05 août, 2013

Quand Jacques Chirac fume en cachette dans les toilettes

Quand Jacques Chirac fume en cachette dans les toilettes
De plus en plus affaibli, l’ancien président a repris la cigarette. Jacques Chirac, qui reçoit de moins en moins de visites, est coincé en Corrèze avec son épouse et sa fille
Jacques Chirac s’ennuie cet été dans sa région, et reste privé de vacances. En effet, habitué à passer ses vacances à Saint-Tropez, l’ancien président est cette année forcée de rester dans son château de Bity, en Corrèze, car il serait trop affaibli pour se déplacer. De plus, les Chirac avaient pour habitude de se rendre chez le riche homme d’affaires François Pinault, avec qui Bernadette est actuellement en froid.

Ennui pesant

Alors qu’il s’ennuie, Jacques Chirac a décidé de se remettre à la cigarette. Probablement vit-il ses vieux jours difficilement, avec Bernadette, sa femme, et Claude, sa fille, qui le surveillent constamment. L’ancien chef de l’État a alors renouer avec la cigarette. Selon le journal Sud-Ouest, Jacques Chirac s’esquiverait de temps en temps aux toilettes pour s’en griller une, et ainsi échapper au radar Bernadette.
Jacques Chirac est de plus en plus isolé en Corrèze où il reçoit de moins en moins de visiteurs. Récemment, François Hollande est passé le voir chez lui. Mais difficile de passer du temps avec l’ancien président, sans cesse chaperonné par les femmes de sa vie, qui restent auprès de lui même lors de ses entretiens.
Selma Mihoubi

Réduction du déficit en France : Le FMI recommande de ralentir le rythme

Le HuffPost/AFP
FMI - Le Fonds monétaire international a estimé lundi 5 août que la France devrait ralentir son rythme de réduction du déficit public et accélérer ses réformes structurelles, afin de soutenir une reprise économique encore "hésitante".
"D'ici la fin 2013, le gouvernement aura réalisé aux deux tiers l'effort entrepris en 2011 pour stabiliser les déficits. Etant donné ce bilan et le caractère toujours hésitant de la reprise, le gouvernement devrait ralentir le rythme de l'ajustement", argumente l'organisme international dans son rapport annuel sur l'économie française.
3,9% de déficit contre 4,8% en 2012
Le FMI prévoit que la France termine l'année 2013 avec un déficit de 3,9% du produit intérieur brut (PIB), contre 4,8% en 2012. Le gouvernement français table officiellement sur un déficit de 3,7%, mais le ministre de l'Économie Pierre Moscovici a reconnu la semaine dernière qu'il pourrait être "légèrement au-dessus".
LIRE AUSSI : les bons conseils du professeur Lagarde à la France
Cet important effort de réduction du déficit public, l'incertitude politique avant l'élection présidentielle de 2012 et la conjoncture morose chez ses voisins européens ont pesé l'an dernier sur la croissance de la France, "mais de récentes améliorations des indicateurs économiques soutiennent la prévision d'une reprise progressive au second semestre 2013", affirme le FMI.
Citant les conditions de crédit favorables et le faible endettement des ménages et des entreprises parmi les facteurs de soutien à la croissance, il confirme prévoir une contraction du PIB de 0,2% cette année et une croissance de 0,8% en 2014. Mais au-delà de cette "reprise cyclique", le potentiel de croissance de la France est "entravé par des rigidités structurelles sur les marchés du travail et des biens, qui ont, au fil du temps, contribué à une perte progressive de compétitivité et de performance dans les exportations", diagnostique l'institution internationale.
Réformer les retraites, première priorité
Aussi, les auteurs du rapport encouragent le pays à "poursuivre les réformes structurelles pour soutenir le rebond de la demande privée et renforcer la compétitivité", appelant notamment le gouvernement français à réformer les retraites (mais sans hausse des cotisations), à approfondir la réforme du marché du travail et à ouvrir davantage à la concurrence les marchés de biens et services.
Le FMI réalise chaque année une mission de consultation en France dans le cadre de l'article IV de ses statuts, qui stipule que le Fonds "exerce une ferme surveillance sur les politiques de change des États membres et adopte des principes spécifiques pour guider les États membres en ce qui concerne ces politiques".
Les conseils bienveillants donnés à la France sont loin d'être les mêmes que ceux donnés à l'Espagne. Le FMI avait en effet appelé vendredi 2 août l'Espagne à accentuer ses efforts pour réduire son taux de chômage record (26,26%), via "une action urgente pour générer des emplois et de la croissance", notamment en baissant les salaires.

