09 septembre, 2013

Gaz sarin : dissension entre les deux otages de retour de Syrie

Le journaliste italien de la Stampa, Domenico Quirico, à son retour de captivité en Syrie, le 9 septembre 2013.
Le journaliste italien de la Stampa, Domenico Quirico, à son retour de captivité en Syrie, le 9 septembre 2013. (Photo Andreas Solaro. AFP)


Le journaliste italien Domenico Quirico tempère les propos de son codétenu Pierre Piccinin, qui assure avoir la preuve qu'Al-Assad n'est pas à l'origine de l'attaque chimique.

«C’est un devoir moral de le dire. Ce n’est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise», a lancé Pierre Piccinin aux médias belges. Après avoir raconté les conditions terribles de sa détention, l’enseignant belge, enlevé par l’Armée syrienne libre en avril, s’est mis en devoir de défendre, sur ce point-là, le régime baasiste. Sans donner de détails sur les circonstances ou les auteurs de cette conversation qu’il dit avoir surprise.
Son compagnon de cellule, le journaliste italien Domenico Quirico, est lui beaucoup plus nuancé et prudent sur cette question. Au journal La Stampa, dans l’après-midi, il a estimé que c'était «fou de dire que je sais que ce n’est pas Assad qui a utilisé le gaz»«Nous étions dans l’ignorance de tout ce qui arrivait en Syrie pendant notre détention et donc aussi de l’attaque de gaz près de Damas», a-t-il continué. «Cependant, un jour, depuis la pièce dans laquelle nous étions emprisonnés, à travers une porte entrouverte, nous avons écouté une conversation en anglais via Skype entre trois personnes dont je ne connais pas les noms. L’un deux s’était présenté à nous comme un général de l’Armée syrienne libre. Un deuxième, avec lui, était une personne que je n’avais vue. Du troisième, via Skype, nous ne savons rien», a-t-il détaillé.

«Aucune idée de la fiabilité ou de l’identité des personnes»

Domenico Quirico a reconnu que ces personnes en conversation estimaient que les rebelles étaient les auteurs de l’attaque, pour pousser les Occidentaux à intervenir. Mais, il a d’emblée précisé qu’il «ne sait pas si tout cela est vrai et rien ne dit qu’il en soit ainsi. Je n’ai aucun élément qui vient confirmer cette thèse ni aucune idée de la fiabilité ou de l’identité des personnes qui parlaient». Le journaliste juge que, dans ce contexte, il est impossible de savoir si c’était des «bavardages» ou des informations pertinentes.
Si Domenico Quirico est un reporter de guerre reconnu dans son pays, la réputation de Pierre Piccinin est, elle, bien plus floue. Avant le début de la guerre, cet enseignant au lycée, chercheur sans chaire, ne s’était jamais rendu en Syrie. Curieux de découvrir par lui-même, il avait décidé d'y effectuer plusieurs séjours, même s'il ne parlait pas couramment la langue.
Cette détention n’était malheureusement pas sa première arrestation. En mai 2012, il avait déjà été torturé, cette fois-ci par le régime, pendant une semaine. Dans un premier temps, il avait plutôt soutenu Bachar al-Assad, jugeant après un premier voyage que «les seules traces de destruction étaient le fait des manifestants». Finalement trahi et arrêté, il avait viré de bord et s’était mis à soutenir les rebelles, réclamant même des frappes (il estime que c'est trop tard désormais). Dressant son portrait à son retour de captivité en juin 2012 et racontant ses pérégrinations ubuesques, le journaliste du Monde Christophe Ayad (ancien de Libération) décrivait «un aventurier sans fantaisie, un chercheur sans qualification. Bref, un touriste de la guerre».
Q.G. (avec AFP)

Quand David Cameron oublie ses documents top-secrets dans le train

Le premier ministre britannique David Cameron (c) Reuters
Le premier ministre britannique David Cameron (c) Reuters
latribune.fr
David Cameron aurait oublié sa "red box", sa valise qui contient ses documents secrets dans le train, selon The Daily Mirror. Ce n'est pas la première fois que le premier ministre britannique s'illustre pour son étourderie.
David Cameron serait-il le dirigeant politique le plus étourdi de la planète? A en lire The Daily Mirror, on pourrait le croire. Selon le quotidien britannique, le Premier ministre conservateur aurait laissé traîner sa "red box", la mallette confidentielle rouge qui lui sert à transporter ses documents confidentiels.
"Elle était juste posée là"
L'histoire repose sur une photo prise par un passager selon lequel "elle était juste posée là". "J'aurais probablement pu partir avec et l'endommager si je l'avais voulu. Mais au lieu de cela, j'ai pris une photo", a-t-il expliqué. Pour affirmer qu'il s'agit bien de la précieuse mallette, le passager raconte qu'il a d'abord aperçu David Cameron dans la voiture bar fermée au public avant de découvrir deux wagons plus loin la boîte rouge "sur une table, toute seule" avec la clé dessus.
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Source : The Daily Mirror
L'opposition se régale
Les services de David Cameron n'ont pas dit qu'il ne s'agit pas de sa "red box", mais ont affirmé que celle-ci n'avait jamais été laissée sans surveillance. Ce qui n'a pas empêché l'opposition de sauter sur l'occasion. "Que se serait-il passé si quelqu'un avait ouvert la vitre et jeté la boîte ? (...) Il peut y avoir toutes sortes de secrets d'État dans cette mallette", s'est inquiété l'ancien ministre et député britannique Kevan Jones. "Je suis stupéfait que David Cameron puisse être aussi inconséquent… La valise aurait pu contenir des détails confidentiels sur la Syrie . Je n'ai jamais laissé la mienne sur mon siège", s'est indigné l'ancien vice-premier ministre John Prescott.
red box 2
Source : The Daily Mirror
David Cameron aurait dû déguiser sa mallette
Si les faits sont avérés, ce sera la deuxième fois que le Premier ministre britannique s'illustre pour son étourderie. En 2012, il avait en effet défrayé la chronique pour avoir oublié sa fille de 8 ans dans un pub. Mais outre le battage médiatique que cela suscite, cela pose un autre problème. Car selon une règle édictée en 1999 par l'ancien ministre Peter Kilfoyle, il est possible d'emmener sa valise rouge dans les transports publics à condition de la déguiser efficacement. Ce qui n'est pas la cas sur la photo prise par le passager.

Le Belge Pierre Piccinin, enlevé en Syrie et libéré dimanche avec le journaliste italien Domenico Quirico, a affirmé lundi que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad

BRUXELLES - Le Belge Pierre Piccinin, enlevé en Syrie et libéré dimanche avec le journaliste italien Domenico Quirico, a affirmé lundi que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad, une déclaration accueillie avec prudence par le chef de la diplomatie belge Didier Reynders.

C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise, a dit sur la télévision belge RTL-TVI M. Piccinin, un enseignant enlevé en Syrie en avril.

Egalement interrogé sur la chaîne publique RTBF, M. Piccinin a réitéré cette affirmation mais sans donner de détails sur les circonstances ou les auteurs de cette conversation qu'il dit avoir surprise.

Longtemps favorable au régime de Bachar al-Assad, M. Piccinin a affirmé que depuis mai 2012 (il soutenait) férocement l'armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie.

Il a également affirmé qu'il était trop tard pour une intervention en Syrie.

Qui soutenir maintenant ? J'ai longtemps plaidé pour qu'on soutienne l'Armée syrienne libre, c'étaient des officiers sérieux qui désertaient l'armée du régime pour encadrer la révolution, et lui donner un élan démocratique et laïque. On n'a pas soutenu ces gens ; on a laissé des myriades de mouvements islamistes soutenus par des monarchies du Golfe prendre le dessus. On a laissé cette armée libre à l'abandon et, dans la déliquescence, elle a formé une série de groupes de bandits. Qui va-t-on soutenir maintenant ? C'est trop tard, a-t-il dit sur la RTBF.

Nous allons écouter ses déclarations, les lire, et ensuite on verra ce qu'on pourra en tirer comme conclusions, a réagi sur RTL-TVI le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Les propos de M. Piccinin n'engagent que lui-même, avait auparavant confié à l'AFP une source proche du gouvernement belge.

M. Reynders a aussi souligné que la Belgique avait déconseillé à M. Piccinin de se rendre en Syrie. Je me réjouis de l'issue heureuse, en particulier pour lui et pour sa famille, mais on ne peut que rappeler ce conseil de ne pas aller sur le terrain en Syrie. On se pose la question de savoir pourquoi des personnes se rendent dans des lieux aussi dangereux, a-t-il déclaré.

Le chef de la diplomatie belge a aussi assuré que la Belgique n'intervient jamais dans une négociation de paiement de rançon et que les négociation pour la libération des deux hommes avaient été menées par l'Italie. Le message a été clair: la Belgique ne participe pas à un quelconque paiement en la matière, a-t-il insisté.

