15 août, 2013

Liban: au moins 18 morts dans un attentat à Beyrouth


Au moins 18 personnes ont été tuées jeudi dans le plus sanglant attentat en trois décennies ayant frappé la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah qui combat les insurgés en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
La puissante explosion, revendiquée par un groupuscule inconnu se réclamant des rebelles syriens, sonne comme un défi au chef du mouvement chiite Hassan Nasrallah, qui a affirmé la veille avoir pris des mesures pour éviter un second attentat après celui du 9 juillet dans ce quartier.
Selon un bilan de la Croix-Rouge publié à 22h00 (19h00 GMT), au moins 18 personnes ont été tuées et près de 250 blessées dans la déflagration, survenue à un carrefour de Roueiss, un secteur résidentiel et commercial densément peuplé de la banlieue chiite.
Un habitant a raconté sur une chaîne libanaise avoir vu une fourgonnette tourner trois fois dans le secteur, comme si elle recherchait un endroit pour se garer, avant d’exploser en pleine rue. Un autre témoin a parlé de véritable “séisme”.
Un photographe de l’AFP a vu des voitures en feu, des corps calcinés et des immeubles en flammes obligeant les pompiers à utiliser leurs échelles pour faire descendre des occupants bloqués dans leur appartement. Certains portaient des masques pour éviter d‘être asphyxiés.
Des hommes de sécurité en civil du Hezbollah étaient présents en masse près du site, où des enquêteurs étaient à la recherche d’indice au milieu d’un amas de carcasses de voitures calcinées.
La chaîne du Hezbollah, Al-Manar, a montré une foule paniquée et en colère attroupée sur les lieux.
“Le terrorisme frappe de nouveau la banlieue sud”, a commenté le présentateur d’Al-Manar, pour qui le parti chiite “paye le prix de sa position”.
Le Hezbollah, un allié indéfectible du régime Assad et qui combat depuis des mois avec ses troupes contre les rebelles en Syrie, est devenu la bête noire des insurgés syriens, en majorité des sunnites.
Un groupuscule inconnu portant un nom à forte connotation sunnite, “les compagnies d’Aïcha oum el-Mou’minine” (du nom de l‘épouse favorite de Mahomet), a revendiqué dans une vidéo l’attentat, sans qu’il soit possible de l’authentifier.
“Hassan Nasrallah, nous t’envoyons notre deuxième puissant message, car tu ne comprends toujours pas”, a indiqué un homme cagoulé lisant un communiqué aux côtés de deux hommes armés.
C’est le second attentat en six semaines à avoir lieu entre les secteurs populaires de Bir el-Abed et de Roueiss. Le 9 juillet, une voiture piégée avait fait une cinquantaine de blessés.
Un groupuscule syrien inconnu, Brigade 313, avait revendiqué cet attentat, disant riposter à l’implication du Hezbollah dans les combats en Syrie.

“Piste israélienne”
“Piste israélienne”

Le président de la République libanaise Michel Sleimane a condamné l’attentat “terroriste”, “criminel” et “lâche”, qui porte selon lui les “empreintes d’Israël”, ennemi juré du Hezbollah.
Le ministre syrien de l’Information Omrane al-Zohbi a également dénoncé “fermement” l’attentat, estimant qu’il s’agissait d’un “service rendu à l’ennemi israélien”.
L’analyste et expert du Hezbollah, Waddah Charara, a aussi avancé la piste israélienne.
“Cet attentat s’inscrit dans la guerre que se livrent Israël et le mouvement chiite et qui s’est traduit récemment par l’incursion de soldats israéliens en territoire libanais”, a-t-il dit. “L’Etat hébreu et le Hezbollah s‘échangent actuellement des messages explosifs”.
Dans une interview télévisée mercredi, le chef du Hezbollah a revendiqué deux explosions qui ont blessé le 7 août quatre soldats israéliens, affirmant que son parti “fera face” à toute nouvelle violation de la part de l‘État hébreu.
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a décrété un deuil national vendredi tandis que l’ex-chef du gouvernement Saad Hariri, rival du Hezbollah, a également condamné “cette explosion qui vise à “semer la dissension au Liban”.
Ce pays voisin de la Syrie est profondément divisé entre partisans du régime syrien, menés par le Hezbollah, et les détracteurs de Bachar al-Assad, menés par M. Hariri. Les divisions sur la Syrie ont exacerbé les tensions dans le pays entre communautés sunnites et chiites.
A l‘étranger, le ministre britannique pour le Moyen-Orient Alistair Burt a condamné l’attentat, affirmant que “le terrorisme et l’extrémisme n’avaient pas leur place au Liban”.
L’attentat de jeudi est le plus meurtrier dans la banlieue depuis la tentative d’assassinat en 1985 par la CIA de Mohammad Hussein Fadlallah, alors guide spirituel du Hezbollah, qui avait fait près de 80 morts.
C’est également le plus sanglant à Beyrouth dans la période de l’après guerre civile, après celui en 2005 de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, qui a fait 23 morts.
Le chef du Hezbollah doit s’exprimer vendredi à l’occasion d’une cérémonie qui était prévue avant l’attentat, pour commémorer la fin de la guerre de 2006 entre le puissant parti armé et Israël.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Mali: score écrasant de 77,6% pour le nouveau président IB Keïta


. © Khaled Desouki Le nouveau président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été élu avec un score écrasant de 77,6% contre 22,3% à son rival Soumaïla Cissé qui avait reconnu sa défaite dès le lendemain du scrutin du 11 août, selon les résultats officiels publiés jeudi.
Fort de ce succès exceptionnel, Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, ancien Premier ministre dans les années 1990, va devoir s’atteler à relever et réconciler un pays meurtri et plus que jamais divisé par 18 mois de crise politique et militaire.
Après 45 minutes de remerciements aux partenaires nationaux et internationaux du Mali qui ont contribué au succès des deux tours de la présidentelle du 28 juillet et du 11 août, le ministre de l’Intérieur, Moussa Sinko Coulibaly, a énuméré les resultats provisoires du second tour devant la presse et un parterre de personnalités maliennes et étrangères.
Le taux de participation a été de 45,78%, en baisse de trois points par rapport au premier, et le nombre de bulletins nuls anormalement élevé de près de 400.000 au premier tour, a considérablement baissé à près de 93.000 au second.
Sur 3.033.601 suffrages exprimés, IBK, cacique de la vie politique malienne agé de 68 ans, en a obtenu 2.354.693 contre 679.258 à Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des Finances.
Au premier tour, IBK avait rassemblé près de 40% des suffrages contre un peu moins de 20% pour M. Cissé qui améliore tout juste son score de moins de trois points par rapport au 28 juillet.
Ibrahim Boubacar Keïta avait négocié le ralliement au second tour de 22 des 25 candidats éliminés au premier.
Dès lundi soir, Soumaïla Cissé avait reconnu sa défaite en se rendant en famille au domicile d’Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako pour le féliciter et lui souhaiter “bonne chance pour le Mali”.
Il avait annoncé mardi qu’au regard de “la fragilité” de la situtation dans un Mali encore traumatisé, il n’introduirait aucun recours devant la Cour constitutionnelle qui doit valider les résultats provisoires donnés par le ministère de l’Intérieur.
Il a prôné “un comportement vertueux” pour “une vraie réconciliation dans les coeurs et les esprits” dans son pays.
Une lourde tâche attend désormais IBK qui ne s’est pas exprimé publiquement depuis dimanche.
Priorité, la réconciliation

