20 août, 2013

Des téléportations quantiques de photons réussies


Des chercheurs ont réussi à téléporter quantiquement plusieurs photons, avec une précision inégalée.
La téléportation quantique est bientôt là. On est encore loin des téléporteurs de Star Trek, mais des chercheurs allemands et japonais viennent de téléporter avec une précision inégalée des photons. Une avancée capitale pour un secteur de recherche qui balbutie encore après 15 ans d'expérimentations. Grâce à un simple bouton
"De l'information quantique optique peut maintenant être transférée grâce à un simple bouton, si j'ose dire" explique le professeur Peter van Loock de l'université Johannes Gutenberg, à Mayence en Allemagne. En tant que physicien théorique, il a conseillé l'équipe d'expérimentateurs Japonais de l'université de Tokyo pour leur expérience, publiée dans la revue Nature. La téléportation quantique implique le transfert d'états quantiques aléatoires d'un émetteur à un receveur. Ici, la machine émettrice a été surnommée Alice, et la machine réceptrice Bob. Cette expérience requiert qu'Alice et Bob partagent un état quantique d'intrication, et ce à travers l'espace qui les sépare. L'intrication est un concept quantique qui définit que deux objets sont intimement liés, leur état formant un tout différent de la simple addition des deux éléments. Ainsi, même séparés par une distance immense, les deux objets évoluent simultanément de la même façon. Dans cette expérience, il s'agit de photons. La téléportation est pleine de promesses pour l'avenir de l'informatique. En effet, des ordinateurs quantiques auraient une puissance de calcul et de mémoire extrêmement grande, ainsi que des composants autrement plus miniaturisés qu'actuellement. Les photons sont les candidats idéals pour le transfert d'information, chaque photon étant utilisé comme un bit d'information (on parle de qubit).
Une précision de 80%
Les premières expériences de téléportation quantique sont l'oeuvre du physicien Autrichien Anton Zeilinger, à la fin des années 90. Bien que nombre d'expérimentations aient eu lieu, elles ont toutes eu une réussite limitée, due aux différences entre la théorie et la pratique. La particularité de cette nouvelle expérience repose sur un principe hybride, de deux méthodes auparavant incompatibles qui ont pu être assemblées grâce à l'ingéniosité des chercheurs. Résultat, une précision de transfert de l'ordre de 80%. Les chercheurs de Tokyo ont choisi d'utiliser plusieurs photons intriqués les uns avec les autres, plutôt que seuls deux photons comme dans les précédentes expériences. Une idée payante puisque cette technique est en fait beaucoup moins compliquée. "Grâce à l'intrication continue, il a été possible de transmettre des qubits de photons de manière déterministe vers Bob", raconte le professeur van Loock. Une expérience importante qui devrait conduire au perfectionnement des techniques de téléportation, et mener un jour vers l'informatique quantique. Et pourquoi pas, un jour pouvoir dire "Téléportez moi Monsieur Scott".

Le lien entre forte consommation de café et augmentation de la mortalité scientifiquement prouvé ?


IRIB- Consommer plus de 4 tasses par jour augmenterait les risques de mortalité chez les personnes de moins de 55 ans.
En France, le café est la deuxième boisson la plus bue après l'eau, et les Français en consomment en moyenne 5.71 kg par an. Dans une nouvelle étude échelonnée sur plus de 20 ans et effectuée sur un échantillon de plus de 40 000 personnes, les chercheurs affirment qu'en consommant plus de 28 tasses par semaine (4 tasses par jour), on augmentait significativement les risques de mortalité en dessous de 55 ans. 28 tasses par jour
Longtemps, on a suspecté le café d'avoir des effets néfastes sur le cœur, mais aucune étude ne l'a démontré irréfutablement. Une équipe pluridisciplinaire s'est chargée d'étudier les habitudes de 40.000 volontaires entre 1979 et 2003, dont la consommation de café. Les participants, âgés de 20 à 87 ans, ont tous répondu à un questionnaire et ont subi des visites médicales durant la période de test. À partir de 28 tasses par jour, il y a augmentation de la mortalité de 56 %, et ce toutes causes confondues. Les hommes jeunes qui consomment beaucoup de café ont également deux fois plus de risque de mourir que ceux qui n'en boivent pas.
Pas de relation avec les maladies cardio-vasculaires
Steven Blair, du département d'épidémiologie de l'université de Caroline du Sud, indique "il n'y aucun résultat significatif qui démontre une association entre la consommation de café et la mortalité chez les hommes âgés et chez les femmes. Il est également important de noter que les doses de café, chez les hommes comme chez les femmes, n'ont aucune incidence sur les risques de maladies cardio-vasculaires".
Effets bénéfiques et néfastes
Le café est un mélange complexe de milliers de molécules. Des études ont démontré l'aspect bienfaiteur des antioxydants qu'il contient sur les inflammations et les fonctions cognitives. Mais l'on sait aussi les effets néfastes de la caféine sur le métabolisme : substance addictive, inhibition de l'activité de l'insuline, augmentation de la pression sanguine. "Tous ces mécanismes pourraient se contrebalancer. Nous supposons que l'association entre le café et la mortalité serait due à l'interaction entre l'âge et la consommation, combinée à des facteurs génétiques" explique Junxiu Liu, co-auteur de la recherche. Les chercheurs déconseillent donc aux jeunes personnes de consommer du café en grande quantité, même s'ils affirment que de nouvelles études seront nécessaire pour bien comprendre tous les tenants et les aboutissants de sa consommation.

