10 septembre, 2013

Le nouveau missile russe peut intéresser la Chine

Тор-М2 Зенитно-ракетный комплекс ЗРК

Par La Voix de la Russie | Le missile nouveau pour le système antiaérien TOR-M2 a été exposé pour la première fois dans le cadre du salon MAKS 2013.

Son constructeur, la société Armements tactiques, a rendu publiques certaines caractéristiques du missile. Celles-ci permettent de conclure que le système TOR-M2 est une modernisation radicale du système TOR-M1 utilisé en Russie et qui a été fourni à l'époque à la Chine.
La vitesse du nouveau missile atteint 1 000 m/s, la portée a été augmentée de 12 à 16 km et l'altitude à laquelle il détruit les cibles, de 6 à 10 km. Les systèmes TOR-2MU dans lesquels il est utilisé sont livrés à l'armée russe depuis 2012. Ils tirer aussi bien les missiles nouveaux, que les missiles des systèmes précédents. En plus, ils sont dotés de moyens nouveaux de commandement de tir contrôlant 48 cibles et accrochant 4 d'entre elles.
La Chine a reçu 35 systèmes TOR-M1 entre 1996 et 1999 pour commencer à les copier peu après. Les travaux sur ce système étaient connus depuis longtemps, mais il a commencé à être fourni en quantités importantes à l'armée chinoise seulement en 2011-2012. Pour copier le système pas tout à fait récent l'industrie chinoise a eu besoin de presqu'autant de temps que la Russie pour développer une version modernisée.
Bien que certaines publications chinoises mentionnent que HQ-17 est une version « améliorée » du TOR-M1, il est peu probable que les améliorations puissent être sensibles. Selon toute évidence, la Chine a reçu un système dont l'efficacité au combat est largement inférieure à celle du nouveau système russe. L'économie que les Chinois avait obtenue ayant renoncé à l'achat de la licence russe suscite également des doutes : le travail de longues années des ingénieurs et ouvriers ne pouvait pas être gratuit.
Au fur et à mesure que les systèmes d'armements deviennent plus compliqués, la pratique chinoise de copier le matériel étranger semble être toujours moins attrayante. Souvent la Chine ne parvient qu'à maîtriser la production des systèmes créés en URSS dès les années 1980. Les copies ne peuvent être réussies que lorsqu'il s'agit des produits civils, les voitures par exemple : ils sont moins compliqués du point de vue technique et les données sur eux sont plus accessibles. En revanche, les programmes d'imitation peuvent s'éterniser lorsqu'il s'agit du matériel de guerre. En outre, cela ne contribue pas à la formation d'ingénieurs et à l'oeuvre indépendante de ces derniers.
Pris dans leur ensemble, les projets consistant à copier le matériel soviétique et russe sont réalisés avec des retards évidents. L'achat d'une licence légale coûterait des centaines de millions de dollars, mais l'Etat chinois est actuellement en mesure de se le permettre. En l'occurrence, la partie chinoise obtiendrait un résultat immédiat sous forme de systèmes prêts à l'utilisation et pourrait concentrer ses efforts sur le développement de systèmes d'armement originaux. Cette approche diminuerait la méfiance des partenaires étrangers de la Chine et étendrait l'accès de l'industrie de guerre chinoise aux technologies étrangères, notamment russes.

Michelle Obama est contre la guerre en Syrie

Мишель Обама

Par La Voix de la Russie | La première dame des États-Unis, Michelle Obama, ne soutient pas une éventuelle campagne militaire en Syrie.

« Vous le savez, en ce qui concerne les membres de ma famille, et en particulier Michelle, ils sont très vigilants de toute action en Syrie », a déclaré Barack Obama aux journalistes. « Si vous demandez Michelle si elle veut que nous commençons une nouvelle guerre, elle répondra "non" ».
Cependant, Mme Obama elle-même n'a jamais exprimé publiquement sa position concernant la situation en Syrie, et évidemment, ils étaient curieux de savoir ce qu'en pense l'épouse du président. Actuellement, sa position est claire et approuvée par la plupart d'Américains.

IMMIGRATION Piégés en zone de transit


Un migrant sénégalais à Rabat (Maroc), en août 2013.
Un migrant sénégalais à Rabat (Maroc), en août 2013.
Pour de nombreux migrants subsahariens qui tentent le passage en Europe, le voyage s’achève par un séjour semi-permanent au Maroc où les forces de police, financées par l'Union européenne, violent les droits humains fondamentaux.
Ibrahim, ressortissant gambien, a atteint à la rame ce qu’il pensait être les eaux territoriales espagnoles et a téléphoné aux garde-côtes espagnols, demandant à être secouru. Mais ceux-ci l’ont livré à leurs homologues marocains, et il se retrouve maintenant à Tanger. Le Camerounais Amadou avait essayé d’escalader la clôture de la frontière pour pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla. "Les policiers marocains nous sont tombés dessus avec leurs matraques", raconte-t-il. Il a été conduit du côté algérien de la frontière, près de la ville d’Oujda, à 120 kilomètres de là, et abandonné en plein désert avec trente-cinq autres compagnons d’infortune. Revenu au Maroc, il vit à la rude dans une forêt et va se ravitailler dans une mosquée voisine.
Ils se cachent dans les bidonvilles et les forêts
Il n’est pas facile de recueillir les témoignages de ces hommes et d’autres, qui ont vécu une expérience similaire. Ils se cachent dans les bidonvilles et les forêts. Ils portent les stigmates caractéristiques que j’ai pu remarquer chez les migrants pauvres sur toutes les frontières de l’Europe : les cicatrices des passages à tabac racistes, les marques des courses-poursuites dans les terrains vagues pour échapper à la police. Sous leurs vêtements déchirés, ils affichent cette profonde lassitude de ceux qui passent l’essentiel de leur existence dehors, en proie aux éléments.
Le Maroc est devenu l’une des principales routes de migration illégale en Europe depuis l’Afrique subsaharienne. Selon le dernier rapport de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, au cours des trois premiers mois de cette année, près d’un millier d’individus ont réussi à passer en Espagne, à la nage, en bateau ou en franchissant des grillages. Mais à tout instant, quelque vingt mille d’entre eux se trouvent pris au piège de ce qu’un rapport de l’Institute for Public Policy Reseach (IPPR) appelle le "mythe du transit".

