13 septembre, 2013

6 raisons de se moquer des possesseurs d’iPhone

Si l’iPhone est incontestablement devenu l’un des gadgets les plus prisés par Monsieur Toutlemonde, nombreux sont pourtant ceux qui considèrent ce smartphone comme un véritable gadget pour fashion-addicts. Petit tour d’horizon des clichés les plus populaires sur les utilisateurs d’iPhone.
© AFP
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Ils payent deux fois de plus pour une qualité quasi-identique

Cela fait partie intégrante de la philosophie de la marque américaine. L’iPhone, tout comme le Mac, le MacBook ou l’iPod sont associés à des produits de luxe. Et tout le monde le sait, les produits de luxe rapportent beaucoup plus que des produits bon marché. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les bénéfices d’Amazon avec la Kindle Fire, ou d’ASUS et sa Nexus 7 pour s’en rendre compte. Le prix très élevé de l’iPhone permet à Apple de se mettre dans la poche près de la moitié du montant de l’achat. Et si par le passé les spécifications techniques de l’iPhone justifiant à moitié le montant à payer pour faire l’acquisition du bijou de technologie, l’iPhone 5S et son petit frère sont ajourd’hui complètement dépassés par la concurrence, tant au niveau du capteur photo que de la résolution de l’écran, de sa taille ou des performances globales de l’appareil.

8 mégapixels, depuis trois générations d’iPhone

Si les acheteurs compulsifs ne peuvent s’empêcher de débourser près de 800€ chaque année pour acquérir le dernier bébé de la marque pommée, la déception les attend presque toujours au tournant, puisqu’en dehors de quelques petites corrections au niveau hardware, Apple n’a que très peu amélioré certains éléments de son smartphone au cours de ces dernières années. Si les lentilles et les performances de l’appareil photo ont un peu évolué en trois générations d’appareils, le capteur de l’iPhone 5S ne compte par exemple toujours que 8 mégapixels, contre 21 pour Xperia Z1 de Sony, et 41 pour le Lumia 1020…

L’apparence passe avant les performances

Comme tout produit de luxe, l’iPhone donne un certain statut à celui qui l’achète. Avoir un iPhone, c’est non seulement un moyen de prouver que l’on est « tendance », mais aussi de montrer qu’on a les revenus nécessaires pour s’acheter un gadget hors de prix (même si on ne les a pas) et montrer qu’on attache finalement davantage d’importance à l’apparence qu’on le pense.

Suivre la masse

Comme tout ce qui est « hors de prix », l’iphone est devenu un accessoire tendance qui attire l’attention même des adolescents. Les gens se l’arrachent pour suivre le courant et faire également partie du « mouvement », discuter avec leurs amis des dernières applications disponibles sur l’App Store et pouvoir échanger des conseils d’utilisation (parce que quand on a un Android ou un Windows Phone, on est déjà au purgatoire).

La solution de la facilité

Si Apple a bien une qualité, c’est de simplifier la vie des utilisateurs en créant des services et produits fonctionnels utilisables par tous. A l’inverse de BlackBerry ou Android qui visent à la fois les professionnels, ceux qui ont été plongés dans l’univers informatique dès leur tendre enfance et les geeks. Acheter un iPhone, c’est s’assurer de pouvoir régler facilement toutes les fonctionnalités, et de pouvoir s’y retrouver facilement sur son smartphone. C’est aussi se fermer de nombreuses portes puisqu’Apple bride volontairement de nombreuses fonctionnalités et refuse d’opter pour des standards. Par exemple, là où l’iPad ne permet pas de brancher des accessoires « communs », tels qu’un disque dur externe, les tablettes sous Android et Windows le permettent. Une véritable plus-value pour la concurrence, en soi.

Déjà has been chez les plus jeunes

Si l’iPhone occupe toujours de grosses parts de marché, les adolescents commencent en revanche à le considérer comme un smartphone beaucoup trop sérieux. Le fait qu’Apple lance une gamme de smartphones colorés prouve que la maque pommée a bien compris l’importance de proposer des produits qui sortent du lot, aux designs élégants et beaucoup plus modernes que les vieilles briques au cerclage d’aluminium. Reste qu’Apple  a sans doute pris un peu trop tard le wagon, laissant de la place à Samsung et Nokia de le devancer…

Les rebelles syriens en perte de crédit

Des soldats de l'Armée syrienne libre dans la province de Raqqa, dans le nord du pays.
Des soldats de l'Armée syrienne libre dans la province de Raqqa, dans le nord du pays. (Photo Molhem Barakat. Reuters)


RÉCIT

En l’espace de quelques jours, l'opposition armée à Bachar al-Assad a perdu des points importants dans la bataille de l’image.

Exactions, rapport de l’ONU, témoignage d’un otage... En l’espace de quelques jours, la rébellion syrienne a perdu des points importants dans la bataille de l’image. Si l'on peut encore parler de la «rébellion» comme d'une entité, tant l’insurrection armée en Syrie est aujourd'hui confuse et minée par les dissensions, ce dont profite le régime. Différents groupes plus ou moins extrémistes se sont développés à la faveur du chaos qui règne dans le pays après plus de deux ans de guerre civile, et vont jusqu'à s'affronter entre eux.
L’Armée syrienne libre (ASL), bras armé officiel de la rébellion contre le régime de Bachar al-Assad, constituée au départ d’opposants et de déserteurs de l’armée loyaliste, a peu à peu fait front commun avec des combattants étrangers et des islamistes, comme le Front al-Nusra, l’Etat islamique en Irak et au Levant, et une nébuleuse de factions. Mieux armés, entraînés, financés et organisés, ces alliés de circonstance ont pris de plus en plus de place, et s'ils mènent une guerre contre le régime, ils ont développé aussi une guerre confessionnelle sunnites-chiites. Les rares témoignages qui parviennent de Syrie vont tous dans le même sens : impossible depuis quelques mois de savoir qui, au sein de la rébellion, contrôle quoi au nom de qui, et de faire confiance à quiconque.

