Le journal britannique The Independent
a publié l’ensemble de l’aide apportée aux terroristes en Syrie par
l’Angleterre. David Cameron est vraiment une crapule. En attendant la
rentrée, puisque les parlementaires britanniques sont en vacances, cette
aide va sans doute augmenter, s’ils donnent, bien sûr, leur aval.
Jusqu’à présent, indique le journal, le
Royaume-Uni a envoyé pour 8 millions de livres sterling d’aide
"non-létales", s’appuyant sur des documents officiels, le matériel qui
suit:
- Cinq véhicules 4×4 munis de protection balistique;
- 20 ensembles d’armures ou de cuirasses pour le corps;
- Quatre camions (trois 25 tonnes, un 20 tonnes );
- Six SUV 4×4;
- Cinq véhicules pick-up non-blindés;
- Un véhicule de dépannage;
- Quatre chariots élévateurs;
- Trois «kits de survie", visant à secourir les personnes en situation d’urgence;
- 130 batteries solaires;
- Environ 400 radios;
- Des kits d’épuration d’eau et de déchets;
- Des ordinateurs portables;
- Des imprimantes;
- Des appareils de communication par satellite.
En outre, des fonds ont été alloués pour
des projets de société civile tels que la mise en place du dialogue
intercommunautaire et la collecte de preuves de violations des droits de
l’homme. Le dernier «cadeau» aux terroristes, a annoncé l’affreux
William Hague, ministre sinistre britannique des Affaires
étrangères, c’est que 555.000 £ de plus en matériel de guerre
anti-chimique sera bientôt remis à ces renégats…
Dépêches
Al-Zubi: "la Syrie est la patrie, le peuple et la résistance qui ne seront jamais vaincu".
13 août 2013, 13:53
Al-Hasaka: Abu
Jahjah al-Tunisi, terroristes d’Al-Qaïda et beaucoup de ses complices
ont été tués par des combattants kurdes à Ras al-Ain.
13 août 2013, 11:56
Deir-Ezzor: Kamal al-Subah, un des chefs du Front al-Nusra a été tué avec ses amis à côté d’al-Sinaa
13 août 2013, 11:37
Ils perdent de
l'argent. Leur mercato est frileux. Leurs motivations, incertaines. Au
fond, qui sont-ils ? Voici notre enquête sur les propriétaires de la L1.Eurosport
Vous avez entendu ces messages très souvent, ces derniers temps.
"Ils" subissent la crise. "Ils" n'investissent plus sur le marché des
transferts. "Ils" cherchent à revendre leur club. "Ils" regrettent les
décisions fiscales du gouvernement, "ils" aimeraient que le PSG et Monaco
investissent davantage en France et surtout "ils" veulent que l'ASM ait
les mêmes règles fiscales qu'eux. "Ils", ce sont les propriétaires des
clubs de L1. Leurs visages, pour la plupart, sont connus. Les raisons de
leur présence dans le foot, ce milieu tellement moins rationnel que
leur environnement professionnel classique, beaucoup moins. L'arrivée
d'actionnaires surpuissants de type QSI et Rybolovlev a été pour les
actionnaires de L1 une mini-révolution.
A qui appartient la L1 ? Que font-ils tous ici, à la tête de
clubs professionnels, ces entreprises si peu rentables, si coûteuses sur
le plan financier et plus encore sur le plan nerveux ? Nous avons mené
l'enquête. Entre le fonds d'investissement souverain du Qatar et les
entrepreneurs locaux qui possèdent l'En Avant Guingamp,
il n'y a qu'une chose en commun : une passion pour le foot sans
laquelle ils auraient fui tous ces ennuis. Le reste, nous vous proposons
de le découvrir. Voici comment se "répartit" la population des
propriétaires des clubs de L1.
. LES MILLIARDAIRES
Qu’on se le dise, Paris et Monaco ne sont pas les seuls à
disposer d’un propriétaire riche à milliards. Mieux, ce ne sont même pas
les plus riches ! C'est Rennes qui truste les premières places en Ligue
1. En Bretagne, où il a progressivement racheté le Stade Rennais
à la municipalité à partir 1998, François Pinault est de loin
l’actionnaire le plus opulent du football français avec une fortune
estimée par le magazine Forbes à 11.3 milliards d’euros. Soit la
troisième fortune de France. L'OM n'est pas en reste avec Margarita
Louis-Dreyfus. A Marseille, où ils sont arrivés en 1997, la veuve de RLD
et ses enfants sont assis sur 4.5 milliards. La quatrième propriétaire
d'un club de football la plus riche du monde d'après le magazine
américain (qui oublie curieusement la famille Pinault de son
classement). De quoi faire réfléchir ceux qui s’émerveillent de la manne
financière des Parisiens et des Monégasques. De son côté, si l’émir du
Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, disposerait de “seulement” 1.5
milliards d’euros sur son compte en banque selon Forbes, le PSG s'appuie
sur la puissance du fonds d'investissement souverain du Qatar (QSI) qui
détiendrait 64 milliards d'actifs. Quant au propriétaire russe de
l’ASM, Dmitry Rybolovlev, sa fortune est tout de même estimée à 6.8
milliards.
Pourquoi sont-ils là ? : S’ils sont unis par leurs colossales fortunes, ces
quatre propriétaires répondent à des logiques différentes. Au PSG et à
Monaco, "les nouveaux entrants sont pour l’instant dans des logiques d’investissement, nous explique Luc Dayan, spécialiste des restructurations de clubs. Ils perdent de l’argent dans l’exploitation de leurs clubs avec des stratégies très ambitieuses". Derrière tout ça, QSI et Rybolovlev ont des objectifs d’image voire de "marketting politique", analyse Frédéric Bolotny, économiste du sport : "Les
Qataris sont là pour gagner une légitimité. C’est un tout petit pays
qui a décidé de rentrer dans la cour des grands au niveau international
en utilisant le seul média universel qui pouvait lui permettre de faire
ça en quelques années. Il n’y a avait pas beaucoup de clubs libres à ce
moment-là".
Pourquoi Rennes et l’OM ne font-ils pas la même chose ? "Ils n’ont pas envie de perdre de l’argent, rétorque-t-il. Louis-Dreyfus
a perdu 200 millions d’euros à Marseille. Aujourd’hui, l’OM est
totalement redressé financièrement, c’est beaucoup plus sain. A Rennes,
un actionnaire comme Pinault ne peut pas se permettre de perdre trop
d’argent dans le football vis-à-vis de ses entreprises". L’ancien président de Kering (ex-Pinault-Printemps-La Redoute) explique d’ailleurs qu’il n’a pas la même démarche "que celle de monsieur Abramovich à Chelsea" : "Il
s'agit d'une question de passion. C'est presque du mécénat. Nous
n'avons pas acheté le club en nous disant ''dans cinq ou dix ans, nous
sortirons de l'affaire". Ça ne fonctionne pas de la sorte. Nous
construisons ce club. Nous voulons le pérenniser”.
. LES GRANDS GROUPES
Environ la moitié des clubs de Ligue 1 se reposent sur la
puissance financière de grands groupes. Parmi eux, Bordeaux et Sochaux
sont les exemples les plus marquants. M6 est propriétaire des Girondins
depuis 1999 lorsque le groupe média a racheté le club pour 12 millions
d’euros. A Sochaux, la situation est un peu différente puisque Peugeot,
qui détient 99 % du club, en est le propriétaire fondateur. En 1928,
Jean-Pierre Peugeot avait créé le FCSM pour offrir un spectacle aux
ouvriers. Enfin, le LOSC et l’OL peuvent entrer dans cette catégorie
mais présentent un statut un peu particulier. "Ce sont un mix entre deux modèles, explique Luc Dayan. Ils ont à la fois la surface financière de groupes importants et ce sont en même temps des personnes physiques (Jean-Michel Aulas à Lyon et Michel Seydoux
à Lille, ndlr) qui ont décidé de construire leur club et de les placer
dans des tailles économiques importantes, ce qui leur fait prendre
parfois des risques. Mais ils sont capables de les assumer". Pourquoi sont-ils là ? : Ce sont pour la plupart des actionnaires "historiques". "Ils
sont arrivés il y a environ dix ans à l’époque où on imaginait que les
clubs de football pourraient se transformer en entreprises de spectacles
avec des logiques économiques et avoir une plus forte indépendance
vis-à-vis de la LFP, notamment pour les droits TV", se souvient Dayan. "A cette époque, on parlait d’une privatisation des droits du foot comme ça se faisait en Espagne", renchérit Frédéric Bolotny qui souligne que "M6
se fait traiter de radin depuis dix ans alors que, quand ils se sont
positionnés à Bordeaux, c’était dans une stratégie d’intégration
verticale (pour maîtriser d'autres branches de son activité, ndlr)".