Un gilet de sauvetage et une rame

L’UE verse chaque année au Maroc des dizaines de millions d’euros pour empêcher les migrants d’entrer sur son sol. Un porte-parole de la Commission européenne a refusé de préciser les montants actuels, mais cet argent, m’a-t-il affirmé, est utilisé pour "renforcer les capacités des autorités marocaines […] sur différents aspects de la migration, parmi lesquels la gestion des frontières".
La partie la plus chère du trajet est la traversée en barque depuis Tanger
Mais voilà : la police marocaine porte systématiquement atteinte aux droits fondamentaux des migrants. Ceux-ci sont introduits dans le pays par des réseaux organisés et arrivent soit par la Mauritanie pour remonter la côte marocaine, soit par le sud de l’Algérie, en passant par le Niger ou le Mali. La partie la plus chère du trajet est la traversée en barque depuis Tanger. Les passeurs locaux facturent le voyage 450 euros – forfait qui comprend un gilet de sauvetage et une rame –, puis entraînent leurs clients dans une folle course en mer dans l’obscurité, depuis une plage située à quelques encablures au nord de la ville. Chacun des migrants que j’ai rencontrés à Tanger connaissait quelqu’un qui s’était noyé.
Pour raconter l’histoire de ces candidats à l’émigration, j’ai dû travailler clandestinement. Il faut en effet une autorisation pour utiliser une caméra vidéo au Maroc et, bien que j’en aie fait la demande au mois de mai, les autorités n’ont cessé de temporiser, expliquant qu’elles avaient besoin de "plus de temps pour organiser ça". Je n’ai compris ce qu’ils organisaient qu’en arrivant à Nador, sur la côte nord-est du pays : l’armée a entrepris une vaste opération de nettoyage de la forêt montagneuse proche de la frontière, où les migrants ont installé des camps.
Sur la route de montagne qui longe la clôture frontalière, j’ai vu des groupes de soldats stationnés tous les cent mètres surveiller chaque virage et chaque bouche d’égout de la chaussée, l’un étant chargé de scruter en permanence l’intervalle. Au-dessus d’eux, des patrouilles avançant en ligne fouillaient méthodiquement les broussailles.
Un rapport de Médecins sans Frontières publié en mars 2013 dénonçait "une forte augmentation des abus, des traitements dégradants et des actes de violences" contre les migrants commis par la police et les bandes criminelles, et indiquait notamment que les violences sexuelles avaient atteint "des proportions alarmantes". Cette situation n’a fait que conforter les migrants que j’ai rencontrés dans leur détermination à s’enfuir vers le nord.

Infraction au droit d’asile

Deux pratiques particulières appellent une réponse de la part de l’UE, qui finance cette opération. La première porte sur le renvoi présumé sur le territoire marocain des réfugiés repêchés dans les eaux espagnoles, ce qui est une infraction au droit d’asile. La seconde consiste à abandonner des migrants détenus au Maroc dans le désert, de l’autre côté de la frontière algérienne, ce qui est de toute évidence illégal. Comme par un fait exprès, le Maroc est lui-même une source importante de migration – régulière et irrégulière – vers l’UE. Les milliers de maisons vides qui défigurent les terrains vagues entourant ses villes attestent du départ de 4,5 millions de ses citoyens.
Certaines de ces maisons deviennent des bidonvilles tout trouvés dans lesquels s’installent les migrants africains. Dans l’un de ces bidonvilles des environs de Tanger, autour d’une bouilloire sifflant sur le feu une douzaine d’hommes allongés sur des coussins défoncés et des couvertures élimées m’interrogent : "Pourquoi les Européens sont-ils aussi déterminés à nous empêcher d’entrer ?" Je leur livre la vérité crue : parce que beaucoup de Blancs pauvres pensent que vous venez leur voler leurs emplois, réduire leurs salaires et détruire leur culture. Ma réponse semble les déconcerter. "Mais eux, ils sont venus dans mon pays", s’insurge Ibrahim. "Et ils soutiennent le président, le salaud qui est en train de le détruire et à cause duquel nous ne pouvons plus vivre chez nous." Les hommes savent que s’ils arrivent en Europe, ils auront à affronter le racisme, mais ils assurent que c’est encore pire ici.
Ce ne sont pas tant les persécutions que la pénurie qui pousse la plupart vers le nord
Ce ne sont pas tant les persécutions que la pénurie qui pousse la plupart vers le nord. Il y a un facteur d’attrait économique. Mustapha et Josui étaient maçons à Dakar. Ils ont un cousin à Limoges et pensent pouvoir y trouver du travail. Sachant que 78 000 clandestins ont réussi à passer les frontières européennes l’année dernière, ils ont raison de croire que leur chance d’y arriver n’est pas totalement négligeable.
On peut comprendre que l’Europe cherche à renforcer la capacité du Maroc à surveiller son côté de la frontière. Le pays est un Etat semi-policier mais peu rigoureux : la police dresse des barrages routiers à intervalles réguliers, mais à distance respectable des échoppes d’essence de contrebande et des fumeurs de haschich. Il est en revanche beaucoup moins compréhensible que l’Europe tolère les violations des droits fondamentaux des migrants.
A moins, bien entendu que, comme dans le cas de la répression des immigrés en Grèce, tout cela ne soit fait que pour bafouer à grande échelle l’obligation officielle de traiter les migrants humainement et conformément à la législation, et de dissuader les candidats à l’exil. Mieux Frontex fait son travail, plus la pression monte dans des pays comme le Maroc, qui se soucient peu de droits de l’homme et doivent déjà gérer d’immenses problèmes de pauvreté au sein de leur propre population. A ceci près que, dès que tout cela se passe derrière les barbelés des frontières de l’Europe, la responsabilité disparaît – et avec elle, la capacité à signaler les faits.