Prises d'otages

C’est ce qui ressort, notamment, du récit de l’envoyé spécial du quotidien italien la Stampa, Domenico Quirico, enlevé en avril et libéré dimanche 9 septembre. Lui et son compagnon de voyage, le Belge Pierre Piccinin, probabablement trahis par leurs contacts de l'ASL, se sont retrouvés aux mains d'un groupe armé. Le Monde a publié une traduction de son témoignage. Leurs ravisseurs, conduits par un certain Abou Amar, sont des rebelles membres d’Al-Farouq, une faction avec laquelle l’Occident négocie mais que le journaliste compare à des «malfrats», qui «profitent du vernis islamique et du contexte révolutionnaire pour s’emparer de pans entiers du territoire, rançonnant la population, enlever des gens et s’en mettre plein les poches».
A côté, les islamistes du Front al-Nusra, la faction liée à Al-Qaeda qui s’est imposée la première aux côtés de l’ASL, feraient presque figure de gentils : «Durant une semaine, nous avons été confiés à une brigade jihadiste de Jabhat al-Nosra. C’est le seul moment où nous avons été traités comme des êtres humains, et même avec une certaine sympathie : par exemple, ils nous ont nourris de ce qu’ils mangeaient eux-mêmes.»

Crimes de guerre

C’est pourtant ce même Front al-Nusra qui aurait tué sauvagement ces derniers jours des chrétiens à Maaloula, petite ville au positionnement stratégique au nord de Damas. Selon des témoignages recueillis par l’AFP, «ils sont arrivés mercredi à l’aube dans notre ville et ont crié : "Nous sommes le Front al-Nosra, nous sommes venus pour en faire voir aux croisés"». «J’ai vu les gens portant sur leur tête un bandeau d’al-Nosra tirer sur des croix», raconte un autre témoin à l’AFP. «Ils ont mis un pistolet sur la tempe d’un voisin et l’ont obligé à se convertir à l’islam en prononçant : «Il n’y a de dieu que Dieu» puis ils ont rigolé en disant : «Maintenant, c’est un des nôtres».» D’autres voix mettent pourtant en doute cette version. Selon le témoignage d’une nonne, obtenue indirectement par Libération, il n’y a eu ni massacre ni profanation des lieux saints, mais des destructions de sites historiques lors des violents combats qui ont permis à l’insurrection de prendre la ville.
Il est établi depuis longtemps déjà que des groupes de l’opposition se livrent à des crimes de guerre. Meurtres, exécutions, torture, prise d’otages... Ces pratiques n'ont fait que s'intensifier au cours des derniers mois, selon le dernier rapport de la commission d’enquête mandatée par l’ONU sur les crimes contre les droits de l’homme en Syrie, rendu public le 11 septembre.

Vidéos d'exactions

Témoins sinistres de ce pourrissement, les vidéos d'exactions qui circulent en ligne. Celle, par exemple, diffusée par le New York Times la semaine dernière, de l’exécution  de prisonniers loyalistes par des hommes d'une faction non identifiée de la rébellion, menée par un certain Abdoul Samad Issa. Les images auraient été tournées au printemps 2012 dans la région d’Idlib, dans le nord-est du pays. A l’été 2012, une vidéo de l’exécution sommaire par des soldats de l’Armée syrienne libre d’un chef de clan réputé pro-régime avait également suscité l'indignation des ONG internationales. En mai 2013, la vidéo où l’on voit un rebelle faire semblant de croquer un morceau de poumon arraché au cadavre d’un soldat du régime avait plongé le monde dans l’effroi. Interrogé via Skype par le Time, le combattant, identifié comme Khalid al-Hamad, assure avoir agi de la sorte après avoir découvert dans le téléphone portable du soldat tué des vidéos montrant ce dernier en train d'«humilier» une femme nue et ses deux filles, «enfonçant un bâton ici et là».
Cordélia BONAL 
 
liberation.fr

La rupture entre l'Islande et l'UE semble définitive


Iceland
La rupture entre l'Islande et l'Union européenne semble maintenant officielle, puisque le ministre des Affaires étrangères islandais Gunnar Bragi Sveinsson a annoncé jeudi soir que les négociations en vue d’une éventuelle adhésion seraient suspendues pour toute la durée de la législature, rapporte le quotidien français le Figaro.
« Nous avons dissous l'équipe et les groupes de négociation, et plus aucun sommet n'aura lieu. L'UE a décidé qu'il n'y aurait plus de dotation IAP (Instrument d'aide de pré-adhésion, une aide de 5,8 millions d’euros que l’UE avait attribuée à l’Islande après que celle-ci avait posé sa candidature pour son adhésion à l’UE, en 2009, ndlr)», a déclaré le ministre, s’adressant au parlement.
En Avril dernier, une coalition de centre-droit, opposée à l’adhésion à l’UE, avait remporté les élections en Islande. Le nouveau gouvernement avait d'abord envisagé d’organiser un référendum sur l'adhésion à l'UE, mais il a abandonné cette idée.
« Le processus a été suspendu. Mais les relations n’ont pas été suspendues pour autant, et nous voulons améliorer notre communication et renforcer nos liens avec l'UE, mais sans y adhérer», a ajouté Sveinsson.
L’Islande est déjà membre de l'Espace Schengen, mais on avait anticipé qu’elle pourrait avoir quelques difficultés dans ses négociations avec l’UE en raison d’un litige lié à la pêche. La Commission européenne lui reproche d’avoir augmenté ses quotas de pêche du maquereau, et elle menace de lui infliger des sanctions économiques si elle ne réduit pas son quota.

