21 août, 2013

Washington reconnaît que la NSA a intercepté illégalement des emails


. © Saul Loeb L’Agence nationale de sécurité (NSA) a violé la loi encadrant la surveillance des communications électroniques entre Américains entre 2008 et 2011, ont reconnu mercredi des responsables américains.
La surveillance excessive était “la conséquence d’un problème technologique (...) et non d’un excès de la NSA”, a expliqué un responsable sous couvert d’anonymat. La justice a secrètement mis fin en 2011 au programme, jugé illégal au regard des protections constitutionnelles garanties aux Américains.

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Syrie: soupçons d’attaque chimique, réunion d’urgence à l’ONU


L’opposition syrienne a affirmé mercredi que le régime avait tué 1.300 personnes dans une attaque chimique près de Damas mais la Russie, allié de Bachar al-Assad l’a accusée d’avoir monté une provocation.
Même si le régime a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques et que l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évoqué un bilan d’au moins 100 morts amené à grimper, l’attaque est l’une des plus violentes du conflit et a suscité une vague de condamnations internationales.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir mercredi à 19H00 GMT. Plusieurs pays et organisations ont demandé que les experts des Nations-unies, arrivés dimanche en Syrie pour enquêter sur l’usage éventuelle de telles armes dans le conflit, se rendent immédiatement sur les lieux.
Les Etats-Unis, qui avaient assuré il y a exactement un an que l’utilisation d’armes chimiques constituerait une “ligne rouge” pour le régime syrien, se sont dits “extrêmement inquiets” et ont réclamé pour l’ONU un “accès immédiat” aux témoins et aux victimes.
Des vidéos diffusées par des militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d’hommes qui ne portent aucune trace de sang. Des hommes circulent entre les rangées de corps alignés.
Sur l’une d’elles, du personnel soignant tente de mettre aux enfants des masques à oxygène pour les aider à respirer, alors que des médecins essaient de ranimer d’autres qui semblent inconscients.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est dit “scandalisé”.
Un des chefs de l’opposition, George Sabra, a avancé devant la presse à Istanbul le chiffre de 1.300 morts dans plusieurs localités autour de Damas et a estimé que ce carnage rendait toute solution politique impossible.
Selon lui, “le régime syrien se moque de l’ONU et des grandes puissances quand il frappe près de Damas avec des armes chimique alors que la commission d’enquête internationale se trouve à quelque pas des victimes et des régions sinistrées”.
Pour M. Sabra, “tous discours sur la conférence de Genève II et les proposition politiques sont vains avec la poursuite de ces massacres”.
Des représentants de la Russie et des États-Unis doivent se retrouver la semaine prochaine à La Haye pour préparer la conférence de paix internationale sur la Syrie dite de Genève II, qui doit permettre une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.
Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui n’a pas confirmé l’usage d’armes chimiques, a fait état d’au moins 100 morts, tout en assurant ce bilan allait augmenter, “car les raids et les bombardements continuent et la puissance de feu est considérable”.
Plusieurs experts se sont également montrés prudents. Paula Vanninen, directrice de Verifin, l’Institut finnois pour la vérification de la convention des armes chimiques, a déclaré à l’AFP “n‘être pas totalement convaincue” qu’il s’agisse d’une attaque au gaz innervant.
“Les personnes qui aident les victimes ne portent pas de vêtements de protection ni de masques et si c‘était le cas, elles auraient été contaminées et victimes des mêmes symptômes”, a-t-elle relevé sur les vidéos.
Pour Gwyn Winfield, directeur du magazine CBRNe Wold, spécialisée dans les armes chimiques, “il n’existe aucune information indiquant que les médecins ou des infirmières ont succombé, ce qui laisse à penser que ce n’est pas ce que nous considérons comme du gaz sarin militaire, mais pourrait être un gaz sarin dilué”, a-t-il indiqué à l’AFP
L’opération s’est concentrée sur Mouadamiya al-Cham, au sud-ouest de la capitale, que l’armée cherche à reprendre, a précisé l’OSDH, qui s’appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales.
Les autorités syriennes ont démenti avoir eu recours à des armes non conventionnelles: ces accusations “sont nulles et non avenues et totalement infondées”, a affirmé un communiqué de l’armée lu par un officier à la télévision.
“Il s’agit d’une tentative désespérée des groupes terroristes de cacher leurs échecs sur le terrain”, a ajouté le communiqué, tandis que le ministère des Affaires étrangères a estimé que “ces mensonges (... visaient) à faire dévier la commission d’enquête de sa mission”.
Le Russie a accusé l’opposition d’avoir “planifié à l’avance une provocation”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a cependant appelé les enquêteurs à inspecter “immédiatement” les lieux.
“Si le gouvernement syrien n’a rien à cacher (...), il facilitera l’accès immédiat et sans entraves de l’ONU au site” de l’attaque présumée, a renchéri un porte-parole de la Maison blanche.
Selon un porte-parole de l’ONU à New York, les inspecteurs en Syrie étaient mercredi “en discussion” avec les autorités syriennes pour pouvoir se rendre sur les lieux de l’attaque.
L’accord entre Damas et l’ONU limite leur mission à Khan al-Assal (près d’Alep), Ataybé, près de Damas, et à Homs, dans le centre de la Syrie.

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Soupçons d'armes chimiques en Syrie : la Russie dénonce une provocation

MOSCOU - Le Russie, l'un des plus fidèles soutiens au régime syrien de Bachar al-Assad, a estimé mercredi que les soupçons d'utilisation par les autorités syriennes d'armes chimiques dans la banlieue de Damas était une provocation planifiée à l'avance.

