12 août, 2013

Iran: une femme vice-présidente


Le nouveau président iranien Hassan Rohani a nommé par décret l'ex-membre du parlement Elham Aminzadeh vice-présidente pour les affaires juridiques, rapporte lundi l'agence Fars news.
Mme Aminzadeh est la première femme iranienne à occuper un poste aussi élevé au sein de l'administration de la République islamique.

Le président iranien a argumenté son choix par les connaissances scientifiques requises, la qualification juridique et les hautes qualités morales de Mme Aminzadeh.
 Avant sa nouvelle nomination, Mme Aminzadeh faisait partie de la commission parlementaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure et enseignait à la faculté de droit à l'Université de Téhéran.

Source: almanar.com.lb

Mali: Un homme tire sur la fille qui refuse ses avances

Yaya Coulibaly, cotonculteur, notable de Débèla, un village de l’arrondissement de M’Pessoba, dans le cercle de Koutiala avait tout tenté pour séduire la belle Aïssata Coulibaly, une élève de second cycle du village, mais sans succès.
pistolet
 
Pour le décourager dans son insistance à accepter de lui accorder un rendez-vous galant, Aïssata croyait lui poser une  condition insurmontable en lui réclamant 20.000FCFA. Sans sourciller, Yaya versa ce montant et le rendez-vous fut  fixé à ce vendredi à 23 heures, à un endroit convenu. Aïssata a accepté l’argent or, elle n’a jamais eu l’intention de sortir avec Yaya.
A l’heure « H », ce dernier était là, mais nulle ombre  d’Aïssata. Furieux, il alla s’armer d’un fusil pour tirer sur elle à travers la fenêtre non fermée de sa chambre. Heureusement, il a été moins adroit.  Car, quand elle fut évacuée au centre de santé à Koutiala, les médecins ont constaté que Aïssata  avait été effleurée  à  la poitrine mais que sa vie n’était pas en danger. Interrogée par le gendarme en charge de l’enquête sur l’identité de son probable agresseur, Aïssata a cité Yaya qui lui a versé 20.000FCFA pour un rendez-vous galant qu’elle a faussé. Yaya est porté disparu pour le moment.
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Suède: Des poissons exotiques s’attaquent aux testicules des baigneurs

Ces poissons originaires d'Amérique du sud sont arrivés sur la côte sud de la Suède...

Capture d'écran d'un reportage de ksdk.com, datant de juillet 2012, montrant un pacu retrouvé dans un lac de l'Illinois aux Etats-Unis.
Gardez vos maillots de bain. C’est la consigne qu’ont donnée les autorités suédoises aux baigneurs pour se protéger des pacus, des poissons proches des piranhas originaires d’Amérique du sud, qui sont arrivés mystérieusement dans le détroit séparant la Suède et le Danemark, rapporte le Telegraph. Un pêcheur a alerté le Muséum national d’histoire naturelle après avoir attrapé un pacu long de 21cm.


Surnommé «le coupeur de testicules»

«Les pacus ne sont normalement pas dangereux mais il a une bonne mâchoire et il y a eu des incidents dans certains pays, a expliqué Henrik Carl, un expert du muséum danois. Par exemple, en Papouasie Nouvelle-Guinée des hommes se sont fait arracher les testicules.» Mais pourquoi s’en prennent-ils aux testicules? «Parce qu’ils ont faim et que les testicules se logent bien dans leur gueule», répond simplement l’expert.
La seule différence entre le pacu et le piranha sont ses dents: plus plates et plus fortes, «parfaites pour broyer», alerte Henrik Carl. Le poisson peut atteindre 90cm de long et peser jusqu’à 25kgs. Il a été surnommé «le coupeur de testicules» pour ses attaques répétées sur des pêcheurs, dont certains seraient morts d’hémorragies après s’être fait mordre. C’est la première fois qu’un pacu est découvert en Europe, mais les autorités scandinaves redoutent que d’autres poissons croqueurs de testicules ne prolifèrent dans les eaux nordiques.
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Insolite : elle dépense 1.000 dollars pour deux Iphone 5 et reçoit deux pommes

Insolite : elle dépense 1.000 dollars pour deux Iphone 5 et reçoit deux pommes
Pensant faire une véritable affaire, une jeune australienne a dépensé 1.000 dollars pour deux Iphone 5. Celle-ci, victime d’une grande arnaque s’est retrouvée avec deux pommes
Les Iphone sont réputés pour leur prix généralement excessif et les clients sont parfois prêts à tout pour avoir le smartphone dernière génération. A Brisbane, une jeune australienne a d’ailleurs posté une annonce expliquant qu’elle cherchait à acheter deux Iphone 5 à bas prix. Contactée par une offreuse lui proposant seulement 1.000 dollars soit 750 euros pour les deux smartphones, elles se sont ensuite donné rendez-vous pour l’échange.

Deux « Apple »

Lors de la conclusion du marché, la jeune acheteuse n’a pas pensé à vérifier les deux boîtes de la vendeuse. C’est seulement arrivée chez elle qu’elle s’est rendu compte de la supercherie en découvrant une pomme dans chaque boîte.
La jeune femme n’a eu aucun recours pour récupérer son argent.
Alyssa Rakvo

L'Espagne ne renoncera pas à ses contrôles à Gibraltar

MADRID (Communauté de Madrid) - L'Espagne ne renoncera pas aux contrôles mis en place à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar, a affirmé lundi le ministère des Affaires étrangères, répondant à Londres qui a dit envisager une action légale contre Madrid.

Ce que nous disons, c'est que les mesures, nos contrôles, sont légaux, proportionnés. Nous sommes obligés de le faire pour Schengen, Gibraltar, comme le Royaume-Uni, n'appartenant pas à l'espace de Schengen, nous n'y renoncerons pas, a assuré un porte-parole du ministère.

Le Royaume-Uni a annoncé lundi étudier la possibilité de poursuivre l'Espagne à propos de ses contrôles disproportionnés à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar.

Le Premier ministre est clairement déçu car l'Espagne n'est pas parvenue à éliminer les contrôles supplémentaires ce week-end, a indiqué Downing Street, estimant que ces contrôles, qui entraînent de longues files d'attente, ont des motivations politiques et sont totalement disproportionnés.

L'Espagne a aussi dit étudier la possibilité de porter le contentieux avec la Grande-Bretagne à propos de Gibraltar devant les Nations unies ou la Cour internationale de justice de La Haye.

Le conflit larvé qui oppose l'Espagne au Royaume-Uni concernant Gibraltar rebondit depuis le 24 juillet à propos de la question des droits de pêche dans les eaux entourant le rocher.

Gibraltar a construit un récif artificiel composé de blocs de béton coulés en Méditerranée, immédiatement dénoncé par Madrid qui y a vu un dispositif entravant le travail des pêcheurs espagnols.

Depuis, de longues files d'attente se sont formées à la frontière et Gibraltar affirme que l'Espagne a multiplié les contrôles douaniers en représailles.

Ce à quoi Madrid rétorque que ces contrôles sont obligatoires et nécessaires pour lutter contre la contrebande.


(©AFP /

A Benidorm, le plus haut gratte-ciel de l’UE… sans ascenseurs


In Tempo
Les deux tours de Benidorm devaient être le symbole de la sortie de crise de la ville. Ces deux « Twin Towers » du projet immobilier « InTempo » représentent une « incompétence d’envergure », explique le journal espagnol El País. Cet immeuble résidentiel qui possède 47 étages sur une hauteur de 200 mètres est la plus haute construction de l’Union européenne. Toutefois, les architectes du projet ont oublié un détail significatif pour un building aussi haut : les ascenseurs.
Le projet devait être clôturé en décembre 2013 mais en janvier 2012, on s’est rendu compte que l’immeuble n’avait pas été équipé d’ascenseurs, comme on peut l’observer sur les différents clichés promotionnels d’InTempo. « L’espace avait été calculé pour constituer un bloc d’une vingtaine d’étages », expliquent différentes sources au journal El País. Mais les architectes ont décidé d’ajouter 20 étages supplémentaires au projet pour en atteindre 47 et ils se sont rendu compte de l’oubli. InTempo possédait 94% de sa structure achevée et 35% des 269 appartements étaient déjà vendus. Depuis lors, l’équipe initiale d’architectes a démissionné et la dette du projet immobilier atteint les 2,5 millions d’euros.
Benidorm est l’exemple parfait de la folie des grandeurs, souligne El País. La ville n’a pas de limites en ce qui concerne la hauteur de ses constructions. Ce modèle urbanistique a ses détracteurs mais aussi ses défenseurs comme le sociologue de l’urbanisme, Henri Lefebvre, qui l'a définie comme la ville la plus habitable jamais construite depuis la Seconde Guerre mondiale. La ville, surnommée « Beniyork » ou la « petite Manhattan » compte d’autres édifices d’une envergure égale à celle du projet InTempo, comme l’Hôtel Bali ou la Tour Lugano, qui se sont également retrouvés au cœur de polémiques similaires, conclut El País.