Turquie: lourdes peines dans le procès des putschistes


. © Ozan Kose La justice turque a prononcé lundi de lourdes peines, dont au moins 16 condamnations à la prison à vie, contre les membres du réseau putschiste Ergenekon dans un procès dénoncé par l’opposition comme une chasse aux sorcières.
Le tribunal de Silivri, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Istanbul, a notamment condamné à la réclusion à perpétuité l’ancien chef d‘état-major des armées, le général Ilker Basbug, pour “tentative de renversement de l’ordre constitutionnel par la force”.
D’autres anciens généraux, comme l’ex-chef de la gendarmerie Sener Eruygur et l’ex-chef de la Première armée Hürsit Tolon, le journaliste Tuncay Özkan et le chef du petit Parti des travailleurs (IP, nationaliste) Dogu Perinçek ont également été condamnés à la prison à vie.
Le journaliste renommé du quotidien de gauche Cumhuriyet Mustafa Balbay, élu pendant sa détention député du principal parti d’opposition, le CHP (pro-laïcité), a été condamné à 35 ans de prison.
Egalement élu député du CHP, l’ex-recteur Mehmet Haberal a été condamné à 12 ans et demi de prison. Mais le tribunal a prononcé dans le même temps sa remise en liberté, au bénéfice d’une réduction de peine.
Indignation
Concernant la condamnation de Mustafa Balbay, le président en Turquie de l’association Pen, Tarik Günersel, a estimé qu’il s’agissait d’“un scandale”.
“C’est une décision politique”, a renchéri l‘éditeur norvégien William Nygaard, membre également de l’association Pen International. “C’est terrifiant de voir comment des preuves ont été manipulées”, a ajouté l‘éditeur, présent à Silivri. “Les peines prononcées montrent que la Turquie ne respecte pas les droits de l’homme”, a-t-il déclaré à l’AFP.
Quelque 275 accusés, dont 66 en détention provisoire, étaient jugés depuis octobre 2008 dans le cadre de l’affaire Ergenekon, premier d’une longue série de procès controversés visant à déjouer des complots supposés contre le gouvernement islamo-conservateur.
Échauffourées
Un imposant dispositif de sécurité était déployé lundi autour du tribunal, avec des centaines de policiers et de gendarmes anti-émeutes soutenus par des blindés et des canons à eau.
Des échauffourées ont néanmoins eu lieu à la mi-journée entre des manifestants et la police près de Silivri, sur une autoroute reliant Istanbul à Tekirdag. La police a répondu aux jets de pierre par des jets d’eau et des gaz lacrymogènes, a constaté un photographe de l’AFP, qui a estimé à environ 10.000 le nombre de manifestants.
Le réseau Ergenekon, du nom d’une vallée mythique d’Asie centrale d’où serait issu le peuple turc, est accusé d’avoir tenté de favoriser un coup d’Etat militaire contre M. Erdogan, un ancien islamiste au pouvoir depuis 2002, en semant le chaos dans le pays par des attentats et des opérations de propagande.
La lecture du verdict par le président du tribunal, Hasan Hüseyin Özese, et ses adjoints, a été accueilli par un tollé de l’assistance, pourtant réduite sur décision de la cour aux prévenus, à leurs avocats, aux journalistes et aux parlementaires.
“Maudite soit la dictature de l’AKP”, ont scandé avocats et députés, conspuant le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, dénoncé par l’opposition laïque comme le commanditaire de ce procès, pour faire taire les critiques contre M. Erdogan.
“Nous sommes les soldats de Mustafa Kemal Atatürk”, ont-ils également crié, rendant hommage au fondateur de la République turque laïque.
Peu avant l’entrée dans le tribunal de la cour, M. Balbay a harangué l’auditoire, dénonçant “un procès entièrement politique”, et promettant “un automne chaud” de contestation politique dans les villes de Turquie, après trois semaines de manifestations antigouvernementales sans précédent en juin.
Le réseau Ergenekon a été mis au jour en juin 2007 lors d’une opération anti-terroriste dans un bidonville d’Istanbul. Des armes et des explosifs ont été découverts, première étape d’une longue enquête qui a conduit à la rédaction de 23 actes d’accusation successifs -plusieurs milliers de pages- finalement réunis dans un même procès.
Plusieurs autres procès contre des groupes de conspirateurs supposés ont par ailleurs été ouverts après Ergenekon.
Premier procès à atteindre un verdict, Balyoz (masse de forgeron) avait déjà surpris par la sévérité des peines prononcées: les juges ont condamné en septembre près de 300 officiers à des peines de 16 à 20 ans de prison, portant un coup sévère au prestige de l’armée turque.
L’armée, qui pendant des décennies s’est voulue la gardienne des valeurs laïques de la République turque, a renversé trois gouvernements élus depuis 1960 et forcé un gouvernement pro-islamiste à la démission en 1997.
Pour certains, le procès Ergenekon et ses avatars s’inscrivent dans les efforts du gouvernement pour limiter les intrusions de l’armée dans la vie publique.
Mais pour les défenseurs de la laïcité et des militants des droits de l’Homme, ces procès sont surtout un montage visant à écarter du champ politique les opposants.
Ces critiques remettent notamment en cause la validité des preuves apportées et le recours à des témoignages anonymes.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Google Editions : Android 4.3 disponible pour Galaxy S4 et HTC One

C’est officiel ! La société Google vient de rendre disponible la mise à jour vers Android 4.3 pour les « Google Editions » du Galaxy S4 et du HTC One. Pour rappel, ces variantes de smartphones sont équipées d’une ROM stock d’Android tenue par les constructeurs, et nous vous avions annoncé l’arrivée du telle variante pour le nouveau Moto X.
Bonne nouvelle alors : les deux téléphones peuvent désormais être mis à jour vers Android 4.3 Jelly Bean et il ne serait pas étonnant que les personnes concernées reçoivent une notification pour l’effectuer.
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Google délivre la mise à jour Android 4.3 pour le Galaxy S4 et l’HTC One

Galaxy S4 et HTC One, mise à jour disponible vers Android 4.3

Au niveau des mises à jour, celle du Galaxy S4 pèse 150.7 Mo tandis que celle du HTC One pèse 185.5 Mo. Celle-ci pourra être réalisée en OTA en vous connectant en WiFi de préférence.
Une fois passé sous Android 4.3, vous pourrez profiter alors des dernières fonctionnalités du système, à savoir :
  • Support d’OpenGL ES 3.0
  • Saisie automatique pour le pavé numérique
  • Nouvelle interface de l’appareil photo
  • Support du Bluetooth LE (Low Energy)
  • Amélioration des notifications
  • Etc…
Notez que si aucune notification ne vient vous proposer d’effectuer la mise à jour sur votre Galaxy S4 Google Edition ou votre HTC One Google Edition, il faudra penser à la faire manuellement. Pour cela, vous n’aurez qu’à vous rendre dans Paramètres -> À propos du téléphone -> Mises à jour système et d’appuyer sur le bouton « Vérifier maintenant ».
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Vous voilà maintenant sous la dernière version du système de Google ! Maintenant, ces mises à jour devraient être prochainement disponibles pour les modèles standards du Galaxy S4 et du HTC One, nous vous tiendrons au courant lorsqu’elles seront enfin libérées.
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Pour ceux et celles qui auront eu la chance de passer à Android 4.3, merci de nous en faire part dans les commentaires et de nous dire ce que vous apportent ces quelques nouveautés.

Russie-Iran: élargir la coopération dans le nucléaire civil (officiel)


Moscou et Téhéran pourraient travailler sur l'élargissement de la coopération bilatérale dans le domaine du nucléaire pacifique après la mise en service définitive de la centrale nucléaire de Bouchehr, a déclaré  le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine.
La construction de la centrale nucléaire de Bouchehr est un exemple de coopération économique réussie entre Moscou et Téhéran. "En septembre prochain, la partie russe remettra à aux Iraniens ce site stratégique pour leur économie. Nous pourrons ensuite poursuivre des consultations en vue d'élargir notre coopération dans le domaine du nucléaire civil", a indiqué le responsable russe à l'issue d'une rencontre à Téhéran avec le président du parlement iranien, Ali Larijani.
"Nos relations sont fondées sur un partenariat et une confiance mutuelle. Nous coopérons sur différents axes: dans les domaines politique, militaro-technique, économique et humanitaire", a souligné le parlementaire russe.
Le président de la Douma s'est rendu à Téhéran pour assister aux cérémonies d'investiture de Hassan Rohani en tant que septième président iranien.
Entamée en 1974 par le groupe allemand Kraftwerk Union A.G. (Siemens/KWU), la construction de la centrale de Bouchehr a été achevée par Atomenergoproekt (NIAEP), filiale d'ingénierie du groupe russe Atomstroyexport conformément à un contrat signé en janvier 1995. 
La centrale a été inaugurée en août 2010 après la livraison du premier lot de combustible nucléaire russe. Elle tournait alors à 75% de sa capacité. Fin juin, le site a été lancé à plein régime.

