce, p.), A. Innocenti (Südtirol, p.), Didac Vila (Real Betis, p.), F. Perucchini (Lecce)
Arrivées : Kaka (Real Madrid, Libre), V. Birsa (Genoa), A. Matri (Juventus, 11 M€), F. Coppola (Torino, Libre), M. Silvestre (Inter Milan, p.), C. Zapata (Villarreal, 6.5 M€), A. Poli (Sampdoria, 3 M€), J. Vergara (Deportes Quindio, 2 M€), U. Emenuelson (Fulham), R. Saponara (3.8 M€)
La balance : - 10.6 M€
NOTRE AVIS : 7/10. Après avoir dépensé 11 millions d'euros pour l'attaquant de la Juventus Alessandro Matri (8 buts en 22 matches de Serie A la saison dernière), Milan a attendu la fin du mercato pour réussir son coup d'éclat : faire revenir Kaka dans le club où il avait remporté le Ballon d'Or en 2007. Cerise sur le gâteau : le Brésilien est parti libre du Real Madrid. Les Rossoneri ont tout à gagner. A 31 ans, Kaka devra toutefois prouver qu'il n'a rien perdu de ses qualités après un passage discret au Real Madrid. Pour le reste, le recrutement a été raisonnable, avec l'arrivée notamment de l'ancien Auxerrois Valter Birsa. Mais, si Boateng (Schalke 04) ou Ambrosini (Fiorentina) sont partis, l'AC Milan pourra toujours s'appuyer sur Balotelli, El Shaarawy ou Montolivo.

MANCHESTER UNITED
Départs : M. Vermijl (NEC Nimègue, p.), D. Petrucci (Anvers, p.), N. Powell (Wigan, p.), Bebé (Paços de Ferreira, p.), A. Henriquez (Real Saragosse, p.), S. Wootton (Leeds,), S. Johnstone (Yeovil Town, p.), G. van Velzen (Utrecht, Libre), R. Tunnicliffe (Ipswich, p.), L. McCullough (Doncaster, Libre), R. Brown (Watford, Libre), J. Cofie (Barnsley, Libre), F. Veseli (Ipswich, Libre), R. James (Carlisle, p.), S. McGinty (Sheffield, Libre)
Arrivées : M. Fellaini (Everton, 32.4 M€), G. Varela (Penarol, 1.75 M€), F. Macheda (Stuttgart)
La balance : - 34.15 M€
NOTRE AVIS : 5/10. Avec l'arrivée de David Moyes pour succéder à Sir Alex Ferguson sur le banc, on s'attendait à du mouvement cet été du côté de Manchester United. Il n'en fut rien. Il a fallu attendre les dernières minutes du mercato pour voir le nouvel entraîneur arracher finalement Marouane Fellaini à Everton, son ancien club. Mais, avant ça, les Red Devils ont essuyé de nombreux échecs (Fabregas, Modric, Cabaye). Le Belge viendra combler un vide au milieu de terrain. Mais ça reste léger, même si l'espoir anglais Wilfried Zaha, dont le transfert avait été conclu en janvier pour 11,75 millions d'euros, arrive au club après avoir terminé la saison dernière à Crystal Palace. Au moins, à part Paul Scholes (retraite), MU n'a pas eu à déplorer de départ majeur.

