04 septembre, 2013

Al-Qaïda ouvre la chasse aux drones américains

Reaper Рипер беспилотник сша беспилотный летательный аппарта

Par La Voix de la Russie | Al-Qaïda a créé des cellules spéciales chargées de détruire, d'enlever ou de rendre inoffensifs des drones américains.

Les dirigeants de la nébuleuse « comptent mettre à profit la vulnérabilité technologique des aéronefs qui lui avaient causé des pertes immenses ».
Les meilleurs ingénieurs d'Al-Qaïda espèrent réaliser un bond en avant technologique pour maîtriser cet ennemi redoutable. Plus de 3 000 activistes d'Al-Qaïda ont été liquidés par des drones au cours de ces 10 dernières années.

Éliminatoires Mondial 2014: Le match Burkina-Gabon à guichets fermés


Les Étalons du Burkina
Les Étalons du Burkina
Les Étalons du Burkina joueront le samedi 7 septembre prochain  au stade du 4 août de Ouagadougou contre les Panthères du Gabon dans le cadre des éliminatoires du mondial Brésil 2014, à guichets fermés, a annoncé la fédération burkinabè de football.
Cinq points de vente ont été déterminés pour vendre les tickets à partir de jeudi 5 septembre de 8h à 18h tous les jours. Il s’agit du stade du 4 août, du stade municipal, de relax hôtel, d’hôtel Palace, de Joly hôtel, du Siao, d’hôtel Azalaï, d’hôtel Splendid et de la Maison des jeunes ‘’Jean-Pierre Guingané ». Aucun ticket ne sera vendu le jour du match pour éviter les bousculades.

Samsung Galaxy Gear officielle : caractéristiques, prix et date de sortie

C’est lors de l’IFA 2013 et plus précisément l’Unpacked 2013 que Samsung officialise la Galaxy Gear, une smartwatch dotée de caractéristiques suffisantes pour ce genre d’accessoire et à un prix tout à fait abordable comme vous pourrez le constater. Seul petit hic, la montre est compatible seulement avec le Galaxy Note 3 et la nouvelle Galaxy Note 10.1, tous du moins durant sa phase de lancement. Mais, à long terme, une prochaine mise à jour devrait également la rendre compatible avec les Galaxy S4, Galaxy S3 et Galaxy Note 2.
La Samsung Galaxy Gear est officielle.
La Samsung Galaxy Gear est officielle.
Une fois raccordée à votre Galaxy Note 3 ou à votre Galaxy Note 10.1 2014 Edition par le biais du Wifi ou du Bluetooth, votre montre vous permet alors d »être averti de la réception d’un appel, d’un e-mail ou d’un SMS par le biais d’un système de notifications, assez bien organisé et sans avoir à sortir son smartphone de sa poche.
Dotée d’un double-micro, la montre permet non seulement de passer et d’émettre des appels téléphoniques mais également d’enregistrer des mémos vocaux, de répondre à ses SMS par la voix et d’effectuer diverses actions par le biais de la reconnaissance vocale.
Sa caméra frontale de 1,2 Megapixels vous permettra, quand à elle de prendre des photos et des vidéos que vous pourrez ensuite visualiser sur l’écran de votre montre ou bien transférer vers votre smartphone ou votre tablette.

Caractéristiques techniques de la Samsung Galaxy Gear

  • OS : Android
  • Affichage : écran Super AMOLED 1,63 pouces avec résolution 320 x 320 pixels à 278 ppi
  • Processeur : single-core Exynos cadencé à 800 Mhz
  • Mémoire : 1 Go de RAM
  • Stockage : 6 Go et 8 Go
  • Multimédia : caméra frontale de 1,9 ave support capture vidéo HD 720p mégapixels double-microphone et haut-parleur
  • Autonomie : 25 heures
  • Connectivité : Bluetooth 4.0 LE, NFC
  • Capteurs : gyroscope, accéléromètre
  • Coloris : noir, blanc, gris ou orange
  • Dimensions : 36,8 X 56,6 X 11,1 mm
  • Poids : 73,8 grammes
  • Certifications : IP55 (résiste à l’eau et à la poussière)

Les fonctionnalités logicielles de la smartwatch Samsung

En ce qui concerne les fonctionnalités logicielles, nous nous attendions évidemment à quelques surprises pour l’expérience utilisateur sur une smartwatch, et Samsung n’a pas manqué de présenter quelques petites choses intéressantes, à savoir un total de 70 applications dont nous vous laissons découvrir les principales par vous même ci-dessous.
  • Smart Relay : pour diffuser le contenu de l’écran de votre SmartWatch sur votre smartphone
  • S Voice : L’assistant vocal de Samsung est également présent sur sa SmartWatch
  • Call : Grâce au micro disposé sur le bracelet de la Galaxy Gear, vous pouvez désormais téléphoner avec votre montre.
  • Banjo  qui regroupe et centralise toutes les mises à jour de vos réseaux sociaux
  • Evernote : une application de prise de notes
  • Ebay
  • Line  : une application de messagerie intégrée
  • MyFitnessPal : une application de suivi de nutrition et d’activité sportive
  • RunKeeper : une autre application de suivi sportif
  • Path : une application de réseau social
  • Pocket read-it-later : une application qui vous permet d’enregistrer des contenus pour les consulter plus tard
  • Triplt pour organiser vos déplacements
  • Vivino Wine Scanner : cette application permet d’obtenir des informations sur une bouteille de von en la scannant, tout simplement

Prix et date de sortie

La Galaxy Gear saura trouver de nombreux acheteurs très bientôt puisqu’elle sera mise en vente à 299€ dès le 25 septembre 2013

Quelques photos de la présentation officielle

Prise en main Photo et vidéo de la Galaxy Gear

WikiLeaks a traqué les vendeurs d’armes de surveillance


Selon les révélations de l’unité de contre-espionnage de WikiLeaks, auxquelles Ru89 a eu accès avec 18 médias étrangers, les marchands de surveillance numérique privilégient les pays peu regardants sur les droits de l’homme.

Les marchands d’armes n’aiment guère la publicité. Problème : les télécommunications, ça laisse des traces, opportunément exploitées par la NSA (entre autres), comme Edward Snowden l’a amplement démontré.
WikiLeaks a décidé de rendre publique la liste des pays visités par les principaux marchands d’armes de surveillance numérique, dont trois « sociétés ennemies d’Internet » – pointées du doigt par Reporters sans frontières pour avoir vendu des logiciels espions à des pays eux aussi considérés par RSF comme des « ennemis d’Internet ».
En 2011, WikiLeaks avait rendu publics, avec ses « SpyFiles », des centaines de documents internes révélant l’ampleur du business des logiciels et systèmes d’espionnage et de surveillance des télécommunications.
Dans une nouvelle série de révélations, intitulée « SpyFiles 3 », à laquelle Rue89 a eu accès en partenariat avec dix-huit autres médias étrangers, WikiLeaks révèle que la WLCIU (pour WikiLeaks Counter Intelligence Unit), son « unité de contre-espionnage » (sic), a recensé les pays d’où se sont connectés les téléphones portables de dix-neuf employés ou responsables de onze marchands d’armes de surveillance numérique.