Les gaspillages monumentaux des gratte-ciels mégalomanes

 
Comment les architectes se débrouillent-ils pour que les tours qu’ils dessinent se retrouvent parmi les plus hautes du monde ? En installant une flèche ornementale au sommet. C’est une des conclusions d’une étude réalisée par le Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH) publiée par i09, qui évoque la notion de « hauteur de vanité » (‘vanity height’), pour qualifier la pratique qui consiste à compléter la hauteur des tours par des espaces non utilisables. Le CTBUH la définit comme la distance entre le dernier étage utilisable et la hauteur totale architecturale de l’édifice. Selon son rapport, 44 des 77 plus grands gratte-ciels du monde (hauteur supérieure à 300 mètres) perdraient leur place dans le palmarès des plus grands édifices si l’on décidait de ne pas prendre en compte ces espaces non utilisables pour le classement. Par exemple, la tour chinoise de CITIC Plaza, à Guangzhou, qui mesure 390 mètres de haut, ne mesurerait que 296 mètres si on lui ôtait cette hauteur de vanité, ce qui signifie qu’elle ne figurerait plus parmi les plus hauts gratte-ciels du monde.
Toutes catégories d’immeubles confondus, c’est l’hôtel Ukraine de Moscou qui détient le record de la plus grande hauteur de vanité en pourcentage, puisque 42% de ses 206 mètres de hauteurs ne sont pas utilisables. Parmi les super-gratte-ciels, la tour qui se distingue par le plus grand gaspillage de surface est l’hôtel Burj al Arab de Dubaï, dont 39% de la hauteur sont inutilisables. Mais c’est aussi à Dubaï que l’on trouve l’immeuble avec la hauteur de vanité la plus modeste en pourcentage : la tour « The Index », dont seuls 1% de la hauteur sont inutilisables.

Les Emirats Arabes Unis, dont fait partie Dubaï, est le pays qui se targue de la plus grande hauteur de vanité moyenne (19%), suivi de la Chine (14%) et des Etats-Unis (13%).
Normalement, ce sont les étages les plus élevés qui sont les plus rentables pour les promoteurs, mais dans les pays en développement où le terrain et la main d’œuvre sont plus économiques, ils peuvent plus facilement utiliser les immeubles de grande hauteur pour promouvoir le développement à proximité et rentabiliser les programmes encore plus importants. « Vous pouvez avoir des tours qui sont à l’origine de pertes records, mais ce sont des catalyseurs pour la régénération urbaine et les structures iconiques peuvent avoir un impact décisif sur les décideurs », explique Steve Watts, un expert des hauts édifices au cabinet de conseil en construction Alinea. « Il peut aussi y avoir quelque chose qui relève de l’ego, car les promoteurs veulent être celui qui construit plus haut que les autres », ajoute-t-il. 

Le fiasco du lancement des deux nouveaux iPhones d'Apple: 'une technologie qui pourrait vous coûter vos doigts'


Le PDG d'Apple, Tim Cook, le 12 septembre 2012 
Mercredi, les actions ont clôturé en bourse à 467,7 dollars, alors que le cours d’ouverture dépassait les 500 dollars, soit une baisse de 5,4%. Selon les analystes, les investisseurs ont été refroidis par les prix de lancement des nouveaux smartphones, de 849 dollars pour le modèle « geek », l’iPhone 5S, et 849 dollars pour le modèle « économique », l’iPhone 5C. Ils pensent que les appareils sont bien trop chers et qu’avec de tels prix, Apple échouera à conquérir les pays émergents, et notamment la Chine.
La Chine est le second marché le plus important pour Apple, et il est crucial pour elle, explique le Daily Mail. Le tabloïd britannique cite Carl Howe, vice-président de Yankee Group, un cabinet de recherche sur la consommation : « Selon la rumeur, Apple gagne plus d’argent dans chacune de ses 5 boutiques en Chine qu’elle n’en gagne dans sa boutique de la 5ème Avenue de New York ». Ce sont surtout les membres de l’élite chinoise qui choisissent les produits Apple. Pour le Chinois citadin moyen, un iPhone coûte l’équivalent d’un mois de salaire. Pour un chauffeur de bus, il représente même 3 mois de salaire. Pour un large pourcentage de la population, l’iPhone 5S et l’iPhone 5C risquent de demeurer des produits de luxe inaccessibles.
Sans doute les avis de plusieurs experts concernant la fonctionnalité vedette du lancement de l’iPhone 5S, le Touch ID, c’est à dire le déverrouillage du smartphone par lecture d’empreinte digitale, ne vont guère contribuer à faire remonter les cours de l’action Apple. Le bouton d’accueil de l’iPhone 5S est en effet doté d’un lecteur d’empreintes digitales qui permettra à l’utilisateur de s’identifier et de déverrouiller le téléphone avec ses empreintes digitales. Ce dispositif évitera d’avoir à mémoriser un mot de passe, et il augmente la sécurité en empêchant l’accès de tiers. En outre, il pourra aussi être utilisé pour régler ses achats en ligne et s’identifier sur certains sites web.
Mais les détracteurs de ce système estiment que la sécurité du smartphone n’est guère améliorée avec ce procédé, et que celui-ci pourrait occasionner des délits d’un nouveau genre, s’accompagnant de brutalité. « Les empreintes digitales ne sont pas infaillibles, et elles peuvent être dupliquées. Avec la généralisation de cette technologie, nous pouvons nous attendre à l’amélioration parallèle de la technologie de duplication », commente Marc Rogers de la société Lookout. « Dans certaines régions, les voleurs ont compris que l’on pouvait forcer une victime à déverrouiller un appareil sécurisé », ajoute-t-il, précisant que certains individus n’hésiteront probablement pas à mutiler leurs victimes, en clair, à leur couper le doigt, pour récupérer leurs empreintes digitales.

