25 août, 2013

Espionnage: la NSA a intercepté des communications cryptées de l’ONU


. © Vasily Maximov L’agence de sécurité américaine NSA a forcé l’accès au système de vidéo-conférence interne des Nations unies, a rapporté dimanche l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, citant des documents confidentiels de l’agence.
Cette interception de communications a engendré une “hausse spectaculaire de la quantité de données issues de téléconférences et permis de décrypter ces données”, est-il écrit dans un document de la NSA cité par l’hebdomadaire.
L’agence, qui est depuis plusieurs mois au coeur des fuites de documents secrets par Edward Snowden révélant l’ampleur du système de surveillance des États-Unis, a pénétré dans le système de l’ONU pendant l‘été 2012, selon le Spiegel. En trois semaines, le nombre de communications décryptées par ses services serait passé de 12 à 458.
L’hebdomadaire cite un autre rapport interne selon lequel la NSA aurait surpris les services secrets chinois en train d’espionner les communications des Nations unies en 2011.
Le Spiegel affirme également que la NSA surveillait l’Union européenne après son déménagement dans de nouveaux bureaux à New York en septembre 2012 et détenait des plans de ses locaux.
Des articles parus précédemment dans l’hebdomaire allemand et le quotidien bitannique The Guardian, s’appuyant sur des documents d’Edward Snowden, avaient détaillé comment la NSA avait pris pour cibles les bureaux de l’Union européenne à Bruxelles, la mission diplomatique de l’UE à Washington et la délégation de l’UE auprès des Nations unies à New York.
L’administration Obama tente depuis des semaines de défendre les programmes de surveillance des télécommunications menés par la NSA après les révélations fracassantes de l’ancien consultant américain Edward Snowden, aujourd’hui réfugié en Russie et recherché par Washington pour espionnage.
Les révélations sur le programme baptisé PRISM, qui permet d’intercepter des e-mails, conversations téléphoniques et recherches sur Internet, avaient suscité un grand émoi en Europe.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Moscou met en garde contre une intervention militaire en Syrie

OSCOU - La Russie a appelé fermement dimanche les Occidentaux à ne pas commettre une erreur tragique en Syrie, mettant en garde contre une répétition de l'aventure en Irak alors que les appels à un usage de la force contre Damas se faisaient plus pressants.

Puissant allié de Damas, Moscou réagissait juste après le feu vert du gouvernement syrien à l'ONU pour une enquête dès lundi sur l'attaque meurtrière de mercredi près de la capitale syrienne. L'opposition syrienne affirme que le régime du président Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques pour tuer des centaines de civils.

Ces allégations ont poussé de nombreuses capitales occidentales à évoquer une option militaire contre le régime syrien.

Alors que Washington laissait entendre que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien, tout en soulignant procéder encore à l'évaluation de ces options, le ministère russe des Affaires étrangères a tiré la sonnette d'alarme.

Nous appelons vigoureusement ceux qui, en essayant à l'avance d'imposer aux experts de l'ONU les résultats de leur enquête, évoquent la possibilité de mener une opération militaire en Syrie, à faire preuve de bon sens et à ne pas commettre une erreur tragique, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, cité dans un communiqué.

Dans un second communiqué, il s'est montré plus ferme, mettant en garde contre une répétition des erreurs du passé.

Tout cela ne peut que nous rappeler les événements d'il y a dix ans, quand, prenant prétexte des informations mensongères sur la présence en Irak d'armes de destruction massive, les Etats-Unis, en contournant l'ONU, se sont lancés dans une aventure, dont tout le monde connaît maintenant les conséquences, a-t-il dit.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient mené l'invasion militaire en Irak qui a permis de renverser le dictateur Saddam Hussein.

Les accusations sur les armes irakiennes de destruction massive, brandies pour justifier l'intervention, ont été depuis battues en brèche.

Nos partenaires américains et européens doivent être bien conscients des conséquences catastrophiques d'une telle politique pour la région, le monde arabe et plus généralement le monde musulman, a-t-il insisté.

Tandis que le président français François Hollande a estimé dimanche qu'il y avait un faisceau d'évidences indiquant que l'attaque était de nature chimique et que tout conduisait à considérer que le régime syrien en était responsable, M. Loukachevitch a accusé les Occidentaux d'ignorer une multitude de faits montrant que cette action était une provocation de l'opposition radicale.

Il a aussi accusé Paris et Londres d'avoir bloqué l'envoi d'une mission en Syrie pour enquêter sur l'usage d'armes chimiques, selon Damas, par les rebelles syriens, le 19 mars près d'Alep.

Dans ce contexte, le porte-parole russe a appelé l'opposition syrienne à permettre aux inspecteurs de l'ONU d'enquêter en toute sécurité et à ne pas se livrer à des provocations armées contre eux, comme ce fut le cas avec la mission des observateurs de l'ONU l'été dernier.

Pendant l'été 2012, des observateurs de l'ONU avaient été plusieurs fois pris pour cible dans les combats entre forces rebelles et armée régulière en Syrie.


(©AFP /

Transferts - Les 6 infos mercato qui vous ont échappé ce matin

Cristiano Ronaldo de retour à United en 2014, Eto'o vers Chelsea et Cabaye toujours plus proche d'Arsenal : tout est dans notre bulletin du matin.


RONALDO DE RETOUR À UNITED ?
Selon des informations du Guardian, Cristiano Ronaldo a informé les dirigeants de MU qu'il souhaitait retourner à Old Trafford... en 2014. Il aimerait terminer sa carrière en Angleterre.
Notre avis : Un retour de CR7 à United est envisageable. Mais s’il décidait de quitter le Real, d’autres clubs comme le PSG ont les moyens de convaincre le Portguais.
ETO'O DANS LE DEAL AVEC WILLIAN ?
C'est en tout cas ce que révèle le Telegraph. En plus de signer Willian, Chelsea s'offrirait l'attaquant camerounais. José Mourinho ne voudrait pas que l'accord soit rendu public avant lundi soir... Ainsi, les Blues mettraient un terme aux négociations avec Wayne Rooney.
Notre avis : Chelsea réaliserait un joli coup. Eto’o amènerait une belle concurrence à la pointe de l’attaque des Blues.