Surveillés depuis des mois par WikiLeaks

Du 4 au 6 juin derniers, le gotha de la surveillance des télécommunications se réunissait au Clarion Congress Hotel de Prague, à l’invitation d’ISS World. L’entrée de ce salon itinérant, interdit aux journalistes mais organisé sur les cinq continents, facturée entre 995 et 2 295 dollars (entre 755 et 1 742 euros), est réservée aux représentants de services de renseignement, forces de l’ordre et gouvernements.

ISS World, le supermarché des marchands d’armes de surveillance numérique
Les participants viennent y découvrir les dernières nouveautés en matière de surveillance et d’interception des télécommunications, assister à des démonstrations « live » de logiciels espions, et à des dizaines de conférences où les marchands d’armes expliquent comment leurs systèmes et logiciels peuvent aider les autorités à surveiller et combattre « les activités criminelles conduites sur les réseaux de télécommunication, l’Internet et les réseaux sociaux ».
Du 7 au 9 juillet, plusieurs de ces marchands d’armes se retrouvaient à Lyon, au forum Technology Against Crime, qui se targue de vouloir devenir le « Davos de la sécurité » puis, du 22 au 25, au Brésil, pour l’édition sud-américaine du salon ISS.
Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que plusieurs d’entre eux étaient surveillés, depuis des mois et pour certains des années, par l’unité de contre-espionnage de WikiLeaks.
Et force est de constater que, lorsqu’ils sont en voyage d’affaires, ces mercenaires du numérique ont une furieuse tendance à privilégier les pays peu regardants en matière de droits de l’homme. (Dans la carte ci-dessus, cliquez sur les pays en rouge pour connaître leur rang au classement RSF de la liberté de la presse, et découvrir quels marchands d’armes les ont visités.)

Droits de l’homme et bord de mer

L’allemand Trovicor, ex-Nokia Siemens Networks, est l’un des plus gros fournisseurs de solutions légales d’interception dans le monde. Plus de 100 pays utiliseraient ses technologies, et c’est le principal sponsor du salon ISS. Son code de bonne conduite précise, au chapitre « business ethics » que l’objectif de l’entreprise est de faire partie des industries leaders en matière de responsabilité sociale et de respect des droits de l’homme.
Elle n’en a pas moins fourni des systèmes d’interception à l’Iran, au Bahreïn et en Syrie, ce qui en a fait l’un des principaux « ennemis d’Internet » pour RSF. Sur ses 170 employés, un seul était surveillé par la WLCIU, qui avance que, depuis janvier, il a été deux fois aux Emirats arabes unis (où Trovicor a une filiale), ainsi qu’en Bulgarie, Serbie, et en Thaïlande, l’un des quatorze pays placés « sous surveillance » par RSF en 2012, en raison de ses velléités de contrôle, de filtrage et de censure d’Internet.
Contactée, la responsable communication de Trovicor à répondu à Rue89 que la liste de ces pays lui fait penser à l’itinéraire de quelqu’un qui apprécierait particulièrement les pays en bord de mer, et que son employeur s’interdit par ailleurs de vendre ses solutions à tout pays en guerre civile...

Mr Q. au Turkménistan

Elaman, elle aussi allemande, se présente comme spécialiste des « solutions de sécurité gouvernementale ». Son catalogue, que WikiLeaks avait rendu public à l’occasion des Spy Files, est un inventaire de tout ce dont aurait rêvé le Mr Q. de James Bond.
Sur la page d’accueil de son site web, Elaman avance que « la confidentialité est essentielle dans le business de la sécurité ». Elle aurait donc probablement préféré que l’on ne sache pas que, du 21 au 24 janvier dernier, puis les 12 et 13 juin, son responsable commercial, Holger Rumscheidt, était au Turkménistan, 177e (sur 179) au classement RSF de la liberté de la presse, un des douze pays considérés par l’ONG, en 2012, comme faisant partie des « ennemis d’Internet ».
Décrit par RSF comme « l’un des plus fermés au monde », le Turkménistan est aussi l’« un des pays les plus hostiles à la liberté d’expression ». Facebook, Twitter, YouTube et Gmail y sont bloqués et « les possesseurs d’antennes paraboliques ou de téléphones portables sont considérés comme des ennemis en puissance ».
La liste des pays d’où Rumscheidt s’est connecté au réseau téléphonique indique qu’il a aussi visité l’Azerbaïdjan (156e du classement RSF) en février 2012, la Jordanie (134e) en avril dernier, et multiplié les déplacements au Liban (101e), au sultanat d’Oman (141e) et aux Emirats arabes unis (114e), par ailleurs placés « sous surveillance » par RSF en 2012, suite aux « arrestations arbitraires » de plusieurs blogueurs qui avaient osé demander aux autorités de procéder à des réformes, ce qui leur avait valu des condamnations de deux à trois années de prison.

Les logiciels espions des Printemps arabes

Le groupe britannique Gamma, une des cinq sociétés classées « ennemies d’Internet » par RSF, n’est pas en reste : entre les 2 et 10 mars 2013, pas moins de quatre de ses principaux responsables se rendaient ainsi aux Emirats arabes unis, en compagnie d’Holger Rumscheidt (Gamma a noué une alliance de sécurité avec Elaman). Au total, huit des onze entreprises surveillées par la WLCIU ont visité les Emirats l’an passé.
La liste de WikiLeaks révèle que les employés de Gamma placés sous surveillance auraient par ailleurs visité le sultanat d’Oman, le Liban, l’Ouganda (104e au classement RSF), le Qatar (110e), le Nigéria (115e), Brunei (122e), l’Ethiopie (137e), l’Indonésie (139e) et la Guinée Equatoriale (166e), ainsi que deux des douze pays placés « sous surveillance » par RSF à l’occasion de son rapport sur les « ennemis d’Internet » : la Malaisie (145e) et le Kazakhstan (160e).
L’employé de Gamma dont le téléphone portable était, du 9 au 12 juin dernier, localisé au Kazakhstan, est un « usual suspect » : Martin Münch, né en 1981, est le responsable de FinFisher, une suite de logiciels espions (ou « chevaux de Troie ») qui ont beaucoup fait parler d’eux depuis que, Printemps arabes aidant, on a découvert qu’ils avaient été utilisés en Egypte, pour espionner des dissidents au Bahrein, ainsi que, comme l’ont révélé des chercheurs américains au printemps dernier, dans au moins 35 pays, dont quinze des pays visités par les employés de Gamma et de ses filiales l’an passé (Brunei, Nigeria, Afrique du Sud, République tchèque, Ethiopie, Indonésie, Malaisie, Mexique, Qatar, Serbie, Singapour, Turkménistan, Royaume-Uni, Etats-Unis, Emirats arabes unis).
Finfisher Spying & Monitoring Tools
Par Guillaume Dasquié

25 200 euros le « kit d’intrusion »