Certains sont donc partis, comme Canal + au PSG. Les autres pourraient
les imiter. Régulièrement, on annonce que M6 chercherait un repreneur. "Le
club ne doit pas être un centre de pertes significatif pour le groupe, a
déjà eu l’occasion de faire savoir Nicolas de Tavernost. Nous ne serons
pas le mécène des Girondins". Idem à Lille où Michel Seydoux,
arrivé en 2004, veut se désengager. Quant à Lyon, Jean-Michel Aulas a
déjà évoqué son désir d’attirer de nouveaux investisseurs.
. LES ACTEURS LOCAUX
Dans cette dernière catégorie, on retrouve les nombreux clubs
qui ont une forte attache locale ou régionale. Même s’il dispose d’une
belle fortune estimée à 85 millions d’euros et de son groupe de
traitement de déchets, Louis Nicollin
reste une figure de Montpellier. A Valenciennes, Jean-Raymond Legrand,
chef d’entreprise dans la boulangerie, est le nouveau patron du VAFC
depuis 2011 avec 95.82 % des parts. Les autres clubs sont aux mains de
multiples actionnaires fortement ancrés dans le tissu économique local.
C’est par exemple le cas de Jean-Pierre Rivère, promoteur immobilier à
Nice, ou de Jean-Pierre Caillot, patron d’une entreprise de transport
dans la région de Reims. La palme revient à Guingamp dont 62 % du
capital est détenu par 84 actionnaires, dont de nombreux chefs
d’entreprises locales. Une situation unique en Ligue 1.
Pourquoi sont-ils là ? : Ces actionnaires visent une rentabilité indirecte via un investissement qui s’intègre dans une publicité locale ou régionale. "L’exemple, c’est Nicollin, illustre Frédéric Bolotny. Au
départ, la passion y était pour beaucoup. Puis il a utilisé son club
comme outil de relation publique vis-à-vis des collectivités locales qui
sont ses principaux clients. A chaque fois qu’il s’est implanté dans un
club (MHSC, Montpellier Hérault
Rugby Club en 2009, Paris Basket Racing en 2000, Paris Handball en
2002, ndlr), il a eu des marchés. On est sur de la complémentarité avec
d’autres activités". Membre de la DNACG de rugby, après avoir siégé
à la DNCG de la Ligue de football de 2001 à 2008, il fait le parallèle
avec un autre cas de l’ovalie : "Quand on me parle d’Alain Affelou
comme un mécène (à Bayonne, ndlr), je veux bien mais son nom, c’est sa
marque. Il peut difficilement avoir une meilleure visibilité".
. LES ENTREPRENEURS
Une nouvelle génération de propriétaires est arrivée ces
dernières années. Des hommes d’affaires venus du monde de l’entreprise.
Ils s’appellent Loïc Féry à Lorient (2009), Olivier Sadran à Toulouse (2001), Bernard Caïazzo et Roland Romeyer à Saint-Etienne (2005), Waldemar Kita à Nantes
(2007) ou encore Esfandiar Bakhtiar à Evian-Thonon-Gaillard (où Danone
est simple partenaire). Des businessmen, sans nécessairement d'attache
locale (à l'exception de Toulouse et Saint-Etienne), qui sont venus
rompre avec la tradition des investisseurs du cru. Pour la plupart, ils
sont actionnaires uniques ou largement majoritaires (100 % pour Féry, 85
% pour Sadran, 100 % pour Caïazzo et Romeyer ou 96 % pour Kita). "Ce
sont des patrons de PME qui ont gagné un peu d’argent, qui sont rentrés
à des conditions financières pas très élevées et qui gèrent leurs clubs
de la façon la plus équilibrée possible car ils n’ont pas forcément les
moyens de compenser des pertes abyssales chaque année", décrit Luc Dayan.
Pourquoi sont-ils là ? : "Pour eux, l’objectif est de ne pas perdre d’argent, d’essayer d’équilibrer les comptes et, éventuellement, gagner un peu de sous",
résume encore Dayan. Ce sont donc souvent des clubs rentables qui
figurent en milieu de tableau .Pour cela, Frédéric Bolotny explique qu’"ils ont su apporter certaines recettes du milieu de l’entreprise mais en s’adaptant très intelligemment à leur secteur".
L’économiste cite en exemple Loïc Féry qui a instauré à Lorient une
part variable dans les salaires des joueurs en fonction des résultats. "C’est un mode de rémunération très intelligent, confirme-t-il. Il est complètement adapté à l’incertitude financière du sport". Le président des Merlus nous a confirmé son ambition de "viser une place dans la première partie de tableau avec un budget équilibré. C’est une entreprise qui vise la pérennité".
Derrière les poids lourds du championnat, c'est sans doute le modèle
qui représente l'avenir en Ligue 1. Peut-être pas le plus ambitieux mais
le plus viable pour exister dans le paysage du football français.
Ni train ni avion, ce
"véhicule" pourrait transporter des passagers dans des tubes à basse
pression à une vitesse quasi-supersonique.
Esquisse du projet Hyperloop d'Elon Musk, réalisée par Tesla Motors et diffusée le 12 août 2013. (TESLA MOTORS / AFP) Par Francetv info avec AFP
Voyager à une vitesse quasi-supersonique en
toute sécurité et pour un prix modique ? L'entrepreneur visionnaire
américano-sud-africain Elon Musk, cofondateur de PayPal, pense avoir
trouvé la solution avec son Hyperloop, dont le concept révolutionnaire a
été dévoilé lundi 12 août.
Le milliardaire, fondateur du
constructeur de voitures électriques Tesla Motors et de l'entreprise
privée d'exploration spatiale SpaceX, a publié un document de 57 pages (PDF, en anglais) décrivant le projet, qui pourrait relier Los Angeles à San Francisco en 35 minutes. "Hyperloop
consiste en un tube à basse pression avec des capsules, transportées à
faible et grande vitesses sur la longueur du tube", détaille le document.
"Ce serait doux, comme voler sur l'air"
"Les capsules sont posées sur coussins d'air pressurisé",
ajoute le document. Selon Elon Musk, ce système de transport devrait
pouvoir atteindre une vitesse de 1 220 km/h et serait économiquement
viable pour toute liaison inférieure à 1 500 km.
Elon Musk a évoqué lundi "une
nouvelle forme de transport, différente du train traditionnel, qui
transporterait les passagers et les marchandises dans ses capsules dans
un tube monté sur pylônes". "C'est conçu pour être super léger, alors que les trains sont incroyablement lourds. C'est plus proche d'un avion", a-t-il dit. La sensation à bord serait proche de celle "d'un avion. Ce serait doux, comme voler sur l'air".
Le milliardaire assure que son système serait moins vulnérable aux
séismes et moins exposé aux accidents que le train ou l'avion "car il ne peut pas s'écraser ou dérailler".
Un projet plus économique que le TGV ?
Elon
Musk, opposé au train à grande vitesse entre Los Angeles et San
Francisco - dont la construction du premier tronçon a été approuvée par
les autorités - estime que son projet est beaucoup plus économique. Il
évalue le coût de la liaison entre les deux villes à 6 milliards de
dollars, contre 70 à 100 milliards pour le train, et anticipe le prix
public d'un aller-simple à 20 dollars.
Elon Musk, qui a indiqué à
plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de développer le projet
lui-même, pourrait revenir sur sa décision, au moins en partie. "Je suis tenté de créer au moins un prototype de démonstration, a-t-il reconnu lundi. Je n'essaie pas de faire des tonnes d'argent avec ça, mais j'aimerais que [ce projet] devienne réalité et je pense que cela aiderait si je faisais un modèle".