Après son investiture prévue en septembre, il va devoir rapidement prendre des mesures concrètes pour redonner confiance à des Maliens choqués et divisés par la profonde crise politique et militaire qu’ils viennent de traverser.
Cette crise avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le nord du Mali, supplantés rapidement par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont pris le contrôle de cette région, juste après un coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.
Les jihadistes ont laminé la rébellion touareg et l’armée malienne et commis d’innombrables exactions avant d‘être en grande partie chassés par l’intervention militaire franco-africaine toujours en cours.
Le conflit a plongé en 18 mois le Mali dans la récession, accentué la pauvreté, ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué un exode massif d’environ 500.000 déplacés internes et réfugiés.
Ibrahim Boubacar Keïta souhaite mettre en place un gouvernement de large union pour faire face à ces immenses défis. A plusieurs reprises, il a indiqué que sa première tâche serait “la réconciliation”, en particulier avec la minorité touareg qui se sent marginalisée.
Un accord intérimaire signé en juin à Ouagadougou entre des représentants du régime malien de transition et les rebelles touareg prévoit l’ouverture de “pourparlers de paix” dans les 60 jours suivant la mise en place du nouveau gouvernement.
IBK pourra compter sur l’appui de la communauté internationale qui, en dépit de craintes initiales d’attentats jihadistes et de fraudes massives, a salué le bon déroulement et la transparence du scrutin et promis une aide massive de 3,2 milliards d’euros au Mali.
Il devrait en outre pouvoir compter sur la bienveillance de l’auteur du coup d’Etat de mars 2012, le capitaine Amadou Sanogo, bombardé général mercredi par le régime de transition en place à Bamako depuis avril 2012 et préside par Dioncounda Traoré.
Cette promotion a été qualifiée de “honteuse” par Human Rights Watch qui estime que Sanogo devrait plutôt faire l’objet d’un enquête pour les nombreuse exactions présumées commises par ses hommes à Bamako en 2012.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Oyez, oyez ! Le général Dempsey vous dévoile ses plans secrets ! Ne les divulguez surtout pas à Assad.


ROYAL NAVY TASK GROUP FLEXES ITS MUSCLES IN THE MEDITERRANEANNous sommes vernis. Le général Dempsey, le patron du Pentagone, est arrivé Lundi 12 Août en Israël pour peaufiner son plan d’intervention en Syrie avec les autorités politiques et militaires israéliennes. Aussitôt mis au point, le plus secrètement possible, ils nous en livrent les détails via Debka Files pour que nous puissions en discuter à loisir, entre nous, le diffuser aussi peut-être, mais toujours entre nous. Ils nous font confiance pour cela. Un plan en 11 points dont vous trouverez les détails ici. C’est net, c’est précis, c’est chirurgical, comme seuls les américains en ont le secret.
Pendant ce temps, que font l’armée syrienne et ses alliés ? Ils sont trop occupés par ce qui se passe sur le terrain pour aller surfer sur le net. Ils ne sont donc au courant de rien. A moins qu’ils ne soient aussi en train de surveiller les navires anglo-français qui ont brusquement décidé d’entamer une croisière en Méditerranée, avec pleins d’escales prévues pour que les marins puissent faire des emplettes à terre entre deux exercices avec des pays amis… ou presque amis. Oui, car entre temps, pour nous maintenir en haleine, on nous ressort la vieille histoire du rocher de toutes les discordes, Gibraltar. La tension monte, nous dit-on. Ah bon, il y avait donc tension ? Les deux alliés de l’OTAN vont-ils se mettre des baffes pour régler ce problème devenu tout d’un coup aigu ? Feront-ils, chacun, appel à l’OTAN ?
Et pour corser encore plus l’histoire, il parait que, le problème de Gibraltar réglé ou non, tout ce petit monde finira par se retrouver dans l’Océan Indien, jusqu’au golfe persique, où ils effectueront des exercices. Encore. On nous donne même les raisons de ces exercices : le pillage des ressources. Question : pourquoi diable iront-ils piller ce qui leur appartient déjà ? En dehors de l’Iran, chaque cm2 de terrain, chaque grain de sable de cette partie du monde leur appartient. La question restera sans doute sans réponse ou, s’il y en a une, elle sera tellement alambiquée qu’il vaut mieux ne pas avoir posé la question.
En tout cas, démocratie oblige, on nous explique tout à l’avance et en détail. Les manœuvres, les escales, les dates, les petites disputes familiales, jusqu’au plan d’invasion surprise de Dempsey. Les commentateurs autorisés vont même plus loin dans les détails de ce fameux plan. Ils nous annoncent d’ores et déjà que nous aurons une guerre propre, sans victimes. C’est l’essentiel, non ? Pour ces commentateurs, cela veut dire : quelques morts (mais pas beaucoup) parmi les français et anglais engagés, un peu plus chez les alliés arabes (c’est inévitable), beaucoup, beaucoup plus chez les djihadistes  (ils sont payés pour ça. Et puis, ne sont-ils pas déjà sur la liste des terroristes ?), des victimes collatérales qu’une enquête ultérieure aidera à chiffrer, et enfin zéro mort américain et israélien. Guerre sans victimes donc.
Finalement, à quoi sert la diplomatie puisqu’on peut avoir une guerre rapide sans morts ?
Avic

http://avicennesy.wordpress.com

A bolt for Bolt! Amazing moment Usain was snapped winning the 100 metres - against a REAL streak of lightning

It is already being hailed as one of the greatest sports photographs of all time.
As Usain Bolt crossed the line to win the 100m at the World Athletics Championships in Moscow, AFP photographer Olivier Morin was primed and ready in the right place at the right time to take an image which will undoubtedly become the iconic lasting image of the legendary Jamaican's career.
With thunderstorms gathering around the Luzhniki Stadium, Morin sat in the first row of the photographer's tribune, set up five remote cameras near the finish line in preparation for athletics' showpiece race and crossed his fingers that he may be able to catch a lightning strike.
Scroll down for video
Olivier Morin of AFP captures a stunning shot of Usain Bolt after winning the 100m at the World Athletics Championships in Moscow as lightning strikes
Olivier Morin of AFP captures a stunning shot of Usain Bolt after winning the 100m at the World Athletics Championships in Moscow as lightning strikes
 

HOW I TOOK THE PHOTO

Read the full story of how Morin captured the extraordinary moment HERE
Morin told the Daily Relay: 'A half an hour before the race everybody saw the beginning of a thunderstorm and many lightnings. All of us were trying to get those lightnings with the 10,000m which was just before. But to combine the lightning and the racers, it’s already difficult with two parameters at the same time.'