presseurop.eu/

RUSSIE-ÉTATS-UNIS Une insupportable hésitation

Vu d’Israël. Les atermoiements des Etats-Unis livrent leurs alliés à eux-mêmes et ne peuvent que renforcer les dictatures.

Dessin de Bleibel, Liban Dessin de Bleibel, Liban
Obama a hésité et c’est mauvais signe pour les intérêts américains mais aussi pour ceux de ses alliés. Cette hésitation risque d’être perçue comme un message d’encouragement à destination de tous les régimes autoritaires et féroces qui possèdent ou non des armes de destruction massive. La décision du président américain de solliciter l’accord des deux chambres du Congrès pour punir et dissuader Assad de recommencer ne remet certes pas en cause une éventuelle intervention, mais elle la retarde et [...]

courrierinternational.com

Mali: Un élément de la Garde nationale tué pour avoir défendu des homosexuels

C’est arrivé jeudi dernier. Les populations de Mopti ont violemment pris à parti un groupe d’homosexuel (les) ayant organisé un «sumu» en vue de la célébration d’un mariage gay.

Illustration
 
La victime (un élément de la Garde nationale) a succombé de ses blessures le week-end dernier à Bamako où elle a été transportée pour recevoir des soins. L’homme d’une trentaine d’année  a reçu un projectile sur la tête au cours des affrontements (Paix à son âme).
 
Les homosexuel(les) en question ont poussé la provocation jusqu’à vouloir organiser un «sumu», un festival de musique et de danse précédant une cérémonie de  mariage. Il nous revient qu’ils sont venus de plusieurs régions du Mali dont Bamako, Ségou et Kayes, en l’occurrence,  dans le seul  but de célébrer l’union de deux hommes.  Naturellement la population n’a pas perçu la chose d’un bon œil et les a pris à partie. Tous leurs matériels furent saccagés. En somme, l’on ne déplorait, jusque là que des dégâts matériels par ailleurs réparables. Les choses auraient pu s’arrêter là. Mais nos homosexuels eux, n’entendirent pas les choses de cette oreille. Ils décidèrent de porter plainte à la police et de faire faire interpeller les présumés casseurs. Ce fut la goutte de trop. C’est en ce moment que les populations décidèrent d’en finir avec eux.
 
C’est une population en colère qui prit dès lors d’assaut leur maison. L’intention des manifestants ne souffrait d’aucune ambigüité: laver l’affront dans le sang.  Débordée, la police appela la garde nationale en renfort. C’est lors des échauffourées qu’un projectile atteint violemment le Garde à la tête. Il succomba 48 heures plus tard de ses blessures.
 
Les populations ne décolèrent pas encore à Mopti. Il faudra s’attendre à d’autres manifestations. La situation était calme pendant le week-end. Accalmie mise à profit par  les autorités et les notabilités pour siéger sur la question.
 
Pour de nombreux observateurs et analystes, cette attitude des homosexuels maliens n’est pas seulement un acte de provocation. Elle cacherait en vérité, le début d’un combat pour leur reconnaissance légale. Une sorte de test grandeur nature, d’où, justement leur présence massive à Mopti.
Source

[BUZZ] Deux hommes épousent la même femme parce quelle refuse de choisir...

Deux hommes kenyans ont signé un contrat écrit stipulant qu’ils “épousent” tous deux la même femme, après que cette dernière a refusé de choisir l’un des deux. Cette histoire insolite se déroule au Kenya, Sylvester Mwendwa et Elie Kimani deux kenyans ont accepté d’épouser légalement la même femme. Les deux hommes ont passé cet accord après s’être rendu compte que, depuis plus de quatre ans, ils avaient tous deux une liaison avec la femme dans le comté de Mombasa, selon le journal Daily Nation locales. Cependant mise en face de la situation cette dernière aurait refusé de choisir entre eux, aussi les deux hommes se sont entendus pour l’épouser. Les avocats ont d
éclaré que leur “mariage” serait reconnu légalement si les époux arrivent à prouver que la polyandrie fait partie de leur coutume. Car au Kenya la polyandrie n’est pas explicitement interdite à condition que cette union soit reconnue sur le plan coutumier. L’accord prévoit une rotation pour les hommes dans leur maison, ils devront aussi tous deux aider à élever les enfants qu’elle portera. “ Chacun respectera le jour arrangé pour lui. Nous nous engageons à nous aimer et à vivre en paix. Personne ne nous a forcé à signer cet accord”, a affirmé Sylvester Mwendwa. Les parents de Mwendwa auraient donné leur accord pour cette union, la femme en question serait veuve avec deux enfants. www.eauderose.biz

Syrie: faire une croix sur les droits de l'homme en cas de frappe (Moscou)

