06 septembre, 2013

L'armée nigériane affirme avoir tué 50 islamistes de Boko Haram

MAIDUGURI (Nigeria) - L'armée nigériane a affirmé vendredi avoir tué une cinquantaine de combattants islamistes de Boko Haram, en représailles à une attaque contre des civils dans le nord-est du pays.

Les soldats ont poursuivi les terroristes jusqu'à leur camp, appuyés par des moyens aériens, et quelque 50 insurgés ont été tués dans la fusillade, a déclaré le porte-parole militaire de la zone, Sagir Musa, à la presse, dans la ville de Maiduguri (Etat de Borno, nord-est).

Les troupes poursuivent le reste des terroristes en bloquant toustes les voies par lesquelles ils pourraient s'enfuir, a ajouté le porte-parole.

Cette opération s'est déroulée dans l'Etat de Borno, fief historique de Borko Haram, où l'armée combat les insurgés depuis quatre ans.

Jeudi, des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Boko Haram avaient tué quinze personnes en ouvrant le feu sur le marché de la ville de Gajiran (nord-est), selon les témoignages d'habitants.

Boko Haram rejette tout dialogue avec le gouvernement et affirme combattre pour la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria.

Depuis la mi-mai, l'armée mène une vaste offensive dans cette région placée sous état d'urgence, pour tenter de mettre fin à l'insurrection islamiste.

Les violences de Boko Haram et leur répression souvent brutale ont fait plus de 3.600 morts depuis 2009 selon l'ONG Human Rights Watch.


(©AFP

Syrie : pour l'Onu, les rebelles ont utilisé du gaz sarin

avec
Carte de la Syrie
Carte de la Syrie / Crédits : Idé
Moyen-orientLes enquêteurs des Nations unies ont réuni des témoignages selon lesquels les opposants à Bachar al-Assad auraient utilisé ce puissant agent neurotoxique interdit par le droit international.
Interrogée par la télévision suisse, Carla Del Ponte, membre de la commission d'enquête indépendante de l'Onu sur les violences en Syrie, a affirmé dimanche soir que les rebelles utiliseraient du gaz sarin.
"Nos enquêteurs se sont rendus dans des pays voisins pour interviewer des victimes, des médecins et du personnel médical et, selon leur rapport la semaine dernière, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable, de l'emploi de gaz sarin, sur la base de la manière dont ces victimes ont été soignées", a-t-elle expliqué.
"Ils ont été utilisés par les rebelles, pas par les autorités gouvernementales", a-t-elle ajouté, dédouanant ainsi sur ce point le régime. L'ancienne procureur générale du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) n'a cependant pas donné de détails sur les circonstances dans lesquelles ce gaz sarin aurait été utilisé.

Le régime de Bachar al-Assad et les rebelles s'accusent mutuellement d'employer des  armes chimiques.

Poutine : la Russie va aider la Syrie en cas de frappes militaires

G20 Санкт-Петербург Владимир Путин Пресс-конференция итоги

Par La Voix de la Russie | La Russie va apporter son aide à la Syrie en cas d'une attaque militaire extérieure, a indiqué le président russe Vladimir Poutine.

« Allons-nous aider la Syrie ? Oui », a indiqué le chef d’Etat russe vendredi lors de la conférence de presse à l’issue du sommet du G20. « Nous les aidons actuellement, nous fournissons des armes, coopérerons dans le domaine économique, et je l'espère, il y aura davantage de coopération dans le domaine humanitaire », a indiqué le président.
Selon Poutine, les Etats-Unis et d'autres pays, ayant commencé l’opération militaire en Syrie, se mettront hors la loi, parce que de telles actions ne sont possibles qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Massacre de la Goutha : des vidéos manipulatrices (Réseau Voltaire)

Massacre de la Goutha : des vidéos manipulatrices (Réseau Voltaire)

Par La Voix de la Russie | A la suite des images du massacre de la Ghouta publiées par l’Armée syrienne libre (ASL) et reprises par les autorités américaines et françaises, des familles alaouites de Lattaquié ont porté plainte pour assassinats, selon le Réseau Voltaire (http://www.voltairenet.org).