La photo d'Usain Bolt qui marche du tonnerre


 
Médias/Télé "Sans l'éclair, ça n'aurait pas été une photo sympa."
Le Jamaïcain a parfaitement réussi son opération reconquête du titre mondial du 100 m en maîtrisant l'orage et la rage de ses adversaires, ce dimanche à Moscou, pour confirmer sa domination sur le sprint. Usain Bolt  a donc dû faire avec les éléments, et notamment un ciel qui a craqué quelques minutes avant le départ pour déverser ses eaux sur le tartan du stade Luzhniki. L'Éclair, comme il est surnommé, s'est imposé en 9.77 secondes.
A l'issue de cette joute, un photographe de l'Agence France Presse a pris le cliché symbolisant au mieux la victoire dans cet environnement météorologique particulier. Sur le blog Making-of, Olivier Morin revient sur ce moment fatidique, en admettant que "si je réessaie pendant cinquante ans, je n'y arriverai jamais".
"Cette photo vient d'un boîtier 'remote camera' : ce sont des appareils installés sur des trépieds et qui sont télécommandés. J'avais hier soir un boîtier à la main, plus cinq autres télécommandés : je les déclenchais soit au pied, quand je le voulais, ou alors de manière synchronisée avec le boîtier que je tenais dans mes mains."

Olivier Morin avait placé son appareil 30 mètres après la ligne d'arrivée, en pariant sur une victoire du Jamaïcain. "J'ai fait la mise au point sur son couloir en me disant que c'était là que j'avais le moins de risques de me tromper." Son but : prendre une photo assez large du vainqueur, avec "le stade et un peu de ciel derrière". Le photographe s'est d'abord montré déçu du peu de réaction du vainqueur. Ensuite, lorsqu'il a passé ses images en revue, quelle ne fut pas sa surprise de constater que l'éclair, le vrai, s'était imprégné sur  quatre de ses photos.
"Deux n'étaient pas utilisables car le nuage était trop sombre et l'éclair presque fini. Il y en avait toutefois deux autres, les deux qui sont passées finalement sur le fil photo AFP, où le nuage était illuminé et où l'on voyait bien l'éclair. J'ai pensé alors que je pouvais obtenir quelque chose de pas mal, qu'avec un peu de chance, ce serait la 'bonne' photo. Au fond, l'éclair fait la photo, parce que c'est Usain Bolt ! Sans l'éclair, ça n'aurait pas été une photo sympa. Là, je me suis dit qu'elle pouvait être importante, même si je sous-estimais encore largement la réaction que j'allais déchaîner", souligne Olivier Morin.
Ce dernier admet, en toute modestie, que l'éclair fait partie de ces éléments imprévisibles. "La seule chose qui m'incombait, c'était le cadrage et le déclenchement", affirme-t-il. Avant de conclure : "J'estime donc que mon intervention dans cette photo compte pour environ 1%. Le reste, c'est la chance".

Les Maliens attendent avec impatience le nom de leur nouveau président


Les Maliens, impatients de sortir de la crise de 18 mois que vient de traverser leur pays, attendaient lundi de savoir qui, d’Ibrahim Boubacar Keïta ou de Soumaïla Cissé gagnerait le second tour de la présidentielle qui s’est déroulée sans incident dimanche.
Le ministère de l’Administration territoriale (Intérieur) a cinq jours à compter de la date du scrutin pour publier les résultats provisoires, mais le processus devrait être plus rapide qu’au premier tour du 28 juillet, puisque seuls deux candidats étaient en lice, contre 27 il y a deux semaines.
Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, 68 ans, et Soumaïla Cissé, 63 ans, deux vétérans de la vie politique malienne qui ont occupé de hautes fonctions – le premier comme Premier ministre, le second comme ministre des Finances – ont appelé dimanche leurs partisans au “calme et à la sérénité”.
De fait, contrairement au soir du premier tour où les partisans d’IBK s‘étaient rassemblés bruyamment à Bamako pour crier un peu trop vite victoire, aucune manifestation ne s’est déroulée dimanche soir dans la capitale malienne.
A l’issue du premier tour, Ibrahim Boubacar Keïta a obtenu 39,79% des voix, contre 19,70% à son adversaire, et partait largement favori au second tour. Il a obtenu le ralliement de 22 des 25 candidats éliminés, dont la majorité avait obtenu moins de 1% des suffrages.
Mais Soumaïla Cissé partait du principe que ce second tour était “une nouvelle élection” et comptait, pour rattraper son retard, sur une partie des quelque 400.000 bulletins déclarés nuls au premier tour et sur une mobilisation plus forte encore que celle du 28 juillet. Le taux de participation avait été ce jour-là de 48,98%, un taux exceptionnel pour ce type de scrutin au Mali.
A Bamako, ainsi que dans d’autres grandes villes du Sud, le vote a été perturbé par de fortes pluies pendant une partie de la journée, et des responsables de bureaux de vote ont noté une participation nettement moins forte qu’au premier tour.
“Rien de douteux”
En outre, de nombreux électeurs semblent avoir considéré que les jeux étant déjà faits en faveur d’IBK, il n‘était pas nécessaire d’aller voter, selon des observateurs.
En dépit de la menace d’attentats de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui avaient occupé le nord du Mali pendant neuf mois en 2012, le vote s’est déroulé sans incidents majeurs dans cette région.
Selon Louis Michel, chef de la mission d’observation de l’Union européenne qui a lui-même surveillé le scrutin dans plusieurs bureaux de vote de Bamako, “il n’y a absolument rien de douteux ou de suspect à signaler, ça s’est déroulé dans de bonnes conditions, dans un climat serein, calme”.
“Celui qui sera élu, sera élu avec la légitimité démocratique, c’est ma conviction”, a-t-il ajouté, en affirmant qu’il y a eu “un bond en avant considérable sur le plan démocratique dans ce pays”.
Le vainqueur aura la très lourde tâche de redresser et de réconcilier un pays traumatisé et affaibli par dix-huit mois d’une profonde crise politique et militaire qui avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le Nord.
Un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes jihadistes et criminels, qui ont laminé la rébellion touareg et l’armée malienne, commis d’innombrables exactions, avant d‘être en grande partie chassés par l’intervention militaire franco-africaine toujours en cours.
Ce conflit a plongé le Mali dans la récession, accentué la pauvreté, ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué un exode massif de population, environ 500.000 déplacés internes et réfugiés.
Dans l’un des plus grands camps de réfugiés maliens de la région, celui de Mbéra, dans le sud-est de la Mauritanie, où vivent 70.000 personnes, seulement 3.470 ont pu voter dimanche: 76% ont choisi IBK, 24% Soumaïla Cissé, selon une source administrative mauritanienne.
Ce sont les soldats français et ceux de la mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) qui, en appui de l’armée malienne se remettant doucement de sa lourde défaite en 2012, ont assuré avec succès la sécurité des deux tours de la présidentielle.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

