04 août, 2013

Maroc: le roi annule la grâce accordée au pédophile espagnol


. © Abdelhak Senna Le roi du Maroc Mohammed VI a décidé de retirer la grâce accordée au pédophile espagnol multirécidiviste dont la récente libération a entraîné de vives protestations dans le royaume, a annoncé dimanche soir le Palais royal dans un communiqué.
Le souverain “a décidé de procéder au retrait de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina”, indique le texte publié par l’agence officielle MAP, évoquant une décision “à caractère exceptionnel”. Alors que selon plusieurs médias l’ancien détenu a déjà quitté le Maroc, il est précisé que le ministère de la Justice devra étudier avec Madrid “les suites à donner au retrait de cette grâce”.

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Le Real Madrid roi du foot business

Le Real Madrid roi du foot business
© afp

Le Real Madrid est le club de football le plus cher du monde, selon le classement annuel publié par le magazine "Forbes". Le club de Cristiano Ronaldo détrône ainsi son ancienne équipe de Manchester United qui dominait ce palmarès depuis huit ans.

Par Sylvain MORNET (texte)
 
Bouleversement dans le monde du foot business. Le magazine américain "Forbes" a dévoilé le 17 avril son classement annuel des clubs de football les plus chers du monde. Et pour la première fois depuis la création de ce palmarès en 2004, Manchester United n’est pas en tête ! C’est le Real Madrid qui prend les commandes. Après le terrain sportif et sa victoire face aux Red Devils au mois de mars en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le club madrilène domine dorénavant son homologue anglais sur le terrain financier.
Critères de Forbes
Le classement de Forbes publié chaque année, prend en compte les recettes sur les droits TV, le merchandising, le sponsoring, la billetterie, la rentabilité et l’endettement.

Les 20 clubs les plus chers du monde ont une valeur moyenne de 968 millions de dollars, un chiffre en hausse de 26% par rapport à l’année dernière.  
S'il était coté en Bourse, le Real Madrid serait valorisé 3,3 milliards de dollars, soit 2,53 milliards d'euros. Une augmentation de 76 % en un an ! Avec 3,2 milliards de dollars, Manchester United talonne le Real avec une hausse de 42 %.
Le FC Barcelone, en troisième position, effectue lui aussi une belle progression, passant de 1,3 milliard de dollars à 2,6. Derrière, Arsenal (1,33 milliard) et le Bayern Munich (1,31 milliard) gardent leur position de l’année précédente, avec une valeur sensiblement supérieure.
L’effet Florentino Perez
Le Real Madrid a prospéré sous la direction de son président, le milliardaire Florentino Perez , magnat du BTP, arrivé à la tête du Real en 2000. L’emblématique président se concentre avant tout sur l'aspect économique du club madrilène. Il entreprend alors de combler la dette du Real, de moderniser ses installations, ainsi que de développer ses activités commerciales.
Classement Forbes
1 - Real Madrid : 3,3 milliards dollars
2 - Manchester United : 3,2 milliards dollars
3 - FC Barcelone : 2,6 milliards dollars
4 - Arsenal : 1,3 milliard dollars
5 - Bayern Munich : 1,3 milliard de dollars
6 - AC Milan : 945 millions de dollars
7 - Chelsea : 901 millions de dollars
8 - Juventus : 694 millions de dollars
9 - Manchester City : 689 millions de dollars
10 - Liverpool : 651 millions de dollars
11 - Tottenham : 520 millions de dollars
12 - Schalke 04 : 498 millions de dollars
13 - Borussia Dortmund : 456 millions de dollars
14) Inter Milan : 401 millions de dollars
15 - Olympique Lyonnais : 368 millions de dollars
16 - Corinthians : 358 millions de dollars
17 - Naples : 330 millions de dollars
18 - Hambourg : 300 millions de dollars
19 - Olympique de Marseille : 285 millions de dollars
20 - Newcastle : 263 millions de dollars 
Pour redresser économiquement le club merengue, Florentino Perez fonde sa stratégie sur le recrutement de joueurs les plus talentueux et les plus médiatisés au monde. Selon lui, les fortes sommes investies sur le joueur sont rentabilisées par la vente d'objets dérivés ou de lucratives tournées internationales. Son objectif est alors de recruter une star internationale par saison.
Ainsi en quelques années, le Real Madrid engage Luis Figo (2000) Zinédine Zidane (2001), Ronaldo (2002), David Beckham (2003), Michael Owen (2004) et Robinho (2005). Le club madrilène voit alors ses revenus de merchandising exploser, avec un pic à 45 % du chiffre d'affaires en 2005 !
Cette stratégie d'acheter les meilleurs joueurs de la planète permet également au Real de négocier de juteux contrats de droits télévisuels (actuellement 205 millions de dollars selon Forbes). Dans le même temps, le Real effectue de gros investissements dans son stade Santiago Bernabeu. Les revenus en provenance de son enceinte étaient de 160 millions de dollars en fin de saison dernière. Le montant le plus élevé pour une équipe en Europe. Un total qui a plus que doublé en cinq ans et qui ne devrait aucunement faiblir lors des prochaines saisons.
Deux clubs français dans le Top 20
Pour retrouver le premier club français dans le classement de Forbes, il faut aller à la 15e place avec l’Olympique Lyonnais. Le club de Jean-Michel Aulas est valorisé à 368 millions de dollars, en recul de 4 % par rapport à l’année dernière.
L’Olympique de Marseille perd lui une place. L’OM est 19e avec 285 millions de dollars. Le club du président Vincent Labrune a perdu 46 millions d'euros en une saison.
Enfin, notons l’arrivée dans ce classement des Corinthians. Le club brésilien est le seul non européen du classement. À la 16e place, il a une valeur estimée à 358 millions de dollars.