Des sources au sein de l'opposition syrienne avaient déjà affirmé ces jours derniers que le régime utilisait des armes chimiques, accusations qui ne se sont pas vérifiées, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant des des médias régionaux ayant un parti pris avaient entamé une campagne d'information agressive.

Tout cela nous fait penser que nous faisons face une nouvelle fois à une provocation planifiée à l'avance, a ajouté le ministère.

Ces affirmations interviennent de surcroît au moment où ont débuté avec succès les travaux des inspecteurs de l'ONU en Syrie pour enquêter sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques, a-t-il ajouté.

L'armée syrienne a démenti catégoriquement avoir utilisé mercredi des armes chimiques dans la banlieue de Damas, comme l'en accuse l'opposition qui parle de 1.300 morts.


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De retour de Syrie, une adolescente témoigne sur le "djihad par le mariage"

De retour dans son pays natal l’Arabie Saoudite, et ce au bout de trois mois de séjour en Syrie, Aïcha al-Bokra, adolescente de 15 ans, dit avoir été trompée par la fatwa du gourou salafo-wahhabite Al-Arifi.
Elle affirme avoir épousé des dizaines de jihadistes somaliens, algériens, éthiopiens, irakiens... et être enceinte de l’un d’entre eux, mais elle doute de l’identité du père qui pourrait être un des commandants du front Al-Nosra.
Aicha « ne croit pas à ce que les jihadistes puissent gagner leur combat », puisqu’ils sont « démoralisés et déçus » et sont « incapables de tenir tête à l’avancée des soldats syriens ».
« Je me suis trompée en partant et je devrai en payer le prix jusqu’à la fin de mes jours. »
Rappel
Au début de l’année, un dignitaire religieux saoudien, Sheikh Mohammed al-Arifi, qui appelle à longueur de journée à l’enrôlement de mercenaires pour aller faire le Djihad en Syrie, a émis une fatwa intitulée « ouverture de la porte du djihad par le mariage en Syrie ».
Ce décret religieux tend à rendre légal d’un point de vue religieux, les rapports sexuels avec des filles syriennes, pour les mercenaires islamistes présents sur le sol syrien, non-mariés ou loin de leurs épouses, qui pourront grâce à cette fatwa contracter mariage, pour une durée ne dépassant pas quelques heures, avec celles qui ne sont pas mariées ou celles qui ont été répudiées ou divorcées.
Après avoir assouvi ses plus bas instincts, le « moudjahid Fi Sabil Illah », se doit de prononcer trois fois la fameuse répudiation et le tour est joué. Dès que la répudiation est prononcée, un autre mercenaire prend la même pour « épouse » et ainsi de suite.
Les auteurs de cette fatwa affirment que cette autorisation licite a pour objectif « de permettre aux combattants d’exercer leur droit aux rapports sexuels, ce qui renforce leur courage et augmente leur capacité et leur moral dans le combat ».
« Le djihad des femmes contre Bachar... »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Dans les régions syriennes sous contrôle des combattants islamistes, la propagande a commencé par inciter au « djihad par le mariage » les filles âgées de 14 ans et plus et celles qui ont été répudiées à appliquer cette fatwa considérée comme « le djihad des femmes contre Bachar Al-Assad ».
Ne se suffisant pas des jeunes filles syriennes, cette fatwa circule sur l’Internet et des messages postés sur les réseaux sociaux appellent les musulmanes dans le monde entier à converger vers la Syrie pour « le djihad par le mariage », à condition d’être une bonne pratiquante, de porter le niqab ou le hijab, d’avoir au moins 14 ans ou d’être répudiée. Répondant à cet appel au djihad, des dizaines de ces volontaires au mariage de jouissance ou temporaire seraient déjà présentes sur le sol syrien, selon les mêmes messages postés sur Facebook et Twitter.
Pour attirer plus de candidates pour « le djihad par le mariage » le dignitaire à l’origine de cette fatwa précise que « c’est un djihad dans la voie d’Allah, pratiqué selon les modalités islamiques, et qui assurera à la personne qui l’entreprend l’entrée au paradis ».
No comment !

egaliteetreconciliation.fr

Egypte : l'UE va suspendre la fourniture d'équipements sécuritaires et d'armes

BRUXELLES - Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne ont décidé mercredi la suspension des licences d'exportation vers l'Egypte d'équipements sécuritaires et d'armes.

Au cours d'une réunion extraordinaire à Bruxelles consacrée à la crise égyptienne, les chefs de la diplomatie ont également décidé de réexaminer l'aide à l'Egypte, en réponse à l'aggravation des violences qui ont fait plusieurs centaines de morts depuis une semaine, selon les conclusions de la réunion.

Les pays de l'UE sont tombés d'accord pour suspendre les licences d'exportation pour les équipements pouvant être utilisés dans le cadre de la répression interne, indique le texte. L'assistance dans le domaine de la sécurité sera réexaminée, précise-t-il.

La plupart des pays de l'UE avaient déjà annoncé qu'ils suspendaient la livraison d'armes à l'Egypte en raison de la crise.

Mme Ashton a par ailleurs indiqué que l'UE allait réexaminer l'aide importante qu'elle apporte au Caire mais que l'assistance aux plus démunis sera maintenue.