ARSENAL, UNE OFFRE POUR CABAYE ?
Les Gunners sont prêts à transmettre une proposition de 23 millions à Newcastle, d'après le Daily Mirror. À noter que Yohan Cabaye n'a pas disputé le match des Magpies face à West Ham, samedi (0-0).
Notre avis : Bien que les informations du Mirror ne soient pas d’une fiabilité absolue, certains facteurs laissent penser que Cabaye se rapproche doucement d’Arsenal.
SUAREZ VERS LE REAL ?
Selon les informations de Téléfoot, le Real Madrid n'a pas abandonné la piste Luis Suarez. Cependant, Liverpool ne semble pas disposer à laisser partir l'Uruguayen, Arsenal peut en témoigner.
Notre avis : Les Reds ne lâcheront pas Suarez à moins de dix jours de la fin du mercato.

SAIVET DEVRAIT RESTER AUX GIRONDINS
Jean-Louis Triaud a confié à l'issue du match face à Bastia (1-0) qu'Henri Saivet allait prolonger à Bordeaux, apprend-on dans L'Équipe. Les deux parties doivent simplement trouver un moment pour finaliser cet accord.
Notre avis : Bordeaux est bien inspiré de garder un de ses rares bons joueurs.
NAPLES : OFFRE REFUSÉE POUR RAMI ?
Selon plusieurs médias espagnols, le Napoli a formulé une offre de neuf millions d'euros pour recruter Adil Rami. Une avance refusée par le Valence CF. Comme nous l'évoquions samedi, le club ché ne serait plus disposé à vendre son défenseur, après avoir cédé Roberto Soldado à Tottenham.
Notre avis : Rami a intérêt à rester à Valence, en vue d’une hypothétique sélection pour la Coupe du monde 2014.

A Tunis, l'opposition réclame la démission du gouvernement

Le Monde.fr avec AFP
Dix mille personnes, selon les chiffres communiqués par la police, se sont retrouvées face à l'Assemblée constituante à Tunis, le 24 août.

Dix mille personnes, selon les chiffres communiqués par la police, se sont retrouvées samedi 24 août au soir à Tunis face à l'Assemblée constituante pour réclamer la démission du gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda. La manifestation – censée lancer une série d'actions appelée "semaine du départ" – n'a pas mobilisé autant que les deux grands rassemblements des 6 et 13 août, pour lesquels l'opposition avait fait état de plus de cent cinquante mille participants.

Le Front de salut national (FSN), coalition hétéroclite allant de l'extrême gauche au centre-droit, a prévu de multiplier les actions pacifiques à travers le pays tout au long de la semaine. "Il faut faire chuter ce gouvernement de la honte", a déclaré devant la foule le député Mongi Rahoui, dénonçant "les assassinats politiques, le terrorisme, le harcèlement des militants politiques et l'appauvrissement du peuple". 
La crise politique déclenchée le 25 juillet par l'assassinat du député Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance djihadiste, a poussé l'assemblée chargée d'élaborer la nouvelle Constitution à suspendre ses travaux. Le président d'Ennahda, Rached Ghannouchi, a engagé des consultations avec la grande centrale syndicale, l'UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), pour  négocier avec l'opposition laïque afin de trouver une sortie de crise.
Les partis d'opposition ont rejeté jusqu'à présent la mise en place d'un gouvernement de transition – dont le président d'Ennahda exige qu'il soit dirigé par un membre de son parti – chargé de conduire le pays à de nouvelles élections. Ils estiment que le régime a échoué sur le plan sécuritaire face à l'essor de la mouvance djihadiste, mais aussi dans le domaine économique, alors que les revendications sociales étaient au cœur de la révolution de janvier 2011.
Même si la Constituante n'est toujours pas parvenue, après vingt-deux mois de travail et deux ans et demi après la révolution de 2011, à rédiger une loi fondamentale consensuelle, les islamistes considèrent avoir la légitimité pour diriger le pays depuis l'élection de cette Assemblée. Plusieurs dirigeants d'Ennahda ont même avancé que les revendications de l'opposition s'apparentaient à une tentative "de coup d'Etat" modelée sur le renversement par l'armée égyptienne du président islamiste Mohamed Morsi.
Le précédent gouvernement dirigé par Ennahda était tombé après le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd en février.

Coronavirus : un nouveau décès en Arabie Saoudite

Un homme de 51 ans est décédé ce dimanche en Arabie saoudite. Avec déjà 41 décès, c’est le pays le plus touché par cette épidémie. 
ANAT GIVON/AP/SIPA
Un Saoudien de 51 ans souffrant d’un cancer est décédé à Ryad ce dimanche à cause du coronavirus, a indiqué dimanche le ministère de la santé sur son site internet, en évoquant par ailleurs deux nouveaux cas dans le sud-ouest du royaume.
Avec 41 décès, l'Arabie saoudite est toujours le pays le plus touché par cette épidémie qui a fait 47 morts et affecté 94 personnes à travers le monde depuis l'apparition du virus en septembre 2012.

Concernant la situation en France, rappelons que deux patients ont été atteints par le coronavirus. Le premier est décédé le 28 mai dernier. Pour ce qui est du 2ème patient, on apprenait en milieu de semaine que bien que son état de santé soit toujours jugé sérieux par ses médecins, il n’est désormais plus porteur du coronavirus. Cet homme de 50 ans est cependant toujours hospitalisé en réanimation à Lille sans procédure d'isolement. Par ailleurs, le traitement qu'il a reçu a permis aux équipes lilloise de faire des avancées intéressantes concernant les traitements à administrer aux patients atteints par ce virus. 
« Actuellement dans le coronavirus, on n’a pas réussi à identifier les traitements qu’on appelle les antiviraux. On a toutefois des pistes pour penser à un type de traitement qui pourrait être utile », précisait le 22 août le Professeur Daniel Matthieu, chef du service réanimation du CHR de Lille, au micro d’Europe 1. « Ces avancées nous permettent aujourd'hui de proposer des traitements avec une chance d’être efficace beaucoup plus importante qu’avant l’étude de ces deux patients », a-t-il conclu.

Egypte: le procès d'Hosni Moubarak reporté au 14 septembre (médias)

Hosni Moubarak

Le procès en appel de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak a été reporté au 14 septembre par un tribunal du Caire, annoncent dimanche les médias locaux.
Selon ces derniers, le procès a été ajourné par le président du tribunal qui avait exigé de former une commission d'experts militaires chargés d'examiner les pièces à conviction dont les armes utilisées par la police contre les manifestants lors du soulèvement populaire en 2011.
Hosni Moubarak, 85 ans, avait été condamné en juin 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "complicité" dans le meurtre de manifestants. Il avait fait appel et la Cour de cassation avait ordonné un nouveau procès.
Jeudi, il a été remis en liberté conditionnelle dans quatre procédures pour corruption et complicité de meurtres, mais a été immédiatement assigné dans un hôpital militaire du Caire par l'armée.