L’Espagne envisage de porter le contentieux sur Gibraltar devant l’ONU


L’Espagne étudie la possibilité de porter le contentieux avec la Grande-Bretagne à propos de Gibraltar devant les Nations unies ou la Cour internationale de justice de La Haye, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
Le Royaume-Uni a annoncé de son côté qu’il envisageait de poursuivre l’Espagne à propos de ses contrôles “disproportionnés” à la frontière avec Gibraltar, qui fait l’objet d’un regain de tension entre les deux pays depuis la fin juillet.
“Nous envisageons la possibilité d’avoir recours à des instances comme l’ONU, le Conseil de sécurité ou l’Assemblée des Nations unies, ou la Cour internationale de justice de La Haye”, a indiqué ce porte-parole, alors que les tensions diplomatiques se sont accrues depuis la fin juillet entre Madrid et Londres à propos du petit territoire britannique revendiqué par l’Espagne.
Cedé en 1713 à la Grande-Bretagne aux termes du traité d’Utrecht, Gibraltar, un territoire de 7 kilomètres carrés peuplé de 30.000 habitants, est au centre de tensions récurrentes entre Londres et Madrid, qui en revendique la souveraineté.
“Certains sujets peuvent être portés devant la cour internationle, comme celui de l’isthme qui est une propriété espagnole, n’a jamais été cédé par le taité d’Utrecht et a été occupé avec le temps par les Britanniques”, a ajouté le porte-parole.
L’isthme reliant le rocher à l’Espagne abrite aujourd’hui l’aéroport de Gibraltar.
“Le sujet des eaux peut l‘être aussi, ce sont des eaux espagnoles qui n’ont pas été cédées non plus”, a souligné le porte-parole.
L’Espagne affirme n’avoir cédé à perpétuité à Londres que la ville et le château de Gibraltar, ainsi que le port et les fortifications, mais pas ses eaux ni son espace aérien.
Gibraltar revendique au contraire comme ses eaux territoriales une bande de trois milles nautiques autour de ses côtes.
Droits de pêche
La question des droits de pêche dans les eaux entourant le rocher revient donc régulièrement au centre des tensions entre l’Espagne et le Royaume-Uni.
Fin juillet, les autorités de Gibraltar ont ainsi coulé en Méditerranée, au large des côtes du rocher, des blocs de bétons formant un récif artificiel supposé servir de refuge à des espèces sous-marines. L’Espagne affirme qu’il s’agit d’une entrave au travail de ses pêcheurs.
De longues files d’attente se sont alors formées à la frontière entre l’Espagne et Gibraltar, qui a immédiatement accusé Madrid d’avoir multiplié les contrôles par mesure de représailles.
L’Espagne rétorque que ces contrôles sont obligatoires, puisque Gibraltar, comme le Royaume-Uni, n’appartient pas à l’espace Schengen, et qu’ils sont même nécessaires pour lutter contre la contrebande.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia Margallo, a évoqué ce weekend, dans une interview à la télévision publique, la possibilité de présenter devant l’ONU “une résolution reprenant les termes de la résolution 1966 qui parlait de décolonisation en respectant les intérêts de la population de Gibraltar”.
“Nous évaluons la situation, nous n’avons pas pris de décisions”, a indiqué lundi le ministère, ajoutant que l’Espagne envisageait également de faire front commun devant les instances internationales avec l’Argentine, qui revendique la souveraineté sur les îles Malouines, un autre territoire britannique, dans l’Atlantique sud.
“Entre les Malouines et Gibraltar il y a des éléments communs”, a ajouté le ministère.
Mercredi dernier, le gouvernement de Gibraltar avait affirmé avoir reçu l’appui des Malouines dans le contentieux qui l’oppose à l’Espagne.
Cette nouvelle poussée de tension coïncide avec l’escale prévue dans les jours à venir, à Gibraltar, d’une frégate britannique, le HMS Westminster, faisant route vers la Méditerranée à l’occasion de manoeuvres de routine, prévues de longue date.
Le porte-avions britannique HMS Illustrious, qui appareillé lundi de Grande-Brategne, doit lui faire escale sur la base espagnole de Rota, près de Cadix.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le nageur amputé Philippe Croizon se fait voler son fauteuil roulant et émeut la twittosphère

Le nageur amputé Philippe Croizon se fait voler son fauteuil roulant et émeut la twittosphère
Le nageur amputé des quatre membres Philippe Croizon s’est fait voler son fauteuil roulant électrique en fin de semaine en Seine-Maritime. Un malheureux incident qui a émeut la twittosphère
Le sportif handicapé s’est retrouvé sous le choc ce vendredi matin, lorsqu’il s’est aperçu qu’on lui avait volé son fauteuil roulant électrique, de très grande valeur, mais aussi, la remorque sur laquelle il était attaché. Philippe Croizon a poussé un coup de gueule et lancé un avis de recherche sur Twitter, provocant l’émotion générale.

24 000 euros le fauteuil

Le nageur quadri-amputé aux nombreux exploits était de passage en Normandie, près de Dieppe, afin de rendre visite à ses proches. Il avait garé son véhicule et sa remorque contenant le fauteuil roulant devant le domicile où il séjournait. Mais dans la nuit de jeudi à vendredi, des malfaiteurs sont venus s’emparer de la remorque, ainsi que du fauteuil.
Le premier sentiment ça a vraiment été la tristesse, ils ne m’ont pas volé que mon fauteuil mais aussi mon autonomie, parce que sans mon fauteuil je ne suis plus rien, je n’existe plus, confie le nageur de 46 ans au micro de France Info. Ces matériels coûtent très cher et sont mal remboursés par la sécurité sociale, explique Philippe Croizon qui a payé son fauteuil électrique 24 000 euros. Je ne sais pas si je vais pouvoir avoir les moyens de me repayer un fauteuil comme ça, un fauteuil électrique coûte en moyenne 10.000 euros, et la Sécurité sociale rembourse 3.000 euros, a-t-il ajouté.
Philippe Croizon a accompli ces dernières années de nombreux exploits qui ont fait de lui un modèle pour les personnes touchées par un handicap. Le nageur a réussi à traverser la Manche, et aussi à relier à la nage les cinq continents. Le sportif a reçu de nombreux soutiens, dont celui de la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti.

Londres envisage des poursuites contre Madrid pour ses contrôles à la frontière avec Gibraltar

LONDRES (Angleterre) - Le Royaume-Uni étudie la possibilité de poursuivre l'Espagne à propos de ses contrôles disproportionnés à la frontière avec le territoire britannique de Gibraltar, objet d'un regain de tension entre les deux pays, a indiqué lundi un porte-parole du Premier ministre David Cameron.

Le Premier ministre est clairement déçu par l'échec de l'Espagne à éliminer les contrôles supplémentaires ce week-end, a indiqué Downing Street, estimant que ces contrôles, qui entraînent de longues files d'attente, ont des motivations politiques et sont totalement disproportionnés.

Nous sommes maintenant en train d'examiner quelles voies légales nous sont ouvertes, a indiqué le porte-parole. Ce serait une démarche sans précédent donc nous voulons l'examiner avec attention avant de prendre la décision d'engager des poursuites, a-t-il ajouté.

L'Espagne a également annoncé étudier la possibilité de porter le contentieux devant les Nations unies ou la Cour internationale de justice de La Haye.

Dans ce climat de tension, des navires de guerre ont commencé à appareiller lundi d'Angleterre pour des manoeuvres en Méditerranée, au cours desquelles une frégate britannique doit faire escale à Gibraltar. Ces exercices sont prévus de longue date, selon Londres, mais ils ont été interprétés comme une tentative d'intimidation britannique dans la presse espagnole.

La tension entre Londres et Madrid, récurrente autour de Gibraltar, est à nouveau montée fin juillet. Les autorités de Gibraltar ont provoqué la colère de Madrid en coulant dans la Méditerranée, en baie d'Algésiras, des blocs de béton formant un récif artificiel, pour tenter de mettre fin aux incursions dont elles accusent les pêcheurs espagnols dans des eaux qu'elles considèrent comme les leurs.

Depuis, de longues files d'attente se sont formées à la frontière et Gibraltar affirme que l'Espagne a multiplié les contrôles douaniers en représailles.

Ce à quoi Madrid rétorque que ces contrôles sont obligatoires, puisque Gibraltar, comme le Royaume-Uni, n'appartient pas à l'espace Schengen, et qu'ils sont nécessaires pour lutter contre la contrebande.


(©AFP /

World War Z devient le plus gros succès de Brad Pitt au cinéma

Война миров Z стала самым успешным фильмом Брэда Питта Брэд питт фильм

Troie, Mr & Mrs Smith et Ocean's Eleven avaient approché les 500 millions de dollars de recettes dans le monde, mais seul World War Z parvient à battre ce record.

En juin dernier, World War Z a surpris tout le monde en enregistrant un démarrage phénoménal aux Etats-Unis. Depuis, la tendance s'est confirmée.
Il a notamment très bien marché en France et son record initial vient d'être dépassé : depuis ce week-end, le film de Marc Forster est tout simplement le plus gros succès de Brad Pitt au cinéma.
Il vient de passer la barre des 500 millions de dollars de recettes dans le monde (502 673 000 exactement). Rien qu'aux USA, il a rapporté près de 200 millions de billets verts et 305 sur le reste de la planète.

Affaire Snowden: Der Spiegel dévoile les priorités du renseignement US

La Russie, la Chine et l'Iran figurent parmi les cibles prioritaires de surveillance du service américain de renseignements NSA

La Russie, la Chine et l'Iran figurent parmi les cibles prioritaires de surveillance du service américain de renseignements NSA, rapporte l'hebdomadaire allemand Spiegel s'appuyant sur des documents fournis par Edward Snowden.
D'après le quotidien, la NSA a établi une échelle allant de 1 ("plus haut intérêt") à 5 ("faible intérêt"). Quant à la priorité 1, elle est attribuée à la Russie, à la Chine, à l'Iran, ainsi qu'à l'Afghanistan et au Pakistan.
Pour sa part, l'Allemagne se retrouve au même niveau que la France et le Japon, mais devant l'Italie et l'Espagne. Priorité est donnée aux questions de politique étrangère de Berlin, de stabilité économique et de risques financiers, qui sont classés priorité 3.
La politique étrangère de l’Union européenne, son commerce international et sa stabilité économique sont également dotés de la priorité 3. Dans le même temps, les questions liées aux nouvelles technologies, à la sécurité énergétique et à l'alimentation n'entrent pas dans les priorités des Américains (priorité 5).
Or, la Grande Bretagne, la Nouvelle Zélande, l'Australie et le Canada ne sont pas espionnés par les services spéciaux US. D'après les documents présentés par Snowden, Washington considère ces Etats comme des "vrais amis" des Etats-Unis.

fr.rian.ru

Convergences russo-saoudiennes ?