Roberto Carlos allume Eto’o: Dans un entretien avec un média brésilien, Roberto Carlos a sévèrement critiqué Samuel Eto'o, son ancien coéquipier à l'Anzhi Makhachkala


Ancien coéquipier puis dirigeant de Samuel Eto’o à l’Anzhi Makhachkala, Roberto Carlos ne garde pas forcément un bon souvenir du passage de l’international camerounais au sein du club de la province du Daguestan. Dans une interview accordée à Globoesporte, l’ancien défenseur de la Seleçao a sévèrement taclé le nouvel attaquant de Chelsea.
Il y a comme de l’eau dans le gaz entre Roberto Carlos et Samuel Eto’o. Encore sous les mêmes couleurs du club de l’Anzhi Makhachkala il y a tout juste quelques poignées de jours, avant le transfert du Camerounais à Chelsea, les deux hommes risquent d’avoir une sérieuse explication la prochaine fois qu’ils seront amenés à se croiser. La raison de cette tension ? Une sortie médiatique pour le moins remarquée, qu’a faite l’ancien défenseur de la sélection brésilienne au sujet du Lion Indomptable.
Coéquipier de Samuel Eto’o lors de l’arrivée de l’ancien Barcelonais à l’Anzhi, en provenance de l’Inter Milan, avant de prendre du grade et d’intégrer le staff technique du club, Roberto Carlos ne garde pas un bon souvenir du passage du natif de Nkon dans la province du Daguestan. Dans une interview au média brésilien Globoesporte, le champion du monde 2002 n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer le fond de sa pensée au sujet de d’Eto’o, un joueur visiblement capable de diviser tout le vestiaire.
"Avec son arrivée (de Samuel Eto’o, ndlr) dans le vestiaire, il y avait quelques petits problèmes à résoudre. J’ai dû expliquer à plusieurs joueurs ce transfert", a d’abord confié le gaucher, avant de poursuivre : "Puis vint un moment où Samuel nuisait à mon travail. Il voulait contrôler le club, prendre ma place et celle de Guus Hiddink, l’entraîneur." L’intéressé appréciera.
"Eto’o a tout fait sauf jouer au football"
Si le tacle est sévère, Roberto Carlos reproche surtout au Camerounais son individualisme dans un sport sensé être collectif, lui qui est habitué à côtoyer le Lion Indomptable sur les terrains du monde entier depuis plus de 15 ans. "Je connais Eto’o depuis que j’ai 16 ans et je l’ai toujours apprécié. C’est une bonne personne, mais il pense toujours à lui et non au groupe. Quand un joueur, au lieu de jouer, s’intéresse au recrutement et à des joueurs qui sont ses amis, c’est quelque peu déroutant et étrange. Il a tout fait à l’Anzhi, sauf jouer au football."
En somme, à l’instar de ce qu’il a pu se produire avec la sélection camerounaise, Roberto Carlos déplore la propension d’Eto’o à dépasser le cadre du terrain et s’ingérer dans les fonctions des dirigeants. Dernier exemple en date, lors de la 6e journée des éliminatoires au Mondial 2014 et ce clash survenu entre Eto’o et le sélectionneur du Cameroun Volker Finke au sujet des titularisations d’Idriss Kameni et de Pierre Webo. Le technicien allemand n’a pas voulu cédé et Eto’o a fini par bouder la dernière séance d’entraînement. Signe que Roberto Carlos est sans doute dans le vrai... Toujours est-il que la prochaine poignée de main entre les deux hommes, s’il doit en avoir une, promet d’être électrique...


afrik.com/

Accords secrets USA-pays de l'Otan pour moderniser les armes nucléaires (médias)

Accords secrets USA-pays de l'Otan pour moderniser les armes nucléaires

Les Etats-Unis ont conclu en 2010 avec certains pays membres de l'Otan des accords secrets visant à moderniser les armes nucléaires tactiques américaines déployées sur leurs territoires, annoncent des médias belges se référant à Hans Kristensen, expert en armes nucléaires.
Selon ce dernier, ces accords prévoient de moderniser les bombes tactiques américaines B-61. Il s'agit de près de 200 bombes qui se trouvent depuis les années 1960, selon les médias occidentaux, sur les territoires de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Belgique, de l'Italie et de la Turquie. Les Américains ont l'intention de transformer ces ogives en bombes B-61-12, dotées de systèmes de pointage GPS.
Selon des experts indépendants, la Belgique possède actuellement de 10 à 20 bombes B-61, stockées sur le site de Kleine-Brogel.
Les autorités belges n'ont pas voulu confirmer ou démentir ces informations.

http://fr.rian.ru

Les 7 types de personnes que vous devez éviter pour être heureux

Catherine-Cook-My-Year-Book
Au cours de notre existence, nous rencontrons toutes sortes de gens : des personnes bonnes, des personnes mauvaises, et des personnes nuisibles. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, en fin de compte, mais il est important de bien s’entourer avec des gens qui nous poussent à nous développer et qui ne seront pas des fardeaux. Les personnes incapables essayeront de décharger leur fardeau sur vous, et vous ne devez pas le leur permettre.
 