Outrage au drapeau: The Bloodhound Gang banni de Russie

Outrage au drapeau: The Bloodhound Gang banni de Russie (en vidéo)
Capture écran Youtube
De retour aux Etats-Unis, The Bloodhound Gang, groupe de punk rock alternatif originaire de Pennsylvanie, doit se mordre les doigts de sa blague potache. En concert à Odessa, en Ukraine, le 31 juillet, le bassiste Jared Hasselhoff a mis un drapeau russe dans son pantalon, avant de le ressortir par l'arrière de son jean, en hurlant «Ne dites rien à Poutine», rapporte la BBC. Selon l'agence Ria Novosti, le chanteur du groupe avait hurlé «Fuck Russia» lors d'un précédent concert à Kiev. La réaction des autorités ne s'est pas fait attendre, de nombreux politiques russes exprimant leur colère, le groupe est devenu immédiatement persona non grata dans le pays et a mis fin brutalement à sa tournée.

Passablement irrité, le ministre de la Culture russe, Vladimir Medinsky, s'est exprimé sur son compte Twitter: «Ces idiots ne joueront pas sur scène». Le combo devait, en effet, se produire au festival Kubana, qui a débuté le 1er août à Anapa, dans le sud-ouest de la Russie. Le porte-parole du festival a confirmé dans la journée du samedi 3 août que les musiciens ne se produiraient finalement pas, alors que les membres venaient d'arriver dans la ville d'Anapa. Ils ont été accueillis par des jets d’œufs et de tomates, et ont donc été reconduit à l'aéroport, rapporte Le Monde.
«Cassez-vous de la Russie» 
Les facétieux rockeurs n'étaient pourtant pas au bout de leur peine. Au terminal de l'aéroport, un groupe d'hommes vêtus de tee-shirts de «l'Armée des Cosaques de Kuban», une formation ultra-conservatrice, les attendait de pied ferme au cri de «rentrez chez vous les porcs» et «cassez-vous de la Russie». L'un des hommes a même tenté d'étrangler un des musiciens avec un drapeau américain.
Depuis, le bassiste a présenté ses excuses, ce qui n'a pas suffit à apaiser la situation. «Ils auraient dû être emprisonnés pour ce qu'ils ont fait», a estimé sur Twitter le gouverneur de la région de Krasnodar (où se déroule le festival), Alexandre Tkatchev. Les membres du groupe risquent, en outre, des poursuites judiciaires: «souiller» le drapeau national est passible de poursuites en Russie, note Le Parisien. Selon l'AFP, le groupe a quitté la Russie au soir du 3 août.

BEYONCÉ ET JAY-Z: DES PATRONS GÉNÉREUX

Le ténor du hip-hop et sa femme ont été particulièrement généreux avec leur équipe de tournée. Le couple a versé près de 350 00 euros supplémentaires a chacun de leurs employés.
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FR Music - La vie sourit à Jay-Z et Beyoncé. Leur été est baigné par le succès du nouvel album du rappeur, « Magna Carta Holy Grail », sorti le mois dernier, et le triomphe de la première tournée mondiale de Beyoncé depuis son accouchement en Janvier 2012, « The Mrs Carter Show ». Le couple a souhaité redistribuer un peu de ce que leur succès leur a rapporté en offrant une partie de leurs recettes à leurs employés par le biais de bonus particulièrement généreux.
Effectivement, chacun des employés des deux artistes ont bénéficié d’un ajout de près de 350 00 euros sur leur dernière fiche de paie, soit l’équivalent de 2,7 millions d’euros pour le couple. Les employés sidérés n’ont pas caché leur surprise. « Il dispense la fortune autour de lui et tout le monde est sidéré, a indiqué une source au Daily Star. Personne n’a été oublié. La plupart d’entre eux n’en revenait pas et ont appelé son assistant pour s’assurer que ce n’était pas une erreur. »
Généreux avec leurs employés, généreux avec leurs fans
Récemment, ce sont les fans de Beyoncé qui ont pu profiter des facéties du couple qui n’hésite pas non plus à montrer au monde à quel point ils s’aiment. La semaine dernière encore, à l’occasion d’une date du « Mrs Carter Show », Jay-Z a surpris sa femme et ses fans en apparaissant sur la scène du Wells Fargo Centre à Philadelphie où il est venu faire un petit câlin à la chanteuse d’autant plus surprise que son mari est parallèlement en tournée avec Justin Timberlake à l’occasion du « Legends of Summer Tour ».
La chanteuse travaille par ailleurs d’arrache-pied à la sortie de son nouvel album attendu pour cette année. Avec leur emploi du temps surchargé, les deux super stars doivent aussi faire cravacher leurs employés, mais ils savent aussi visiblement se montrer très reconnaissants.
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Pourquoi uriner en mer n'est pas un crime...


✔ L’urine est composée à 95% d’eau
✔ Elle d’une personne en bonne santé est stérile au moment de la miction
✔ Le seul élément potentiellement problématique qu’elle contient est l’urée, une molécule qui contient beaucoup d’azote. L’urine en contient une grande quantité, 9 grammes par litre, mais compte tenu de la masse de liquide de l’océan, c’est négligeable
✔ Chaque personne urine de 20 centilitres à 50 centilitres à chaque miction, ce qui signifie qu’elle rejette 3 grammes d’urée.
✔  Même si les 7 milliards de personnes de la Terre urinaient au même moment dans l’Atlantique, il n’y aurait qu’une émission totale de 3,5x1020 litres d’urine, soit 6 x 1011 litres d’urée, ce qui est une quantité négligeable pour l’océan.
✔ L’azote contenu dans l’urée est un engrais naturel qui contribue à la survie de certaines plantes aquatiques de la biosphère aquatique.
Morale de l’histoire : si vous ressentez une petite envie lorsque vous vous baignez en mer, ce n’est pas la peine de vous retenir… D’ailleurs, les baleines, qui urinent de bien plus grandes quantités que nous, ne s’en privent pas !