CHELSEA
Départs : V. Moses (Liverpool, p.), R. Lukakaku (Everton, p.), C. Atsu (Vitesse Arnhem, p.), J. Bruma (PSV Eindhoven, 2.95 M€), F. Malouda (Trabzonspor, Libre), A. Romeu (Valence, p.), Wallace (Inter Milan, p.), U. Davila (Cordoba, p.), S. Hutchinson (Vitesse Arnhem, p.), S. Perica (NAC Breda, p.), Lucas Piazon (Vitesse Arnhem, p.), C. Cuevas (Vitesse Arnhem, p.), R. Turnbull (Doncaster, Libre), S. Walker (Colchester, p.), M. Lalkovic (Walsall, p.), D. Pappoe (Colchester, p.), T. Hazard (Zulte-Waregem, p.), B. Clifford (Yeovil, p.), M. Delac (Vojvodina, p.), G. Saville (Brentford, p.)
Arrivées : Willian (Anzhi, 35.50 M€), A. Schürrle (Bayer Leverkusen, 22 M€), M. van Ginkel (Vitesse Arnhem, 9.4 M€), C. Atsu (FC Porto, 4.1 M€), S. Perica (NK Zadar, 2.45 M€), C. Cuevas (O'Higgins, 1.9 M€), S. Eto'o (Anzhi, Libre), M. Essien (Real Madrid, r.p.), K. de Bruyne (Werder Brême, r.p.), M. Schwarzer (Fulham, Libre), T. Kalas (Vitesse Arnhem, Libre)
La balance : - 65.20 M€
NOTRE AVIS : 8/10. La principale recrue de Chelsea se trouve sur le banc. Le retour de José Mourinho suffit à lui seul à donner une nouvelle dimension aux Blues. Mais le "Special One" n'est pas arrivé seul. S'il n'aura plus Drogba à ses côtés, il va retrouver Samuel Eto'o, arrivé gratuitement de son périple à l'Anzhi. Il a également fait venir André Schürrle du Bayer Leverkusen pour 22 M€, l'attaquant brésilien Willian de l'Anzhi pour 35 M€, l'espoir néerlandais Marco van Ginkel (9.4 M€) et Christian Atsu du FC Porto (5 M€). Et le départ de Florent Malouda (Trabzonspor) ne va pas changer grand-chose. Au finale, Chelsea semble bien armé pour reconquérir la Premier League, son objectif prioritaire, et pourquoi faire un bout de chemin en Ligue des champions.

MANCHESTER CITY
Départs : C. Tevez (Juventus, 9 M€), Kolo Touré (Liverpool, Libre), Maicon (AS Rome, Libre), G. Barry (Everton, Libre), S. Sinclair (2.3 M€), J. Helan (Sheffield Wednesday, 407.000 €), R. Santa Cruz (Malaga, Libre), W. Bridge (Reading, Libre), K. Rekik (PSV Eindhoven, p.), R. Wabara (Doncaster, p.), A. Rusnak (Oldham, p.), A. Rzazk (Anzhi, p.), M. Abu (Aarhus, p.), H. Bunn (Sheffield Wednesday, p.)
Arrivées : Fernandinho (Shakhtar Donetsk, 40 M€), J. Navas (FC Séville, 20 M€), A. Negredo (FC Séville, 25 M€), S. Jovetic (Fiorentina, 26 M€), M. Demichelis (5 M€),
La balance : - 104.29 M€
NOTRE AVIS : 8/10. Manchester City a été l'un des clubs les plus dépensiers cet été en Europe. Après avoir remplacé Roberto Mancini par Manuel Pellegrini sur le banc, les Citizens ont remodelé leur effectif à coups de millions. Fernandinho (Shakthar, 40 M€), Negredo (FC Séville, 25 M€), Jesus Navas (FC Séville, 20 M€), Jovetic (Fiorentina, 26 M€) et Demichelis (Atletico Madrid, 5 M€) sont arrivés dans le Nord de l'Angleterre. L'ancien entraîneur de Malaga n'a pas fait dans la demi-mesure pour imprimer sa patte et donner une tonalité latine à son équipe. Les départs de Carlos Tevez (Juventus), Maicon (AS Rome), Gareth Barry (Everton) et Kolo Touré (Liverpool) devraient être d'autant plus faciles à digérer avant un double objectif : reprendre le titre à United et briller en Ligue des champions.