Le site Elite Daily présente 7 types de personnes négatives que nous devons éviter :
 
1. Le Négatif. Ces personnes ne sont jamais heureuses (sauf lorsqu’elles sont très saoules) et trouvent toujours un motif pour se plaindre, sans jamais proposer de solution alternative. Elles n’apportent rien aux conversations ou à toute assemblée.
 
2. Le déprimant. Vous avez peut-être dans votre cercle d'amis une personne que vous ne fréquenteriez jamais seule, parce que vous nécessitez la présence d’autres personnes pour compenser son influence déprimante. Le déprimant ne se plaint pas immédiatement ou systématiquement, mais si vous le laissez faire, il est capable de démolir la bonne humeur du groupe avec ses problèmes et ses craintes.
 
3. Le juge. On ne se sent jamais à l’aise en présence du juge parce qu'il nous scrute et contrôle tout dans les moindres détails pour imposer son avis. Peut-on vraiment parler d’amitié si l’on doit surveiller en permanence ce que l’on dit et ce que l’on fait ?
 
4. Le preneur. Cette personne ne fait que vous prendre des choses, sans jamais rien vous donner en retour, et sans se manifester lorsque vous en avez besoin.
 
5. Le manipulateur. Ces personnes feront tout leur possible pour obtenir ce qu’elles veulent de n’importe quelle situation donnée. La seule chose qui les intéresse dans la vie, ce sont elles.
 
6. Le soutien défaillant. Un ami est une personne qui vous soutient et soutient vos projets, même lorsqu’elle est en désaccord avec vous. Le soutien défaillant ne veut pas vous voir réussir et il détruit vos rêves et vos espoirs dès qu’il en a l’opportunité.
 
7. Le rancunier. Certaines personnes ne savent pas pardonner. Il faut de la bonté pour accepter de faire la paix lorsque quelque chose de mal a été commis. Pourtant, nous faisons souvent des erreurs, et c’est une part naturelle de l’existence. Si un ami proche ne parvient pas à vous pardonner quelque chose, c’est que ce n’est pas un véritable ami. 
Source

Burkina Faso Affaire 200 millions de l’arrondissement 4 : Les révélations d’un ancien conseiller municipal