Professeur dans un lycée de Philippeville (sud de la Belgique), Pierre Piccinin était un habitué des voyages dans le monde arabe. Au moment de son enlèvement, il effectuait son septième voyage en Syrie depuis le début des troubles en 2011. Il avait été, dans un premier temps, relativement sceptique quant à la rébellion syrienne et défendait des thèses proches de celles du régime de Bachar al-Assad. Cependant, il avait été enlevé et torturé aux côtés de rebelles pendant six jours lors de son troisième séjour en Syrie en mai 2012. Il avait alors pris la défense du soulèvement populaire contre le régime baasiste.


(©AFP

Seagate présente son disque dur jusqu’a 500 Go pour tablettes Android

Vous trouvez pénible de manquer d’espace de stockage sur vos tablettes Android ? Les 16 Go disponibles sur votre appareil, même étendus à 32 Go avec une microSD ne sont plus suffisants ? La marque reconnue pour ses disques durs Seagate pourrait changer cela.
En effet, cette dernière propose son disque dur Ultra 5 mm, capable d’embarquer une capacité de stockage allant jusqu’à 500 Go, le tout, sur n’importe quelle tablette équipée du système d’exploitation de Google.
Disque dur Ultra Seagate pour Android
Jusqu’à 500 Go de mémoire interne sur tablette, ça vous dit ?

Seagate : un disque dur interne haute capacité pour tablette Android

Premièrement, le disque dur Ultra de 5 mm est dédié exclusivement aux tablettes, tout en offrant les performances d’une mémoire flash (NDLR : cela peut rappeler fortement les disques hybriques SSHD) et disposer sur appareil mobile d’un espace de stockage similaire à un ordinateur.
Deuxièmement, le disque dur Ultra mobile est intégré avec le kit d’activation mobile comprenant le pilote logiciel Dynamic Data prévu pour assurer une protection contre les chocs, la chaleur, les vibrations et les mouvements du gyroscope.
DD Seagate 500 Go
Enfin, ce disque est moins gourmand que la plupart des disques SSD puisqu’il ne consomme que 0.14W au repos, tandis qu’il semble aussi performant qu’une tablette avec 16 Go de mémoire interne, grâce à son système de cache intelligent prévu pour avoir des capacités de lecture et écriture optimales (débits jusqu’à 600Mo/s).
Le disque dur est disponible via le kit cité précédemment ou vendu séparément. À noter que le logiciel du pilote Dynamic Data n’est destiné pour l’instant qu’au système d’exploitation Android, une aubaine pour nous autres.
Laissez vos commentaires pour nous dire ce que vous pensez de la venue de Seagate pour équiper nos appareils mobiles de ses disques dur ? Utilisez-vous déjà la marque pour votre PC et en êtes-vous satisfaits ?

Frappes en Syrie: Assad menace de représailles


Le président syrien Bachar al-Assad a averti lundi qu’il fallait “s’attendre à tout” en cas de frappes contre son pays alors que le monde attend le résultat du vote du Congrès américain sur le recours à la force demandé par Barack Obama.
“Vous devez vous attendre à tout”, a mis en garde Bachar al-Assad lors d’un entretien télévisé diffusé par la chaîne américaine CBS.
“Je ne suis pas devin, je ne peux pas vous dire ce qui va arriver”, a-t-il dit sans exclure l’emploi d’armes chimiques “si les rebelles, ou des terroristes dans la région, ou tout autre groupe, en possèdent”.
Il a ajouté qu’une attaque américaine reviendrait à mener “une guerre qui va aboutir à soutenir Al-Qaïda et les gens qui ont tué des Américains le 11-Septembre” lors de l’attentat contre le World Trade Center.
A Londres, le chef de la diplomatie américaine John Kerry a affirmé lors d’une conférence de presse que “la fin du conflit en Syrie requérait une solution politique”, estimant qu’“il n’y a pas de solution militaire”.
Mais “le risque de l’inaction est plus grave que le risque découlant d’une action”, a-t-il assuré, affirmant ne pas avoir “de doutes sur la chaîne des responsabilités” syriennes.
Interrogé sur ce que le régime syrien pourrait faire pour éviter des frappes, John Kerry a répondu : “Bien entendu il (Bachar al-Assad) pourrait restituer l’intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale, dans la semaine à venir, tout rendre, tout sans délai (...) Mais il n’est pas prêt de le faire, et il ne le peut pas”, a ajouté le secrétaire d’Etat. Son porte-parole a précisé que cette remarque purement “rhétorique” ne constituait pas une offre de négociation faite à Damas.
A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov assurait au même moment que des frappes en Syrie provoqueraient une “explosion de terrorisme en Syrie et dans les pays voisins”. Il a également jugé qu’une “solution politique était encore possible”, affirmant que Damas était toujours “prêt à des négociations de paix”.
“Sans conditions préalables”
“Nous sommes en effet prêts à participer à une rencontre à Genève sans conditions préalables”, a ainsi affirmé le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, en référence à l’organisation d’une nouvelle conférence internationale de paix proposée en mai par Moscou et Washington.
Le ministre a toutefois averti que la position du régime syrien changerait en cas de frappes.
Le monde a désormais les yeux rivés sur le Congrès américain, où l’issue du vote sur le recours à la force apparait de plus en plus incertain.
Conscient de jouer à la fois la crédibilité des Etats-Unis et de sa propre présidence, Barack Obama devait lancer une offensive tous azimuts pour convaincre les élus républicains et démocrates.
Il devait enregistrer pas moins de six interviews avec des chaînes de télévisions diffusables à compter de lundi soir, avant de s’adresser le lendemain aux Américains depuis le bureau Ovale.
Au Sénat, le débat sur la résolution autorisant l’usage de la force, déjà adoptée en commission, ne commencera formellement que mardi. Un premier vote important pourrait intervenir dès mercredi.
A l’heure actuelle, la résolution sur les frappes prévoit une durée limite de 60 jours, prolongeable à 90 jours, et l’interdiction de déployer des troupes de combat au sol .
A Paris, le président français François Hollande prêt à s’associer à des frappes, a promis de s’adresser à son opinion, mais après le vote du Congrès et la remise du “rapport des inspecteurs” de l’ONU qui ont enquêté sur l’attaque présumée chimique du 21 août dans les faubourgs de Damas.
Pour la plupart des Etats de l’UE, ce rapport attendu dans les jours à venir est une étape essentielle, susceptible de confirmer de manière indépendante les accusations de recours aux gaz toxiques. Pour autant, le rapport ne devrait pas établir qui est à l’origine de ces attaques.
Selon la presse américaine, le Pentagone se prépare à des frappes pendant trois jours, avec un barrage massif de tirs de missiles de croisière.
Israël a de son côté déployé ce week-end son bouclier antimissile près de Jérusalem.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Perdu depuis 4 mois dans les Andes, il survit en mangeant des rats

Perdu depuis 4 mois dans les Andes, il survit en mangeant des rats
Photo
ci-dessus
La cordillère des Andes. Illustration.
Disparu depuis 4 mois dans la cordillère des Andes, un Uruguayen de 58 ans a été retrouvé vivant à 2 840 m d'altitude. Il a survécu en se nourrissant de rats et de raisins secs.

Cela s'apparente à un miracle. Un Uruguayen, disparu dans la cordillère des Andes depuis 4 mois, a été retrouvé vivant dimanche 8 septembre. L'homme, réfugié dans un abri à 2 840m d'altitude, a été découvert par une expédition argentine chargée de relever les niveaux d'enneigement.
"La vérité est que c'est un miracle. Nous n'arrivons toujours pas à le croire", a déclaré le gouverneur de San Juan José Luis Gioja, au journal Diario de CuyoRaul Fernando Gomez Circunegui s'était perdu au mois de mai dans la chaîne de montagnes. Alors qu'il tentait de traverser la chaîne, sa moto est tombée en panne. Il a donc poursuivi son périple à pied, entre le Chili et l'Argentine.
Raul Fernando Gomez Circunegui est très résistant puisqu'il a résisté au froid. Il a tout de même perdu 20 kilos et s'est déshydraté. Il a expliqué avoir survécu en se nourrissant de raisins secs et de rats.

Intervention en Syrie: au Congrès américain, les élus à fronts renversés

Le Congrès entame ce lundi un débat sur le recours à la force demandé par Barack Obama contre le régime syrien. L'hostilité d'une bonne partie des élus voit bouger les traditionnelles lignes entre isolationnistes et interventionnistes au sein des deux partis.

Intervention en Syrie: au Congrès américain, les élus à fronts renversés
Le monde a les yeux rivés sur le Congrès américain, où l'issue du vote sur le recours à la force contre la Syrie demandé par le président Obama apparait de plus en plus incertain.
afp.com/Mandel Ngan
"Nous ne voulons par refaire les mêmes erreurs que par le passé", se justifie le démocrate Gregory W. Meeks. Ce membre du Caucus noir du Congrès qui soutient habituellement les actions du président Obama votera contre une intervention en Syrie.
> Suivez en direct les événéments sur notre live.
Ce lundi marque le retour de vacances des membres du Congrès américain, dont le vote sur de possibles frappes contre le régime de Bachar el-Assad, attendu mercredi ou jeudi, est déterminant. Plus de la moitié des élus de la chambre des représentants pourraient, estime le Washington Post, voter contre des frappes militaires contre le régime de Bachar el-Assad. Leur position s'aligne sur celle de l'opinion publique, qui, après les désastreuses aventures militaires en Irak et en Afghanistan, est en majorité hostile au lancement par les Etats-Unis dans une nouvelle intervention extérieure. Mais elle voit se brouiller les lignes entre démocrates et républicains.