Menaces d’attentat: des messages d’Al-Qaïda interceptés

. © Abdelhak Senna

L’inhabituelle décision prise par Washington de fermer une vingtaine de représentations diplomatiques a été motivée par l’interception de messages émanant de responsables haut placés d’Al-Qaïda, ont déclaré dimanche des responsables et élus américains.
Les Etats-Unis sont en état d’alerte, a souligné Michael McFaul, président de la Commission de la sécurité intérieure de la Chambre des représentants, évoquant “une des menaces les plus crédibles et les plus précises que j’ai vues depuis le 11-Septembre”. Un attentat semble “imminent”, a-t-il jugé sur CBS.
“Il y a un flot significatif évoquant des menaces et c’est à cela que nous réagissons”, a expliqué sur ABC le général Martin Dempsey, le chef d‘état-major américain. Les menaces d’attentats d’Al-Qaïda visent l’ensemble des intérêts occidentaux, a-t-il prévenu, ajoutant qu’elles étaient “plus spécifiques” que ce qu’il avait pu y avoir jusqu‘à présent.
La cible exacte n’est pas connue, mais “l’intention est claire. L’idée est d’attaquer les intérêts occidentaux, pas seulement américains”, a-t-il déclaré dans l‘émission “This Week”.
Les Etats-Unis ont fermé dimanche au moins au moins 25 ambassades et consulats au Moyen-Orient et en Asie, notamment imités au Yémen par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Les “éléments d’Al-Qaïda sont en place”, a ajouté le représentant Dutch Ruppersberg, membre de la Commission sur le renseignement de la Chambre. Les Etats-Unis le savent “parce que nous avons reçu des informations sur le fait que des membres haut placés d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique évoquent un attentat majeur”.
Alerte globale de sécurité
Peter King, lui aussi membre de la Commission du renseignement de la Chambre des représentants, a quant à lui souligné que les renseignements évoquaient “le fait que ça doit être un attentat énorme, et quelques dates étaient citées aussi”. “Nous pensons que cela va le plus probablement se passer au Moyen-Orient ou autour d’une ambassade, mais il n’y a aucune garantie”, a-t-il ajouté.
“Ce que nous avons entendu (dans les messages interceptés), ce sont des éléments sur ce qu’ils avaient l’intention de faire ou sur certaines personnes élaborant des plans, comme ce que nous avions vu avant le 11-Septembre”, a ajouté sur NBC Saxby Chambliss, membre de la Commission sénatoriale du renseignement.
“Mais nous ne savons pas s’il s’agit d’attentats-suicides ou de véhicules piégés qu’ils envisagent de déplacer”, a-t-il poursuivi.