It couldn't have gone better. As Bolt carried on with his victory lap, Morin's eyes lit up as he edited and processed the images trackside.

He said: 'I’m editing…the remote cameras on this laptop after (from trackside). I went through all of the remotes (cameras) and this is the last one. The fifth one, I go to directly the pictures that are there.

'I didn’t see all of it at first when it was the small images. I just saw Bolt in the frame, because the image was a small size. I say "Ok, Bolt is in and he looks sharp". Then I open the picture and say "Ooo". There’s lightning there and a second shot with lightening. And then I notice that there is something there. So here we go.”
AFP photographer Olivier Morin with a laptop displaying his remarkable photograph of Usain Bolt which has gone viral on the internet
AFP photographer Olivier Morin with a laptop displaying his remarkable photograph of Usain Bolt which has gone viral on the internet
Humble Morin, who has worked for AFP for 24 years, has received widespread acclaim for his photo which he maintains was down to luck.

He said: 'It’s a difficult picture to talk about, because this one is 99% of fortunate (luck). To instance of lightning. I could have not preplanned this.'

'The only thing I am responsible for is the framing and the timing of pressing the button (for the remote camera). The rest is out of my control. The god of weather was with me last night.
'To have this lightning just at this moment for Bolt himself. I’ve got to say, it was my day.'
Sportsmail has delved into its extensive picture archive to bring you a selection of classic sporting images...
John Rooney of AP took this photograph of Muhammad Ali standing over Sonny Liston after a first-round knockout in May 1965
John Rooney of AP took this photograph of Muhammad Ali standing over Sonny Liston after a first-round knockout in May 1965

Roger Bannister crosses the finish line to run the first sub-four minute mile on May 6 1954
Roger Bannister crosses the finish line to run the first sub-four minute mile on May 6 1954

Ben Johnson powers ahead of the rest on his way to a 100m world record time of 9.79 sec at the Seoul Olympic Games in 1988. Johnson was later stripped of his gold medal after testing positive for drugs.
Ben Johnson powers ahead of the rest on his way to a 100m world record time of 9.79 sec at the Seoul Olympic Games in 1988. Johnson was later stripped of his gold medal after testing positive for drugs.

England captain Bobby Moore is held shoulder high by his teammates after leading the side to World Cup glory in 1966 with a 4-2 win against West Germany
England captain Bobby Moore is held shoulder high by his teammates after leading the side to World Cup glory in 1966 with a 4-2 win against West Germany
Tony Duffy captures American long jumper Bob Beamon soaring through the air to a world record of 8.90m at the 1968 Olympic Games in Mexico City
Argentina's Diego Maradona takes on the Belgium defence during the 1982 World Cup in Spain
Tony Duffy captures American long jumper Bob Beamon soaring through the air to a world record of 8.90m at the 1968 Olympic Games in Mexico City (left), while Argentina's Diego Maradona takes on the Belgium defence during the 1982 World Cup in Spain (right)

Chris Cole of Allsport took this shot of sumo wrestler Konishiki 'The Dumptruck'' of Hawaii staring down at his opponent during the first Sumo Bashai held outside Japan, at the Albert Hall in London, England in November 1991
Chris Cole of Allsport took this shot of sumo wrestler Konishiki  'The Dumptruck'' of Hawaii staring down at his opponent during the first Sumo Bashai held outside Japan, at the Albert Hall in London, England in November 1991

Diego Maradona's infamous
Diego Maradona's infamous "Hand of God" goal past England keeper Peter Shilton at the 1986 World Cup in Mexico

Mike Hewitt of Getty Images took this photograph of Roger Federer and Andre Agassi taking part in an audacious practice session on the helipad of the Burj Al Arab hotel in Dubai in February 2005
Mike Hewitt of Getty Images took this photograph of Roger Federer and Andre Agassi taking part in an audacious practice session on the helipad of the Burj Al Arab hotel in Dubai in February 2005
The moment when the Mail on Sunday's Mark Pain found himself in the line of fire at the 2010 Ryder Cup at Celtic Manor as Tiger Woods duffed his chip. And check out 'Cigar Guy' towards the right of the photo...
The moment when the Mail on Sunday's Mark Pain found himself in the line of fire at the 2010 Ryder Cup at Celtic Manor as Tiger Woods duffed his chip. And check out 'Cigar Guy' towards the right of the photo...

Andrew Milligan of PA captures the horror on Chris Iwelumo's face as the Scotland striker misses an open goal against Norway at Hampden Park, Glasgow in 2008
Andrew Milligan of PA captures the horror on Chris Iwelumo's face as the Scotland striker misses an open goal against Norway at Hampden Park, Glasgow in 2008

Tom Shaw of Getty Images was responsible for this photo of Andrew Flintoff consoling Brett Lee after England won a nail-biting second Ashes Test at Edgbaston in 2005
Tom Shaw of Getty Images was responsible for this photo of Andrew Flintoff consoling Brett Lee after England won a nail-biting second Ashes Test at Edgbaston in 2005

The Daily Mail's Andy Hooper was in Istanbul to snap Steven Gerrard holding the Champions League trophy aloft after Liverpool's remarkable comeback from 3-0 down against AC Milan in 2005
The Daily Mail's Andy Hooper was in Istanbul to snap Steven Gerrard holding the Champions League trophy aloft after Liverpool's remarkable comeback from 3-0 down against AC Milan in 2005
John Varley's photograph from 1970 of Pele swapping shirts with Bobby Moore after Brazil beat England 1-0 at the World Cup in Mexico
Alex Livesey of Getty Images snapped Sir Bradley Wiggins sitting on a throne after winning gold in the London 2012 Olympics time trial
John Varley's photograph from 1970 of Pele swapping shirts with Bobby Moore after Brazil beat England 1-0 at the World Cup in Mexico (left), and Alex Livesey of Getty Images snapped Sir Bradley Wiggins sitting on a throne after winning gold in the London 2012 Olympics time trial (right)

Scotland fans rip down the goal at Wembley after their team beat England 2-1 in 1977
Scotland fans rip down the goal at Wembley after their team beat England 2-1 in 1977

Another great photograph from the Daily Mail's Andy Hooper as streaker Melissa Johnson runs past Richard Krajicek and Mal Washington ahead of the 1996 men's singles final at Wimbledon
Another great photograph from the Daily Mail's Andy Hooper as streaker Melissa Johnson runs past Richard Krajicek and Mal Washington ahead of the 1996 men's singles final at Wimbledon