Arnaud Dubien

"L'œil de Moscou" par Arnaud Dubien
Les observateurs occidentaux ne lui ont accordé aucune attention. A tort. La discrète visite de Bandar bin Sultan - secrétaire du conseil de sécurité nationale et chef des services de renseignement saoudiens – à Moscou, le 31 juillet, est pourtant un événement diplomatique significatif.
L’émissaire saoudien a été reçu au Kremlin par Vladimir Poutine. Les deux hommes se connaissent de longue date. Ils s’étaient rencontrés notamment lors de la préparation de la visite historique du président russe à Riyad en 2007. Bindar bin Sultan militait alors pour une densification de la relation bilatérale, dans un contexte américano-saoudien troublé après le 11 septembre. Il avait à l’époque soutenu RZD, les chemins de fers russes, dans le dossier de la ligne Médine-La Mecque et avait entamé des discussions sur la vente de matériels militaires russes (notamment des chars T-90, des systèmes antiaériens S-300 et des hélicoptères de combat) à l’armée saoudienne. Ces projets n’avaient toutefois pas abouti.
Cette rencontre entre Vladimir Poutine et Bandar bin Sultan (à laquelle assistait Nikolaï Patrouchev, l’ex-directeur du FSB et actuel secrétaire du conseil russe de sécurité nationale, qui retrouve son influence dans les cercles de pouvoirs à Moscou), intervient alors que des évolutions importantes sont intervenues ces dernières semaines dans plusieurs dossiers d’intérêt commun : la Syrie (renversement du rapport de forces sur le terrain et enlisement des discussions sur « Genève II »), le Qatar (changement dynastique et perte d’influence au sein de l’opposition à Bachar el-Assad), Egypte (renversement des Frères musulmans), reprise des discussions israélo-palestiniennes et Iran (élection de Hassan Rohani). Sur la plupart de ces questions, des points de convergence s’esquissent. Les deux pays se réjouissent du putsch en Egypte ; Moscou et Ryiad voient d’un mauvais œil les ambitions qataries, que ce soit en politique étrangère ou dans le domaine des hydrocarbures ; ils ont intérêt à la tenue de la conférence internationale sur la Syrie et ont, plus que les Occidentaux, des leviers d’influence sur les toutes les parties ; enfin, Riyad souhaite que Moscou l’informe sur l’Iran et joue un rôle de modérateur (notons au passage que la rencontre entre Vladimir Poutine et le nouveau président Hassan Rohani, initialement prévue à la mi-août, a été reportée).
D’après certaines informations ayant filtré dans la presse arabe, Bandar bin Sultan aurait mis sur la table une « carotte » afin d’inciter le Kremlin à lâcher le régime de Bachar el-Assad : promesse d’importants investissements saoudiens en Russie (dans les infrastructures, ferroviaires notamment) et des achats d’équipements militaires et aéronautiques (pour un montant de 15 milliards de dollars). Informations rapidement démenties par le Kremlin, qui avait déjà opposé, il y a quelques années, une fin de non-recevoir à une démarche similaire des saoudiens visant à l’éloigner de l’Iran.
Si rien n’accrédite l’hypothèse d’un renversement des alliances russes au Moyen-Orient à brève échéance, les développements récents entre Moscou et Riyad indiquent en tout cas que le Kremlin souhaite y diversifier ses contacts et estime avoir de plus en plus de cartes à jouer dans la région.
L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

Arnaud Dubien dirige, depuis mars 2012, l’Observatoire franco-russe à Moscou. Diplômé de l’INALCO et de l’IEP de Paris, il a été, de 1999 à 2006, chercheur Russie-CEI à l’Institut de relations internationales et stratégiques. Il a ensuite dirigé plusieurs publications spécialisées sur l’espace post-soviétique, parmi lesquelles l’édition russe de la revue Foreign Policy et les lettres confidentielles Russia Intelligence et Ukraine Intelligence. Ces dernières années, Arnaud Dubien a par ailleurs travaillé comme consultant du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Aff aires étrangères, ainsi que de grands groupes industriels français. Il est membre du Club de Valdaï.

L’étrange affaire Navalny
Moscou-CEDH : vers la rupture ?
Ukraine : éternels dilemmes
Moscou : pourquoi le Kremlin provoque des élections municipales anticipées
La bataille de Skolkovo
Tatarstan : Moscou calme le jeu
Poutine : l’heure des choix
Moscou-Washington : frimas persistants
"L'œil de Moscou" - La Russie, les BRICS et l’Afrique

fr.rian.ru

Un terroriste saoudien invente une bombe indétectable

MENACE - Ibrahim al-Asiri, un terroriste saoudien de 33 ans, aurait mis au point un explosif liquide indétectable par les détecteurs de métaux, implanté sous la peau via une méthode chirurgicale. La Maison Blanche craint le pire.

Le jeune terroriste, ancien étudiant en chimie, aurait inventé une bombe sous-cutanée indétectable.
Le jeune terroriste, ancien étudiant en chimie, aurait inventé une bombe sous-cutanée indétectable. Photo : Quelle / Reuters
Panique larvée dans les hautes sphères de la politique américaine. Ibrahim al-Asiri, un jeune Saoudien originaire de Riyad actuellement artificier pour le compte d'Al-Qaïda, aurait conçu un engin qui ne peut être décelé par les détecteurs de bombe traditionnels, rapporte cette semaine The Daily Beast. Implanté sous la peau, le liquide explosif pourrait causer des ravages non-négligeables.
C'est en 2003, après l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, que le jeune étudiant en chimie aurait décidé de délaisser ses manuels scolaires pour s'engager au sein de la branche Al-Qaïda. Il est dès lors particulièrement réputé pour sa conception d'explosifs discrets, mais pas pour la discrétion de ses méthodes.
Il teste son explosif sur son frère
En août 2009, durant la soirée suivant la rupture du jeûne du Ramadan, il décide d'expérimenter sa nouvelle trouvaille avec son frère cadet. Ce dernier, consentant, se présente ainsi devant le prince Mohammed Abdelaziz, connu pour ses tendances anti-terroristes, pour lui "révéler des informations de la plus haute importance", avant d'actionner le détonateur. Le prince s'en tire sans trop de dommages. Mais la bombe, dissimulée dans le caleçon du frère et passée inaperçue auprès des détecteurs de métaux, inquiète déjà les autorités américaines.
Mais c'est la rencontre entre l'artificier et la médecine qui va réellement alerter la Maison Blanche. Courant 2011, un chirurgien syrien rejoint en effet Al-Qaïda. S'il a été tué en 2012 par un tir de drone américain, il a eu le temps de collaborer étroitement aux recherches d'al-Asiri. Et de peaufiner l'explosif tant redouté. Depuis, le président Obama et son cabinet sont sur le qui-vive : comme l'explique The Daily Beast, il s'agit de "neutraliser" l'artificier au plus vite, avant que l'efficacité de son innovation ne puisse être vérifiée.

Snowden est un transfuge typique (ex-chef de la NSA)

Эдвард Сноуден

Edward Snowden est un transfuge typique, a déclaré Michael Hayden, ex-directeur de la NSA et directeur de la CIA entre 2006 et 2009.

Il a comparé la révélation des informations secrètes par Snowden à l’ouragan Karina. Selon lui, des barrages plus solides ont été construits après cet élément. Il s’agit d’un résultat plutôt positif.
Michael Hayden pense également qu'Edward Snowden pourrait devenir l'homme ayant infligé le plus grand préjudice à son pays de toute l'histoire américaine.

Allemagne : l'Eglise protestante célèbre le premier mariage homo

Бонн Германия церковь базилика

Un mariage homosexuel a été célébré pour la première fois dans une église protestante en Allemagne.

Christoph et Rüdiger Zimmermann, déjà unis civilement par un « contrat de communauté de vie », ont bénéficié d'une bénédiction et ont été inscrits dans le registre des mariages de l'église.
Ce mariage homo a été condamné par des associations protestantes invoquant la Bible qui stipule que le mariage est une union entre un homme et une femme.
Répondant à la critique, le président de l'Eglise protestante de Hesse-Nassau, Volker Jung, a reconnu que la Bible qualifiait la homosexualité de péché et de maladie. Il estime cependant que le mariage pour tous est un impératif de l'époque.