WikiLeaks publie par ailleurs une dizaine de documents révélant comment FinFisher et une entreprise suisse, DreamLab, ont vendu un « proxy d’infection » afin de pouvoir infecter les ordinateurs des citoyens ou résidents d’Oman et du Turkménistan (à la demande de leur gouvernement), ainsi qu’une fiche confidentielle révélant combien sont facturés ces logiciels espion.
Comptez 25 200 euros le « kit d’intrusion », ou bien 100 000 euros la licence de FinSpy, sa solution complète d’intrusion à distance, si vous voulez espionner de une à dix cibles, mais 250 000 euros si vous voulez en surveiller plusieurs centaines, plus 9 500 euros de licence (par client). Le support technique, et les mises à jour, sont facturés 255 338 euros la première année, ou 308 960 euros pour trois ans. Les formations, elles, sont facturées 22 500 euros, les cinq jours. Un juteux business qui a d’ailleurs conduit Gamma à ouvrir un compte « offshore » aux Iles vierges britanniques...
Interviewé par un journaliste de Bloomberg, Martin Münch déplorait l’an passé la publicité faite par les nombreux articles expliquant comment les logiciels espions de FinFisher étaient utilisés pour espionner des défenseurs des droits de l’homme et cyberdissidents, et expliquait avoir abandonné toute forme de vie sociale : « Si je rencontre une fille et qu’elle tape mon nom dans Google, je suis sûr qu’elle ne me rappelera jamais »...

Le blog du « voyageur au Moyen-Orient »

D’autres employés n’ont pas ces pudeurs de jeunes filles : Nelson Brydon, qui se présente sur son compte Twitter (@Brydon_N, désormais indisponible) comme « voyageur au Moyen-Orient » a ouvert un blog (désormais indisponible aussi) où il narre ses nombreux voyages en avion entre le Qatar et Dubaï, l’Ouganda, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Munich – siège social d’Elaman, révélant incidemment la liste des pays où sont donc probablement installés des logiciels ou systèmes espions de Gamma, son employeur.
Sur ce blog, Nelson Brydon ne parle pas de son métier mais, une fois par an, il rédige un (très) long billet où il explique ce que cela fait de prendre l’avion, et compare les compagnies aériennes, les stewards, hôtels...
Le dernier billet se conclut par un « rendez-vous en 2013 ». Sans trahir de secret professionnel, la liste de WikiLeaks indique que, rien qu’entre février et août, il a déjà été cette année sept fois au Qatar, ainsi qu’aux Emirats arabes unis, à Oman, en Malaisie, qu’il était à Chypre du 8 au 29 juillet (en vacances ?), et qu’il était de nouveau au Qatar du 18 au 22 août derniers.

Les petits secrets d’Hacking Team

L’unité de contre-espionnage de WikiLeaks s’est également intéressée au principal concurrent de FinFisher, Hacking Team, une entreprise italienne elle aussi placée dans la liste des « ennemis d’Internet » de RSF. Elle s’était en effet fait connaître après que des journalistes marocains, et un blogueur des Emirats arabes unis, ont reçu des e-mails infectés par « Da Vinci », son logiciel espion.
En avril dernier, une étude de Kaspersky Lab avait révélé que le cheval de Troie d’Hacking Team était particulièrement utilisé au Mexique, en Italie, au Vietnam, aux Emirats arabes unis, en Irak, au Liban et au Maroc. La WLCIU révèle aujourd’hui que les deux employés de Hacking Team qu’elle a surveillé ont multiplié les courts séjours (de deux jours) au Maroc en 2011, 2012 et 2013, ainsi qu’aux Emirats arabes unis, à Singapour, en Serbie, en Espagne, Egypte, Arabie saoudite, au Qatar, Liban, en Malaisie et à Oman.
Eric Rabe, conseiller juridique de Hacking Team, a refusé de commenter la liste des pays visités, mais a tenu à préciser que son employeur avait constitué un panel d’experts indépendants habilité à opposer un veto à tout contrat, qu’il vérifie systématiquement si leurs nouveaux clients pourraient se servir de leurs logiciels espions pour commettre des violations des droits de l’homme, et qu’Hacking Team se réserve le droit de refuser ou suspendre tout contrat en pareil cas, ce qui serait déjà arrivé.
Interrogé sur les soupçons d’utilisation de leur cheval de troie pour espionner des opposants marocains et émiratis, Eric Rabe refuse de rendre publiques les conclusions de leur contre-enquête, ni d’éventuelles mesures prises depuis. Il refuse également de révéler l’identité des experts indépendants, non plus que de leur permettre de répondre aux questions des journalistes, afin d’éviter qu’ils ne fassent l’objet de « pressions pouvant influencer leurs décisions »...

Julian Assange : « Surveiller les surveillants »

Et c’est précisément, explique le fondateur Julian Assange, pour « mettre en lumière cette industrie secrète de la surveillance, qui travaille main dans la main avec les gouvernements de par le monde pour autoriser l’espionnage illégitime de citoyens » que WikiLeaks a lancé ces « SpyFiles 3 », qui permet de doubler le nombre de documents, brochures, plaquettes et autres portfolios émanant des marchands d’armes de surveillance numérique contenus dans la base de données de l’ONG.
Interrogé sur ce qui lui avait permis de mener l’opération de « location tracking » (sic), Julian Assange oppose un « no comment » ferme et définitif. Tout juste consent-il à expliquer que « le rôle de la WLCIU est de protéger les actifs, personnels et sources de WikiLeaks de toute opération d’espionnage hostile, et de révéler la nature des menaces en terme d’espionnage qui pèsent sur les journalistes et leurs sources » :
« Cela comprend des mesures de contre-espionnage incluant, par exemple, la détection de mesures de surveillance mais également le fait de recevoir des informations émanant de sources internes aux organisations susceptibles de menacer la sécurité des journalistes.
Les données collectées par la WLCIU et révélées dans ces SpyFiles 3 permettent aux journalistes et citoyens d’aller plus loin dans leurs recherches portant sur l’industrie de la surveillance, et de surveiller les surveillants. »
Les révélations de la WLCIU ont permis au magazine espagnol Publico de découvrir que la Guardia Civil et l’armée espagnole avaient passé un contrat avec Gamma. En février dernier, plusieurs ONG, dont Reporters sans frontières et Privacy International, portaient plainte contre Gamma et Trovicor, qui auraient violé onze des principes directeurs de l’OCDE, censés garantir la responsabilité sociale des multinationales, en fournissant des armes de surveillance numérique au Bahreïn.
Les nouvelles révélations de WikiLeaks, et la liste des pays, pourraient donner de nouveaux arguments à ceux qui plaident pour un contrôle à l’exportation des systèmes et outils de surveillance et d’interception des télécommunications qui, à ce jour, ne sont pas considérés comme des « armes », et peuvent donc être vendus à des pays connus pour bafouer les droits de l’homme, en toute légalité.

Le premier ministre serbe piégé par une "journaliste" sans slip

 

 
Le Premier ministre serbe, Ivica Dacic, a été victime d'une caméra cachée dans laquelle une ancienne Playmate s'est fait passer pour une journaliste peu farouche. Furieux, il a engagé des poursuites. À lire sur Balkaninsight.

