10 août, 2013

Arctique: un navire chinois rejoint l'Europe par un raccourci polaire


Pékin — Pour la première fois un navire marchand chinois est en route vers l'Europe par un raccourci polaire, grâce à la fonte des glaces dans l'Arctique, a rapporté samedi la presse à Pékin.
Ce navire appartenant au géant chinois du fret maritime Cosco a quitté jeudi son port de Dalian (nord-est) et devrait atteindre l'Europe en 33 jours en empruntant le passage du Nord-Est, qui longe les côtes septentrionales de la Sibérie, a précisé le quotidien China Daily.
Ce cargo polyvalent doit franchir le détroit de Béring le 25 août, avant de commencer sa traversée de l'océan Arctique, cette route maritime du Nord-Est n'étant praticable que l'été, a précisé le journal.
La Chine, premier exportateur mondial, porte un grand intérêt à cette nouvelle route maritime, qui lui permet d'éviter les délais du canal de Suez et de réduire de plusieurs milliers de kilomètres ses trajets vers l'Europe, son premier partenaire commercial.
Environ 90% des échanges commerciaux de la Chine passent par la mer. Pékin espère que le raccourci polaire sera également bénéfique au développement de ses ports dans le nord-est du pays.
La route maritime du Nord-Est, sur laquelle la Russie facilite la navigation en imposant la location de ses brise-glaces, devrait jouer un rôle croissant dans les échanges internationaux.
Également conséquence du réchauffement climatique qui accélère la
débâcle de la banquise, un passage du Nord-Ouest s'est ouvert de l'autre côté du pôle Nord, côté canadien. Plus tortueux, il est très mal équipé en infrastructures.
Le trafic dans ces eaux arctiques reste toutefois encore embryonnaire au regard des routes traditionnelles via le canal de Panama (15.000 transits par an) ou de Suez (19.000).
Mais le volume de marchandises transportées par la route du Nord-Est devrait se multiplier dans les années à venir: de 1,26 million de tonnes l'an dernier, le trafic passera à 50 millions de tonnes en 2020, selon la Fédération des armateurs norvégiens.
La Chine, premier consommateur d'énergie du monde, lorgne par ailleurs sur les vastes réserves d'hydrocarbures que recèlerait l'Arctique. Ces ressources deviennent davantage accessibles en raison du recul de la calotte polaire.
Pékin pousse donc ses pions dans cette région et, après plusieurs années de campagne diplomatique, s'est vu accorder en mai le statut d'observateur au Conseil de l'Arctique, un forum intergouvernemental de coopération.
Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés

Les barrières ne suffisent pas à contenir les fuites d’eau radioactive à Fukushima

АЭС Фукусима радиоактивная вода радиация

Les barrières de protection au port technique de la centrale Fukushima 1 au Japon n’arrivent pas à contenir les fuites d’eau radioactive dans l’océan.

C’est ce qu’a déclaré la TEPCO, la compagnie qui gère la station. Le niveau d’eaux souterraines contaminées sous la centrale est actuellement 60 centimètres au-dessus des barrières.
Selon les estimations des spécialistes, environ 300 tonnes d’eau radioactive se déversent dans la mer chaque jour. Les autorités japonaises et les employés de la TEPCO sont en train de chercher une solution pour renforcer les barrières et pour pomper l’eau polluée de la centrale.

La Russie n'est plus une "colonie politique" des Etats-Unis (parlementaire russe)

La Russie n'est plus une "colonie politique" des Etats-Unis (parlementaire russe)
Lors de la "pause" prise dans les relations russo-américaines, Washington devrait réaliser que la Russie n'est plus "une colonie politique" des Etats-Unis, a estimé samedi  sur son compte Twitter le président de la Commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov.
"Washington devrait comprendre que la Russie n'est plus une colonie politique pour les Etats-Unis, ce serait bien que la Maison Blanche le réalise elle aussi", a écrit le parlementaire.
Auparavant, le président américain Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis devaient  "prendre une pause" afin de réexaminer les relations avec la Russie à cause de "davantage de rhétorique antiaméricaine à Moscou".

fr.rian.ru

France: L'Etat réclame des impôts aux dealers de drogue

euro
Un homme sorti de prison après avoir purgé une peine d'un an et demi pour trafic de stupéfiants se voit réclamer par le fisc 41'603 euros d'impôts sur le cannabis et à l'argent liquide saisis lors de son arrestation.
Pour l'Observatoire international des prisons (OIP), cette situation "ubuesque" compromet le parcours de réinsertion de cet homme qui, libéré sans ressources ni logement, a réussi à obtenir un emploi aidé rémunéré au SMIC.
L'ancien détenu, qui avait reçu la mise en demeure des impôts juste avant sa sortie de prison en décembre 2012, a obtenu un échéancier de 50 euros par mois pour pouvoir payer 23'933 euros au titre de l'impôt sur le revenu.


Somme majorée
Mais en juillet dernier, son salaire est intégralement saisi pour le paiement des 15'227 euros des prélèvements sociaux qui lui sont réclamés, somme majorée pour défaut de paiement, assure l'OIP.
 