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Asus Padfone Infinity : prise en main vidéo de l’hybride

Alors qu’une annonce officielle est prévue pour le smartphone qui se combine avec une tablette tactile, nous voici avec une prise en main vidéo et détaillée de ce nouveau modèle hybride que nous allons vous présenter plus précisément dans les lignes qui vont suivre.
Asus Padfone Infinity prise en main
Prise en main du nouveau Asus Padfone Infinity !

Un téléphone Asus qui devrait tenir ses promesses

D’un point de vue design, le téléphone est quasi-identique à l’ancien modèle Padfone Infinity. On le retrouve avec de nouvelles options de couleur mais le smartphone a su conserver son écran large (de 5 pouces avec résolution Full HD 1080p), ce qui rendra néanmoins l’utilisation à une main un peu difficile.
Une fois clipsé à l’écran tactile, ce dernier deviendra une véritable tablette de 10.1 pouces et vous permettra de profiter d’un écran plus imposant et d’un meilleur confort de navigation sur Android.
Interface utilisateur
En ce qui concerne l’interface graphique, on notera très peu de changements avec l’ancienne version, même si quelques icônes ont été simplifiées. Mais c’est du côté des performances que le nouvel Asus Padfone Infinity fait un bon en adoptant lui aussi un SoC Snapdragon 800 cadencé à 2.2 Ghz.
Après un test sur le benchmark AnTuTu, le smartphone haut de gamme s’en serait sorti avec un score de 34716, et un score de 33997 sur CF-Bench.
Appareil photo
Du côté du multimédia, l’appareil photo embarqué dispose d’une meilleure qualité d’image que son prédécesseur et ne souffre plus des problèmes de forte luminosité dans l’image, ce qui enlevait beaucoup de détails à celle-ci. La nouvelle application photo est livrée quant à elle avec neuf modes de caméra fixe.
Un autre bon point pour cet hybride vient de l’enregistrement vidéo en Full HD qui peut également être réalisé au ralenti (slow motion) à l’instar du Galaxy Note 3. Le ralenti peut sembler avoir encore quelques lacunes mais la société taïwanaise devrait mettre à jour son appareil pour corriger tout ça.

Syrie : la triple humiliation de François Hollande

Dans l'affaire syrienne, quoi qu'en ait dit le président, l'Amérique a joué sa partition en solo sans trop se préoccuper de son "allié privilégié".

La visite lundi du secrétaire d'État américain ne peut cacher que les Américains ont réglé le dossier seuls avec les Russes.
La visite lundi du secrétaire d'État américain ne peut cacher que les Américains ont réglé le dossier seuls avec les Russes. © Présidence de la République
Un dessin de Ranson, la semaine passée, a la cruauté des caricatures qui font mal parce qu'elles font mouche. On y voit François Hollande, en capitaine de Pédalo (merci à Jean-Luc Mélenchon), subitement très seul sur l'océan et remarquant : "J'ai avancé trop vite, j'ai semé les Américains en route." Un trait d'humour qui illustre malheureusement avec réalisme comment le président français, après avoir joué - sans doute imprudemment - à la fois au va-t-en-guerre et au seul allié des États-Unis pour "punir" Bachar el-Assad et venger les victimes des armes chimiques du 21 août, s'est retrouvé par trois fois lâché par son grand partenaire et, du coup, bien seul dans sa posture guerrière.
La première fois, le 31 août, lorsque Barack Obama, sans véritable préavis et sûrement sans consultation, a décidé que les frappes de missiles Tomahawk prévues pour le lendemain sur des objectifs syriens ponctuels étaient reportées jusqu'à ce que le Congrès des États-Unis décide ou non de leur bien-fondé. Une position qui non seulement contraignait Hollande à reporter ses propres plans de frappe aérienne, mais l'obligeait à se demander si, en dépit des libertés que la Constitution offre aux présidents de la Ve République dans ce domaine, il ne devait pas, lui aussi, par souci démocratique, faire approuver sa politique par le Parlement. Heureusement pour lui, la cacophonie habituelle dans l'opposition lui a évité de se poser trop longtemps la question.