Nous avons affirmé notre soutien au peuple de l'Egypte (...) qui est un partenaire essentiel de l'UE, a souligné Mme Ashton à l'issue de la réunion. Nous condamnons avec force tous les actes de violence et nous estimons que les actions récemment menées par les militaires ont été disproportionnées. Nous appelons toutes les parties à mettre fin aux violences, a-t-elle ajouté.


(©AFP /

Egypte: un tribunal ordonne la libération de Moubarak


. © - Un tribunal égyptien a accepté mercredi la demande de libération conditionnelle du président Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire début 2011, dans le cadre d’une affaire d’enrichissement illicite, a-t-on appris de source judiciaire.
Il n‘était pas clair dans l’immédiat si M. Moubarak serait effectivement remis en liberté.
Le Parquet peut faire appel de la décision. Il n‘était pas possible pour l’heure de savoir si un tel recours avait été déposé.
Et jusqu‘à présent, de nouvelles accusations sont venues s’ajouter après chaque décision de remise en liberté conditionnelle, permettant le maintien en détention du président déchu.
M. Moubarak avait déjà bénéficié de libérations conditionnelles dans trois autres affaires au motif qu’il avait déjà effectué la période maximale de détention préventive. Il s’agit d’affaires de meurtres de manifestants et de corruption, pour lesquelles il est toujours dans l’attente d’un procès.
La décision de mercredi concerne la quatrième et dernière affaire, qui porte également sur des accusations de corruption.
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Facebook refuse de récompenser un hacker : des internautes s'en chargent La communauté des hackers a elle réuni rapidement 10.000 dollars pour l’expert palestinien

Sécurité : Khalil Shreateh avait signalé une faille de sécurité en publiant un message sur la timeline de Mark Zuckerberg. Facebook lui avait refusé toute récompense. La communauté des hackers a elle réuni rapidement 10.000 dollars pour l’expert palestinien.

Ayant découvert une faille de Facebook, un hacker palestinien, Khalil Shreateh, avait tenté d’en informer les équipes sécurité du réseau social. Faute de réponse, il avait exploité la vulnérabilité pour la signaler directement au fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg (via son mur).
Opération réussie. L’équipe de sécurité a contacté Shreateh et corrigé la faille. En revanche celui-ci s’est vu refuser toute récompense comme le prévoit pourtant un programme spécialement mis en place par Facebook en matière de sécurité.
Qu’à cela ne tienne. La communauté des hackers a décidé elle-même de lever des fonds à l’initiative de l’un d’entre eux, Marc Maiffret, un expert en sécurité reconnu. Ce dernier a ainsi lancé une campagne de levée de fonds sur le site GoFundMe.
24 heures plus tard, 9.000 dollars avaient été collectés. Et l’objectif des 10.000 dollars a été atteint peu de temps ensuite. Si Facebook n’a pas souhaité faire un geste à l’égard de Khalil Shreateh, d’autres ont corrigé le tir à la place de Mark Zuckerberg.

Un incendie spectaculaire au coeur de Paris


 
L'hôtel Bourbon-Condé, au coeur même de Paris, est actuellement la proie des flammes. L'incendie a lieu dans le 7e arrondissement, du côté du boulevard des Invalides. Des internautes signalent que l'église Saint-François-Xavier se trouve à proximité des flammes. Le site 20minutes.fr stipule que "le bâtiment en feu est en travaux. Des échafaudages sont visibles. Le bâtiment a été éventré par les flammes. Deux camions-échelle des pompiers sont sur place et arrosent le bâtiment".
Il n'y aurait aucune victime.

5 conseils pour mieux faire face à la critique


Les critiques ne sont jamais agréables, et même la critique la mieux intentionnée est douloureuse. Pourtant, les critiques sont constructives et il est nécessaire d’en tenir compte lorsque l’on souhaite progresser. Lorsqu’elles sont adressées de façon empathique et diplomate, elles ont même le pouvoir de développer la confiance.
Ayez des objectifs clairs
Posez-vous la question de savoir ce que vous voulez réaliser avec votre critique. Si vous n'avez pas d’intention réelle, vous ne ferez que susciter la rancœur et le ressentiment.
Si vous êtes la cible de la critique: demandez à celui ou celle qui vous critique quel est son but. Dans le meilleur des cas, vous comprendrez mieux de quoi il retourne, et dans le pire des cas, vous saurez qu’il est l’heure de partir la tête haute.
Créez un environnement neutre
Veillez à ne pas critiquer quelqu'un en public, ce qui provoque de l’humiliation. Évitez la présence d’autres personnes, et si vous ne pouvez faire autrement, assurez-vous qu'elles soient neutres. Utilisez l'humour pour neutraliser la tension, en faisant appel par exemple à des exemples personnels d’erreurs que vous avez commises.
Si vous êtes la cible de la critique:  si vous vous sentez menacé ou mal à l’aise du fait de votre environnement, n’hésitez pas à en parler et à réclamer un entretien en privé, ou à reporter l’entretien à plus tard. Soyez attentif à ce que l’on vous dit, et veillez à adopter un langage corporel qui témoigne de votre ouverture d’esprit.
Parlez moins, mais dites-en plus
Votre critique doit être brève et précise, pour aller droit au but. Plus vous en direz, et plus vous allez noyer les points essentiels, et plus ils seront difficiles à mémoriser pour votre interlocuteur. Préparez votre conversation à l’avance.
Si vous êtes la cible de la critique:  laissez votre interlocuteur s’exprimer, ne l'interrompez pas sous peine de vous montrer fermé au dialogue et sur la défensive. Prenez le temps de réfléchir avant de répondre. Vous serez bien plus pris au sérieux si votre réponse est réfléchie et pondérée.
Mettez l'accent sur ​​le caractère constructif de la critique
Une critique qui ne servirait que vos intérêts ne trouverait aucun écho. Travaillez votre sujet pour montrer à votre interlocuteur que vous pouvez l’aider à atteindre ses propres objectifs. Si cette personne s’investit réellement pour atteindre cet objectif, elle sera plus ouverte aux suggestions et acceptera mieux les critiques.
Si vous êtes la cible de la critique: Tentez de rester objectif et d’écouter attentivement ce que l’on vous dit. Si vos objectifs sont clairs, vous serez capable de distinguer les bons conseils des mauvais.
Encouragez l'auto-critique
Au lieu de présenter une salve de critiques, vous pouvez aussi essayer de présenter un scénario basé sur un point de vue objectif qui incite les gens à tirer leurs propres conclusions à propos de leurs faiblesses. Aidez-les en leur posant des questions qui leur permettent de comprendre pourquoi ils doivent changer de comportement.
Si vous êtes la cible de la critique: auto-évaluez-vous sur une base régulière et essayez d'anticiper les points essentiels avant que quelqu'un ne vous adresse des critiques justifiées. Si vous montrez que vous connaissez bien vos propres points faibles et que vous avez déjà réfléchi à des actions correctives, non seulement vous désarmerez votre critique, mais vous pourriez aussi l’impressionner.