Ivica Dacic ne décolère pas. Le Premier ministre serbe a été piégé dans l'émission "Mission Impossible" ("Nemoguca Misija") diffusée sur la chaîne de divertissement Pink. Alors qu'il pensait participer à une vraie interview menée par une journaliste professionnelle sur le thème des relations  intrabalkaniques, son attention fut détournée par les croisements et décroisements incessants de son interlocutrice, laissant entrevoir un entrejambe dépourvu de sous-vêtements.
 
 
 
"Pornographique"
Cette scène, digne de Basic Instinct, fut en réalité orchestrée par une ancienne modèle de la version serbe du magazine Playboy. Ignorant le coup monté, Dacic a conservé un calme apparent et esquissé quelques sourires confus avant de découvrir la supercherie. Malgré une réaction flegmatique, il a décidé de traîner "ceux qui ont violé la loi serbe et le code de conduite des journalistes en diffusant cette fausse interview avec une femme légèrement vétue" devant les tribunaux, a confirmé son conseiller spécial Ivica Toncev.

L'association des journalistes serbes, la NUNS, s'est à son tour emparée de l'affaire, en condamnant avec fermeté la supercherie. "Cette pratique ne répond pas aux standards de la profession et peut être plutôt qualifiée
de pornographique que de provocation médiatique". Zarko Trebjesanin, un psychologue, va plus loin et évoque une tentative d'assassinat (médiatique) de Dacic. "Cette caméra cachée ne se moquait pas seulement du premier ministre mais de la nation toute entière. Je ne suis pas certain que quelque chose de semblable puisse survenir dans un autre pays", a-t-il commenté dans le quotidien Blic.

Si cette caméra cachée suscite la polémique en Serbie, elle s'est répandue avec rapidité sur la toile. En deux jours, elle a été visionnée par plus de trois millions de personnes sur Youtube. Par ailleurs, les médias serbes déploraient que l'information ait été reprise par des journaux occidentaux comme CNN, Global Post, Daily Mail ou The Sun.
 
 

 

Sexe: Top 10 des pays où les femmes font bien l'amour


Comme le veut la tradition, durant l’été, le sexe fait les gros titres de la presse, des quizz et autres nouvelles. Du coup, le site de rencontres Casual Dating s’est intéressé à la question des meilleurs coups au lit en demandant dans un sondage quelles nationalités étaient les plus performantes en matière de sexe. Palmarès...
 
 
Classement des nationalités les plus performantes au lit
1. Italiennes / 25%
2. Brésiliennes / 20%
3. Espagnoles / 13%
4. Françaises / 12%
5. Allemandes / 6%
6. Suédoises / 6%
7. Norvégiennes / 4%
8. Suisses / 4%
9. Néerlandaises / 4%
10. Autrichiennes / 4%
11. Belges / 3%
 
Que pensez-vous de ce classement ?
Source

Pourquoi vous devriez changer la photo de votre profil sur Facebook

Facebook

Dans les nouvelles conditions d'utilisation qui rentrent en vigueur dès le 5 septembre aux Etats-Unis, Facebook fait peur à nouveau quand à la protection de nos données. Le réseau social se réserve le droit d'utiliser nos photos à des fins publicitaires. Ce paragraphe en particulier inquiète (chapitre 10 point 1):
Vous nous donnez la permission d'utiliser votre nom et la photo de votre profil en rapport avec du contenu commercial ou sponsorisé. Par exemple auprès d'une marque que vous avez soutenue en cliquant sur "like". Ceci signifie que vous donnez votre accord pour qu'un business ou une autre entité rémunère Facebook pour l'utilisation de votre nom, la photo de votre profil et les informations vous concernant, avec votre consentement, sans aucune compensation en échange.
Autre changement qui dérange, Facebook propose d'utiliser son logiciel de reconnaissance faciale, pour "tagger" par défaut, les photos de profil des usagers (ce qui représente 1 milliard de photos) et de les stocker dans une base de données.
Ce logiciel, décrit par LeSoir, mis en place outre-Atlantique, identifiait jusqu'à présent les visages de certains contacts sur base des autres photos "taggées". Cette nouvelle base de données devrait permettre à Facebook de reconnaître avec beaucoup plus d'efficacité les photos de ses membres.
La technologie de reconnaissance faciale de Facebook lancé en 2011 a été fortement contestée par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) ainsi que par d'autres autorités, pour avoir soulevé des inquiétudes concernant le respect de la vie privée. Et en septembre 2012, comme le rapporte Le Monde, Facebook a accepté de suspendre son outil de reconnaissance faciale dans l'Union Européenne et d'effacer les données collectées sur les profils de ses usagers.
Donc en Europe pour le moment, il n'y aurait rien à craindre. Pour être vraiment prudent, vous pouvez toujours désactiver cette fonction dans les paramètres de confidentialité, ou faites comme moi, changez la photo de votre profil. Je laisse à Facebook le soin de deviner quel nain de jardin dans cette image s'appelle Emily.
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Ce qui est curieux, c'est que Facebook vient de régler une action en justice suite à un recours collectif de la part d'usagers américains pour l'utilisation frauduleuse de leurs données personnelles. Les usagers étaient devenus, à leur insu, le porte-parole d'une marque ou d'un produit, pour avoir un jour cliqué sur "Like" et Facebook se faisait rémunérer pour générer depuis ces cliques, des annonces automatisées. Selon Reuters qui a épluché les documents de justice, Facebook aurait réalisé entre 2011 et 2012, un chiffre d'affaires de 234 millions de dollars avec cette pratique de "Sponsored Ads".
Facebook aurait-il donc l'intention de continuer ce mode de fonctionnement en se protégeant de futurs démêlés avec la justice grâce à ce nouveau texte dans les conditions d'utilisation?
L'amende de $20 millions ($15 pour chacun des 600,000 usagers plaignants) que doit débourser Facebook ne concerne que les américains alors est-ce la raison pour laquelle cette pratique existe toujours en Europe?
En cliquant sur ce lien, vous ne verrez (étrangement) pas d'annonces vous concernant, par contre vous pourrez visualiser lesquels d'entre vos amis sont toujours, à leur insu, des porte-paroles d'une marque, d'un produit, d'un parti politique, d'une organisation...
 

Suivre Emily Turrettini sur Twitter: www.twitter.com/textually

Sexe: Top 10 des pays où les hommes font bien l'amour

Comme le veut la tradition, durant l’été, le sexe fait les gros titres de la presse, des quizz et autres nouvelles. Du coup, le site de rencontres Casual Dating s’est intéressé à la question des meilleurs coups au lit en demandant dans un sondage quelles nationalités étaient les plus performantes en matière de sexe. Palmarès...
orgasme chez la femme
 
Classement des nationalités les plus performantes au lit


1. Brésiliens / 23%
2. Italiens / 16%
3. Français / 12%
4. Espagnols / 10%
5. Suédois / 9%
6. Allemands / 7%
7. Néerlandais / 5%
8. Norvégiens / 5%
9. Autrichiens / 5%
10. Suisse / 4%
11. Belges / 3%
Que pensez-vous de ce classement ?