IRIB- La Syrie est depuis 2011 est un Etat où le bizarre
s'entrecroise l'horrible ! Cette photo est publiée par le site libanais
Al Hadth et elle met en scène un terroriste visiblement d'origine
somalienne avec une affiche en main : " En attente du paradis".....
l'homme s'affiche sous la bannière de la milice terroriste l'Etat
islamique en Irak et au Levant et il est convaincu qu'en égorgant des
chrétiens et des chiites , il pourrait se frayer son chemin droit vers
le paradis .... Il est dommage que des lecture déviée de l'Islam, donne
lieu à cette terrible instrumentalisation de l'Oumma par les ennemis
même de cette oumma et contre l'oumma même
Un
influent Chinois qui s’est construit au sommet d’un gratte-ciel de
Pékin une villa trônant sur une colline rocheuse artificielle devra
détruire son “château dans les airs”, selon une décision des autorités
municipales consultée mardi par l’AFP.
Zhang Biqing, un ancien conseiller politique local, avait
acquis en 2007 un appartement d’une centaine de mètres carrés au
dernier étage de cette tour qui en comporte 26.
Puis, manifestement pris par la folie des grandeurs, ce
chef d’une entreprise spécialisée dans la médecine traditionnelle a rasé
son “penthouse” en s’appropriant toute la superficie au sommet du
gratte-ciel, où il a fait monter des arbres, des buissons et d‘énormes
rochers pour servir de décor à une nouvelle villa, bien plus grande.
Selon les journaux chinois, des résidents de l’immeuble
se sont plaints à maintes reprises des nuisances causées par les travaux
titanesques entrepris par M. Zhang. Selon eux, la colline artificielle
met désormais en péril tout le bâtiment, en raison de la pression
exercée sur l‘édifice.
La curiosité architecturale, qui occupe plus d’un millier
de mètres carrés, était très commentée mardi dans la presse chinoise et
a même fait l’objet d’un reportage diffusé par la télévision d’Etat CCTV.
La polémique a poussé les autorités à agir. Selon un avis
officiel affiché sur place, les services municipaux ont accordé 15
jours au propriétaire pour démanteler sa villa.
Les Chinois, qui peinent à accéder à la propriété en
raison de l’envol des prix immobiliers, s’offusquent fréquemment des
passe-droits dont peuvent bénéficier les riches et les puissants en
Chine, notamment dans le secteur de la construction.
Le 2 juillet dernier, jour à marquer d’une pierre noire pour la diplomatie française et européenne.
Rappel des faits. Le président bolivien Evo Morales, après une
visite officielle à Moscou, s’apprête à s’envoler pour La Paz, à bord de
son avion officiel. Mais, au moment de faire escale pour se ravitailler
en kérosène, il lui est signifié que les espaces aériens français,
espagnol, portugais et italien lui sont fermés. Pourquoi ? Tout
simplement parce que les USA le soupçonnent d’abriter Edward Snowden,
l’homme par qui le scandale PRISM est arrivé, dans son
appareil.Finalement, le gouvernement autrichien accepte qu’il puisse
atterrir, les réservoirs presque vides, en urgence à Vienne ; là où il
sera bloqué quatorze heures durant…
Du jamais vu dans l’histoire de la diplomatie internationale et,
surtout, un pas supplémentaire franchi dans la soumission élyséenne aux
diktats américains ; même Nicolas Sarkozy n’aurait peut-être pas osé
aller si loin, c’est dire…
Quant aux “grands médias”, le moins qu’on puisse prétendre est qu’ils
ont préféré regarder ailleurs, à l’exception notoire du Monde
diplomatique qui publie, dans sa livraison du mois d’août, une tribune
signée du principal intéressé.
Laquelle nous apprend qu’Alberto Carnero, ambassadeur d’Espagne en
Autriche, est “mandaté” pour faire savoir à Evo Morales que son avion
sera autorisé à redécoller dès qu’il aura pu être « inspecté ». Réponse
du président bolivien : « Mais vous me prenez pour un délinquant ? Si
vous tenez à pénétrer dans cet avion, il vous faudra le faire par la
force. Et je ne résisterai pas à une opération militaire ou policière :
je n’en ai pas les moyens. » Et le même, non sans panache, de mettre les
choses au point : « Nous n’offrirons pas à l’Espagne ou à tout autre
pays – les États-Unis encore moins que les autres – la satisfaction
d’inspecter notre avion. Nous défendrons notre dignité, notre
souveraineté et l’honneur de notre patrie, de notre grande patrie. »
Et si on proposait à nos amis boliviens un échange standard ? Leur
président contre le nôtre, par exemple ? Ce qui pourrait donner ce
communiqué élyséen : « Désormais, il est clair aux yeux du monde entier
que pour la puissance américaine, toute loi peut être transgressée,
toute souveraineté violée, tout droit humain ignoré. La puissance des
États-Unis, c’est bien sûr leurs forces armées, impliquées dans diverses
guerres d’invasion et soutenues par un complexe militaro-industriel
hors du commun. Les étapes de leurs interventions sont bien connues :
après les conquêtes militaires, l’imposition du libre-échange, d’une
conception singulière de la démocratie et, enfin, la soumission des
populations à la voracité des multinationales. »
Et le meilleur pour la fin : « La “guerre contre le terrorisme” aura
réduit l’Europe au rang de colonie ; un acte inamical, voire hostile,
que l’on peut analyser comme une forme de terrorisme d’État, en ce qu’il
livre la vie privée de millions de citoyens aux caprices de l’empire. »
Oui, Evo Morales à l’Élysée, voilà qui aurait de la gueule et nous
changerait de notre François à pâte molle. Et même si les Boliviens, pas
fous, refusent la permutation, il n’est jamais totalement interdit de
rêver.
Boire de la bière pourrait bien rimer avec
consommation de drogues si l’on en croit une récente étude qui dresse un
portrait type inquiétant des amateurs de houblon…
Les buveurs de bière ont des comportements plus à risque que les consommateurs de vin. C’est la conclusion d’une récente étude menée conjointement par l’Université de Zurich et la polyclinique universitaire vaudoise.
Les scientifiques se sont penchés sur les profils d’amateurs de bière, d’amateurs de vin et d’individus qui n’ont pas de préférence pour un alcool en particulier.
Au total, 5.400 hommes d’une moyenne d’âge de 20 ans et provenant de toute la Suisse et de toutes les couches sociales, ont été interrogés.
Les constatations qui ont découlé de l’étude montrent qu’un consommateur de bière a d’avantage tendance à fumer du cannabis au moins une fois par semaine que le reste des sondés. Par ailleurs, une majorité des buveurs de mousse admet avoir essayé au moins une fois une substance illégale au cours des douze derniers mois.
Pour comparaison, le mode de vie d’amateurs de vin demeure plus conventionnel avec un penchant pour les drogues beaucoup plus mesuré.
L’autre enseignement tiré à partir des statistiques compilées de l’étude atteste de la popularité de la bière, alcool pas cher et facilement disponible dans le commerce. Ainsi, un tiers des personnes sondées confient l’apprécier alors que 5% seulement préfèrent le vin.
FAIT
DIVERS - Dans l'Utah, une baby-sitter de 16 ans s'est vue transformée
en martyr par les parents des enfants qu'elle gardait. Droguée puis
violée, le corps de la jeune fille a ensuite été jeté sans ménagement
dans les bois.
Alexis Rasmussen, 16 ans, était la baby-sitter attitrée des enfants de ses tortionnaires. Photo : Photo personnelle
Metronews a fait le tour de l'actualité et vous livre le fait divers du jour...
La
surenchère dans le sordide semble avoir atteint ses limites. Dans
l'Utah, le cadavre d'Alexis Rasmussen, 16 ans, a été retrouvé abandonné
dans une forêt. Les parents des enfants qu'elle surveillait lui auraient
injecté de fortes doses d'héroïne et de méthamphétamine, avant de
l'agresser sexuellement et de la laisser pour morte.
La baby-sitter s'était peu à peu nouée d'amitié avec le couple, rapporte KSL.com.