Un Institut pontifical et une fac du Vatican sortent le Master Fertilité et Sexualité Conjugale

Un Institut pontifical et une fac du Vatican sortent le Master Fertilité et Sexualité Conjugale
Ne riez pas: les très sérieux Institut Pontifical Jean-Paul II et la fac de médecine de l’Università Cattolica del Sacro Cuore, tous deux basés dans la ville de Rome, se sont associés pour créer la formation Master portant l’intitulé  »Fertilité et Sexualité Conjugale »
Les études de théologie, il y en a que ça intéresse.
En ces temps obscurs où la foi véritable de nos congénères n’a pas su résister aux sirènes du consumérisme, où les divertissements les plus tordus ont éloigné l’homme de ses questionnements véritables et où la web-pornographie a détourné le mari probe de son droit chemin, il fallait sortir le grand jeu.

Un cursus qui est le fruit d’un partenariat entre deux écoles de théologie-clés, en Italie

Réfléchir autour de l’intérêt de réconcilier sexualité et fertilité entre les deux membres d’un couple, recentrer la raison d’être d’une telle entité dans les dynamiques et les devoirs qui la traverse dans le respect des écritures, voilà en substance ce à quoi réfléchit ce cursus qui forme depuis 2010-2011 des étudiants en cycle Master doublement inscrits au sein de l’Institut Pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille et de l’Università Cattolica del Sacro Cuore.
Il n’y avait rien d’étonnant à voir surgir ce type d’offre pédagogique des plaquettes de ces établissements dont l’essentiel des activités est la matière de la théologie. Alors que le premier collège avait été créé à la faveur du célèbre pape polonais en 1981 et se concentre sur des enseignements religieux, l’UCSC possède des campus dans toute l’Italie et assure des disciplines variées comme de la sociologie, des lettres, de l’économie, du droit ou encore de la médecine.

Le Master reprend les enseignements magistériels des derniers papes en date

Pour la petite histoire, ce cursus est en définitive une commande de l’ancien souverain pontif pour répondre aux outrages modernes faits à la monogamie dans le monde et empêcher par tous les moyens modernes que la planète entière ne suffoque, captive qu’elle est d’une sorte de préservatif géant plutôt invasif. Ce n’est donc pas un hasard si une partie essentielle du contenu des cours se base sur les travaux universitaires des anciens papes dont le plus récent, docteur et par conséquent auteur d’une thèse qu’il a retravaillé plusieurs fois avait même été désigné maître de conférence à l’Université de Munich en 1957.
Plus sérieusement, ce Master particulièrement adapté aux futurs chargés de TD des écoles de théologie du fait de sa prise en compte des Méthodes de Régulation Naturelle des Naissances dispensées au sein de ces écoles, comprend une portée anthropologique en plus des cours de théologie pure et délivre un titre universitaire de niveau I en même temps que la mention  »Fertilité et Sexualité Conjugale ». Bonne bourre!
T. C.
Sources : istitutogp2.it , chretiente.info , melty , pf06.blog4ever
Photo DR : @CNS

Etats-Unis : des adolescents tuent un sportif australien «pour s'amuser»


Chancey Luna (gauche), 16 ans, et James Edwards (droite), 15 ans, sont les deux inculpés principaux dans le meurtre du sportif australien Christopher Lane vendredi dernier à Duncan, dans l'Oklahoma, au sud des Etats-Unis.

Chancey Luna (gauche), 16 ans, et James Edwards (droite), 15 ans, sont les deux inculpés principaux dans le meurtre du sportif australien Christopher Lane vendredi dernier à Duncan, dans l'Oklahoma, au sud des Etats-Unis. | AFP


Pour «tromper l'ennui», ils ont tiré sur un joggeur qui passait par là. Voilà pourquoi est de Christopher Lane, un Australien de 22 ans, en visite depuis une semaine dans le cadre d'une sportive chez la famille de sa petite-amie, dans la petite ville de Duncan, dans l'Oklahoma.  Les deux adolescents américains accusés d'avoir abattu vendredi ce joueur de base-ball, James Edwards et Chancey Luna, âgés de 15 et 16 ans, ont été inculpés de mardi.
Un troisième, Michael Dewayne Jones, 17 ans, est poursuivi pour complicité pour avoir conduit le véhicule d'où ont été tirés les coups de feu mortels.