L’Occident joue avec le feu en Syrie


IRIB-Raimundo Kabchi est avocat et un bon connaisseur des questions internationales.
Libanais de par sa naissance, depuis 52 ans sa patrie est le Venezuela, comme il le fait remarquer. Durant de nombreuses années, Kabchi a exercé en tant que conseiller du président Hugo Chavez pour les sujets liés au Proche Orient, ce qui fait de lui une référence pour se renseigner sur cette région du monde qui demeure agitée depuis assez longtemps.
Au cours de cette conversation avec Resumen Latinoamericano, Kabchi met en évidence la complexité des problèmes liés au Proche-Orient. Mais il a le mérite d’analyser le monde arabe suivant une approche de gauche et anti-impérialiste, et en même temps d’expliquer ce qui se passe de façon simple et toujours en pointant du doigt le pays qui génère les conflits dans cette partie du monde : les Etats-Unis.
La crise interne qui dure depuis plus de deux ans en Syrie sera l’une des questions principales durant cette interview. Kabchi parlera aussi de la situation au Liban, pays dans lequel il existe un réel danger de contagion du conflit syrien, provoqué notamment par des groupes terroristes financés par Washington et ses alliés afin de renverser le gouvernement du président Bachar Al Assad. L’attitude de l’organisation politico-militaire Hezbollah, la réalité de l’Egypte, et les différences entre la Lybie et la Syrie seront aussi présentes dans ce dialogue éclairant.
Quelle analyse peut-on faire sur la situation en Syrie, après plus de deux années d’agressions contre ce pays ?
La Syrie est aujourd’hui l’objet d’une conjuration internationale. Premièrement : face aux plans impérial-sionistes et de la droite arabe, la Syrie fait partie d’un système que nous, au Moyen-Orient, appelons un système de résistance. C’est-à-dire, elle résiste aux plans impérialistes, sionistes et de la droite arabe dans la région. Comment détruire ce pays pour ensuite s’occuper d’un autre maillon de la chaîne, formée par l’Iran, l’Irak après le départ des américains, le Liban, la Palestine, etc.
Deuxièmement, il y a un objectif constant pour l’Occident au Moyen Orient : l’existence, la sécurité et l’expansion de l’Etat d’Israël. La Syrie, comme l’Iran, s’avère être un obstacle pour atteindre ce but.
Troisièmement, il y a l’exploitation des richesses nationales dans le monde arabe, et la Syrie est également un obstacle sur le chemin. Le pétrole, le gaz, les pétrodollars qui sont recyclés pour les sociétés occidentales, accablées par une crise économique structurelle et internationale. La Syrie représente aussi un chaînon manquant dans la chaîne que les Etats-Unis et l’Otan veulent construire face à la Russie et la Chine. Si l’on jette un coup d’œil à la carte du monde, on trouvera une chaîne de bases militaires qui s’étendent depuis la mer de Barent jusqu’à la Turquie, et ensuite elle atteint le Golfe Persique. Si l’on regarde vers l’Orient, on voit les Philippines, la Corée du Sud, Taïwan, Guam, et même le Japon. L’ensemble de la chaîne se trouve brisée, en quelque sorte, par la Syrie, le Liban, l’Iran et l’Irak. En détruisant la Syrie, on crée pratiquement un système complet de bases militaires autour de la Russie et de la Chine. Ce n’est pas la peine d’expliquer pourquoi les Etats-Unis veulent encercler la Russie et la Chine, des pays considérés émergents dans le monde. Emergents dans un moment où l’impérialisme occidental, néolibéral et capitaliste se trouve en déclin. Ce sont quelques-unes des raisons fondamentales expliquant comment cette Syrie courageuse, avec l’unité de ses dirigeants, de l’armée et du peuple, a réussi à tenir tête à une conjuration internationale de presque trente pays du monde, et à un terrorisme international que l’Occident dit combattre, mais qu’en réalité il encourage, arme, en lui offrant une couverture et une légitimité en Syrie.
Comment peut-on expliquer cette unité du gouvernement, du peuple et de l’armée en Syrie ?
J’accuse l’opposition vénézuélienne d’être toujours prête à extrapoler des circonstances d’autres pays, d’autres situations spécifiques et d’autres réalités, au Venezuela et de les encourager, bien que les conditions ne soient pas les mêmes. C’est l’une des erreurs de l’Occident par rapport à la Syrie. Ils ont pensé que la Syrie et la Libye représentaient la même chose, et que la Russie et la Chine auraient une attitude faible, comme cela fut le cas en Libye. Or, Mouammar Al Kadhafi n’est pas Bachar Al Assad, la Libye n’est pas la Syrie, et la situation internationale de la Syrie est différente aussi. Kadhafi fut la victime de ses propres erreurs, provoquées par ses fils. Les dernières années de sa vie, Kadhafi suivit une orientation politique conduite par ses fils, notamment par Saif Al Islam. Il ouvrit les portes à l’Occident, augmenta ses échanges avec les Etats-Unis de 300 millions de dollars à presque 7 milliards de dollars, il ouvrit ses portes aux pays de l’Otan en Europe. Pas seulement en fournissant du pétrole mais également en offrant de l’argent aux candidats présidentiels et premiers ministres européens, ce que tout le monde sait aujourd’hui.
Si cela ne suffisait pas, le pétrole que Kadhafi avait nationalisé dans les années soixante, fut mis à nouveau à la disposition des grands consortiums internationaux. Il y eut une double rupture en ce qui concerne la réalité dans ce pays. D’abord, il y eut une rupture entre le Kadhafi du vingt-et-unième siècle et celui du vingtième. Ensuite, une rupture par rapport à son parcours politique : le Kadhafi nationaliste, progressiste et rassembleur fit place à un pragmatisme en politique internationale. Et l’impérialisme ne pardonne pas, n’a pas d’amis, l’impérialisme a des vassaux ou des ennemis. Il utilise son vassal comme un objet jetable et il fait tout pour détruire son ennemi. En Syrie, la situation est différente, en raison de sa position historique, par le parcours du parti au gouvernement, du président, de l’armée et du peuple. Vingt-huit mois de résistance à une offensive internationale des pays les plus dangereux - ainsi que des groupes terroristes - que l’histoire et le genre humain aient jamais connus, c’est la meilleure preuve qu’en Syrie il y a quelque chose de différent que l’on ne retrouve pas ailleurs.
Comment expliquer la position des Etats-Unis et de leurs alliés européens face à ce qui se déroule au Moyen-Orient ?
Comment comprendre le fait que l’Occident partage quelque chose avec des pays qui n’ont jamais eu de Constitution fixant leurs réalités, qui n’ont pas de partis politiques d’opposition et non plus au gouvernement, n’ont pas de syndicats, où les droits de l’homme ne sont pas respectés ? Ce sont ces pays qui sont les alliés de l’Occident, du même Occident qui dit vouloir apporter la démocratie au Moyen-Orient. Comment comprendre cela et comment l’expliquer ?
Parlez-vous des monarchies du Golfe Persique ?
Je parle d’une série de monarchies ou dictatures imposées par les Etats-Unis et l’Otan au Moyen-Orient durant les dernières cinquante années. Comment considérer Israël comme un modèle et un exemple de démocratie et de civilisation tandis que c’est un pays complètement agresseur, belliqueux, raciste, exclusiviste et excluant ? Pourtant, le Palestinien qui essaie de retourner dans sa patrie et qui voudrait avoir droit à la même résolution des Nations-Unies qui accorda un permis de vivre à Israël, et qui aurait dû être accordé aussi aux Palestiniens, est persécuté, traité en tant que terroriste et assassiné par Israël. Et l’Occident soutient cela.
C’est difficile à admettre, mais ces valeurs et ces principes sont complètement disparus, pas seulement dans les territoires du Moyen-Orient, mais aussi dans les médias internationaux. Comment est-il possible que des gouvernements occidentaux, comme celui d’Obama, de Sarkozy à l’époque, de Cameron, de Merkel, puissent dire à un pays que son chef d’Etat, élu par le peuple, est illégitime et qu’il doit partir ?
La Syrie est aujourd’hui l’objet d’une conjuration internationale où l’on fait appel à tout, sauf à la démocratie, aux libertés publiques et aux droits de l’homme, parce que, au cours des derniers vingt-huit mois qui se sont écoulés depuis le début de l’agression à la Syrie, l’on ne trouve pas un pays au Moyen-Orient qui ait avancé autant de réformes constitutionnelles, autant de transformations en faveur du respect des droits de l’homme et des libertés publiques, comme le gouvernement syrien. Qui a eu accès à ces informations ? Qui a dit au gouvernement syrien : « C’est bien fait, c’est un geste fort pour une meilleure démocratie  », celle qu’ils prétendent apporter ? Personne.
Les combats en Syrie peuvent-ils se déplacer au Liban ?
Depuis les premiers jours de l’agression internationale en Syrie tout le monde a prévenu l’Occident : jouer avec le feu en Syrie pourrait enflammer les pays voisins, surtout la Turquie, qui s’est embourbée dans le terrain marécageux de l’agression contre la Syrie. On nous avait prévenus : ce qu’ils essaient de mettre en place en Syrie, c’est le gouvernement des Frères Musulmans, ces islamistes récalcitrants qui ne connaissent de l’Islam que le nom, pour s’en servir dans leurs tentatives de prendre le pouvoir.
Est-ce le fruit du hasard ? Ceux qui avaient dit que le président Assad allait durer deux ou trois semaines et qu’il partirait, sont partis les premiers ? Comme Madame Clinton ? Ou comme Monsieur Sarkozy, rejeté par le peuple français ? L’Europe et la Turquie, et le problème qui existe dans ce pays, qui menace d’augmenter en proportion, dû à son importance par la proximité des centres de décision européens, peuvent également être atteints par les flammes de la guerre et de la confrontation. L’un des objectifs de la conjuration en Syrie c’est d’affaiblir l’organisation nationaliste de résistance au Liban, le Hezbollah. Une organisation qui ne commit jamais un seul acte terroriste, qui a seulement résisté à un Israël agresseur.
Pourtant, ces grands civilisateurs et démocrates de l’Occident considèrent le Hezbollah comme une organisation terroriste. Quelle est sa faute ? Repousser l’agression israélienne. L’agresseur devient un civilisateur démocrate et l’agressé passe pour le méchant terroriste. Voici le regard de l’Occident sur les peuples du Moyen-Orient. La vérité c’est que les gouvernements qu’ils avaient imposés au Moyen-Orient, comme en Egypte, sont tombés en moins d’un an. En Libye, il y a une angoisse totale, les pays du Golfe ont leurs propres problèmes, des changements structurels.
Pensez-vous que le Hezbollah aura un rôle décisif pour contenir l’arrivée des terroristes au Liban ?
Les problèmes au Moyen-Orient sont très complexes et il faut être très familiarisé avec les sujets. Je suis Libanais chrétien et en même temps je suis du côté du Hezbollah, non pas parce qu’ils l’accusent de terrorisme, mais pour sa lutte de libération au Liban. Après avoir libéré notre territoire, nous les Libanais pouvons continuer à vivre comme nous vivons depuis des milliers d’années.
Mais il y a un danger imminent pour le Liban, venant de ceux qui disent qu’ils veulent l’apaisement et le calme au Moyen-Orient. Mon pays d’origine était un exemple de démocratie au Moyen-Orient et ils y apportèrent le chaos. Comment est-il possible qu’un terroriste aux Etats-Unis soit un terroriste, de même que dans le Sud de la France c’est un terroriste, et au Nord du Mali c’est un terroriste, et qu’il faille le combattre en tant que tel ? Mais, dès que ces terroristes se trouvent au Liban et qu’ils sont en train de menacer, pas le Hezbollah, mais notre pays, la Syrie et d’autres nations…pourquoi les aide-t-on ?
Au nom de quels principes moraux, de quels droits, de quel humanisme les aider ? Alors, l’impérialisme nous traite comme il l’a toujours fait, pas seulement en tant que ses vassaux, mais comme des eunuques intellectuels. Alors, par l’intermédiaire de sa presse et de ses cinquièmes colonnes dans nos sociétés, l’on nous vend le noir et le blanc, ou le blanc et le noir. Au Liban, il y a un danger imminent de la part des terroristes, ces mêmes terroristes qui agissent aujourd’hui en Egypte, en Syrie, en Irak. Ils vont tenter de détruire le Liban, la Turquie, la Jordanie, ou encore beaucoup d’autres pays si l’Occident ne change pas sa stratégie et son agenda au Moyen-Orient. Ces terroristes ne travaillent pas seuls. Depuis l’Afghanistan, à l’époque de l’Union soviétique, jusqu’à aujourd’hui, ces terroristes sont protégés, aidés, armés, financés et assistés médiatiquement, avec pour but de massacrer et de faire tomber des gouvernements qui ne sont pas fidèles aux intérêts de l’Occident, que ce soit au Moyen-Orient, en Amérique latine, ou dans le monde entier.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont-ils une notion du danger réel de cette situation ?
L’Occident, qui est dans l’erreur dans sa politique au Moyen-Orient, se rend compte qu’il est en train de jouer avec le feu dans une région qui regorge de pétrole inflammable et du pétrole qui est la garantie pour résoudre les problèmes économiques de l’Occident. Aujourd’hui, plus personne ne parle du départ de Bachar Al Assad, plus personne ne parle d’une victoire de ces terroristes internationaux protégés par l’Occident. Que disent-ils, Obama et Kerry, Cameron et les autres ? Qu’est-ce ce qu’ils demandent à présent pour la Syrie ? Continuer à armer et envoyer de l’aide aux terroristes afin d’obtenir un équilibre sur le terrain, pour que ces représentants du terrorisme international aient une carte afin de peser sur la table de négociations… Revenir à ce qu’a proposé le gouvernement syrien au début du conflit. L’on ne peut faire face au problème syrien avec des armes, de la destruction et du sang. La Syrie doit trouver une solution, d’abord entre les Syriens, et ensuite, à caractère politique et pacifique.
Comment pourrait-on expliquer les facteurs qui interviennent aujourd’hui en Egypte ?
Aujourd’hui en Egypte, on ne retrouve pas ces facteurs. Si l’on veut une analyse sincère, profonde et objective, on doit dire qu’en Egypte il existe deux courants, comme on les retrouve dans n’importe quel pays du Proche-Orient. Il existe un courant qui souhaite servir les intérêts de l’Occident, des gens qui sont présentés comme libérateurs et démocrates, ce qui est loin d’être vrai.
Et puis, il y a les forces nationalistes qui prônent la souveraineté, l’indépendance, la liberté, la revendication des richesses nationales au profit du peuple. Combien de fois a-t-on appris que ce gouvernement acquis à l’Occident, celui de Moubarak, qui dura trente années, avait laissé le pays avec plus de 50% de la population en dessous du seuil de la pauvreté ? Qui permit aux Frères Musulmans de prendre le pouvoir ? Cette organisation fut créée en Egypte en 1928. Après quatre-vingt-cinq ans d’une très mauvaise opposition partout dans le monde arabe, ils arrivent au pouvoir. Ce qu’ils avaient réussi à faire échouer durant quatre-vingt-cinq ans d’opposition, ils l’ont mis en place en douze mois : ils ont augmenté la pauvreté, l’analphabétisme, l’économie est tombée, ils se sont occupés d’éliminer l’un des revenus les plus importants de l’Egypte qui est le tourisme…Quand on lit les déclarations de Kerry, on se pose des questions. Kerry a dit que l’armée a dû intervenir afin de redresser la démocratie en Egypte.
Ils auraient pu empêcher leur laquais, Monsieur Morsi, de mettre en œuvre une politique complètement biaisée, avec une Constitution complètement opposée à la sensibilité de l’écrasante majorité des Egyptiens. N’oublions pas que Morsi obtint, lors du premier tour électoral cinq millions et demi de voix, sur un total de cinquante-cinq. Lors du deuxième tour, il obtint onze millions, c’est-à-dire qu’il ne représentait pas la majorité pour faire cette Constitution taillée sur mesure et au service de son parti qui est excluant, à caractère islamique, mais d’un Islam qui n’a rien à voir avec le Coran. C’est un Islam rétrograde qui ne sert qu’aux intérêts politiques d’un secteur de la population.
Kerry et son gouvernement auraient pu empêcher ces manifestations massives qui ont rempli les rues, demander à Monsieur Morsi de mettre en place un gouvernement plus large, car les autres aussi ont des droits, que ce soient les nasséristes, les socialistes, les unionistes, des autres partis. En Egypte,l ? il existe deux façons de voir la politique interne et internationale. Une façon de voir la politique comme une soumission aux intérêts de l’Occident et un autre point de vue, celui de la plupart de la population, qui veut une Egypte souveraine, indépendante, qui puisse mettre au profit ses richesses nationales et surtout, revenir à son rôle historique de leadership au Moyen Orient, et d’équilibre dans une région pleine de contradictions et de conflits locaux.
 