Ces vidéos ont été postées sur YouTube avant l’événement qu’elles décrivent. On peut y voir des enfants étouffer d’une intoxication chimique qui ne peut être du gaz sarin (ce gaz provoque de la bave jaune et non blanche).
Selon Réseau Voltaire, les enfants ne correspondent pas à un échantillon de population : ils ont presque tous le même âge et ont les cheveux clairs. Ils ne sont pas accompagnés par leur famille en deuil.
Il s’agit en fait d’enfants enlevés par des djihadistes deux semaines auparavant dans des villages alaouites aux environs de Lattaquié, à 200 kms de la Ghouta.
« Contrairement aux affirmations de l’ASL et des services occidentaux, les seules victimes identifiées du massacre de la Ghouta sont donc issues de familles soutenant le gouvernement syrien. Les personnes qui posent dans les vidéos en s’indignant des « crimes de Bachar al-Assad » sont en réalité leurs assassins », précise Réseau Voltaire.  /N

Kenya: les députés demandent le retrait de leur pays de la CPI

. © Sergeï Karpukhin
Les députés kényans ont demandé jeudi que leur pays se retire du Statut de Rome, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) qui doit commencer à juger, en septembre et novembre, les deux têtes de l’exécutif kényan.
“La Chambre va déposer dans les 30 jours un projet de loi pour abroger la Loi sur les crimes internationaux”, adoptée en 2008 et fixant les modalités de coopération entre le Kenya et la CPI, et demande “au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour retirer le Kenya du Statut de Rome”, a déclaré après le vote le président de l’Assemblée, Justin Muturi, en reprenant les termes de la motion adoptée par les députés.
La motion n’a aucun caractère contraignant à l‘égard du gouvernement, seul habilité à décider du retrait du pays d’un traité international et à entamer les procédures ad hoc, selon la Constitution kényane.
Le texte avait été déposé par le chef de la majorité à l’Assemblée, Aden Duale, membre du parti du vice-président kényan William Ruto. Il a été adopté à une vaste majorité, une partie de la minorité parlementaire ayant quitté la salle lors d’incidents de séance ayant jalonné les débats.
La majorité parlementaire s’articule autour de la coalition Jubilee, réunissant essentiellement les partis du président Uhuru Kenyatta et celui de M. Ruto.
Le Sénat est convoqué mardi pour examiner à son tour la même motion, déposée par le chef de la majorité sénatoriale, également membre du parti du vice-président.
Avant les procès de Ruto et Kenyatta
La CPI, entrée en fonction en 2002 à La Haye, est le premier tribunal international permanent chargé de juger les personnes accusées de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de génocide.
Le 10 septembre, elle ouvrira le procès pour crimes contre l’humanité de William Ruto et de son co-accusé, le journaliste Joshua Arap Sang. L’ouverture de celui d’Uhuru Kenyatta, qui doit répondre également de crimes contre l’humanité, doit suivre le 12 novembre.
Les trois hommes sont jugés, dans deux procès distincts, pour leurs responsabilités respectives dans l’organisation des deux mois de terribles violences qui avaient suivi la présidentielle de fin décembre 2007, marquée par des fraudes.
L’annonce de la victoire du président sortant d’alors Mwai Kibaki – soutenu par M. Kenyatta – avait déclenché la colère des partisans de son adversaire Raila Odinga – alors allié avec M. Ruto. La contestation politique s‘était rapidement muée en affrontements entre communautés, faisant plus d’un millier de morts et des centaines de milliers de déplacés.
Aucune poursuite n’a été engagée au Kenya contre les éventuels responsables de ces violences.
MM. Kenyatta et Ruto, désormais alliés, ont été élus à la tête de l’Etat kényan sur un ticket commun le 4 mars dernier. Ils se sont tous deux engagés à coopérer avec la CPI et ont nié toutes les accusations portées contre eux.
Jeter la CPI “dans les poubelles de l’histoire”
Jeudi, les échanges, souvent vifs, ont été plus politiques que juridiques, les partisans de la motion accusant notamment la minorité parlementaire d‘être “au service” de la CPI, les adversaires du texte reprochant à la majorité de ne pas s’intéresser aux véritables problèmes du pays.
“Cette motion vise à libérer le Kenya et les Kényans de leurs maîtres colons”, a déclaré M. Duale, tandis qu’un député a invité ses collègues à jeter la CPI “dans les poubelles de l’histoire”.
Le député Jakoyo Midiwo a de son côté qualifié le vote “de jour sombre pour le Kenya”.
Même si le Kenya se retirait effectivement du Statut de Rome – ce qu’il serait le premier pays à faire – cela n’empêcherait pas la tenue des procès.
“Il n’est pas possible d’arrêter des procédures légales et judiciaires indépendantes par des mesures politiques”, a commenté jeudi Fadi El Abdallah, le porte-parole de la CPI, dans une vidéo mise en ligne par la Cour.
Il a rappelé à l’AFP que le retrait d’un pays ne pouvait devenir effectif qu’un an minimum après la demande et que cela n’avait de toute façon “absolument aucun impact sur les affaires et procédures en cours”.
L’ONG de défense des droits de l’Homme Amnesty International a qualifié jeudi le vote de “tentative inquiétante de refuser la justice” aux victimes des violences de 2007-2008, estimant qu’il “instaurait un dangereux précédent pour l’avenir de la justice en Afrique”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Poutine: discussions avec Obama sur la Syrie mais pas d’avancées