Libéraux alliés au Tea Parti

Les opposants aux frappes se divisent en trois catégories:
- Les démocrates anti-guerre. Ils ont voté contre la guerre en Irak et l'intervention en Libye, et voteront contre Obama pour rester fidèles à leurs principes.
- A l'autre bout du spectre politique, les républicains ultra-conservateurs affiliés au Tea Party. Isolationnistes, ils estiment que les États-Unis n'ont rien à faire dans une guerre civile. Cette frange est incarnée par le sénateur Rand Paul, dont le slogan pourrait être "l'Amérique d'abord". Pur justifier sa position, l'ancien candidat à la présidentielle a même estimé que Bachar el-Assad assurait la "défense des chrétiens" contre des "rebelles islamistes alignés sur Al Qaïda".
- Il rejoint sur ce terrain la branche des républicains et démocrates plutôt interventionnistes mais qui estiment que le conflit est désormais trop avancé. Pour eux, il aurait fallu faire tomber le président Bachar al-Assad il y a un an, et des bombardements risquent de favoriser les extrémistes.

Le GOP n'est plus va-t-en guerre

On constate dès lors des alliances curieuses, comme celle du représentant démocrate Alan Grayson, "grande gueule libérale", comme le qualifie le Washington Post, qui est en train d'organiser un front commun anti-intervention avec des leaders tels que Ted Yoho du Tea Party, la branche ultraconservatrice du parti républicain.
Chez les républicains, le renversement de tendance ne laisse pas de surprendre. David Lightman and Maria Recio de l'agence de presse McClatchy se demandent ainsi c'est la Syrie ou Obama qui sont à l'origine de la mutation du Grand Old Party (le surnom du parti) en parti anti-guerre.
David Lightman et Maria Recio rappellent en effet que le Tea party doit son essor dans les années 40 à ses virulentes positions anticommunistes, que le GOP avait choisi le Général Dwight Eisenhower pour la présidentielle de 1952 et que le très interventionniste Ronald Reagan est considéré comme un héros par cette frange du parti.
Les deux journalistes rappellent enfin qu'en 2002, seuls sept élus républicains avaient voté contre l'intervention en Irak alors que 170 d'entre eux sont aujourd'hui hostiles à des frappes en Syrie.
L'animosité viscérale envers Barack Obama que ressentent les uns se combine avec les remords du soutien à la guerre d'Irak des autres, tandis que la crise économique a rendu attrayantes les toutes nouvelles sirènes isolationnistes du Tea party, et créé ce front d'opposants conservateurs à la guerre.

lexpress.fr

Falcao, Merengue en devenir ?




Le Real Madrid veut recruter Radamel Falcao dès le mois de janvier. (Reuters)
Transferts



L'arrivée de Radamel Falcao à l'AS Monaco avait surpris toute la planète football au début de l'été, et suscité dans la foulée de nombreuses interrogations. Sur le Rocher, l'attaquant colombien continue de prendre ses marques à grande vitesse, mais pourrait pourtant repartir rapidement. De l'autre côté des Pyrénées, le Real Madrid continue de tout faire pour attirer l'ancien Colchonero dans ses filets.
A 27 ans, Radamel Falcao vit peut-être actuellement ses meilleures années de footballeur, celles où son talent va de paire avec ses qualités physiques avant un déclin progressif. De fait, comment l'intéressé a-t-il pu rejoindre l'AS Monaco l'été dernier, au sein d'un club en construction et sans possibilité de jouer la Ligue des champions, alors que le Real Madrid ou Chelsea lui faisaient les yeux doux ? Cette question a germé dans l'esprit de nombreuses personnes en Espagne, et attend toujours une réponse.
Car en Principauté, l'international colombien n'a pas (encore) la possibilité de disputer la Ligue des champions et sera amené à jouer devant un stade Louis-II qui se remplit peu à peu mais n'est toujours pas passionné par le ballon rond. De fait, le Real Madrid surveille de près le moindre spleen du Sud-Américain, et semble prêt à l'attaque. Selon El Mundo Deportivo, les Merengues auraient même déjà dans l'idée de recruter le joueur à l'ouverture du prochain mercato hivernal, au 1er janvier.

Il faut dire que, depuis l'officialisation du transfert de Falcao à Monaco, de nombreuses rumeurs sont apparues, notamment quant à la présence possible d'une clause lui permettant de repartir en cas d'offre précise du Real Madrid. Car auparavant, "le Tigre" évoluait à l'Atlético et la direction des Matelassiers ne pouvait décemment pas laisser partir la star de l'équipe pour le grand rival local, malgré l'envie avérée du principal intéressé de se poser en buteur de la Maison Blanche.
Le Rocher pourrait donc se poser en transit parfait, permettant notamment aux troupes de Claudio Ranieri de compter pendant quelques mois sur le talent de Falcao, et sur son aura pour recruter d'autres grands noms et ainsi se positionner comme une nouvelle place forte du football européen. Après avoir lâché 100 millions d'euros sur Gareth Bale, le Real Madrid sera-t-il capable d'en mettre 60 ou 70 en janvier prochain pour l'un des meilleurs buteurs de la planète ?
Rien d'impossible, d'autant que ce poste manque quelque peu de profondeur actuellement. En effet, Karim Benzema est indéboulonnable en pointe car son seul réel concurrent se nomme Alvaro Morata, jeune joueur talentueux de 20 ans issu du centre de formation mais pas assez aguerri pour répondre aux hautes exigences d'une saison longue et pleine. La Ligue 1 et Monaco pourraient-ils perdre leur perle dès le mois de janvier ?
De son côté, le premier concerné assure le contraire, diffusant notament mi-août un tweet explicite. "Malgré la désinformation de certains médias, mon présent professionnel passe par Monaco. Cessez toute spéculation s'il-vous-plaît", avait écrit "le Tigre, qui répondait toutefois à une rumeur le faisant quitter ses partenaires monégasques avant la fin du mercato estival...

A MM. Fabius et Hollande : Syrie, le Congrès US dénonce l’absence de vraies preuves et l’entrave à leur accès

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John Kerry en français à l’Elysée « Ne pas reproduire un nouveau Munich ». La charte de déontologie du journalisme a aussi été signée à Munich, en 1971
Alors que de nombreux congressistes américains rentrent juste de vacances et que les populations civiles du bloc OTAN sont détournées de toute réflexion par leurs obligations de rentrée scolaire et professionnelle, l’administration US somme ses parlementaires des 2 chambres de se prononcer sur le dossier syrien échafaudé contre un pays laïc de 22 millions d’habitants unis autour de leur Président, son parlement et son armée de conscrits, membre de l’ONU et situé à 11 000 km du cœur des Etats Unis. Il « menacerait la stabilité et la sécurité des USA ». Dans des délais très courts, une campagne de lobbying caricaturale bat son plein au Capitole et dans les Capitales du monde dit « civilisé ».
Sans parler de la moralité de ces techniques de marketing politique mises au service d’un hypothétique « Permis de tuer » que la machine libérale s’accorderait à elle-même, qu’en est-il vraiment ? Les français ne peuvent pas compter sur leurs médias assujettis pour approfondir le dossier, donc une fois de plus, prenons leur place grâce aux réseaux militants américains, dont le fameux et très sérieux « Washington’s Blog » qui compte plus de lecteurs que les organes de propagande francophone du type Le Monde ou Libération, et qui propose une synthèse qui s'appuie aussi sur le New York Times.
Face à ce désastre de la vérité, le Pentagone publie un nouveau rapport (source agences de presse) : "Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l’armée de l’air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne." Et mercredi dernier pour plaire à Mc Cain, Obama a rallongé le mandat d'intervention à 2 mois extensibles à 3. Où vont-ils s'arrêter ?
Encore une question : Tous ces membres du Congrès américain sont-ils de dangereux « conspirationnistes » ? Leur opposition catégorique à la guerre signifie-t-elle pour autant leur ralliement au gouvernement syrien ? Les français et ceux de leurs députés qui essaient de comprendre en ont marre eux aussi. Vous pouvez d'ailleurs contacter votre député et nourrir sa réflexion. Beaucoup sont préoccupés mais ne cherchent pas à sortir du carcan médiatique national.
traduction Bluerider pour Agoravox et Mondialisation.ca,
photos et légendes ajoutées par mes soins.

Les membres du Congrès qui ont eu accès aux preuves classé secret défense sur la Syrie déclarent qu’elles ne prouvent rien du tout.
article original mis en ligne sur le Washington's blog le 7 septembre
repris sur globalresearch le même jour.
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La tendance est désormais à la hausse partout dans le monde. Les Executifs américain et français le savent. Leur réaction peut accoucher du pire comme du moins pire, mais certainement pas du meilleur : stopper l’armement des rebelles et les désarmer, retrait de l’armée, procédure de réconciliation nationale supervisée par les alliés de la Syrie et l’ONU
Les preuves secrètes du dossier syrien ne parviennent pas à prouver qu’Assad a fait usage d’armes chimiques.