Les enquêteurs avaient saisi à son domicile 305 grammes de cannabis et 60'700 euros. "En application des dispositions du Code général des impôts, vous êtes présumé avoir perçu un revenu imposable équivalent à la valeur de ces biens", lui aurait écrit le fisc.
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Etats-Unis: Pour éviter un autre Snowden, la NSA fait travailler des robots

Nous sommes tous des pervers
La National Security Agency, en difficulté après la divulgation de documents secrets par son ancien consultant Edward Snowden, a annoncé jeudi son intention de supprimer 90% de ses administrateurs de systèmes.
La NSA va automatiser le travail. Cela dans le but de réduire le nombre de personnes ayant accès à des informations sensibles.
La NSA est le service d'espionnage américain chargé de surveiller les communications électroniques étrangères. Son directeur Keith Alexander a expliqué lors d'une conférence à New York sur la cyber-sécurité que le renforcement de la sécurité serait réalisé grâce à l'automatisation d'une grande partie du travail.
«Ce que nous sommes en train de faire - pas assez vite il est vrai - est de réduire nos administrateurs de systèmes d'environ 90%», a-t-il déclaré.
Edward Snowden, désormais réfugié en Russie, faisait partie du millier d'administrateurs systèmes qui participaient à la gestion des réseaux de la NSA. Il a transmis au Washington Post et auGuardian des informations secrètes sur le programme Prism de surveillance des communications par téléphone et par internet.
En automatisant l'essentiel du travail effectué pour l'instant par des employés et des consultants extérieurs, les réseaux de la NSA seront «plus faciles à défendre et plus sûrs» tout en gagnait en rapidité, a assuré Keith Alexander, sans mentionner le nom de Snowden.
Keith Alexander envisage aussi de rendre obligatoire la présence de deux personnes pour l'accès à certaines données informatiques de la NSA.
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Syrie avec leur crime à Hassaka, les terroristes complètent une partie du Puzzle de l'Occident

IRIB-Avec leur crime à Hassaka, les terroristes complètent une partie du Puzzle de l'Occident, a déclaré le membre de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Majlis Islamique.
Le massacre des centaines de personnes dans le quartier à population kurde de Hassaka a montré une nouvelle fois qu'en armant les terroristes, le front occidental opposé au gouvernement d'Assad  a fermé ses yeux sur ses prétentions de droits de l'homme, a ajouté Vahid Ahmadi, en allusion au massacre des kurdes Syriens par les terroristes, au jour anniversaire de la catastrophe d'Hiroshima. Les crimes à Hassaka interviennent alors que les semaines dernières la Maison Blanche est revenue sur sa politique d'armer les opposants syriens Simultanéité de ce massacre avec le 68 anniversaire de la catastrophe d'Hiroshima rend plus lourde la responsabilité du plus grand soutien des opposants, a-t-il affirmé. Les terroristes du Front d'al-Nosra avaient attaqué le village kurde Tel-Abyad de Hassaka, dans le Nord-est de la Syrie, tuant 450 personnes dont 120 enfants et 330 femmes et personnes âgées. Depuis mi-mars 2011 la Syrie est le théâtre des troubles. Plusieurs citoyens et un nombre d'effectif des forces de sécurité ont perdu la vie lors de ces violences. Les troubles sont de l'avis du gouvernement syrien téléguidées de l'étranger et selon rapports parvenus des terroristes sont, majoritairement,  des ressortissants étrangers.

Syrie: Moscou et Washington pour une conférence de paix “dès que possible”


La Russie et les Etats-Unis sont d’accord sur la nécessité d’organiser “dès que possible” une conférence de paix sur la Syrie, a assuré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov après une rencontre avec son homologue John Kerry.
“Nos opinions sont les mêmes: quoi qu’il arrive, nous devons convoquer la réunion Genève 2 dès que possible”, a déclaré M. Lavrov lors d’un point de presse à l’ambassade de Russie à Washington.
Il a précisé que des diplomates russes et américains se verraient à la fin du mois d’août pour discuter de l’organisation de cette conférence internationale sans cesse reportée depuis le mois de mai.
Russes, Américains et l’ONU s’efforcent depuis trois mois de mettre sur pied Genève 2, qui doit offrir une solution politique négociée entre Damas et la rébellion. Cette conférence doit reprendre les lignes d’un accord international signé à Genève le 30 juin 2012, mais jamais appliqué, dessinant les contours d’une transition politique en Syrie.
Ce deuxième volet du “processus de Genève” devait initialement se tenir en juin, puis en juillet, mais souffre des désaccords majeurs sur son objectif et ses participants, ainsi que de la poursuite de la guerre qui a fait plus de 100.000 morts en deux ans et demi.
M. Lavrov était à Washington, accompagné par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, pour une rencontre “2+2” avec le secrétaire d’Etat John Kerry et le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, en pleine période de tensions diplomatiques entre les deux pays.
Moscou et Washington ont des positions antagoniques sur la Syrie. La Russie est un des principaux alliés du régime de Bachar al-Assad à qui elle livre des armes et elle a bloqué des projets de résolutions occidentaux au Conseil de sécurité de l’ONU. Les Etats-Unis soutiennent l’opposition et la rébellion.
“Sergueï et moi ne sommes pas toujours d’accord sur la Syrie”, avait rappelé M. Kerry avant leurs entretiens, mais “nos deux pays sont d’accord pour (...) une solution politique négociée (...) via Genève 2”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Eruption volcanique en Indonésie : cinq morts, des milliers d'évacués

Eruption volcanique en Indonésie : cinq morts, des milliers d'évacués

Samedi le volcan Rokatenda situé sur l'île indonésienne de Palue est entré en éruption.

La lave a détruit plusieurs habitations du village de Rokirole. Les autorités ont déjà évacué 3 000 habitants locaux. L'éruption a causé la mort de cinq personnes, dont deux enfants.
Le sommet du volcan culmine à 875 m d'altitude, cependant ses fonds marins sont situés à une profondeur de 3 000 mètres. L'archipel indonésien fait partie de la Ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans long de 3 000 km qui borde l'océan Pacifique.