Apparemment, le père et la mère invitaient régulièrement la jeune fille
à se joindre à eux lors de "sessions de sexe et de drogue". Eric
Millerberg, sous probation, était tristement connu des services de
police : en prison, il était surnommé le "gardien du troupeau", pour sa
tendance à administrer des drogues aux adolescentes, pour mieux les
garder près de lui alors qu'il abusait d'elles. "Alexis avait une sorte de mucus au coin de la bouche"
Si
le couple, Eric et Dea Millerberg, a rapidement reconnu les faits, ils
continuent néanmoins de contester les charges qui leur sont reprochées :
homicide sur enfant, obstruction à la justice, rapports sexuels
illégaux avec un mineur et profanation du corps humain. "Alexis semblait
chancelante", déclare Dea Millerberg, faisant référence à la prise de
drogue de l'adolescente. "Elle ne respirait plus. Elle avait une sorte
de mucus qui sortait du côté droit de la bouche."
Le couple aurait
alors décidé de ne pas prévenir la police. "On a chargé le corps dans
une benne", poursuit la femme. "On conduisait, puis on a décidé
d'abandonner le corps derrière des arbres". Une fois de retour à leur
domicile, les tortionnaires ont jeté le sac à main d'Alexis aux ordures,
histoire d'effacer les preuves. Ils se sont également débarrassés du
tapis de la benne "au cas où il y aurait des preuves dessus".
Un chirurgien russe a été interpellé en Sibérie
orientale. Il est soupçonné d'avoir volé une partie de l'héroïne ingérée
par un patient qu'il a opéré. Au moment de son interpellation, le
médecin était sous l’emprise de la drogue selon un communiqué de la
police locale.
Après avoir fouillé le chirurgien à l'issue d’une opération à l'hôpital de la ville de Bogotol (Russie), les policiers ont découvert un sachet contenant cinq grammes d'héroïne. Les enquêteurs ont aussi constaté que le médecin s'était approprié une partie de l'héroïne prélevée dans l'estomac du patient, selon un communiqué de la police de Krasnoïarsk, chef-lieu de cette région à 4.000 km à l'est de Moscou.
Selon la même source, le médecin était sous l'emprise de la drogue lors de l'interpellation..
Deux enquêtes pénales ont été ouvertes à l'encontre du chirurgien : l'une pour vol de produits stupéfiants, la seconde pour acquisition et détention illégale de drogue. Il risque jusqu'à 15 ans de détention.
Pour présider aux destinées d'un pays meurtri et déchiré, le
déroutant Ibrahim Boubacar Keïta ne manque ni d'atouts ni d'habileté.
Entre la Sorbonne, Bamako et Gao, enquête sur les vies d'un maître de
l'équivoque qui hérite de chantiers colossaux: ceux d'un Etat à
reconstruire.
Peut-on, dans le sud du Sahara, marier la grandiloquence gaullienne, la duplicité tacticienne d'un François Mitterrand au zénith et la bonhomie vacharde d'un Edgar Faure ? La réponse est oui. Elu le 11 août président du Mali à la faveur d'un ballottage joué d'avance, Ibrahim Boubacar Keïta, alias "IBK",
68 ans, détient la recette du singulier cocktail. Rond, massif,
affable, ce Malinké natif de Koutiala (Sud) a la démarche lente, la
langue agile, l'échine souple et toujours deux ou trois fers au feu. Le
nouveau locataire du blanc palais de Koulouba condamna le putsch du 22
mars 2012, prélude à la déferlante djihadiste qui asservit neuf mois
durant les deux tiers nord du pays, mais ménage les putschistes et
"comprend" le courroux des soldats. Vieux caïman du marigot malien, il
incarne la rupture. Epicurien assagi, il jouit des faveurs des caciques
musulmans les plus rétrogrades. Vétéran de l'Internationale socialiste,
il navigue entre libéralisme et social-démocratie. Ami de jeunesse de
l'ex-chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, il courtise son tombeur et ennemi juré Alassane Ouattara.
IBK l'ambigu peut fort bien se montrer hautain ou chaleureux. Tantôt
onctueux, tantôt cassant. Patient le matin, emporté le soir venu.
Prévenant ou condescendant. "Sa force, grince un déçu, c'est de savoir
mentir les yeux dans les yeux." Il dispose, rendons-lui cette justice,
d'autres atouts. A commencer par celui-ci, décisif dans un Mali à la
fierté meurtrie : tenir le discours que brûle d'entendre un électorat en
mal d'Etat, écoeuré par le mépris d'élites cupides et lassé de
l'unanimisme émollient de l'ère Amadou Toumani Touré.
Au sortir de sa longue nuit, le pays n'avait nul besoin, à la
présidence, d'un technicien austère et rigoureux, mais d'un exorciste,
d'un patriote thaumaturge qui lui parle dignité, grandeur, honneur et
bonheur. >> De notre envoyé spécial: "Chronique d'un triomphe attendu"
Il a vécu près d'un quart de siècle dans l'Hexagone
Ce
qu'IBK fit, à coups d'affiches efficaces. Ici, grand-père débonnaire,
vêtu d'un boubou clair et coiffé d'un calot crème, entouré de gamins
radieux ; là, seul, en veste et cravate, le regard gravement rivé sur
l'horizon. Quoi de plus naturel que de trouver les mots quand on chérit à
ce point le verbe, quitte à s'écouter pérorer ? En l'espace d'une
heure, le visiteur reçu en sa résidence bamakoise de Sebenikoro a droit à
quatre locutions latines, une citation d'Alfred de Vigny,
une référence à Pierre Loti, du passé simple à jet continu et, mutatis
mutandis, une rafale d'imparfaits du subjonctif. Il faut dire que l'élu
du 11 août, dont un arrière-grand-père périt à Verdun, a vécu près d'un
quart de siècle dans l'Hexagone. Lauréat à 13 ans du concours général du
Soudan français - le Mali d'aujourd'hui -, le jeune Ibrahim se voit
gratifié d'un voyage en "métropole". Où, selon la légende, il croisera
René Coty, Charles de Gaulle et Félix Houphouët-Boigny,
futur régent de la Côte d'Ivoire. Adieu donc au collège
Terrasson-de-Fougères de Bamako, et cap sur le prestigieux lycée
parisien Janson-de-Sailly. Plus tard, après un détour par l'université
de Dakar (Sénégal), le fort en thème rallie la Sorbonne et son Institut
d'histoire des relations internationales contemporaines, où il glane à
l'en croire deux DEA, dont l'un préparé sous la direction de l'illustre
soviétologue Hélène Carrère
d'Encausse. Chargé d'un cours sur "les systèmes politiques du
tiers-monde" à Tolbiac, foyer contestataire, IBK passe aussi par le
centre d'analyse et de prévention du Quai d'Orsay, dirigé alors par Thierry de Montbrial, fondateur de l'Institut français des relations internationales (Ifri), et un certain Jean-Louis Gergorin,
sulfureux protagoniste, trois décennies plus tard, de l'affaire
Clearstream. En ce temps-là, les campus français bouillonnent sous
l'effet conjugué des chimères soixante-huitardes et des utopies
postcoloniales. C'est alors que l'enfant de Koutiala, gauchiste comme
tout le monde, se lie avec Gbagbo. C'est alors aussi qu'il s'initie au
militantisme. A la tête du chapitre malien de la Fédération des
étudiants africains de France, que préside son cher "grand frère" Alpha
Condé, actuel chef d'Etat de la Guinée-Conakry ; comme au sein d'un
comité de défense des libertés démocratiques, mobilisé contre le despote
national Moussa Traoré.
"Si IBK est socialiste, je suis le pape François"
"A
l'époque, s'amuse Bah Boubacar, aujourd'hui maire d'une des communes de
Bamako, le grand historien Pierre Vidal-Naquet, notre maître, nous
traitait d'affreux bavards." Bavards et suspects. Privé de bourse, le
dissident expatrié enchaîne les petits boulots : il y aura les vacations
dans un collège de l'Essonne, les ateliers Citroën du quai de Javel et
les halles de Rungis. "Là, confie-t-il, je charriais des carcasses de
viande. Chez Citroën, j'ai bossé six mois comme "jockey". En clair, je
convoyais en plein hiver les camionnettes sorties des chaînes jusqu'aux
aires de garage. Malgré ma tenue d'Esquimau, manteau polonais et chapka,
je grelottais de froid." C'est à un ancien repris de justice, surnommé
Franconville, que l'intérimaire à la peau d'ébène devra de tâter du
volant de modèles plus nobles, DS ou SM...