« L'ultimatum chimique » à Damas

« L'ultimatum chimique » à Damas

Par La Voix de la Russie | Seulement l'arrivée urgente des experts de l'ONU sur les lieux de l'application des armes chimiques à Damas peut sauver le pays des frappes militaires, trouvent les experts. Le secrétaire d'État américain John Kerry a fait une démarche rare : il a téléphoné au ministre des affaires étrangères Walid al-Mouallem et a déclaré que la Syrie devait accorder aux inspecteurs de l'ONU « l'accès immédiat et libre » dans les banlieues de Damas.

On ne sait pas ce qui était dit encore, mais déjà, la déclaration de Kerry ressemble à un ultimatum. Le non-dit est évident : si les inspecteurs ne sont pas admis sur les lieux, l'Occident trouvera que l'arme était appliquée par les troupes gouvernementales.
Les experts de l'ONU se trouvent à Damas dès le 18 août. Ils étaient invités pour l'enquête sur les messages concernant l'application de l'arme chimique à Alep au printemps dernier.
La déclaration du ministre des affaires étrangères de la Grande-Bretagne William Hague était aussi catégorique. « On ne peut pas laisser l'application des substances toxiques sans réponse », a-t- il dit.
L'enquête doit se passer dans les jours qui viennent. Le temps joue ici un rôle primordial. Ensuite, en très peu de jours, la qualité des preuves s'altère. Sans cela (l'admission de la commission de l'ONU et l'enquête sur l'application présumée de l'arme chimique), nous devons être prêts de nouveau à débattre cette question au Conseil de Sécurité de l'ONU. Et recevoir le mandat plus convaincant de l'ONU pour parler avec la Syrie sur un autre ton.
La Russie appelle les collègues occidentaux, membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, à faire preuve de retenue et à attendre les résultats de l'enquête.
Selon le représentant officiel du Ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch, l'Occident doit exercer l'influence sur l'opposition pour qu'il devienne possible « d’assurer la réalisation complète des tâches de la mission des experts internationaux ».
Dans un tel contexte, sur fond de la vague propagandiste antisyrienne suivante, nous trouvons inadmissibles les appels se faisant entendre, en particulier, de certaines capitales européennes, - à exercer la pression sur le Conseil de Sécurité de l'ONU et à prendre la décision d'appliquer la force déjà maintenant.
Moscou fait tout pour ne pas permettre l'internationalisation dangereuse de la crise syrienne. Dès vendredi (le 23 août), le ministre des affaires étrangères de la Russie Sergei Lavrov a tenu une série de négociations téléphoniques avec le secrétaire d'État américain John Kerry, ainsi qu'avec les ministres des affaires étrangères de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie, de l'Allemagne et avec la direction de l'ONU.
Il est indicatif que les sponsors de l'opposition aient entièrement ignoré les dernières informations de la télévision syrienne - que les troupes gouvernementales ont découvert de grands arsenaux chimiques des rebelles. Sans attendre même le début de l'enquête, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays ont commencé à prendre déjà des mesures de la préparation des frappes militaires. Selon les journaux des États-Unis et de l'Europe, probablement, la Syrie doit s’attendre aux frappes des missiles.
Comme le journal britannique Sunday Telegraph l’a communiqué dimanche, Londres et Washington préparent le projet de la nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la Syrie. Elle est faite d’après le modèle de la résolution 1441, qui était élaborée pour l'Irak et qui était adoptée par le Conseil de Sécurité de l'ONU en 2002, peu de temps avant le début de l'irruption dans ce pays des troupes de la coalition internationale. Dans cette résolution, on proposait au président de l'Irak Saddam Hussein de profiter de la dernière chance pour « tenir les obligations sur le désarmement ».

Pakistan: 1,5 million de personnes touchées par les inondations


. © S.S Mirza Des inondations dues à la mousson ont fait au moins 178 morts et affecté 1,5 million de personnes au cours des trois dernières semaines au Pakistan, a annoncé dimanche un responsable des services de gestion des catastrophes naturelles.
“Au moins 178 personnes ont trouvé la mort et 1.503.492 ont été affectées par les pluies de mousson et les inondations à travers le pays” a déclaré à l’AFP un haut responsable de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA).
Il a précisé que les pluies avaient fait 855 blessés, touché 5.615 villages et détruit 20.312 habitations dans tout le pays.
Le précédent bilan faisait état de près d’un million de personnes touchées et 139 morts.
Quelque 350 camps de secours ont été installés, principalement dans la province du Pendjab (centre), la province du Sind (sud), et celle du Baloutchistan, dans le sud-ouest, a indiqué le responsable.
Le Pakistan où des inondations dues à la mousson ont fait des ravages ces trois dernières années, a été critiqué pour ne pas avoir mis davantage de moyens en oeuvre pour atténuer les conséquences de ces pluies meurtrières qui détruisent habitations et terres cultivables.
En 2010, la “mousson du siècle” avait causé la mort de près de 1.800 personnes et touché 21 millions de personnes.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: l’ONU commencera à enquêter lundi sur les armes chimiques


Les experts de l’ONU se préparent à commencer dès lundi leur enquête sur place sur les allégations d’usage d’armes chimiques près de Damas, à la suite du feu vert donné par le gouvernement syrien, ont annoncé les Nations unies dimanche.
“La mission se prépare à mener des activités d’enquête sur place, à compter du lundi 26 août”, précise le communiqué de l’ONU.
Le gouvernement syrien avait annoncé auparavant qu’il donnait son feu vert à cette enquête avec effet immédiat.
Dans la foulée, un responsable américain a qualifié de pas “crédible” l’accès proposé par Damas aux inspecteurs.
Selon le communiqué de l’ONU, le secrétaire général Ban Ki-moon “a donné instruction à la mission conduite par le Dr (Aake) Sellström, qui se trouve actuellement à Damas, de concentrer son attention sur la détermination des faits concernant l’incident du 21 août avec une priorité absolue”.
L’opposition syrienne a évoqué 1.300 morts et accusé le régime, qui a catégoriquement démenti, d’avoir perpétré l’attaque avec des gaz toxiques dans la banlieue de Damas.
Ban Ki-moon “note que le gouvernement syrien affirme qu’il fournira la coopération nécessaire y compris le respect de la cessation des hostilités aux endroits relatifs à l’incident” du 21 août, ajoute le texte.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le fait divers du jour : dévoré par un crocodile lors d'une fête d'anniversaire

FAIT DIVERS - Alors qu'il célébrait l'anniversaire d'un ami près de Darwin, un Australien de 24 ans s'est fait littéralement happer par un crocodile sous les yeux horrifiés de ses amis. Son corps, emporté par la bête, demeure introuvable.