19 août 2013 - Source : Contrainjerencia

Espagne : Une étrange créature non identifiée de 4m échouée sur une plage

Espagne : Une étrange créature non identifiée de 4m échouée sur une plage

En Espagne, une promeneuse a découvert sur la plage Luis Siret une étrange créature qui n’a pas été identifiée.

Les mers et océans du monde ont encore de nombreux secrets et cette mystérieuse créature pourrait en être un. Relayé par les médias comme Ideal ou le HuffingtonPost, cet animal n’a pas été identifié, et les experts sont en train d’étudier les photos pour tenter de découvrir son identité. Les spécialistes sont tout de même confrontés à un problème puisque cette créature était à un stade avancé de décomposition. Ils auront donc des difficultés à l’identifier.

Créature non identifiée

Cet animal marin mesure 4 mètres de long et il a été repéré en Andalousie sur une plage de Luis Siret jeudi 15 août. Les photos ont été relayées sur la toile et les internautes tentent de découvrir son identité. Certains pensent qu’il s’agit d’un très gros poisson, d’autres ont misé sur un requin géant. Toutefois, il serait possible de découvrir le nom de cette créature, mais il faudrait effectuer une analyse génétique. Selon l’un des membres du Programme de la défense de la faune marine, Paco Toledano de Promar, cette recherche nécessite un certain budget « et qui va payer pour ça ? ». Lorsqu’il a été découvert, l’animal était à moitié immergé, mais la protection civile est venue le sortir de l’eau.

Des cornes ?

Après quelques photos, la Protection civile a décidé pour une question sanitaire de l’enterrer. En regardant d’un peu plus près, les internautes ont constaté que des cornes étaient présentes. Cela a donc amplifié les hypothèses, mais pour les spécialistes ce ne seraient pas des cornes. « Il s’agit bien d’os qui ont transpercé la carcasse » expliquent-ils.

Egypte : "Il faut tuer ou arrêter les leaders des Frères musulmans"

LE MONDE |
Un des nombreux points de contrôle mis en place au Caire par les militaires égyptiens. Ici, le 17 août au soir devant la mosquée Al-Fath.

Le général Amr a choisi de passer ce dimanche 18 août en famille au club Al-Ahly, dans le quartier de Nasr City, à l'est du Caire. C'est là qu'il reçoit Le Monde pour évoquer la situation du pays et partager ses opinions. "Pas mes opinions, des informations factuelles et documentées", précise-t-il d'emblée.