The exhaustion and relief on Steve Redgrave's face is evident after winning his fifth Olympic gold medal in the Coxless Fours at the 2000 Olympics in Sydney
The exhaustion and relief on Steve Redgrave's face is evident after winning his fifth Olympic gold medal in the Coxless Fours at the 2000 Olympics in Sydney with Matthew Pinsent (left), Tim Foster (second left) and James Cracknell (right)
A classic rugby union photo from Colorsport's Colin Elsey of 'The Mud Man' Fran Cotton during the British Lions tour of New Zealand in 1977
American athletes Tommie Smith (left) and John Carlos (right) give the Black Power salute at the 1968 Olympics in Mexico City after taking gold and bronze respectively in the 200m
A classic rugby union photo from Colorsport's Colin Elsey of 'The Mud Man' Fran Cotton during the British Lions tour of New Zealand in 1977 (left), while American athletes Tommie Smith (left) and John Carlos (right) give the Black Power salute at the 1968 Olympics in Mexico City after taking gold and bronze respectively in the 200m (right)

One of the most dramatic images ever from Formula One as Dutchman Jos Verstappen escapes with just minor burns to his nose after fuel leaked on to his car and set the whole thing on fire during a pit stop at the 1994 German Grand Prix at Hockenheim
One of the most dramatic images ever from Formula One as Dutchman Jos Verstappen escapes with just minor burns to his nose after fuel leaked on to his car and set the whole thing on fire during a pit stop at the 1994 German Grand Prix at Hockenheim

Jonny Wilkinson's drop kick in extra time clinches the 2003 Rugby Union World Cup for England against Australia in Sydney
Jonny Wilkinson's drop kick in extra time clinches the 2003 Rugby Union World Cup for England against Australia in Sydney

Michael Regan of Getty Images took this shot of the Olympic Stadium as fireworks are set off during the Opening Ceremony at London 2012
Michael Regan of Getty Images took this shot of the Olympic Stadium as fireworks are set off during the Opening Ceremony at London 2012

Matt King of Getty Images snapped George North of the Lions lifting the Wallabies' Israel Folau of Wallabies while carrying the ball during the second Test in June 2013
Matt King of Getty Images snapped George North of the Lions lifting the Wallabies' Israel Folau of Wallabies while carrying the ball during the second Test in June 2013

Clive Brunskill of Getty Images photographs Andy Murray lifting the Wimbledon men's singles trophy in July 2013 as hundreds of fans hold up their camera phones
Clive Brunskill of Getty Images photographs Andy Murray lifting the Wimbledon men's singles trophy in July 2013 as hundreds of fans hold up their camera phones
 http://www.dailymail.co.uk

Tennis : Marion Bartoli met fin à sa carrière

Marion Bartoli en pleurs, annonce sa retraite.
Marion Bartoli en pleurs, annonce sa retraite.
Crédit : MATTHEW STOCKMAN / AFP

VIDÉO - La numéro un française et septième joueuse mondiale de tennis, Marion Bartoli, a annoncé sa retraite sportive à l'issue de sa défaite au deuxième tour du tournoi de Cincinnati (États-Unis).

Victorieuse du dernier tournoi de Wimbledon, la Française Marion Bartoli, a annoncé sa retraite du tennis ce mercredi 14 août après sa défaite au Masters de Cincinnati contre la modeste roumaine Simona Halep (3-6, 6-4, 6-1). "J'ai réalisé mon rêve et ça restera avec moi pour toujours", a déclaré la joueuse, qui avait remporté son premier titre du Grand Chelem début juillet à Wimbledon. "Mais maintenant mon corps n'arrive plus à tout supporter".

Marion Bartoli annonce la fin de sa carrière

L'annonce intervient deux semaines avant son entrée en lice à l'US Open (26 août), dernier tournoi du Grand Chelem de la saison. Marion Bartoli a déclaré que Wimbledon l'avait aidée à atteindre son meilleur niveau mais lui avait aussi fait payer physiquement et mentalement.
J'ai senti que j'avais épuisé toute l'énergie restante dans mon corps.Marion Bartoli, n°1 française
"J'ai subi beaucoup de blessures depuis le début de l'année. Je suis le circuit depuis si longtemps, et j'ai vraiment forcé et tout donné pendant ce Wimbledon, a-t-elle déclaré. J'ai senti que j'avais épuisé toute l'énergie restante dans mon corps. J'ai réalisé mon rêve et ça restera avec moi pour toujours."

Bartoli, septième joueuse mondiale, a disputé trois matches seulement depuis sa victoire à Wimbledon. Pour son retour à la compétition lors du tournoi de Toronto (Canada) la semaine dernière, elle avait battu l'Américaine Lauren Davis mais avait dû abandonner le lendemain face à la Slovaque Magdalena Rybaricova, 33e joueuse mondiale.
Fiche et palmarès de Marion Bartoli au 6 juillet 2013.

Fiche et palmarès de Marion Bartoli au 6 juillet 2013.

Crédit : AFP / INFOGRAPHIE LS DMK/FH

Problème au niveau de la ceinture abdominale

Les organisateurs avaient indiqué qu'elle souffrait d'une "tension au niveau de la ceinture abdominale", sans plus de précisions. "J'ai mal partout après 45 minutes ou une heure de jeu", a-t-elle précisé à l'issue de son dernier match à Cincinnati. "Je fais ça depuis si longtemps. Et, oui, c'est juste que physiquement parlant je n'y arrive plus."

"Après un set, tout mon corps me faisait mal. Tout le monde se souviendra de mon titre à Wimbledon - personne ne se souviendra de mon match joué ici", a ajouté Marion Bartoli avant de quitter la salle de conférence.