Crocodile
Le jeune homme a été attaqué alors qu'il traversait une rivière avec son ami.près de Darwin, en Australie. Photo : AFP

Maduro accuse Washington de vouloir déclencher la guerre mondiale (médias)

Président du Venezuela Nicolas Maduro

Les Etats-Unis voudraient déchaîner une nouvelle guerre mondiale, a déclaré samedi le président du Venezuela Nicolas Maduro, cité par les médias locaux.
"Il semblerait que les Etats-Unis veulent déchaîner la grande guerre mondiale", a indiqué le chef de l'Etat vénézuélien. Selon lui, les autorités américaines font pression sur le monde arabe et la Syrie.
"Actuellement, les médias du monde entier se sont attaqués au gouvernement syrien, nous sommes au bord de la guerre ouverte contre la Syrie, mais nous ne lâcherons pas le peuple syrien", a déclaré M.Maduro.
"La Syrie est la base de stabilité du monde arabe, elle résiste aux attaques et l'expansion", a-t-il ajouté.

Avertissement de guerre de la part de Moscou


IRIB- A la suite de la tension créée par l'Occident en ce qui concerne une attaque militaires éventuelle américaine contre la Syrie, la Russie est en avertissement  de guerre  et a mis ses navires en état d'alerte, ont annoncé des sources militaires.
La première attaque contre la Syrie déclencherait une série d'attaques sous la houlette des Etats-Unis. Ces attaques pourraient comprendre l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne. Les commandants militaires arabes et occidentaux se sont réunis aujourd'hui dimanche à Aman pour examiner une intervention militaire éventuelle contre la Syrie avec la Participation des Etats-Unis, la Grande-Bretagne, L'Arabie, le Qatar, la Turquie, la France, l'Italie, et le

La Russie renforce sa présence en Méditerranée


IRIB-En cas de l'augmentation du nombre des bateaux militaires américains en Méditerranée et tenant compte de l'gravité de la situation en Syrie, la Russie renforcerait sa présence dans cette région, a déclaré le président de l'académie des questions d'ordre géopolitiques de la Russie, a-t-on appris de Farsnews.
Si cela intervient la Russie y renforcerait, en représailles, sa présence militaire, a précisé Léonide Ivachov avant d'ajouter : à mon avis la Russie n'a que d'y réagir pour empêcher ainsi l'intensification de l'ingérence étrangère éventuelle en Syrie. Nous devons réagir fermement à toute action visant à mener une intervention militaire en Syrie, a-t-il souligné.

Portugal: 900 pompiers luttent toujours contre les incendies


. © Francisco Leong Plus de 900 pompiers étaient toujours à la peine dimanche pour venir à bout des feux de forêt qui continuent de faire rage dans le nord et le centre du Portugal, a indiqué la protection civile.
L’un des 14 principaux incendies, qui persistent en raison de fortes températures et des vents violents qui attisent les flammes, était situé dans la chaîne de montagne de Caramulo (centre).
Commencé mercredi dernier, l’incendie qui a tué le lendemain une jeune femme pompier, semblait avoir été maîtrisé dans la nuit de samedi à dimanche. Mais il a repris avec force dans la matinée et était combattu par 359 pompiers, selon la protection civile.
Un autre incendie faisait rage à Sao Pedro de Veiga de Lila, dans la région de Vila Real dans le nord du pays et mobilisait 151 pompiers, soutenus par 43 véhicules.
Quelque 120 combattants du feu luttaient de leur côté contre un feu de forêt, commencé la veille à Varzea da Serra, dans le district de Viseu (centre).
Selon la protection civile les incendies qui durent déjà depuis une semaine risquent de se poursuivre dans les jours qui viennent alors que des températures entre 35 et 40°C sont attendues la semaine prochaine.
Les autorités portugaises ont demandé l’aide de la France et de l’Espagne qui ont envoyé chacune deux Canadair.
Trois pompiers ont trouvé la mort cette année en luttant contre les incendies.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le Québec va démarrer sa production de pétrole

. © Azhar Shallal Le Québec devrait produire cet automne ses premiers barils d’or noir, une manne pour son gouvernement indépendantiste qui vise la souveraineté énergétique, et la consécration pour Pétrolia, premier groupe pétrolier de la Belle Province.
Après avoir imposé un moratoire sur la production de gaz de schistes, le territoire francophone, qui tire 40% de ses besoins énergétiques de barrages hydro-électriques, deviendrait la sixième province canadienne à produire des hydrocarbures.
“Le gouvernement du Parti québécois est ouvert à l’exploitation du pétrole sur le territoire québécois dans une perspective d’indépendance énergétique”, explique le ministre du Développement durable et de l’Environnement Yves-François Blanchet.
Pétrolia possède “70 à 80%” des réserves d’hydrocarbures du Québec et a pour premier actionnaire le gouvernement provincial (10,4% du capital), indique à l’AFP son PDG André Proulx.
Onze ans après sa création, la société devrait donc voir prochainement jaillir les premiers jets de pétrole au nord de la péninsule gaspésienne, au bord du golfe du Saint-Laurent, dans le projet “Haldimand”. Pétrolia a identifié 7,7 millions de barils “récupérables” proche de la ville de Gaspé, sur des concessions que la société québécoise détient à parts égales avec la famille Bouygues, l’une des premières fortunes de France, présente dans le BTP, les télécoms et l’audiovisuel.
La famille Bouygues, via sa société canadienne Investcan Energy, a investi 15 millions de dollars, confirme André Proulx, le groupe français fournissant régulièrement du personnel spécialisé dans les forages.
Avant le démarrage, l’Assemblée nationale québécoise doit adopter un nouveau règlement sur la protection de l’eau.
Pointant l’opposition publique, le ministre Blanchet confie ne pas être “du tout enthousiaste à l’idée qu’Haldimand soit en exploitation”, tout en semblant résigné à ce qu’il démarre. Le gouvernement indépendantiste est dans une position délicate, souhaitant conjuguer ambitions écologistes et autonomie énergétique.
Autre projet en Gaspésie, le champ gazier Bourque recèle plus 28 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
Bourque aurait même pu être lancé plus tôt, sans le “défaut de paiement” du fonds d’investissement suisse Pilatus, co-fondé par l’ex-PDG d’Elf-Aquitaine Loïk Le Floch-Prigent avec l’homme d’affaires émirati Abbas Ibrahim Al Youssef (les deux hommes sont aujourd’hui en bisbille), remarque le PDG de Pétrolia.
“Je m’entends très bien avec Loïk, j’ai beaucoup d’admiration pour lui”, dit M. Proulx. Malgré ses déboires avec la justice française, “c’est quand même un gagnant dans le pétrole”.
Pilatus, dont la première intention était “d’acheter Pétrolia”, s‘était engagé à investir 20 millions de dollars dans le projet gazier pour lequel il ne versera finalement que “trois à cinq millions”, en plus de prendre des parts dans la société, selon M. Proulx.
Ce dernier affirme que Pilatus a revendu ses parts il y a “deux ou trois ans”, bien que des documents boursiers indiquent que Pilatus possède toujours 6,3% du capital.
Pétrolia a eu plus de réussite avec Maurel & Prom, un groupe pétrolier français dirigé par Jean-François Hénin, autre homme d’affaire français ayant eu des démêlés avec la justice.
Maurel, son ancienne filiale MPI (ex-Maurel et Prom Nigeria) et Pétrolia viennent de s’associer pour acheter près de 2.000 km2 de permis pétrolier en Gaspésie. Surtout, les groupes français et québécois souhaitent “étendre leur collaboration sur d’autres territoires au Québec où Pétrolia possède par ailleurs des intérêts”, soit l‘île d’Anticosti.
Joyau écologique du golfe du Saint-Laurent, cette île aussi vaste que la Corse regorgerait de 40 milliards de barils d’un pétrole de schistes d’aussi bonne qualité que le Brent de la Mer du Nord.
Pour pomper le pétrole, il faudra le libérer de la roche-mère par la fracturation par injection de gaz naturel (et non d’eau comme c’est le cas généralement), dit M. Proulx en visant un début de la production vers 2016.
En dépit de l’opposition d’une partie de sa base électorale, le gouvernement indépendantiste est favorable à la fracturation: “Nous avons une position d’ouverture prudente”, note le ministre Blanchet.
Novice dans cette industrie, la province doit se doter d’un cadre législatif spécifique en 2014.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Top 10 des choses étranges que les femmes font après l'amour