Russie: le parquet accuse Navalny d‘être financé par l‘étranger


Le parquet russe a affirmé lundi qu’Alexeï Navalny a reçu des financements étrangers pour mener sa campagne en vue des élections municipales à Moscou, ce qui est interdit par la loi, des accusations démenties par l‘équipe de l’opposant russe.
“Lors des vérifications, il a été confirmé que des financements étrangers ont été obtenus pour la campagne d’Alexeï Navalny”, est-il écrit dans un communiqué.
Selon le parquet, plus de 300 personnes physiques et juridiques étrangères, ainsi que des donateurs anonymes issus de 46 pays (dont les Etats-Unis, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Suisse et le Canada) ont donné de l’argent à M. Navalny et des membres de son équipe via un système russe de paiement sur internet.
La législation russe interdit aux candidats à une élection de recevoir des financements étrangers pour mener campagne.
Le parquet, qui a mené ces vérifications après des accusations en ce sens lancées par le député ultra-nationaliste Vladimir Jirinovski, a envoyé les documents au ministère de l’Intérieur pour qu’il décide s’il est nécessaire d’ouvrir une enquête.
De son côté, l‘équipe de campagne d’Alexeï Navalny réfute toutes ces accusations.
“Nous faisons très attention” à l’origine des fonds pour la campagne, a déclaré un représentant de cette équipe, Vladimir Achourkov, à l’agence Ria Novosti, précisant que l’argent ne provenait que de citoyens russes.
Alexeï Navalny, 37 ans, qui s’est fait connaître en dénonçant sur son blog et les réseaux sociaux des scandales de corruption au sein des puissantes entreprises publiques, mène depuis quelques semaines une campagne active à Moscou en vue des élections municipales le 8 septembre, bien qu’il risque 5 ans de prison.
Devenu opposant numéro un du président russe Vladimir Poutine lors des manifestations de 2011-2012, il a été condamné le 18 juillet à cette peine pour le détournement de fonds, qu’il conteste, d’une exploitation forestière publique.
Il a cependant, contre toute attente, été remis en liberté le lendemain jusqu‘à l’examen de son pourvoi en appel.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

GB: navires de guerre en Méditerranée, tension sur Gilbraltar


. © Atta Kenare Des navires de guerre appareillent à partir de lundi d’Angleterre pour des manoeuvres en Méditerranée prévues “de longue date” selon Londres, mais qui interviennent en plein regain de tension avec Madrid à propos de Gibraltar, où une frégate britannique fera escale.
La frégate HMS Westminster partira mardi pour atteindre les eaux du petit territoire britannique du sud de la péninsule ibérique dans le courant de la semaine, a indiqué lundi le ministère de la Défense (MoD).
Il s’agit d’un des quatre navires de guerre à participer aux exercices “Cougar ’13” en Méditerranée et dans le Golfe.
Ces navires incluent aussi le porte-hélicoptères HMS Illustrious, qui doit quitter Portsmouth lundi matin et a été autorisé par l’Espagne à faire escale sur la base navale de Rota, dans le sud du pays.
Intervenant pour la troisième année consécutive, il s’agit d’un “déploiement de routine et prévu de longue date”, selon le ministre britannique de la Défense Philip Hammond.
Selon le MoD, les navires feront escale dans “un certain nombre de ports méditerranéens”, avant de participer à un exercice avec l’armée albanienne en mer Adriatique. Ils passeront ensuite par la mer Rouge, l’océan Indien et le Golfe, où ils participeront à des exercices avec des pays partenaires dans la région.
Mais ces manoeuvres se déroulent alors que la tension diplomatique entre Londres et Madrid autour de Gibraltar, territoire de sept kilomètres carrés cédé à la Grande-Bretagne en 1713, peuplé de 30.000 habitants, est à nouveau montée depuis fin juillet.
Les autorités de Gibraltar ont provoqué la colère de Madrid en coulant dans la Méditerranée, en baie d’Algeciras, des blocs de béton formant un récif artificiel, pour tenter de mettre fin aux incursions dont elles accusent les pêcheurs espagnols dans des eaux qu’elles considèrent comme les leurs.
Depuis, de longues files d’attente se sont formées à la frontière et Gibraltar affirme que l’Espagne a multiplié les contrôles douaniers en représailles. Madrid a aussi indiqué envisager la mise en place d’un péage routier de 50 euros à la frontière du territoire britannique.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le typhon Utor balaie les Philippines, 23 disparus


Le typhon Utor est arrivé lundi matin sur les côtes des Philippines, le plus violent de la saison à frapper l’archipel, et 23 personnes étaient portées disparues, ont indiqué les autorités.
Les disparus sont tous des pêcheurs partis en mer ce week-end au large de la côte est de l‘île principale, Luzon, balayée par le typhon, a indiqué le chef de l’agence des catastrophes naturelles.
Utor, accompagné de pluies torrentielles et de vents atteignant les 200 km à l’heure, a touché terre vers 03H00 du matin lundi (19H00 GMT dimanche). En début de matinée, il se trouvait au-dessus de la province de Nueva Vizcaya (nord) et devrait se déplacer vers la mer de Chine méridionale en cours de journée.
De fortes pluies se sont abattues sur la capitale, Manille, à 250 km vers le sud, mais aucune inondation n‘était à déplorer. La plupart des écoles de la ville étaient toutefois fermées lundi.
Les Philippines se trouvent sur la trajectoire des typhons et en affrontent une vingtaine chaque année. Certains font des centaines de morts.
En décembre dernier, le typhon Bopha avait causé la mort de quelque 2.000 personnes, dans des inondations et glissements de terrain sur l‘île de Mindanao (sud), une partie de l’archipel qui se trouve d’habitude hors de la trajectoire de ces violentes tempêtes.

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EGYPTE. La police diffère son intervention contre les pro-Morsi

Annoncée pour ce lundi à l'aube, la dispersion des milliers d'islamistes barricadés depuis plus d'un mois au Caire est différée.


Un supporter de Mohamed Mors, au Caire, le 11 août 2013. (AFP / KHALED DESOUKI)
Un supporter de Mohamed Mors, au Caire, le 11 août 2013. (AFP / KHALED DESOUKI)
Les forces égyptiennes de sécurité ont changé de tactique, et n'évoquent plus de dispersion "imminente" des milliers de partisans du président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l'armée, qui occupent deux places au Caire depuis un mois, rapporte une source sécuritaire, lundi 12 août.
L'intervention a été reportée en raison du grand nombre de manifestants qui ont afflué sur les sites de rassemblement des pro-Morsi, après l'annonce d'une intervention imminente, indique la même source.
Des sources des services de sécurité et du gouvernement intérimaire avaient annoncé dimanche que la police égyptienne commencerait à intervenir aux premières heures de la journée.

Expiration de l'ultimatum fixé à la fin du ramadan

Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l'armée, ont appelé lundi 12 août à de nouvelles manifestations en Egypte, à l'expiration d'un ultimatum fixé à la fin du ramadan. Les manifestants pro-Morsi refusent de quitter les deux places qu'ils occupent par milliers avec femmes et enfants tant que le président élu l'an dernier ne sera pas rétabli dans ses fonctions.
On ignore pour l'heure si les policiers égyptiens engageront plus tard dans la journée une intervention susceptible de provoquer une confrontation sanglante avec les partisans de Morsi qui participent aux sit-in.
La communauté internationale, qui a récemment tenté en vain une médiation, redoute une nouvelle effusion de sang en cas d'intervention des forces de l'ordre.
Des hauts responsables de la police et du ministère de l'Intérieur avaient un peu plus tôt affirmé que les policiers allaient d'abord encercler les sit-in des places Rabaa al-Adawiya et Nahda avant de les disperser en "plusieurs jours et après "plusieurs sommations". Une fois le siège entamé, la police pourrait ensuite attendre "deux ou trois jours avant de se mettre en mouvement pour disperser les manifestants", selon l'un d'eux.

 Manifestations lundi et mardi

Sur la place Rabaa, aucune présence policière n'était visible, alors que des milliers de partisans du président déchu achevaient à l'aube les prières nocturnes, derrière des remparts de fortune, faits de sacs de sable et de briques empilés, et gardés par des volontaires. L'un d'eux a dit s'attendre à ce que la police finisse par intervenir par la force. "Nous aurons des martyrs. Le prix à payer sera élevé mais la victoire nous attendra au bout du chemin", a-t-il assuré.
Plus tôt, en réponse aux menaces gouvernementales, Farid Ismaïl, haut responsable des Frères musulmans, la confrérie de Mohamed Morsi, avait assuré que "le peuple égyptien poursuivrait sa révolution" pour exiger le retour du premier président élu démocratiquement du pays. S'adressant aux "dirigeants du coup d'Etat" lors d'une conférence de presse sur la place Rabaa dans la nuit, il avait appelé les Egyptiens à occuper "toutes les places" du pays, tandis que son mouvement annonçait de nouvelles manifestations "massives" pour lundi et mardi.