Syrie: faire une croix sur les droits de l'homme en cas de frappe

En cas de frappe militaire contre la Syrie, il conviendra de faire une croix sur la démocratie et les droits de l'homme dans ce pays arabe, a estimé mardi Alexeï Borodavkine, délégué permanent de la Russie auprès des Nations unies et d'autres organisations internationales à Genève.
"Une telle frappe se trouverait en contradiction flagrante avec le droit international et constituerait un acte d'agression. Ce genre de scénario est lourd de nouvelles victimes et d'un regain de tension dans la région (…). Quant à la démocratie et les droits de l'homme en Syrie, on devra faire une croix dessus pour longtemps", a déclaré le diplomate lors d'un dialogue en duplex avec la Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay.
Et d'ajouter que l'agression ne profitait qu'aux terroristes occupés à exterminer des civils syriens, en premier lieu des représentants des minorités ethniques et confessionnelles.
Les médias ont fait état le 21 août d'une attaque chimique présumée menée par les autorités syriennes près de Damas. Selon le renseignement américain, le bilan des victimes de ce drame s'élève à 1.400 morts. 
Les autorités syriennes démentent avoir perpétré l'attaque. 
Damas ayant selon le président américain "franchi la ligne rouge" pointée par Washington durant l'été 2012, Barack Obama espère obtenir le feu vert du Congrès US afin de lancer une opération militaire en Syrie. 
La Russie prône un règlement politique de la crise syrienne qui se poursuit depuis deux ans et demi.

Syrie: l’initiative russe se concrétise, Paris dépose une résolution


La proposition russe visant à placer l’arsenal chimique de la Syrie sous contrôle international pour écarter la menace de frappes se concrétisait mardi et la France a annoncé la présentation d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU.
L’initiative de la Russie, allié indéfectible du régime du président Bachar al-Assad, a reçu un accueil favorable mais prudent dans le monde, le président américain Barack Obama y voyant une possible “percée”.
Seule l’opposition syrienne a dénoncé mardi l’initiative de Moscou, y voyant une “manoeuvre politique”, du régime de Damas et de son allié russe, selon un communiqué.
La proposition, présentée à l’issue d’une rencontre à Moscou entre M. Lavrov et son homologue syrien, prévoit de placer sous contrôle international le stock d’armes syrien, et ensuite de le détruire.
La Russie espère que cette proposition permettra d‘éviter d‘éventuelles frappes américaines contre le régime de Damas, auxquelles la France est prête à participer, en réaction à une attaque chimique près de Damas, qui a fait 1.429 morts selon le renseignement américain.
“La partie russe travaille actuellement à l‘élaboration d’un plan réalisable, précis, concret pour lequel des contacts sont en cours en cet instant avec la partie syrienne”, a déclaré M. Lavrov mardi. “Nous comptons présenter ce plan dans les plus brefs délais, et nous serons prêts à travailler à ce propos avec le secrétaire général de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques”.
De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré accueillir la proposition russe “à la fois avec intérêt et avec prudence”, estimant que Moscou “s’offrait peut-être une porte de sortie” dans la crise syrienne.
Congrès rétif
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que la pression internationale, notamment des Etats-Unis et de la France, sur le régime syrien, avait “marché”.
M. Fabius a annoncé ensuite que la France proposerait mardi au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution prévoyant le “contrôle et le démantèlement” des armes chimiques syriennes. Ce projet autorise le recours à la force en cas de manquement aux obligations, une option à laquelle la Russie, qui a un droit de veto, s’oppose en général avec véhémence, étant contre toute ingérence.
L’Union européenne a accueilli “avec intérêt” la proposition russe, mais souhaite s’assurer qu’elle soit “sérieuse” et puisse être suivie d’effet.

“Si vous n‘êtes pas prudents, vous en paierez le prix”
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a aussi annoncé le soutien de l’organisation à cette initiative.
La Chine, farouchement opposée à toute intervention militaire extérieure en Syrie, a appuyé l’initiative de Moscou, de même que l’Iran, autre soutien du régime de Damas.
M. Lavrov a exprimé mardi sa satisfaction à la suite des “réactions largement positives dans le monde” à cette proposition. “La proposition de placer l’arsenal syrien sous contrôle international n’est pas une initiative entièrement russe”, a-t-il dit. “Elle a émergé des contacts que nous avons eus avec nos collègues américains, des déclarations hier de John Kerry, qui a offert la possibilité d‘éviter des frappes si ce problème peut être réglé”.
Le secrétaire d’Etat John Kerry avait évoqué la “restitution” par Damas de son stock d’armes chimiques à la communauté internationale comme une condition possible du renoncement à des frappes.
“Bien entendu il (Bachar al-Assad) pourrait restituer l’intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale, dans la semaine à venir, tout rendre, tout sans délai”, avait déclaré M. Kerry. “Mais il n’est pas prêt de le faire, et il ne le peut pas”.
Son porte-parole avait pris soin de préciser peu après que cette remarque purement “rhétorique” ne constituait pas une offre de négociation faite à Damas.
Le président américain Barack Obama a dès lundi soir salué l’initiative russe, avec cependant une formulation prudente. “Cela pourrait constituer une percée importante”, a-t-il déclaré.
Considéré comme l’un des plus importants du monde, l’arsenal chimique syrien est estimé à “plus de 1.000 tonnes” par les services de renseignement français. Sa neutralisation, si elle était actée, pourrait s’avérer extrêmement délicate sur le terrain, en plein milieu d’une guerre civile.
Interrogé par ABC sur la possibilité d’une “pause” dans le cheminement vers des frappes, au cas où les armes chimiques seraient sécurisées, M. Obama a répondu: “tout à fait, si cela se produit”.
Le président américain devrait s’adresser mardi soir à la nation.
Même approbation prudente de la part du Premier ministre britannique David Cameron : “Je pense que nous devons faire attention toutefois à ce que ne soit pas une manoeuvre de diversion pour discuter d’autre chose que du problème sur la table”.
La chancelière allemande Angela Merkel a salué une proposition “intéressante” mais souligné qu’il fallait que “les actes suivent”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Armes chimiques: la Syrie a “déjà donné son accord” à l’initiative russe


. © Yuri Kadobnov La Syrie a “déjà donné son accord” à la proposition russe de placer son arsenal chimique sous contrôle international, a déclaré mardi à Moscou le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, selon les agences russes.
“Hier (lundi) nous avons eu une séance de négociations fructueuses avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (...), et déjà en soirée, nous avons donné notre accord à l’initiative russe”, a déclaré M. Mouallem, selon des propos cités par les agences russes, traduits de l’arabe.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Armes chimiques: la Syrie a déjà donné son accord à l'initiative russe

MOSCOU - La Syrie a déjà donné son accord à la proposition russe de placer son arsenal chimique sous contrôle international, a déclaré mardi à Moscou le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, selon les agences russes.