rtl.fr

Irak: nouveaux attentats à Bagdad, au moins 16 morts


De nouveaux attentats ont secoué Bagdad jeudi faisant au moins 16 morts, au lendemain de l’engagement du Premier ministre Nouri al-Maliki à poursuivre une vaste opération contre les groupes armés.
Dès le matin, quatre voitures piégées et une bombe placée en bord de route ont explosé dans quatre secteurs de la capitale tuant au moins 16 personnes et blessant 50, selon des sources officielles.
L’attaque la plus meurtrière a eu lieu quand une voiture piégée a explosé dans une gare routière du secteur de Kazimiya dans le nord de la capitale, tuant sept personnes et blessant 24. Une autre voiture a explosé à Baladiyat, près de locaux de la chaîne de télévision Al-Ahad, affiliée à un groupe chiite.
La veille encore, 17 personnes ont péri dans une vague d’attentats notamment dans un café au nord de la capitale, alors que le pays connaît depuis début 2013 une flambée de violence, parallèlement à une montée de la colère au sein de la minorité sunnite qui réclame la démission de M. Maliki.
M. Maliki a promis que les forces de sécurité allaient continuer de mener des arrestations massives et de viser des camps d’activistes pour endiguer la pire vague de violences qu’ait connue le pays depuis 2008.
Les forces de sécurité mènent des opérations d’envergure dans la région de Bagdad ainsi qu’au nord et à l’ouest de la capitale après l‘évasion de centaines de détenus, dont des chefs d’Al-Qaïda, après un spectaculaire assaut en juillet revendiqué par un groupe lié au réseau extrémiste.
Selon M. Maliki, plus de 800 activistes présumés ont été arrêtés et des dizaines d’autres tués lors de multiples raids pour tenter de mettre un terme aux violences, qui ont fait plus de 3.450 morts depuis le début 2013.
“La traque des terroristes et de ceux qui sont derrière eux se poursuivra jusqu‘à ce que notre peuple soit protégé”, a-t-il indiqué selon des déclarations diffusées mercredi par la télévision d’Etat.
La plupart des attentats sont revendiqués par la branche irakienne du réseau sunnite Al-Qaïda.
De plus une crise politique secoue l’Irak, le Premier ministre chiite étant aux prises avec ses partenaires de la coalition gouvernementale dont certains l’accusent d’accaparer le pouvoir, et avec la minorité sunnite.
Selon des experts, les évasions de prison ajoutent à la défiance de la population vis-à-vis du gouvernement, déjà accusé d’incurie face à la recrudescence des attentats et qui se voit aussi reprocher son incapacité à fournir des services de base.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

L'ambassadeur d'Egypte en France convoqué par Hollande à l'Elysée

PARIS (France) - Le président français François Hollande a convoqué l'ambassadeur d'Egypte à Paris à 10H00 (08H00 GMT) à l'Elysée, a-t-on appris jeudi matin auprès de la présidence.

Cette convocation intervient après la dispersion sanglante des manifestants qui réclamaient le retour du président Morsi, qui a fait selon le dernier bilan officiel au moins 343 morts mercredi au Caire.

Paris avait appelé mercredi à l'arrêt immédiat de la répression en Egypte et saisi l'ONU et ses principaux partenaires pour qu'en urgence une position internationale soit prise en ce sens.

La France appelle toutes les parties à refuser l'engrenage des affrontements et à ouvrir sans délai un dialogue incluant l'ensemble des forces politiques égyptiennes pour trouver une issue démocratique à cette crise grave, avait déclaré le ministre des Affaire étrangères Laurent Fabius, réaffirmant la disponibilité immédiate de Paris pour favoriser ce dialogue.

De nombreuses capitales et organisations internationales ont également condamné les violences et appelé au dialogue en Egypte.

Le président français est le premier chef d'Etat à prendre cette initiative. En Turquie, le Premier ministre turc islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, a appelé jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir rapidement pour évoquer l'Egypte, fustigeant l'hypocrisie de l'Occident face au très grave massacre survenu la veille dans ce pays.


(©AFP /

Egypte: 343 morts selon les autorités, le pays sous haute tension


L’Egypte se préparait jeudi à une nouvelle journée sous haute tension au lendemain de la dispersion sanglante au Caire des manifestations réclamant le retour du président islamiste Mohamed Morsi, qui a fait au moins 343 morts selon un nouveau bilan officiel, 2.200 morts selon les Frères musulmans.
Aucun incident majeur n’avait été signalé jeudi à l’aube dans le pays, où le calme était revenu en fin de soirée moins d’une heure après l’entrée en vigueur d’un couvre-feu, selon des responsables de sécurité joints par l’AFP.
Ce calme pourrait toutefois n‘être que temporaire, la tension restant à son comble dans le pays où les islamistes ont appelé à de nouvelles manifestations tandis que les forces de l’ordre prévenaient qu’elles n’accepteraient aucun nouveau sit-in, après avoir pris le contrôle des deux places du Caire où des pro-Morsi campaient depuis un mois et demi.
A l’issue d’une journée de heurts meurtriers, les autorités avaient décrété l‘état d’urgence et un couvre-feu dans la moitié des provinces, dont celles du Caire et d’Alexandrie (nord).
Les autorités égyptiennes ont indiqué jeudi matin qu’au moins 343 personnes, en grande majorité des civils, avaient péri la veille à travers le pays, selon un nouveau bilan officiel
Le chef des services d’urgence, Khaled al-Khatib, qui relève du ministère de la Santé, a indiqué à l’AFP que 300 civils avaient péri, tandis que le ministère de l’Intérieur a fait état de la mort de 43 policiers. Il s’agit de la journée la plus meurtrière depuis la révolte qui a renversé le président Hosni Moubarak en 2011.
Les Frères musulmans ont de leur côté annoncé que la fille de 17 ans d’un de leurs principaux dirigeants, Mohammed al-Beltagui, avait également été tuée par balle. Au total, les Frères parlent de 2.200 morts et plus de 10.000 blessés.
Alors que le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a démissionné de son poste de vice-président, refusant “d’assumer les conséquences de décisions avec lesquelles il n‘était pas d’accord”, le Premier ministre nommé par l’armée Hazem Beblawi a, lui, salué la police pour “sa très grande retenue”.
La communauté internationale, qui avait tenté une médiation pour éviter une issue dramatique au bras de fer entre pro-Morsi et nouveau pouvoir, a condamné l’usage de la violence pour disperser les deux rassemblements de milliers d’islamistes venus avec femmes et enfants réclamer le retour au pouvoir du premier président élu démocratiquement du pays.
M. Beblawi est apparu à la télévision pour assurer qu’“aucun État qui se respecte n’aurait toléré” ces sit-in qui duraient depuis un mois et demi, s’engageant dans le même temps à poursuivre la mise en œuvre du processus qui doit conduire à des élections début 2014.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé jeudi un “très grave massacre” des forces de l’ordre égyptiennes, critiquant l’“hypocrisie” de la communauté internationale et appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir “rapidement”.
A Washington, le secrétaire d’État américain John Kerry a exhorté à organiser ces scrutins, condamnant un bain de sang “lamentable”. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton qui, la première, avait tenté une médiation au Caire, a réclamé la levée de l‘état d’urgence “dès que possible”.
Sur la place Rabaa, un journaliste de l’AFP a compté 124 cadavres -dont plusieurs atteints par balles- dans une morgue de fortune. En outre, un caméraman de la chaîne britannique Sky News y a été tué par balle.
“Les instructions étaient de n’utiliser que les gaz lacrymogènes, pas d’armes à feu”, a assuré le ministre de l’Intérieur. “Mais quand les forces de sécurité sont arrivées, elles ont été surprises par des tirs nourris”.
Condamnations internationales
Après la dispersion, des heurts avaient eu lieu dans différents quartiers du Caire et fait plusieurs morts dans d’autres villes du pays.
A Alexandrie, deuxième ville du pays, un journaliste de l’AFP a fait état d‘échanges de tirs nourris à l’arme automatique.
En outre, au moins quatre églises ont été attaquées, les militants accusant les pro-Morsi de mener “une guerre de représailles” contre les coptes, dont le patriarche avait lui aussi soutenu la décision de l’armée de destituer M. Morsi, toujours retenu au secret.
Face aux violences meurtrières, M. ElBaradei, qui avait apporté sa caution morale à la destitution de M. Morsi le 3 juillet par les militaires, a démissionné, mettant au jour les profondes divisions au sein des autorités de transition installées par la toute-puissante armée.
Il avait à plusieurs reprises plaidé pour une solution politique à la crise, répétant que les Frères musulmans devaient participer à la transition.
Dans la matinée, une autre figure morale s‘était désolidarisée de l’opération meurtrière des forces de l’ordre: l’imam d’Al-Azhar, plus haute autorité de l’islam sunnite, qui avait expliqué n’avoir pas eu connaissance des méthodes que les forces de l’ordre comptaient employer.
Paris a appelé à “l’arrêt immédiat de la répression” et saisi l’ONU “pour qu’en urgence une position internationale soit prise en ce sens”. Son secrétaire général Ban Ki-moon a, lui, “condamné dans les termes les plus fermes les violences”.
Ankara, qui s‘était opposé à la destitution de M. Morsi, l’Iran et le Hamas palestinien ont dénoncé un “massacre”.
L’Equateur a annoncé qu’il rappelait son ambassadeur au Caire pour consultations suite aux violences, qui ont également été “déplorées” par le Mexique.
Le Qatar, principal soutien des Frères musulmans, a dénoncé “la méthode utilisée contre des manifestants pacifiques”, tandis que Berlin lançait un appel au calme dans le pays où les violences entre pro et anti-Morsi et entre pro-Morsi et forces de l’ordre avaient auparavant fait plus de 250 morts depuis fin juin, essentiellement des manifestants islamistes.