Le dossier de l’administration sur l’usage d’armes chimiques par le gouvernement syrien est extrémement vague, et d’anciens agents du renseignement déclarent que les informations accessibles au public prouveraient plutôt que le gouvernement syrien n’a pas perpétré ces attaques aux armes chimiques
L’administration Obama affirme que des documents classés secret défense prouvent que c’est bien le gouvernement Assad qui a perpétré ces attaques.
Mais de nombreux Congressistes qui ont pu lire les documents classés secret défense déclarent qu’ils ne valent pas mieux que la note de synthèse demandant l’intervention armée et… qu’ils ne prouvent rien du tout !

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Justin Amash, REP, Michigan
Justin Amash, membre du Congrès, a déclaré la semaine dernière : « En fait, ce que j’ai entendu lors de la réunion de présentation d’Obama m’a rendue encore plus sceptique sur certains aspects importants du discours Présidentiel en faveur d’une attaque. »
Il a observé hier, [6 septembre] après avoir assisté à une autre réunion confidentielle et avoir examiné plus de documents secrets :
« Ai assisté à une autre réunion sur la Syrie et passé en revue d’autres documents. Maintenant je suis encore plus sceptique que jamais. Je ne peux croire que notre Président pousse à la guerre. »
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Tom Harkin, DEM, Iowa
Tom Harkin, membre du Congrès a déclaré : « Je viens juste d’assister à une réunion confidentielle du Congrès sur la Syrie, et franchement, elle soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Ce que j’ai pu voir présenté par l’Administration m’apparait de seconde main. »
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Michael Burgess, REP, Texas
Michael Burgess, membre du Congrès, a déclaré « oui, j’ai eu accès aux documents secrets. Il n’y a pas grand-chose. »
Le site d’informations Yahoo News rapporte :
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Carol Shea porter, DEM, New Hamphire
A titre d’exemple, la députée démocrate du New Hampshire Carol Shea-Porter a quitté jeudi dernier une audience confidentielle en déclarant qu’elle était opposée à toute intervention « maintenant plus que jamais ». « Je pense que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour rendre ce dossier crédible » a-t-elle déclaré après la réunion. « Il semble que nous soyons tous très préoccupé et que la tendance soit au non. »
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Joe Manchin, DEM, West Virginia
Le Sénateur Joe Manchin a annoncé qu’il voterait non pour des frappes en Syrie juste après avoir assisté à une réunion d’information confidentielle du renseignement.
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Alan Grayson, DEM, Florida
Alan Grayson, membre du Congrès, attire l’attention dans le New York Times :
« Le dossier documentant l’attaque de la Syrie n’est constitué que de 2 documents : un résumé de 4 pages de renseignements non classifiés, et un résumé classifié de 12 pages. Le premier ne fait qu’énumérer des indices de preuves uniquement à charge en faveur d’une attaque. Je ne suis pas autorisé à vous dire ce qui figure dans le second, mais vous pouvez en tirer vos propres conclusions ; [c'est-à-dire que le second résumé n’est pas plus convaincant que le premier de 4 pages rendu public]
Jeudi dernier [5 septembre], j’ai demandé au personnel du Comité Parlementaire du Renseignement [House Intelligence Comittee] si il y avait d’autres documents à disposition, classés secrets ou non, et leur réponse a été négative. Les notes de synthèse sur les armes chimiques syriennes se fondent sur des centaines de documents sous jacents du renseignement. La note accessible au public cite des interceptions d’appels téléphoniques, des posts sur les « réseaux sociaux » et d’autres documents de ce type, mais aucun de ces documents n’est joint ou même cité in extenso –même pas des reportages vidéo obtenus sur youtube. Quant à savoir si la note de synthèse confidentielle est du même type, bien sûr je ne peux pas la commenter, mais encore une fois, vous pouvez en tirer vos propres conclusions.
Et pourtant nous autres membres du Congrès sommes supposés accepter sans discussion, que les partisans d’une attaque de la Syrie ont correctement décrit les indices sous-jacents, même si ces partisans refusent de nous montrer le moindre d’entre eux, à nous comme au peuple américain. En fait, même pour simplement obtenir l’accès aux documents classés secrets, nous devons franchir une série d’obstacles au delà du raisonnable.
Nous devons descendre dans les entrailles du centre d’accueil des visiteurs du Capitole, jusqu’à une pièce au quatrième sous sol. En vertu d’instructions transmises par le Président du Comité du Renseignement, la prise de note est interdite (1).
Une fois que nous quittons les lieux, il nous est interdit de communiquer avec le public, les médias, nos administrés ou même d’autres membres [du Congrès] sur la note de synthèse classée secrète. Nous ne sommes même pas autorisés à faire quoi que ce soit pour vérifier la validité des informations qui nous ont été présentées. Et encore, ce n’est que la note de synthèse secrète. D’après ce que j’ai compris, le Comité du Renseignement a adressé une demande officielle de droit d’accès aux indices de preuve sous jacents il y a plusieurs jours. Je n’ai pas entendu parler d’une réponse à cette heure. Et franchement, je n’en espère aucune.
En refusant de divulguer les données brutes même aux membres du Congrès, l’administration rend impossible pour quiconque souhaiterait le faire, de juger de façon indépendante si ces affirmations sont correctes ou non. »
En résumé  : la course vers la guerre se fonde sur des renseignements biaisés, et rappelle beaucoup l’affaire irakienne.

  1.  Ndt. Comme l’était celle des équipes qui ont tenté de rassembler en quelques mois la documentation sur les attentats du 11-9, relire Philip Shenon ( une bonne idée de traduction pour un éditeur francophone...)
agoravox.fr

Galaxy S4 sous Tizen 3.0 : bientôt le divorce entre Samsung et Android ? [Photos]

Un Galaxy S4 sous Tizen, voilà une rumeur plus que persistante qui vient de se confirmer suite à la fuite de deux photos de l’appareil sous l’OS propriétaire de Samsung. S’agit-il d’un simple test réalisé en interne ? Cette itération spéciale du smartphone verra-t-elle le jour dans le commerce ? A l’heure actuelle nous n’en savons rien. Mais la vraie question dans tout ça c’est : quel en sera l’impact sur les consommateurs ? Ce qui nous amène d’ailleurs vers une seconde interrogation : Samsung serait-il prêt à abandonner Android une fois son propre OS lancé

Galaxy S4 sous Tizen 3.0, les premières photos en fuite

Avant de nous pencher sur ces premières photos du Galaxy S4 sous Tizen 3.0, commençons par rappeler les origines de ce nouvel OS. Remontons pour cela trois ans en arrière à l’époque ou Nokia et Intel travailleraient tous les deux sur leur propres OS mobiles Maemo et Moblin dont la fusion a ensuite donné naissance à MeeGo. MeeGo que Nokia comptait implanter au sein de ses appareils haut de gamme avant que Samsung ne décide d’en reprendre les rennes en commençant par le renommer en Tizen.
Galaxy S4 Tizen
Le Galaxy S4 sous Tizen 3.0
Reste désormais à poser une autre question : pourquoi travailler sur un autre OS vu le succès que génère l’association entre Samsung et Android ? Et bien tout simplement parce que les relations entre les deux firmes ne sont pas au beau fixe, ce qui n’a rien de surprenant, quand on sait que Samsung cannibalise, à lui-seul, 95% des revenus générés par les ventes de terminaux sous l’OS de Google.
Une migration alors inévitable ? Sans doute que oui, même si le moment où ça arrivera est difficile à définir, connaissant Samsung et ses innombrables changements d’avis. En tout cas, ces premières photos du Galaxy S4 sous Tizen 3.0 s’avèrent relativement convaincantes. On notera quand même que l’icône du dialer n’est pas sans rappeller certains éléments de design de Windows 8.
Galaxy S4 Tizen
Un design plutôt réussi.