Et d'abord ceci : "Nous sommes 90 millions d'Egyptiens et il n'y a que 3 millions de Frères musulmans. Il nous faut six mois pour les liquider ou les emprisonner tous. Ce n'est pas un problème, nous l'avons déjà fait dans les années 1990." Il s'exprime en arabe, que son épouse traduit dans un anglais parfait – elle est guide touristique, au chômage depuis deux ans en raison de l'effondrement du nombre de visiteurs. "Il y a 200 000 chambres d'hôtel vides dans le pays", souffle-t-elle lorsque son général allume une cigarette. Les deux garçons, qui jouent chaque jour au tennis dans ce club, écoutent respectueusement le discours paternel. "Après, les touristes reviendront, les investissements étrangers aussi. Et l'Egypte sera en paix pour les siècles à venir."
Le général de police sait de quoi il parle et ne partage aucune des inquiétudes occidentales pour l'avenir de l'Egypte. A la fin des années 1990, il a été responsable de la sécurité de la province de Louxor, peu après le massacre de 1997 au temple d'Hatchepsout qui avait causé la mort de 62 touristes. "Les Frères ne voient que deux possibilités : soit ils dirigent l'Egypte, soit ils la brûlent. Heureusement, nous sommes l'armée la plus puissante du monde arabe, et la 14e au niveau mondial. Nous sommes le seul pays qui a gagné une guerre contre le terrorisme. Nous savons comment nous y prendre."
"COMPLOT"
Au début des années 2000, le général Amr a dirigé au Caire une prison réservée aux extrémistes musulmans. Il affirme avoir reconnu certains de ses anciens "clients" parmi les partisans du président Morsi, déposé le 3 juillet par l'armée et qu'il accuse d'avoir libéré 25 000 détenus, dont certains ultra-dangereux. Même si elles ont été vidées, les prisons égyptiennes ont-elles vraiment la capacité d'accueillir trois millions de Frères musulmans ? "Je voulais dire qu'il faut tuer ou arrêter leurs leaders, 30 hauts responsables et 500 subalternes. Alors les autres retourneront chez eux. De toute façon, ils manifestent aujourd'hui parce qu'ils sont payés."
Le général connaît les prix. Au sit-in de Rabiya Al-Adawiya, à trois kilomètres de ce club privé, dont la dispersion, le 14 août, par les forces de sécurité, a laissé de 200 à 300 cadavres sur le bitume, les "protestataires syriens" étaient, selon lui, payés 500 livres par jour (54 euros), les Egyptiens 100 livres, les femmes 50 et les enfants 30. En tout (nourriture, logistique, salaires), les deux sit-in du Caire où s'étaient installés plusieurs dizaines de milliers de pro-Morsi, "soi-disant pacifiques, en vérité des terroristes armés jusqu'aux dents", auraient coûté 60 millions de livres par jour aux Frères musulmans, pendant quarante-huit jours, soit 313 millions d'euros.
Déblayage des abords de la place Ramses.
Une bagatelle pour la coalition des ennemis de l'Egypte, accusée par le général Amr d'avoir soutenu la confrérie : la Turquie, le Qatar, Israël et les Etats-Unis – ou plutôt le président Barak Obama en personne. "Ils voulaient tout simplement abattre notre pays, mais nous avons eu connaissance de ce complot, dit-il. L'Egypte est la première civilisation du monde. Nous avons souvent été envahis, nous avons toujours retrouvé notre souveraineté."
Autour de cette table ombragée, agréablement rafraîchie par un courant d'air, quelques-unes des 50 000 familles membres d'Al-Ahly déambulent vers les dizaines de terrains de sport et les nombreux bassins. Les femmes peuvent y nager, selon leurs convictions, en bikini ou entièrement habillées. Le club, fondé en 1907 par des étudiants luttant contre les colons britanniques, possède 23 hectares en trois endroits du Caire ainsi que l'équipe de foot du même nom, sacrée "club du siècle" en 2000 par la confédération africaine de football.
Le général Amr instruit maintenant le procès du président déchu Mohamed Morsi. Extraits : "C'est un espion du Hamas. Il a voulu vendre 40 % du Sinaï pour 8 milliards de dollars afin de le rattacher à la bande de Gaza. C'est Barack Obama qui a proposé ce deal. Morsi a d'ailleurs creusé mille tunnels vers Gaza. Il était aussi sur le point de vendre le sud de l'Egypte au Soudan et a donné son feu vert à l'Ethiopie pour construire un barrage qui allait réduire de trois quarts l'eau du Nil. Il avait interdit le tourisme (sic) et avait prévu de louer, pour cinq ans, au Qatar tous les sites antiques, les pyramides, le sphinx, les temples. Il a versé 2 milliards de dollars à la presse étrangère pour qu'elle chante les louanges des Frères musulmans."
"FASCISME THÉOLOGIQUE"
A courir les rues et les dîners du Caire, à lire la presse égyptienne, il faut constater que ces "informations" font aujourd'hui l'objet d'un quasi-consensus dans le pays. C'est d'ailleurs un discours comparable, même s'il était lissé par l'éloquence et les responsabilités, qu'a tenu, samedi 17 août, au palais présidentiel, Moustapha Hegazy, conseiller politique de la présidence intérimaire.
"L'Egypte n'est pas un pays faible, un pays satellite, a-t-il proclamé. C'est un pays souverain. (...) Rien ne nous arrêtera, rien ne nous fera perdre du temps. (...) Nous interdirons au fascisme théologique de priver nos citoyens de leurs droits élémentaires."
Près de la place Ramses, le 17 août. Mahmoud dit avoir été blessé par des pro-Morsi lors des affrontement du 16 août.
Selon M. Hegazy, les Egyptiens sont plus unis que jamais par l'ennemi commun que sont les terroristes islamiques, et par le rêve commun d'une marche vers le futur et la démocratie. "Ce qui se déroule dans les rues n'est pas une dispute politique. Lorsque des extrémistes brûlent des églises, abattent des policiers, tirent sur des citoyens et mettent littéralement le feu à toutes les villes du pays, c'est une guerre." A l'adresse des chancelleries occidentales qui critiquent les opérations musclées des forces de sécurité, il a lancé : "Nous voyons, en ces moments fondateurs, qui est avec nous, qui est contre nous, et nous en prenons note."
Moustapha Hegazy avait invité toute la presse étrangère, mais une partie de celle-ci semble avoir été retenue, place Ramsès, par l'évacuation, au même moment, des militants islamistes retranchés dans la mosquée Al-Fath. Ses services ont alors distribué un DVD où l'on voit clairement, sur des images tournées par hélicoptère le 14 août, des pro-Morsi mettre le feu à des bâtiments et à des voitures, lancer des cocktails Molotov sur la police et, certains, faire usage d'armes automatiques. Pour lui, le gouvernement égyptien est aujourd'hui victime d'un immense malentendu, avant tout médiatique : "Les Egyptiens conçoivent une immense amertume devant la couverture biaisée et tellement partielle de la presse étrangère."

RSS Le Nugtella, pâte à tartiner au cannabis

Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © Marcus Brandt / Maxppp


Un dispensaire médical de cannabis californien, Organicares, a touché le gros lot en combinant deux produits particulièrement addictifs.

Les Américains ne manquent pas d'inventivité. Un dispensaire médical de cannabis basé en Californie, Organicares, a eu l'idée de combiner deux produits extrêmement addictifs : la pâte à tartiner au chocolat et la marijuana, rapporte le Huffington Post. Signalé par un internaute adepte du réseau social Reddit, le nouveau produit, baptisé Nugtella - contraction entre "nug" (de l'argot qui signifie "marijuana de qualité supérieure") et Nutella -, rencontre déjà un franc succès sur la Toile.
Gare ! Si son nom est tiré d'une contraction, cette nouveauté culinaire n'a en réalité rien à voir avec la pâte à tartiner de nos petits déjeuners, tout comme Organicare n'a pas de lien avec la société Ferrero, qui commercialise le Nutella.

Carte de marijuana médicinale

Sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent déjà : "Comme si on avait besoin de rendre le Nutella encore plus addictif", remarque une internaute. "Je pense que je vais me jeter dessus comme un animal sauvage," renchérit un autre.
Les recettes de gâteaux, de cookies et d'autres pâtisseries à base de Nugtella se partagent déjà sur le Web. Mais elles ne seront pas à la portée de tous : pour en consommer, un habitant de la Californie doit posséder une "carte de marijuana médicinale". Dans l'État de la Californie, il est légal depuis 1996 pour tout patient souffrant d'un cancer, d'anorexie, du sida, de glaucome, d'arthrite, de migraines et d'autres maladies et maux chroniques de faire pousser et de se procurer du cannabis, avec l'autorisation d'un médecin.