Hier (lundi) nous avons eu une séance de négociations fructueuses avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (...), et déjà en soirée, nous avons donné notre accord à l'initiative russe, a déclaré M. Mouallem, selon des propos cités par les agences russes, traduits de l'arabe.

Le ministre syrien a souligné que l'objectif était de couper l'herbe sous le pied à une agression américaine.

La proposition russe prévoit de placer sous contrôle international le stock d'armes syrien, et ensuite de le détruire.

La Russie, allié indéfectible du régime de Damas, espère que cette initiative permettra d'éviter d'éventuelles frappes américaines contre le régime de Damas.

L'administration du président américain Barack Obama s'est livrée depuis dix jours à une opération de grande envergure pour convaincre les élus mais aussi l'opinion publique, de soutenir une opération militaire limitée en Syrie en réaction à une attaque chimiquele 21 août près de Damas, qui a fait 1.429 morts selon le renseignement américain.


(©AFP /

Pourquoi les S-300 sont plus performants que les Patriots ?


IRIB- La chaîne Al-Mayadin a diffusé un reportage où elle compare les points forts du système anti-missile russe avec celui des Etats-Unis.
Dans la conjoncture où une éventuelle agression militaire contre la Syrie fait la une, la chaîne Al-Mayadin a diffusé un reportage dans lequel elle a mis en parallèle le système anti-missile russe avec le système antibalistique américain. Le reportage énumère les raisons de la supériorité des systèmes anti-missiles russes, dont les missiles S-300, S-400 et S-500, avant de présenter ce système comme le plus performant du monde. Mais quelles en sont les raisons ?
                   Patriot
                      S-300
60 mètres requis pour attaquer une cible
15 mètres requis pour attaquer une cible
Altitude de croisière : 24 km
Altitude de croisière : 27 km
Portée : 160 km
Portée : 200 km
Vitesse : Mach 5
Vitesse : Mach 7
Interception : au maximum 170 km
Interception : au maximum 300 km
Nombre de missiles simultanément interceptés : 100
Nombre de missiles simultanément interceptés : 300
Nombre de missiles simultanément atteints : 9
Nombre de missiles simultanément atteints : 24
Durée requise au changement de direction : 30 min
Durée requise au changement de direction : 5 min
Lancement vertical de missiles : Impossible
Lancement vertical de missiles :Possible

La Russie possède aussi des missiles S-400 qui peuvent intercepter les cibles jusqu’à une portée de 600 kilomètres, poursuivre simultanément 300 cibles, détruire en même temps 36 cibles et lance simultanément 72 roquettes. Le système balistique S-500, le plus sophistiqué du monde, est en mesure de prendre en même pour cible dix missiles balistiques intercontinentaux. Le système radar du S-500 est capable d’identifier les cibles à une distance de 900 kilomètres.

France: Le tonton se faisait masser le sexe par sa nièce de 7 ans

Cruche a calva
L'homme aimait un peu trop le contact avec sa petite nièce. Un Sparnacien de 29 ans a été condamné à quatre mois de prison assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve, mercredi, par le tribunal correctionnel de Châlons, pour avoir imposé à la fillette, âgée de 7 ans au moment des faits, un massage on ne peut trop intime.
Fin août 2012, alors qu'elle et son petit frère de cinq ans étaient venus passer la nuit chez leur grand-mère, à Magenta, celui-ci l'avait en effet invitée à enduire son sexe de crème hydratante, après le repas du soir. L'enfant se serait alors exécuté tandis que son oncle lui aurait caressé les parties génitales. S'il a fini par admettre le massage lors de ses auditions devant les gendarmes d'Avize, l'homme a cependant toujours contesté cette dernière accusation.
Le tribunal l'a néanmoins reconnu coupable d'agression sexuelle imposée à un mineur de moins de 15 ans.
Au cours de ces deux prochaines années, il devra obligatoirement se soumettre à des soins et travailler, au risque de purger quatre mois de prison. Son identité sera désormais inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.
Sa victime n'en est quant à elle pas sortie indemne.
«Elle est devenue très colérique, témoigne sa mère. Son comportement et son caractère ont beaucoup changé depuis. Elle veut jouer la grande, tout commander.»
Aussi, dès la fin septembre, la fillette devrait-elle bénéficier d'un suivi psychologique.
F.B. - Source

Mali: bientôt des “assises nationales du Nord”