Diplomatie vaticane: François renoue avec l‘ère Jean Paul II


Le pape François surprend depuis une semaine par sa véritable offensive pour le dialogue et contre une extension de la guerre en Syrie, rappelant l‘énergie de Jean Paul II en 2003 sur l’Irak, relèvent les analystes.
Assiste-t-on à un retour à la diplomatie musclée du Saint-Siège, telle qu’elle était pratiquée sous le pape polonais, notamment concernant l’Irak et les Balkans?
“C’est le retour de la papauté à une politique extérieure qui avait disparu de la scène internationale sous Benoît XVI. C’est une victoire posthume de Karol Wojtyla”, affirme à l’AFP le vaticaniste Maroc Politi, relevant que cela a lieu au dixième anniversaire du “non” du pape polonais à l’intervention américaine en Irak.
Depuis le 1er septembre, François s’est exprimé chaque jour publiquement ou sur les réseaux sociaux. Il a condamné l’emploi des armes chimiques, affirmant que “le jugement de Dieu” et “de l’Histoire” attendaient les coupables, mais ne les a pas désignés. Il a rappelé qu’il y a pour cela des enquêteurs et une justice internationale.
Sans jamais citer un pays quelconque, en plein G20, alors que les Etats-Unis et la France cherchaient à convaincre leurs partenaires de la justesse de frappes limitées, le pape a appelé, dans une lettre au président Vladimir Poutine, à “abandonner la recherche inutile d’une solution militaire”.
Le Vatican agit sous François sur deux tableaux:
L’un, traditionnel, de la diplomatie, que Benoît XVI n’avait pas abandonné, même s’il ne tapait jamais du poing sur la table. Joseph Ratzinger avait ainsi soutenu des initiatives fortes pour la Syrie, notamment le projet d’envoi en novembre d’une délégation de cardinaux en Syrie. Initiative qui avait échoué faute d’accord de Damas.
L’ex-pape avait aussi lancé de nombreux appels à la paix et le nonce Mario Zenari a travaillé dur à Damas pour défendre les intérêts des chrétiens et lutter contre les dérives extrémistes.
Le “ministre” des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti, a présenté vendredi aux diplomates de 71 pays un plan en six points, montrant que le Saint-Siège travaille depuis longtemps sur l’avenir de la Syrie. “Dans le vide de leadership actuel, c’est une manifique manoeuvre d’un homme qui n’a peur de rien pour remettre le Saint-Siège dans le jeu”, a relevé une source proche du dossier.
Le deuxième tableau sur lequel joue François est la mobilisation de l’opinion. Elle compte certainement plus pour lui que la diplomatie —François en a peu l’expérience et ce n’est pas sa priorité—.
C’est d’une manière très spectaculaire que le pape, qui se sait populaire, s’est exprimé lors de l’Angelus du 1er septembre pour annoncer, le visage grave, une journée de jeûne et prière pour la semaine d’après. Un moment historique.
Lors de la veillée de samedi terminant cette mobilisation, il a développé, en remontant à des textes fondateurs du monothétisme — celui sur Caïn et Abel — toute une réflexion sur la Création aimée de Dieu et gâchée par l’homme. Un langage accessible à tous.
Il a eu l’habileté d’appeler le milliard de catholiques ainsi que les autres chrétiens, les fidèles des autres religions -en premier lieu l’islam et les non croyants à adhérer à sa profession de foi contre toute intervention extérieure armée en Syrie pacifiste.
Ce sont des centaines de réunions de prières qui ont eu lieu sur les cinq continents. Et 100.000 personnes, dont des musulmans, étaient présentes place Saint-Pierre autour du pape samedi. Comme en 2003, l’Eglise a su mobiliser sur le thème de la paix.
Une mobilisation qui s’explique de plusieurs façons: l’unanimité des patriarches d’Orient à demander au Saint-Siège d’intervenir et la bienveillance des musulmans modérés, en Jordanie, au Liban, en Syrie. Mais ausssi la conviction que la cause de la paix dépasse les frontières religieuses.
Au Vatican, on se félicitait du succès de l’initiative du pape au moment où les déclarations des responsables occidentaux, de Paris à Washington et Moscou, semblent faire peu de cas des facteurs religieux dans l‘équilibre régional du Moyen-Orient.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: le règlement du conflit est politique et non militaire

LONDRES (Angleterre) - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a réaffirmé lundi à Londres qu'un règlement du conflit syrien était avant tout politique et non militaire, au terme d'une offensive diplomatique en Europe pour justifier des frappes américaines contre Damas.

Les Etats-Unis, le président Obama, moi-même et d'autres sont d'accord pour dire que la fin du conflit en Syrie requiert une solution politique. Il n'y a pas de solution militaire, nous ne nous faisons aucune illusion là-dessus, a déclaré M. Kerry lors d'une conférence de presse au côté de son homologue William Hague.

Le risque de l'inaction est plus grave que le risque découlant d'une action, a cependant assuré M. Kerry en insistant une nouvelle fois sur la nécessité de sanctionner le recours à des armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad.

La solution ne sera pas trouvée sur le champ de bataille, mais autour d'une table de négociation. Encore faut-il aller à la table de négociation, a-t-il ajouté, en allusion à la conférence de paix dite Genève 2 que M. Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov tentent de mettre sur pied depuis trois mois.

M. Kerry a également répondu indirectement au président syrien qui a démenti sur une télévision américaine que son régime ait perpétré l'attaque chimique du 21 août.

Il a rétorqué que Bachar al-Assad, Maher Assad, son frère, et un général, sont les trois personnes à avoir le contrôle des mouvements et de l'usage des armes chimiques. Nous n'avons pas de doutes sur la chaîne des responsabilités, a-t-il dit.

A une question d'un journaliste demandant ce que le régime syrien pourrait faire afin d'éviter des frappes, le chef de la diplomatie américaine a indiqué : Bien entendu il (Bachar al-Assad NDLR) pourrait restituer l'intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale, dans la semaine à venir, tout rendre, tout sans délai (...) Mais il n'est pas prêt de le faire, et il ne le peut pas, a ajouté le secrétaire d'état.

Répétant qu'il ne fallait pas garder le silence sur la Syrie, M. Kerry s'est aussi ému de la détérioration de la situation humanitaire en Syrie et l'incroyable fardeau que représente l'afflux de réfugiés dans la région.

Dans l'attente de l'annonce de la ligne de conduite finalement décidée par le président Barack Obama, John Kerry a encore insisté sur le caractère limité dans le temps et ciblé des frappes envisagées par les Etats-Unis, en assurant nous ne partons pas en guerre.

Lors de son intervention, il a par ailleurs minimisé les risques de représailles de la part du régime syrien, en cas de frappes occidentales.

Pendant près de 100 ans, le monde a été uni contre l'usage d'armes chimiques, et nous devons faire entendre le tollé qui convient, en repensant à ces moments dans l'histoire où un grand nombre de gens ont été tués parce que le monde est resté silencieux. L'holocauste, le Rwanda et d'autres épisodes constituent des leçons pour nous, aujourd'hui, a déclaré le secrétaire d'Etat.

De son côté, le chef de la diplomatie britannique a réitéré le soutien diplomatique total du Royaume-Uni aux Etats-Unis, dans leur projet d'action militaire contre la Syrie.

Cependant, il a rappelé que la chambre des Communes s'était opposée à toute participation de la Grande-Bretagne à des frappes.


(©AFP /

Wentworth Miller a tenté de se suicider avant son coming-out L'acteur de Prison Break a révélé publiquement son homosexualité

REVELATIONS - L'acteur de Prison Break a révélé publiquement son homosexualité le mois dernier en adressant une lettre aux organisateurs d'un festival du cinéma en Russie. Ce week-end, à l'occasion d'un dîner organisé par la Human Rights Campaign, une association qui défend les droits des personnes gays et lesbiennes à Seattle, l'acteur a révélé qu'il avait eu une adolescence difficile entre tentatives de suicide et harcèlement.

Wentworth Miller a confié avoir fait l'objet de harcèlement et tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises durant son enfance. 
Wentworth Miller a confié avoir fait l'objet de harcèlement et tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises durant son enfance.  Photo : YOSHIKAZU TSUNO
Le militantisme de Wentworth Miller continue. L'acteur de la série Prison Break a fait son coming out le mois dernier en révélant publiquement son orientation sexuelle. À 42 ans, le comédien avait adressé une lettre aux organisateurs du festival du film de Saint-Petersbourg en expliquant qu'en raison de l'attitude du gouvernement russe envers les homosexuels, il se devait de décliner l'invitation, étant lui-même homosexuel.
Ce coming-out, geste militant s'est accompagné d'une adhésion à la GLAAD, l'Alliance Américaine contre la diffamation des gays et des lesbiennes. Fort de cette sortie de placard, l'acteur semble désormais affirmer haut et fort sa sexualité et prêt à faire part de son expérience et de son enfance difficile.
"J'étais une cible facile"
A l'occasion d'un dîner organisé par la Human Rights Campaign, une association qui défend les droits des personnes gays et lesbiennes à Seattle, l'acteur a fait de douloureuses révélations. Il a confié qu'il avait tenté de mettre fin à ses jours à de nombreuses reprises. "La première fois que j'ai essayé de me suicider, j'avais 15 ans. J'ai attendu d'être seul dans la maison et j'ai avalé une boite entière de médicaments", a raconté le comédien. "Je ne me souviens plus très bien ce qu'il s'est passé les jours qui ont suivi mais ce dont je suis sûr c'est que dès le lundi matin, j'étais dans le bus m'emmenant à l'école, comme si tout allait bien", a t-il poursuivi.

Il a également fait part du harcèlement dont il a été l'objet durant sa jeunesse, confiant qu'il était "une cible facile". "Je devais parler de la bonne manière, me tenir de la bonne façon, tenir mon poignet de telle manière... Chaque jour était un test et il y avait mille façons d'échouer. Mille façons d'avoir peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas rentrer dans le moule", expliqué l'acteur. Et s'il s'affirme désormais en tant qu'homosexuel, il faut croire que les diktats d'Hollywood sur le sujet sont encore très pressants. "J'ai eu plusieurs occasions dans ma carrière de dire la vérité, que j'étais gay mais j'ai décidé de ne pas le faire. Ma famille et mes proches savaient, mais pas le public. J'ai choisi de mentir parce que lorsque je pensais à faire mon coming-out, je me demandais quel impact cela pourrait avoir sur ma carrière, ce pour quoi j'avais tant travaillé, la peur m'envahissait", a conclu le comédien, visiblement libéré d'un poids.