A quoi bon enluminer cette pittoresque saga ? Un conseiller d'IBK jure que, adolescent, celui-ci côtoya Martine Aubry.
"Archifaux, objecte la maire de Lille, familière du Mali depuis des
lustres. Je n'ai fait sa connaissance que bien après, via
l'Internationale socialiste." Forum rêvé pour garnir un carnet
d'adresses où figure François Hollande, que Lionel Jospin présente à son camarade sahélien en 1997, lors du congrès PS de Brest. Viendront ensuite Manuel Valls ou Laurent Fabius. Même si, là encore, l'ancien sorbonnard en rajoute : en janvier, à Koulouba, le patron du Quai pria Christian Rouyer,
alors ambassadeur à Bamako, de l'introduire auprès de celui qui se
prévaut de leur vieille amitié... Nullement sectaire, le "Kankelentigui"
- en langue bambara, l'homme qui n'a qu'une parole - revendique à
droite des liens privilégiés avec Jean-Pierre Raffarin. "Si IBK est socialiste, ironise un ancien ministre malien, je suis le pape François."
Même éclectisme à l'échelle africaine. Au-delà des copains "socialos", tels Alpha Condé et le Nigérien Mahamadou Issoufou,
IBK a pu miser sur la bienveillance - voire, à l'heure de financer son
aventure électorale, les largesses - d'Ali Bongo Ondimba (Gabon), de
Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville), de Faure Gnassingbé (Togo) ou
d'Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire). Lequel, non content de lui vanter
les mérites de l'agence de communication Voodoo, aurait réglé les
factures. L'historien lettré a bien sûr étoffé ses réseaux au fil d'une
riche carrière amorcée en 1992 sous la houlette de son mentor Alpha Oumar Konaré,
élu à la magistrature suprême un an après la chute du tyran Traoré. Le
voici tour à tour directeur adjoint de campagne, conseiller
diplomatique, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, puis, de
1994 à 2000, chef du gouvernement. Parcours enrichi, entre deux vaines
candidatures à la présidence, par un quinquennat au perchoir de
l'Assemblée nationale. C'est à la primature qu'IBK se forge l'image,
usurpée selon ses détracteurs, d'un homme de décision, adepte de la
fermeté. "Il débarque en pleine chienlit, témoigne son ancien directeur
de cabinet Moussa Guindo.
Le pouvoir est dans la rue et le président Konaré se cache. Lui fait
face et rétablit l'ordre, quitte à embastiller les meneurs des émeutes
étudiantes, à fermer les universités et à jouer les briseurs de grève.
Passé les années de braises, le chef de l'Etat reprend la main, ce qui
contraint Ibrahim, subordonné loyal, à s'effacer de l'avant-scène. D'où
le procès en dilettantisme, injuste à mon sens, qui le poursuit." De
fait, IBK traîne une réputation de piètre bosseur, dandy, noceur,
amateur de cigares et de vins fins, lève-tard au point d'avoir différé à
10 heures - au lieu de 9 - le Conseil des ministres. Que répond
l'accusé, "musulman cartésien", pour sa défense ? Qu'il a passé l'âge de
fréquenter les night-clubs et que ses états de service plaident en sa
faveur. Quelques témoins à décharge pourraient faire de même.
Le "sudiste" devra s'atteler à la pacification du Nord
A commencer par Didier Rocque,
responsable Mali de Terre des hommes, quand, en 1987, l'ONG recruta un
jeune quadra, consultant du Fonds de développement européen, pour lui
confier la conduite d'un programme de sécurité alimentaire dans le
secteur de Bourem, au nord de Gao. "Il s'agissait, par un jeu de digues
et d'entrées d'eau, de protéger les rizières, précise cet enseignant
tourangeau. Et IBK a accompli un excellent travail. Je garde le souvenir
d'un partenaire structuré, persévérant, vraiment au service des
démunis." "Bien peu de Bamakois auraient accepté son mode de vie, plutôt
spartiate, renchérit Adam Thiam, un de ses compagnons maliens d'alors.
La nuit, sur la dune, il évoquait la politique et les romans de Milan
Kundera. Le jour, il visitait en pirogue les villages isolés. Autant
dire qu'il connaît les recoins de la région." Expérience précieuse pour
ce "sudiste", appelé à s'atteler sans tarder à l'épineux dossier de la
pacification d'un Grand Nord longtemps délaissé et secoué par les
rébellions récurrentes de la minorité touarègue. "L'ennui, c'est qu'il
n'a pas la moindre idée de ce qu'il faut faire", s'insurge l'un des
artisans des laborieux accords signés en juin à Ouagadougou (Burkina
Faso) par les autorités de transition et les insurgés. IBK dispose
pourtant sur ce front d'un atout intime : son épouse, Aminata Maïga,
fille d'une grande famille songhaï de Gao, connue par ailleurs pour son
engagement environnemental et caritatif, sinon pour son statut de
présidente d'honneur de la Fédération malienne de bras de fer sportif.
Si, ça existe. La "moitié" de l'homme à poigne a donc du répondant.
D'autres chantiers, tout aussi piégés, guettent le nouveau
maître de Koulouba. Favori des casernes et des mosquées, il lui faut
apurer les dettes contractées envers d'encombrants alliés. D'abord, les
cadors de l'ex-junte du capitaine Amadou Sanogo,
aussi déférente à son égard qu'elle fut féroce envers son challenger
malheureux, Soumaïla Cissé. "Les putschistes ont pris goût au confort,
au pouvoir et à ses prébendes, relève un initié. Nul doute qu'ils
attendent un renvoi d'ascenseur, sous forme de grades ou d'argent. Et
espèrent échapper aux poursuites, ici comme à la Cour pénale
internationale." Même topo du côté des influents notables religieux,
tels Mahmoud Dicko,
président du Haut Conseil islamique, ses jeunes disciples radicaux du
mouvement Sabati 2012, ou le très prospère chérif de Nioro. Eux espèrent
garnir les caisses des écoles coraniques et doper à la charia la loi,
qu'elle porte sur l'alcool, le vol ou l'adultère. "Ce scrutin, prédit un
fidèle du vaincu, ouvre un boulevard à l'islamisme." "IBK ne sera
l'otage de personne, rétorque un de ses confidents. Ni de Sanogo ni des
cheikhs, dont l'étoile a d'ailleurs pâli depuis la sinistre épopée des
fous d'Allah. Il n'a rien signé. Pas plus qu'il n'a promis quoi que ce
soit aux candidats ralliés lors de l'entre-deux-tours."
Santé,
éducation, jeunesse, emploi, armée, police, corruption, clientélisme :
IBK aura pour mission de jongler avec les urgences et de ressusciter un
appareil d'Etat à l'agonie. Enclin à se mettre en scène à la troisième
personne, il exalte volontiers sa probité. Las ! un rapport de
l'Inspection générale des finances, rédigé en novembre 2000, ternit
quelque peu cet autoportrait. Exhumé voilà peu par l'hebdomadaire Le
Sphinx, le document épingle les travers d'une gestion laxiste et
dispendieuse des deniers de la primature. Réquisitoire balayé par
l'ex-"dircab" du "bourgeois de Sebenikoro". "A ma connaissance, IBK ne
s'est jamais constitué de patrimoine personnel. Quoi qu'il fasse, ce
gros coeur distribue ce qu'il gagne. La souffrance et la misère le
désarment ou le révoltent." Louée par tous, y compris ses procureurs les
plus implacables, cette générosité ne va pas jusqu'au partage des
commandes. "Dans mon bateau, martèle l'élu, il n'y aura qu'un
capitaine." Fort bien. Reste à lui trouver un équipage solide, un
gouvernail robuste et une boussole fiable.
Lundi 12 août 2013 - 17:20Les larges travées vides de l'immense stade Luzhniki
(84.745 places) ne passent pas inaperçues. Les autorités russes sont
montrées du doigt en raison de la fréquentation dérisoire aux
championnats du monde d'athlétisme à Moscou.