Toute la vérité sur les comptes des ONG



Actualité Les Belges sont plus généreux que la moyenne européenne. Mais où va chaque euro donné aux ONG ? Tentative de réponse.
Réputés grands philanthropes, les Belges sont généreux. Plus que la moyenne des Européens en tout cas. Ils sont plus particulièrement sensibles aux actions liées à la santé, à la solidarité et à l’humanitaire.
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, la crise économique qui sévit depuis cinq ans n’affecte pas les dons, selon les sondages et les enquêtes de terrain. Les associations et autres ONG en bénéficieraient même davantage qu’en période de croissance. Nuance : les citoyens apparaissent plus sélectifs et exigeants. Ils attendent notamment des institutions qu’ils subsidient une parfaite transparence financière. Peuvent-ils avoir leurs apaisements ? Il n’y a pas de réponse toute faite. Comme souvent, il leur appartient d’examiner la situation au cas par cas.
En Belgique, il n’existe pas de cadre normatif uniforme pour les organisations philanthropiques. Les obligations comptables des ASBL, fondations et ASBL varient en fonction de la taille des institutions, nous précise Pascale Gonda, porte-parole de la fondation d’utilité publique Donorinfo, qui gère un site spécialisé dont "La libre" a parlé plus d’une fois(1).
Si toutes les organisations ont pour obligation de déposer leurs comptes au greffe du tribunal de commerce, seules les "grandes" et les "très grandes" doivent aussi les transmettre à la Banque Nationale (voir encadré ci-contre). En termes de contrôle, l’obligation légale de nommer un commissaire, membre de l’Institut des réviseurs d’entreprises, est limitée aux "très grandes" organisations. Quant aux modèles normalisés de comptes de la BNB, ils ne sont pas assez détaillés pour permettre au public de comprendre comment les organisations récoltent et dépensent leurs moyens financiers.
"Dans ces conditions, la transparence financière peut se limiter à montrer des chiffres, sans autre garantie d’objectivité et de fiabilité", souligne la porte-parole. Pour Donorinfo, la véritable transparence financière consiste en la publication, suivant un cadre normatif, de données financières détaillées, uniformisées et contrôlées par un organe externe agréé indépendant (réviseur d’entreprises, expert-comptable agréé IEC ou comptable agréé IPCF).
Pas d’inventaire précis
Quelle est la proportion des associations qui jouent le jeu de la transparence financière ? "Nous ne disposons pas d’un inventaire précis", dit-on chez Donorinfo qui héberge sur son site 241 organisations qui répondent aux critères de la fondation. Il n’y a ni classement ni label mais une présentation des comptes contrôlés respectant un canevas identique. Chaque donateur établira son propre classement, en son âme et conscience…
Pour Donorinfo, la transparence financière est intimement liée à la compétence, l’objectivité et l’indépendance de l’institution qui traite et publie les informations financières des organisations philanthropiques. "Une base de données non normative, alimentée sur la seule base volontaire des associations n’est pas une source d’information suffisamment fiable", reconnaît la fondation. Toutes les organisations philanthropiques qui figurent sur le site spécialisé font un effort particulier en faveur de la transparence financière, dit-elle. Chacune accepte, année après année de faire contrôler ses comptes annuels par un organe externe agréé; de communiquer ses comptes annuels détaillés (bilan et compte de résultat) et contrôlés; de faire publier une fiche financière claire et uniformisée établie suivant les normes établies par la fondation.
Mais alors, comment expliquer que certaines associations ne mettent pas en avant ce critère alors que les donateurs le souhaitent expressément ? La fondation Donorinfo tente une explication : "Toutes les organisations ne sont pas sensibles à la nécessité de faire contrôler leurs comptes. C’est une dépense que certaines considèrent comme superflue. Cette vision de court terme semble toutefois évoluer. Nous invitons les donateurs à poser leurs questions directement aux organisations concernées. D’autres organisations sont en phase de réorganisation interne. Elles ont été présentes sur notre site mais ne donnent plus de nouvelles. Suite à un changement de management, elles reviennent parfois, avec force et conviction. En 2012, 24 organisations sont ainsi arrivées ou revenues. Depuis 2005, nous constatons une réelle amélioration dans la présentation des comptes annuels des organisations qui figurent sur notre site. Ceux-ci sont généralement plus détaillés, numérotés, documentés. C’est le résultat d’un important travail d’information et de sensibilisation. Cela facilite notre travail de reporting financier, c’est très encouragean t".
Et quelles sont les associations dont il convient de se méfier ? La réponse est prudente : "Certains se méfieront des organisations qui dépensent trop dans l’un ou l’autre domaine, en frais de récolte de fonds ou de fonctionnement par exemple. D’autres se méfieront d’organisations trop petites ou trop grandes, etc." Mises à part ces quelques réserves et pourvu qu’on ouvre l’œil, la philanthropie a encore de beaux jours devant elle en Belgique…

(1) "Premier site belge d’information indépendante sur les activités et les moyens financiers des organisations philanthropiques qui viennent en aide aux personnes dans le besoin", dont "La Libre" a parlé le 26 décembre 2012. Rendez-vous sur www.donorinfo.be