 
Après l'amour, chacun réagit à sa manière. Le magazine "Complex" établit une liste de vingt choses étranges que certaines femmes font après avoir fait l'amour. Ecrite par une femme et s'adressant aux hommes, force est de constater que cette liste est plutôt surprenante. Petite sélection.

Après l'amour, les femmes...

- Vont sur les réseaux sociaux tels que Instagram, Facebook ou Twitter. "Ce n'est pas parce qu'elle n'a pas apprécié les huit minutes d'extase, c'est simplement qu'elle a une capacité d'attention limitée et qu'elle a peur de louper des moments sociaux importants", écrit la journaliste.

- Courent acheter une pilule du lendemain, même si vous avez utilisé correctement un préservatif. "Elle n'est pas enceinte si vous avez utilisé un préservatif correctement. Elle doit arrêter de gaspiller son argent dans des produits pharmaceutiques coûteux et cesser de se faire passer pour une folle."

- Laissent volontairement un souvenir d'elles. "Si elle est vraiment cool, vous ne devriez pas la recontacter juste pour ça. Elle ne devrait pas recourir à ce genre de stratagème".

 - Demandent de l'argent pour un taxi.

- "Redoutent votre sperme"

- Comparent votre performance à celles de leurs ex. 

- Disent directement: "Il ne s'est rien passé"

- Mettent un de vos vêtements pour partir. 

- Commencent à se masturber.

- "Coupent court aux câlins pour aller faire pipi. Ce n'est pas parce qu'elle a une vessie minuscule mais bien parce qu'elle essaie de prévenir des infections urinaires."

En octobre, le même magazine s'attaquait aux choses étranges que les hommes faisaient après avoir eu des relations sexuelles. Parmi celles-ci, Shanté Cosme, la journaliste citait: "Ils disent je t'aime", "Regardent leur GSM", "Oublient de vous procurer du plaisir" ou encore "Demandent comment c'était".

Dures conséquences si Washington franchit la ligne rouge en Syrie

TEHERAN - Un haut commandant des forces armées iraniennes, dont le pays est le principal allié régional de la Syrie, a prévenu dimanche de dures conséquences si Washington franchissait la ligne rouge en Syrie, selon l'agence Fars.

Si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche, a déclaré le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l'état-major des forces armées iraniennes, réagissant à une éventuelle opération militaire américaine en Syrie.

La guerre terroriste actuelle en Syrie a été planifiée par les Etats-Unis et les pays réactionnaires de la région contre le front de la résistance (face à Israël, ndlr). malgré cela, le gouvernement et le peuple syriens ont obtenu de grands succès, a ajouté M. Jazayeri.

Ceux qui ajoutent de l'huile sur le feu n'échapperont pas à la vengeance des peuples, a-t-il encore déclaré.

L'Iran accuse régulièrement les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes de soutenir les rebelles syriens pour renverser le régime du président Bachar al-Assad.

Le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel a déclaré dimanche que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien mais a souligné que Washington était toujours en train d'évaluer ses options après les informations selon lesquelles l'armée syrienne a utilisé des armes chimiques dans la région de Damas.

Le gouvernement syrien a démenti ces accusations affirmant que les groupes rebelles étaient à l'origine de ces attaques contre la population civile.