Humiliation

La deuxième fois, c'était le 10 septembre, lorsque le président des États-Unis, dans un discours solennel censé mobiliser la nation, a, dans le même quart d'heure, annoncé que le massacre commis avec des armes chimiques dans la banlieue de Damas ne pouvait pas rester impuni - "car ces armes ne sont pas comme les autres et leur utilisation est à la fois un crime contre l'humanité et une violation des lois de la guerre" -, avant de tirer des conclusions totalement contradictoires en une magnifique virevolte oratoire : les intérêts américains n'étant pas directement menacés, il est temps d'explorer l'initiative diplomatique russe pour un démantèlement de l'arsenal chimique de la Syrie. Sans tenir, au passage, aucun compte des réserves que Paris tentait désespérément de présenter à l'ONU pour que la menace militaire reste une épée de Damoclès pour les dirigeants syriens en cas d'échec des négociations.
Le troisième lâchage de Hollande en rase campagne par un pays dont le secrétaire d'État John Kerry venait pourtant de rappeler "qu'il était le plus vieil allié des États-Unis" est peut-être le plus humiliant des trois. Certes, on avait déjà noté que dans aucun de ses discours, ni celui du 31 août, ni celui du 10 septembre, Obama n'avait mentionné la France, seul pays pourtant à avoir affirmé qu'il serait militairement aux côtés des États-Unis lorsque ceux-ci décideraient de frapper la Syrie. Mais ne pas se voir proposer fût-ce un strapontin aux négociations de Genève de la fin de la semaine dernière, au cours desquelles le secrétaire d'État américain et le ministre des Affaires étrangères russes ont décidé des modalités du recensement, de la mise sous séquestre et de la destruction de l'arsenal chimique de la Syrie, est malheureusement révélateur du peu de poids que pèse la France. Et ce, en dépit des affirmations de François Hollande dans son interview à TF1 dimanche soir.

lepoint.fr

Google connaît tous les mots de passe Wifi entrés sur votre appareil Android

Et voilà une nouvelle qui devrait faire froid dans le dos à tous les utilisateurs Android soucieux de la sécurité de leurs données personnelles : Google conserve chaque mot de passe Wifi entré dés lors que vous connectez votre terminal Android à un réseau local. Néanmoins, rassurez-vous, ce stockage des identifiants n’est pas destiné à une consommation personnelle mais vise simplement à sauvegarder votre mot de passe comme l’un des paramètres par défaut de votre appareil sur les serveurs de Google.
Toutefois pourquoi ne pas tout simplement se contenter de conserver le mot de passe au sein de la mémoire de l’appareil et surtout pourquoi ne pas en avertir les utilisateurs au préalable ?

Google stocke tous vos mots de passe Wifi sur ses serveurs

Plus troublant, cette option de stockage de ce que l’on peut tout de même considérer comme une donnée personnelle n’est mentionné nulle part.
Android Wifi
Google stocke tous vos mots de passe Wifi.
Ainsi, si vous vous rendez par exemple dans les réglages d’un téléphone HTC sous Android 2.3.4, vous apercevrez une option nommée « Sauvegarder mes paramètres ». Idem du côté de Samsung où l’on peut constater la présence des options « Sauvegarder mes données » puis « Sauvegarder les paramètres actuels et données d’application ». Toutefois, dans aucun des deux cas il n’est précisé nulle part que les mots de passe Wifi entrés sous Android font partie des données en question.
En résumé, dés lors que vous raccordez votre smartphone ou votre tablette Android au réseau Wifi de votre domicile, Google peut alors déchiffrer votre mot de passe dés lors qu’il dispose de vos identifiants Gmail. Une seule solution subsiste alors et celle-ci consiste à désactiver la sauvegarde de vos données sur les serveurs de Google puis à modifier ensuite votre mot de passe.
Une mesure qui semblera inutile pour certains utilisateurs confiants mais après tout, on n’est jamais assez méfiant lorsqu’il s’agit de sécurité informatique et de protection des données personnelles.