Un réseau d’immigration clandestine démantelé en Espagne et en France


La police espagnole a annoncé samedi un vaste coup de filet en Espagne et en France, avec l’arrestation de 75 membres d’un réseau qui introduisait illégalement des immigrés chinois en Europe et aux Etats-Unis, en leur fournissant de faux passeports.
“Au total, 75 personnes ont été arrêtées, 51 en Espagne et 24 en France, dont les principaux responsables en Europe de cette organisation, installés à Barcelone”, a précisé dans un communiqué la police, qui a mené l’enquête avec la police des frontières française.
Les membres de ce réseau “touchaient entre 40.000 et 50.000 euros pour transporter, sous de fausses identités, des citoyens chinois aux Etats-Unis et dans des pays comme l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Irlande et la Turquie”.
La police espagnole, qui indique que ce réseau servait aussi, dans certains cas, à l’exploitation sexuelle d’immigrés, annonce avoir saisi 81 passeports falsifiés de pays asiatiques comme Taïwan, la Corée du Sud, la Malaisie, le Japon, Hong Kong et Singapour.
L’enquête sur ce réseau “complexe”, selon la police, avait démarré en juillet 2011.
“La composition de cette organisation, parfaitement structurée, hiérarchisée, avec son plus haut responsable installé en Chine et des cellules indépendantes opérant dans différents pays, dans le plus grand hermétisme, a compliqué l’enquête”, souligne le communiqué.
Le réseau cherchait en Chine des candidats au départ et, en échange de 40.000 à 50.000 euros, leur fournissait de faux passeports et les faisait accompagner tout au long du voyage par des “passeurs”.
Ces derniers, venant principalement de Chine et de Malaisie, étaient “des membres de pleine confiance de l’organisation et de profonds connaisseurs des aéroports et villes européennes parcourus lors des transferts” de ces immigrés.
Une fois leur mission accomplie, ils revenaient immédiatement dans leur pays respectifs, “afin de rendre plus difficile leur localisation”.
“L’Espagne était la dernière escale” pour les immigrés clandestins, servant de “tremplin pour la destination finale, habituellement le Royaume-Uni ou les Etats-Unis”, a expliqué la police: à l’arrivée à l’aéroport de Barcelone, des “collaborateurs de l’organisation” venaient les chercher et leur fournissaient des logements sûrs, en attendant de terminer le voyage.
Le trajet suivi pour venir de Chine, de même que les documents utilisés pour voyager, “changeaient constamment en fonction des succès ou échecs obtenus dans les précédents voyages, des nécessités du marché ou des moyens d‘éviter que ces +passagers+ soient repérés”.
Les immigrés clandestins recevaient notamment des consignes précises pour passer inaperçus lors des contrôles aux frontières, par exemple en se mêlant à un groupe de touristes.
Outre les deux responsables européens du réseau, arrêtés à Barcelone, la police a interpellé 49 personnes dans différents aéroports espagnols, notamment ceux de Barcelone, Madrid, Malaga et Palma de Majorque, et 24 personnes en France.
Les 81 faux passeports saisis ont été trouvés dans deux logements appartenant au réseau, à Barcelone.
Dans ces logements, la police a également saisi du matériel servant à fabriquer ces documents: des ordinateurs portables, des scanners, une vingtaine de faux tampons de divers postes-frontières, une loupe électronique…
Les images fournies par la police montrent également une arme à feu, des téléphones mobiles et des liasses de billets, en euros et en yuans, saisis lors de cette opération.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: des jihadistes affirment que la frappe dans le Sinaï était israélienne

LE CAIRE (Qahirah) - Un groupe jihadiste a affirmé samedi que c'est un drone israélien qui a tué quatre de ses combattants s'apprêtant à tirer des roquettes sur Israël vendredi dans le Sinaï égyptien, ce que dément l'armée égyptienne.

Ansar Beit al-Maqdess, un groupe qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda et revendique régulièrement des attaques contre l'Etat hébreu, a en outre assuré sur un forum jihadiste que l'attaque israélienne avait été préparée en coordination avec l'armée égyptienne. Il a juré d'intensifier sa campagne de tirs de roquettes.

Ces tirs visant Israël depuis le Sinaï égyptien frontalier sont relativement fréquents.

Il n'y a pas la moindre trace de vérité en ce qui concerne des frappes israéliennes à l'intérieur du territoire égyptien, et les affirmations sur une coordination entre Egyptiens et Israéliens dans ce domaine sont absolument sans fondement, avait assuré dès vendredi soir le colonel Ahmed Aly, porte-parole de l'armée égyptienne.

Samedi, des responsables de la sécurité au Caire ont aussi affirmé à l'AFP que c'est l'armée égyptienne qui a abattu la veille ces combattants islamistes et qu'elle agissait dans le cadre d'une intensification de leur campagne visant les groupes jihadistes dans le Sinaï.

Des témoins ont assuré à l'AFP avoir vu des hélicoptères de l'armée égyptienne survolant le site juste après avoir entendu deux puissantes explosions dans la zone de Al-Ojra, dans la péninsule du Sinaï, à trois kilomètres de la frontière israélienne.

Jeudi, Israël avait fermé quelques heures l'aéroport de la station balnéaire d'Eilat, située juste à la frontière avec le Sinaï sur la mer Rouge, pour des raisons de sécurité.

Israël a déployé en juillet une batterie anti-missiles Iron Dome à Eilat.

Les médias israéliens avaient alors expliqué que ce déploiement visait à protéger la station balnéaire, où la saison touristique bat son plein, d'éventuels tirs liés aux opérations de l'armée égyptienne dans le Sinaï.

Eilat a été la cible dans le passé de roquettes tirées d'Egypte. La dernière attaque remonte au 4 juillet.

L'Egypte, plongée dans une grave crise politique, a déployé en juillet des forces supplémentaires dans le Sinaï pour lutter contre les groupes radicaux armés qui y ont multiplié les attaques, essentiellement contre les forces de l'ordre, depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet.

Mercredi, l'armée égyptienne a annoncé y avoir tué 60 terroristes en un mois.

La péninsule du Sinaï est majoritairement peuplée de bédouins aux relations depuis longtemps difficiles avec le pouvoir central, et des groupes islamistes radicaux en ont fait une base arrière.


(©AFP /

Сonférence de presse d’Obama vue par des experts : c’est enfantin

Обама компьютер

Le président Obama a enfin dissipé le brouillard qui avait enveloppé les relations russo-américaines en rapport avec « l’affaire Snowden ». Le vendredi 9 août, le président a donné une conférence de presse extraordinaire pour dire aux journalistes que l’Amérique prenait une pause dans les relations avec la Russie pour repenser les problèmes et « rajuster » les relations bilatérales qui doivent continuer de toute façon. Et enfin, il n’y aura de pas de boycottage des JO d’hiver 2014 à Sotchi.