Bras de fer interminable

Les appels font redouter une escalade dans le bras de fer qui oppose les partisans des Frères musulmans et les nouvelles autorités installées par l'armée suite à la destitution et l'arrestation de Mohamed Morsi le 3 juillet, alors que plus de 250 personnes - essentiellement des manifestants pro-Morsi - ont déjà péri dans des heurts entre pro et anti-Morsi et entre pro-Morsi et forces de l'ordre depuis fin juin.
Dans la journée, plusieurs milliers de pro-Morsi ont ainsi manifesté pour réclamer le retour du président "légitime" renversé par "un coup d'Etat militaire sanglant", conspuant le nouvel homme fort du pays, le chef de la toute-puissante armée, le général Abdel Fattah al-Sissi. Les Frères musulmans réclament la libération de M. Morsi et des principaux dirigeants de la confrérie arrêtés depuis le 3 juillet - certains seront jugés le 25 août notamment pour incitation au meurtre - et la restauration du président et de la Constitution suspendue par les militaires.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi après des manifestations monstres réclamant son départ, le gouvernement intérimaire a promis des élections pour début 2014 et assuré que les Frères musulmans pourraient participer à la transition.
Ces derniers refusent tout dialogue avec les autorités "illégitimes", tandis que le pouvoir intérimaire, relayé par la presse quasi unanime, les accuse d'être des "terroristes", d'avoir stocké des armes automatiques sur les deux places et de se servir des innombrables femmes et enfants qui s'y trouvent comme "boucliers humains". Les opposants à Mohamed Morsi lui reprochent d'avoir accaparé tous les pouvoirs au seul profit des Frères musulmans et d'avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.

Le grand imam appelle à la réconciliation nationale

Ahmed al-Tayyeb, grand imam d'Al-Azhar, principale institution sunnite du pays, a appelé dimanche à la réconciliation nationale et assuré qu'il avait invité toutes les parties à venir négocier un compromis.
Il y a peu de chances que les Frères musulmans acceptent, l'imam al-Tayyeb ayant ouvertement pris fait et cause pour le général Sissi le 3 juillet.
Pour l'organisation de défense des droits de l'Homme International Crisis Group (ICG), "en l'absence d'un accord politique, le résultat le plus probable est une impasse prolongée, des heurts à répétition". Mais, "personne ne doit sous-estimer le risque que certains islamistes, convaincus qu'ils n'auront pas de place dans le processus démocratique, se tournent vers la violence".
Dans le Sinaï, où des combattants islamistes multiplient les attaques depuis le 3 juillet, l'armée a tué au moins huit jihadistes dans des raids samedi soir. Mercredi, les militaires avaient affirmé y avoir tué en un mois "60 terroristes".
(Avec agences)

L’Irak confisque les convois d’armes trafiqués vers la Syrie


IRIB- Les forces de la garde frontalière ont arrêté une grande quantité d’armes que les terroristes entendaient trafiquer vers la Syrie, capturant plusieurs d’entre eux, selon la dépêche de la chaîne de télévision al-Akhbariya de la Syrie.
Un camion transportant d’armes et munitions a été confisqué par les gardes frontalières irakiennes qui ont aussi arrêté cinq terroristes à bord, membres de l’Etat islamique en Irak et au Levant, lié au réseau Al-Qaïda. Le camion transportait une centaine de Kalachnikov, 66 bombes artisanales, 13 boîtes de TNT et C4, qui auraient dû être livrés aux terroristes en Syrie. Les services de sécurité irakiens ont aussi capturé 362 terroristes, qui s’étaient enfuis de la prison d'Abou Ghraïb, lors de leurs opérations aux alentours de Bagdad et d’autres provinces. Le rapport de la chaîne syrienne affirme qu’après les sabotages et les attentats meurtriers en Irak, Ql-Qaïda a transformé ce pays en son-arrière front pour mener des activités terroristes en Syrie et contre sa population.

Les terroristes allemands tués à Lattaquié !


IRIB- Selon les sources syriennes, les allemands , koweitiens et saoudiens se trouvent parmi les terroristes tués dans la banlieue de Lattaquié .
la contre offensive de l'armée syrienne contre ce que les miliciens ont baptisé "bataille de la libération des côtes" se poursuit de plus bel et les soldats reprennent le contrôle des localités de cette région les unes après les autres. Abou Zeyd est l'un des terroristes allemands participant à la guerre contre l'armée syrienne qui a été tué ces derniers jours . Mansour al Anzi , le terroriste koweitien et des terroristes saoudiens Mohamad Al Obayd Al Ghasimi , Omar Fayez Mota'b, Jarallah al Sairi se trouvent également au nombre des tués. 11 syriens ont été tués au cours des raids aux roquettes menés par des terroristes contre la ville de Al Salmiyeh dans la province de Hama. 20 civils ont également été blessés
. A Yarmouk, plusieurs repairs terroristes ont été visés dans la nuit de dimanche à lundi . les palestiniens  aident grandement les soldats syriens dans leurs attaques . A Deie Zeeour , les terroristes ont subu pour la seconde journée consécutive une très lourde offensive de l'armée nationale.

Syrie : Riyad évacue les corps de ses terroristes !


IRIB- Selon Al Khabar Press, citant une source à l'aéroport de Riyad,
un avion s'est posé ces derniers jours à l'aéroport international de Malik Fahad , avec à son bord 70 coprs appartenant aux terroristes takfiris saoudiens ayant combattu en Syrie. " L'Arabie saoudite avait envoyé ses diplomates en Turquie pour que le transfert des corps soient facilités." Riyad affirme n'avoir envoyé aucun jihadiste pour combattre l'armée et l'Etat syrien. Ceci dit le chef du renseignement saoudien Bandar Ben Sultan est à la tête d'un vaste réseau de recrutement et d'entrainement des terroristes takfiris " selon la source précitée, les corps de quatre femmes se trouvent à bord de l'avion. Interrogé sur le nombre exact des terroristes saoudiens en guerre en Syrie, la source a avancé le chiffre approximatif de 8000 combattants. Certaines informations  font état des voix discordantes qui dénoncent de plus en plus le départ des jeunes saoudiens pour la Syrie. Les membres des familles des takfiris réclament, selon ces information, le rapatriement de leurs enfants. Le nombre des disparus saoudiens de la guerre contre la Syrie ne cesse d'augmenter et il y a là sans doute l'un des motifs de ces protestations.

Navire taïwanais: des pêcheurs “esclaves” se jettent à la mer


. © Gianluigi Guercia Quatre vietnamiens ont expliqué avoir sauté en pleine mer de leur bateau de pêche, jeudi, pour échapper aux sévices qu’ils subissaient à bord, a témoigné dimanche leur traducteur, qui a qualifié leurs conditions de travail d’“esclavagisme moderne”.
“On les frappait, pour un oui ou pour un non”, a témoigné sur la radio polynésienne Radio 1 Jean-Pierre Lebrun, l’une des rares personnes à avoir communiqué avec les pêcheurs en dehors des autorités.
“Ils apprennent à pêcher sur le tas, et ils commettent des erreurs qui laissent des grosses traces. L’un d’eux m’a dit que sa balafre était due à un hameçon qui s’était accroché à sa joue, et sa joue était partie avec; un autre m’a dit que l’hameçon s’était accroché à son talon : il n’avait plus de talon, il boitait”, a relaté M. Lebrun.
“Et c’est le quotidien : ils me disaient que c’est sept jours sur sept, 18 heures par jour, pendant deux ans”, a poursuivi le traducteur, qui a assisté les marins lors de leur audition par la police aux frontières.
“Au cours des deux années, ils ont le droit de revenir à terre une seule fois. Tout ce qu’ils gagnaient était utilisé pour leur logement et le billet d’avion pour être reconduits à la frontière, donc il ne leur restait rien du tout”, a-t-il encore détaillé encore.
Les quatre Vietnamiens, qui pourtant ne savaient pas nager, s’étaient jetés à l’eau alors que leur palangrier taïwanais, le Hsieh Ta, était en train d’en remorquer un autre, le Kin Shun An n°6, à environ 800 mètres au large du port de Papeete.
Ils avaient été secourus par une pilotine, puis maintenus à l’écart des médias. Ils devaient être reconduits au Vietnam à partir de dimanche.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le Mali a voté sans incidents au second tour de la présidentielle