PSG : pourquoi Ancelotti est parti

Même si Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo ont tout fait pour le convaincre de rester, Carlo Ancelotti a fini par quitter le Paris Saint-Germain durant l'intersaison. Et le technicien italien avait pris sa décision bien avant d'être approché par le Real Madrid.
PSG : pourquoi Ancelotti est parti
Dès le mois de mars, Carlo Ancelotti avait décidé de quitter le PSG.
Avant même de décrocher le titre de champion de France avec le Paris Saint-Germain, Carlo Ancelotti avait déjà choisi de quitter le Paris Saint-Germain à l'issue de la saison 2012-13. Et même si Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo ont tenté de le faire revenir sur sa décision, le technicien italien ne souhaitait plus rester l'entraîneur du club de la capitale.
«C'est après la défaite à Reims (0-1, le 2 mars) que j'ai pris ma décision, confie le nouvel entraîneur du Real Madrid à L'Equipe ce mardi. Là, je n'ai pas compris. On était leader du championnat avec deux points d'avance, on avait gagné à Valence (2-1, le 12 février, en 8e de finale aller de la Ligue des Champions) et pourtant...»
«Je croyais en un projet»
«C'est vrai qu'on a très mal joué. Mais je pensais qu'après les trois bons mois qu'on venait de faire, j'aurais un petit peu de tranquillité, poursuit Ancelotti. Là, je n'ai pas senti la confiance. Dès le lendemain, j'ai dit à Leonardo que je n'entraînerais plus le PSG à l'issue de la saison.»
«Quand je me suis engagé avec Paris, je croyais en un projet. De nouveaux joueurs arrivaient, une équipe allait se créer et tout cela prend du temps. Les six premiers mois étaient bons. Mais l'année d'après, j'ai compris que les décideurs du club avaient changé de point de vue. On n'était plus dans l'idée d'un projet mais dans l'idée de résultats immédiats», explique l'Italien.
«C'était devenu trop compliqué»
Ancelotti avait donc pris sa décision bien avant d'être approché par le Real Madrid. «Tout le monde a pensé que j'étais parti parce que j'avais le Real Madrid. Ce n'est pas vrai. J'ai pris cette décision, je ne sais pas si elle était bonne, mais c'était devenu trop compliqué au PSG», finit par lâcher le technicien italien.
Si QSI met en avant son projet depuis le début de l'aventure, l'impératif de résultats est aussi une réalité. Une réalité qui a amené Ancelotti à rendre son tablier plus tôt que prévu.
Que pensez-vous des déclarations d'Ancelotti ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique Commentaires ci-dessous.

Oups : Coincée pendant plus de 2 heures avec un levier de vitesse dans le vagin

Oups : Coincée pendant plus de 2 heures avec un levier de vitesse dans le vagin
16 septembre

Vous le savez, chez Quoidenews on adore les histoires complètements dingues ! Aujourd’hui nous vous racontons la mésaventure d’une jeune actrice porno d’origine Hongroise. 

Ahh la Hongrie… ses paysages de cartes postales, ses jolies filles et le « porno ». Avant de rentrer dans les détails de cette histoire, pour le moins insolite, petit cours d’histoire. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis de nombreuses années Budapest est la capitale du porno et tout particulièrement du « porno low cost ».
L’histoire qui va suivre s’est déroulée mardi dernier en banlieue de Budapest. Lors du tournage d’un film pornographique, Juliska, actrice débutante de 22 ans, a eu la mésaventure et sans doute la honte de sa vie. Durant la prise d’une scène, la jeune femme avait pour mission de se faire plaisir sur un levier de vitesse. (Jusqu’ici tout va bien)
Installée confortablement dans une Audi A3, Juliska s’est alors empressée de s’introduire le levier de vitesse dans le vaginProblème, celui-ci est resté coincé. La suite ? Panique total sur le tournage, impossible de déloger la jeune actrice coincée sur le pommeau de vitesse.