Le Mali organisera bientôt “des assises nationales du Nord”, discussions destinées à permettre “le règlement définitif” des rébellions récurrentes dans cette partie du pays depuis son indépendance, a annoncé lundi le président Ibrahim Boubacar Keïta, sans fournir de date.
“Il nous appartient de régler définitivement la question du Nord en forgeant une paix durable fondée sur la confiance entre toute les composantes de la Nation malienne”, a déclaré le président Keïta lors de la première réunion avec son Premier ministre Oumar Tatam Ly et son gouvernement, lundi matin à la présidence à Koulouba (près de Bamako).
Sa déclaration a été diffusée dans la soirée par la télévision publique malienne ORTM.
“Dans les jours à venir, nous engagerons sans tarder des actions en vue d’organiser les assises nationales du Nord, qui permettront (...) de forger un consensus national favorisant le règlement définitif du problème dit du Nord”, a-t-il ajouté.
Depuis son indépendance, en 1960, le Mali a connu plusieurs rébellions touareg, dont la dernière en date, déclenchée entre fin 2011 et début 2012 par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), a ouvert la voie à la crise la plus grave de l’histoire du pays.
Vivant essentiellement dans le Nord, la communauté touareg – quelques centaines de milliers de personnes sur une population totale d’environ 15 millions d’habitants – s’estime mise à l‘écart du développement du reste du pays.
Le MNLA, allié à divers groupes armés dont des jihadistes, a lancé en janvier 2012 des attaques contre l’armée dans le nord du Mali, qui ont servi de prétexte à des militaires pour renverser le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré en l’accusant d’incurie dans la gestion de cette offensive.
Le putsch a précipité la chute du nord du Mali aux mains des groupes armés. Les jihadistes ont fini par évincer du terrain leurs ex-alliés touareg et ont occupé ces régions pendant plusieurs mois en 2012, avant d‘être chassés à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine.
La rébellion touareg et l’occupation jihadiste ont exacerbé les tensions entre les différentes communautés, Touareg et Arabes étant souvent assimilés par certains à des rebelles et jihadistes.
Elu le 11 août pour un mandat de cinq ans, le président Ibrahim Boubacar Keïta a fixé comme “priorité la plus pressante” de son quinquennat “la réconciliation nationale” lors de sa prestation de serment, le 4 septembre.
Lundi, M. Keïta a invité ses Premier ministre et ministres à se préparer pour une tâche ardue. “Il ne s’agit pas d’une sinécure car nous avons l’exigence de satisfaire exclusivement les exigences fondamentales de notre peuple qui a subi au cours des mois écoulés un traumatisme profond. (...) Il nous faut rebâtir de nouvelles institutions”, a-t-il estimé.
Parmi les autres priorités de son régime, il a aussi évoqué “une justice saine, qui soit égale pour tous”, et “une lutte conséquente contre la corruption”.
“La réhabilitation de la justice sera au coeur du projet de refondation de nos institutions, d’où la place éminente accordée à ce département”, a-t-il dit.
Le nouveau ministre de la Justice est un avocat, Mohamed Ali Bathily Justice et, fait inédit au Mali, il est le premier dans l’ordre de préséance après le chef du gouvernement.
Lundi à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a salué la formation du gouvernement malien.
“Nous notons avec satisfaction que, conformément aux déclarations du président Keïta, la justice et la réconciliation constituent une priorité pour les nouvelles autorités maliennes”, a déclaré M. Lalliot.
Il a réaffirmé que Paris “restera aux côtés du Mali pour relever les grands défis que seront notamment la restauration de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, de la sécurité et le développement du pays”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie : l’Iran salue l’initiative russe sur les armes chimiques


L’Iran “accueille favorablement” l’initiative de la Russie pour mettre sous contrôle international les armes chimiques de la Syrie, a déclaré mardi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afgham, lors de son point de presse hebdomadaire.
“La République islamique d’Iran accueille favorablement l’initiative (de la Russie) qui vise à empêcher toute action militaire” contre la Syrie, a déclaré Mme Afgham. “Nous voulons que notre région soit débarrassée de toutes les armes de destruction massive (...) Ces efforts doivent aussi viser les armes chimiques dont disposent les groupes rebelles syriens”, a-t-elle ajouté.
“Nous avons déjà exprimé notre inquiétudes quant à la possession d’armes chimiques par les groupes terroristes (terme utilisé pour désigner le Front al-Nosra ou d’autres groupes liés à al-Qaïda en Syrie) et toute initiative doit s‘étendre à ces groupes”, a-t-elle déclaré.
Le président américain Barack Obama a qualifié la proposition russe de possible “percée importante” alors qu’il peine à mobiliser les élus du Congrès pour mener une action militaire contre la Syrie.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré il y quelques jours que l’Iran avait envoyé “une lettre officielle” au gouvernement américain, via l’ambassade suisse qui représente leurs intérêts en Iran depuis 34 ans, pour les informer que “des groupes terroristes avaient transféré des armes chimiques artisanales en Syrie”.
Principal soutien régional de la Syrie, l’Iran accuse “les groupe terroristes” d’avoir utilisé des armes chimiques et non le gouvernement du président Bachar al-Assad.

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Viol collectif à Delhi: les quatre accusés reconnus coupables