Les spectateurs sont attendus depuis samedi, mais ils ne viennent
pas. Alors que les places vides crèvent l'écran, les athlètes
s'étonnent eux-aussi de la situation. Le Britannique Mo Farah, champion olympique du 10.000 mètres, et l'Américain Aries Merritt,
spécialiste du 110 mètres haies, se sont dit déçus par le faible nombre
de spectateurs au stade Luzhniki d'une capacité de 84.745 places, qui
avait accueilli les jeux Olympiques de 1980.
Lundi, les épreuves
de qualification dans la matinée se sont déroulées dans un stade quasi
vide, où des sièges étaient inoccupés dimanche soir même pour la finale
du 100 mètres d'Usain Bolt. Ces championnats du monde à Moscou sont
pourtant considérés comme un test pour la Russie à organiser de
prestigieuses compétitions internationales tels les jeux Olympiques
d'hiver dans six mois à Sotchi et la Coupe du monde de football en 2018.
Tatyana Lebedeva,
ancienne championne olympique du saut en longueur et vice-présidente de
la Fédération russe d'athlétisme, a reconnu qu'il y avait des
problèmes, notamment l'inexpérience du pays pour un tel événement. "Oui,
les gradins sont tout sauf plein. Oui, des billets sont distribués
gratuitement. Et au final, les organisateurs se verront reprocher des
erreurs", a-t-elle écrit dans une tribune au quotidien Sovetski Sport lundi. "Mais soyons un peu indulgents. Nous n'avons tout simplement pas l'expérience d'organiser de grands événements d'athlétisme", estime Sovetski Sport. "Il
y a beaucoup de choses que nous ne savons pas. Par exemple, les
décathlètes ont pour tradition de faire un tour d'honneur (dimanche
soir, ndlr) mais nous leur avons demandé de quitter la piste. La
tradition a été rompue. Mais croyez-moi, cette erreur ne se reproduira
plus", écrit Lebedeva.
Les difficultés à remplir le stade
moscovite sont d'autant plus étranges que les prix sont très
accessibles, dès 100 roubles (2,30 euros) pour les moins chers. De
nombreux billets coûtent moins de 1.000 roubles (23 euros), tandis que
les plus chers dépassent 2.000 roubles (46 euros). Mais la publicité en
ville est très discrète voire quasi inexistante pour ces championnats du
monde. De modestes affiches sont les seuls signes apparents que les
Mondiaux se déroulent à Moscou du 10 au 18 août, un période peu propice à
attirer les foules dans la mesure où de très nombreux Moscovites
quittent la ville en août.
L'athlétisme en Russie est loin d'être
aussi populaire que le hockey sur glace ou le football, ce qui peut
parfois se refléter dans les résultats des sportifs. La chaîne de
télévision publique russe Rossia Une a ouvert ses bulletins
d'informations lundi avec du sport, non pas avec les Mondiaux, mais les
championnats du monde d'escrime à Budapest où l'équipe russe a été
sacrée championne du monde par équipes au sabre chez les messieurs et
médaillée de bronze chez les dames au fleuret.
"Comment peut-on attribuer les championnats du monde d'athlétisme à un pays qui ne soutient pas l'athlétisme ?" a interrogé le décathlète allemand Pascal Behrenbruch.
Pour
faire meilleure impression, la capacité du stade Luzhiniki a été
réduite à 50.000 places. Le nombre de billets en vente au public a été
limité à 33.000, après déduction des invitations et des places pour la
presse.
Être légèrement enrobé et boire (un peu) d'alcool permettrait de vivre
plus longtemps au contraire de l'amaigrissement volontaire ! À lire sans
modération.
Un travail récemment publié par la revue Nature montre
que dès l'âge de 50 ans, un léger embonpoint est associé à une plus
grande espérance de vie qu'un poids dit "normal" ; et qu'à tout âge de
la vie, être maigre est toujours associé à une baisse de l'espérance de
vie. Autrement dit, la meilleure espérance de vie est observée chez les
personnes qui se situent dans le creux de la courbe, c'est-à-dire dans
une situation intermédiaire.
Plus
surprenant encore, on retrouve la même courbe en U pour la consommation
d'alcool. L'espérance de vie augmente en cas de consommation d'alcool
modérée, soit l'équivalent de deux ou trois verres de vin par jour. Ce
n'est en fait qu'à partir de six ou sept verres de vin quotidiens,
c'est-à-dire l'équivalent d'une bouteille, que la mortalité augmente. La
diminution de l'espérance de vie des très gros buveurs rejoint alors
celle... des non buveurs de vin du tout !
Le surpoids n'est pas un facteur grave de mortalité
Les
puritains détestent les courbes en U. Pour quelle raison ? Parce
qu'elles ne sont pas manichéennes. Eux qui voudraient empêcher,
contrôler, normaliser les comportements, se retrouvent face à une
machine humaine complexe. D'autant que lorsqu'on mesure un élément,
comme un léger embonpoint ou une consommation de vin modérée, on mesure
en réalité un mode de vie qui ne peut justement se réduire à ce seul
élément.
Sur le plan médical, rien
donc ne justifie de considérer le surpoids comme un facteur grave de
mortalité. C'est plutôt l'amaigrissement volontaire excessif des femmes
qui pose un problème vital. De la même manière, le meilleur conseil de
santé n'est pas l'interdiction d'alcool, mais la modération. Plus
précisément, la consommation régulière de doses modérées de vin génère à
la fois un effet bénéfique sur la santé, - la diminution des accidents
vasculaires cérébraux et cardiaques -, et négatif : la survenue de
cirrhoses et de cancers du foie. Au passage, on remarque que, dans les
pays où l'on ne boit pas d'alcool ou peu, la consommation de sucre est
tellement importante que le nombre de cirrhoses et de cancers du foie
est aussi élevé que dans notre pays champion de la consommation de vin.
En science, simplifier les statistiques comme le font les puritains déforme la réalité.
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni dans les rues de Nice (Alpes-Maritimes), le 6 août 2013. ( MAXPPP)
"Le Figaro" révèle qu'un
homme a pénétré dans la villa de Carla Bruni-Sarkozy, dans le Var,
alors qu'un débat s'est ouvert sur la protection dont bénéficie
l''ex-président.
Alors que la protection policière des vacances de Sarkozy fait débat, Le Figaro révèle qu'un homme a réussi à s'introduire dans la villa de Carla Bruni-Sarkozy, dans le Var. Il s'agit d'un "déséquilibré", "connu des services de police allemands", écrit le quotidien, lundi 12 août, qui s'étonne de cet incident survenu la semaine précédente, car "la propriété [des Sarkozy]" devait être "bien surveillée en théorie". Retour sur cette polémique en trois actes.
Acte 1 : Sarkozy "très protégé" ?
Le Parisien publie lundi un article titré "Les vacances très protégées de Sarkozy". Le papier affirme qu'"outre la dizaine de membres du SPHP (Service de protection des hautes personnalités) qui se relaient" autour de Nicolas Sarkozy, l'ancien président mobilise pour la surveillance de sa résidence de vacances au cap Nègre (Var) "cinq équipes de trois fonctionnaires" d'une compagnie de CRS. "De quoi décourager les éventuels curieux !", écrit aussi le quotidien.
Acte 2 : l'ancien président riposte
Nicolas Sarkozy a immédiatement protesté. Dans un communiqué publié lundi, l'ancien chef de l'Etat a affirmé qu'il bénéficiait "du même traitement que tous les anciens présidents de la République". Il a souligné que ce dispositif "correspond à la menace qui peut peser sur une personnalité qui est ou a été exposée", et qu'il "n'est aucunement défini par la personne protégée, mais évalué par les services du ministère de l'Intérieur". Et d'ajouter que "l'utilité
de ce dispositif a encore été prouvée la semaine dernière lorsqu'un
individu connu des services de police allemands a tenté d'entrer dans la
propriété". Nicolas Sarkozy a enfin pointé "des informations inexactes".
Les
chiffres des personnes mobilisées pour sa protection ont pourtant été
confirmés par des sources policières concordantes. Elles avancent une
explication : la nécessité d'un relais 24 heures sur 24 auprès d'une
telle personnalité. Les membres du SPHP travaillent par deux auprès de
Nicolas Sarkozy. Et la surveillance de la résidence du cap Nègre est
assurée par des astreintes de trois CRS, selon ces sources.