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama se sont recontrés en marge du sommet du G20 pour discuter de la crise syrienne et ont campé sur leurs positions, a indiqué vendredi le chef de l’Etat russe.
“Nous nous sommes rencontrés avec le président américain aujourd’hui”, a déclaré M. Poutine, précisant que la discussion avait duré “20 à 30 minutes”. “Chacun est resté sur ses positions”, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: une vidéo montre des exécutions de soldats par des rebelles


Le New York Times a mis en ligne une vidéo montrant des rebelles syriens en train de commettre des exécutions sommaires sur des soldats du régime de Damas, dernière exemple de la violence émanant de toutes les parties du conflit.
La vidéo montre sept soldats syriens torse nu et agenouillés sur le sol, leur front touchant la terre. Leur dos est marqué de bleus et de blessures. Derrière, des rebelles syriens se tiennent debout, pointant leur arme sur les soldats et attendant.
Un commandant récite alors un verset révolutionnaire: “Pendant 50 ans, ils ont été des compagnons de la corruption. Nous jurons sur le Seigneur Tout Puissant, que telle est notre promesse: nous nous vengerons”.
Une fois ses propos terminés, il tire sur le premier prisonnier, à l’arrière de la tête, l’abattant sur le coup. Ses compagnons font ensuite de même sur les autres soldats.
Le New York Times précise que cette vidéo a été sortie en cachette de Syrie il y a quelques jours par un ancien rebelle dégoûté de la violence et des meurtres commis des deux côtés. Selon le quotidien, elle aurait été filmée en 2012.
Il souligne que le document est la dernière preuve que les rebelles syriens, soutenus par Washington, peuvent se comporter de façon aussi violente que le régime du président Bachar al-Assad qu’ils combattent, alors que les Etats-Unis, soutenus par la France, se préparent à lancer des frappes contre la Syrie.
Le Congrès américain s’apprête à voter à partir de lundi, à la demande du président Barack Obama, une résolution sur une frappe en Syrie dont le régime est accusé d’avoir utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas, faisant des centaines de victimes parmi les civils, dont de nombreux enfants.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie : le G20 piégé par Poutine



Vladimir Poutine a marqué des points lors du dîner des chefs d'État du G20, jeudi soir.

Le dîner des chefs d'Etat a mis en évidence les profondes divergences de la communauté internationale sur le dossier syrien.


Meilleur allié de Bachar el-Assad, Vladimir Poutine a marqué des points lors du dîner des chefs d'État du G20, qui s'est tenu jeudi soir au Palais de Peterhof, un magnifique palace, connu comme le «Versailles» de Pierre Le Grand. Le président russe a non seulement imposé le sujet syrien à la table des discussions officielles, mais il a aussi mis en évidence les profondes divisions de la communauté internationale. Le piège tendu par Vladimir Poutine s'est refermé sur les Occidentaux. Barack Obama est arrivé seul au dîner, paraissant très isolé. Les Européens marchaient ensemble, mais personne ne se faisait d'illusion sur leur prétendue «position commune» sur la Syrie, très éloignée, en réalité, d'un soutien à l'intervention militaire voulue par la France. L'objectif du dîner était un «échange entre les grands dirigeants du monde, et il ne s'agissait pas de se mettre d'accord», tempérait une source diplomatique française,
Décontracté et souriant, le chef du Kremlin est apparu, plus que jamais, comme le personnage clé pour imposer une solution politique en Syrie. Vladimir Poutine a réussi la prouesse d'agréger autour de lui, son allié traditionnel chinois, les autres grands pays émergents (Brésil, Inde, Afrique du Sud Indonésie, Corée…) ainsi que des démocraties occidentales réticentes, pour de multiples raisons, à s'engager dans un nouveau conflit au Proche-Orient.
Sur le fond, Poutine est parvenu à imposer l'ONU comme seule instance légitime pour trancher l'issue du conflit syrien. Au dîner, la majorité des dirigeants du G20 ont emboîté le pas au président russe, en insistant sur la nécessité de trouver une solution politique, et non militaire, à la crise syrienne, dans le cadre des Nations unies. Alors que sa présence n'était pas prévue à l'origine, le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi s'est déplacé à Saint-Pétersbourg.
Le retour en force de l'ONU n'est pas le moindre des paradoxes de ce G20, alors que jusqu'ici le président russe avait bloqué toutes les résolutions au Conseil de sécurité présentées par les Occidentaux…

Zimbabwe : Une mère veut épouser son fils de qui elle est enceinte

Une mère de 40 ans a décidé d’épouser son propre fils de 23 ans de qui elle est enceinte de 6 mois.

Cette femme zimbabwéenne de 40 ans, Betty Mbereko, veuve depuis 12 ans a commencé à entretenir une relation depuis 3 ans avec son fils Farai Mbereko âgé de 23 ans, après avoir refusé d’épouser le frère cadet de son mari après le décès de ce dernier, comme le veut la tradition.
 