«Ils lui ont tiré dans le dos et ont pris la fuite», a expliqué le chef de la police de la ville, Dan Ford. Sur ABCNews.com, il rapporte que les garçons avaient un mobile des plus basiques : rompre la monotonie des derniers jours de vacances. Ils l'ont tué «pour s'amuser» ajoute-t-il. Selon des déclarations du procureur Jason Hicks au journal «Sydney Morning Herald», les deux adolescents accusés de meurtre risquent la prison à vie. La peine de mort, en vigueur dans l'Oklahoma, ne peut être réclamée pour des mineurs.

Dans la foulée des inculpations, la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, a évoqué cette «mort tragique» et présenté les condoléances du gouvernement à la famille de la victime. «D'après nos informations, les autorités locales sont déterminées à traduire les responsables en justice», a-t-elle ajouté.

A Melbourne, le père de la victime a déclaré à la presse que «rien de bon n'allait sortir de tout cela, parce que cela n'a aucun sens. C'était juste un gamin à l'aube de sa vie. Essayer de comprendre (le geste des adolescents) est un raccourci vers la folie», a-t-il ajouté.
LeParisien.fr

Mondiaux de Moscou: Un athlète cubain a déserté


ATHLETISME - Orlando Ortega a abandonné la délégation cubaine...

Orlando Ortega, spécialiste du 110 m haies, «abandonné» la délégation cubaine dans la foulée des Mondiaux-2013 qui se sont achevés dimanche à Moscou, a annoncé mardi la Fédération cubaine d'athlétisme.
Ortega (22 ans), considéré comme le successeur du champion olympique 2008 de la discipline Dayron Robles, avait pu concourir aux Mondiaux après la levée de la sanction infligée par sa Fédération pour avoir manqué le Challenge mondial dans la Ville moscovite le 11 juin, pour lequel il était inscrit.
Le jeune athlète a déçu lors des Mondiaux en échouant à se qualifier pour la finale du 110 m haies.«Je suis resté deux mois à l'arrêt, sans m'entraîner. Je ne suis pas content, je me sens très mal. Avoir été sanctionné m'a beaucoup affecté. C'était une sanction très injuste mais ce n'est pas le moment de rentrer dans ces », avait-il déclaré après son élimination.
Il est privé de «l'honneur d'évoluer au sein d'un mouvement attaché à ses valeurs»
«La décision de renoncer à la cause du pays qui lui a permis de se former comme athlète le prive de l'honneur d'évoluer au sein d'un mouvement attaché à ses valeurs», écrit mercredi la Fédération sur le site internet officiel de l'Institut des sports cubains.
Cuba, affaiblie ces dernières années par le départ de plusieurs sportifs de haut niveau, dont celui de Robles exclu de la sélection le 21 juin pour avoir participé à un meeting à titre individuel, a fini en 23e position des Mondiaux-2013 avec trois médailles (1 argent, 2 bronze).
Comme Robles, licencié à l'AS Monaco, club affilié à la Fédération française (FFA), Ortega pourrait prendre une licence dans un club pour continuer à concourir en meeting, mais il devra attendre trois ans avant de pouvoir concourir pour un autre pays en grand championnat (Mondiaux ou JO).
Avec AFP