Les Maliens ont voté dimanche dans le calme au second tour de la présidentielle, mais moins nombreux qu’au premier tour du 28 juillet, pour élire un nouveau chef de l’Etat qui devra sortir leur pays de dix-huit mois de chaos.
Le vote, qui opposait deux vétérans de la vie politique malienne, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, 68 ans, donné favori, et Soumaïla Cissé surnommé “Soumi”, 63 ans, a été perturbé une partie de la journée par de fortes pluies dans le sud du pays, en particulier dans la capitale, Bamako.
L’affluence dans les bureaux a été moins importante qu’au premier tour, qui s‘était également déroulé dans le calme, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Certains chefs de bureaux de vote à Bamako ont affirmé que la participation n’atteignait pas la moitié de celle atteinte au premier tour, lors duquel le taux d’affluence avait été exceptionnel pour le Mali avec 48,98%.
Les fortes pluies du matin ne sont pas la seule explication, selon certains électeurs.
“Ce n’est pas à cause de la pluie seulement”, a déclaré l’un d’eux, Ibrahim Tounkara, restaurateur. Selon lui, “les Maliens ont compris que le jeu est déjà fait et qu’IBK va gagner, que ce n’est plus la peine de sortir sous la pluie pour voter, mais ça peut être préjudiciable à la qualité de l‘élection”.
“Il faut que la pluie nous laisse accomplir notre devoir civique, c’est l’avenir du Mali qui est en jeu”, déclarait dans la matinée une étudiante, Mariam Kanté dans un bureau de vote du centre de Bamako.
Les deux candidats ont appelé au “calme et à la sérénité” après avoir voté dans la capitale.
Selon des témoins interrogés par l’AFP depuis Bamako, dans les grandes villes et régions administratives du nord du pays – Gao, Tombouctou et Kidal -, le vote s’est également déroulé sans incidents, en dépit de la crainte d’attentats de groupes jihadistes qui ont occupé et terrorisé ces régions pendant neuf mois en 2012.
“Il y a un engouement pour ce second tour” à Gao, a déclaré Ousmane Maïga, membre d’un collectif de jeunes de la ville.
A Tessalit, ville de la région de Kidal (extrême nord-est), berceau des Touareg et de leur rébellion où la participation avait été très faible au premier tour, la pluie a provoqué de fortes inondations il y a deux jours et les opérations de vote ont commencé “timidement”, selon une source administrative dans la zone.
Un réseau de quelque 2.000 observateurs maliens indépendants s’est réjoui dans un communiqué du bon déroulement du scrutin, notant cependant que moins de bureaux avaient pu ouvrir à temps en raison des fortes pluies dans les régions de Bamako, Koulikoro et Kayes (sud).

Retour à l’ordre constitutionnel

Le second tour de la présidentielle de dimanche doit rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012, qui a précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Le scrutin a été surveillé par plusieurs centaines d’observateurs nationaux et internationaux et sa sécurité assurée par l’armée malienne, les Casques bleus de la Minusma et l’armée française.
Ibrahim Boubacar Keïta, fort de son avance de 20 points (39,79% des voix au premier tour, contre 19,70% pour Cissé), semble largement favori, d’autant qu’il a reçu le soutien de 22 des 25 candidats éliminés au premier tour dont la majorité a obtenu moins de 1% des suffrages.
Mais Soumaïla Cissé tablait sur une mobilisation plus forte qu’au premier tour et sur un bon nombre de près de 400.000 bulletins déclarés nuls le 28 juillet.
La tâche du vainqueur sera rude, car le Mali vient de vivre la plus grave crise de son histoire récente qui a laissé exsangue ce pays de quelque 14 millions d’habitants.
Cette sombre période avait commencé en janvier 2012 avec une offensive de rebelles touareg dans le nord du pays, et suivie du putsch de mars 2012 puis de l’occupation du Nord par des groupes criminels et des jihadistes qui ont humilié l’armée et commis de nombreuses exactions avant d’en être chassés en 2013 par une intervention militaire internationale initiée par la France, toujours en cours.
Le conflit a poussé 500.000 personnes à fuir leurs domiciles, il a accentué la pauvreté et ravivé les haines entre les différentes communautés du pays, Touareg et Arabes d’un côté assimilés aux rebelles et aux jihadistes, Noirs majoritaires de l’autre.
Le nouveau président devra redresser l‘économie du pays et entamer le processus de réconciliation, en particulier avec la minorité Touareg.
Les quelques centaines de milliers de Touareg du Mali vivent essentiellement dans le Nord désertique, qui a déjà connu plusieurs rébellions depuis l’indépendance du Mali en 1960: une partie d’entre eux rêve d’indépendance ou au moins d’autonomie.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: manifestations pro-Morsi, menace de dispersion par la force


Des partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée ont manifesté dimanche en Egypte alors que la police évoquait une dispersion imminente mais “graduelle” de leurs sit-in au Caire à l’expiration d’un ultimatum fixé à la fin du ramadan.
Dimanche soir, au moment où s’achevaient les quatre jours décrétés fériés à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, la fête de fin du ramadan, des milliers d’islamistes étaient barricadés depuis plus d’un mois avec femmes et enfants sur deux places du Caire. La communauté internationale, qui a tenté en vain une médiation ces derniers jours, redoute une nouvelle effusion de sang en cas d’intervention des forces de l’ordre.
Les policiers vont d’abord encercler les sit-in des places Rabaa al-Adawiya et Nahda avant de les disperser en “plusieurs jours” et après “plusieurs sommations”, ont assuré à l’AFP des hauts responsables de la police et du ministère de l’Intérieur, sans préciser quand débutera l’opération. “La décision n’est pas encore prise”, a assuré dimanche soir un général à l’AFP.
Une fois le siège entamé, la police attendra “deux ou trois jours avant de se mettre en mouvement pour disperser les manifestants”, selon l’une de ces sources.
Signe que la tension monte: une coupure d‘électricité dans le quartier de Rabaa dans la nuit de samedi à dimanche a provoqué un début de panique sur les réseaux sociaux et dans les salles de rédaction, certains annonçant le début de l’assaut.
Après que le gouvernement a récemment annoncé que la trêve observée durant le ramadan avait pris fin, plusieurs manifestants ont assuré à l’AFP que tous étaient déterminés à “vaincre ou mourir”, se disant prêts au “martyre” pour permettre le retour au pouvoir de M. Morsi, destitué et arrêté le 3 juillet par l’armée.
“Nous manifestons parce qu’ils ont jeté nos votes à la poubelle, nous avons élu Morsi démocratiquement et rien ne devrait se placer au-dessus de la démocratie”, a expliqué à l’AFP une manifestante dans un cortège se rendant à Nahda.
Dans le centre du Caire, quelques milliers de femmes ont conspué le nouvel homme fort du pays, le chef de la toute-puissante armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, aux cris de “Sissi, traître! Sissi, meurtrier!”.
Depuis la destitution de M. Morsi après des manifestations monstres réclamant son départ, le gouvernement intérimaire mis en place par les militaires a promis des élections pour début 2014 et assuré à plusieurs reprises que les Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi, pourraient participer à la transition.
“Sissi a tué nos frères, il n’y aura pas de réconciliation”, a lancé une manifestante, faisant allusion aux plus de 250 personnes —essentiellement des manifestants pro-Morsi— tuées lors de heurts entre pro et anti-Morsi et entre pro-Morsi et forces de l’ordre.
Le pouvoir intérimaire, relayé par la presse égyptienne quasi unanime, accuse les Frères musulmans d‘être des “terroristes”, d’avoir stocké des armes automatiques sur les deux places et de se servir des innombrables femmes et enfants qui s’y trouvent comme “boucliers humains”.
Les opposants à M. Morsi, dont des millions ont manifesté dans tout le pays le 30 juin poussant l’armée à son coup de force, lui reprochent d’avoir accaparé tous les pouvoirs au seul profit des Frères musulmans et d’avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.
Les Frères musulmans, qui répètent à l’envi que leurs manifestations sont pacifiques, réclament la libération de M. Morsi et des principaux dirigeants de la confrérie arrêtés depuis le 3 juillet —certains seront jugés le 25 août notamment pour incitation au meurtre— et la restauration du président et de la Constitution suspendue par les militaires.
Ahmed al-Tayyeb, le grand imam d’Al-Azhar, principale institution sunnite du pays, a appelé dimanche à la réconciliation nationale et assuré qu’il avait invité toutes les parties à venir négocier un compromis.
Il y a peu de chances que les Frères musulmans acceptent, l’imam al-Tayyeb ayant ouvertement pris fait et cause pour le général Sissi le 3 juillet.
Pour l’organisation de défense des droits de l’Homme International Crisis Group (ICG), “en l’absence d’un accord politique, le résultat le plus probable est une impasse prolongée, des heurts à répétition”. Mais, “personne ne doit sous-estimer le risque que certains islamistes, convaincus qu’ils n’auront pas de place dans le processus démocratique, se tournent vers la violence”.
Dans le Sinaï, où des combattants islamistes ont multiplié les attaques depuis le 3 juillet tuant une trentaine de membres des forces de l’ordre, au moins huit jihadistes ont été tués dans des raids de l’armée samedi soir. Mercredi, l’armée avait affirmé y avoir tué en un mois “60 terroristes”.