Colère de deux athlètes russes face aux interprétations sur leur baiser


Ce baiser entre les athlètes a été interprété comme un geste de soutien à la communauté homosexuelle.
Ce baiser entre les athlètes a été interprété comme un geste de soutien à la communauté homosexuelle.
Deux athlètes russes médaillées d’or aux Mondiaux d’athlétisme de Moscou se sont insurgées mardi contre l’interprétation de leur baiser sur le podium par certains médias, qui y ont vu un signe de protestation contre une loi russe sur l’homosexualité.
Kseniya Ryzhova et Yulia Gushchina ont fêté leur victoire samedi dans le relais 4x400 m dames des championnats du monde en échangeant sur le podium du stade Luzhniki un baiser sur la bouche très remarqué en pleine controverse sur une loi russe interdisant la «propagande» homosexuelle devant les mineurs, désormais passible d’amende et de prison.
Des militants et des médias ont interprété ce baiser, dont l’image a fait le tour du monde, comme un geste de soutien à la communauté homosexuelle face à la loi promulguée en juin par le président russe Vladimir Poutine et très critiquée par des défenseurs des droits de l’homme.
Kseniya Ryzhova a insisté mardi sur le fait qu’elle était mariée et que ce baiser était une simple manifestation de joie.
«Hier, j’ai reçu 20 appels téléphoniques de différents organes de presse qui, plutôt que de me féliciter, ont préféré m’insulter avec ces questions», a déclaré Ryzhova, citée par l’agence Itar-Tass.
«Yulia et moi sommes toutes les deux mariées et nous n’avons aucune autre relation. Nous nous entraînons ensemble depuis huit ans et nous sommes devenues de très bonnes amies», a-t-elle expliqué.
«Vous ne pouvez pas imaginer ce que signifie pour nous la victoire au bout de huit ans! C’était un déluge d’émotions. Et si à ce moment précis nos lèvres se sont touchées... Je ne sais pas comment certains en sont arrivés à imaginer ça», a encore dit Ryzhova, en colère contre ces interprétations.
«Cela n’insulte pas seulement nous, mais aussi nos entraîneurs», a-t-elle poursuivi.
Gushchina, elle, n’en «croyait pas ses yeux» quand Ryzhova lui a envoyé un lien contenant cette photo et les insinuations de médias.
«C’était difficile de gagner, nous étions très heureuses de notre succès. Je ne comprends pas comment il a été possible de rayer tout cela d’un trait de plume» pour ne retenir que le baiser, a-t-elle dit.
«Tout le monde se félicite sur le podium, je ne sais pas pourquoi l’attention s’est focalisée sur nous, alors qu’à côté de nous les Américaines se sont aussi embrassées», a-t-elle ajouté.
La controverse sur la loi homophobe a été alimentée par les propos de la tsarine de la perche russe, Yelena Isinbayeva: en Russie «nous nous considérons comme des gens normaux où des garçons sont avec des filles, et des filles avec des garçons», avait-elle notamment déclaré pendant les Mondiaux (10-18 août).
Après les vives critiques suscitées par ces déclarations, Isinbayeva avait indiqué avoir été «mal comprise».
Le président de la Fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnichev, l’un des rares responsables russes à avoir critiqué Isinbayeva pour ses propos «anti-gay», a appelé mardi à mettre fin à ce «remue-ménage».
«Je suis très contrarié par ce remue-ménage autour de la Russie et de notre législation. Je demande à tout le monde d’arrêter cela, de cesser cette pression», a-t-il dit.
Furieux, l’entraîneur de l’équipe de Russie d’athlétisme, Valentin Maslakov, a estimé dans une interview au quotidien Sovietsky Sport mardi que la controverse autour des propos d’Isinbayeva était un «délire» occidental.
«C’est tout simplement une nouvelle tentative de déverser de la boue sur la Russie avant les jeux Olympiques de Sotchi (dans le sud de la Russie, en février 2014, ndlr). Les Européens et les Américains aiment ça. C’est comme s’ils nous voyaient encore nous promener dans les rues en peau de renne avec des ours en laisse», a-t-il lancé.

15 chiffres inquiétants concernant la santé mentale en Belgique


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Dans son rapport « Les soins de santé mentale en Belgique en Belgique sont-ils sains? (.pdf), le think tank Itinera Institute a analysé la situation des soins de santé mentale dans notre pays. Dans ce cadre, il présente une série de chiffres intéressants :
✔ Si l’on place trois Belges au hasard autour d'une table, un d’entre eux en moyenne aura été confronté à un trouble mental à un moment de son existence. (Ces chiffres, quoique élevés et inquiétants, situent la Belgique dans la moyenne internationale). Diverses enquêtes montrent également qu'environ 26% des Belges ne se sentent pas bien dans leur peau.
✔ Le nombre d’admission forcées a augmenté de 42% entre 1998 et 2008, soit avant la crise. Récemment, on a observé une augmentation de 10% du nombre d’admissions en hôpital psychiatrique, en particulier en Flandre.
✔ La Flandre dispose d'un nombre remarquablement élevé de réadmissions dans les 30 jours dans les hôpitaux psychiatriques: 25% pour les cas de schizophrénie, 20% pour les cas de psychose maniaco-dépressive.
✔ Les troubles psychiatriques sont la première cause d’invalidité, avec 34% des cas. La dépression, l'addiction à l’alcool et la démence sont les cas les plus fréquents.
✔ 27% des cas d’absentéisme pour cause de maladie pour une durée supérieure à 15 jours ont une cause psychologique. Le mal-être psychique est également en cause dans 25% des cas de versement d’indemnités d’incapacité de travail.
✔ Le présentéisme, avec une baisse de productivité au travail, a presque doublé en 5 ans en Belgique chez les personnes atteintes d’une affection psychique modérée, ce qui fait que la Belgique a dépassé la moyenne européenne.
✔ Les patients psychiatriques ont une espérance de vie de 15 ans inférieure à la moyenne, principalement dû à des causes physiques.
✔ Le nombre de suicides est respectivement de 17, 24 et 14 suicides pour 100.000 habitants en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. Le taux de la Flandre est donc 1,5 fois plus élevé que celui de la moyenne européenne. Avec 3 suicides quotidiens, la Belgique se classe dans les 3 premiers en Europe.
✔ 30 à 70% des enfants nés de parents souffrant d'un trouble mental développeront eux-mêmes un trouble mental. Il est aussi à noter que plus de 90% des personnes qui ont commis une tentative de suicide ont auparavant souffert d'un trouble mental. Près de la moitié d'entre elles avaient déjà reçu un traitement par le passé. Le suicide n’est donc généralement pas un phénomène isolé.
✔ L'utilisation des médicaments psychotropes, qui atteint 19,1%, est remarquablement élevée par rapport à d'autres pays. Concernant les antidépresseurs et les somnifères, il y a clairement une surconsommation.
✔ En Belgique 46% des personnes souffrant d’une pathologie grave consultent un médecin, mais ne reçoivent ni de médicament, ni de thérapie. 25% reçoivent uniquement un traitement médicamenteux et 3,8% seulement une thérapie. La préférence pour les médicaments par rapport à la thérapie est en partie attribuable aux coûts. L’association de la médication et de la thérapie, qui devrait être la norme, ne correspond pas à la réalité. Les longs délais d'attente, qui peuvent varier d'un mois à un an, sont également confirmés par le gouvernement.
✔ Il existe un lien clair entre les problèmes de santé mentale et le statut socio-économique: 72% des personnes qui font appel à ​​une aide sociale générale ou à un CPAS (Centre d'action sociale), ont connu un état ​​de mal-être mental. 58% d'entre elles souffrent de légère dépression, 36% ont déjà tenté de se suicider, et 20% ont nécessité des soins de santé mentale. Ce sont des taux beaucoup plus élevés que ceux que l’on trouve dans les populations de gens qui ne sollicitent pas d’aide sociale.
✔ Le départ des soins professionnels intervient souvent trop tard: on compte en moyenne un an de retard pour les troubles de l'humeur, 16 ans de retard pour les troubles liés à l'anxiété 18 ans trop tard pour l'abus de substances.
Ces carences de traitement sont la conséquence d’une cascade de barrières. Seulement 1 personne sur 3 cherche une aide professionnelle. Il est révélateur que seulement 9% des personnes évoquent leurs problèmes psychologiques au sein de l’aide sociale. 31% ne savent pas où rechercher de l'aide. 15% ne demandent pas d'aide en raison de son coût. 32% retardent cette demande d’aide pour des raisons financières.
✔ 60 à 70% des patients psychiatriques travaillent; ils ne sont plus que 45 à 55% à travailler lorsqu’ils souffrent d’un trouble grave. Il ne s’agit là en soi que 10 à 15% de moins que le reste de la population. Les patients sans travail sont en nombre absolu un groupe important et en hausse. Cela se traduit également par une augmentation des demandes et part plus importante des demandes d’allocations.
✔ Itinera appelle à intégrer des soins dans la société comme une alternative à l'admission des patients dans les établissements psychiatriques. Les 10 recommandations du groupe de réflexion se trouvent ici.

Frontières saoudo-yéménites s'embrasent!


IRIB- Selon Al Mayadin, la reprise des travaux de reconstruction du mur de séparation le long des frontières saoudo yéménite a déclenché la colère des tribues yéménite habitant cette région .
Des centaines de membres de tribues yéménites ont tiré sur des garde-frontières saoudiens au terme de plusieurs jours de tensions marqués par des attaques sporadiques saoudiennes . les chasseurs bombardiers saoudiens survolent la ville de Jouf au Yémen et bombardent la population qui vient de lancer un appel de détresse en direction d'un gouvernement " à la solde" et " fantômatique" ! depuis deux ans les saoudiens contruisent un mur de séparation le long des frontières avec le Yémen pour empêcher "toute infiltration". Riyad expulse aussi par milliers les immigrés yéménites sous prétexte que ces derniers sont illégaux : pour les analystes , Riyad mène en effet une politique de chantage et de pression à l'égard des yéménites qu'il pousse à s'engager militairement contre l'Etat syrien.  les jeunes yéménites sont recruté à gran refort de dollars dans des milices takfiris qui partent sous l'auspice du chef du renseignement saoudien pour la Syrie où ils combattent l'armée et l'Etat syriens. . les forces tribales ont empêché depuis mazrs dernier les travaux de construction de ce mur. c'est un ouvrage long de 2000 kilomètres qui se construit au détriment des yéménites qui y perdent leur terre et leur exploitation!! l'Arabei saoudite considère des régions frontalières du yémen comme  partie intégranet de son territoire et il continue à  les occuper.