10 faits choquants sur l’industrie de l’eau en bouteille



Un phénomène récent. Cette tendance a débuté en 1976 avec l’eau gazeuse française Perrier. Ce n’est que dans les années 1990 que les bouteilles d'eau sont devenues communes sur le marché et qu’elles sont devenues un symbole de notre volonté de remise en forme et de notre préoccupation pour notre santé. Les États-Unis sont aujourd'hui le plus gros marché de l'eau en bouteille, suivis du Mexique, de la Chine et du Brésil.
Des marges de profit énormes. Aux Etats-Unis, l’eau du robinet coûte environ 0,03 cents le litre. En revanche, une bouteille d'eau de marque coûte environ 3 dollars (environ 2 euros) le litre, et presque 4 dollars (environ 3 euros) dans un restaurant chic ou une boîte de nuit à la mode. Même les marques les moins chères réalisent de très grosses marges, qui peuvent atteindre 280% dans les cas les plus extrêmes.
Un engouement fabriqué par la publicité. L'Américain moyen boit 220 litres d'eau en bouteille par an, et s’il en boit autant, c’est peut-être lié en grande partie aux campagnes publicitaires de grande envergure. Grâce à la publicité, l’eau en bouteille est devenue un article de luxe ; pourtant, l’eau en bouteille n’a pas grand-chose de plus que l'eau du robinet, si ce n’est que son goût peut être différent parce qu’elle est filtrée, et qu’elle contient une quantité négligeable de minéraux.
Des coûts environnementaux. L'illusion de la «meilleure eau » requiert qu’on y sacrifie des rivières et des ruisseaux, la pollution dégagée par les camions qui la transportent, l’énergie qu’ils réclament, la pollution des plastiques non dégradables qui sont mis en œuvre, et la gestion des centres de recyclage. Chaque année, il faut 1,5 million de tonnes de plastique pour fabriquer les bouteilles nécessaires pour embouteiller l’eau. Comme le plastique vient du pétrole, cela implique qu’il faut 1,5 millions de barils de pétrole chaque année pour produire les bouteilles qui contiendront l’eau. A cela, il faut ajouter la pollution causée par le rejet des toxines dans l’environnement.
La présence de produits nuisibles pour la santé. Les eaux en bouteille sont faiblement réglementées, alors qu’on estime que plus d'un tiers des marques testées contiennent des contaminants cancérigènes, ou qui peuvent perturber  le fonctionnement de l’organisme, alors même que les consommateurs croient que l’eau en bouteille leur apporte des bénéfices sur le plan de la santé.
Un impact sur les écosystèmes. Des sociétés comme Coca-Cola, Nestlé, Pepsi, Evian et Fidji Water gagnent des milliards de dollars grâce à l'eau. Ce faisant, ils menacent des écosystèmes entiers, en puisant l'eau de source des nappes phréatiques souterraines qui alimentent les cours d’eau, les puits et les fermes environnantes.
Le pouvoir des multinationales. Lorsque les sociétés acquièrent des droits exclusifs sur l’exploitation de l'eau d’une source, elle met en branle toute une armée de chercheurs, de consultants en relations publiques, d’avocats et de lobbyistes pour protéger ce contrat et tuer dans l’œuf toute contestation locale. Dans une petite vile du Pakistan, Nestlé a obtenu de pomper l’eau de la source locale, puis la firme l’enrichit avec des minéraux, et la vend sous la marque « Pure Life », qui est la marque la plus vendue dans le monde. Bien qu’elle soit captée localement, l’eau de Pure Life est souvent bien trop chère pour que les locaux puissent se la permettre. Dans des endroits tels qu’au Nigeria, où Nestlé a aussi un site, les familles dépensent la moitié de leur salaire en eau, et seuls les plus riches peuvent se payer l’eau Pure Life.
Le filtrage. Le problème avec l'eau du robinet, c’est qu'elle contient du chlore, utilisé pour éliminer les bactéries. Cela donne à l'eau un goût que beaucoup de gens n'aiment pas. Il est possible de se débarrasser de l’odeur du chlore en utilisant une carafe avec un filtre du type « Brita ». Pour réaliser des économies sur le filtre, il est possible de prolonger la durée d’utilisation du filtre indiquée par le fabriquant, la seule conséquence est que la durée du filtrage sera plus longue.
La même eau. On estime qu’environ 25% des bouteilles d’eau proviennent d’une source qui alimente l'eau du robinet. Bien sûr, l’eau en bouteille subit un processus de filtrage plus ou moins complexe.
L’eau, un droit humain? Peter Brabeck-Letmathe, l'ancien CEO de Nestlé, considère que l'idée selon laquelle l’accès à l'eau doit être considéré comme un droit humain universel est «extrême». Il préconise la privatisation de 98,5% de l'approvisionnement en eau « parce que les gens la considèrent comme un dû, ce qui fait qu’ils en gaspillent de très grandes quantités ».

Cinq aliments qui ne méritent pas leur mauvaise réputation

Faut-il réellement éviter de consommer des œufs, des pommes de terre ou encore du soja ? Une nutritionniste livre ses bons conseils.

Les pommes de terre et les fruits ne sont pas si mauvais que cela pour la santé.
Les pommes de terre et les fruits ne sont pas si mauvais que cela pour la santé. Crédit Reuters

 « Manger cinq fruits et légumes frais par jour ». « Eviter de manger trop gras, top sucré et trop salé ». Depuis quelques années, les campagnes ministérielles se multiplient afin de donner les meilleurs conseils nutritionnels aux Français. Objectif principal des gouvernements successifs : lutter contre l’obésité. En France, selon une enquête ObEpi-Roche menée en 2012, 15 % de la population est obèse. C’est encore loin du record du Mexique où 32,8% de la population souffre d’obésité. Mais la multiplication de ces messages entraîne parfois des incompréhensions. Ainsi, certains aliments sont parfois cités comme à risques pour la santé alors même qu’ils ne le sont pas. C’est par exemple le cas pour les aliments suivants, répertoriés par le site Business Insider. Pour chacun d’entre eux, Nathalie Hutter-Lardeau, nutritionniste diplômée d’Etat et fondatrice de l’agence de conseil en nutrition Atlantic Santé, expliquera en quoi, en réalité, ils sont bons pour la santé.

 Le gluten et le blé 

Le gluten est une petite protéine qui est contenue dans de nombreuses céréales comme le blé, l'orge, le seigle ou encore l'avoine. Difficile donc de s’en passer puisqu’elle se retrouve à la base d’un grand nombre des plats principaux de notre alimentation. Et pourtant, une personne sur 300 présenterait des symptômes d’intolérance au gluten. Selon le site internet de la version belge de RTL, « de récentes études ont pointé du doigt le gluten comme étant responsable du syndrome de l'intestin irritable qui touche près de 10% de la population ». Dès lors les régimes sans gluten sont de plus en plus populaires. Mais, pour notre nutritionniste, le gluten est « indispensable pour varier les apports surtout pour les végétariens. En effet, il comporte les acides gras essentiels qui ne sont pas tous présents dans les protéines végétales ». « Le gluten reste une protéine donc forcément ce n’est pas mauvais pour la santé. » Et d’ajouter que « tous les produits à base de blé sont source de vitamines et d’énergie ». Mais elle conseille cependant de le varier. « Il est idiot de se dire : je ne mange qu’une seule céréale le blé. Il y a aussi le quinoa, le boulgour, le riz. » D’autant plus que c’est économique.