Obama a profité de la conférence de presse pour expliquer sa décision de ne pas aller au sommet de Moscou. Il a avoué que les divergences entre les États-unis et la Russie se maintiendraient à l’avenir également mais que ce n’était pas une raison pour refuser le dialogue avec elle. Depuis la chute de l’URSS, a dit le président américain, les relations avec la Russie ont connu des périodes de tension et de copération dans certains domaines et de rivalité dans d’autres. Mais des progrès ont également été réalisés dans le domaine du nouveau traité START et la Russie aide les États-Unis dans leur mission en Afganistan.
« Je pense que le dernier épisode (« affaire Snowden ») n’est qu’une des divergences qui se manifestent depuis quelques mois dans la question syrienne et celle des droits de l’homme. Il serait correct de prendre une pause pour essayer de comprendre où va la Russie, quels sont nos intérêts et « réajuster» nos relations en conséquence afin que nous puissions faire ce qui sert nos intérêts et, j’espère, ceux de la Russie. Il faut cependant avouer que certaines divergences se maintiendront forcément mais c’est normal ».
Obama a dit qu’il ne voyait aucun intérêt à boycotter les JO d’hiver à Sotchi, ce que demandent les congressistes de droite mais surtout le « lobby » des minorités sexuelles mécontenté par la loi sur l’interdiction de la propagande gay adoptée en Russie.
« Je sais qu’on nous demande de nous définir par rapport aux JO de Sotchi. Je veux faire clairement comprendre à tout le monde qu’il ne faut par les boycotter. Les sportifs américains s’entraînent intensément en prévision de cet événement et font tout leur possible pour y obtenir du succès. S’il n’y a pas de sportifs gay ou lesbiennes dans l’équipe russe, cela la rend sans doute plus faible ».
C’était la première conférence de presse donnée par Obama depuis trois mois. Il s’agit d’une pause assez longue d’après les standards américains surtout compte tenu du fait que c’était une période saturée d’événements retentissants comme l’évasion d’Edward Snowden, ce révélateur du réseau d’espionnage global monté par la NSA. La Maison Blanche avait très bien préparé ce point de presse parce que Obama consultait une liste avant de donner la parole à tel ou tel journaliste. Mieux encore, certains d’entre eux lisaient leurs questions, signe qu’elles avaient été harmonisées d’avance.
Le refus d’Obama d’aller à Moscou a l’air « enfantin » et nuit aux relations américano-russes, a dit à La Voix de la Russie l’analyste du Centre de recherche de Washington Global Research Center Martin Sieff :
« Il y avait des transfuges des deux côtés même aux temps de la « guerre froide » mais alors aucun leader soviétique ou président américain ne l’a jamais instrumenté pour annuler ne serait qu’un seul des sommets bilatéraux. Le président Obama n’aurait pas dû le faire. Je vois personnellement derrière cet incident l’influence de la conseillère présidentielle Suzan Rice. C’est une démarche peu raisonnable et je ne pense pas qu’elle ait pu être suggérée par le secrétaire d’État John Kerry ».
L’appareil de propagande de la Masion Blanche s’applique actuellement à faire croire que ce sont les États-Unis qui cherchent à faire prendre à la Russie la voie du progrès mais elle bascule tout le temps dans la rhétorique de la « guerre froide ». Obama avait même dit qu’il essayait constamment d’aider le président Poutine à « tourner le regard vers l’avenir et non pas vers le passé » mais qu’il n’y réussissait pas souvent. Le cas échéant, Obama n’a pas du tout fait preuve d’originalité parce que la Maison Blanche avait toujours eu l’habitude de classer dans la catégorie des « mauvaises actions » tout ce qui ne répondait pas aux intérêts américains.
Le refrain sur « la guerre froide » sonne particulièrement étrange parce que c’est précisément la NSA qui avait lancé la cybersurveillance globale à l’échelle dont personne ne pouvait rêver aux temps de la « guerre froide ». D’ailleurs, c’est ce système qui avait été dénoncé par l’ex-agent de la CIA et de la NSA Edward Snowden qui a reçu l’asile temporaire en Russie.
Obama a annoncé par la même occasion certaines réformes concernant la NSA et destinées à la rendre plus transparendre et respectueuse des lois. Le président a souligné une fois de plus que cette institution la plus secrète des États-Unis n’espionnait pas les citoyens américains mais se souciait de leur sécurité. Cette image idyllique avait été fortement compromise par le Guardian londonien qui a publié le jour de la conférence de presse une nouvelle série des révélations faisant partie du « dossier de Snowden ». Ces documents montrent que la NSA utilise les failles de l’environnement législatif qui lui permettent d’écouter les conversations téléphoniques et d’intercepter facilement le courrier électronique de tout citoyen américain.
french.ruvr.ru 

L'art de faire l'amour à un homme: de la stimulation manuelle à la fellation

amour-a-un-homme.jpg Le temps s'est rafraîchi mais croyez-nous, ça ne durera pas. Le livre "L'art de faire l'amour à un homme" (Marabout) devrait faire grimper la température dans les chaumières. Si en théorie, on a l'impression de bien s'y prendre, en pratique, on peut parfois manquer de techniques. Le bouquin nous donne une foule de conseils et d'explications concrètes, schémas à l'appui, pour emmener notre partenaire au septième ciel et au-delà.
 
Enfiler un préservatif avec la bouche
Avant d'en arriver aux démonstrations techniques, le livre fait honneur à l'art du baiser, parce que nos lèvres sont "évocatrices d'autres délices". Tout commence donc par là. On passe alors par les précautions d'usage et un topo des MST les plus souvent transmises. Vous pensez que ce n'est pas glamour? Attendez d'arriver à la page qui nous explique comment enfiler un préservatif à Monsieur selon la méthode italienne, soit avec la bouche. L'auteur, Linda Lou Paget, sexologue américaine, nous conseille de pratiquer d'abord sur un concombre ou un godemiché. Ridicule peut-être mais une fois assurée d'y arriver, vous devriez faire des étincelles sous la couette.
 