SMS: la signification étonnante d'un texto qui met du temps à arriver

SMS signification
Plus un texto met du temps à vous parvenir, plus l'on vous ment, selon une étude

SMS - Aux Etats-Unis, selon une étude de la Brigham Young University (BYU), lorsque les personnes mentent, elles mettent plus de temps pour écrire un message digital. Il est également possible que ce dernier soit alors plus court que d'habitude.
"Nous avons commencé par étudier les signes sur des personnes, qui d'habitude, ne sont pas facilement joignables", explique le Dr. Tom Meservy, professeur de système d'information à BYU et co-auteur de l'étude, selon qui "le potentiel est tel, que des "systèmes basés sur le chat peuvent être conçus pour suivre à la trace le mensonge en temps réel".

Manifestement, selon les chercheurs, l'homme à lui seul ne fait pas un bon détecteur de mensonges. Et pour cause: il ne détecterait le mensonge que 54% du temps.
Il est plus difficile encore de déceler la tromperie quand il n'y a pas d'interaction en face à face, avec la personne concernée. Et selon une précédente étude menée par la University of British Columbia, qui impliquait 170 étudiants, les gens mentent davantage quand il s'agit d'envoyer un texto.

10 % de temps supplémentaire à répondre

D'après Tom Meservy, "les conversations digitales sont le terreau fertile du mensonge, car les gens peuvent facilement dissimuler leur identité et que leur messages apparaissent souvent comme crédibles".
Dans l'étude menée par BYU, 100 étudiants en université ont effectué des conversations en ligne avec un ordinateur, qui leur posait 30 questions. Des étudiants auxquels on avait demandé au préalable de mentir dans la moitié de leur réponses.
Selon les résultats, les étudiants ont mis 10 % de temps supplémentaire à écrire leur message mensongers et bien plus de temps encore pour les éditer.
Pour autant, cela ne signifie pas, qu'à chaque fois qu'une personne met beaucoup de temps à répondre, celle-ci est en train de planifier un complot pour vous tromper. Selon les chercheurs, l'étude ne révèle là qu'un modèle global, établi sur un groupe d'individus.

Soutien-gorge : dix erreurs à éviter

POITRINE - Les soutiens-gorge sont un peu casse-pied et compliqués - en acheter est source d'anxiété, les laver prend du temps et parfois, réussir à les porter discrètement sous un vêtement relève de l'impossible.
Mais nous sommes ici pour vous dire que tout n'est pas perdu. Les femmes font tant d'erreurs concernant leur soutien-gorge, aussi bien à l'achat que pour les conserver, qu'il suffit qu'on vous dise ce que vous faites mal pour que vous le fassiez bien. Nous avons donc fait appel à Bobbie Smith de la marque de lingerie Freshpair pour nous montrer les erreurs fréquentes que nous commettons - et nous expliquer comment faire la paix une bonne fois pour toutes avec ces complexes bouts de tissu.
Voici les 10 erreurs que vous commettez probablement.

1. Choisir son soutien gorge selon la taille du bonnet.

On ne devrait donc pas se fier à sa taille de bonnet pour choisir son soutien-gorge ? Non, décrète Smith, à la place, commencez par le tour de poitrine. " Les profondeurs de bonnet sont directement reliées aux tours de poitrines," explique Smith. "Donc si quelqu'un dit : 'Oh, je suis un bonnet D', ça ne veut rien dire, sauf si elle connaît son tour de poitrine correspondant." Les profondeurs de bonnet ne sont pas standard, ce qui signifie que vous pouvez avoir faire un bonnet D avec un certain tour de poitrine, mais un E avec un autre tour. Un soutien-gorge 75D a par exemple une profondeur de bonnet de moins qu'un 80D. En cessant de vous fonder sur le tour de poitrine que vous pensez avoir, vous essayerez plus de choses et vous pourrez ainsi trouver le soutien-gorge le mieux adapté à votre poitrine. Ce qui nous amène à...
2. Porter un soutien-gorge trop petit.
Les femmes s'identifient tellement à leur profondeur de bonnet, déclare Bobbie, qu'elles sont réticentes à monter d'une taille de bonnet pour descendre d'un tour de poitrine. Or il se peut que vous portiez un 85C alors que votre tour de poitrine est de 75 cm... ce qui signifie que vous devriez porter un soutien-gorge de taille 75E. "J'abaisse le tour de taille de bien des femmes que j'habille, et soudain leur profondeur de bonnet paraît énorme, explique Bobbie. Or, elles assimilent ça à un défaut de caractère." Acceptez cette taille de bonnet plus large - et vous verrez que votre soutien-gorge vous ira vraiment mieux.
3. Serrer le soutien-gorge sur les agrafes les plus serrées.
Quand vous mesurez votre tour de poitrine, vous devriez vous baser sur les agrafes aux extrémités, plutôt que sur celles les plus à l'intérieur. "En cours d'usage, un soutien-gorge va se détendre d'environ 7,6 centimètres" explique Bobbie, et quand cela arrive, "c'est le moment d'utiliser des agrafes plus serrées." Achetez donc un soutien-gorge qui tient bien sur les dernières agrafes, et utilisez les agrafes plus serrées plus tard."
4. Laisser la bande arrière remonter sur votre dos.
"La bande arrière ne devrait jamais être plus haute que l'armature" décrète Bobbie. Si c'est le cas, c'est qu'il n'est pas adapté à votre poitrine.

5. Continuer à porter un soutien-gorge corbeille ou balconnet au lieu d'un soutien-gorge emboîtant ou armature.

Les soutiens-gorge corbeille sont ceux qui gardent leur forme même quand ils sont dans votre tiroir (et que vous trouvez en général chez Victoria's Secret). Les soutiens-gorge armatures ou emboîtants ont un bonnet en tissu doux et souple qui épouse la forme de votre poitrine. Selon Bobbie, celui qui vous convient dépend de la texture de vos seins. "Si votre poitrine est ferme et qu'elle est naturellement haute, alors vous pouvez utiliser les soutiens-gorge push-up ou corbeille" conseille Bobbie. Mais si, comme la plupart des femmes, votre poitrine est plutôt souple et ne tient pas droite naturellement, "elle aura tendance à se nicher en bas de la corbeille et vous aurez un espace au niveau de la bretelle".
Pour quelle raison ? "Les seins ont naturellement une forme conique, pas ronde" explique Bobbie ; " du coup, quand vous portez un soutien gorge qui a déjà sa propre forme, vous essayez d'adapter une peau souple à cette forme." Ce qui donne l'effet "flaque" ou "seins de quadra". Au contraire, les coutures d'un soutien-gorge armatures cousues fonctionnent comme les poutres de soutien d'une maison, donnant sa structure et sa forme à la poitrine. Ces soutiens-gorge moulent la poitrine selon sa forme, au lieu de forcer les seins à s'adapter à une forme prédéterminée.
6. Penser que vous pouvez portez le même soutien-gorge avec tous les types de tenues.
Et bien non, vous ne pouvez pas. Votre poitrine devra être plus remontée sous certaines robes, tandis que certains hauts seront plus flatteurs si votre poitrine est plus basse et moins proéminente. Essayez plusieurs types de soutiens-gorge avec chaque vêtement que vous avez, pour vous assurer que vous assortissez votre tenue au soutien-gorge qui lui convient le mieux.
7. Porter le même soutien-gorge deux jours d'affilée.
Vous avez peut-être un soutien-gorge favori, mais vous ne devriez pas le porter deux jours de suite." Laisser le soutien-gorge 'se reposer' au moins un jour sur deux lui permet de regagner en élasticité" indique Bobbie." Quand vous le portez deux jours de suite, c'est comme tirer sur un muscle - il va se froisser et ne sera pas capable de revenir à son état normal. " Une chose qui aide à conserver l'élasticité ? "Le laver à l'eau froide, parce que cela a un effet de choc sur lui". Tiens d'ailleurs, puisqu'on parle de ça...
8. Laver votre soutien-gorge au Woolite.
Votre mère vous a probablement donné votre première bouteille de Woolite pour votre linge délicat, mais Bobbie nous révèle que le Woolite est en fait terrible pour les soutiens-gorge." Il a été conçu en réalité pour la laine plus douce, donc vous ne devriez pas l'utiliser pour de l'élastique, parce que vous voulez que celui-ci reste ferme." Ce qui, à vrai dire, semble tout à fait logique.
9.Garder un soutien-gorge trop longtemps.
"quand on le porte et qu'on l'entretient correctement, un soutien-gorge peut durer huit mois", explique Boobie. "Après ça, la bande se détend, et ne vous soutient plus." C'est la raison pour laquelle vous devriez avoir six à sept soutiens-gorge dans votre garde-robe, pour pouvoir faire une rotation et donc les faire durer plus longtemps.
10. Se dire qu'un soutien-gorge qui ne convient pas fera l'affaire.
'Les femmes se résignent simplement au fait qu'un soutien-gorge n'ira pas parfaitement" se plaint Bobbie. On s'énerve, on se lasse de chercher le bon soutien-gorge, et on finit par accepter celui qui nous va à peu près.
Mais maintenant que nous savons exactement ce que nous faisons mal, on peut réapprendre nos bonnes mensurations avec un mètre et repartir à la chasse d'un bon soutien-gorge. Pour un aperçu de ce qu'est un soutien-gorge sur mesure, lisez notre propre expérience ici.