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Royaume-Uni: la banque HSBC ne veut plus gérer les comptes des ambassades

Royaume-Uni : la banque HSBC ne veut plus gérer les comptes des ambassades
C'est la panique chez les diplomates basés à Londres. La banque britannique HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) a annoncé qu'elle cessait de gérer les comptes de plus de 40 ambassades et consulats situés dans la capitale anglaise. Elle leur laisse 60 jours pour retirer leur argent, rapporte l'hebdomadaire Daily on Sunday ce dimanche.
«La décision de la HSBC a semé la pagaille. Les ambassades et les consulats ont absolument besoin d'une banque, pas seulement pour encaisser l'argent des visas et des passeports mais aussi pour payer les salaires, les factures et même le péage pour circuler dans le centre de Londres», s'inquiète, dans les colonnes du journal, le représentant des consuls au Royaume-Uni, Bernard Silver, à la tête de Consular Corps. «Nous sommes chez HSBC depuis 22 ans et se débarrasser de nous comme cela fut un choc», ajoute John Belavu, de l'ambassade de Papouasie-Nouvelle-Guinée à Londres. Quant au consul honoraire du Bénin, Lawrence Landau, il se plaint que «toutes les banques au Royaume-Uni se ferment comme des huîtres».
Question de rentabilité...
Pourquoi ce soudain abandon ? La banque HSBC explique avoir simplement soumis ces ambassades et ces consulats au même «programme d'évaluation» que celui appliqué à toutes ses entreprises clientes depuis mai 2011. Ne bénéficiant d'aucun traitement de faveur, ces établissement ont fini par être recalés. «Nos services aux ambassades ne sont pas exemptés» de ce nouveau système d'évaluation, insiste HSBC.
Mis en place après l'arrivée de Stuart Gulliver à la tête de la banque en janvier 2011 et visant à accroître les profits de l'entreprise, il consiste à analyser chacune des opérations et des activités de la banque par le biais de «cinq filtres». A savoir, «le potentiel économique ultérieur, la pertinence en termes de connectivité, la rentabilité (rendement des capitaux propres), l'efficacité (coefficient d'exploitation) ...
Lire la suite de l'article sur Le Parisien.fr

PO: l'Occident, comme "un éléphant dans un magasin de porcelaine" (Medvedev)

PO: l'Occident, comme "un éléphant dans un magasin de porcelaine" (Medvedev)
En s'ingérant dans les affaires intérieures de certaines régions, notamment au Proche-Orient, l'Occident se comporte comme "un éléphant dans un magasin de porcelaine", a déclaré le premier ministre russe Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today.
"Nos partenaires occidentaux se comportent souvent comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ils interviennent, détruisent tout à l'intérieur et puis ne savent pas qu'en faire. Je suis parfois étonné par leurs analystes et par le manque de cohérence de leurs projets", a souligné le chef du gouvernement russe. 
"Le printemps arabe, qu'est-ce qu'il a apporté de bien? La Liberté? Partiellement. Dans la plupart des pays, [il a eu pour conséquence] des affrontements sanglants, des changements de régimes et des troubles perpétuels", a poursuivi M.Medvedev avant d'ajouter que souvent l'Occident basculait des peuples entiers vers le point du non-retour.
Sous prétexte d'une lutte pour les intérêts nationaux et pour les droits de l'homme, ils ont procédé à une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de plusieurs pays et ont conduit au pouvoir des régimes politiques favorables à leurs intérêts, a expliqué le premier ministre russe. 
"L'Irak est en proie à des tensions. Des dizaines de  personnes y perdent la vie quotidiennement. (…) La Libye déchirée par cette guerre reste à ce jour morcelée, sans parler du sort horrible de [l'ex-dirigeant du pays Mouammar] Kadhafi. (…) La Syrie, elle aussi est au seuil d'un conflit armé. Ce pays est secoué par une guerre civile, ce qui est lamentable", a dit M.Medvedev avant de conclure que l'ingérence étrangère dans les affaires de ce pays, risquait d'engendrer encore un Etat de l'instabilité permanente.

fr.ria.ru

Le Top 15 des plages françaises

Notre jury a fait sa sélection parmi les 382 plages estampillées Pavillon bleu.