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Du Pakistan, le noyau dur d’Al-Qaïda migre vers le Moyen-Orient


. © Saul Loeb Al-Qaïda a 25 ans ce mois-ci. Et le mouvement islamiste armé à la tête du “jihad mondial” voit aujourd’hui son centre de gravité migrer hors de son Pakistan natal, vers le Moyen-Orient et l’Afrique, estiment des experts.
En août 1988, Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri et quatre autres combattants formaient officiellement “Al-Qaïda” – +la base+ en arabe – lors d’une réunion à Peshawar, carrefour du nord-ouest pakistanais à la porte de la frontière afghane.
A l‘époque, les troupes soviétiques commençaient leur retrait d’Afghanistan et les combattants venus du monde entier pour appuyer la rébellion afghane cherchaient à étendre la “guerre sainte” à l’international.
Aujourd’hui, ce sont les troupes occidentales qui ont entamé leur retrait d’Afghanistan où elles étaient venues traquer Oussama Ben Laden, finalement tué en mai 2011 par un commando américain au Pakistan. Ayman al-Zawahiri, un Egyptien de 62 ans réputé fin stratège mais moins charismatique que Ben Laden, a pris la succession du mouvement.
Or l’interception de messages, suggérant des menaces d’attentats contre des intérêts occidentaux, entre al-Zawahiri, et le chef de sa filiale dans la péninsule arabique (Aqpa), le Yéménite Nasser al-Whaychi, a récemment fait bondir les Etats-Unis. Près d’une vingtaine d’ambassades ont été fermées par craintes d’attentats.
Une question s’est aussi imposée avec une nouvelle acuité. Est-ce le “patron” Zawahiri qui donne les ordres ou les “franchises” de la marque Al-Qaïda qui agissent de leur propre chef?
“En général, les plans ne viennent pas de Zawahiri”, lance Rahimullah Yousufzaï, spécialiste des mouvements islamistes du nord du Pakistan. “En terme de force de frappe, de pouvoir et d’efficacité, le centre de gravité s’est déplacé. Il n’est plus au Pakistan ou en Afghanistan. La majorité des combattants ne sont plus ici”, ajoute-t-il.
“Il semble que le leadership d’Al-Qaïda se soit déplacé dans des structures régionales au Yémen, en Syrie et probablement en Somalie”, renchérit Imtiaz Gul, directeur du Centre d‘études stratégiques à Islamabad.
“Al-Qaïda n’a pas besoin d’un chef charismatique comme Oussama Ben Laden, le mouvement a assez de carburant et de munitions idéologiques pour rester en vie”, dit-il.
Aujourd’hui, des groupes inspirés de l’idéologie antidémocratique d’Al-Qaïda prolifèrent dans des pays comme la Libye, la Syrie ou l’Egypte, surfant sur le désarroi du “printemps arabe”, et aussi en Afrique de l’ouest.
“Il n’y a aucune raison que le noyau dur d’Al-Qaïda se concentre uniquement au Pakistan ou en Afghanistan”, fait valoir Daveed Gartenstein-Ross, analyste à la Foundation for Defence of Democracies, un centre de recherche à Washington.
“Sauve-qui-peut à Kaboul?”
“Ils ont fait d’al-Whaychi leur directeur général, ce qui signifie qu’il fait partie du noyau dur… Il y a un déplacement géographique vers le Yémen, mais cela ne veut pas dire que le centre de commandement se déplace. Selon moi, il s‘étend”, nuance-t-il.
Le président américain Barack Obama a soutenu la semaine dernière que le “noyau central” d’Al-Qaïda au Pakistan s’acheminait vers une “défaite” en raison entre autres des tirs de drones dans le secteur, mais un rapport récent des services de renseignement canadiens (SCRS) évoque plutôt un commandement endurant.
Or la fin, l’an prochain, de la mission de l’Otan en Afghanistan (ISAF) pourrait être un facteur déterminant pour le futur d’Al-Qaïda sur ses terres d’origine.
Selon le renseignement canadien, le fait que le commandement d’Al-Qaïda pourrait alors “retrouver sa marge de manoeuvre et le sanctuaire transfrontalier dont il a besoin pour assurer sa survie pour les cinq prochaines années au moins”.
Cette dose d’oxygène dépend plus exactement des négociations de paix afghanes visant à stabiliser le pays après le retrait des forces de l’Otan, soutiennent des analystes locaux.
“Si les différentes factions en Afghanistan parviennent à une vision politique commune du pays et à une forme d’alliance… il sera alors très difficile pour Al-Qaïda d’y trouver un sanctuaire”, estime Saifullah Khan Mahsud, spécialiste pakistanais de la région.
Mais si c’est le retour à la guerre civile en Afghanistan après le retrait de l’Otan, alors Al-Qaïda sera en bonne position pour y étendre son sanctuaire, prévient-il.