Enceinte de six mois de son fils, dont elle se dit amoureuse, cette veuve qui attend à la fois son enfant et son petit enfant a décidé d’officialiser sa relation avec ce dernier en l’épousant. 
 
Devant le tribunal de son village qui l’avait convoqué pour avoir des explications sur cet inceste, la mère a affirmé avoir dépensé beaucoup d’argent pour scolariser toute seule son fils après la mort de son mari, aussi elle trouve légitime de le garder pour elle afin de profiter du fruit de ses efforts.
 
"Je m'efforçais seule d'envoyer mon fils à l'école et personne ne m'a aidé. Maintenant, vous voyez que mon fils travaille et vous m'accusez de faire quelque chose de mal...Permettez-moi de profiter des produits de ma sueur " a-t-elle déclarée au Conseil de sage de son village situé entre Mwenezi et Masvingo, au Zimbabwe.
 
Quant au fils interrogé à son tour il a déclaré : " Il vaut mieux faire connaître ce qui se passe, parce que les gens doivent savoir que je suis l’auteur de la grossesse de ma mère pour ne pas qu’elle soit accusée d’inceste." 
 
Les sages du village qui ont désapprouvé cet acte entre la mère et le fils leur ont demandé de cesser toute relation ou de quitter le village. Les deux amants ont préféré quitter le village.
Source

VIDEO: Un homme refuse de payer une prostituée ! Regardez la bagarre !!!

Il couche avec une prostituée et après s'être rassasié Il refuse de Payer !! La femme n'est pas un instrument ! Respectons nous !!!!!

APPLE : NTT DoCoMo va proposer l'iPhone au Japon - Sources


NTT DoCoMo va proposer liPhone au Japon - Sources | Crédits photo : Apple
NTT DoCoMo va proposer liPhone au Japon - Sources | Crédits photo : Apple
TOKYO, 6 septembre (Reuters) - Le premier opérateur télécoms japonais NTT DoCoMo va commercialiser à l'automne l'iPhone d'Apple, objet de discussions depuis 2007 entre les deux groupes, ont indiqué vendredi à Reuters des sources proches du dossier, confirmant une information rapportée par le quotidien Nikkei.
Seul opérateur nippon à ne pas proposer l'iPhone, NTT DoCoMo compte 60 millions d'abonnés. Il a perdu ces dernières années des parts de marché au profit de ses deux rivaux Softbank et KDDI, qui commercialisent le combiné vedette d'Apple depuis respectivement 2008 et 2011.
Selon plusieurs sources, jusqu'ici le différend entre Apple et DoCoMo portait sur le niveau des marges de l'iPhone et le souhait de l'opérateur japonais de rajouter son logo sur l'appareil.
Les sources, qui ont requis l'anonymat en raison de la confidentialité des discussions, n'ont pas donné les détails de l'accord entre les deux groupes.
Selon certains observateurs du secteur, Apple souhaite également que les ventes de l'iPhone représentent plus de 50% du total des combinés proposés par l'opérateur nippon, tandis que ce dernier veut en limiter leur nombre à 20-30%.
Interrogé sur ce partenariat, DoCoMo a déclaré dans un communiqué qu'il n'avait rien à annoncer sur le sujet. Apple, de son côté, n'était pas immédiatement disponible.
Les analystes estiment que les deux groupes ont probablement trouvé un compromis gagnant-gagnant.
"C'est possible qu'Apple se soit montré plus souple avec DoCoMo parce que de toute évidence c'est le premier opérateur et qu'avec lui il pourrait obtenir de nouveaux volumes de ventes", a déclaré Nathan Ramler, directeur de la recherche pour les télécommunications en Asie chez Macquarie Capital Securities.
Le Japon est un important marché pour Apple, confronté à la rude concurrence des produits équipés du système Android de Google, notamment les Galaxy de Samsung Electronics .
Plus de 25% des smartphones vendus dans l'archipel sont des iPhone, selon le cabinet d'études MMD, basé à Tokyo, alors qu'au niveau mondial la part de marché d'Apple n'est que de 13%. (Sophie Knight, Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Au G20, le Japon appelle à améliorer les relations avec la Chine


Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a appelé le président chinois, Xi Jinping, à améliorer les relations bilatérales, lors d’une première rencontre entre les deux dirigeants en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, a annoncé vendredi le gouvernement nippon.
“Le Premier ministre Abe a expliqué (à M. Xi) que nous devrions développer les relations nippo-chinoises en revenant aux relations stratégiques mutuellement bénéficaires d’avant” la montée l’an passé des tensions autour d‘îles disputées, a expliqué le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d’une conférence de presse à Tokyo.
Les deux hommes se sont rencontrés jeudi en tête-à-tête à Saint-Pétersbourg, avant la première réunion des dirigeants des pays développés et émergents, a expliqué un porte-parole de l’ambassade japonaise à Moscou.
MM. Abe et Xi se sont serré la main et ont parlé pendant cinq minutes. Il s’agissait de leur première entrevue directe depuis leur arrivée au pouvoir – en décembre pour le Premier ministre japonais et en mars pour le président chinois. Il s’agissait même de la première rencontre à ce niveau entre les deux puissances asiatiques depuis l’aggravation du différend insulaire en septembre dernier.
“L‘échange fut bref, mais il est important que les dirigeants japonais et chinois aient échangé quelques mots pour la première fois depuis leur intronisation”, a souligné M. Suga.
L’agence chinoise Chine Nouvelle a rapporté pour sa part que M. Xi avait dit à M. Abe que Pékin voulait améliorer les relations “sur la base des quatre documents politiques sino-japonais”.
Ces quatre textes communs ont été adoptés séparémment entre 1972, lorsque les deux pays ont normalisé leurs relations, et 2008.
La tension est brusquement montée en septembre dernier, lorsque Tokyo a nationalisé trois des cinq îles de l’achipel des Senkaku, administré par le Japon mais revendiqué avec force par la Chine sous le nom de Diaoyu.
Cette décision japonaise avait entraîné d’importantes manifestations antinippones, parfois violentes, en Chine, pendant quelques jours. Depuis la nationalisation, Pékin dépêche régulièrement des navires gouvernementaux, et ponctuellement des avions, dans les parages de ces îles où croisent aussi des bateaux des garde-côtes nippons.
Situé à 200 km au nord-est de Taïwan, que les revendique également, et à 400 km à l’ouest de l‘île d’Okinawa (sud du Japon), l’archipel des Senkaku est inhabité. Mais il occupe un point stratégique en mer de Chine orientale et les fonds marins qui l’environnent pourraient renfermer des hydrocarbures.
Si le nationaliste Shinzo Abe a pris soin de garder une main tendue vers Pékin depuis son arrivée au pouvoir, en proposant plusieurs fois un sommet à la direction chinoise, il s’est montré intraitable sur la souveraineté des Senkaku.
Il a répété à maintes reprises qu’il s’agissait d’un territoire japonais que son pays défendrait au besoin par “la force”.
Des experts craignent un incident armé dans cette région entre les deux voisins aux relations déjà empoisonnées par le souvenir douloureux de l’occupation partielle de la Chine par les troupes japonaises entre 1931 et 1945.
Chine nouvelle a souligné sur ce point que M. Xi avait répété la position chinoise selon laquelle le Japon doit assumer franchement son passé. Pékin accuse régulièrement Tokyo de ne pas suffisament faire amende honorable pour les exactions de son armée pendant la dernière guerre, et de sous-estimer l’ampleur du traumatisme.
Le Japon affirme pour sa part s‘être déjà excusé et reproche à la Chine d’utiliser l’Histoire pour avancer ses pions sur l‘échiquier géopolitique de la région.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Mali: Oumar Tatam Ly, premier chef de gouvernement d’après-crise


Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé le banquier Oumar Tatam Ly comme Premier ministre jeudi, au lendemain de son investiture qui tourne la page de 18 mois de crise politico-militaire ayant divisé et meurtri le pays.
Jusqu‘à récemment, M. Ly, 49 ans, était conseiller spécial du gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’institut d‘émission monétaire des huit pays formant l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Selon une source jointe jeudi par l’AFP à la BCEAO, qui a son siège à Dakar, il “a été déchargé de ses fonctions il y a quelques jours”.
Il succède à Diango Cissoko, un administrateur civil qui a été Premier ministre du gouvernement de transition de décembre 2012 jusqu’au début de cette semaine. M. Ly doit entamer les consultations dans les prochaines heures pour former son gouvernement.
Né le 28 novembre 1963 à Paris, agrégé d’histoire et diplômé en économie, Oumar Tatam Ly – surnommé Thierno Ly par ses proches – est le fils d’Ibrahima Ly, homme de lettres aujourd’hui décédé, militant de gauche engagé et notamment auteur de deux retentissants livres: “Toiles d’araignées” et “Les noctuelles vivent de larmes”.
Sa mère est Madina Tall Ly, diplomate qui fut ambassadeur sous le régime du président malien Alpha Oumar Konaré (1992-2002).
Après ses études, il a travaillé à la Banque mondiale, puis à la présidence malienne de 1992 à 1994, année où il a ensuite intégré la BCEAO, y engrangeant près de 20 ans d’expérience à divers postes.
Son entourage assure qu’il n’est membre d’aucun parti politique mais il a participé à l‘élaboration du volet économique du programme du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, qui a brigué la présidence pour le compte du Rassemblement pour le Mali (RPM), un des principaux partis politiques maliens.
“Temps de réconciliation, de refondation et de reconstruction”
Ibrahim Boubacar Keïta a été élu le 11 août et a prêté serment mercredi, après une passation des pouvoirs avec le président de transition, Dioncounda Traoré.
Dans son discours, M. Keïta a énoncé plusieurs priorités pour son mandat de cinq ans, indiquant que “la plus pressante” à ses yeux est “la réconciliation nationale” après la crise politico-militaire qui a déchiré ce pays de quelque 15 millions d’habitants.
Cette crise avait débuté en janvier 2012 dans le Nord par une offensive de rebelles touareg, supplantés rapidement par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont pris le contrôle de cette vaste région une semaine après un coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.
Les jihadistes ont ensuite laminé la rébellion touareg et l’armée malienne, commettant d’innombrables exactions avant d‘être en grande partie chassés, à partir de janvier 2013, par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Le conflit a ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué le déplacement d’environ 500.000 personnes.
En dépit de craintes sécuritaires, le pays a organisé sans incidents majeurs la présidentielle, globalement bien jugée par les observateurs nationaux et internationaux et saluée par de nombreux Etats et organisations.
S’il peut compter sur la communauté internationale qui a promis en mai une aide massive de 3,2 milliards d’euros au pays, Ibrahim Boubacar Keïta devra s’atteler à une lourde tâche.
Dans son dernier message à la Nation en tant que président intérimaire, mardi soir, Dioncounda Traoré avait affirmé que M. Keïta “est, par la force des choses, le président d’un temps de défis complexes et multiformes, le président d’un temps de réconciliation, de refondation et de reconstruction”.
“La demande sera grande quand l’offre, elle, restera hélas modeste, du fait des moyens réduits de notre pays mais aussi du fait des nouveaux besoins créés par notre crise”, avait-il ajouté, en exhortant les Maliens à apporter leur soutien à la nouvelle équipe.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Italie: la justice évoque un long “pacte” entre la mafia et Berlusconi