Egypte: Israël est derrière la destitution de Morsi (Erdogan)

Egypte: Israël est derrière la destitution de Morsi (Erdogan)Egypte: Israël est derrière la destitution de Morsi (Erdogan)


Israël est derrière la destitution du président égyptien Mohamed Morsi par l'armée, a déclaré mardi le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une réunion hebdomadaire de son parti.
"Nous sommes convaincus que la démocratie est impossible sans élections libres. Le scrutin représente la volonté du peuple. Les nouvelles autorités égyptiennes essaient de nous persuader que la démocratie ne se fonde pas que sur les urnes. Qui se trouve derrière cela: Israël", a indiqué le chef du gouvernement turc.
Il a étayé sa thèse en affirmant que, lors d'un forum en France avant les élections de 2012 qui ont conduit au pouvoir les Frères musulmans de M. Morsi, "le ministre (israélien) de la Justice et un intellectuel juif ont utilisé ces termes: +Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n'en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes+".
Le premier ministre turc a vivement condamné la destitution du président Morsi et a opté pour un ton très ferme pour réagir à la répression menée par les forces de sécurité égyptiennes contre les rassemblements de soutien au président islamiste déchu.
La semaine passée, la Turquie a rappelé son ambassadeur au Caire, ce à quoi l'Egypte a riposté par le rappel de son ambassadeur en poste à Ankara, signe d'une dégradation des liens bilatéraux, traditionnellement bons.

A combien est estimée la fortune de Caroline Kennedy?


Toute personne postulant pour des fonctions diplomatiques aux Etats-Unis doit fournir des informations concernant sa situation financière, et Caroline Kennedy, la fille de l’ex-président John Fitzgerald Kennedy, qui vient d’être nommée ambassadrice au Japon, n’y a pas échappé.
Les documents qu’elle a soumis à l’US Office of Government Ethics révèlent qu’elle est à la tête d’une fortune personnelle évaluée à entre 250 millions de dollars et 500 millions de dollars.
« D’après les chiffres, il semble qu’elle gagne entre 12 millions et 30 millions par an avec son trust et ses investissements », écrit le New York Post. « Ajoutez à cela 1 autre million par an provenant de ses discours et des royalties sur ses ouvrages. C’est un grand saut par rapport aux 100 à 250 millions de dollars qu’elle était estimée valoir en 2008, lorsqu’elle avait refusé de dévoiler les données de sa situation financière, au moment où elle avait brièvement postulé pour le poste laissé vacant au Sénat par Hillary Clinton ».
Le journal précise que la politicienne américaine s’est déclarée prête à se retirer de l’Institut de politique d’Harvard et du Kennedy Center for the Performing Arts, s’il était avéré que ces charges pouvaient présenter un conflit d’intérêt avec son nouveau poste.

Amina Sboui quitte les Femen et accuse le mouvement d'islamophobie

Amina Sboui quitte les Femen et accuse le mouvement d'islamophobie
Photo : AP/SIPA
La militante Femen tunisienne, Amina Sboui, libérée au début du mois d'août après deux mois et demi passés en prison, a annoncé, mardi 20 août, son départ du groupe féministe. Amina Sboui accuse les Femen d'islamophobie et pointe du doigt le financement de l'organisation connue pour les actions, seins nus, de ses membres.
«Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux. Et si c'était Israël qui finançait ? Je veux savoir. Et puis, je ne veux pas que mon nom soit associé à une organisation islamophobe», a déclaré la jeune femme de 18 ans. «Je n'ai pas apprécié l'action où les filles criaient «Amina Akbar, Femen Akbar» (une parodie de prière, NDLR) devant l'ambassade de Tunisie en France ou quand elles ont brûlé le drapeau du Tawhid (dogme fondamental de l'islam) devant la mosquée de Paris», a-t-elle dit à l'édition maghrébine du site d'information Huffington Post.
«Et si c'était Israël qui finançait ?»
Amina Sboui s'est par ailleurs interrogée sur les modes de financement de l'organisation féministe née en Ukraine, dorénavant basée à Paris. «Je ne connais pas les sources de financement du mouvement. Je l'ai demandé à plusieurs reprises à Inna (Shevchenko, chef de Femen, ndlr) mais je n'ai pas eu de réponses claires. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux. Et si c'était Israël qui finançait ? Je veux savoir», a expliqué Amina, qui se dit désormais «anarchiste».
Amina Sbouï, avait été arrêtée le 19 mai 2013 pour avoir peint le mot «Femen», sur le muret d'un cimetière à Kairouan, où elle était venue défier les jihadistes d’Ansar al-Charia, qui devaient ce jour-là y tenir leur congrès. Remise en liberté conditionnelle le 1er août, elle reste toutefois inculpée pour «profanation de cimetière».

Le pouvoir chinois sonne l'alerte contre l'infiltration des 7 'courants subversifs occidentaux'

- Honneurs -Wang Zhao
✔ La démocratie constitutionnelle occidentale ;
✔ la défense des valeurs universelles ;
✔ la défenses des droits de l’homme ;
✔ les notions d’indépendance des médias à l’occidentale ;
✔ la participation civique ;
✔ le néo-libéralisme pro-marché ;
✔ la critique « nihiliste » du passé traumatisant du parti.
« Les forces occidentales hostiles à l’égard de la Chine dans le pays poursuivent leur infiltration permanente de la sphère idéologique », affirme le document, qui n’a pas été publié, mais dont une version dont l’authenticité a été vérifiée a été remise au New York Times.
Il indique également que les opposants à la règle du parti unique ont « semé le trouble en révélant les patrimoines de certains officiels, en utilisant internet pour combattre la corruption, le contrôle des médias et d’autres sujets sensibles pour provoquer le mécontentement à l’égard du parti et du gouvernement ».
Ces avertissements ne sont pas demeurés lettre morte. Depuis la présentation de ce document, des sites affiliés au gouvernement ont condamné les notions de société civile et de constitutionnalisme, alors qu’elles ne l’avaient jamais fait auparavant. En revanche, d'autres sites internet, critiques à l’encontre du gouvernement, ont été bloqués, et deux défenseurs des droits de l’homme ont été arrêtés au cours des dernières semaines.
Les libéraux chinois qui avaient vu d’un bon oeil l’accession au pouvoir de Xi Jinping, parce qu’ils lui prêtaient une volonté de changement politique bienvenue après une longue stagnation, ont été déçus par ce revirement de ton. Xi s’est en fait montré encore plus conservateur, notamment avec une campagne de « rectification » pour soutenir l’héritage de Mao Tsé Toung, qui l’a conduit à se rendre dans un site historique dans lequel Mao avait engagé une refonte du parti dans les années 1950.
Mais cette campagne n’est pas sans risque pour Xi dans un contexte de ralentissement économique de la Chine, et de la nécessité de relance qui ne peut provenir que d’un allégement de l’influence de l’Etat, estime le New York Times.
Des intellectuels libéraux se sont opposés à la critique contre les gouvernements constitutionnels, tandis que des défenseurs de l’orthodoxie du parti en ont été satisfaits, ce qui a généré une division inhabituelle qui pourrait encore se renforcer, affirme le journal. Il cite Xiao Gongqin, un professeur d’histoire à l’Université normale de Shanghai, qui est aussi partisan d’une réforme graduelle guidée par le parti : « Maintenant, les partisans de la gauche sont très excités et ils exultent, tandis que les libéraux se sentent découragés et mécontents. Les ramifications pourraient être très graves, parce que cela atteint la classe moyenne au sens large et les réformateurs modérés, les chefs d’entreprises et les intellectuels. Il est possible que cette situation échappe à tout contrôle, et cela ne contribuera pas à instaurer la stabilité politique promu par le leadership central ».

Sexe : Pour stimuler son plaisir, il introduit une fourchette dans son pénis

Insolite Sexe : Pour stimuler son plaisir, il introduit une fourchette dans son pénis

Un homme voulait stimuler son plaisir sexuel, il avait donc introduit dans son pénis une fourchette, mais il a dû être opéré.

Un homme a été opéré d’urgence en Australie, car il est arrivé à l’hôpital avec une fourchette dans le pénis. Cette information peut paraître insolite, mais cette pratique est plus répandue qu’on peut le penser. La revue professionnelle International Journal of Surgery a proposé un long article puisque l’intervention chirurgicale n’était pas anodine. Elle note également que « la stimulation auto-érotique à l’aide d’objets dans l’urètre existe depuis les temps immémoriaux et ce sont des cas peu fréquents, mais connus par les urologues ».