Acte 3 : "Le Figaro" révèle l'intrusion
Lundi, en fin de journée, Le Figaro
publie un article titré "Un déséquilibré s'introduit chez Carla Bruni".
L'incident s'est produit la semaine précédente, d'après le journal.
L'homme est "inscrit dans les fichiers de la police allemande pour des faits de délinquance", selon l'entourage de l'ancien chef d'Etat. Il souhaitait "rencontrer" la chanteuse. "Il aurait pu s'en prendre à Mme Sarkozy ou à son enfant sur place. Il a heureusement été stoppé à temps", raconte au Figaro
un membre du cabinet de Nicolas Sarkozy. Le quotidien raconte aussi que
l'ancien président a dû attendre plusieurs jours pour avoir les
éclaircissements du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
Et le Figaro d'ironiser sur les révélations du Parisien :
"L'affaire aurait pu en rester là. Mais voici que 'Le Parisien' publie
dans son édition de lundi un encart de 13 lignes titré 'Les vacances
très protégées de Sarkozy', sans même une référence à l'incident de la
semaine précédente."
Capables de
collecter les données des passants sur leurs smartphones, des poubelles «
intelligentes » suscitent un vif débat. Les autorités calment le jeu et
exigent au fabricant de désactiver cette fonction.
Les poubelles connectées de Londres espionnent les passants.
Les
journalistes et les espions savent depuis longtemps que les meilleures
informations se trouvent dans les poubelles. Mais à Londres, cette
vérité a trouvé un sens nouveau. Des poubelles « intelligentes »
ont été installées dans la capitale britannique, capables de recueillir
des données de passants à partir de leurs smartphones. Ce qui provoque
un scandale outre-Manche. Les autorités ont exigé lundi que cette
technologie soit désactivée. La collecte de ces informations « doit cesser immédiatement » jusqu'à ce qu'il y ait un débat public sur le sujet, ont insisté les autorités de la City, quartier financier de Londres. « Nous avons aussi saisi » l'autorité britannique de protection de défense des libertés, ont-elles ajouté.
Les poubelles, conçues pour résister à
l'explosion d'une bombe, sont équipées d'un système wifi et d'écrans
digitaux affichant des publicités ainsi que des informations financières
et locales en temps réel, comme les perturbations dans le métro. Cet
été, elles ont aussi été testées pour collecter les données des
smartphones de passants. En l'espace d'une semaine en juin, elles ont
enregistré plus d'un demi-million de téléphones.
Selon son fabricant, la société Renew, ces poubelles « fournissent
une vision sans précédent (...) - les points d'entrée et de sortie, le
temps passé dans un endroit, les centres d'intérêt » des
utilisateurs de smartphones. Cette technologie pourrait, selon Renew,
permettre de cibler des campagnes publicitaires en fonction par exemple
du temps passé dans les commerces. Le client de tel café pourrait par
exemple se voir proposer des publicités d'autres chaînes de boissons
chaudes.
Pas de collecte de données personnelles, selon le fabricant
Devant
le tollé provoqué par ce dispositif, le patron de Renew, Kaveh Memari,
s'est défendu en expliquant que la technologie avait seulement été à
l'essai en juin et qu'elle ne permettait que de comptabiliser le nombre
de passants, sans obtenir leurs données personnelles. Elle est
comparable à la technologie utilisée par les sites internet qui comptent
le nombre de visiteurs uniques, sans connaître leur identité, a-t-il
expliqué. « Nous ne pouvons pas vraiment suivre les gens, nous ne voyons pas les gens, tout ce que nous voyons est un dispositif », a-t-il déclaré à l'AFP. « Peu importe ce que peut faire la technologie, a rétorqué un porte-parole de la City of London. Tout ce qui se passe dans les rues doit être fait avec précaution et avec le soutien d'un public informé. »
Kaveh Memari a insisté sur le fait que
l'utilisation éventuelle des informations collectées par ces poubelles
devrait se faire en accord avec des groupes de protection des données. « Les
développements futurs (de ce dispositif) ne dépendront pas seulement de
la technologie, mais surtout de la façon dont les gens réagissent
vis-à-vis de cette technologie interactive », a-t-il affirmé.
Renew, qui a installé ces poubelles très sophistiquées dans la capitale
britannique pendant les jeux Olympiques de Londres en 2012, compte
vendre ce produit dans d'autres villes comme New York, Dubaï et Rio.
Alors que son club russe, l'Anzhi Makhachkala, cherche à s'en
débarrasser, Samuel Eto'o lorgne du côté de la Premier League et de
Chelsea. Dans la presse anglaise, l'attaquant camerounais fait les yeux
doux à son ex-entraîneur José Mourinho.
Après avoir appris la semaine dernière que son club russe du Anzhi Makhachkala souhaitait faire des économies en se séparant de certains de ses joueurs vedettes, Samuel Eto’o cherche
une porte de sortie. Le joueur de 32 ans serait notamment intéressé par
le championnat anglais et plus particulièrement par le club de Chelsea.
Comme le rapporte le journal britannique le "Daily Mail",
le Camerounais a très envie de se retrouver de nouveau sous les ordres
de son ancien coach José Mourinho avec qui il avait réalisé le triplé
(Scudetto, Coupe d’Italie et Ligue des champions) sous les couleurs de
l’Inter Milan en 2010. "Il n’y a qu’un seul José Mourinho. J’ai eu de
très grands entraîneurs, mais il n’y a personne comme lui. Il est l’un
des meilleurs entraîneurs au monde et nous avons eu beaucoup de succès
ensemble à l’Inter Milan, a ainsi déclaré le Lion indomptable dans un
article paru le 12 août. Je voudrais avoir la chance de jouer dans son
équipe, car ce n’est jamais ennuyeux quand José est dans les parages." "Chelsea est une super équipe"
Soucieux de mettre toutes les chances de son côté, Samuel Eto’o n’a
pas manqué de saluer les qualités du nouveau club du technicien
portugais qui a quitté cet été le Real Madrid : "Chelsea est une super
équipe, et quand nous aurons toutes les offres sur la table, nous
discuterons avec mon agent pour voir quelle est la prochaine étape".
Après avoir fait deux propositions à Manchester United pour recruter
Wayne Rooney, le club londonien est désespérément à la recherche d’un
nouvel attaquant. Le marché estival des transferts se termine le 2
septembre dans le championnat anglais.
La Corée du Nord développerait son propre smartphone, baptisé
« Arirang ». Mais de l’avis des spécialistes il serait conçu et
construit en Chine.
Kim Jong-Un visitant l’usine où sont assemblés les smartphoes Arirang - DR
Entre
deux provocations à l’égard de ses voisins, la Corée du nord tente de
montrer qu’elle est aussi une puissance indépendante en matière de
technologie. Après voir révélé il y a plusieurs mois une tablette PC (« Achim » ) développée officiellement avec ses technologies propres, Pyongyang annonce désormais un smartphone « made in Corée du Nord .»
Baptisé
« Arirang », du nom d’une chanson populaire coréenne, son existence a
été révélée ce mardi par l’agence officielle KCNA après une visite de
l’usine « May 11 Factory » effectuée ce week-end par le dirigeant
nord-coréen Kim Jong-Un. Pendant la visite, le dirigeant a été informé
des « performances, de la qualité et de l’emballage de ce téléphone
décrit comme ayant « un écran tactile et un capteur photo avec beaucoup
de pixels ».
Conçu en Chine, assemblé en Corée du Nord
Pour
autant, tout comme pour la tablette « Achim », ce smartphone qui
pourrait s’appuyer sur le système d’exploitation Android a
vraisemblablement été conçu et fabriqué en Chine. D’ailleurs KCNA n’a
diffusé que des photos montrant des ouvriers qui inspectent et
empaquettent les téléphones. Aucune image de chaîne de production ou de
montage n’est pour l’instant diffusée.