La justice italienne évoque l’existence d’un “pacte” durant près de 20 ans entre Silvio Berlusconi et la mafia sicilienne, dans les attendus de la condamnation d’un proche du Cavaliere publiés jeudi.
Selon les motivations de la Cour d’Appel de Palerme, l’ex-sénateur Marcello dell’Utri, condamné en mars à sept ans de prison pour complicité avec la mafia, a servi de “médiateur dans le pacte entre Silvio Berlusconi et la mafia” en vertu duquel cette dernière a assuré la protection du Cavaliere entre 1974 et 1992, contre espèces sonnantes et trébuchantes.
La Cour d’Appel cite une rencontre, organisée en mai 1974 à Milan par M. Dell’Utri avec Silvio Berlusconi et plusieurs chefs mafieux, qui a “signé le début de ce pacte qui liera Berlusconi, Dell’Utri et Cosa Nostra (la mafia sicilienne, ndlr) jusqu‘à 1992”.
En vertu de cet accord, “l’entrepreneur milanais”, M. Berlusconi, “a abandonné toute idée de se faire protéger par les institutions, et s’est placé sous le parapluie de la protection mafieuse”, “sans jamais se soustraire à l’obligation de verser d’importantes sommes à la mafia”, selon les attendus publiés par les médias italiens.
Le Cavaliere a dû ainsi embaucher un palefrenier à Arcore, sa villa près de Milan, “non tant pour sa célèbre passion pour les chevaux” que “pour garantir une présence mafieuse dans la villa”, ironise la Cour.
Outre le versement d’argent de Silvio Berlusconi à Cosa Nostra à travers M. Dell’Utri, le pacte a permis que “l’association mafieuse se renforce et consolide son propre pouvoir”, poursuit la Cour.
Au cours du procès en appel de M. Dell’Utri en septembre 2012, Silvio Berlusconi avait été entendu comme témoin pendant trois heures sur la possibilité que la mafia lui ait extorqué, par l’entremise de M. Dell’Utri, quelque 40 millions d’euros pour lui accorder sa protection.
M. Berlusconi avait réfuté cette thèse, affirmant avoir simplement voulu “aider un ami”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Cybersurveillance : la NSA sait déjouer le chiffrement des communications

Le siège de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA), à Fort Meade, dans le Maryland.

Les désormais célèbres documents d'Edward Snowden, l'ancien consultant de l'Agence de sécurité nationale (NSA), viennent d'éclaircir une facette encore obscure du gigantesque système de surveillance des télécommunications mis en place par les renseignements américains et britanniques.