De nombreux objets dans le pénis

Certains médecins selon la revue ont été confrontés à l’introduction de divers objets dans le pénis comme un stylo, une aiguille, une brosse à dents, des câbles, des légumes, de la cire chaude, de la colle… Ils ont également constaté que certains hommes utilisaient également des animaux comme des sangsues ou des queues d’écureuils. Cet homme est donc venu à l’hôpital avec une fourchette en métal de 10 centimètres introduite dans son pénis. Selon 7sur7, l’homme de 70 ans voulait stimuler son plaisir sexuel en l’introduisant dans son urètre comme le montre l’échographie fournie par la revue.
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En Bleu et Contre Tout

Une pratique sexuelle dangereuse

Selon elle, l’homme n’avait pas réussi à l’enlever et avait été contraint de se rendre à l’hôpital 12 heures après les faits. L’hôpital Canberra en Australie souligne la dangerosité d’une telle pratique, car le patient peut décéder des suites d’une infection. Les médecins ont été contraints dans ce cas de figure d’utiliser un forceps et beaucoup de lubrifiant pour ôter la fourchette du pénis sous une anesthésie générale.

Fukushima-1: une concentration record de tritium détectée dans l'eau de mer

Fukushima-1: une concentration record de tritium détectée dans l'eau de mer
Une concentration record de tritium (isotope radioactif de l'hydrogène, qui est rejeté par les installations nucléaires) a été détectée dans l'eau de mer prélevée le 15 août près de la centrale nucléaire accidentée japonaise Fukushima-1, a annoncé lundi l'agence Kyodo se référant à TEPCO, l'opérateur de la centrale.
Les échantillons d'eau prélevés le 15 août non loin du réacteur N°1 de la centrale de Fukushima contiennent un taux de tritium de 4.700 Bq/l (becquerels par litre) contre 3.800 Bq/l le 11 août dernier. L'eau prélevée le 15 août près du réacteur N°2 contient 2.600 becquerels de tritium par litre.
Il s'agit du taux le plus élevé depuis l'accident de Fukushima en mars 2011. La contamination radioactive de l'océan près de la centrale de Fukushima serait due à des fuites d'eaux souterraines contenant des éléments radioactifs. Mais TEPCO n'arrive pas à expliquer l'accroissement de la présence d'isotopes depuis mai 2013. Fin juin, TEPCO a relevé une concentration en tritium de 1.100 Bq/l à une distance de 25 mètres de la côte.
La centrale nucléaire japonaise de Fukushima-1 a été le théâtre d'une série d'accidents à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Ses six réacteurs ont été fortement endommagés et leur système de refroidissement est tombé en panne après une coupure d'électricité provoquée par le tsunami. Des traces de césium et d'iode radioactifs ont été détectées dans le sol, l'eau de mer et les denrées alimentaires à plusieurs centaines de kilomètres de la centrale. Les autorités ont évacué la population vivant dans un rayon de 20 km autour de la centrale. Les travaux de décontamination et le démontage des réacteurs accidentés devraient prendre de 30 à 40 ans.

Moubarak pourrait revenir "sauver l'Egypte"

Rossiïskaïa gazeta

Va-t-on assister au retour triomphal de Hosni Moubarak dans la grande politique ?
Lundi, certains experts ont commencé à répondre à cette question par l’affirmative, après que l'avocat de Moubarak a dit que son client pourrait être relâché, écrit mardi 20 août le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Ces derniers jours, des centaines de personnes sont mortes dans les rues égyptiennes. Pendant ce temps, le reste du monde a réalisé que les nouvelles autorités n'avaient aucune chance de trouver un terrain d'entente avec les Frères musulmans. D’où cette question : qui est capable aujourd'hui de sortir cet Etat-clé de la crise très profonde qui l’anéantit ?
Mohamed Morsi, le président déchu, ne peut pas être considéré comme un éventuel pacificateur, même hypothétique. Dans leur confrontation acharnée avec les militaires, les Frères musulmans ont clairement montré qu'ils n'étaient prêts qu'à une chose : inonder le pays de sang. Pendant ce temps, les experts évoquent de plus en plus de l'apparition d'un nouveau figurant – un jeune officier capable de mener derrière lui tous les Egyptiens.
C'est comme ça qu’Hosni Moubarak était devenu président. Mais dimanche encore, personne ne pouvait parler sérieusement du retour de Moubarak lui-même. Il n'est plus très jeune d'ailleurs -85 ans - et il est toujours en prison.
Cependant, en y réfléchissant, il est le seul qui pourrait aujourd’hui rétablir une paix relative dans le pays. Et, de facto, il est le chef d'Etat légitime – il a été renversé par un coup d'Etat. Après le massacre du Caire même les opposants fervents à Moubarak voteront très certainement pour son retour. Car à son époque l'Egypte vivait en paix, dans le calme, il y avait du travail, sans oublier les milliards de revenus générés par le tourisme. Aujourd'hui, tout cela est parti en fumée.
Et voici que lundi l'avocat de Moubarak annonce un scoop : le procureur lèvera prochainement les charges de corruption contre l'accusé. "Il ne reste plus qu'une simple procédure administrative qui ne devrait pas prendre plus de 48 heures", a déclaré l'avocat.
Néanmoins, les experts précisent que l'ex-président égyptien devra tout de même se présenter au tribunal dans le cadre du réexamen de son implication dans la mort de manifestants en 2011. Mais après tout, qui condamnerait un homme qui a apporté la paix à une nation de plusieurs dizaines de millions de personnes ? Mais pour l’instant, tout cela reste hypothétique.

Lattaquié : Une charnière découverte !

IRIB- Selon des sources syriennes, un fosse commun vient d'être découvert dans l'un des villages de la banlieue de Lattaquié où sont enterrés une vingtaine de corps appartenant aux civils syriens.
ces syriens ont été massacrés par des takfiris au premier jour de leur offensive contre la banlieue de Lattaquié. ce serait les éléments de l'Etat islamique en Irak et au Levant qui serait à l'origine de ces exécutions sommaires; les corps appartiennent aux habitants du village Al Hambouchiya .

Bébé royal: premières photos officielles du prince George


Le prince William et sa femme Catherine ont diffusé mardi les premières photos officielles de leur fils George qui, en rupture avec la tradition, ont été prises par le grand-père maternel de l’enfant, Michael Middleton.
Dans les bras de sa mère, le “bébé royal”, manifestement endormi, est enveloppé dans une couverture blanche du même type que celle qu’il avait déjà à la sortie de la maternité, au lendemain de sa naissance le 22 juillet.
Kate, qui porte une robe bordeaux, les cheveux lâchés, se tient à côté du prince William, en jean et chemise en vichy bleu et blanc, dans le jardin de la famille Middleton, à Bucklebury, dans le Berkshire (ouest de Londres). Le couple apparaît souriant sur les deux photos, prises par une journée ensoleillée d’août.
Sur l’un des clichés, parents et enfant sont accompagnés de deux chiens : le cocker noir du couple, Lupo, d’un côté, et le golden retriever des Middleton, Tilly, étendu derrière eux.
Le fait que ces photos ont été prises par le père de Kate, ancien employé de British Airways devenu homme d’affaires, est une nouveauté, Buckingham ayant jusqu’ici eu recours à des professionnels pour les premiers clichés des nouveaux venus dans la famille royale.
Martin Keene, chef de la photo à Press Association, l’agence de presse qui a distribué les clichés, a jugé que “n’importe quel photographe aurait été content de les avoir pris”, mais des observateurs ont noté qu’ils étaient surexposés.
Les photos ont été diffusées par le palais de Kensington, les services du couple princier, quatre semaines exactement après la naissance du prince George de Cambridge, troisième dans l’ordre de succession au trône britannique.
Elles coïncident avec la diffusion d’une interview du prince William, la première depuis la naissance de son fils, qu’il a décrit comme un “chenapan”.
“Il me rappelle soit mon frère (Harry), soit moi quand j‘étais plus jeune”, déclare William dans cet entretien avec la chaîne de télévision américaine CNN, dont des extraits ont été diffusés lundi par les médias britanniques.
“Il gigote beaucoup” et “ne veut pas beaucoup dormir, ce qui est un peu un problème”, confie encore William, qui a reconnu toutefois ne pas se lever la nuit autant que Kate.
Le prince William, 31 ans, deuxième dans l’ordre de succession, a affirmé que la paternité l’avait changé : “ Je ne pensais pas ressentir ce que j’ai éprouvé. Et même si cela fait peu de temps, je réagis différemment émotionnellement à beaucoup de choses”, a-t-il dit.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: le guide suprême des Frères musulmans arrêté