Mais c'est surtout le chapitre concernant la stimulation manuelle qui attire notre attention. Il existe un tas de façons différentes de caresser l'intimité de son homme et autant de façon d'appeler ces caresses: on apprend donc à manier l'objet précieux de Monsieur avec "la pénis samba", "la main en panier", "les battements de coeur de l'Amérique", "le tire-sève", "le lâcher de boules", qui comme son nom l'indique implique les testicules, ou encore "les fruits fourrés" lors de laquelle la femme va coincer le pénis de son amant entre ses seins.
 
L'art de la fellation et les questions qui vont avec
Le chapitre suivant traite de l'art de la fellation, des angoisses qui vont avec ("Et si j'ai l'impression d'étouffer?") et des techniques pour réussir l'exercice parfaitement. À la question "Avaler ou pas", Linda Lou Paget écrit: "Certaines refusent d'avaler le sperme de leur amant. Soit. Cela ne fera pas d'elles de mauvaises amantes pour autant et ne diminuera pas le plaisir de leur partenaire. L'homme qui prétend le contraire ne mérite pas que vous le suciez." Voilà qui est dit.
 
Enfin, "L'art de faire l'amour à un homme" comprend un chapitre sur la pénétration anale, l'orgasme féminin et les jouets sexuels. Un petit bouquin très complet qui devrait émoustiller vos soirées d'été.

Mexique : un chef cuisinier japonais tue sa femme, la découpe et la sert au menu pendant une semaine

Mexique : un chef cuisinier japonais tue sa femme, la découpe et la sert au menu pendant une semaine
Un chef japonais s’est installé au Mexique avec sa femme et y ouvrent un restaurant. Mais après une dispute conjugale, M.Xiung commet l’irréparable, tue sa femme, la découpe et la sert au menu de son restaurant pendant une semaine
M.Xiung, un chef cuisinier décide de s’installer avec sa femme au Mexique afin d’y ouvrir un restaurant japonais. Tandis qu’un client se fait livrer leur cuisine à domicile, celui-ci donne immédiatement l’alerte et appelle les autorités.

« Ce n’était pas le goût habituel, la viande était très amère et élastique »

Ce client a en effet déclaré à la police, Ce n’était pas le goût habituel, la viande était très amère et élastique. J’ai d’abord pensé que c’était du chien ou un animal errant comme il y en a tant au Mexique.
Arrêté et interrogé par les autorités, M.Xiung a alors avoué qu’il avait tué sa femme, l’a découpée et l’a servie au menu pendant une semaine dans la farce des raviolis ou encore sous forme de brochettes yakitori.
Le chef cuisinier est actuellement entre les mains des autorités japonaises.
Alyssa Rakvo

The fruit of my loins! Proud father shows the world his brilliant method for keeping his son cool... shorts and hat carved from frozen watermelon

China is in the midst of a brutal heatwave right now, but some parents have found a way to help their little ones beat the heat: watermelon.
Only, they're not eating them - they're wearing them.
A trend started in July in the Wenzhou region of the country when photos of a kid dressed in a watermelon suit started making the rounds on the Internet.
High fashion: The watermelon suit trend popped up in July when this photo went viral in China
High fashion: The watermelon suit trend popped up in July when this photo went viral in China

Keeping cool: Fans of the watermelon suits say they're an eco-friendly way for babies to beat the heat
Keeping cool: Fans of the watermelon suits say they're an eco-friendly way for babies to beat the heat

Eventually, the images made their way to China's microblogging service, Sina Weibo, and ultimately on to TV news stations.
Pretty soon, parents across the country were making watermelon suits for their children - and some got rather creative.
 
There have been watermelon bikinis, hula skirts and even watermelon armor - with some parents spending hours carving suits for their kids.
Variety: People have made watermelon suits to resemble warrior outfits, armor, hula skirts and even bikinis
Variety: People have made watermelon suits to resemble warrior outfits, armor, hula skirts and even bikinis

Not just for babies: Even a few adults are resorting to watermelon suits to beat the heat
Not just for babies: Even a few adults are resorting to watermelon suits to beat the heat

The reaction to the suits has been relatively positive across China, with people commenting on various blog sites about how the suits are an 'eco-friendly' way to cool down kids in the blistering heat.
One potential problem, however, is that babies have very sensitive skin. And while watermelon allergies are rare, the juice from the watermelon against a baby's skin could cause some irritation.
Another potential issue is wearing the suit for too long. Watermelons rinds are moist, and as they rot they could breed bacteria and germs.

L'Arabie Saoudite à l'origine de la déstabilisation de l'Irak (Ancien ambassadeur américain)


IRIB-  L'Arabie Saoudite représente, de part des actions anti-chiites
, la plus grande menace pour la stabilité de l'Irak, c'est ce qu'a affirmé, l'ancien ambassadeur irakien en Irak, Christopher Hill.  Dans sa nouvelle édition le quotidien britannique Guardian a fait allusion à une série de lettres confidentielles, envoyées, en 2009,  par Christopher Hill, aux autorités US dans lesquelles, il a précisé que l'Arabie était considérée comme la plus grande menace pour l'Irak. «  L'Arabie soutient les violences interconfessionnelles en Irak et c'est dans ce cadre qu'elle autorisé à ses autorités religieuses extrémistes à émettre de Fatwas  pour tuer les Chiites » avait indiqué l'ancien ambassadeur américain en Irak. Toujours selon lui, l'Arabie appuie les groupes terroristes pour affaiblir le gouvernement de Nourri al-Maliki.

Quand l'affaire Snowden pousse les boîtes de messagerie à réagir

Depuis l'affaire Snowden, le monde s'inquiète du respect de la vie privée.
Depuis l'affaire Snowden, le monde s'inquiète du respect de la vie privée.
REUTERS/Kacper Pempel/Files

Par RFI
Au Etats-Unis, deux plateformes de messagerie en ligne cryptées ont décidé de mettre fin à leurs activités. Leurs propriétaires l'ont annoncé sur leurs sites Internet. Des fermetures assez mystérieuses, qui seraient une conséquence de l’affaire Snowden. Partout dans le monde, celle-ci provoque d'ailleurs des interrogations, concernant la protection de la vie privée. Côté allemand, la nouvelle alliance conclue entre les trois plus gros fournisseurs de messagerie électronique en Allemagne veut répondre aux craintes des usagers.