 Les œufs

 Omelette, au plat, poché, à la coque…Il existe des dizaines de manière de préparer les œufs. Pourtant, ceux-ci n’ont pas la meilleure des réputations. En cause : leur teneur trop élevée en cholestérol LDL (pour lipoprotéine de basse densité). Leur consommation entraînerait donc un plus grand risque de développer des maladies cardio-vasculaires. Nathalie Hutter-Lardeau le confirme « les œufs ont été décriés à cause de leur soit disant concentration élevée en cholestérol ». Mais, la nutritionniste n’est pas catégorique à ce sujet. « Pour les personnes normalement constituées, il est important de réguler son taux de cholestérol : j’en mange donc j’en fabrique moins ». « L’œuf reste la protéine de référence, la protéine idéale. Il possède des acides gras insaturés et est riche en oméga 3 et en acides aminés essentiels ». Encore une fois, il n’est pas bon d’en manger plusieurs par jour car, comme l’explique la nutritionniste, il existe les œufs « cachés » présents dans la pâtisserie, entre autres.

Les pommes de terre

 Au fil des années, la pomme de terre a perdu de sa superbe. Elle est de plus en plus accusée de provoquer une trop forte concentration de glucose dans le sang, de favoriser les excès de poids et d’augmenter les risque de diabète de type 2. La pomme de terre serait aussi coupable de favoriser la prise de poids. A cela Nathalie Hutter-Lardeau répond que « ce n’est pas la pomme de terre en soi qui pose problème. Ce sont tous les accompagnements qui vont avec (les sauces, la cuisson en friture etc). » La nutritionniste prône d’ailleurs « la réhabilitation des féculents car cela permet d’avoir de l’énergie sur la longue durée». « Et de poursuivre son raisonnement, « la pomme de terre est forcément bonne pour la santé puisqu’il s’agit d’un glucide lent ». Il faut au moins « une part de féculent par repas » que ce soit du pain, du riz ou des pâtes et il faut les varier.

Les fruits

 Les fruits sont souvent considérés comme trop sucrés, trop chers pour ce qu’ils apportent à la santé. Ils seraient ainsi trop riches en hydrate de carbone et contiendraient trop de pesticides. Mais en réalité « se passer de fruits pourrait être nuisible à la santé » comme l’assure Nathalie Hutter-Lardeau. « Les fruits en terme de niveau caloriques sont beaucoup plus faibles que les gâteaux et autres extras que l’on peut s’autoriser.
 Le fruit dans son état naturel contient de l’eau, des fibres, des vitamines et est intéressant pour la satiété. Quand on dit cinq fruits et légumes par jour ce n’est pas pour rien ! ». La nutritionniste de prévenir d’un éventuel risque qui serait de « consommer toujours le même fruit : si je mange tous les matins un kiwi forcément à la longue cela va avoir une influence sur ma santé ». Il est donc important de varier !

 Le soja

 Bien que populaire pendant des siècles dans de nombreuses cuisines asiatiques, le soja est parfois considéré comme dangereux après que des études ont révélé des taux élevés de cancer du sein chez des rats nourris avec un dérivé de soja concentré. « Le problème du soja est qu’il contient des phyto-œstrogènes, c’est-à-dire des œstrogènes végétaux qui ont effectivement un impact sur le développement d’un éventuel cancer du sein » reconnaît notre nutritionniste. Mais cependant d’ajouter dans la foulée : « le soja est intéressant car c’est l’une des protéines végétales les plus complètes ». Mais pour les enfants de moins de trois ans « il n’est pas conseillé car il contient des substances qui affectent les hormones ». En revanche, « le soja est bon pour les végétariens, les femmes notamment pour les ménopausées qui vont pouvoir le prendre à la place des traitements hormonaux de substitution ».

atlantico.fr

Snowden: un sénateur US exige l'annulation du sommet avec Poutine

Vladimir Poutine

L'influent sénateur démocrate Charles Schumer a conseillé au président américain Barack Obama d'annuler le sommet Russie-USA prévu en septembre prochain suite à la situation entourant l'ex-agent de la CIA Edward Snowden. 
"Je conseillerais au président (Barack Obama) d'annuler le sommet bilatéral avec Vladimir Poutine", a-t-il indiqué sur les ondes de la chaîne de télévision CBS News. 
A l'heure actuelle, les relations russo-américaines sont au plus bas depuis l'époque de la "guerre froide", a expliqué le sénateur avant d'ajouter que la situation qui était apparue autour de l'agent fugitif Snowden était une des raisons de cette détérioration.
M.Schumer a comparé la position de Moscou, qui a octroyé le 1er août l'asile provisoire au "lanceur d'alerte", à un élément perturbateur qui demande toujours davantage. 
Edward Snowden est recherché aux Etats-Unis pour avoir révélé l'existence d'une décision judiciaire autorisant les services secrets américains à contrôler les communications téléphoniques assurées par l'opérateur Verizon. Il a en outre divulgué des informations sur le programme de surveillance électronique PRISM permettant à la NSA de recueillir les données personnelles d'utilisateurs d'Internet.
Jeudi 1er août, l'ex-consultant des services spéciaux US Edward Snowden a obtenu l'asile temporaire en Russie et a pu quitter la zone de transit de l'aéroport moscovite de Cheremetievo où il restait coincé pendant 40 jours.