Egypte: le pouvoir dit pouvoir faire sans l’aide de Washington


Alors que Washington et l’Europe tentent d’user de leur influence pour faire cesser la répression contre les islamistes en Egypte, le Premier ministre égyptien du pouvoir installé par l’armée persiste et signe, affirmant que Le Caire peut se débrouiller sans les aides occidentales.
Le Premier ministre Hazem Beblawi a prévenu mardi les Américains qu’ils commettraient une erreur s’ils suspendaient leur aide militaire annuelle de 1,3 milliard de dollars. Mais “n’oublions pas que l’Egypte a vécu avec le soutien militaire de la Russie et que nous avons survécu. Ce ne serait donc pas la fin du monde”, a-t-il affirmé dans un entretien à la télévision américaine ABC News.
Au même moment, le président Barack Obama réunissait son équipe rapprochée à Washington. Un porte-parole de la Maison Blanche a formellement démenti mardi la suspension de l’aide américaine à l’Egypte tandis qu’un haut responsable de la Maison Blanche expliquait sous couvert d’anonymat, après la rencontre, que c‘était la politique américaine toute entière vis-à-vis de l’Egypte qui était en cours d’examen, pas simplement la question de l’aide à ce pays.
La question d’une suspension partielle des aides financières européennes ou d’une remise en cause des accords, comme moyen de pression sur les autorités égyptiennes, sera également discutée mercredi à Bruxelles par les ministres des Affaires européens qui cherchent à conserver un rôle de médiation entre l’armée et les Frères musulmans, alors que l’influence de l’Europe est de plus en plus contestée par les pays fortunés de la région.
Mardi, le pouvoir installé par l’armée en Egypte a porté un rude coup aux Frères musulmans, fervents partisans du président destitué Mohamed Morsi, en arrêtant leur Guide suprême qui sera jugé dimanche pour “incitation au meurtre”.
L’arrestation de Mohamed Badie et sa mise en détention provisoire pour 15 jours est le dernier d’une série de revers infligés par les autorités au mouvement islamiste engagé depuis six jours dans une épreuve de force extrêmement sanglante avec les forces de l’ordre ayant fait près de 900 morts, en majorité des manifestants pro-Morsi.
Arrestation pour “incitation à la violence”
Après l’arrestation de M. Badie, les Frères ont nommé Mahmoud Ezzat Guide par intérim. Ce dernier “a la réputation d‘être un faucon”, note Karim Bitar, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS). “Il pourrait s’agir d’un signal envoyé, montrant qu’on peut répondre à l’autoritarisme par un autre autoritarisme”.
L’un des dirigeants de la coalition pro-Morsi a affirmé à l’AFP qu’une “énorme manifestation” était prévue vendredi pour poursuivre la mobilisation contre la destitution et la détention le 3 juillet par l’armée de M. Morsi.
Ces derniers jours, les islamistes ne sont toutefois pas parvenus à réunir les cortèges de manifestants qu’ils appellent à manifester quotidiennement.
Mais les images diffusées en boucle par les télévisions locales, acquises à la cause de l’armée et vantant la méthode forte contre le “terrorisme des Frères musulmans”, montrant M. Badie, l’air prostré, habillé d’une simple gellabiya, la longue tunique traditionnelle, pourraient attiser la colère de ses partisans.
M. Badie, 70 ans, a été arrêté avant l’aube dans un appartement de la capitale puis transféré à la prison de Tora au Caire, où se trouvent ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, avec lesquels il sera jugé dimanche pour “incitation au meurtre” de manifestants anti-Morsi.
La Maison Blanche a critiqué mardi cette arrestation, estimant que le gouvernement avait trahi par cette action “son engagement à un processus politique rassembleur”.
Moubarak et Badie dans la même prison
Egalement détenu à Tora, Hosni Moubarak, le président chassé du pouvoir par une révolte populaire début 2011, déposera mercredi une demande de libération conditionnelle dans le cadre d’une affaire de corruption, la dernière pour laquelle il est encore détenu.
Depuis le début des manifestations pro-Morsi, des centaines de responsables des Frères musulmans ont été arrêtés, dont le chef de leur parti politique et ex-président du Parlement Saad al-Katatni.
Quant à M. Morsi, qui était accusé par ses détracteurs et des millions de manifestants fin juin d’accaparer le pouvoir et d’avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue, il est sous le coup d’un nouveau chef d’accusation: “complicité de meurtre et de torture” de manifestants.
Rien ne semble arrêter l’armée dans sa répression des Frères musulmans qui avaient remporté coup sur coup depuis 2011 les premières législatives puis présidentielle libres du pays, ce qui fait planer la menace d’un retour des islamistes à la clandestinité et une radicalisation de certains d’entre eux comme lors des années 1990 émaillées d’attentats sanglants.
Le cycle des violences a été relancé avec la mort en moins de 24 heures de 25 policiers dans l’attentat le plus meurtrier depuis des années au Sinaï et le décès de 37 détenus, tous Frères musulmans, asphyxiés dans un fourgon pénitentiaire, selon la police lors d’une tentative d‘évasion. Le camp de M. Morsi a dénoncé un “assassinat” et l’ONU a réclamé une enquête.
Malgré le tollé international et l’engrenage de la violence dans lequel est pris le pays —sous état d’urgence et couvre-feu nocturne—, la présidence intérimaire a assuré mardi que la première étape de la transition politique était terminée, affirmant que les premiers amendements constitutionnels avaient été élaborés dans les temps et seraient maintenant soumis à une commission dont les 50 membres doivent encore être choisis.
Le chef de l’armée et nouvel homme fort de l’Egypte, le général Abdel Fattah al-Sissi, a martelé dimanche que son pays ne plierait pas devant les “terroristes”.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les affaires politiques Jeffrey Feltman est arrivé mardi matin au Caire pour une série d’entretiens jusqu‘à vendredi avec les autorités égyptiennes et des responsables des Frères musulmans.
L’objectif de cette visite est de tenter de “définir comment l’ONU pourrait soutenir au mieux des initiatives afin de restaurer la paix et d’oeuvrer à la réconciliation en Egypte”, a déclaré le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Fukushima: une fuite d’eau évaluée comme “incident grave”