Des articles publiés jeudi 5 septembre par le Guardian britannique, le New York Times américain et le site d'information sans but lucratif Propublica révèlent que la NSA et son alliée britannique, le GHCQ (Government Communications Headquarters), ont développé toutes sortes de méthodes pour contourner ou déjouer les méthodes de chiffrement censées protéger la confidentialité des données circulant sur Internet.
Des techniques qui "compromettent largement les garanties avancées par les entreprises d'Internet sur la protection des informations de leurs utilisateurs", qu'il s'agisse de transactions bancaires, de communications personnelles ou d'informations médicales, écrit le Guardian.
UNE PERCÉE TECHNOLOGIQUE EXCEPTIONNELLE EN 2010
Les documents d'Edward Snowden révèlent que la NSA a mis en place depuis une dizaine d'années un programme baptisé "Bullrun", consacré à la lutte contre les techniques de chiffrement des communications, largement généralisées depuis 2010, qu'elle considère comme le plus grand obstacle à son "accès sans restriction au cyberespace". En témoigne la menace adressée par le renseignement américain aux trois organes de presse de ne pas publier ces informations, au risque que des "cibles étrangères" ne migrent vers de nouvelles formes de chiffrement qui seraient plus difficiles à contourner.
Le programme Bullrun aurait conduit en 2010 à une percée technologique exceptionnelle, qui aurait permis à la NSA de rendre "exploitables" de "vastes quantités" de données interceptées grâce à des écoutes de câbles Internet, ce que leurs propriétaires ont toujours démenti. Le GCHQ, avec un programme parallèle baptisé "Edgehill", aurait ainsi pu déchiffrer le trafic des "quatre grands" d'Internet : Hotmail, Google, Yahoo! et Facebook.
Des documents mentionnent également l'accès prochain, dès 2013, aux données d'un "opérateur majeur de télécommunications", ainsi que d'un "service de communications de pair à pair de premier plan", qui pourrait être Skype.
LE CONTENU MÊME DES COMMUNICATIONS SERAIT COLLECTÉ
Selon le Guardian, l'agence américaine consacre 250 millions de dollars (190 millions d'euros) par an à travailler avec les entreprises technologiques pour "influencer secrètement" la conception de leurs produits. L'objectif : insérer dans les systèmes de chiffrement des vulnérabilités, ou "back doors", que la NSA pourra ensuite exploiter pour espionner les données.
L'agence influerait également sur la définition des standards mondiaux de chiffrement pour les détourner à son avantage, et utiliserait à l'occasion la "force brute" pour casser le chiffrement avec des superordinateurs, capables de tester toutes les clés de déchiffrage possibles grâce à des capacités de calcul gigantesques.
Si la cryptographie constitue "la base de la confiance en ligne", et de la structure même d'Internet, comme l'explique au Guardian Bruce Schneier, un spécialiste du domaine, la NSA considère les techniques de déchiffrement comme vitales pour mener à bien ses missions d'antiterrorisme et de renseignement extérieur. Des technologies réputées fiables, comme le HTTPS ou le SSL, qui protègent notamment les transactions en ligne, auraient ainsi cédé à l'effort américano-britannique. Mais comme le rappelait Edward Snowden en juin, certains systèmes de chiffrement plus solides résistent encore.
Avec ces révélations, il n'est donc plus question pour le complexe de renseignement américano-britannique de collecter les seules métadonnées (informations secondaires des communications, comme le nom du destinataire d'un courriel ou l'heure d'envoi), mais bien le contenu des communications, qu'on croyait jusqu'alors protégé par les systèmes de chiffrement.


Plongée dans la pieuvre de la cybersurveillance de la NSA.lemonde.fr

Burkina Faso Situation nationale : Le pouvoir a-t-il pris la bonne mesure de la crise ?

Dans le sillage des luttes pour et contre le Sénat, un certain nombre de préoccupations des Burkinabè quelque peu en sourdines ont refait surface. Ce sont notamment la vie chère, le chômage des jeunes, les problèmes universitaires. Et c’est justement à ces questions-là que le Président du Faso et son gouvernement Tiao III ont choisi, à leur rentrée du 4 septembre, de donner la priorité.



Situation nationale : Le pouvoir a-t-il pris la bonne mesure de la crise ? Sur ce sujet, le compte rendu du premier conseil des ministres marquant cette reprise officielle des activités gouvernementales est sans équivoque : « Le Conseil a adopté cinq (05) rapports. Le premier rapport est relatif au renforcement des mesures sociales, à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations pour faire face à la conjoncture. Au terme de ses échanges, le Conseil a instruit les départements en charge, de proposer des mesures sur :
- la revalorisation de la rémunération des travailleurs,
- la consolidation des filets sociaux en faveur des groupes vulnérables,
- la création d’emplois et de revenus en faveur des jeunes,
- le renforcement des capacités de financement des fonds nationaux,
- la baisse des coûts des produits de grande consommation,
- la préparation de la rentrée académique et la résolution des problèmes essentiels des étudiants et des universités ».

Prise à contre-pied de l’opposition ?