(©AFP /

Mandela dans un état de santé parfois “précaire” mais résiste


. © Raul Arboleda L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus de deux mois à 95 ans, se trouve parfois dans un état de santé “précaire” mais fait preuve d’une “grande résistance”, a annoncé samedi la présidence sud-africaine.
“Alors que parfois, son état de santé devient précaire, les médecins indiquent que l’ancien président fait preuve d’une grande résistance et son état tend à se stabiliser à la suite des interventions médicales”, a commenté la présidence dans un communiqué.
“Les médecins continuent de travailler pour renverser la situation et favoriser une amélioration de son état de santé”, a écrit le cabinet du président Jacob Zuma, ajoutant qu’ils faisaient en sorte que l’ancien président ne souffre pas.
“Son état est toujours critique mais stable”, ajoute-t-il, reprenant des termes utilisés précédemment.
Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid, avait été hospitalisé en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire et il avait frôlé la mort fin juin.
Dans son précédent communiqué, le 11 août, la présidence avait indiqué que Mandela faisait “des progrès lents mais réguliers” tout en étant “toujours dans un état critique”.
La plus jeune des filles de Nelson Mandela, Zindzi, avait de son côté assuré le 9 août qu’il était “chaque jour plus alerte, plus réceptif” et était même capable de quitter son lit pour s’asseoir quelques minutes par jour.
Le président Zuma, théoriquement la seule personne habilitée à donner des nouvelles de son illustre prédécesseur, a de nouveau appelé samedi les Sud-Africains à continuer à prier pour Mandela et à le garder en permanence dans leurs pensées.
Le porte-parole de la présidence, Mac Maharaj, n’a pas livré davantage de détails.
“Il y a des moments où il a des bas, il réagit aux traitements, mais il y a des moments où son état n’est pas stable”, a-t-il dit à l’AFP.
“Mais il est dans un état stationnaire”, a-t-il ajouté.
En juin, le président Zuma avait annulé un déplacement à l‘étranger du fait d’une détérioration de l‘état de santé de Mandela. Samedi, il devait se rendre comme prévu en Malaisie pour une visite officielle et y recevoir un prix pour la paix, au nom de Nelson Mandela.
De son côté, la chaîne de télévision américaine CBS a affirmé que l’ancien président sud-africain avait subi une intervention chirurgicale pour remédier à un problème de dialyse. Le même média avait fait état dans le passé d‘épisodes pendant lesquels il ne réagissait plus aux traitements.
Le Prix Nobel de la paix, qui a eu 95 ans le 18 juillet, est un héros dans son pays et un symbole de la réconciliation nationale.
Il y a quatre ans, les Nations unies ont même fait de sa date d’anniversaire, le 18 juillet, le “Jour de Mandela”, appelant chacun à passer 67 minutes à faire le bien, un chiffre correspondant au nombre d’années d’activisme de “Madiba”, le surnom de Mandela.
Mais ses quatre hospitalisations successives cette année ont rappelé aux Sud-Africains que le héros national n’est pas immortel.
Après vingt-sept ans passés en prison pour avoir combattu le régime ségrégationniste de l’apartheid, Mandela avait réussi à rassembler une Afrique du Sud profondément divisée, devenant le premier président noir du pays en 1994.
Ses problèmes pulmonaires sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l‘île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé 18 de ses 27 années de détention dans les geôles du régime d’apartheid.


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Syrie: régime et opposition s’accusent de recourir aux armes chimiques


Régime et rebelles se sont accusés mutuellement samedi d’avoir recours à des armes chimiques dans le conflit en Syrie, où Médecins sans frontières a fait état de la mort de 355 patients “présentant des symptômes neurotoxiques”, tandis que les Occidentaux accentuaient la pression sur Damas.
Washington et Londres sont convenus que la Syrie avait probablement perpétré une attaque aux armes chimiques contre son peuple mercredi, et ont examiné des options militaires contre le régime syrien.
Pour faire monter la pression, un responsable du département d’Etat a révélé samedi que le secrétaire d’Etat John Kerry avait exceptionnellement téléphoné, jeudi, à son homologue syrien Walid al-Moualem pour lui signifier que “si le régime syrien n’avait rien à cacher, il aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site” de l’attaque présumée.
Alors que l’opposition a accusé le pouvoir d’avoir eu recours à des gaz toxiques lors d’attaques dans la région de Damas mercredi, MSF a fait état de la mort de 355 patients “présentant des symptômes neurotoxiques” dans ce secteur, mais a précisé ne pas pouvoir “confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes ni établir la responsabilité de cette attaque”.
“Trois hôpitaux situés dans le gouvernorat de Damas et soutenus par Médecins sans frontières ont reçu, en moins de trois heures le mercredi matin 21 août, environ 3.600 patients présentant des symptômes neurotoxiques. 355 d’entre eux sont morts”, a affirmé MSF dans un communiqué.
Les équipes de MSF n’ont pas pu se rendre sur place, mais elles sont en contact avec le personnel médical de ces hôpitaux.
“Les symptômes qui nous ont été rapportés, tels que les convulsions, l’hypersalivation, les pupilles contractées, la vision trouble et la détresse respiratoire, le schéma épidémiologique de cet événement – caractérisé par l’afflux massif de patients dans un laps de temps très court, la provenance des patients et la contamination des secouristes et du personnel ayant fourni les premiers soins – suggèrent fortement l’exposition massive à un agent neurotoxique”, a souligné Bart Janssens, directeur des opérations à MSF.
L’ONG est la première source indépendante à évoquer autant de morts dans cet incident.
L’opposition avait fait état de plus de 1.000 décès.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un réseau de sources médicales et de militants anti-régime, a de son côté comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique depuis mercredi, dont des dizaines de rebelles.
Mais le ministre syrien de l’Information, Omrane al-Zohbi, a démenti vigoureusement les accusations de l’opposition, affirmant que son régime n’avait “jamais utilisé d’armes chimiques”.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé samedi le Premier ministre britannique David Cameron pour discuter des “possibles réponses de la communauté internationale à l’utilisation présumée d’armes chimiques” en Syrie, a indiqué la Maison Blanche.
Ils ont exprimé “leur profonde préoccupation (...) devant des signes de plus en plus importants (indiquant) qu’une attaque significative aux armes chimiques avait été menée par le régime syrien contre son propre peuple”, selon Downing Street.
La communauté internationale fait pression pour que les experts de l’ONU, arrivés en Syrie le 18 août pour enquêter sur d’autres allégations d’utilisation d’armes chimiques plus tôt cette année, puissent se rendre rapidement sur place.
La haute représentante de l’ONU pour le désarmement, Angela Kane, est arrivée samedi à la mi-journée à Damas pour négocier l’autorisation du régime.
Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie syrienne Walid al-Moualem a assuré à son homologue iranien que son gouvernement allait coopérer avec la mission des Nations unies et lui permettre de visiter les zones où, selon lui, les rebelles ont utilisé des armes chimiques.
Les autorités syriennes ont ainsi accusé les insurgés d’avoir eu recours à des gaz toxiques samedi à Jobar, dans la périphérie de Damas, pour repousser une offensive de l’armée.
La télévision d’Etat, qui a fait état de plusieurs cas “d’asphyxie” parmi les soldats, a montré des images de barils retrouvés selon elle lors du ratissage du secteur et contenant “des matières toxiques et chimiques très dangereuses”.
L’opposition syrienne a rejeté “en bloc” ces accusations, estimant qu’il s’agissait d’“une tentative désespérée (du régime) pour détourner l’attention de ses crimes répétés”.
Si les Etats-Unis restent prudents sur l‘éventuelle utilisation d’armes chimiques par le régime, la France s’est elle montrée très affirmative.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ainsi assuré que “toutes les informations” convergaient pour dire que le régime était responsable de l’attaque chimique de mercredi, soulignant que “ce massacre chimique est d’une telle gravité” qu’il “ne pourra pas rester sans réaction forte”.
Le président américain, sous pression pour agir, a de son côté réuni son équipe de sécurité.
Alors que M. Obama a mis en garde contre toute nouvelle opération militaire au Moyen-Orient, les Etats-Unis ont annoncé le déploiement de moyens militaires dans la région permettant de fournir des “options” à M. Obama s’il ordonnait une intervention en Syrie.
Dans le camp opposé, après la Russie, l’autre allié du président Bachar al-Assad, l’Iran, a mis en garde contre une “intervention militaire” étrangère en Syrie, accusant lui aussi les rebelles d’avoir eu recours à des armes chimiques mercredi près de Damas.
Déclenchée par une révolte populaire en mars 2011 qui s’est militarisée face à la répression du régime, la guerre en Syrie a fait plus de 100.000 morts selon l’ONU, et poussé à la fuite des millions de Syriens.