Le maire de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, Anatole Bonkoungou, a révélé à l’opinion un contrat portant sur un marché de bornage de près de 200 millions, passé par son prédécesseur Zakaria Sawadogo, dont il  dit ne pas retrouver les justificatifs. Il a également évoqué le cas de factures impayées. Un ancien conseiller municipal, membre de l’équipe sortante de l’arrondissement 4 (mandat 2006-2012), alors Arrondissement de Nongr-maasom, a voulu donner des éclaircissements sur cette affaire. Il s’agit de Hamadé Maïga. Il dit avoir été chef d’équipe n°4 dans l’équipe ayant conduit les recensements dudit lotissement. Pour lui, le maire Bonkoungou n’a pas été « sincère » avec l’opinion publique. La mairie n’avait pas l’argent (les 200 millions de F CFA) à l’époque pour payer l’entreprise qui a fait le bornage, et, de son avis, Anatole Bonkoungou était « bel et bien informé ».
Hamadé Maïga, ancien conseiller municipal de l'ex-arrondissement de Nongr-massom (Ph : B24)
Hamadé Maïga, ancien conseiller municipal de l’ex-arrondissement de Nongr-massom (Ph : B24)
Burkina 24 (B24) : Vous dites que la mairie de Nongr-massom n’avait pas d’argent à l’époque pour payer l’entreprise qui devrait faire le bornage ?
Hamadé Maïga (H.M): Les clauses du contrat étaient très claires. C’est à la fin des attributions, quand on aura collecté l’argent, qu’on règlera l’entreprise, L’œil du Géomètre. Ils (l’entreprise, NDLR) ont commencé le travail. Ils ont fait le bornage de la zone marteau. Après, ils sont venus nous faire le point en conseil. Ils nous avaient alors demandé de l’argent pour continuer. Nous leur avons rappelé les clauses du contrat.
Ils ont alors dit qu’ils vont confectionner les bornes et continuer le bornage. Avant de partir, ils ont tenu à dire lors d’une session du conseil d’arrondissement qu’ils ont pu dégager 15 000 parcelles. C’était en fin 2012, tout juste avant les élections. Ils ont fait la facture à hauteur de 195 millions de F CFA et ils l’ont déposée à la mairie.
L’équipe qui devrait nous remplacer devrait donc, non seulement s’occuper des attributions, mais aussi  du règlement de la facture. Ce n’est pas un acte du maire (sortant, Zakaria Sawadogo, NDLR), mais celui du conseil municipal. Nous sommes tous responsables, Anatole Bonkoungou (l’actuel maire, NDLR), moi-même et le maire sortant, parce que nous étions tous conseillers municipaux à l’époque. C’est ensemble que nous avons décidé.
B24 : Vous voulez dire que le maire  Anatole Bonkoungou était au courant de la facture ?
A.H : Oui. Le maire Anatole Bonkoungou était bel et bien au courant de cette facture. C’est une décision qu’on a prise en conseil d’arrondissement. Il était là. Il est informé. Il connaît les tenants et les aboutissants. Aux recensements, il était chef d’équipe n°3 et moi j’étais chef d’équipe n°4. On a tous fait le recensement ensemble. On n’a pas pris un rond. On  a décidé que c’est quand l’intéressé va connaître sa parcelle qu’il va payer sa parcelle et c’est avec cet argent qu’on allait payer l’entreprise.
Mais pourquoi le maire Anatole Bonkoungou a indiqué qu’il n’était pas au courant ?
C’est un manque de sincérité. Le mandat passé, il était déjà à son deuxième mandat. Le premier mandat, il était premier adjoint au maire. Le second passé, il était membre du conseil municipal et participait à toutes les sessions.
Aujourd’hui, il n’y a pas de dossier à la mairie qu’il peut dire qu’il ne connaît pas. Mais il doit être sincère et reconnaître que l’acte que nous avions posé en son temps était réfléchi et que nous l’avions tous salué à sa juste valeur.
 Aujourd’hui, nous devons être responsables des actes que nous avons posés pendant notre mandat. Ce n’est pas parce qu’il y a une nouvelle équipe qu’on doit incriminer ceux qui ne sont plus là. Aucun rond d’un contribuable n’a été pris. Quand tu hérites du patrimoine de quelqu’un, il faut aussi hériter de son passif et de son actif.
C’était la seule facture impayée ?
Il y a encore une deuxième facture. Elle est relative à la construction de l’école de Nioko II. Notre arrondissement avait un partenariat avec une  ville. Et nous leur avons demandé de nous aider à construire une école à Nioko II. Ils ont accepté.
Hamadé Maïga : "
Hamadé Maïga : « Le maire Anatole Bonkoungou manque de sincérité » (Ph : B24)
 Le montant de la construction devait s’élever à 45 millions de F CFA. La commune de Ouagadougou devrait verser 17 millions de F CFA. En son temps, le maire Simon Compaoré était souffrant. Le maire (sortant, NDLR) est allé le voir pour lui expliquer le problème. Le maire (Simon Compaoré, NDLR) a donné son quitus et a instruit son premier adjoint, Jean Christophe Ilboudo, d’inclure cela dans le budget supplémentaire pour qu’on puise construire l’école.
C’est ainsi qu’une entreprise a été attributaire du marché. Ils sont venus déposer la facture. Naturellement, l’argent est là. C’est disponible. Si toutefois, les travaux étaient finis, ils pourront payer l’entreprise. Ce n’est pas une somme en divagation.
En plus de ça, la même école dont nous parlons relève maintenant de l’arrondissement 10. En temps normal, le maire de l’arrondissement 10 doit rentrer en contact avec la commune pour qu’on puisse régler l’entreprise. Ça, ce n’est pas un problème.
La facture ne relève donc plus de l’arrondissement 4 ?
Non.  Ce n’est plus une facture qui relève de l’arrondissement 4.
Un dernier commentaire ?
Je pense sincèrement qu’on a passé un mandat en de bons termes. On a fait de notre mieux. Aujourd’hui, la meilleure façon de nous remercier, c’est de dire réellement à la population ce que nous avons pu réaliser (…). C’est une manière de salir le nom des gens, mais ce n’est pas bien.
Même s’il (le maire Anatole Bonkoungou, NDLR) a un problème politique, il doit gérer son problème politique avec son parti. Ce n’est pas un problème avec les autres. Il ne dit pas à l’opinion publique qu’il a 15 000 parcelles disponibles, mais il reconnaît que le maire Zakaria Sawadogo a une facture qu’il devrait payer. Mais si tu as 15 000 parcelles de disponible, tu dois être prêt à accepter aussi sa facture. Il doit assumer ses responsabilités.
Propos recueillis par Abdou ZOURE
Pour Burkina 24

La Syrie annonce son adhésion à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques

Башар Джафари ООН Сирия

Par La Voix de la Russie | La Syrie est devenue membre à part entière de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, a déclaré jeudi son ambassadeur à l'ONU Bachar Jaafari. Selon lui, un message en ce sens a été envoyé au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Plus tôt la traduction officieuse de ce document a été présentée aux journalistes par lequel la Syrie s'engageait à respecter les clauses de la Convention.
Bachar Jaafari a souligné que les autorités syriennes considéraient les stocks des armes chimiques comme moyen de dissuasion de l'arsenal nucléaire d'Israël.

Une nouvelle source majeure d’eau douce découverte au Kenya

Vue du lac Turkana au Kenya.
Vue du lac Turkana au Kenya.
Wikimedia

Par RFI
De l'eau pour les 70 années à venir, le Kenya est en train de vivre les bienfaits d'une grande découverte. Celle du bassin souterrain de Lotikipi dans la région de Turkana, un des endroits le plus chaud et sec du pays. La nappe phréatique, composée d'eau pure, a été découverte par Alain Gachet, président de Radar Technologies International, et inventeur du système Watex qui a permis de cartographier et sonder la région.