 

Mali: le nouveau président Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment

Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui a prêté serment mercredi, a déclaré que la réconciliation nationale était la “priorité la plus pressante” de son mandat de cinq ans dans son pays meurtri par 18 mois de crise politico-militaire.
“Pas un instant je n’oublierai que vous m’avez hissé là où vous m’avez placé pour prendre soin de tous les aspects de la vie de notre Nation. La réconciliation nationale demeure la priorité la plus pressante”, a déclaré M. Keïta, 68 ans, dans un discours prononcé peu après avoir été installé dans ses fonctions par la Cour suprême à Bamako.
“Je veux réconcilier les coeurs et les esprits, rétablir une vraie fraternité entre nous afin que chacun dans sa différence puisse jouer harmonieusement sa partition dans la symphonie nationale. Je veux rassembler toutes les composantes et toutes les générations de la société malienne”, a-t-il lancé suscitant des applaudissements dans la salle de cérémonie.
L’investiture de M. Keïta boucle près de deux ans de soubresauts politico-militaires pour le Mali. Le pays a connu une crise qui a débuté en janvier 2012 dans le Nord par une offensive de rebelles touareg, supplantés rapidement par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont pris le contrôle de cette vaste région, juste après un coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.
Les jihadistes ont laminé la rébellion touareg et l’armée malienne, commettant d’innombrables exactions avant d‘être en grande partie chassés à partir de janvier 2013 par une intervention militaire franco-africaine toujours en cours.
Le conflit a ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué le déplacement d’environ 500.000 personnes.
“Dès demain, nous enclencherons les actions appropriées pour forger des solutions robustes en vue d’une paix durable, afin que nous sortions définitivement de la répétition cyclique des crises dans le nord de notre pays”, a encore affirmé Ibrahim Boubacar Keïta.
Il s’est également engagé à lutter contre la corruption, l’enrichissement illicite, l’impunité, mais aussi à bâtir “avec le concours de tous un Etat fort, impartial”, dans son discours qu’il a entamé par des versets du Coran et ponctué de “Inch’Allah”
“Je mettrai fin à l’impunité, aux passe-droits qui sont à l’origine du dévoiement des institutions judiciaires et étatiques. (...) Je veillerai à la bonne gestion des deniers publics” en mettant en place “les mécanismes appropriés pour assurer la transparence et l’efficacité de la dépense publique”, a-t-il promis.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Un patriarche abusif est à la tête des Femen

Victor Svyatski serait, selon le documentaire « L’Ukraine n’est pas un bordel » révélé ce matin à la Mostra de Venise, l’homme qui dirige depuis ses débuts la célèbre organisation Femen, en lutte contre la patriarchie et les violences faites aux femmes.

C’est une nouvelle assez édifiante, qui ne manquera pas de surprendre ni d’alimenter la polémique, qui vient d’être révélée ce matin à la Mostra de Venise. «  L’Ukraine n’est pas un bordel  », passionnant documentaire de l’Australienne Kitty Green, révèle que c’est un homme qui dirige depuis ses débuts la célèbre organisation Femen, en lutte contre la patriarchie et les violences faites aux femmes (prostitution, tourisme sexuel, femmes battues…).
Victor Svyatski, qui témoigne dans le film, organise dans le plus grand secret les happenings contestataires du groupe féministe. On l’y découvre donnant de façon autoritaire des instructions très précises sur le déroulé des opérations à quelques activistes du mouvement, en n’hésitant pas à payer certaines pour leur contribution politico-artistique, notamment pour un happening mené dans le cadre de l’Euro 2012 de football, organisé par l’Ukraine et la Pologne.
Svyatski se comporte avec ses filles (dont il confesse qu’elle lui plaisent sexuellement) au mieux comme un metteur en scène, au pire comme un mac. « C’est vrai », reconnait-il face caméra, je suis le patriarche d’une organisation qui lutte contre le patriarcat. Mais les paradoxes font partie de l’Histoire, et après tout Marx et Lénine étaient des bourgeois. »
Quelques-uns des figures féminines marquantes de Femen confessent leur désarroi. « La première fois que j’ai rencontré Victor, témoigne l’une d’entre elles, je lui ai demandé qui il était. Il m’a répondu : « Je suis le père du nouveau féminisme. » Une autre se fait plus frontale : « Victor, c’est un homme qui veut contrôler des femmes. Un brillant exemple, en somme, d’une nouvelle forme de patriarchie. »
Kitty Green et deux des Femen qui témoignent à visage ouvert dans le film (Inna et Sasha Shevchenko) rencontrent la presse ce mercredi midi. Et accorderont un entretien au Soir demain.

lesoir.be

Le reflet d'un immeuble fait fondre une Jaguar à Londres

A Londres, un building fait fondre les voitures
InsoliteLe "Talkie-Walkie" un nouveau gratte-ciel londonien, est accusé de créer un effet de loupe dangereux au point d'avoir endommagé au moins une Jaguar stationnée en contrebas dans la City.
Le "Talkie-Walkie", nouveau gratte-ciel londonien, fait polémique. Les promoteurs du building de 160 mètres de haut ont assuré mardi dans un communiqué commun "qu'ils prenaient au sérieux la réflexion de la lumière engendrée par le 20, Fenchurch Street (le nom officiel de l'immeuble en voie d'achèvement), et traitaient l'affaire en toute priorité". "Le phénomène est causé par l'élévation actuelle du Soleil dans le ciel. Il se produit quotidiennement pendant 2 heures environ. Une modélisation initiale tend à indiquer qu'il pourrait durer deux à trois semaines", ont expliqué les sociétés Land Securities et Canary Wharf Group. Les deux heures de réflexion en cet été indien dans la capitale britannique ont suffi à faire fondre une partie du rétroviseur et de la carrosserie de la Jaguar de Martin Lindsay, jeudi dernier. Dans une interview à la BBC, l'homme d'affaires, visiblement consterné, a révélé avoir obtenu la prise en charge des réparations s'élevant à 946 livres (1.113 euros).

Mardi, journalistes et photographes sont venus constater l'étendue du phénomène, l'un d'entre eux parvenant même à faire cuire un oeuf grâce à cette réverbération. Les promoteurs ont indiqué que trois parkings situés au pied de l'immeuble avaient été fermés à titre de précaution, en accord avec les autorités municipales.  Ils ont précisé rechercher "une solution de long terme" pour évite
r de nouveaux incidents, avant d'annoncer un peu plus tard l'érection d'un échafaudage pour faire écran dans les prochaines 24 heures. Les projets architecturaux qui hérissent le ciel de la City alimentent souvent la controverse, en raison de leur magnitude, de leur coût ou de leur silhouette.

Vivement critiqué, l'architecte uruguayen Rafael Vinoly a dû revoir à plusieurs reprises les plans de son "Talkie-Walkie", qui doit son surnom à sa forme, également comparée à une pinte de bière. Cet immeuble de 37 étages doit en principe être terminé d'ici mars 2014.  Il a été contraint d'en gommer la hauteur d'une quarantaine de mètres, dans l'espoir d'apaiser les détracteurs. Cependant, nombreux sont les Londoniens qui reprochent encore à l'immeuble son gigantisme, qui par effet d'échelle ravale à la dimension de modèles réduits deux monuments adjacents emblématiques: Tower Bridge et la cathédrale St Paul.
 