Reste
à savoir comment ce spmartphone sera diffusé auprès d’une population
qui vit coupé du monde e a développé ses propres structures de
communication. Un réseau intranet intérieur existe depuis 2002,
certaines agences gouvernementales ont leur propre site, et les
téléphones portables ont été introduits en 2008, via une société
conjointe avec la firme égyptienne Orascom. Les deux millions d’abonnés
au téléphone portable (sur une population de 24 millions) peuvent ainsi
s’appeler, mais pas téléphoner hors des frontières.
Mais toutes ces technologies sont réservée à une élite et 95% de la population ne possède ni ni portable ni intranet.
Le mystérieux smartphone de Kim Jong-Un
En février dernier, une photo présentant Kim Jong-Un avec un smartphone avait agité Internet - DR
En
tout état de cause cette annonce apporte peut être une explication à
une photo qui avait agité le monde des internautes et des observateurs
attentifs de la Corée du Nord. En février 2013, en pleine crise
nucléaire, une photo diffusée par l’agence officielle nord-coréenne
montrait en effet Kim Jong-Un en pleine séance de travail avec, à côte
de ses documents un smartphone que personne n’avait réussi à identifier.
Nombre
d’observateurs avaient alors ironisé en se demandant si leader de
Pyongyang avait choisi un smartphone Samsung ou plutôt Apple ... la
Corée du Sud et les Etats-Unis étant les deux pays les plus stigmatisés
par le régime. Finalement, Kim Jong-Un avait peut être tout simplement
préféré une fabrication maison ...
TÉMOIGNAGE
- Le sportif, amputé des quatre membres, s'était fait voler son
fauteuil vendredi. Le modèle unique a finalement été retrouvé sur un
parking.
"Il était abandonné en plein milieu d'un parking pas très loin de Dieppe", raconte Philippe Croizon à RTL.
La personne qui l'a récupéré, un homme qui "s'occupe de personnes
handicapées", avait vu la photographie du fauteuil dans les médias,
précise-t-il. "Il m'a appelé, on a discuté très longuement, je l'ai
remercié", raconte Philippe Croizon, qui parle d'un "soulagement
incroyable".
Un fauteuil synonyme d'autonomie
Le sportif, célèbre pour avoir créé
l'exploit en traversant la Manche à la nage malgré son handicap, s'était
inquiété des conséquences du vol sur son autonomie. "Sans mon fauteuil, je ne suis rien", expliquait-il.
"Je vais pouvoir reprendre mon fauteuil, repartir avec mes enfants
faire du vélo", réagit à présent Philippe Croizon. "C'est une belle
fin."
L'homme a notamment été touché par "l'élan de solidarité" des internautes. "Là on a montré qu'il y avait encore de l'humain sur cette planète", s'enthousiasme-t-il, avant de conclure : "C'est que du bonheur."
Soumaila Cissé a reconnu sa défaite ce
lundi à la Présidentielle malienne. Il est allé rencontrer son rival,
Ibrahima Boubacar Keita, pour le féliciter.
Alors que les résultats définitifs du
second tour de la Présidentielle malienne n’ont même pas été annoncés
que Soumaila Cissé a reconnu sa défaite, ce lundi. Il est allé
rencontrer son rival, Ibrahima Boubacar Keita (IBK), pour le
féliciter.« Je suis allé le voir pour le féliciter et lui souhaiter
bonne chance pour le Mali », a-t-il déclaré. Pour le moment le camp
d’IBK n’a pas souhaité réagir à cette annonce surprise. Depuis le début
du scrutin, IBK s’est très rapidement démarqué des autres candidats. Il a
largement remporté le premier tour avec 39,24% des voix face à Soumaila
Cissé qui a obtenu 19,44% des suffrages. Les résultats du second tour
devraient été annoncés d’ici quelques jours.
Contrairement au premier tour, la participation a été très faible au
second tour. Le vote n’a en effet pas suscité l’engouement des Maliens.
Alors que certains accusent les intempéries qui se sont abattues sur
Bamako d’être à l’origine de cette timide affluence dans les bureaux de
vote, d’autres plus audacieux, assurent que c’est parce qu’une bonne
partie des Maliens savaient déjà qu’IBK avait remporté la victoire,
tellement son avance était considérable face à ses concurrents.
Au moment où certains s’attendaient à ce que le désordre s’installe
au Mali, avec un Soumaïla Cissé qui, comme à l’issue du premier tour,
allait contester les résultats provisoires et dénoncer certaines
pratiques, voilà qu’il félicite son challenger. Ce qui fait d’IBK le
nouveau Président du Mali, après bien entendu, la proclamation des
résultats officiels. Celui qui était censé être un obstacle a cédé le
passage à IBK, assez large du reste, menant droit au Palais
présidentiel.
Le monde adulte est impossible à conquérir sans un grand nombre d’amis, écrit Paul Hudson dans Daily Elite.
Les réseaux virtuels ne sont jamais aussi efficaces pour saisir de
nouvelles opportunités dans la vie qu'un bon réseau de véritables amis.
«Tous les emplois que j’ai jamais pu avoir, toutes les opportunités que
j’ai pu saisir, je les ai obtenus grâce à mes amis», indique Hudson.
«Chaque opportunité qui s’est présentée à moi n’était pas le fait d’une
opération divine. J’ai dû jouer un rôle actif, j’ai dû sortir, me faire
des amis, et prouver que j'étais quelqu’un d’intéressant à connaître ».
Hudson offre donc quelques conseils pour se bâtir un bon réseau d’amis:
1.Sortez, partagez un verre, et engagez-vous dans des conversations pour briser la glace.
N’en restez pas aux éléments sommaires d’une présentation formelle,
mais essayez d’entrer plus intimement en contact avec les personnes. Les
gens ne s’intéressent réellement qu'aux personnes avec lesquelles ils
ont confiance et se sentent à l'aise, pas avec des réseauteurs
professionnels qui cherchent ostensiblement à obtenir quelque chose.
2.
Vous ne devez pas laisser votre interlocuteur conclure que vous vous
êtes adressé à lui uniquement pour en obtenir quelque chose.
Vous ne devez donc pas exposer d’emblée vos motivations réelles, mais
plutôt prendre le temps de le découvrir et de lui laisser penser que
vous êtes une personne de bonne compagnie. On n’invite pas les
opportunistes, mais plutôt les personnes avec lesquelles on a du plaisir
à tenir des conversations.
3. Vous devez tenir la conversation.
Vous devez conduire votre interlocuteur à penser que vous le trouvez
réellement sympathique et que ce qu’il a à dire vous intéresse
réellement. Manifestez de l’intérêt pour la conversation que vous avez
engagée, posez des questions, et écoutez ce que votre interlocuteur vous
répond. Puis rentrez plus avant dans les détails. Dès que vous
interrogerez les autres sur leur existence, ils commenceront
naturellement à vous poser des questions sur vous-même.
Selon ce communiqué de la présidence du
Faso, Blaise Compaoré a décidé de suspendre le processus de mise en
place du sénat. Il a, pour ce faire, donné instructions au Premier
ministre et au ministre en charge des réformes politiques de convoquer
dans les meilleurs délais le comité de suivi et d’évaluation à l’effet
de lui soumettre un rapport circonstancié au plus tard le 31 août.
L’intégralité du communiqué.
)
Au regard des controverses et préoccupations qui traversent les
différentes composantes de la société burkinabè, et relatives à la
création du Sénat, le Président du Faso soucieux de garantir l’unité
nationale, de préserver les acquis démocratiques, et fidèle à la longue
tradition de dialogue et de paix qui ont toujours caractérisé le peuple
burkinabè, a donné des instructions au Premier Ministre et au Ministre
d’Etat, Ministre chargé des relations avec les institutions et des
reformes politiques, de convoquer dans les meilleurs délais le comité de
suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des Réformes Politiques
consensuelles à l’effet de lui soumettre au plus tard le 31 août 2013,
un rapport d’étape circonstancié sur le processus d’opérationnalisation
du Sénat avec des recommandations et propositions appropriées dans un
esprit de consolidation des institutions républicaines.
Le raffermissement continu de la cohésion sociale ainsi que la
mobilisation de l’ensemble des citoyens autour des enjeux de stabilité
et construction du développement, constituent un impératif pour
l’édification d’un Burkina Faso de progrès et de démocratie.
Ouagadougou, le 12 août 2013 Le Directeur de la Communication de la Présidence du Faso