Les auteurs présumés du viol d’une étudiante en décembre à New Delhi, qui avait scandalisé la société indienne et déclenché des manifestations inédites, ont été reconnus coupables mardi de viol en réunion et de meurtre.
L‘étudiante, âgée de 23 ans, avait été agressée avec une barre de fer et violée le 16 décembre dans un bus en rentrant du cinéma avec son ami. Elle est morte de ses blessures le 29 décembre dans un hôpital de Singapour.
Des milliers d’Indiens révoltés avaient manifesté après ce viol, appelant à une prise de conscience de la façon dont les femmes sont traitées en Inde, et dénonçant l’apathie de la police et de la justice à l‘égard des victimes d’agressions sexuelles.
Les lois contre les délinquants sexuels ont été durcies depuis, et la peine de mort introduite pour les violeurs dont les victimes sont mortes ou laissées dans un état grave.
La justice indienne a jugé mardi les quatre accusés coupables de tous les chefs d’accusation retenus contre eux.
“Les accusés sont tous reconnus coupables. Ils sont coupables de viol en réunion (..) de destruction de preuves et du meurtre de la victime sans défense”, a dit le juge Yogesh Khanna.
Leur peine devrait être connue mercredi. Les quatre hommes encourrent la peine de mort.
Les parents de la victime, qui étaient présents à l’audience, réclament la pendaison pour pouvoir faire leur deuil.
Les quatre accusés ont été brièvement amenés en salle d’audience pour le verdict avant d‘être emmenés par la police.
Les quatre hommes – Mukesh Singh, Akshay Thakur, Pawan Gupta et Vinay Sharma – ont tous plaidé non coupables.
Les avocats de trois d’entre eux ont annoncé aussitôt après l’audience qu’ils feraient appel de la décision du juge. “Nous ferons appel devant la Haute Cour. C’est une condamnation politique”, a dit A.P. Singh, avocat d’Akshay Thakur et Vinay Sharma, devant une masse de journalistes.
“Mon client conduisait le bus. Il a reconnu honnêtement qu’il conduisait le bus mais qu’il ne savait pas ce qui se passait à l’intérieur”, a déclaré pour sa part V.K. Anand, l’avocat de Mukesh Singh dont la mère s’est effondrée en larmes à la sortie de l’audience.
Tout appel est susceptible de repousser de plusieurs années la décision finale de la justice en raison de la lenteur du système judiciaire indien.
Un cinquième accusé âgé de 17 ans au moment des faits a été condamné fin août à trois ans de prison, la peine maximale encourue pour ce crime par les mineurs.
Un sixième homme, le chauffeur du bus présenté comme le meneur, a été retrouvé mort dans sa cellule en mars, un décès attribué à un suicide par les autorités pénitentiaires.
Un tabou brisé
Le procès des quatre hommes a suivi une procédure accélérée et plus d’une centaine de témoins ont été entendus au cours des sept mois d’audience. Le témoignage de la victime mourante sur son lit d’hôpital a également été entendu.
Le compagnon de la victime, âgé de 28 ans, et lui aussi battu, a décrit récemment, dans un entretien à l’AFP, une scène d’horreur.
“Je n’aurais jamais imaginé qu’un être humain puisse maltraiter un autre être humain à ce point”, a-t-il dit.
La famille de l‘étudiante, qui avait fait part de son amertume lors de la condamnation du mineur à trois ans de prison, réclame la pendaison pour les quatre majeurs.
“Nous n’accepterons rien d’autre que la peine de mort”, a déclaré à l’AFP la semaine passée le père de la jeune femme, dont le nom ne peut être révélé.
“Tout autre peine que la pendaison ne serait pas juste. Elle enverrait un mauvais message et les gens perdraient toute confiance dans notre justice”, a-t-il ajouté. “Cela ramènerait la paix dans notre esprit et dans le pays”.
L’Inde prévoit la peine de mort pour certains crimes mais les exécutions sont très rares.
Pour les défenseurs des droits des femmes, ce viol collectif a aidé des victimes à briser le silence et a suscité un débat. Mais les violences envers les femmes occupent encore chaque jour les pages des journaux indiens.

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Turquie: un jeune manifestant tué lors de heurts avec la police


Un manifestant âgé de 22 ans a été tué lundi soir dans le sud de la Turquie lors d’affrontements avec la police, portant le bilan de la fronde anti-gouvernementale depuis juin en Turquie à six morts, ont rapporté les médias turcs.
Le jeune homme, Ahmet Atakan, touché de plein fouet à la tête par une grenade lacrymogène faisait partie d’un groupe de jeunes gens rassemblé à Antakya à la mémoire de l’une des victimes du mouvement de contestation contre le pouvoir, a précisé l’agence de presse Dogan.
Au nombre d’environ 150, les manifestants se sont heurtés à la police antiémeute, qui a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau, selon les chaînes de télévision.
Blessé par un projectile contenant du gaz, l’homme est décédé à l’hôpital.
Antakya, située à proximité de la frontière syrienne, est l’une des villes de Turquie où se sont déroulées des manifestations antigouvernementales en juin.
En plus des six morts désormais recensés, plus de 8.000 personnes ont été blessées lors de ce mouvement de contestation sans précédent contre le régime islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2002.
Depuis le début de septembre et la rentrée universitaire, les manifestations dénonçant la dérive autoritaire du pouvoir ont repris graduellement, à Istanbul et Ankara notamment, mais sans l’ampleur qu’elles avaient prises en juin.
De violents affrontements ont opposé lundi à Istanbul la police turque à des centaines de manifestants rassemblés pour soutenir un adolescent de 14 ans plongé dans le coma depuis la fronde, lui aussi victime d’un projectile tiré par les forces de l’ordre.
Des appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux pour mardi soir sur la place de Taksim, lieu emblématique de la contestation, ainsi que sur l’autre rive, asiatique, de la métropole turque.
Des manifestations sont également prévues mardi pour dénoncer la violence policière dans la capitale turque où, depuis plusieurs jours, des étudiants sont mobilisés avec le soutien des cercles d’opposition contre un projet municipal qui prévoit de faire passer une route sur le campus de l’université du Moyen-Orient (ODTÜ). Ce projet prévoit l’arrachage de plus de 3.000 arbres.
Le mouvement de contestation antigouvernemental de juin dernier est parti de la mobilisation d’une poignée de militants écologistes opposés à un projet de réaménagement de la place Taksim d’Istanbul qui prévoyait la destruction d’un petit jardin public, le parc Gezi, et de ses 600 arbres.
Sa répression brutale a sérieusement entamé l’image de M. Erdogan.

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Quels sont les sites Internet qui posent problème?