Syrie: Assad veut résoudre la crise en écrasant la rébellion


Le président syrien Bachar al-Assad a exprimé dimanche soir sa détermination à écraser d’une “main de fer” la rébellion qui depuis plus de deux ans tente de le renverser, quelques jours après avoir afficher l’image d’un régime sûr de la victoire.
“Aucune solution ne peut être trouvée avec le terrorisme, excepté en le réprimant avec une main de fer”, a déclaré le président Assad au cours d’une rare allocution retransmise à la télévision publique.
Dans ce discours d’une durée de 45 minutes, le président a encouragé les forces armées à continuer à combattre les rebelles, qualifiés de terroristes par le régime. “La crise ne sera résolue que sur les champs de bataille”, a-t-il lancé.
Fort de deux importants succès militaires, Bachar al-Assad avait déjà adressé jeudi un message aux militaires à l’occasion de la fête de l’armée. “Si en nous n‘étions pas sûrs de la victoire, nous n’aurions pas eu la capacité de résister et nous n’aurions pas pu poursuivre (la bataille)” après plus de deux ans de guerre, avait-il souligné.
Il avait aussi effectué un rare déplacement hors de Damas dans un ex-bastion rebelle et les autorités avaient diffusé des images de lui saluant des soldats.
Au cours de son discours prononcé dimanche lors d’un iftar —repas de rupture du jeûne, au coucher de soleil, pendant le mois de ramadan—, M. Assad a par ailleurs estimé que la Coalition nationale syrienne (opposition) a échoué et qu’elle n’a aucun rôle à jouer dans la recherche d’une solution pour mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis 28 mois. Selon lui, elle “n’est pas fiable” et est “à la solde de plus d’un pays du Golfe”.
En présence de personnalités politiques et religieuses, et de membres de la société civile, ll a aussi souligné les “réalisations héroïques de l’armée syrienne dans la défense du pays” et a salué le peuple syrien “pour s‘être rangé du côté des forces armées, afin de défendre la et ses ressources”.
En mars 2011, la Syrie avait connu un mouvement de protestation pour exiger sans succès des réformes démocratiques. Le régime avait déclenché une brutale répression contre l’opposition, qualifiant systématiquement les opposants et les rebelles de “terroristes” et refusant d’admettre l’existence d’une révolte populaire.
La contestation populaire s’est ensuite transformée en insurrection armée qui a fait plus de 100.000 morts selon l’ONU.
L’opposition syrienne a affirmé dimanche qu’elle était prête à coopérer à “une enquête impartiale” sur les crimes de guerre commis dans le conflit syrien, répondant ainsi à un appel de Navi Pillay, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme.
Cinq membres d’une famille favorable au régime ont par ailleurs été assassinés dimanche par des hommes armés dans le nord de Damas, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Dans l’ouest du pays, une bataille entre rebelles et forces du régime a causé la mort d’au moins 30 personnes des deux camps dimanche, a également annoncé l’OSDH, et une voiture piégée a explosé à un poste de contrôle de l’armée dans le quartier de Boustane al-Dour, au sud de Damas.
Les forces du régime ont continué leur bombardement de Barzé (nord) et Jobar (est), a précisé l’OSDH qui a fait également état de combats dans le Jabal al-Akrad, dans la province de Lattaquié, au cours desquels 12 rebelles et 19 soldats et supplétifs ont trouvé la mort.
Et à Ariha, dans la province d’Idleb (nord-ouest), quatre personnes, dont un enfant, ont été tués dans un bombardement, toujours selon la même source.
Tandis que le conflit a forcé des millions de personnes à fuir leurs foyers, le pays a plongé dans une crise économique sans précédent. L‘économie syrienne a ainsi connu une dollarisation croissante en raison de la chute de la monnaie nationale —la livre syrienne (SYP)— qui a perdu les trois-quarts de sa valeur par rapport au dollar, amenant le président Assad a promulgué dimanche un décret interdisant toute transaction commerciale en devises étrangères.
Sur le plan diplomatique, le nouveau président iranien Hassan Rohani a affirmé dimanche que rien ne pouvait affecter les relations de l’Iran avec la en recevant à Téhéran le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, selon l’agence officielle Sana.

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La femme la plus riche d’Australie veut se réconcilier avec ses enfants


La femme la plus riche d’Australie, à la tête d’un empire minier, veut mettre fin au conflit féroce qui l’oppose à ses enfants, furieux d’avoir été écartés de la gestion du trust familial, rapporte la presse lundi.
Gina Rinehart, 59 ans, est poursuivie en justice par deux de ses quatre enfants qui réclament son départ du directoire du trust familial chargé de gérer une fortune de plusieurs milliards de dollars.
Mme Rinehart leur a écrit dans l’espoir de mettre fin à ce conflit familial, a indiqué son avocat David Russell, selon l’Australian Broadcasting Corporation.
Elle est prête à nommer un cofiduciaire au sein du directoire du trust familial, a ajouté l’avocat.
Cette proposition est “un très grand pas en avant”, a estimé Patricia Bergin, juge à la Cour suprême de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud.
“Si seulement c‘était aussi simple”, a soupiré son fils, John Hancock, auprès du quotidien Sydney Morning Herald.
La fortune de Gina Rinehart, un temps la femme la plus riche du monde, était estimée à 22,02 milliards de dollars australiens (14,7 milliards d’euros) en mai dernier par le magazine BRW.
Mme Rinehart a hérité de son père de plusieurs mines australiennes, des actifs qu’elle a fait fructifier.
Son père, Lang Hangcock, avait créé un trust familial en 1988, contrôlant 23,4% du groupe Hancock Prospecting, dont les bénéficiaires étaient ses quatre petits-enfants.
Leur mère devait diriger ce trust jusqu’en 2011, date à laquelle le plus jeune des enfants atteindrait l‘âge de 25 ans. Mais quelques jours avant la date limite, Gina Rinehart avait cherché à retarder le versement des fonds jusqu’en… 2068, assurant que cela permettrait de réduire le montant des impôts.
Trois de ses enfants, un fils et deux filles, lui avaient alors intenté un procès. Une des filles a renoncé ensuite à l’action en justice.
Depuis des mois, la presse australienne fait ses choux gras de ce conflit familial, où les enfants reprochent à leur mère sa “pingrerie”, selon les lettres et mails faisant partie du dossier judiciaire.
Dotée d’un physique imposant et d’une très forte personnalité, Gina Rinehart est réputée pour ses déclarations à l’emporte-pièce sur les “jaloux” qui “passent leur temps à boire et fumer”, ses vertes critiques envers le gouvernement travailliste et ses opinions ultra-libérales.

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Turquie: verdict attendu pour les putschistes présumés