Une situation insolite pour les pompiers

Après plus d’une heure passée dans une posture très désagréable, les équipes du tournage ont finalement décidé d’appeler les secours. Arrivés sur place, les pompiers ont dû découper le levier de vitesse à l’aide d’une scie, avant de transporter la jeune actrice aux urgences. 
Plus de peur que de mal puisqu’une fois à l’hôpital les médecins ont réussi à libérer l’objet coincé.

GTA affole le business du jeu vidéo

Avant même sa sortie, ce mardi 17 septembre, le nouveau volet du célèbre Grand Theft Auto a déjà battu un record: celui du plus gros budget pour un jeu vidéo. De quoi relancer un secteur à la peine.

GTA devrait représenter 70% du chiffre d'affaires de son développeur, Take Two. (Rockstar games)
GTA devrait représenter 70% du chiffre d'affaires de son développeur, Take Two. (Rockstar games)
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C'est le cinquième volet d'une saga des jeux vidéo: le nouvel opus de GTA sort ce mardi 17 septembre dans le monde entier. Cela fait cinq ans que les fans attendent. De son côté, le développeur a fait les choses en grand.
GTA est un "rouleau compresseur", confession d'un spécialiste du secteur. D'ailleurs, certains clients seraient même "prêts à acheter une console rien que pour y jouer".
Pour ce cinquième volet, Take Two a investi 200 millions d'euros: la moitié pour le développement du jeu, l'autre pour la campagne marketing.

Une bonne nouvelle pour le marché du jeu vidéo

C'est le plus gros budget pour un jeu vidéo, le même montant que le film Titanic. Un investissement rentable : il suffit à Take Two de vendre 10 millions d'unités pour rentrer dans ses frais. La société prévoit d'en écouler 25 millions. De quoi lui assurer 70% de son chiffre d'affaires cette année.
Pour les analystes, cette sortie est aussi une excellente nouvelle pour le marché des jeux vidéos en général : après deux ans de baisse, il s'est stabilisé le mois dernier, en anticipation de la sortie du jeu. Et les spécialistes s'attendent à une croissance à deux chiffres au mois de septembre. C'est ça, l'effet GTA.

La Terre serait-elle en train de se refroidir? La glace arctique a progressé de 60% en un an