L’autorité de régulation nucléaire du Japon a évalué mercredi au “niveau 3” correspondant à un “incident grave” sur l‘échelle internationale des événements nucléaires (Ines) une fuite de 300 tonnes d’eau hautement radioactive survenue ces derniers jours à la centrale de Fukushima.
Ce classement au rang 3 sur l‘échelle allant de 0 à 7 correspond au “rejet d’une grande quantité de matière radioactive à l’intérieur de l’installation”.
Toutefois, avant de trancher définitivement, l’autorité a décidé durant une réunion mercredi matin de demander son avis sur la pertinence de ce classement à l’Agence internationale de l‘énergie atomique (AIEA) et de se prononcer une fois la réponse de cette dernière obtenue.
L’accident de Fukushima du 11 mars 2011 reste pour sa part dans son ensemble classé au niveau 7, le plus élevé correspondant à “des effets considérables sur la santé et l’environnement”.
Depuis plusieurs jours, un réservoir de stockage d’eau partiellement décontaminée installé sur le site au milieu de centaines d’autres a laissé s‘échapper 300 tonnes d’eau radioactive qui s’est répandue sur et dans le sol de la centrale nucléaire.
La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d’environ 100 millisieverts par heure, selon la compagnie gérante du site Tokyo Electric Power (Tepco).
Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire.
L’eau avait été découverte lundi vers 09H50 (00H50 GMT). Tepco est parvenu mardi à localiser précisément le réservoir qui fuit. Il restait environ 670 tonnes dans cette citerne, une quantité que la compagnie a commencé de pomper pour la transvaser dans un autre réservoir sain.
Tepco tente aussi de récupérer l’eau répandue au sol et qui s’y est en partie infiltrée.
Un litre de cette eau contient environ 80 millions de becquerels de strontium et autres éléments radioactifs dégageant des rayons bêta.
Cette fuite est un incident supplémentaire dans la longue série des problèmes de gestion de l’eau contaminée issue en grande partie de l’arrosage des réacteurs saccagés, moyen de refroidissement indispensable pour éviter un réchauffement du combustible fondu.
Cette fuite de réservoir est jusqu‘à présent l’un des plus graves incidents survenus depuis que la centrale est considérée comme stabilisée, soit depuis décembre 2011 lorsque les réacteurs ont été déclarés en “état d’arrêt à froid”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: arrestations de nouveaux cadres des Frères musulmans


Le pouvoir égyptien installé par l’armée a arrêté mercredi de nouveaux cadres des Frères musulmans, la confrérie du président destitué Mohamed Morsi, au moment où son prédécesseur Hosni Moubarak, renversé par la rue, demande une libération conditionnelle.
Alors qu’une semaine de heurts entre les partisans de M. Morsi et les forces de l’ordre a fait près d’un millier de morts, Washington et Bruxelles font peser la menace d’une coupure des aides financières au Caire, mais Ryad a promis que les Arabes “n’hésiteraient pas à apporter leur aide à l’Egypte” si les Occidentaux réduisaient leur soutien.
Au lendemain de l’arrestation du Guide suprême de la confrérie islamiste, Mohamed Badie, les forces de sécurité ont mis la main sur d’importantes figures islamistes: Mourad Ali, le porte-parole du Parti de la Liberté et la Justice, vitrine politique des Frères qui avait remporté les premières législatives et présidentielle libres du pays, et Safwat Hegazy, un influent prédicateur islamiste, fervent soutien de M. Morsi.
Depuis la destitution et l’arrestation de M. Morsi le 3 juillet, la justice a lancé des centaines de mandats d’arrêt contre des membres ou proches de la confrérie, et les forces de l’ordre ont arrêté des centaines de ses militants.
Le Guide suprême et ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, comparaîtront dimanche pour “incitation au meurtre” de manifestants anti-Morsi qui attaquaient le QG des Frères musulmans au Caire le 30 juin, journée de mobilisation massive contre le président déchu accusé d’avoir accaparé les pouvoirs au profit de sa confrérie et ruiné une économie exsangue.
Le même jour est prévu une nouvelle audience du procès de M. Moubarak, détenu dans la même prison, Tora au Caire, que les dirigeants islamistes. Libéré sous conditions dans trois affaires —pour “corruption” et “meurtre de manifestants”—, il a déposé une demande de conditionnelle dans la quatrième et dernière affaire, de corruption également.
Jusqu’ici, à chacune de ces libérations conditionnelles, de nouvelles accusations sont venues s’ajouter, permettant le maintien en détention du président déchu.
L’armée s’est appuyée sur les manifestations du 30 juin pour justifier la destitution de M. Morsi, à laquelle ont été associées des figures politiques et religieuses du pays.
Depuis le 3 juillet toutefois, la principale figure libérale du nouveau pouvoir, le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a démissionné de son poste de vice-président et l’imam d’Al-Azhar, plus haute autorité de l’islam sunnite, s’est désolidarisé de la sanglante dispersion des rassemblements pro-Morsi au Caire.
Le 14 août, après 45 jours d’occupation par les islamistes de deux places de la capitale, les bulldozers de l’armée et de la police sont entrés en action. Bilan de l’opération: plus de 400 pro-Morsi tués, au cours de la journée la plus meurtrière (578 morts à travers le pays) depuis la chute de Moubarak.
Le lendemain, le gouvernement autorisait ses troupes à tirer sur les manifestants s’en prenant aux bâtiments publics ou aux forces de l’ordre.
En une semaine, au moins 970 personnes ont péri dans ces heurts entre pro-Morsi et policiers et soldats, selon un décompte de l’AFP, incluant 102 policiers tués de source officielle.
Alors que la féroce répression contre les Frères musulmans fait craindre un retour des islamistes à la clandestinité et une radicalisation de sa frange la plus dure, 45 personnes ont péri depuis une semaine dans le Nord-Sinaï, où 25 policiers ont été exécutés lundi, l’attentat le plus meurtrier depuis des années dans cette région instable frontalière d’Israël et de la Bande de Gaza.
Violemment critiqué à l‘étranger pour ce qu’il appelle sa “guerre contre le terrorisme”, le gouvernement égyptien a prévenu que les menaces de Washington concernant sa substantielle aide —1,5 milliard de dollars par an— étaient “un mauvais signal”, affirmant toutefois que “ce ne serait pas la fin du monde” dans un entretien à la télévision américaine ABC News.
Les Etats-Unis ont formellement démenti mardi avoir suspendu leur aide à l’Egypte, mais le président Barack Obama a rencontré son équipe rapprochée pour discuter des conséquences de la répression dans ce pays.
L’Union européenne, qui se dit prête à “réexaminer” ses relations avec l’Egypte, réunit quant à elle mercredi ses 28 ministres des Affaires étrangères pour examiner la situation.
Par ailleurs, le torchon brûle entre Ankara et Le Caire, qui a prévenu que sa patience était “proche de sa limite” après que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé qu’Israël était derrière la destitution de M. Morsi.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Premier contact Al-Sissi/Régime Assad, Riyad en colère!!!