RFI : Au Kenya, près de 17 millions de personnes sur 41 millions d'habitants, n'ont pas accès à l'eau potable principalement dans la région du Turkana, où vous avez travaillé ?
Alain Gachet : Le pouvoir kényan est très préoccupé par la zone la plus déserte du nord-ouest du Kenya, qui s’appelle le Turkana. C’est une zone où il y a moins de 200 millimètres de pluie par an. La population y vit quasiment comme du temps de la préhistoire. Ils ont des troupeaux qu’ils sont obligés de nomadiser parce qu’il n’y a pas d’eau. Ils boivent le sang des bêtes, sans les tuer, mélangé à du lait. Il n’y a aucune culture possible, donc ils ne consomment aucun fruit ni aucun légume.
RFI : Cette découverte va donc avoir un impact direct sur les populations locales ?
Depuis la crise du Darfour en 2004, nous essayons de mettre en œuvre dans cette région les technologies que nous avons inventées. Il s’agit du le système WATEX –Water exploration – que j’ai mis au point personnellement et que j’ai appliqué. Au bout de quatre mois, j’ai compris qu’il y avait des réserves souterraines extrêmement importantes au Turkana. Des réserves qui sont équivalentes au volume du lac Turkana lui-même, mais cette fois-ci, c’est de l’eau douce. Ce qui représente bien sûr une découverte fondamentale pour tout ce peuple Turkana qui va pouvoir cultiver ses propres ressources.
RFI : Une découverte qui pourrait en amener d’autres ?
Les quantités d’eau découvertes correspondent à peu près à l’équivalent de l’eau déjà utilisée, consommée au Kenya. Maintenant cette découverte, elle va amener d’autres choses beaucoup plus grandes. Le gouvernement du Kenya a des idées d’industrialisation. J’espère que ça va amener beaucoup de prospérité dans cette partie du Kenya. En plus, le gouvernement kényan, conscient de la puissance de l’outil utilisé lors de cette découverte, est en train de voir dans quelle mesure il pourrait couvrir l’ensemble du Kenya avec ce procédé, de façon à avoir un plan directeur pour l’agriculture et pour subvenir aux besoins de la population et améliorer les conditions de tous les jours.

VIDEO:Syrie vers la destitution d'Obama? La correspondante de Canal + à la Maison Blanche explique que le Congrès a menacé Barack Obama de destitution s'il partait en guerre en Syrie


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Beaucoup de médias français pensent ou ont pensé que les congressistes américains vont aller dans le sens du président Obama et voter sans état d’âme pour une intervention punitive mais si l’on examine avec raison la situation, alors les arguments en faveur d’un vote négatif ne manquent pas. Un parlementaire américain n’est pas comme chez nous le caniche du président. Il vote avec sa conscience personnelle et une réflexion mûrie. En fait, plusieurs critères déterminent le choix d’un parlementaire américain. La conviction personnelle sur ce dossier, puis le patriotisme et le souci de l’image du pays, ensuite la préoccupation démocratique inclinant à ne pas aller contre l’opinion publique, enfin les intérêts du pays et pour finir, un calcul fin permettant de favoriser la réélection, du moins pour ceux qui se représentent. Bref, c’est un mélange de motifs éthiques, intéressés et parfois cyniques qu’on trouve à la base d’un vote au Congrès. Sans oublier les lobbies qui pourraient être concernés par un vote, ce qui serait le cas des producteurs d’armes.
Les élections à mi-mandat, qui concernent surtout les représentants dont la Chambre sera renouvelée entièrement, sont prévues dans un an. Les électeurs ont la mémoire courte mais pas les challengers souhaitant prendre la place du sortant. Un élu américain pourrait être incité à voter en fonction de l’opinion publique et du sentiment anti-guerre qui se développe de jour en jour, clips et manifs à l’appui avec en plus une opinion qui suit les médias alternatifs. Alors que les médias mainstream semblent hésiter, comme l’indique cette diffusion d’une vidéo parvenue depuis la Syrie et montrant des soldats du régime porteurs de traces de coup et abattus sauvagement par des rebelles, ce qui, comme les armes chimiques, est contraire aux conventions internationales et constitue un crime de guerre, voire un crime contre l’humanité. Autant dire que ce document renforce le sentiment que les atrocités sont commises des deux côtés et qu’il n’y a aucune raison de punir un seul camp.
Même s’il n’est pas un érudit en géographie et histoire, un élu américain s’informe quand même de l’actualité et constate que nombres d’acteurs dans le jeu diplomatique et médiatique sont opposés à une intervention avec un argument imparable, le risque d’embrasement et surtout la conviction qu’une frappe punitive ne résoudra rien, éloignant sans doute encore plus l’horizon d’une solution politique qui déjà, semble mal en point. Les pays émergents sont contre l’intervention. Si on fait entrer les intérêts économiques, alors un élu se demandera si une intervention américaine appuyée par la France et deux ou trois improbables pays dont la Turquie ne risque pas de salir l’image américaine et de ce fait, nuire au bon déroulement des transactions économiques. Ce qui s’est passé au G-20 est l’inverse de ce qu’espérait la Maison Blanche. Au lieu d’une bienveillance des pays moyennant un deal entre l’appui de l’intervention et des mesures financières intéressantes c’est l’inverse qui s’est passé. Le camp des affaires semble être aussi du côté de la paix. Faites l’amour pas la guerre disait-on il y a quarante ans. Maintenant c’est faites des affaires pas la guerre.
La rhétorique employée par Obama lors de son intervention orale au G-20 ne convainc pas. On est passé d’une ligne rouge à une intervention punitive et maintenant, une intervention préventive, la Syrie étant désignée comme menace internationale avec ses armes chimiques. Pourtant, les Etats-Unis n’ont guère déployé de zèle lorsque Saddam Hussein gaza des milliers de Kurdes et auparavant des soldats iraniens au moment du conflit entre les deux pays. La thèse d’une menace syrienne sur la sécurité américaine ou mondiale ne tient pas. Pire, si Assad chute, la situation risque d’être plus délicate car nul ne sait qui va s’emparer des arsenaux chimiques. Bref, l’obstination du président américain risque de ne pas convaincre les congressistes.
Quant à John Kerry et l’allusion à Munich, il n’est pas certain que ça fonctionne, d’aucuns pouvant avoir l’idée d’offrir un livre d’Histoire au secrétaire d’Etat américain et chez nous en France, à Harlem Désir. Bachar al Assad n’a jamais prétendu annexer ou envahir un autre pays. Juste la revendication sur le Golan et quelques manigances avec des factions libanaises mais rien de commun avec l’épisode munichois de 1938. On voit mal comment Kerry pourra convaincre le Congrès avec de si piètres arguments. En plus, cet empressement et ce travail effectué pour convaincre quelques nations d’entrer dans le camp de la guerre contraste avec le peu d’effort déployé dans les processus de paix et de négociation. Et ce, dans un contexte ou de plus en plus, l’opinion pense qu’une intervention contre le régime d’Assad constituerait, par ricochet, un appui à des rebelles appartenant à la mouvance Al Qaeda. Quelques sénateurs se sont fait secouer récemment avec cet argument. Et plus généralement, les fiascos en Irak et en Afghanistan ont fini par persuader les gens pas trop idiots que la force ne résout rien et même aggrave les problèmes. Et les congressistes ne sont certainement pas des idiots.
On ne voit pas ce qui peut pousser un parlementaire américain à voter pour l’intervention, à part un esprit punitif et la volonté de montrer les muscles américains tout en se rangeant derrière l’obstination du président Obama. Et le monde n’est pas dupe. Cette intervention américaine en Syrie n’a pas pour objectif premier de venir en aide au peuple syrien. L’intervention est destinée à résoudre un problème américain, celui de sa puissance et de l’image du pays, autrement dit, l’Amérique veut montrer ses muscles. Les analystes prétendant que le recul de l’Amérique reviendrait à un isolationnisme ne sont pas crédibles. On peut se soucier du monde sans qu’il soit nécessaire de faire parler les armes.
Pour un congressiste américain, il devient de plus en plus clair que cette intervention n’a aucune raison d’être sauf confirmer l’Amérique dans son sentiment de superpuissance, résoudre les états d’âme du président, dépenser des sous inutilement et s’investir dans une cause dont la légitimité reste douteuse alors que les Etats-Unis devraient s’occuper de la politique intérieure et de la crise sociale qui s’étend dans le pays. Le représentant de la nation doit servir aussi les intérêts américains et cette guerre desservira le pays avec une opposition à la fois internationale, intérieure et publique, sans oublier la détermination du pape François. Et l’illégalité de cette intervention en dehors du cadre de l’ONU. Donc sauf surprise, les représentants devraient voter non et les sénateurs aussi, bien que le scrutin soit plus indécis. Le vote sera certainement historique. Un moment décisif en 2013.
Syrie: vers la destitution d'Obama? par Bertrand11111