Bataille pour l'Arménie : la Russie mène 1-0 face à l’UE

Nezavissimaïa gazeta

L'Arménie a vite oublié son accord d'association avec l'Union européenne alors qu’il était prêt à être paraphé. A la place, le pays a entamé son travail pour adhérer à l'Union douanière.
Russie-Biélorussie-Kazakhstan. Ce changement de cap fait suite à l'entretien entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue arménien Serge Sargsian. Une partie de la communauté arménienne a accusé le gouvernement d'avoir trahi les intérêts nationaux et a évoqué la fin du mythe sur les relations particulières entre la Russie et l'Arménie, écrit lundi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Pour justifier leur décision d'adhérer à l'Union douanière, les autorités arméniennes ont annoncé l'ouverture prochaine de la portion ferroviaire abkhaze - déclaration déjà été démentie par Tbilissi et Soukhoum - et la poursuite du dialogue avec Bruxelles - ce qui n'est pas non plus le cas. Une seule question pourrait aujourd’hui être évoquée avec les dirigeants européens: quelle est la cause du changement de position d'Erevan ?
Evidemment tout le monde connaît la réponse, aussi bien la communauté arménienne qui proteste que les dirigeants européens. Les raisons qui ont poussé Sargsian à annoncer l'adhésion de l'Arménie à l'Union douanière sont claires mais on ignore cependant le sens de l'épopée de deux ans de négociations avec l'UE, sachant que Bruxelles et Moscou ont averti dès le départ que l'adhésion aux deux alliances à la fois était inadmissible. Erevan a élaboré, disons, une version "light" d'accord avec l'UE. Il y était question de réformes internes et de mise en place d'une zone de libre échange. En se tournant vers la Russie pour la coopération militaire et la sécurité, et en renonçant à la discussion sur les perspectives d'adhésion à l'UE, l'Arménie comptait probablement sur la complaisance de Moscou. A première vue, il n’y avait rien de grave à ce qu'un allié mineur ne partageant aucune frontière avec la Russie commence à régler lui-même ses problèmes économiques par ses propres moyens grâce au commerce avec l'UE, d’autant qu’il ne recevait pas de Moscou l'aide espérée. Cela ne suffit pas ? Alors il était possible de créer des coentreprises et la production russe serait arrivée sans problème sur le marché européen. Cela semble parfaitement rationnel.
Mais ces arguments seraient tangibles si la position de l'Ukraine était déterminée. Et en principe, peu importe si l'Ukraine met le cap sur l'UE ou l'Union douanière. Après tout, ce n'est pas la minuscule Arménie qui représente un objectif d'intégration de la Russie mais des pays "plus intéressants" dans l'espace postsoviétique. Mais tant que l'Ukraine n'a pas choisi son camp, présenter aux opposants de l’intégration à l'Union douanière un atout comme l'Arménie revient à assassiner l'idée en soi.
Bien sûr, l’intégration de l'Arménie à l'Union douanière n'est pas un objet de fierté particulière pour la Russie. De la même manière que la victoire de l'équipe du Brésil sur l'équipe des explorateurs du Groenland ne peut apporter de whists. Mais la Russie ne pouvait pas renoncer à cette victoire. Elle ne pouvait pas se permettre ce luxe même si elle avait parfaitement conscience des problèmes du pays allié et de l'inefficacité de l’aide russe pour les régler.
Aujourd'hui, l'important n'est pas seulement de savoir quelle alliance choisiront l'Ukraine ou la Moldavie – l'UE ou l'Union douanière. Ou dans quelle mesure la Géorgie est sincère - dont le premier ministre n'a pas écarté la possibilité d'adhérer à l'Union douanière si cela présentait des avantages. Il est à noter la réaction curieuse de la Russie à l'alliance des Etats turcs qui a, entre autres, pour but de créer un espace et un marché économique commun. Cette décision a été annoncée au cours du récent sommet à Gabala, en Azerbaïdjan, entre les dirigeants de la Turquie, de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan (membre de l'Union douanière) et du Kirghizstan qui se prépare à adhérer à l'Union douanière. Pour l'instant, Moscou n'a fait aucune déclaration publique concernant l’impossibilité de cumuler la participation à des alliances commerciales et économiques entre ex-républiques soviétiques.

Galaxy Note 3 vs Galaxy Note 2 : le comparatif détaillé !

Alors que Samsung a tenu une conférence à l’IFA 2013 pour y présenter quelques appareils dont le phablet Galaxy Note 3 que nous avons comparé plus tôt au Xperia Z1 de Sony, aussi présenté lors de l’évènement.
Nous nous retrouvons cette fois ci pour un comparatif opposant le Galaxy Note 3 et son prédécesseur, le Galaxy Note 2. Si vous hésitez entre le nouveau phablet ou l’ancien modèle, vous pouviez vous fier à cet article pour faire votre choix.
Galaxy Note 3 vs Galaxy Note 2
Comparons le Galaxy Note 3 et son prédécesseur, le Galaxy Note 2

Le comparatif entre le Galaxy Note 3 et Galaxy Note 2

Nous vous suggérons tout d’abord de consulter ce tableau comparatif au niveau des spécifications des deux appareils Samsung. C’est un bon moyen d’avoir une idée globale sur le phablet le plus intéressant selon vos besoins.
DésignationGalaxy Note 3Galaxy Note 2
OSAndroid 4.3Android 4.1.2
Affichageécran Super AMOLED 5.7 pouces, résolution Full HD de 1920 x 1080 pixels (386 ppi)écran Super AMOLED 5.5 pouces, résolution HD de 1280 x 720 pixels (267 ppi)
Processeurquad-core Qualcomm Snapdragon 800 à 2,3 GHz (4G LTE) ou octo-core Samsung Exynos 5420 cadencé à 1,9 Ghz (3G)quad-core Cortex-A9 cadencé à 1.6 GHz
Mémoire3 Go de RAM2 Go de RAM
Stockage32 Go (extensible via microSD) ou 64 Go de mémoire interne16 Go, 32 Go ou 64 Go
Multimédiaappareil photo BSI de 13 mégapixels avec flash LED et HDR + capteur frontal BSI de 2 mégapixelsappareil photo de 8 mégapixels + capteur frontal de 1.9 mégapixels
RéseauWi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, 4G LTE, DLNAWi-Fi 802.11 a/b/g/n, 4G LTE, DLNA
ConnectivitéBluetooth 4.0, GPS, Glonass, NFC, Radio FMBluetooth 4.0, GPS, NFC, Radio FM
Autonomiebatterie 3200 mAhbatterie 3100 mAh
Colorisnoir, blanc, rosebleu, blanc, gris, rouge, rose, brun
Dimensions151,2 X 79,2 X 8,3 mm151.1 x 80.5 x 9.4 mm
Poids169 grammes183 grammes
Sans surprise, le Galaxy Note 3 se démarque avec son écran Full HD alors que le Galaxy Note 2 ne peut pas en dire autant avec sa résolution HD de 1280 x 720 pixels. Nous retrouvons également une plus grande densité de pixels sur le nouveau phablet.
Écran Full HD Galaxy Note 3
Pour ce qu’il s’agit des performances, sachant que le Galaxy Note 2 est équipé d’un processeur Cortex A9 associé à 2 Go de RAM face au super Snapdragon 800 ou l’octo-core Exynos 5420 et 3 Go de RAM du Galaxy Note 3, nous ne sommes pas étonnés d’en déduire que le nouveau phablet tient ses promesses et offre de meilleures capacités que son prédécesseur.
Snapdragon 800 sur le Galaxy Note 3
Et on ne s’arrêt pas là, du côté de la prise photo (ou l’enregistrement vidéo), le Galaxy Note 3 est doté d’un capteur de 13 mégapixels digne d’un appareil photo compact d’entrée de gamme, alors que le Galaxy Note 2 est loin derrière avec son capteur de 8 mégapixels. Pour la prise de beaux clichés, choisissez plutôt le dernier modèle.
Sinon, pour l’autonomie, on ne constate que très peu d’évolution étonnamment. Le dernier modèle propose une batterie de 3200 mAh contre une batterie de 3100 mAh pour le Note 2. Nous aurions pu espérer une meilleure autonomie pour le Note 3, mais Samsung a décidé de ne pas suivre l’exemple de son Galaxy Note 10.1 Edition 2014 et sa batterie de 8220 mAh !
Multi-fenêtre Samsung
Enfin, pour terminer, il faudra débourser aux alentours de 750€ (version 32 Go) pour vous procurer le dernier phablet en date de Samsung alors que l’ancien modèle, le Galaxy Note 2 est déjà disponible sur le marché aux environs de 450€.