La plage de l’Intercontinental, à Bora Bora (Polynésie française).
La plage de l’Intercontinental, à Bora Bora (Polynésie française). Colorise / Pacificstock
Vamos a la playa ! (« Allons à la plage ! ») Oui, mais laquelle ?
Cet été, pas moins de 35 millions de Français vont passer une partie de leurs vacances sur la plage, selon le site spécialisé Abritel.
Galets de la côte d’Emeraude, en Bretagne, sable fin de la Côte d’Azur, vastes étendues de Charente… Avec ses 5 500 kilomètres de côtes, notre littoral regorge de plages.
Pour vous aider à déterminer le meilleur endroit où étendre votre serviette, nous avons demandé à un jury de cinq spécialistes, présidé par la navigatrice Maud Fontenoy, de sélectionner leurs trois plages préférées en .
Une seule contrainte : choisir un lieu estampillé « Pavillon bleu ». En 2013, ce label, créé il y a vingt-huit ans, a récompensé 382 plages pour la qualité de leur eau, leur propreté, leur respect de l’environnement ou leur sécurité*.
Au sein de cette liste, les membres de notre jury ont été totalement libres de leurs critères de décision. « La dimension nature et la propreté sont très importantes », précise Maud Fontenoy, pour qui une belle plage est une plage écolo.
Pour d’autres, les coups de cœur sont liés à des souvenirs plus personnels : vacances de jeunesse, rencontres…
« De mon côté, j’ai pris la préservation de l’espace naturel comme référence », précise Anne Konitz, du Conservatoire du littoral, établissement public chargé de la protection des côtes.
Du lagon paradisiaque de Bora-Bora, à 15 000 kilomètres de la métropole, jusqu’aux rochers de l’archipel des Glénan dans le Finistère, leur palmarès dessine la cartographie de quinze plages de rêve.
Le Lavandou (Var), « une nouvelle perspective sur la mer »
Thomas Joly, le Pavillon bleu
La plage de Saint-Clair, au Lavandou (Var) – Bertrand Gardel / Hemis« J’apprécie particulièrement Saint-Clair, au Lavandou (Var), pour le travail environnemental qui y a été fait.
Il y a quelques années, cette petite plage, un peu à l’écart, était dénaturée par une multitude de cahutes et autres stands.
La mairie a supprimé toutes ces concessions, ce qui a redonné une vraie perspective sur la mer.
C’est aussi au Lavandou que j’ai rencontré ma future épouse…
Autres coups de cœur : Le Magouero, à Plouhinec, dans le Morbihan, où le ramassage des déchets se fait grâce à des chevaux de trait.
Et Gigaro, à La Croix-Valmer, dans le Var, qui détient le label Pavillon bleu depuis vingt-huit ans. »
Bora Bora (Polynésie française), « toutes les nuances de bleu »
Maud Fontenoy, navigatrice
Bois-Plage – Frédéric Le Lan / Réa« On dit que Bora Bora est surfait, mais ce lagon turquoise dans lequel se baignent les montagnes est sublime.
J’y étais la semaine dernière avec mon bébé, et j’ai encore été émerveillée par ce sable très blanc, très propre, et le contraste entre la végétation, extrêmement verte, et toutes les nuances de bleu de l’eau.
Pour d’autres raisons, j’aime également beaucoup Bois-Plage, sur l’île de Ré, car j’y ai des attaches familiales, et Boucan Canot, à La Réunion, où j’avais fini mon tour du monde à la voile. »
Plage de Gigaro, à La Croix-Valmer (Var), « un mélange de farniente et de randonnée »
Marie Burin, Le Guide du routard
La plage de Gigaro, à La Croix-Valmer (Var) – Valery Trillaud / Francedias« Tout d’abord, je citerai Gigaro, à La Croix-Valmer : une plage de sable très fin, blottie dans une anse, au pied du Cap Lardier, dans le Var.
Son bonus, c’est de combiner farniente et randonnée, grâce au sentier qui part de la plage et traverse un paysage de maquis et de falaises abruptes, avec une vue panoramique.
Dans un style différent, Saint-Nicolas, sur l’archipel des Glénan (Finistère), offre une qualité de sable blanc exceptionnelle (le maërl) au sein de la plus petite réserve naturelle du monde !
Je me dois aussi de citer la plage de Colleville-sur-Mer, dans le Calvados, pour sa dimension historique lors du Débarquement, en juin 1944. »
Plage du Grand Travers, à La Grande-Motte (Hérault), « la plage a retrouvé son aspect naturel »
Anne Konitz, Conservatoire du littoral
La plage du Grand Travers, à La Grande-Motte (Hérault) – Henri Comte« Fini la plage envahie par les voitures. Le Grand Travers, à la Grande-Motte, dans l’Hérault, a retrouvé un aspect beaucoup plus naturel grâce aux travaux engagés par la collectivité locale pour construire des parkings et améliorer les chemins d’accès.
Toute la plage a été réaménagée avec, notamment, la plantation d’oyats, qui fixent les dunes.
L’Anse de Paulilles, à Port-Vendres, dans les Pyrénées-Orientales, et la plage du Veillon, à Talmont-Saint-Hilaire, en Vendée, sont aussi de bons exemples de plages préservées. »
Plage Les Chalets, à Gruissan (Aude), « des chalets sur pilotis, les pieds dans l’eau »
, « Thalassa », sur France 3
La plage Les Chalets, à Gruissan (Aude) – Jean-Pierre Degas / Hemis« J’ai découvert la plage des Chalets de Gruissan, dans l’Aude, il y a quelques années, à l’occasion d’un reportage pour “Thalassa”.
C’est un endroit étonnant, avec ses maisons en bois sur pilotis où les marins garaient leurs bateaux.
J’aime également le Moure Rouge, à Cannes, (Alpes-Maritimes), parce que, ado, j’y passais mes vacances. Je me souviens qu’Henri Salvador y jouait à la pétanque.
Enfin, même si ce n’est pas vraiment une plage, il y a L’aber Vrac’h, à Landéda, dans le Finistère : une sorte de fjord magnifique ! »