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Windows 8, un outil d’espionnage à distance pour la NSA ?


Des documents qui ont initialement été adressés aux autorités allemandes en 2012
affirment que le nouveau système d’exploitation de Microsoft, Windows 8, contient des portes dérobées qui autoriseraient Microsoft, ou une entité externe telle que la National Security Agency (NSA), l’agence américaine du renseignement, à accéder à tous les ordinateurs qui l’utilisent. Les documents, émanant du Bureau Allemand pour la Sécurité de l’Information (BSI), publiés par le journal allemand Zeit.de, indiqueraient que l’Administration Fédérale et d’autres départements du gouvernement allemand ont été avertis de l’existence d’une « porte dérobée » dans le module Trusted Platform (TPM), qui empêche l’exécution de virus ou de chevaux de Troie sur l’ordinateur. Cette porte dérobée pourrait permettre à Microsoft d’accéder à distance à tout système tournant sur le système d’exploitation Windows 8. Zeit.de insinue également que la NSA pourrait elle aussi y avoir accès, par l’intermédiaire de Microsoft.
TPM 2.0 est un composant lancé en 2011 qui ne peut être désactivé. Dès le démarrage de l’ordinateur ou de la tablette, il se lance automatiquement. « Etant donné la perte de la souveraineté totale sur la technologie de l’information, les objectifs de sécurité de "confidentialité" et "d’intégrité" ne peuvent plus être garantis », peut-on lire sur les documents. « Cela peut avoir des conséquences significatives sur la sécurité informatique de l’Administration Fédérale ». Les rédacteurs des documents jugent donc que l’utilisation de Windows 8 sur les ordinateurs du gouvernement allemand « est inacceptable » et ils recommandent d’avoir recours à Windows 7, qui pourrait être utilisé « jusqu’en 2020 ».
Microsoft n’a pas encore réagi à ces allégations.
Les documents auraient été transmis aux autorités allemandes au début de l’année 2012, ce qui pourrait indiquer que leurs émetteurs avaient eu connaissance des activités d’espionnage que la NSA avait mises au point dans le cadre du programme PRISM dénoncé récemment par un employé d’un sous-traitant de cette administration, Edward Snowden.
lexpress.be

Colombie: 13 militaires tués par les Farc


Treize soldats colombiens ont été tués samedi lors d’une attaque de la guérilla des Farc contre une patrouille militaire à la frontière du Venezuela, a annoncé l’armée.
“Nous avons le regret d’annoncer qu‘à la suite d’une action terroriste des Farc, deux sous-officiers et onze soldats ont été assassinés”, a précisé l’armée colombienne dans un communiqué.
L’annonce de cette attaque intervient quelques heures après celle d’une reprise, lundi à Cuba, du dialogue de paix entre le gouvernement et la guérilla des Farc qui avaient décidé vendredi une “pause” dans les négociations.
L’attaque s’est produite dans une zone rurale de la localité de Tame, dans le département de Arauca, frontalier avec le Venezuela.
Le communiqué ne précise pas les circonstances de l’attaque, mais les médias colombiens citant des sources militaires affirment qu’il s’agissait d’une embuscade.
Le chef de l’armée colombienne s’est rendu sur place “pour évaluer la situation et diriger les opérations”, selon le communiqué.
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui disposeraient de quelque 8.000 combattants, négocie depuis novembre à La Havane un accord de paix avec le gouvernement colombien pour mettre fin à un conflit de près d’un demi-siècle, le plus ancien d’Amérique latine.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Espagne: plus de 120 clandestins secourus


Plus de 120 migrants clandestins d’Afrique subsaharienne ont été secourus samedi au large des côtes espagnoles dont 26 dans une barque au large de Ténérife, dans l’archipel espagnol des Canaries, fait rare ces dernières années, selon les services de secours.
Parmi les 26 hommes secourus à Tenerife (Iles Canaries), deux ont indiqué être mineurs, a indiqué à l’AFP la Croix Rouge. Certains ont affirmé avoir vogué depuis 14 jours à bord d’une barque blanche en fibre et en bois, avant d‘être repérés samedi, selon cette source.
Longtemps porte d’entrée européenne, l’archipel des Canaries situé à l’ouest du Maroc, avait enregistré un pic à 31.678 arrivées de clandestins en 1996, avant de chuter progressivement en raison des politiques de lutte contre l’immigration clandestine.
Les Canaries ne sont distantes que de quelques dizaines de km du continent africain, mais la plupart des tentatives de traversée se font désormais en Méditerranée, depuis les côtes septentrionales du Maroc.
Les autres tentatives se font également par voies terrestres, via les enclaves de Ceuta et Melilla.
“Différentes circonstances ces derniers mois et ces dernières années, comme la situation au Sahel et dans les pays arabes, de même que la lutte contre l’immigration à travers l’Atlantique vers l’Espagne, ont modifié les flux”, avait expliqué en mai le préfet de Melilla, Abdelmalik El Barkani.
Samedi, 47 immigrants ont également été secourus à bord de trois embarcations distinctes et transférés à Almeria, dans le sud du pays. Trente-neuf autres, qui étaient à bord d’un zodiac, ont été transférés à l’enclave espagnole de Ceuta.
Ce nouvel afflux porte à plusieurs centaines le nombre de personnes secourues depuis une semaine, selon les chiffres fournis par les secours espagnols.
En 2012, 3.804 immigrants avaient atteint les côtes espagnoles par la mer, selon le ministère de l’Intérieur.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Un million de cafards s‘échappent d’une ferme en Chine