Conclusion

Le Galaxy Note 3 vient tout juste d’être présenté par la société coréenne, et il s’avère donc normal que ce dernier soit le gagnant de ce comparatif. Mais l’intérêt était plutôt de confronter les différentes caractéristiques des appareils car il n’est pas toujours évident de se faire une idée de ce que l’on achète et cela peut éviter souvent bien des mauvaises surprises.
Galaxy Note 2 et 3
Par ailleurs, son prédécesseur, le Galaxy Note 2 pourrait vous intéresser si vous aviez prévu à l’époque de vous le procurer, mais attendiez une baisse des prix. Au final, cette version du phablet devrait être plus abordable en terme de budget que le nouveau modèle.
Maintenant, le choix vous revient, selon vos envies, et les moyens que vous avez pour vous procurer votre prochain appareil Samsung. Convaincus ?

Prévention des accidents d’exposition au sang : mieux protéger les infirmières

Un arrêté publié le samedi 31 août au Journal Officiel complète les dispositions déjà en vigueur en matière de prévention des risques biologiques pour les personnels soignants susceptibles d'être en contact avec des objets perforants.
Crédit : CC Flickr / DeathByBokeh
Crédit : CC Flickr / DeathByBokeh
Il s’agissait pour les autorités françaises de transposer une directive européenne sur la prévention des accidents d’exposition au sang (AES).
Le texte apporte ainsi « des outils supplémentaires de lutte contre les AES, qui représentent encore l’un des risques les plus graves pour les soignants dans leur exercice quotidien », commente le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem).
Rappelons que le Parlement européen estime que les blessures par piqûres d’aiguilles sont à l’origine d’un million de blessures chaque année en Europe, selon des chiffres de 2010.
Il s'agit aussi du premier texte mentionnant « de manière explicite l'usage de matériel doté d'un système de protection intégré comme une solution efficace pour prévenir les AES », ajoute le syndicat. Les personnels soignants  ne doivent « jamais recapuchonner les aiguilles » et « ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous-vide », précise l’annexe de l’arrêté.
Il rappelle l’importance du port de gant en cas de « risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine, avec les muqueuses ou la peau lésée d'un patient, notamment à l'occasion de soins à risque de piqûre et lors de la manipulation de tubes ou de flacons de prélèvements biologiques, linge et matériel souillé ». Ce port de gants doit être « systématique en cas de lésion cutanée des mains ». Autre précaution indispensable : « jeter immédiatement sans manipulation les aiguilles et autres instruments piquants ou coupants dans un conteneur adapté situé au plus près du soin ».

Des obligations accrues pour les employeurs

L'arrêté oblige les employeurs, lorsque les résultats de l'évaluation des risques font état d'un risque de blessure par objet perforant et d'infection, à s'assurer que l'exposition des travailleurs est évitée ou réduite. L'employeur doit également supprimer « l'usage inutile » d'objets perforants et mettre à disposition des dispositifs médicaux de sécurité.
Autre obligation, selon l’article 4 de l’arrêté : « l'employeur informe les travailleurs sur les risques et la réglementation en vigueur relatifs à l'usage d'objets perforants, les bonnes pratiques en matière de prévention et les dispositifs médicaux mis à disposition, le dispositif de déclaration et de prise en charge des AES » et « les procédures d'élimination des objets perforants ». La formation doit être dispensée dès l'embauche, y compris en cas de travail temporaire ou de stage, et doit être renouvelée régulièrement.
Le texte instaure l’obligation pour les travailleurs de signaler « immédiatement » tout accident ou incident causé par des objets tranchants, en vue d’une prise en charge médicale la plus précoce possible. L’employeur doit de son côté transmettre les informations au médecin du travail et est tenu de déterminer les modalités permettant aux travailleurs de le tenir informé de tout AES impliquant des objets perforants.
Pour le SITEM, « La publication de ce texte est l'occasion de rappeler que ces accidents sont évitables. La mise en place d’une culture de la sécurité permet également de limiter le phénomène de sous-déclaration, en poussant davantage d'infirmiers et de médecins à déclarer ».
Claire Dubois

Les smoothies... pas si bons pour la santé

On pensait qu'ils appartenaient à l'abécédaire des conduites de bonne santé... Voilà nos croyances qui volent en éclat, en raison de leur forte concentration en sucre.

Selon une étude, le taux élevé de fructose (sucre naturel des fruits) que contiennent les smoothies les rendent potentiellement dangereux pour la santé.
Selon une étude, le taux élevé de fructose (sucre naturel des fruits) que contiennent les smoothies les rendent potentiellement dangereux pour la santé. © Sipa / dr
Le journal anglais The Guardian a interviewé deux scientifiques américains, Barry Popkin et George Bray, qui lancent un cri d'alerte contre les jus de fruits et autres smoothies. Selon eux, le taux élevé de fructose (sucre naturel des fruits) que contiennent les smoothies les rendent potentiellement dangereux pour la santé.
Selon les scientifiques, la surconsommation de ces jus représente un risque, notamment d'obésité et de diabète. Les consommateurs sont tellement convaincus qu'ils ne boivent rien de mauvais qu'ils en usent et en abusent, souligne Europe 1. "Dans à peu près tous les pays, les consommateurs se sont mis à remplacer les sodas par des boissons à base de jus de fruits et des smoothies, ce dernier étant perçu (à tort) comme bon pour la santé", déplore Barry Popkin, professeur au département nutrition de l'université de Caroline du Nord.
Les marques de sodas ne s'y sont pas trompées. La marque de smoothies Innocent est détenue par Coca-Cola, et Tropicana par Pepsi, remarque le Guardian.

lepoint.fr

Williams conserve son titre


Serena Williams
Serena Williams explose comme une junior après sa victoire - Reuters
Comme l’année dernière, Serena Williams a remporté la finale de l’US Open aux dépens de Victoria Azarenka. L’Américaine, véritablement bousculée, empoche dans la douleur son 17e titre en Grand Chelem, son cinquième à Flushing Meadows.
Impressionnante depuis le début de l’US Open, Serena Williams s’est montrée moins fringante en finale. Nerveuse, agacée par un fort vent de nord-ouest qui ne cessait de soulever sa robe, celle qui avait infligé cinq roues de bicyclette dans le tournoi et concédé un maximum de cinq jeux au cours d’un même match en a «offert» la bagatelle de treize à Victoria Azarenka (7-5, 6-7(6), 6-1 en 2h44). «Vika est une super adversaire, très dangereuse. C’est pourquoi, elle a déjà gagné des Grands Chelems (Open d’Australie 2012 et 2013, NDLR).»
Il faut dire que la Biélorusse est l’une des rares joueuses du circuit à croire en ses chances quand elle affronte la numéro un mondiale. La protégée du Breton Sam Sumyk, passée tout près du sacre la saison dernière (6-2, 2-6, 7-5), ne se laissait pas impressionner, faisant jeu égal pendant quasiment tout le premier acte. Si Williams réalisait le break d’entrée, elle gâchait immédiatement son avance (1-1). Contrainte de courir après le score, l’Américaine se retrouvait sous pression à 4-5, obligée de servir pour rester dans la manche. Il lui fallait alors près de dix minutes pour égaliser. Loin d’être sereine, elle commettait notamment une vilaine double-faute sans cependant concéder la moindre balle de set. Echaudée par cet épisode, Serena faisait en sorte qu’il ne se reproduise pas. Plus précise, frappant des retours supersoniques, elle reprenait le service de sa rivale avant d’aligner un jeu blanc (7-5 en 59 minutes).
Le suspense relancé
La première manche en poche, l’Américaine accroissait son avance en s’échappant au début de la deuxième (2-0). Mais alors qu’elle semblait se diriger vers une victoire inéluctable (4-1), elle permettait à Azarenka de recoller au score au moment où elle servait pour le titre (5-5) ! Rebelote deux jeux plus tard. Au moment de conclure à 6-5, elle commettait une terrible double-faute qui la contraignait à disputer un tie-break… Tie-break qu’elle cédait 6-8 malgré deux balles de set écartées à 4 points à 6.
La finale était totalement relancée. D’autant que Williams semblait touchée mentalement. Touchée mais pas coulée. S’accrochant pour rester au contact en début de troisième set, elle parvenait à refaire le break suite à une double-faute de la tête de série numéro deux (3-1). Pour confirmer son avantage, l’Américaine servait alors le plomb (4-1) et Azarenka finissait par exploser (6-1) après 2h44 (soit la plus longue finale de l’US Open). Avec ce 17e titre en Grand Chelem, Serena, lauréate la plus âgée de l’US Open (32 ans dans deux semaines), se rapproche un peu plus de Martina Navratilova et Chris Evert (18 unités). Pour rappel, le record appartient à Steffi Graf (22).
Résultat de la finale :
S. Williams (E-U, 1) - Azarenka (Blr, 2) 7-5, 6-7(6), 6-1