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Syrie: des rebelles chassés de leur QG à Raqa par des jihadistes


. © Saul Loeb Des rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL) ont été chassés de leurs sièges à Raqa par un groupe jihadiste dans le cadre d’une lutte pour le contrôle de cette ville de l’est de la Syrie, selon une ONG.
“Les combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris le contrôle total des locaux de la Brigade d’Ahfad al-Rassoul (les descendants du prophète) à Raqa”, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Raqa est la seule capitale provinciale syrienne qui échappe au contrôle du régime de Bachar al-Assad après avoir été capturée en mars par les jihadistes.
Mais depuis, plusieurs manifestations ont dénoncé les exactions commises par l’EIIL, un groupe affilié à Al-Qaïda accusé de retenir en otage des centaines de militants anti-régime et d’imposer leur interprétation extrême de l’islam.
Depuis une semaine, des combats opposent les jihadistes à la Brigade d’Ahfad al-Rassoul, un groupe islamiste qui adhère à l’Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle dite modérée et soutenue par des pays arabes et occidentaux.
Ahfad al-Rassoul est composé en majorité de Syriens de Raqa tandis que l’EIIL est formé dans une large mesure de jihadistes étrangers.
Selon l’OSDH et des responsables de cette brigade, les combats ont éclaté lorsque l’EIIL a attaqué des sièges d’Ahfad al-Rassoul dans un quartier de la ville.
“Ils voulaient mettre la main sur nos munitions et nos armes”, a affirmé à l’AFP un responsable de la brigade via Skype, sous couvert de l’anonymat.
Mardi soir, le groupe jihadiste a fait exploser une voiture devant un autre siège, tuant au moins cinq militants d’Ahfad al-Rassoul, puis s’est emparé de l’ensemble de leurs locaux.
“L’EIIL veut contrôler toute la ville et son émir (chef) à Raqa a même dit que ‘même les avions de Bachar’ n’ont pas pu nous faire sortir” de la ville, a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
“La population est avec nous et elle réclame l’expulsion de l’EIIL de Raqa”, affirme le responsable d’Ahfad al-Rassoul.
“Ils imposent leurs règles qui exaspèrent les gens”, ajoute-t-il.
Au début de la révolte en Syrie, les insurgés syriens qui cherchaient désespérément de l’aide face à la puissance de feu de l’armée avaient accueilli à bras ouverts les jihadistes, dotés d’armes sophistiquées et aguerris au combat. Mais cet engouement a laissé progressivement la place au rejet en raison de leur pratique extrême de l’islam et d’arrestations arbitraires.

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Egypte: bain de sang après la dispersion des pro-Morsi


Près de 200 personnes ont été tuées mercredi en Egypte dans la dispersion sanglante au Caire des manifestations réclamant le retour du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée, ainsi que des violences qui ont vite gagné l’ensemble du pays.
Les autorités ont indiqué que 149 civils et 43 policiers avaient péri à travers le pays, mais le bilan est probablement bien plus élevé, un journaliste de l’AFP ayant décompté 124 cadavres sur la seule place Rabaa al-Adawiya, QG des manifestants pro-Morsi au Caire.
Alors que le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a démissionné de son poste de vice-président, refusant “d’assumer les conséquences de décisions avec lesquelles il n‘était pas d’accord”, le Premier ministre nommé par l’armée Hazem Beblawi a, lui, salué la police pour “sa très grande retenue”.
A l’issue d’une journée de heurts meurtriers, les autorités ont décrété l‘état d’urgence et un couvre-feu dans la moitié des provinces, dont celles du Caire et d’Alexandrie (nord).
La communauté internationale, qui avait tenté une médiation pour éviter une issue dramatique au bras de fer entre pro-Morsi et nouveau pouvoir, a condamné l’usage de la violence pour disperser les deux rassemblements de milliers d’islamistes venus avec femmes et enfants réclamer le retour au pouvoir du premier président élu démocratiquement du pays.
M. Beblawi est apparu à la télévision pour assurer qu’“aucun État qui se respecte n’aurait toléré” ces sit-in qui duraient depuis un mois et demi, s’engageant dans le même temps à poursuivre la mise en œuvre du processus qui doit conduire à des élections début 2014.
A Washington, le secrétaire d’État américain John Kerry a exhorté à organiser ces scrutins, condamnant un bain de sang “lamentable”.
543 personnes arrêtées
Au moins 124 corps dans une morgue de fortune
Frères musulmans Sur la place Rabaa al-Adawiya, le plus important des deux rassemblements islamistes au Caire, un journaliste de l’AFP a compté 124 cadavres —dont plusieurs atteints par balles— dans une morgue de fortune.
Aucun bilan n‘était disponible dans l’immédiat pour la place Nahda où des correspondants de l’AFP ont vu quatre cadavres, certains calcinés.
Au cours de la dispersion des manifestants, un caméraman de la chaîne britannique Sky News a été tué par balle.
Les Frères musulmans ont de leur côté annoncé que la fille de 17 ans d’un de leurs principaux dirigeants, Mohammed al-Beltagui, avait également été tuée par balle.
Au total, les Frères parlent de 2.200 morts et plus de 10.000 blessés, tandis que les autorités disent avoir recensé 149 civils tués et 1.403 blessés à travers le pays —notamment 35 dans la province du Fayyoum et 15 à Ismaïliya— et affirment que les manifestants ont ouvert le feu sur la police.
cesser “le massacre”
“Les instructions étaient de n’utiliser que les gaz lacrymogènes, pas d’armes à feu”, a assuré le ministre de l’Intérieur. “Mais quand les forces de sécurité sont arrivées, elles ont été surprises par des tirs nourris”.
Après que des centaines de pro-Morsi ont quitté Rabaa, les forces de l’ordre leur ayant ménagé un couloir d‘évacuation, les autorités —qui avaient repris Nahda dans la matinée— ont annoncé contrôler également cette place.
Les pro-Morsi ont aussitôt appelé à de nouveaux sit-in et manifestations.
Etat d’urgence et couvre-feu
Outre l‘état d’urgence et le couvre-feu décrété dans la moitié des provinces du pays —de 19H00 à 06H00— (17H00 GMT à 04H00 GMT), le gouvernement a annoncé que le trafic ferroviaire en direction et depuis Le Caire était interrompu pour prévenir de nouveaux rassemblements.
Après la dispersion, des heurts avaient lieu dans différents quartiers du Caire et ont fait plusieurs morts dans d’autres villes du pays.
A Alexandrie, deuxième ville du pays, des échanges nourris à l’arme automatique avaient lieu, a constaté un journaliste de l’AFP.
Au moins quatre églises ont été attaquées, les militants accusant les pro-Morsi de mener “une guerre de représailles” contre les coptes, dont le patriarche avait lui aussi soutenu la décision de l’armée de destituer M. Morsi, toujours retenu au secret.
Face aux violences meurtrières, M. ElBaradei, qui avait apporté sa caution morale à la destitution de M. Morsi le 3 juillet par les militaires, a démissionné, mettant au jour les profondes divisions au sein des autorités de transition installées par la toute-puissante armée.
Il avait à plusieurs reprises plaidé pour une solution politique à la crise, répétant que les Frères musulmans devaient participer à la transition.
Dans la matinée, une autre figure morale s‘était désolidarisée de l’opération meurtrière des forces de l’ordre: l’imam d’Al-Azhar, plus haute autorité de l’islam sunnite, qui avait expliqué n’avoir pas eu connaissance des méthodes que les forces de l’ordre comptaient employer.
Paris a appelé à “l’arrêt immédiat de la répression” et saisi l’ONU “pour qu’en urgence une position internationale soit prise en ce sens”. Son secrétaire général Ban Ki-moon a, lui, “condamné dans les termes les plus fermes les violences”.
Ankara, qui s‘était opposé à la destitution de M. Morsi, l’Iran et le Hamas palestinien ont dénoncé un “massacre”.
Le Qatar, principal soutien des Frères musulmans, a dénoncé “la méthode utilisée contre des manifestants pacifiques”, tandis que Berlin lançait un appel au calme dans le pays où les violences entre pro et anti-Morsi et entre pro-Morsi et forces de l’ordre avaient auparavant fait plus de 250 morts depuis fin juin, essentiellement des manifestants islamistes.