En 2007, la BBC avait rapporté que des scientifiques s’étaient alarmés de la possible disparition totale des glaces de la calotte glaciaire arctique au cours de l’été 2013. Mais c’est exactement le contraire qui s’est produit, puisque la glace de l’Arctique a progressé de 60%, ce qui représente un million et demi de kilomètres carrés.
Après le record de l’été 2012, qui avait été marqué par une fonte importante, la couche de glace ininterrompue qui s’étire des iles canadiennes aux côtes russes mesure quasiment la moitié de la taille de l’Europe, et elle devrait continuer à se développer avec l'arrivée de la période du gel hivernal qui devrait débuter dans quelques jours. En conséquence, le passage qui permet à l’océan Pacifique de communiquer avec l’Atlantique nord a été condamné tout au long de cette année, ce qui a contraint les navires à changer leurs itinéraires.
Le Daily Mail rapporte qu’un rapport fuité du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui dépend des Nations Unies, indique que des scientifiques affirment que le monde se dirige vers une période de rafraichissement qui ne s’achèvera pas avant le milieu de ce siècle.
D’une manière générale, certains climatologues éminents s’accordent désormais sur l’existence d'une pause dans le réchauffement climatique depuis 1997, et ce changement d'opinion a des implications importantes. En effet, les prédictions alarmistes qui avaient été faites jusqu’alors, selon lesquelles la Terre se réchauffait de plus en plus, principalement en raison des activités humaines, ont occasionné des milliards de dollars de dépenses pour les grandes économies qui se sont lancées dans la lutte contre ce réchauffement climatique.
Le GIEC devrait se réunir au cours de ce mois pour une réunion de crise, et en octobre, il devrait émettre son cinquième rapport d'évaluation, une étude qu’il publie tous les six ou sept ans. Mais les documents que le Daily Mail s’est procurés montrent que les gouvernements des pays qui financent le GIEC lui réclament d’introduire plus de 1500 changements dans la partie du rapport intitulée « Résumé pour les dirigeants», dont ils estiment qu’elle n’expliquerait pas assez bien cette pause dans le changement climatique.
Pour les gouvernements, deux questions cruciales se posent désormais :
- Quel sera l’impact exact de la hausse des niveaux de dioxyde de carbone en matière de hausse des températures ?
- Quelle est la proportion des 0,8°C supplémentaires de température gagnés sur les 150 dernières années imputables à la production de gaz à effet de serre imputables à l’activité humaine ?
De plus en plus d’indications pointent vers l’existence de cycles qui régissent le niveau de la glace arctique. Des données révélées par des historiens climatologues ont montré que la glace avait fondu massivement dans les années 1920 et 1930, puis qu’elle s’était reconstituée à la faveur d’une période de gel intense qui s’était achevée en 1979, l’année au cours de laquelle le GIEC avait alerté du début de la fonte de la banquise.
Cependant, le quotidien britannique The Guardian affirme que ses confrères Le Daily Mail et le Daily telegraph se laissent gagner par un optimisme infondé: "Les deux journaux britanniques se concentrent sur les bruits de court terme et ignorent la rapide spirale de la mort de long terme du niveau de la glace de la mer Arctique".

Les fonctionnaires grecs qui utilisent un ordinateur dans le cadre de leur travail s'apprêtent à perdre 6 jours de congés annuels


Depuis 1989, en effet, une loi avait octroyé 6 jours de « congés ordinateur » aux fonctionnaires grecs qui utilisent un ordinateur plus de 5 heures par jour dans le cadre de leur travail. Au fil du temps, et avec l’informatisation généralisée de l’administration, la quasi-totalité des fonctionnaires avait fini par en bénéficier.
Vendredi, le gouvernement a décidé d’abroger cet avantage, dont Kyriakos Mitsotakis, le ministre de la réforme administrative, a estimé qu’il « relevait d’une autre ère ». « Aujourd’hui, en cette époque de crise, nous ne pouvons plus maintenir des privilèges anachroniques », a-t-il commenté.
Le syndicat de fonctionnaires Adedy, qui conteste cette remise en cause, a indiqué qu’il allait la contester au tribunal. « Selon la législation européenne, toutes les personnes utilisant un ordinateur devraient prendre une pause d’un quart d’heure toutes les deux heures. Ce n’est pas facile de prendre toutes ces pauses pendant la journée, alors il avait été décidé à ce moment-là qu’elles devaient être accordées sous la forme d’un jour de congé tous les deux mois», explique Ermolaos Kasses, le secrétaire général du syndicat.

Ghana : le président de la Cour suprême de Russie en soins intensifs après un accident

ACCRA - Le président de la Cour suprême de Russie, Viatcheslav Lebedev, a été placé en soins intensifs après avoir été victime lundi d'un accident de la route au Ghana, a annoncé le gouvernement de ce pays ouest-africain.

M. Lebedev, qui effectuait depuis samedi une visite officielle de quatre jours à l'invitation de son homologue ghanéen, est actuellement dans l'unité de soins intensifs de l'Hôpital militaire 37 à Accra, la capitale, où il est dans un état stable, selon un communiqué du gouvernement.

On ignorait la nature des blessures du responsable russe dont le transport d'urgence à Accra a été assuré par les forces aériennes ghanéennes.