Trouvez-vous qu'il y a trop peu de femmes au cinéma?

Alors que les sorties d'été s'enchaînent, on remarque une baisse du pourcentage d'héroïnes sur grand écran. Le cinéma manquerait-il d'une touche féminine?

Trouvez-vous qu'il y a trop peu de femmes au cinéma?
THE HEAT - Le film met en scène deux femmes agents de police et du FBI. Seront-elles les seules héroïnes de cet été?
© Fox Deutschland
Le site Vulture s'est amusé à calculer le pourcentage de femmes présentes dans des rôles importants au cinéma de 1989 et 2013. Même si on remarque une amélioration entre les 90's et les années 2000, la tendance semble s'inverser depuis deux ans.
Cette année, seulement 32% des films ont pour personnage principal une femme contre 37% en 1993. Rares sont donc les actrices en tête d'affiche, même si on peut tout de même compter sur The Heat avec Sandra Bullock ou Landes avec Marie Gillain.
De même, alors qu'en 2011, 88% des productions accordaient un rôle important mais secondaire à une femme, en 2013 elles interviennent de "manière significative" (présence sur l'affiche, dans la bande-annonce et/ou lors de la promotion du film) que dans 57% des longs-métrages produits. On peut citer Gwyneth Paltrow et Amy Adams respectivement dans Iron Man 3 et Man of Steel.
Au vue de ces chiffres, trouvez-vous que le cinéma manque d'héroïnes et de personnages féminins forts? Aviez-vous remarqué la baisse du nombre de femmes à l'écran? Faites nous partager vos avis dans les commentaires. 