http://news360x.fr/no-we-cant-congres-americain-dira-guerre-contre-syrie/
Source : Agoravox 

Le mariage des prêtres à nouveau en question


Le mariage des prêtres à nouveau en débat
Le mariage des prêtres à nouveau en débat
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

DÉCRYPTAGE - Un proche du pape François a considéré que le célibat des prêtres n'était pas "un dogme" et pourrait être remis en question.

Il aura suffi d'une phrase pour relance le débat. Le célibat des prêtres "n'est pas un dogme et on peut en discuter car c'est une tradition ecclésiastique", a déclaré le futur numéro 2 du Vatican, Pietro Parolin, dans un journal vénézuélien.

Depuis quand les prêtres ont-ils interdiction de se marier ?

Dans les faits, le célibat des prêtres remonte à 1123. C'est donc une tradition vieille de 900 ans que Pietro Parolin entend remettre en question. "L'effort qu'a fait l’Église pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l’Église, pas de la diviser", a-t-il dit.

Pourquoi revenir sur cette tradition ?

"Il faut tenir compte, au moment de prendre des décisions, de ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l’Église), de même que de l'ouverture à l'air du temps", estime Pietro Parolin. Le célibat des prêtres est régulièrement remis en cause. En 2006, le cardinal Hummes, préfet de la congrégation pour le clergé, avait fait le même genre de sortie que celle de Pietro Parolin, suscitant immédiatement une réaction très embarrassée du Vatican et un rétropédalage du cardinal lui-même.

L'un des arguments avancés est la baisse des vocations. En 2012, seuls 96 hommes ont été ordonnés prêtres en France. 

Qu'en pense le pape ?

Le Saint-Siège n'a pas réagi officiellement aux déclarations de Pietro Parolin. Il ne s'agit pourtant certainement pas d'une bourde. Proche du pape François, il a longtemps été le représentant du Vatican au Venezuela.

Surtout, dans un livre d'entretiens parus en 2010, alors qu'il n'était que cardinal, le pape François avait déjà entrouvert la porte sur le sujet, soulignant que si le célibat des prêtres était une bonne chose à conserver, il n'était peut-être pas nécessaire pour tous. L'idée qu'une évolution sur le célibat des prêtres soit possible confirme en tous cas la volonté du souverain pontife de moderniser l'Église sans la révolutionner.

La fin du célibat des prêtres pourrait-il relancer les vocations ?

Pas sûr que le mariage des prêtres, s'il était adopté, s'accompagne d'une hausse des vocations. "L'évolution de cette question du célibat des prêtres pourrait résoudre la frustration d'un certain nombre d'entre-eux, mais malheureusement pas la crise de la vocation chez les jeunes. En effet, on observe que chez les pasteurs par exemple, qui peuvent s’unir, il y a également une crise de la vocation. Les traditions sont donc plus fortes que tout changement social", explique ainsi Kristoff Talin, sociologue spécialiste des religions, sur le site internet d'Atlantico.