L'accident a eu lieu près de Tsito, dans la région de la Volta (sud-est), vers 15H00 (heure locale et GMT), a précisé le gouvernement.

Les premiers éléments de l'enquête montrent que l'accident s'est produit quand un camion à benne basculante a soudain dévié sur la voie sur laquelle le convoi (transportant M. Lebedev, ndlr) se déplaçait, toujours selon le communiqué.

Viatcheslav Lebedev était en voiture, en direction de la capitale, quand un camion s'est soudain retrouvé sur la route du convoi, a, quant à lui, raconté Felix Kwakye Ofosu, ministre-adjoint de l'Information.

Je sais avec certitude que ça s'est passé très vite. Il y a eu un accident, et il a été blessé, a encore dit ce responsable d'après lequel un policier a également été blessé et deux voitures ont été endommagées.

Il n'a pas donné davantage de détails sur le drame, survenu après que M. Lebedev eut quitté la ville de Ho, où il avait fait un discours, non plus que sur la nature des blessures.

Les accidents de la circulation sont très nombreux au Ghana, dont les routes sont généralement en piteux état, tandis que les conducteurs ignorent souvent les règles de conduite.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que 1.986 personnes étaient mortes en 2010 au Ghana dans des accidents de la route.


(©AFP

Snowden vit sous bonne garde en Russie dans un endroit tenu secret


L’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, qui a trouvé refuge en Russie, y vit sous bonne garde dans un endroit tenu secret, mais parvient à voyager incognito et attend des visites de sa famille, a déclaré son avocat dans un entretien télévisé dont des extraits ont été publiés lundi par des agences de presse russes.
“On ne dit à personne où il réside. Et cela à sa requête parce que nous comprenons que le niveau de danger est très élevé”, a dit à la chaîne de télévision russe RT Anatoli Koutcherena, dont plusieurs propos ont été reproduits par l’agence Interfax avant la diffusion de l’interview sur le petit écran.
“Je pense qu’il est toujours impossible de dire ou de ‘décrypter’ (où se trouve) son lieu de résidence”, a ajouté l’avocat de l’informaticien américain, qui n’est pas apparu publiquement depuis qu’il a obtenu le 1er août un asile provisoire d’un an en Russie après avoir passé plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport Cheremetievo de Moscou où il était arrivé le 23 juin en provenance de Hong-Kong.
La présentatrice Sophie Chevardnadze a écrit sur Twitter que l’intégralité de l’entretien serait probablement retransmise le 23 septembre sur RT, une chaîne en langue anglaise créée par le gouvernement russe.
Anatoli Koutcherena a souligné qu’Edward Snowden avait des gardes pour assurer sa sécurité, mais qu’ils n‘étaient pas “nécessairement (membres) des forces de sécurité russes”. “Nous avons pas mal d’entreprises privées” de sécurité, a-t-il noté à cet égard.
“Il se promène. Il peut voyager. Il voyage, car il s’intéresse à notre histoire”, a poursuivi l’avocat, selon lequel “personne ne l’a pour le moment reconnu” pendant ces déplacements.
Anatoli Koutcherena a confirmé que le père d’Edward Snowden, ainsi que sa mère et ses grands-parents, envisageaient de rendre visite à ce dernier.
“Sa mère va probablement aussi venir, et peut-être sa grand-mère et son grand-père”, a-t-il dit.
Interrogé sur le fait de savoir si son client avait encore en sa possession des informations confidentielles qu’il n’avait pas encore divulguées, Me Koutcherena a répondu, sans fournir de détails, que “oui, sans aucun doute”. “Vous devez comprendre qu’Edward a travaillé pas mal de temps pour la CIA. C’est un bon spécialiste. C’est un professionnel”.
Washington a réclamé à plusieurs reprises l’extradition de M. Snowden vers son pays natal, où il a été inculpé d’espionnage après avoir fait des révélations fracassantes sur la surveillance électronique mondiale effectuée par les Etats-Unis.

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