Le pouvoir a ainsi décidé de prioriser ces questions, alors que l’opposition et une bonne partie des Burkinabè l’attendaient sur le dossier Sénat, surtout que le président Blaise Compaoré dispose depuis le 30 août 2013 des conclusions du Comité de suivi des mesures consensuelles du Conseil consultatifs sur les réformes politiques (CCRP).
Le gouvernement n’a encore rien décidé comme mesures concrètes, mais l’on peut déjà se demander si le pouvoir a vraiment pris la bonne mesure de la crise que traverse le pays ; parce que pour annoncer des mesures pour résoudre une situation comme celle du Burkina, il faut, au moins, déjà avoir fait un diagnostic ?
En tous les cas, une chose est sûre, cette option du pouvoir n’est pas anodine. Elle participe de sa stratégie de reprendre la main face à ce que certains ont qualifié de « montée en puissance » de l’opposition. Avec ces mesures d’apaisement social, le pouvoir va tenter, à sa façon, d’effriter les rangs de l’opposition. Il est indéniable que le grand succès de la lutte anti-Senat est dû aussi au fait que les meneurs ont su lui greffer, c’est de bonne guerre. Maintenant si le gouvernement parvenait effectivement à satisfaire, à donner à tous ces alliés circonstanciels leur part du Sénat, pardon, leur part du gâteau national, seront-ils toujours prêts à tenir leurs rangs au sein de l’opposition contre la mise en place du Sénat ?

L’étape politique

Le volet social étant un premier pas dans sa stratégie de reconquête des cœurs des Burkinabè, le pouvoir va ensuite passer à une autre étape : le volet politique. A ce niveau, l’on peut dire que le terrain est déjà balisé par le travail des membres du Comité de suivi du CCRP qui ne sont pas allés jusqu’à préconiser la suppression pure et simple du projet Sénat. Pour le pouvoir, l’essentiel est sauf. Pouvaient-ils en être autrement, vu que ce sont les mêmes membres du Comité qui avaient recommandé en 2011 la mise en place de l’institution ?
En clair, il s’agira pour le pouvoir d’accepter les conclusions du Comité du CCRP et de les mettre en œuvre. Pendant que les gens cherchent à savoir le contenu du rapport du Comité, le Président du Faso et ses collaborateurs sont déjà en train de travailler à sa mise en œuvre. Il semble évident que le pouvoir ne fera rien pour récuser les recommandations du Comité. A le faisant, le camp présidentiel montrera son attachement à la cohésion nationale, comme cela est ressorti dans le communiqué de la Présidence du Faso convoquant la réunion du Comité de suivi du CCRP.
Si le pouvoir accepte sans condition les mesures du comité, il aura fait quand même un pas vers l’apaisement sur le front politique. Il ne restera plus qu’à l’opposition d’en faire autant en acceptant la mise en place du Sénat dans sa nouvelle configuration, surtout si l’opposition ne veut pas donner l’impression de faire dans le jusqu’au-boutisme. Evidemment, l’opposition a toujours la possibilité de s’opposer au Sénat. Si l’opposition opte pour cela, il va lui falloir, peut-être, rebâtir rapidement une stratégie de mobilisation des Burkinabè. Car les piliers de son dispositif actuel pourraient bien ne pas tenir longtemps face aux offensives que le pouvoir s’apprête à lancer pour reprendre le dessus. Reste maintenant à savoir si ces offensives feront mouche à tous les coups. Wait and see.
Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net

Syrie : une vidéo d'exécution télescope le débat sur les frappes

Syrie : une vidéo d'exécution télescope le débat sur les frappes
Syrie : une vidéo d'exécution télescope le débat sur les frappes (Images extraites de la vidéo diffusée par le «New York Times».)

À chaud Le «New York Times» publie les images de l'exécution sommaire de prisonniers loyalistes tournées en 2012 par des rebelles.

Alors que Hollande et Obama cherchent des alliés au G20 pour lancer des frappes en Syrie, le New York Times publie ce vendredi une vidéo qui entache le camp rebelle, dont on savait déjà que certaines factions se livraient à des pratiques comparables, par leur atrocité, à celles du régime. Cette vidéo date de plus d'un an. Elle a été tournée au printemps 2012. L'image est de bonne qualité. On y voit une rangée d'hommes debout, arme braquée sur le dos de sept hommes pliés au sol, le dos marqué par les coups. Un homme ordonne l'exécution des prisonniers. La scène est alors coupée, mais l'on voit ensuite des corps entassés dans une fosse commune.
Les hommes exécutés seraient des soldats du régime fait prisonniers par des rebelles. L'homme qui ordonne leur exécution est identifié par le New York Times comme étant un certain Abdul Samad Issa, 37 ans. Pourquoi cette vidéo, qui rappelle celle du «rebelle cannibale» en mai 2013, fait-elle surface seulement maintenant, en pleines tractations sur la Syrie au G20 ? Le New York Times explique que la vidéo a été «sortie de Syrie il y a quelques jours par un ancien rebelle écœuré par ces tueries», sans plus de précisions.