L’audience du tribunal de Silivri, près d’Istanbul, qui doit prononcer son verdict dans l’affaire des putschistes présumés contre le gouvernement islamo-conservateur de l’AKP, s’est ouvert lundi dans un climat tendu alors que des gaz lacrymogènes étaient tirés contre des manifestants.
Des premiers échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et une dizaine de milliers de manifestants venus aux abords du tribunal de Silivri, à la mi-journée.
Des gaz lacrymogènes ont été tirés, a rapporté une journaliste de l’AFP. Les pompiers tentaient par ailleurs d‘éteindre un feu qui s’est déclaré dans un champ près du tribunal.
Des militants, interdits d’assister au procès à Silivri, continuaient à la mi-journée d’affluer près du tribunal à pied, abandonnant voitures et bus à plus de deux kilomètres.
Le gouverneur de la province d’Istanbul, Hüseyin Mutlu, avait interdit vendredi tout rassemblement. Seuls les prévenus, les avocats, des parlementaires et des journalistes étaient autorisés à accéder au tribunal.
L’audience qui s’est ouvert de lundi à 6H30 GMT a pris environ deux heures de retard, ont rapporté des médias turcs.
Plusieurs dizaines d’accusés, dont des généraux, des journalistes et des chefs de la pègre, sont écroués depuis 2007 et jugés depuis octobre 2008 dans le cadre d’un procès dénoncé par l’opposition laïque comme une chasse aux sorcières visant à faire taire les critiques contre le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Le réseau Ergenekon est accusé d’avoir tenté de favoriser un coup d’Etat militaire contre M. Erdogan, un ancien islamiste au pouvoir depuis 2002, en semant le chaos dans le pays par des attentats et des opérations de propagande.
Parmi les accusés figure l’ex-chef d‘état-major, le général Ilker Basbug, qui a dirigé l’armée turque entre 2008 et 2010. Il rejette toutes les accusations portées contre lui, et a dénoncé via son compte Twitter dimanche soir, l’interdiction faite à ses proches d’assister au procès.
L’acte d’accusation prévoit de lourdes peines contre les putschistes présumés, dont la prison à vie pour 64 d’entre eux, devant répondre du crime de “tentative de renversement de l’ordre constitutionnel par la force”.
L’armée, qui pendant des décennies s’est voulue la gardienne des valeurs laïques de la République turque, a renversé trois gouvernements élus depuis 1960 et forcé un gouvernement pro-islamiste à la démission en 1997.
Munies du drapeau national et de portraits d’Atatürk, les manifestants venus de plusieurs villes de Turquie criaient “tous ensemble contre le fascisme”, demandant la “démission du gouvernement” devant des forces de l’ordre présents en grand nombre.
“Je suis venu pour soutenir ces prévenus emprisonnés à tort depuis cinq ans: il n’y a pas de preuve contre eux”, explique un des manifestants Dogan Muldur, ancien pilote d’avion à la retraite.
Son épouse, Ebru Kurt, est venue d’Istanbul pour “lutter contre l’injustice et défendre les droits du peuple”, persuadée “qu’ils sont innocents”.
Plusieurs bus de manifestants ont été arrêtés dès dimanche soir et confisqués par la police, empêchant des militants de plusieurs villes de rejoindre Silivri.

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Du lait importé de Nouvelle-Zélande inquiète la Chine


Le géant néo-zélandais Fonterra a présenté lundi à Pékin ses “profondes excuses” tout en niant avoir tardé à réagir, après la découverte dans ses produits laitiers d’une bactérie qui ravive les craintes des consommateurs chinois éprouvés par les scandales alimentaires.
Fonterra a révélé ce week-end que trois lots de petit-lait, utilisé pour la fabrication de laits maternisés et de boissons pour les sportifs, contenaient une bactérie pouvant causer le botulisme, une intoxication susceptible de provoquer la paralysie, voire la mort.
Dans la foulée, l’Autorité chinoise de régulation pharmaceutique et alimentaire a enjoint dimanche à trois firmes agroalimentaires ayant utilisé ces lots de Fonterra de “cesser immédiatement de vendre” et de “rappeler tous les produits” pouvant contenir des éléments incriminés.
Soucieux de rassurer les consommateurs chinois et de préserver l’image du groupe dans le pays, où le marché des produits laitiers est en plein essor, le patron de Fonterra s’est déplacé en personne à Pékin.
“Nous présentons nos excuses les plus profondes aux personnes qui ont été affectées”, a déclaré Theo Spierings lors d’une conférence de presse lundi, tout en affirmant que sa coopérative, qui regroupe quelque 13.000 fermiers néo-zélandais, avait donné l’alerte dès confirmation de la contamination.
Une réponse aux vives réprimandes émises ce lundi par le Premier ministre néo-zélandais John Key, pointant “les risques” pris par le groupe, qui se présente comme le premier exportateur mondial de produits laitiers. En 2011 Fonterra comptait pour 89% du lait produit en Nouvelle-Zélande.
“Je m‘étonne qu’en mai 2012, lorsque le petit-lait en question a été produit, (Fonterra) ait remarqué quelque chose lors de tests, mais que cela n’ait manifestement pas été jugé suffisamment inquiétant, puisque l’entreprise a autorisé” les lots à sortir de l’usine, a déclaré M. Key, interrogé par Radio New Zealand.
De son côté, M. Spierings a affirmé que les premiers signes d’une contamination des lots n‘étaient apparus que lors d’analyses réalisées en mars de cette année, dix mois après l‘étape de production, et que des tests supplémentaires étaient nécessaires pour identifier “la racine” du problème et “la souche exacte” de la bactérie.
“Cela prend du temps. (Les tests) ont confirmé (une contamination) le 31 juillet. Et autant que je me souvienne, nous avons été mis au courant (de ces résultats) ce même jour et, en l’espace de 24 heures, nous avons informé comme il convenait nos consommateurs et le gouvernement néo-zélandais”, a insisté le directeur général de Fonterra.
“Nous comprenons entièrement l’inquiétude chez les parents. Ils sont en droit d‘être assurés que les produits (qu’ils achètent) sont sains”, a-t-il ajouté, indiquant que la coopérative projetait de “tester tous les produits quittant la Nouvelle-Zélande, par mesure de précaution”.
Parmi les entreprises ayant acheté les lots de petit-lait incriminé et visées par les autorités chinoises, figurent l’américain Coca-Cola et le groupe chinois Wahaha — mais dont les processus de fabrication auront tué la bactérie selon Theo Spierings —, ainsi que le fabricant de lait infantile Dumex, filiale du français Danone.
“Douze lots de Dumex sont concernés, la moitié est encore dans les entrepôts, l’autre moitié en cours de rappel”, a précisé le patron de Fonterra, rappelant que la contamination n’avait fait pour le moment aucune victime déclarée.
Depuis le retentissant scandale du lait frelaté à la mélamine, qui en 2008 avait tué six enfants et rendu malade 300.000, la Chine a enregistré une succession de nouvelles affaires qui ont achevé de salir la réputation de son industrie laitière nationale.
De fait, des millions de familles chinoises ont désormais perdu toute confiance dans le lait produit en Chine et s’approvisionnent à l‘étranger — ou à défaut achètent les marques étrangères vendues en Chine, de loin le plus gros importateur de produits laitiers dans le monde.
Et quelque 95% des importations chinoises de lait en poudre provenaient de Nouvelle-Zélande au premier trimestre de l’année 2013 — ce qui explique la rapide réaction de Wellington.
L’industrie laitière représente 25% des exportations néo-zélandaises, selon les statistiques gouvernementales, et les produits laitiers du pays jouissent d’une excellente réputation à travers l’Asie.
“Pauvres bébés! (...) les marques locales ne sont pas sûres, mais les marques importées non plus”, a commenté un internaute chinois sur le site de microblogs Weibo.
Un autre utilisateur de Weibo se montrait plus circonspect: “Peu importe à quel point le lait importé peut être vicié, (pour autant) je n’achèterai jamais du lait maternel fabriqué en Chine”.
Mais le plus inquiétant, relève un troisième internaute, “c’est qu’aucune administration chinoise n’ait détecté le problème ou ne l’ait rendu public”.