Egypte: 52 Frères musulmans condamnés, dont un à la perpétuité


Un tribunal militaire égyptien a condamné mardi, pour la première fois depuis la destitution début juillet du président islamiste Mohamed Morsi, un membre des Frères musulmans à la perpétuité, et 51 autres à des peines de prison pour l’agression de militaires à Suez.
Cette décision intervient deux mois jour pour jour après l’arrestation le 3 juillet par l’armée de M. Morsi et alors que huit combattants islamistes ont été tués mardi dans des frappes militaires aériennes dans le Nord-Sinaï, où des groupes radicaux ont multiplié ces dernières semaines les attaques contre les forces de l’ordre.
Selon des responsables de la sécurité, il s’agit de l’opération aérienne “la plus importante de ce type dans le Sinaï”.
Les condamnations prononcées par la justice militaire concernent des violences s‘étant produites après la dispersion sanglante de partisans de Mohamed Morsi au Caire le 14 août, journée la plus meurtrière de l’histoire récente du pays, avec des centaines d’islamistes tués.
Cette répression dans un bain de sang avait enflammé le pays, provoquant des heurts, notamment à Suez.
Les islamistes jugés étaient accusés d’avoir tiré à la chevrotine et jeté des pierres sur les soldats.
L’un d’eux a été condamné à la réclusion à perpétuité, trois à 15 années de prison, tandis que 48 autres ont écopé de peines allant de cinq à dix ans, au terme de trois audiences d’un procès militaire entamé le 24 août.
Dans un premier temps, des sources au sein de la justice militaire avaient annoncé la condamnation de 11 islamistes à la réclusion à perpétuité avant de revenir sur ce chiffre.
Face à la répression des nouvelles autorités installées par l’armée, les partisans de M. Morsi avaient appelé à manifester mardi pour dénoncer le “coup d’Etat”, deux mois jour pour jour après le coup de force des militaires qui s‘étaient appuyés pour ce faire sur les millions de manifestants réclamant son départ le 30 juin.
En prévision de ces rassemblements, des blindés de l’armée et de la police étaient déployés aux abords de deux places emblématiques de la capitale: Tahrir, épicentre de la révolte de 2011 qui avait renversé Hosni Moubarak, et Rabaa al-Adawiya, théâtre le 14 août de la dispersion sanglante des pro-Morsi.
Mais une nouvelle fois, les islamistes ne sont parvenus à mobiliser que de modestes cortèges. Les autorités installées par les militaires ont lancé une vaste campagne de répression à leur encontre. Plus de 1.000 personnes, en majorité des pro-Morsi, ont péri depuis la mi-août, et quelque 2.000 membres de la confrérie ont été arrêtés.
Le Guide suprême de la confrérie Mohamed Badie et plusieurs de ses principaux dirigeants répondent actuellement devant la justice d’“incitation au meurtre” de manifestants, tout comme M. Morsi, toujours détenu au secret.
Les Frères musulmans semblent désormais retourner à la clandestinité, après avoir remporté les législatives puis la présidentielle tenues ces deux dernières années à la faveur de la révolte ayant conduit à la démission de Hosni Moubarak, au terme de trois décennies de règne sur le plus peuplé des pays arabes.
En outre, la justice a ordonné mardi la fermeture définitive de quatre télévisions, dont l’antenne égyptienne d’Al-Jazeera —Al-Jazeera Mubasher Misr— et la chaîne des Frères musulmans, Ahrar 25.
Deux autres chaînes, Al-Quds et Al-Yarmouk, considérées comme proches de la mouvance des Frères, ont également été privées d’antenne au lendemain de la fermeture par décision de justice d’Al-Hafez, dont plusieurs présentateurs avaient provoqué l’ire des Coptes, les chrétiens d’Egypte, et des libéraux pour leurs discours virulents à leur encontre.
La diffusion d’Ahrar 25, ainsi que de plusieurs autres chaînes islamistes, avait été interrompue dès le 3 juillet, au moment où les locaux de la chaîne satellitaire qatarie étaient fouillés après qu’elle eut diffusé une vidéo dans laquelle M. Morsi se disait le seul président “légitime” d’Egypte juste après sa destitution par les militaires.
Dimanche, trois journalistes indépendants étrangers travaillant pour la chaîne qatarie en anglais avaient été expulsés d’Egypte, tandis que les locaux d’Al-Jazeera Mubasher Misr étaient de nouveau perquisitionnés et que du matériel était saisi.
Les autorités et les médias locaux accusaient Al-Jazeera de couvrir de façon partiale les événements sanglants qui ont suivi la destitution de M. Morsi. Ce reproche a d’ailleurs été étendu par les autorités à toute la presse étrangère.
Lors de son premier entretien télévisé depuis sa prise de fonction il y a deux mois, le président par intérim Adly Mansour s’est engagé à respecter les délais fixés pour des élections générales —prévues début 2014—, estimant que l‘état d’urgence restauré le 14 août pourrait être levé mi-septembre.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: Poutine veut des preuves “convaincantes”


Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que Moscou accepterait une action en Syrie s’il y avait des “preuves convaincantes” de l’usage d’armes chimiques par le régime, mais souligné qu’une intervention sans aval de l’ONU serait une “agression”.
Dans une interview à la chaîne publique Pervyi Kanal, le chef de l’Etat russe, qui reçoit à partir de jeudi les chefs d’Etat du G20 dans l’ancienne capitale impériale russe, a adopté un ton plus conciliant que d’ordinaire vis-à-vis des Occidentaux sur la crise syrienne, qui devrait dominer le sommet.
Insistant sur le fait que l’usage par le pouvoir syrien d’armes chimiques lors de l’attaque du 21 août près de Damas devait être prouvé à l’ONU, il a pour la première fois laissé entendre que la Russie pourrait décider “d’agir”, voire de soutenir une intervention militaire si elle était convaincue par les arguments des Occidentaux.
Moscou, un des principaux soutiens du régime de Bachar al-Assad, bloque depuis deux ans toute résolution à l’ONU contre Damas avec la Chine.
“S’il y a des informations selon lesquelles des armes chimiques ont été employées, et employées par l’armée régulière (de Syrie), alors ces preuves doivent être présentées au Conseil de sécurité de l’ONU (...). Et elles doivent être convaincantes”, a dit M. Poutine.
“Elles ne doivent pas se baser sur des rumeurs ou des informations reçues par les services secrets au cours d‘écoutes, de discussions etc”, a-t-il souligné.
Les Etats-Unis accusent le régime de Bachar al-Assad d‘être derrière cette attaque chimique. Damas accuse pour sa part les rebelles d‘être les auteurs de l’attaque.
Si des preuves montrent sans équivoque qui a usé des armes chimiques, alors “nous sommes prêts à agir le plus résolument et sérieusement possible”, a-t-il ajouté, répondant au journaliste qu’il “n’excluait pas” de soutenir une action armée occidentale.
Toutefois, le président russe a aussi averti que dans le cas contraire, toute action serait à considérer comme une “agression”.
“Selon le droit international, seul le Conseil de sécurité de l’ONU peut décider de l’usage des armes contre un Etat souverain”. Dans le cas contraire, “l’usage de la force vis-à-vis d’un Etat indépendant et souverain sera inacceptable et ne pourra être qualifié que d’agression”, a-t-il dit.
Washington a dit être prêt à lancer des frappes sans le feu vert de l’ONU. Mais le président Barack Obama a créé la surprise en demandant au Congrès de soutenir le principe d’une telle action “limitée”, repoussant d‘éventuels bombardements d’une dizaine de jours.
M. Poutine par ailleurs indiqué que la Russie avait suspendu ses livraisons à Damas de batteries sol-air S300, des systèmes de défense antiaérienne et antimissile perfectionnés équivalents du Patriot américain.
“Nous avons un contrat de livraison de S300, nous avons fourni certains composants, mais nous n’avons pas achevé nos livraisons, nous les avons pour l’instant suspendues”, a-t-il déclaré.
En juin, il avait affirmé que Moscou n’avait pas “pour l’instant” livré de S-300 à la Syrie pour ne pas “rompre l‘équilibre des forces”.
L’installation d’un tel système de défense sol-air compliquerait tout projet des États-Unis ou de leurs alliés de procéder à des frappes ou d‘établir une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Syrie.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Snowden est un “défenseur des droits de l’Homme”, selon Poutine


Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi qu’Edward Snowden, l’ex-consultant du renseignement américain qui a trouvé refuge en Russie, était un “défenseur des droits de l’Homme” incompris par les Etats-Unis.
“Je comprends que les services secrets américains ont intérêt à le présenter comme un traître, mais c’est un homme qui a une façon de penser tout à fait différente, il se considère comme un défenseur des droits de l’Homme (...) et il se comporte avec nous en tant que tel”, a déclaré M. Poutine dans une interview à la chaîne Pervyi Kanal.
M. Snowden “n’a jamais essayé de nous divulguer quoi que ce soit”, a affirmé M. Poutine.
“Nous n’avons rien reçu de sa part et nous n’en avons pas envie”, a-t-il souligné.
Edward Snowden a obtenu début août un asile temporaire d’un an en Russie, après avoir passé plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport Cheremetievo de Moscou où il est arrivé en provenance de Hong-Kong.
M. Poutine a indiqué que l’informaticien américain avait contacté des diplomates russes à Hong Kong avant sa venue à Moscou, en proposant à la Russie de “lutter avec lui contre les violations des droits de l’Homme et de la loi aux Etats-Unis”.
Cette proposition a été rejetée par la Russie, a assuré M. Poutine, en précisant n’avoir été informé de l’arrivée de M. Snowden à Moscou que deux heures avant l’atterrissage de son avion.
“Je n’ai aucune idée de ce qu’il va faire maintenant. Mais il est déjà clair que n’allons pas le livrer (aux Etats-Unis, NDLR). Il peut se sentir en sécurité ici”, a souligné M. Poutine.
“Peut-être, quand un certain temps passera, l’Amérique comprendra elle-même que ce n’est pas un traître ou un espion, que c’est un homme avec des convictions (...) et quelques compromis seront trouvés”, a ajouté le président russe.
Washington a réclamé à plusieurs reprises l’extradition de M. Snowden vers son pays natal, où il a été inculpé d’espionnage après avoir fait des révélations fracassantes sur la surveillance électronique mondiale effectuée par les Etats-Unis.
En Russie, “tout va tout à fait bien” pour M. Snowden dont le domicile reste pour l’heure inconnu des médias: “il voyage, s’intéresse à beaucoup de choses (...), fait de nouvelles connaissances”, a déclaré mercredi son avocat russe Anatoli Koutcherena, dans une interview au quotidien populaire Moskovski Komsomolets.
L’informaticien “garde le contact” avec ses proches aux Etats-Unis et son père devrait bientôt venir en Russie, a indiqué Me Koutcherena.
Selon l’avocat, Edward Snowden a lu quelques oeuvres de Dostoïevski depuis son arrivée en Russie et aimerait maintenant découvrir des “livres liés aux traditions et coutumes russes qui l’intéressent beaucoup”.
“Il reçoit beaucoup d’offres d’emploi, mais il n’a pas encore fait son choix”, a précisé Me Koutcherena.
Par ailleurs, M. Snowden veut apprendre la langue russe “et peut déjà dire quelques mots en russe comme +tiajko, tiajko+ (c’est dur, dur) ou +stakan+ (un verre)”, a-t-il ajouté.

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Un bébé tué par balle dans sa poussette à New York

EMOI – Un bébé de 16 mois a été tué par balle alors que son père le promenait dans sa poussette. La police offre 12.000 dollars pour tout témoignage susceptible de faire progresser l'enquête.

Cherisse Miller, la mère du petit Antiq Hennis, tué par balle dans sa poussette dans une rue du quartier de Brooklyn à New York, le 3 septembre 2013.
Cherisse Miller, la mère du petit Antiq Hennis, tué par balle dans sa poussette dans une rue du quartier de Brooklyn à New York, le 3 septembre 2013. Photo : AFP
Antiq Hennis est la 129e victime tuée par arme à feu à New York cette année et sans doute la plus jeune. A seulement 16 mois, le garçonnet a été mortellement blessé par une balle qui l'a atteint en pleine tête alors qu'il se trouvait dans sa poussette. Les coups de feu, au nombre de quatre, ont été tirés dimanche soir à Brooklyn, dans le secteur de Brownsville, alors que le père de l'enfant se rendait avec son fils chez ses grands-parents. Deux balles ont atteint la poussette.
Agé de 21 ans, le père du petit Antiq est connu des services de police pour des affaires de drogue. Il se pourrait qu'il ait été la cible des tirs mais selon les informations fournies par les autorités new-yorkaises, il refuse de coopérer avec la police. Cette dernière a diffusé une offre d'un montant de 12.000 dollars en échange d'informations susceptibles de faire progresser l'enquête.
Un drame qui repose la question du contrôle des armes
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a jugé que cette "tragédie" appelait à renforcer le contrôle des armes à feu alors que le Congrès américain a refusé début mai de durcir la législation encadrant l'usage des armes aux Etats-Unis.
Ce meurtre intervient deux jours seulement après la condamnation à la prison à vie d'un jeune de 18 ans, accusé d'avoir tué un bébé dans sa poussette en lui tirant dessus après avoir réclamé de l'argent à sa mère dans une rue de Brunswick, en Géorgie.