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La Russie appelle les forces politiques égyptiennes à éviter de nouvelles victimes

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Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié sur le site officiel du ministère ce mercredi, la Russie appelle les forces politiques égyptiennes à éviter de nouvelles victimes.

« Dans cette période difficile que traverse l’Égypte, nous appelons toutes les forces politiques de notre pays ami à faire preuve de retenue et de réserve, à faire prévaloir les intérêts nationaux en évitant une nouvelle montée des tensions et de nouvelles victimes, » indique le communiqué.

Un pessimisme prématuré

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LvdR : Depuis que Barack Obama a renoncé à rencontrer M. Poutine à Moscou à la veille du sommet G20 à Saint-Pétersbourg la presse européenne et notamment celle de France ne cesse de prétendre que les relations entre Moscou et Bruxelles sont presque aussi froides que les relations russo-américaines. On cite à l’appui de cette thèse le refus de l’Union européenne d’abolir le régime de visas avec la Russie, les divergences au sujet du Troisième paquet énergie, l’établissement par la Russie des taxes douanières sur l’importation des automobiles, les controverses autour de la Syrie et de l’Iran et même la loi anti-gay adoptée par la Russie pour ne parler que de ces points de discorde. A votre avis, s’agit-il en l’occurrence d’une situation réellement dramatique dans les rapports entre l’Europe et la Russie ou bien nous assistons à un énième témoignage d’allégeance de l’Europe aux Etats-Unis ?
D. de Kochko : Il est difficile d’y répondre d’une manière aussi tranchée. Malheureusement l’influence de la communication, de la guerre de l’information du côté américain qui relève des communications dans les médias européens qui sont très atlantistes, je dirais, et évidemment les thématiques d’une Russie méchante, d’un Poutine assoiffé de pouvoir reviennent d’une manière intensive durant cet été. Certes, la problème des visas ça préoccupe moins les Occidentaux que ça ne peut préoccuper les Russes. D’autre part, c’est une affaire déjà plus ancienne et en fait c’est las Allemands qui s’opposent à la suppression des visas à laquelle les Russes se disent favorables. Pour ce qui est le paquet énergétique le problème est essentiellement dans le protectionnisme que veulent les compagnies occidentales et surtout américaines, bien sûr, pour ne pas laisser les compagnies russes pénétrer les marchés de distribution de l’Europe occidentale. Ces problèmes déjà anciens réapparaissent à la surface chaque fois que les Américains trouvent utile de monter d’un cran la tension contre la Russie.
Mais ce qui est le plus étonnant c’est l’élément qui est mis ostensiblement en avant après la déclaration d’Obama que la Russie n’est pas démocratique parce qu’elle est homophobe. Cela est tout à fait déformé, car on se réfère en l’occurrence à la loi adoptée en Russie qui interdit la propagande d’homosexualité auprès des enfants qui est interprétée comme étant une loi carrément dirigée contre les homosexuels. Obama a dit ça lui-même et ça a été repris abondamment par la presse occidentale. Tout ça ne me parait pas très sérieux, mais malheureusement depuis l’adoption par la France de la loi sur les mariages gay cette thématique est devenue très exploitée alors qu’il y a d’autres problèmes tels que la crise de l’euro, l’endettement des Etats, le chômage qui sont les choses qui préoccupent vraiment les gens dont la majorité est vraiment indifférente aux problèmes d’homosexualité. Pourtant c’est précisément ce sujet qui est matraqué quotidiennement par les médias.
Pour ce qui est de la Syrie je dirais que pour la France les choses ont changé tout de même ; On a nettement mis en bémol sur la Syrie et sur les dénonciations contre le régime de Bashar al-Assad. Bien entendu on parle du rôle « néfaste » de la Russie qui arme le dictateur mais on en parle de moins en moins. Bien sûr, il y a eu incontestablement des consignes dans les médias français pour rapporter la position de Barack Obama pour faire pression sur la Russie, mais je ne dirais pas qu’il y a une aggravation des relations franco-russes.
LvdR : La lourdeur et le conservatisme de la bureaucratie européenne se présente souvent comme un facteur qui freine la coopération non seulement entre la Russie et l’Union européenne mais surtout la coopération bilatérale entre la Russie et ses partenaires traditionnels en Europe. Dans cette situation ne croyez-vous pas plus utile de mettre l’accent sur la coopération économique directe entre la Russie et ses partenaires européens essentiels, coopération qui serait moins tributaire des lubies géopolitiques de Bruxelles ?
D.de Kochko : Il est vrai que la Russie et ses partenaires européens traditionnels se retrouvent difficilement dans les méandres bureaucratiques et les intrigues de couloir de Bruxelles, et qu’ils préfèrent maintenant avoir des relations bilatérales. Dans les milieux bruxellois et pro bruxellois des membres de l’Union européenne on dit que ce n’est pas une bonne politique de la part des partenaires de diviser les membres de l’Union européenne pour discuter avec chacun séparément parce qu’on est moins en position forte pour imposer des bonnes solutions. Mais ceux qui considèrent qu’ils ont une vision européenne d’une Europe des nations préféreraient incontestablement que les négociations se fassent d’une manière bilatérale et surtout d’une manière bilatérale parce que les économies de l’Union européenne sont très différentes. En ce qui concerne les marchés énergétiques il est incontestable que logiquement l’Union européenne devrait pouvoir obtenir des conditions meilleures du point de vue de l’Union européenne. Ce n’est pas toujours les cas, parce que justement les anciens accords qui sont parfois dénoncés aujourd’hui par certains experts et souvent par la tendance libérale de l’Union européenne ont été conclus à l’époque soviétique sont plus avantageuses pour les grands pays et pour certaines compagnies de ces grands pays. Vous voyez là il y a une vraie difficulté.
LvdR : Merci, Monsieur De Kochko


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