Le guide suprême des Frères musulmans a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi en Egypte, où les forces de l’ordre répriment dans le sang les partisans du président destitué Mohamed Morsi.
La spirale de la violence s’est accélérée avec 25 policiers et 37 détenus islamistes tués en moins de 24 heures dans le pays.
Mohamed Badie, le chef de l’influente confrérie du président destitué Mohamed Morsi, a été capturé avec deux autres hauts dirigeants du mouvement dans un appartement tout près de la place Rabaa al-Adawiya, sur laquelle plus de 280 partisans du chef de l’Etat déchu avaient été tués mercredi lors de la première opération de la police et de l’armée contre les rassemblements de manifestants islamistes.
Les télévisions publiques comme privées égyptiennes qui soutiennent quasi-unanimement le coup de force des militaires ont diffusé dans la nuit des images de M. Badie, 70 ans, emmené par la police et assis dans un bureau, l’air prostré dans sa jalabiya blanche, la longue tunique égyptienne traditionnelle.
Arrestation pour “incitation à la violence”
La justice avait ordonné son arrestation notamment pour “incitation à la violence”, ainsi que celle de plusieurs autres cadres importants des Frères musulmans, le 10 juillet, une semaine après que l’armée eut destitué et arrêté M. Morsi, premier chef de l’Etat égyptien élu démocratiquement.
Depuis six jours, et malgré le tollé déclenché dans la communauté internationale qui dénonce un “carnage”, le pouvoir mis en place par l’armée a ordonné la dispersion systématique —et dans le sang— de toute manifestation des pro-Morsi. Les heurts avec les forces de l’ordre ont fait au total près de 900 morts depuis l’assaut de la place Rabaa mercredi, des civils partisans des Frères musulmans pour la plupart, tués par balles dans la majorité des cas.
Le pouvoir a donné il y a quatre jours l’autorisation aux soldats et policiers d’ouvrir le feu sur les manifestants s’en prenant aux biens publics et aux forces de sécurité. Le chef de l’armée et nouvel homme fort de l’Egypte, le général Abdel Fatah al-Sissi, a martelé dimanche que son pays ne “pliera pas” devant les “terroristes”, ainsi que le pouvoir et les médias qualifient les Frères musulmans.
Plus d’un millier de manifestants pro-Morsi ont également été arrêtés, dont les cadres les plus importants des Frères musulmans, qui doivent être jugés à partir du 25 août, comme M. Badie.
Le propre fils de M. Badie a lui-même été tué par balles durant une de leurs manifestations “contre le coup d’Etat” vendredi au Caire.
8e guide suprême des Frères musulmans
M. Badie est le 8e guide suprême des Frères musulmans, élu en janvier 2010 à la tête de la confrérie qui a remporté les premières législatives libres du pays début 2012, un an après la chute de Hosni Moubarak.
Lundi matin, dans la péninsule désertique du Sinaï, base arrière de nombreux groupes islamistes armés, des assaillants ont attaqué lundi à la roquette deux minibus de la police, tuant au moins 25 policiers qui se rendaient à Rafah. Cette attaque, la plus meurtrière visant les forces de l’ordre depuis des années, porte à 102 le nombre de policiers tués en cinq jours.
Dimanche soir, dans des circonstances encore troubles, 37 détenus issus de la confrérie de M. Morsi, les Frères musulmans, ont péri asphyxiés dans un fourgon qui les transportait vers une prison du Caire, la police évoquant une tentative d‘évasion. Le camp de M. Morsi a dénoncé un “assassinat”.
Dans le pays, les médias unanimes et une grande partie de la population qui considèrent désormais les Frères musulmans comme des “terroristes”, soutiennent la méthode forte de l’armée, qui a suscité à l‘étranger une vague de critiques de plus en plus virulentes.
Human Rights Watch (HRW) a demandé lundi au gouvernement égyptien de cesser de tirer sur les manifestants, contestant également le bilan des morts établi par l’armée.
Amnesty International a dénoncé un “carnage total”, et déploré la “faiblesse” des réactions internationales.
Les pays de l’Union européenne, qui se sont dits prêts à “réexaminer” leurs relations avec Le Caire, tiennent une réunion ministérielle mercredi sur le sujet.
Les Etats-Unis ont lancé un appel à la réconciliation et dit continuer à examiner l’aide qu’ils fournissent à l’Egypte —1,5 milliards de dollars annuels, dont 1,3 pour la seule armée—, tout en reconnaissant que leur capacité d’influence y était “limitée”.
Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal, a assuré de son côté que les pays arabes étaient prêts à compenser toute baisse de l’aide occidentale à l’Égypte.
L‘état d’urgence et le couvre-feu décrétés jeudi restent en vigueur mais une vie quasiment normale la journée a repris lundi au Caire, mégalopole de 20 millions d’habitants, si ce n’est que les chars de l’armée sont déployés sur toutes les grandes artères.
M. Morsi était accusé par ses détracteurs, et des millions de manifestants fin juin, d’avoir accaparé le pouvoir au profit des Frères musulmans et d’avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.

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Fuite d'eau radioactive à Fukushima Tepco tente depuis lundi de colmater une fuite d'eau contaminée, provenant d'un réservoir de stockage.

Un employé de Tepco mesure les Taux de radioactivité sur le site de Fukushima.
Un employé de Tepco mesure les Taux de radioactivité sur le site de Fukushima. (Photo Toshifumi Kitamura. Reuters)
Un réservoir a laissé s’échapper 300 tonnes d’eau radioactive qui s’est répandue en flaques et dans le sol à la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima, a indiqué la compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco) qui essaie de pomper ce liquide pour éviter une extension de la contamination du site.
La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d’environ 100 millisieverts par heure, selon cette même source. Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon, pour les travailleurs du secteur nucléaire, a expliqué le porte-parole de Tepco Masayuki Ono lors d’une conférence de presse.
L’eau avait été découverte lundi vers 09h50. Elle provient d’un des nombreux réservoirs de stockage installé sur le site, pour contenir de l’eau qui a été partiellement débarrassée de certains éléments radioactifs, mais reste néanmoins contaminée.
Tepco est parvenu mardi à localiser précisément le réservoir qui laisse s’échapper l’eau et a évalué à 300 tonnes la quantité qui avait déjà fui. Il resterait environ 670 tonnes dans ce réservoir. Un litre de cette eau contient environ 80 millions de becquerels de strontium et autres éléments radioactifs dégageant des rayons bêta.

Des valves laissées ouvertes

Un ensemble de mesures avait été mis en place après la catastrophe dont muret peu élevé,  aux abords de ces citernes d’eau,  censé arrêter le liquide en cas de fuite. Toutefois, des valves pourraient avoir été laissées ouvertes, laissant ainsi l’eau radioactive s’écouler au-delà, d’où la détection de flaques à l’extérieur de cet espace fermé.
La fuite du réservoir se poursuivrait toujours mardi en fin de matinée selon Tepco, qui a cependant affirmé que ce liquide ne s’était pour l’heure pas écoulé dans l’Océan Pacifique situé à environ 500 mètres du lieu des flaques. Toutefois, avec le temps, cette eau se mêlant à l’eau souterraine accumulée en plus de deux ans pourrait aussi aller jusqu’à la mer, a reconnu Ono.
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L’Autorité de régulation nucléaire a situé ce dernier incident en date au niveau un de l’échelle internationale des événements nucléaires (Ines, de 0 à 7), ce qui correspond à une «anomalie». Il n’y a toutefois pas eu de changement constaté dans les mesures de radioactivité à distance des flaques.
«Le plus important à l’heure actuelle est de récupérer cette eau, de transférer l’eau du réservoir qui fuit dans un autre sain, le tout à l’aide de pompes», a ajouté Ono.
Tepco a commencé à pomper ces flaques lundi à 19h00 locales au rythme d’environ un mètre cube par heure. Le groupe est en outre en train de renforcer la petite digue entourant les réservoirs en prévision de fortes pluies qui risquent de se déverser sur la centrale dans le courant de la journée de mardi, selon la météo locale.
La gestion de l’eau radioactive (stockée dans des centaines d’énormes citernes mises en place spécialement en différents lieu du site) constitue l’un des problèmes les plus aigus rencontrés par Tepco. Ce liquide découle en grande partie du refroidissement indispensable des réacteurs.
Ces problèmes de stockage ne sont d'ailleurs pas les seuls que rencontre Tepco avec l’eau. Depuis l’accident, de grandes quantités se sont en effet accumulées en sous-sol entre les réacteurs et l’océan Pacifique voisin où une partie s’écoule au rythme de 300 tonnes par jour, selon les plus récentes évaluations.
Tepco est aussi en train de pomper ce liquide radioactif enfoui, mélange issu de l’arrosage massif des réacteurs après l’accident, d’eau souterraine présente sur le site à l’état naturel et d’eau de pluie. La compagnie veut ainsi tenter de réduire les rejets en mer qu’elle avait initialement niés avant de se rendre à l’évidence.
Il y a deux semaines, le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, avait promis que les autorités allaient davantage s’impliquer dans la gestion de cette eau contaminée.
Selon l’expert français Jérôme Joly, directeur général adjoint de l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’impact environnemental de ces écoulements d’eau souterraine contaminée resterait toutefois marginal par rapport à la radioactivité totale émise en 2011 au moment de l’accident.
Tepco se débat depuis mars 2011 pour faire face aux conséquences de l’accident survenu à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), à la suite d’un très violent séisme et d’un violent tsunami.