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Egypte: navettes diplomatiques au Caire pour résoudre la crise


Les émissaires internationaux venus au Caire pour tenter de résoudre la crise politique née de la destitution par l’armée du président Mohamed Morsi ont prolongé lundi leur visite, multipliant les entretiens avec le nouveau pouvoir et les partisans du président déchu.
Dans la nuit, le secrétaire d’État américain adjoint William Burns a rencontré Khairat al-Chater, l’adjoint du Guide suprême des Frères musulmans —la confrérie de M. Morsi— incarcéré à la suite de la destitution par l’armée du chef d’Etat islamiste le 3 juillet.
La veille, M. Burns, dont le pays a récemment surpris les observateurs en défendant clairement le coup militaire, avait rencontré le chef de l’armée et nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi.
Accompagné de ses homologues qatari et émirati ainsi que du représentant de l’UE Bernardino Leon, M. Burns a pu accéder à la cellule de M. Chater dans le quartier de haute sécurité de la prison de Tora, en banlieue du Caire, où est également détenu l’ex-président Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire début 2011, a précisé l’agence officielle Mena.
Khairat al-Chater, personnalité influente de la puissante confrérie et l’un de ses plus importants financiers, sera jugé à partir du 25 août avec cinq autres figures du mouvement islamiste, dont le Guide Mohamed Badie et son second adjoint Rachad Bayoumi.
Ils doivent répondre d’“incitation au meurtre” de manifestants anti-Morsi lors d’une attaque de leur QG au Caire le 30 juin, journée de manifestations massives qui a conduit à la destitution de M. Morsi par l’armée.
Aucun compromis trouvé
Aucun détail n’a filtré sur la teneur de leurs discussions mais M. Burns a dû une nouvelle fois tenter d’infléchir la position des Frères musulmans.
Samedi, il n‘était pas parvenu à obtenir un compromis de la part de leur vitrine politique, le parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) qui refuse toujours de dialoguer avec les nouvelles autorités qu’il juge “illégitimes”.
Dans le pays où les heurts en marge des mobilisations rivales pro et anti-Morsi ont déjà fait plus de 250 morts depuis la fin juin, le pouvoir installé par les militaires et les partisans de M. Morsi campent fermement sur leurs positions, faisant craindre de nouveaux bains de sang.
Si le général Sissi a assuré dimanche à des dirigeants islamistes qu’il y avait “encore des chances pour une solution pacifique”, le nouveau pouvoir a récemment multiplié les avertissements aux manifestants pro-Morsi qui campent sur deux places du Caire depuis plus d’un mois, les menaçant de les disperser par la force s’ils ne partaient pas “rapidement”.
La communauté internationale redoute que la dispersion par la force des sit-in où les manifestants se sont barricadés avec femmes et enfants ne tourne au massacre.
De leur côté, les islamistes appellent quasi-quotidiennement les pro-Morsi à de nouvelles mobilisations, incitant à marcher “par millions” sur les sites militaires ou de sécurité, des appels qui sont toutefois de moins en moins suivis.
L’annonce dimanche de la date du procès des principaux chefs des Frères musulmans pourrait également relancer leur mobilisation.
Impasse politique
Les islamistes affirment vouloir défendre la “légitimité” du premier président élu démocratiquement dans le pays, tandis que les détracteurs de l’ex-chef d’Etat l’accusent d’avoir accaparé le pouvoir au profit de sa confrérie sans être parvenu à améliorer la situation économique de millions d’Egyptiens.
Face à l’impasse politique qui perdure, M. Burns a plaidé auprès du général Sissi pour que toutes les forces du pays soient associées à la feuille de route qu’il avait annoncée à la télévision au moment du coup militaire. Ce plan prévoit notamment une nouvelle Constitution et des élections générales début 2014.
Les nouvelles autorités ont toutefois prévenu que M. Morsi, détenu au secret depuis le 3 juillet par l’armée, ne pourrait jouer aucun rôle dans l’avenir de l’Egypte. Il pourrait lui aussi être jugé et est actuellement sous le coup d’une demande de placement en détention préventive pour répondre de son évasion de prison à la faveur de la révolte de 2011.

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Syrie: Assad interdit toutes les transactions en devises étrangères

Le président syrien Bachar el-Assad

Le président syrien Bachar el-Assad a promulgué dimanche un décret interdisant toute transaction commerciale en devises étrangères, rapporte l'agence nationale SANA.
Désormais, la devise nationale, la livre syrienne, est la seule monnaie autorisée dans le pays pour toute sorte de paiements et de transactions, indique la source.
Les contrevenants encourent des peines allant de six mois à trois ans de prison et des amendes. Une peine plus sévère allant de trois à dix ans de travaux forcés est prévue pour une spéculation à grande échelle.
Depuis l'éclatement du conflit civil en Syrie en mars 2011, la valeur de la devise nationale a été divisée par deux, son taux de change ayant baissé de 50 à 100 livres pour un dollar.

Russie: tout le territoire protégé par les radars d’alerte précoce d’ici 2018

D'ici 2018, tout le territoire de la Russie sera protégé par des radars d'alerte précoce permettant de déjouer des potentielles attaques aux missiles, a déclaré vendredi aux journalistes le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.
"D'ici 2018, un champ de surveillance radar sera installé au-dessus du tout le territoire russe", a indiqué le vice-ministre.
Selon lui, cela permettra de déjouer "toutes les potentielles attaques aux missiles balistiques de tous types".
Actuellement, les radars de nouvelle génération de type Voronej  sont déployés à Lehtussi (région de Léningrad) ainsi que dans les régions d'Irkoutsk (Sibérie), de Krasnodar (sud) et de Kaliningrad (région russe enclavée entre la Lituanie et la Pologne).
Selon le ministère de la Défense, trois autres radars seront déployés dans les régions de l'Altaï, de Krasnoïarsk et d'Orenbourg.
Le radar de type Voronej, qui utilise entre autres les ondes décimétriques, dépasse largement ses prédécesseurs, les stations "Dniepr" et "Darial" créées à l'époque soviétique, et ses performances peuvent être encore améliorées. Il a une portée de 6.000 kilomètres et peut détecter une attaque contre les postes de commandement et les sites civils importants.

Source: Agences