De nombreux sites web ont été l'objet de plaintes des consommateurs.

Le Centre européen des consommateurs a établi un classement des sites web qui posent problème, en fonction des différentes réclamations qu'ils reçoivent. En tête de liste : vol24.fr, Infurn.com, ou encore différents sites de rencontres.
Si les internautes deviennent des consommateurs de plus en plus assidus, le web devient de son côté un lieu où il peut être facile de duper les clients. Révélé par RTL, un classement réalisé par le Centre européen des consommateurs - qui gère les réclamations des Français pour les sites dont le siège n'est pas basé en France - recense les sites où les problèmes se multiplient, et ne sont pas toujours arrangés... «La plupart du temps, nous arrivons à arranger ces litiges et à obtenir des remboursements des sociétés visées. Mais il arrive aussi que nous ayons des problèmes à joindre la société concernée» explique Bianca Schultz, directrice du Centre européen des consommateurs. «Et pour certaines sociétés, malgré toutes les plaintes, aucune amélioration n'est constatée pour satisfaire le client.» Voici les principaux sites concernés.
• Réserver et voyager sur vol24.fr
Le site de billeterie - hébergé en Allemagne - en ligne est en tête pour les problèmes de réservation. Plus de 400 plaintes ont déjà été recensées sur le site, principalement sur le paiement de la transaction. Certains consommateurs se plaignent que le site vol24.fr leur indique ne pas avoir réussi à débiter le montant de la réservation sur leur compte bancaire alors que celui-ci est suffisamment approvisionné... Conséquence: des frais d'annulation de 100€ leur sont alors facturés, lesquels sont prélevés sans difficulté sur le même compte bancaire!
• Les sites de rencontres (be2, e-darling, e-dates)
Faire des rencontres sur le web peut parfois coûter très cher! Le Centre européen des consommateurs a reçu plus de 500 réclamations pour des sites de rencontres basés à l'étranger comme e-darling, e-dates, ou be2. Cas de figure typique: sur e-dates, les clients pensent souscrire à une offre promotionelle de 15 jours à 4,90 euros, mais s'engagent en fait pour un forfait de 9 semaines, à 162 euros, renouvellé automatiquement. Tout cela à cause de conditions de ventes évasives et illisibles. Ensuite, se rétracter ou se faire rembourser est quasi impossible.
• Le site télécharger.francais.com
Malgré un nom de domaine bien français, le site de téléchargement (films, jeux vidéos) est basé à Chypre, avec un compte bancaire maltais. Le consommateur renseigne ses coordonnées afin de pouvoir accéder aux données téléchargeables , avant qu'on lui demande de payer un abonnement de 99 euros . L'utilisateur abandonne donc directement, mais il est ensuite relancé par mail par le site, qui lui annonce que son inscription a été confirmée, et lui réclamant les 99 euros - majorés de 12 euros d'intérêts de retard pour chaque nouveau mail de rappel!
• Le mobilier design chez Infurn.com
Des réductions significatives, des «frais de ports gratuits uniquement aujourd'hui»... Il est facile de se laisser tenter par les offres du site Infurn.com - basé en Espagne mais inscrit sur les registres du commerce en Angleterre! - pour quinconque est à la recherche de mobilier design bon marché. Même si les promesses sont nombreuses, la réalité est toute autre: délais de livraison interminables, remboursements tardifs - ou absence de remboursement... Les internautes ont été nombreux à se laisser surprendre par ce site aux apparences sérieuses. 439 internautes ont déposé plainte, dont 75% de Français.
• Investissements Forex et Options Binaires
Le CEC observe actuellement une recrudescence de publicités par internet ou téléphone qui proposent des placements «à haut rendement» dans les marchés de devises. L'Autorité des marchés financiers (AMF) met en garde les consommateurs tentés de placer leur argent dans des tels produits boursiers. Certains sites proposant ces services pas agréés. Ils ne sont par conséquent pas contrôlés par l'AMF ou des structures similaires dans d'autres pays européens et ne répondent pas aux obligations imposées par la loi pour garantir la bonne information des investisseurs et la sécurité des transactions.

Syrie: les rebelles préparent une attaque chimique contre Israël (TV)

Syrie: les rebelles préparent une attaque chimique contre Israël (TV)

Les adversaires du régime de Bachar el-Assad projettent de lancer une attaque chimique contre Israël depuis un territoire contrôlé par le gouvernement syrien, a annoncé lundi la chaîne de télévision anglophone Russia Today (RT), citant ses propres sources.
Selon RT, il s'agit d'une provocation d'envergure visant à forcer une intervention militaire étrangère en Syrie.
Depuis mars 2011, la Syrie est le théâtre d'un conflit armé entre autorités et opposition. Les affrontements ont déjà fait plus de 70.000 morts, selon différentes estimations. Les autorités syriennes affirment faire face à des terroristes bien préparés et armés dont beaucoup viennent de l'étranger.
Les parties en conflit s'accusent mutuellement d'utiliser des armes chimiques.

 
 
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APA-Dakar (Sénégal)
Le tirage au sort des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 aura lieu le 16 septembre 2013 au Caire, en Egypte.

Les dix équipes concernées s'affronteront en match de barrage (aller 11-15 octobre 2013, retour 15-19 novembre 2013), après le tirage au sort. Les cinq vainqueurs de ces barrages seront qualifiés pour «Brésil 2014».

Ces dix équipes sont la Côte d'Ivoire, le Ghana, l'Algérie, le Nigeria, le Cap-Vert, le Burkina Faso, le Cameroun, l'Egypte, le Sénégal et l'Ethiopie.

Les têtes de série seront déterminées à partir du classement FIFA qui sera publié le 12 septembre prochain.
BD/od/APA
2013-09-09 14:00:08
 


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