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olonies: appel d’offres d’Israël pour un millier de logements


. © Gianluigi Guercia Le gouvernement israélien a annoncé un appel d’offres pour la construction d’un millier de logements dans les colonies, au grand dam des Palestiniens qui ont estimé que cette mesure montrait un manque de sérieux d’Israël dans les négociations de paix censées reprendre mercredi.
“L’appel d’offres va être publié” dans la journée pour 793 unités de logement à Jérusalem-Est et 394 en Cisjordanie, a annoncé dimanche dans un communiqué le ministère israélien du Logement.
Cette annonce intervient tandis que le département d’Etat américain a indiqué jeudi que les négociateurs palestiniens et israéliens allaient reprendre le 14 août à Jérusalem les pourparlers de paix entamés fin juillet à Washington.
“Aucun pays au monde n’accepte de diktats d’autres pays sur les endroits où il peut construire ou pas”, a déclaré le ministre israélien du Logement Uri Ariel.
“Nous allons continuer de mettre des appartements sur le marché et de construire partout dans le pays”, a affirmé ce membre du gouvernement, issu du parti nationaliste religieux Foyer juif.
Dans la foulée de cette annonce, le négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh a vivement critiqué l’initiative israélienne à travers laquelle il a dit voir la preuve qu’Israël “n’est pas sérieux sur les négociations”.
A Jérusalem-Est, les appels d’offres porteront sur des logements à Har Homa et Gilo, au sud de la ville, et à Pisgat Zeev au nord. En Cisjordanie, ils concerneront essentiellement les colonies d’Ariel, de Maaleh Adoumim (à l’est de Jérusalem), d’Efrata (près de Bethléem) et de Beitar, ont précisé les autorités israéliennes.
Selon M. Chtayyeh, Israël “a l’intention, par ses activités denses de construction dans les colonies, de détruire les bases d’une solution appelée de ses vœux par la communauté internationale qui vise à établir un Etat palestinien dans les frontières de 1967”.
Le négociateur palestinien a demandé aux Etats-Unis de prendre position “clairement et fermement” pour mettre un frein à ces “attaques israéliennes en Cisjordanie, et particulièrement à Jérusalem”.
Il a enfin décrit l’appel d’offres comme “un nouveau fait accompli” qu’Israël met en place pour “déterminer les négociations dans le sens qui lui convient”.
Mais Israël a rejeté les critiques palestiniennes, un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmant que dans la mesure où les nouvelles constructions concernaient des “blocs de colonies”, cela ne changerait “rien”.
Les constructions “à Jérusalem et dans les blocs de colonies sont dans des zones qui feront toujours partie d’Israël quel que soit l’accord de paix possible à l’avenir”, a indiqué Mark Regev dans un communiqué. “En aucune mesure, cela ne changera la carte finale de la paix. Cela ne change rien”, a-t-il ajouté.
26 détenus palestiniens vont être libérés
La question des colonies, qui avait fait échouer les précédentes négociations en 2010, est cruciale dans le déroulement des pourparlers.
M. Netanyahu s’est refusé à proclamer publiquement le gel de la colonisation que réclamaient les Palestiniens avant la relance des négociations.
A Ramallah, le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré dimanche le médiateur américain Martin Indyk, selon l’agence palestinienne de presse Wafa.
M. Indyk a réaffirmé à M. Abbas le soutien de son homologue américain dans ces négociations qui doivent aboutir à un accord de paix dans les neuf mois, conformément à l’objectif fixé par le secrétaire d’Etat américain John Kerry.
M. Netanyahu a envoyé par ailleurs au cours du week-end une lettre à M. Kerry pour se plaindre des “provocations” de M. Abbas, a indiqué un de ses proches à l’AFP.
Le Premier ministre faisait référence à des remarques faites par le président Abbas et publiées par des journaux égyptiens en juillet en vertu desquelles les “Palestiniens ne veulent voir aucun Israélien -que ce soit un civil ou un soldat- sur leurs terres dans le cadre de quelque accord final”.
“Les provocations et la paix ne peuvent pas coexister”, a affirmé M. Netanyahu dans sa lettre.
“Plutôt que d’apprendre à la prochaine génération de Palestiniens à vivre en paix avec Israël, cette éducation de haine les monte contre Israël et constitue le terreau d’une violence permanente, de la terreur et du conflit”, a-t-il ajouté.
En signe de bonne volonté dans le cadre des négociations de paix, le gouvernement israélien a donné son feu vert dimanche à la libération de 26 Palestiniens détenus de longue date.
Selon des médias, la plupart des 104 Palestiniens et Arabes israéliens placés en détention avant les accords de paix d’Oslo de 1993 qui doivent au total, et par étapes (quatre sont prévues en fonction des progrès réalisés dans les négociations de paix), être remis en liberté, ont été impliqués dans des attaques ayant provoqué la mort d’Israéliens.

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Les Irakiens dénoncent l’incapacité des autorités face aux violences


. © Gianluigi Guercia Les Irakiens exprimaient leur colère dimanche au lendemain d’une vague d’attentats revendiquée par Al-Qaïda ayant fait 74 morts pendant les fêtes de la fin du ramadan, dénonçant l’incapacité des autorités à préserver l’Irak de troubles meurtriers.
“L’Etat islamique s’est mobilisé (...) à Bagdad, dans (les provinces) du sud et d’autres pour envoyer un message de dissuasion au troisième jour de l’Aïd el-Fitr”, en réponse à des opérations des forces de sécurité irakiennes, a écrit dans un communiqué publié dimanche sur des sites internet jihadistes l’“Etat islamique en Irak et au Levant” (EIIL), une branche d’Al-Qaïda, auteur de la revendication.
Les chiites “ne connaîtront la sécurité ni la nuit ni le jour, ni le jour de l’Aïd ni aucun autre”, a ajouté l’EIIL.
La communauté internationale a condamné ces attentats, mais la plupart des dirigeants irakiens, notamment le Premier ministre Nouri al-Maliki, sont restés silencieux.
L’Irak a connu son mois de ramadan le plus sanglant depuis 2008, avec plus de 800 personnes tuées, selon un bilan établi par l’AFP.
Samedi, pendant que les Irakiens célébraient l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du jeûne pour les musulmans, 74 personnes ont péri et plus de 320 ont été blessées.
A Bagdad, théâtre de la majorité de ces attaques, 11 attentats coordonnés à la voiture piégée ont fait 47 morts, ont dit des sources policières et médicales.
“Il n’y aura aucune amélioration de la situation en Irak”, a déploré Abou Samer, ingénieur à la retraite de 64 ans habitant à Shaab, un quartier commerçant du nord de la capitale où un double attentat a entraîné la mort de huit personnes.
“Je ne peux faire confiance à aucun politicien”, a-t-il ajouté, dénonçant la litanie des promesses non tenues.
Ce sexagénaire a confié espérer envoyer ses enfants à l‘étranger, “loin de ce qui est en train de se passer en Irak”.
De son côté, dans l’est de Bagdad, sur le site d’une autre attaque à la voiture piégée, Ali al-Shammari, un vendeur de cigarettes de 35 ans, a souligné que l’impasse politique dans laquelle se trouve son pays était responsable de la flambée de violences.
“Je ne voterai plus jamais pour personne. Combien de temps devons-nous vivre dans cette situation à cause des politiciens ?”, s’est-il interrogé.
A Bagdad, les forces de sécurité ont renforcé dimanche les contrôles aux barrages routiers, provoquant de vastes embouteillages. Mais malgré ce dispositif, habituel après des attentats, de nouvelles violences ont fait six morts, ont annoncé des responsables.
Un engin explosif a provoqué la mort de trois soldats au sud de Bagdad, deux miliciens ont été abattus près de Baqouba et un homme qui franchissait un barrage policier à vive allure a été tué par un policier à Mossoul (nord).

“Déstabiliser le pays”

Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, a dénoncé la vague d’attentats de samedi, estimant qu’elles avaient “clairement visé à alimenter le conflit confessionnel et à déstabiliser le pays”.
Il appelé “tous les responsables politiques, religieux et communautaires à travailler ensemble pour combattre ce type de violences”.
Les Etats-Unis ont qualifié pour leur part les auteurs des attentats d’“ennemis de l’islam” et rappelé qu’une prime de 10 millions de dollars était offerte pour toute information permettant de “tuer ou capturer Abou Bakr al-Baghdadi”, le chef de l’Etat islamique en Irak et au Levant.
La vague de violences est survenue quasiment trois semaines après deux assauts spectaculaires menés par ce groupe contre deux prisons irakiennes, qui ont permis la libération de plusieurs centaines de détenus, dont de hauts responsables du réseau extrémiste.
Des experts ont souligné que ces évasions ajoutaient à la défiance de la population vis-à-vis du gouvernement, déjà accusé d’incurie face à la recrudescence des attentats ces derniers mois et qui se voit aussi reprocher son incapacité à fournir des services de base.
Des experts, dont l’organisation internationale Interpol, ont averti que ces évasions risquaient de se traduire par une hausse des attaques en Irak, qui a déjà retrouvé son niveau de violences de 2008, lorsque ce pays sortait à grand peine d’une quasi guerre civile.
L’organisation Human Rights Watch a de son côté appelé les autorités irakiennes à “mettre un terme aux réponses draconiennes” mises en place face aux attentats, dont le recours à la torture des suspects et aux aveux forcés.
La vague de violences depuis le début de l’année est encouragée, selon des analystes, par la montée de la colère chez la minorité sunnite, qui a organisé en décembre des manifestations pour dénoncer les discriminations dont elle se dit victime.
Le gouvernement, dominé par des chiites, a depuis fait quelques concessions, libérant notamment plusieurs milliers de prisonniers, mais sans résoudre le cœur du problème.

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