Au moins un million de blattes se sont échappées d’un centre d‘élevage dans l’est de la Chine, où un expert sanitaire a demandé aux habitants alentour de conserver leur calme, a rapporté la presse.
Ces cancrelats devaient servir à la fabrication de produits de la médecine traditionnelle chinoise, a précisé le journal Xiandai Kuaibao.
Les cafards se sont disséminés après qu’un “individu non identifié” a détruit la serre de reproduction de la ferme d‘élevage où ils étaient conservés, dans la commune de Dafeng, a ajouté le quotidien basé à Nankin.
Les autorités sanitaires de la province du Jiangsu ont dépêché cinq spécialistes chargés de concevoir une vaste opération de désinfection pour éliminer les insectes. Un expert a demandé à la population de “ne pas paniquer”.
Le propriétaire de la ferme, Wang Pengsheng, avait investi plus tôt cette année plus de 100.000 yuans (12.200 euros) pour acquérir 102 kilos d’oeufs de periplaneta americana, une espèce de blattes.
Les oeufs une fois éclos, M. Wang s‘était retrouvé avec plus de 1,5 million de larves, qu’il avait nourries avec des fruits et des biscuits.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Armes chimiques en Syrie: la pression monte sur Damas


La communauté internationale a accru la pression sur les autorités syriennes afin qu’elles autorisent les experts de l’ONU à enquêter sur des attaques présumées aux armes chimiques, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne examinant des options militaires contre Damas.
Les pays occidentaux semblent de plus en plus convaincus que le régime de Bachar al-Assad a eu recours à de telles armes mercredi dans la région de Damas, malgré les démentis du gouvernement syrien qui a martelé samedi n’avoir “jamais utilisé d’armes chimiques”.
De façon exceptionnelle, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a téléphoné jeudi à son homologue syrien Walid Mouallem pour lui signifier que “si le régime syrien n’avait rien à cacher, il aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site” de l’attaque présumée, a révélé samedi soir un responsable du département d’Etat.
Au lieu de cela, le régime a “continué d’attaquer la région affectée” par l’attaque présumée du 21 août pour en “bloquer l’accès et détruire les preuves”, a accusé M. Kerry, selon ce responsable.
De leur côté, le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron se sont entretenus au téléphone samedi des “possibles réponses de la communauté internationale à l’utilisation présumée d’armes chimiques”, selon la Maison Blanche.
Ils ont exprimé “leur profonde préoccupation (...) devant des signes de plus en plus importants (indiquant) qu’une attaque significative aux armes chimiques avait été menée par le régime syrien contre son propre peuple”, a expliqué Downing Street dans un communiqué.
“Réaction forte”
“L’utilisation significative d’armes chimiques mériterait une réponse sérieuse de la communauté internationale”, a mis en garde Londres, tout comme l’avait fait la France ces derniers jours.
Samedi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a ainsi réaffirmé que “ce massacre chimique est d’une telle gravité” qu’il “ne pourra pas rester sans réaction forte”, assurant que “toutes les informations” convergeaient pour accuser le régime.
Le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel a déclaré de son côté dimanche que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien si nécessaire. “Nous avons préparé toutes les options (si M. Obama) décidait de choisir l’une d’elles”, a-t-il dit.
Mais, l’Iran, fidèle allié du régime syrien, a une nouvelle fois mis en garde les Etats-Unis, avertissant qu’ils auraient à subir de “dures conséquences” en cas d’intervention militaire.
L’opposition accuse le pouvoir syrien d’avoir eu recours à des gaz toxiques lors d’attaques dans la région de Damas mercredi, évoquant plus de mille morts.
Médecins sans frontières a fait état du décès de 355 patients “présentant des symptômes neurotoxiques” dans ce secteur, mais a précisé ne pas pouvoir “confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes ni établir la responsabilité de cette attaque”.
Les équipes de MSF n’ont pas pu se rendre sur place, mais elles sont en contact avec le personnel médical de trois hôpitaux qui ont “reçu, en moins de trois heures le mercredi matin 21 août, environ 3.600 patients présentant des symptômes neurotoxiques”.
“Les symptômes qui nous ont été rapportés, tels que les convulsions, l’hypersalivation, les pupilles contractées, la vision trouble et la détresse respiratoire, le schéma épidémiologique de cet événement – caractérisé par l’afflux massif de patients dans un laps de temps très court, la provenance des patients et la contamination des secouristes et du personnel ayant fourni les premiers soins – suggèrent fortement l’exposition massive à un agent neurotoxique”, a souligné Bart Janssens, directeur des opérations à MSF.
Se basant sur des rapports médicaux, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a de son côté comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique, dont des dizaines de rebelles.
Le régime accuse les rebelles
La communauté internationale réclame que les experts de l’ONU, arrivés en Syrie le 18 août pour enquêter sur d’autres allégations d’utilisation d’armes chimiques plus tôt cette année, puissent se rendre rapidement sur place. La haute représentante de l’ONU pour le désarmement, Angela Kane, est arrivée samedi à Damas pour négocier une telle autorisation avec le régime.
Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie syrienne a assuré à son homologue iranien que son gouvernement allait coopérer avec la mission des Nations unies et lui permettre de visiter les zones où, selon lui, les rebelles ont utilisé des armes chimiques.
Les autorités syriennes ont ainsi accusé les insurgés d’avoir eu recours à des gaz toxiques samedi à Jobar, dans la périphérie de Damas, pour repousser une offensive de l’armée.
La télévision d’Etat, qui a fait état de plusieurs cas “d’asphyxie” parmi les soldats, a montré des images de barils retrouvés selon elle lors du ratissage du secteur et contenant “des matières toxiques et chimiques très dangereuses”.
L’opposition a rejeté “en bloc” ces accusations, estimant qu’il s’agissait d’“une tentative désespérée (du régime) pour détourner l’attention de ses crimes répétés”.
Déclenchée par une révolte populaire en mars 2011 qui s’est militarisée face à la répression, le conflit en Syrie a fait plus de 100.000 morts, selon l’ONU, et poussé à la fuite des millions d’habitants.

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La substance chimique "libyenne" découverte en Syrie !!


IRIB-Selon les sources médiatiques, les services du renseignement russes et occidentaux disposent d'une liste d'armes chimiques 
présentant les mêmes caractéristiques que les armes vendues dans les années 90 à Kadhafi, et qui ont été transférées ces derniers mois en Syrie. les renseignements sur ces armes pourront être comparés avec les images satellites obtenues par les russes sur l'usage de substance chimique en Syrie,si la commission d'enquête onusienne le demande.  ces renseignements sont en tout cas de nature à permettre l'identification des auteurs du raid chimique contre rif de Damas. selon AsSafir, les Etats Unis et la Russie ont décidé de maitriser ensemble la crise dûe à l'usage del'arme chimique en Syrie