Les deux sites - Lavabit et Silent Circle - permettaient à leurs usagers de communiquer de façon anonyme et protégée. Edward Snowden, l’informaticien américain qui a révélé l’affaire « Prism », aurait notamment l'habitude d'utiliser ces services. Il serait passé par l'une de ces plateformes pour communiquer avec des journalistes lorsqu'il était bloqué à l'aéroport de Moscou.
Aujourd’hui, les propriétaires de ces sites ont décidé de mettre la clé sous la porte. Leurs explications sont assez évasives. « J’ai été contraint de prendre une décision difficile : devenir complice de crimes contre le peuple américain ou abandonner près de dix ans de dur labeur », a déclaré Ladar Levison, propriétaire du site Lavabit, qui revendique 350 000 utilisateurs. Il regrette aussi de ne pas pouvoir en dire plus, faute d'autorisations légales.
Pressions
Cela laisse donc supposer que les responsables de ces plateformes ont subi des pressions de la part des autorités américaines. Même si Jon Callas, le dirigeant de Silent Circle, assure n’avoir reçu « aucune assignation ni mandat de la part du gouvernement ».
« Mieux vaut prévenir que guérir », expliquent les responsables de Silent Circle. Pour eux, ce n'était plus qu'une question d'heures, avant qu'un gouvernement ne les force à communiquer leurs données.
L'affaire Snowden a laissé des traces, et les inquiétudes grandissent à travers le monde. Barack Obama lui-même est d'ailleurs intervenu lors d'une conférence de presse pour demander entre autre une réfome du Patriot Act, et demander plus de transparence.

« Email made in Germany »
Dans certains pays, où la prise de conscience a débouché sur un débat politique important, concernant la protection de la vie privée, les acteurs du secteur ont d'ores et déjà compris l'intérêt qu'ils pourraient tirer de ce dossier.
« Email made in Germany », la nouvelle alliance conclue entre les trois plus gros fournisseurs de messagerie électronique en Allemagne, veut répondre aux craintes des usagers. Après les accusations d’espionnage contre les services de renseignement américains, plus de la moitié d’entre eux affirment ne plus avoir confiance dans la protection des données sur Internet.
Sécurisation du trafic
Deutsche Telekom, GMX et Web.de, qui regroupe à eux trois les deux tiers des comptes privés utilisés en Allemagne, vont à partir de maintenant sécuriser le trafic de courriels entre eux en cryptant les données automatiquement. Une mesure qui vaut non seulement pour leurs contenus mais aussi pour l’identité de l’expéditeur et du destinataire.
Cette alliance est ouverte à d’autres partenaires à condition que leurs serveurs se trouvent sur le sol allemand et soient soumis au droit du pays. En clair, cette initiative - pas totalement désintéressée - constitue une attaque commerciale comme les fournisseurs américains Google et Yahoo! afin de séduire leurs clients inquiets quant à la protection de leurs données.
Le ministre allemand de l’Intérieur, tout comme l’Office fédéral de la sécurité informatique, ont salué l’initiative des trois fournisseurs de messagerie électronique.

Surveillance: Obama promet des réformes au nom de la “transparence”


Le président américain Barack Obama a promis vendredi des réformes dans la surveillance des communications au nom de la “transparence” et de la “confiance”, mais a démenti tout abus, après la polémique déclenchée par les révélations d’Edward Snowden.
Consacrant une grande partie d’une conférence de presse aux programmes de l’agence de sécurité nationale (NSA) mis en lumière par les révélations de M. Snowden, un ancien consultant actuellement réfugié en Russie, M. Obama a dit sa volonté de “travailler avec le Congrès pour mettre en place des réformes appropriées” de la disposition du Patriot Act qui chapeaute ces opérations.
Le Patriot Act est un ensemble de lois sécuritaires adoptées peu après les attentats du 11-Septembre. L’un de ses articles a été utilisé par l’administration pour justifier la collecte des métadonnées téléphoniques (durée des appels, numéros appelés) par la NSA, puissante agence de renseignement chargée des interceptions électroniques.
Promettant une “nouvelle ère” dans le renseignement avec “davantage de supervision, davantage de transparence et de garde-fous”, M. Obama a dit comprendre “les inquiétudes de ceux qui craignent qu’il pourrait y avoir des abus”, mais il a assuré que les Etats-Unis ne souhaitaient pas espionner “les citoyens ordinaires”.
Le programme de collecte des métadonnées téléphoniques, dénoncé par M. Snowden début juin, est “un outil important dans nos efforts pour prévenir les complots terroristes”, a toutefois rappelé M. Obama.
Parmi les mesures envisagées, le président américain a évoqué le renforcement de la supervision par la Cour de surveillance du renseignement étranger (la FISC), un tribunal secret de 11 juges qui autorise la NSA à réclamer auprès des opérateurs téléphoniques et internet les données de leurs clients.
Jusqu‘à maintenant les juges tranchaient sur des requêtes du gouvernement sans contradiction. Le président a dit qu’il envisageait d’instaurer une “voix indépendante” dans le dialogue avec la cour pour assurer l‘équilibre entre sécurité et vie privée.
Autre mesure, la divulgation “d’autant d’informations que possible sur ces programmes” de surveillance, a énuméré M. Obama.
“Nous avons déjà déclassifié un nombre d’informations à propos de la NSA sans précédent. Mais nous pouvons aller plus loin”, a-t-il expliqué, évoquant notamment la base légale du programme de collecte des métadonnées. Le département de la Justice a d’ailleurs publié dans la foulée un tel document.
Rassurer les alliés
Enfin, la NSA nommera un responsable chargé de la vie privée et des libertés publiques tandis qu’un site internet qui “servira de plate-forme à davantage de transparence” sur “ce que font et ne font pas” les agences de renseignement, a annoncé le président.
“Quant aux autres dans le monde, je veux encore une fois rappeler que l’Amérique n’est pas intéressée par l’espionnage des gens ordinaires. Nos services de renseignement se concentrent sur la recherche d’informations nécessaires pour protéger notre peuple et, dans de nombreux cas, protéger nos alliés”, a-t-il plaidé.
“Toutes ces mesures sont destinées à faire en sorte que les Américains puissent avoir confiance dans le fait que nous respectons nos intérêts et nos valeurs” tout en menant des opérations de renseignement, a encore dit le président.
Les adversaires républicains de M. Obama au Congrès l’ont en retour appelé à ne pas perdre de vue la mission première du renseignement. “La transparence est importante, mais la Maison Blanche doit dire que la réforme ne compromettra pas l’intégrité” des programmes de surveillance, a expliqué Brendan Buck, porte-parole du président de la Chambre des représentants John Boehner.
La révélation du programme de surveillance d’internet, baptisé PRISM, a ulcéré de nombreux pays alliés des Etats-Unis, notamment l’Allemagne.
M. Obama, qui s’est entretenu jeudi avec des dirigeants d’entreprises de télécommunications et d’internet à la Maison Blanche, a également décidé de créer un groupe d’experts pour passer en revue les opérations de surveillance de son pays. Il leur commandera un rapport d’ici à la fin de l’année, selon un haut responsable de la Maison Blanche.
Ce dernier a reconnu que “la publication non-autorisée” d’informations par M. Snowden avait “rendu ces thèmes plus visibles”, mais assuré qu’il s’agissait d’une préoccupation de M. Obama avant le début de cette affaire.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Obama accuse la Russie d’anti-américanisme