IRIB- Une délégation militaire égyptienne de haut rang vient d'arriver en Syrie chargée par le ministre égyptien de la Défense Al Sissi  de coordonner les efforts de guerre Damas /Le Caire pour "une lutte plus efficace contre les Frères musulmans"!!
selon Dampress qui rapporte cette information, les coordinations sécuritaires entre les services du renseignement égyptiens et syriens iraient croissant avec pour l'objectif l'échange de renseignement, la coordination des opération et de lutte anti salafisme, anti frérisme. Cette visite une première depuis 2011 intervient alors que le nouveau gouvernement égyptien vient d'arrêter plusieursmembres syriens des fres musulmans sur son territoire et que la Syrie en a fait autant pour quelques membres égyptiens des Frères actifs sur son territoire. Selon ce rapport, cet amorce de coopération entre le Caire et Damas a provoqué le mécontentement de Riyad mais Al Sissi fait bloc et afirme noir sur blanc à ses soutiens saoudiens que ce sont les intérêts suprêmes de l'Egypte qui sont en jeu et qui exigent que les deux pays Syrie et Egypte développent leurs coopérations sécuritaires et que surtout ces coopérations soient coordonnées. le ministre syrien de la Défense s'est aussi entretenu avec son holomogue égyptien Al Sissi. Al Sissi n'a pas fait de mystère de son intention de voir les "deux armées égyptienne et syrienne combattre ensemble les terroristes"!

New York: la benne à ordures, un nouveau type d’appartement

L'artiste Greg Kloehn devant son "appartement", le 15 août 2013 à New York
L'artiste Greg Kloehn devant son "appartement", le 15 août 2013 à New York (Photo Stan Honda. AFP)

Le petit pied-à-terre de l’artiste Gregory Kloehn à Brooklyn passe complètement inaperçu, mais dans cette benne à ordures aménagée en appartement, on peut loger à deux et profiter du barbecue ou de la terrasse sur le toit.
«Dans la rue, si elle est fermée, vous ne soupçonnez pas que c’est un logement, vous pensez que c’est une poubelle», explique l’artiste californien de 42 ans à propos de son container vert d’environ 2 mètres de côté.
«Si vous passez à côté vous n’imaginez pas qu’il y a quelqu’un en train de dormir à l’intérieur. Même si le barbecue est en marche, en train de griller de la viande, les gens passent à côté sans se douter de rien, ils pensent juste que c’est une poubelle», ajoute Gregory Kloehn.
Ce dernier avait déjà converti des containers maritimes en habitations quand l’idée lui est venue de travailler sur des «boîtes» plus petites.
«J’ai acheté une benne à ordures toute neuve et je l’ai installée en ville», raconte l’artiste dont la maison en Californie est de taille beaucoup plus respectable.
«Au début, je pensais en faire quelque chose de rustique mais ensuite j’ai pensé: +Pourquoi ne pas essayer d’en faire un endroit luxueux et habitable?+ Donc j’ai pris ce qu’on peut trouver dans une maison et j’ai réussi à tout mettre dans ce petit espace», dit encore Gregory Kloehn en faisant le tour du propriétaire.
La douche et le barbecue sont accrochés à l’extérieur de la benne, mais l’intérieur comprend un coin cuisine, avec petit plan de travail en granit, un évier, un brûleur à gaz, des rangements et une glacière. De l’autre côté, des coussins garnis de cuir font le tour de «l’appartement».
«On peut se doucher»
Sous les sièges, plusieurs boîtes de rangement sont facilement accessibles et l’artiste y a même casé des toilettes, que l’on peut raccorder à un système d’évacuation. Et si le tout est assez bas de plafond, l’isolation n’a pas été oubliée.
L’espace est compté mais, après une rapide manipulation, Gregory Kloehn montre aussi comment on peut dormir à deux dans cette poubelle réaménagée. Quant à la petite terrasse sur le toit, elle permet de prendre le soleil et d’observer le voisinage.
«Pour l’électricité, tout ce que vous avez à faire, c’est de prendre une rallonge et de vous brancher par exemple à un Starbucks. La rallonge est fournie. Pour l’eau, vous avez une douche, on peut se doucher, se raser», explique-t-il.
Dans un pays où la taille moyenne des maisons est de 241 mètres carrés, de plus en plus de gens n’en demeurent pas moins intéressés par des logements de taille plus modeste. Parmi eux de nombreux baby-boomers qui cherchent des logements moins grands à l’heure de leur retraite.
«Il y a de plus en plus de constructeurs et de plus en plus de gens qui cherchent à habiter dans de petites maisons», déclare ainsi Ryan Mitchell, qui tient un blog spécialisé dans le design et les petits logements. Et le mouvement serait encore plus important si le droit de la construction et les législations locales n’étaient pas si contraignants, estime-t-il.
«Plus la maison est grande, plus il y a de problèmes», fait il valoir Gregory Kloehn. «Il y a plus de frais, plus de choses à entretenir, et finalement, vous allez remplir votre maison avec des choses inutiles», conclut-il en haussant les épaules.