ALERTE INFO. Syrie: les preuves que le duo Obama & Hollande ment effrontément



Obama et Hollande
Obama et Hollande
Barack Obama et François Hollande suivent un calendrier qui leur a probablement été imposé. Mais, par qui ? Ont-ils vraiment le pouvoir ? Voir ces deux hommes patauger telles des mouches dans la bouse laisse songeur. Forçant le trait, mentant comme des arracheurs de dents avec leur fabrique improbable de "preuves", ils sont mis à nus par des hackers, qui révèlent des e-mails où, les Américains sont satisfaits de leur false flag. François Bayrou, ce matin, sur I>Télé, a encore déclaré qu’il n’y avait pas de preuves.Vladimir Poutine le président russe a encore demandé aux Occidentaux de présenter des preuves indiscutables. Hélas, ces pousse-au-crime n’en ont pas.
On peut retrouver, via Pastebin, les mails compromettants que les Anonymous ont révélé, et qui prouvent bien que l’attaque au gaz en Syrie est bel et bien l’oeuvre du Pentagone pour accuser la Syrie. Les défenseurs autoproclamés des droits de l’homme sont prêts à tout, quitte à tuer des innocents pour justifier leur guerre en Syrie.
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La situation en Syrie est toujours au centre des médias du monde. Les experts prévoient une nouvelle agression américaine avec les prétextes de protection des « droits de l’hommiste ». Washington est prompt pour attaquer la Syrie. Selon la version officielle, il s’agit de punir le président syrien Bachard Al-Assad et l’armée arabe syrienne, accusés d’usage d’armes chimiques contre la population civile.
En attendant, les médias ont diffusé de nouvelles preuves de la participation effective des services secrets américains dans l’attaque chimique près de Damas. Un pirate informatique a obtenu frauduleusement l’accès à la correspondance des services secrets américains et en publiant les courriels du colonel Anthony  J. Macdonald (photo), directeur de l’état-major des opérations et de la planification des activités de l’armée américaine.  C’est au sujet de l’attaque chimique en Syrie.
Dans un message datant du 22 août 2013, le lendemain de l’attaque, Eugene Furst félicite le colonel sur la réussite de l’opération et le renvoie à la publication du Washington Post au sujet de l’attaque chimique en Syrie. Du dialogue de l’épouse d’Anthony et de son ami, il est clair que la vidéo avec les enfants tués dans l’attaque chimique près de Damas a été mise en ligne par les services secrets des États-Unis.
Les données éditées indiquent que Washington est prêt à tout, pour atteindre ses objectifs dans le Moyen-Orient. Son soutien à l’opposition syrienne avec des moyens politiques et des armes n’a pas apporté les résultats prévus alors, il faut passer à la vitesse supérieur en mentant effrontément son peuple. John Kerry n’a pas hésité à mettre des photos d’Irak pour émouvoir son auditoire.
Avec cette nouvelle falsification donc, les États-Unis sont prêts, de nouveau, à violer le droit international en attaquant la Syrie sans approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies. D’ailleurs, Ban ki-moon a encore mis en garde les bélliqueux en affirmant qu’une expédition punitive aggravera la crise. Hélas, rien de nouveau, la politique n’est faite que de bombes.
 Captures d’écran de la boite mail du ColonelAnthony  J. Macdonald  :
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> Comme vous le savez, c’est maintenant  loin derrière moi mais, je sais que nos gars on fait de leur mieux.
> J’ai apprécié cette remise à niveau avec vous. J’espère vous recontrer à nouveau bientôt.  
> A propos, j’ai vu votre récent succès, toutes mes félicitations, bon travail.
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> Vous savez, je ne peux m’empécher de penser à cette terrible attaque au gaz en Syrie. Avez vous vu ces enfants ? J’ai réellement pleurer.  Que vous a dit Tony à ce sujet ?
> Ils ont été empoisonnés et ils sont morts. Quand est ce que cela se terminera ? Je vois leur visage quand je dors. 
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> Vous voyez, je continue à penser à ces enfants syriens, grâce à Dieu ils sont en vie, J’espère qu’ils auront une sorte de cadeau, ou de l’argent liquide.
> j’ai vu ça aussi et j’ai eu très peur. Mais tony m’a conforté, il a dit que les enfants n’avait pas été touché, cela as été fait pour les caméras, alors vous n’avez pas à vous en faire ma chère.
Résultats des courses, nous sommes en face d’un false flag. D’ailleurs, les chiffres, de Washington à Paris, sont contradictoires. Obama et Hollande mentent effrontément et commettrons en toute impunité un crime de guerre car, ne passant pas par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ne l’oublions pas. Hélas, la presse mainstream, va-t-en-guerre, refuse de le dire et élude le droit international volontairement.  Ce matin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les livraisons des missiles S300 à la Syrie sont suspendus. Est-ce une façon de dire aux Américains d’attaquer en toute sécurité ou les envoyer au casse-pipe ? Nous ne saurions répondre mais, il a encore mis en garde l’Occident …

Faites tourner !

 

allainjules.com

Syrie: l'Irak tente de dissuader les Etats-Unis d'attaquer Damas

Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki

Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec les membres de l'administration américaine dans l'espoir de les dissuader d'attaquer la Syrie, a annoncé mardi Fouad al-Dorki, député au parlement irakien.
"M.Al-Maliki s'est entretenu par téléphone avec les représentants de l'administration américaine pour empêcher une frappe militaire contre la Syrie et les appeler à régler la crise par le dialogue", a indiqué M.Al-Dorki, qui fait partie du bloc parlementaire dirigé par M.Al-Maliki.
Le vice-président américain Joe Biden figure parmi les interlocuteurs du premier ministre irakien, selon le député.
L'Irak est hostile à l'intervention militaire étrangère en Syrie, qui porterait un préjudice grave aux pays voisins de la Syrie, et avant tout à l'Irak, a ajouté M.Al-Dorki.
"Le ministère irakien des Affaires étrangères a envoyé des lettres aux dirigeants des Etats-Unis et d'autres pays, les informant de la position irakienne à l'égard de la situation en Syrie et de l'éventuelle opération militaire. L'Irak préconise le dialogue et le règlement politique de la crise", a conclu le député.
La situation en Syrie s'est aggravée suite à une annonce, faite le 21 août par certains médias hostiles au président Bachar el-Assad, de l'emploi d'armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes près de Damas. Les autorités syriennes ont démenti cette allégation, déclarant que l'armée n'avait jamais recouru aux gaz de combat. La Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) affirme que cette attaque présumée pourrait avoir fait 1.300 morts. Des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont profité de cette information non confirmée pour appeler ouvertement à une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

L'AFP retire une photo de François Hollande



Société En visite dans une école à l'occasion de la rentrée, le président de la République française a affiché un large sourire... capturé puis effacé par l'AFP. 
A l'occasion de la rentrée scolaire, François Hollande était de passage à Denain, une commune du nord de la France. Les nombreux photographes présents n'ont pas manqué d'immortaliser l'instant. Problème: un portrait pris "sur le vif" offre un visage plutôt surprenant du président français.

Dès lors, l'AFP a décider de retirer le cliché de sa banque de données. Sur le fil photo de l'agence, le cliché fait donc l'objet d'un "mandatory kill", une demande qui signifie aux rédactions d'effacer le cliché et de ne plus l'utiliser.

Interrogé sur cette question par le site 20minutes.fr, l'AFP a précisé que cette suppression n'était pas une demande de l'Elysée. Au contraire, il s'agit là d'une "décision éditoriale de l’agence, qui s’excuse auprès de ses clients".  "C’est régulièrement le cas pour des photos qui ont été mal traitées ou mal filtrées, notamment dans le domaine international."

A l'heure d'écrire ces lignes, les autres agences présentes sur place lors de la visite présidentielle n'avaient pas pris une telle décision. C'est par exemple le cas pour Associated Press, dont la photo, prise d'un autre angle mais offrant le même visage, illustre cet article.

lalibre.be