Le président des Etats-Unis Barack Obama a accusé vendredi la Russie de son homologue Vladimir Poutine d’anti-américanisme, le chef de la diplomatie russe lui répondant que la “Guerre froide” appartenait au passé.
Moscou et Washington, aux relations encore plus glaciales depuis l’affaire Snowden et l’annulation d’un sommet entre les deux présidents, ont voulu faire bonne figure vendredi lors d’un face à face “2+2” entre les secrétaires d’Etat et à la Défense John Kerry et Chuck Hagel et leurs homologues russes Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou.
Les quatre ministres ont fait valoir les intérêts communs des deux pays sur la scène internationale plutôt que la longue liste de leurs contentieux.
Mais lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, M. Obama a estimé qu’il y avait “davantage de rhétorique anti-américaine” en Russie depuis le retour en mai 2012 au Kremlin de Vladimir Poutine. Il y a même vu la réminiscence de “quelques vieux stéréotypes de la confrontation de la Guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie”, une expression qu’il avait déjà employée mardi.
Le président américain a toutefois assuré qu’il n’avait “pas de mauvaises relations” avec le président russe. Il a exclu tout boycott des jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie, en 2014, jugeant “inappropriée” une telle mesure qui rappellerait les boycotts des Américains et des Russes aux JO d‘été des années 1980.
Mais les relations actuelles entre les anciens ennemis de la Guerre froide sont tombées à un niveau rarement vu depuis des décennies, depuis que M. Obama a annulé mercredi son sommet avec M. Poutine. L‘événement était prévu début septembre à Moscou, avant le G20 des 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg où le président américain devrait toutefois se rendre.
Le sommet de Moscou ne sera pas remplacé par une rencontre en marge du G20, a précisé le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, assurant cependant que la Russie ne prendrait pas de mesures de représailles contre les Etats-Unis.
Pour justifier ce camouflet sans précédent depuis les années 1960, la Maison Blanche avait invoqué “le manque de progrès récents” sur la défense antimissile, le commerce et les droits de l’homme.
Les Américains se sont dits surtout “déçus” par les Russes dans l’affaire Edward Snowden, du nom de l’informaticien américain qui a révélé l’ampleur de la surveillance des communications par les Etats-Unis et à qui Moscou a accordé l’asile temporaire.
“Relation normale”
Mais M. Lavrov s’est déclaré beaucoup plus “optimiste” sur les relations russo-américaines.
“Il est clair que l’on ne peut pas s’attendre à une Guerre froide”, a-t-il dit à la presse, affirmant que le “dossier Snowden n’affecte pas les grandes lignes de la relation”.
“L’humeur générale était très positive” durant le “2+2”, s’est félicité le Russe, excluant la “moindre aggravation” dans une “relation normale” entre les deux puissances.
Son homologue John Kerry a aussi mis en avant une “relation très importante et marquée à la fois par des intérêts partagés et parfois par des intérêts conflictuels”. Les deux hommes, qui s’entendent bien, ont parlé de leurs points d’accord comme la non-prolifération nucléaire, le désarmement, l’Afghanistan, l’Iran ou la Corée du Nord et de leurs différends sur les droits de l’homme, la défense antimissile et la Syrie.
Sur cette guerre, Russes et Américains s’efforcent depuis trois mois d’organiser une conférence de paix, dite Genève 2, qui doit offrir une solution politique négociée entre Damas et la rébellion. D’après M. Lavrov, Washington et Moscou sont d’accord pour que Genève 2 ait lieu “dès que possible” et des responsables des deux pays doivent se revoir fin août.
Sous le mandat du président russe Dmitri Medvedev (2008-2012), le président Obama avait proposé un “Reset”, une relance des relations bilatérales. Elle est “définitivement enterrée”, selon le président de la commission des Affaires étrangères de la Douma russe, Alexeï Pouchkov.
Pour autant, aucun des deux pays n’a évoqué une rupture.

Copyright 2013 Agence France-Presse.