Les 10 pays d'Afrique les plus plébiscités par les touristes

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Le lac Turkana, au Kenya, l'une des attractions majeures du pays. DR
Selon les dernières statistiques publiées par l’organisation mondiale du tourisme, l’Égypte arrive toujours en tête des pays les plus visités d’Afrique et rattrape un peu de son retard dû au printemps arabe. L'ensemble du continent enregistre une progression de 6% de la fréquentation.L’Organisation mondiale du tourisme a publié ses statistiques concernant le nombre de touristes par pays pour l’année 2012, ou 2011 pour un certain nombre de pays africains. Avec 52 millions de visiteurs en 2012, l’Afrique a dépassé la barre symbolique des 50 millions pour la première fois de son histoire et engrangé 34 milliards de dollars de recettes, soit 3% du total mondial. L'Égypte réaffirme sa position en tête de classement avec 11,2 millions d'arrivées, suite à une forte baisse en 2011 imputable aux troubles du printemps arabe. Le Maroc arrive en deuxième position avec 9,4 millions de visiteurs.
L'Afrique subsaharienne aussi
Mais les destinations subsahariennes ont elles aussi enregistré une augmentation de 5%, consolidant  la croissance constantée durant les précédentes années. L’Afrique du Sud reste en tête de la région avec une augmentation de 10% en 2012 et plus de 9 millions d'arrivées. D’autres destinations enregistrent une très forte croissance comme le Cameroun (+35%), la Tanzanie (+24%), la Sierra Leone (+14%), Madagascar (+14%), le Cap-Vert (+13%) et les Seychelles (+7%).
L’OMT souligne que le continent est celui qui, après l’Asie, a enregistré la plus forte hausse de fréquentation avec une performance de 6%. Le Moyen-Orient et l’Afrique devraient également plus que doubler leurs arrivées d’ici à 2030 et passer de 50 à 134 millions, soit une part de marché de 7% contre 5% actuellement.
Elle rappelle que le tourisme représente 9% du PIB mondial, un emploi sur 11 et 6% des exportations des pays les moins développés et souligne qu’il s’agit d’un outil essentiel du développement. La France, les États-Unis et la Chine restent en tête de ce classement au niveau mondial avec respectivement 83, 67 et 57,7 millions d’arrivées en 2012.
Pays                      Nombre d'arrivées
1. Égypte               11,2 millions
2. Maroc                9,4 millions
3. Afrique du Sud   9,2 millions
4. Tunisie               6,0 millions
5. Algérie               2,3 millions
6. Zimbabwe           1,8 million
7. Kenya                1,7 million
8. Ouganda            1,2 million
9. Namibie             1,0 million
10. Sénégal           1,0 million

Jeuneafrique.com

Massacre de Carandiru au Brésil: des peines de 624 ans de prison


Vingt-cinq policiers ont été condamnés samedi à Sao Paulo (sud-est) à 624 ans de prison chacun pour avoir participé en 1992 au massacre de Carandiru, le plus meurtrier dans un pénitencier au Brésil avec 111 détenus tués.
Ce groupe de policiers était accusé du meurtre de 52 détenus, dans le cadre du deuxième volet d’un procès qui en aura quatre et doit juger au total 79 policiers.
Vingt-trois policiers, accusés de la mort de 13 détenus, avaient été condamnés à 153 ans de prison chacun en avril, lors du premier volet du procès.
Les quatre volets correspondent aux meurtres enregistrés à chaque étage de la prison de Carandiru le 2 octobre 1992, lorsqu’une intervention policière qui devait mettre fin à une rixe entre détenus a provoqué une révolte de toute la prison.
L’accusation assure que les détenus ont été exécutes, alors que les avocats des policiers plaident la légitime défense face aux mutins.
Aucun policier n’avait été blessé, alors que parmi les détenus, outre les 111 morts, il y avait eu 87 blessés.
Il a fallu plus de vingt ans pour que le procès ait lieu, la justice militaire ayant été finalement dessaisie au profit de la justice ordinaire.
Seul le responsable de l’opération, le colonel Ubiratan Guimaraes, avait été condamné dès 2001 à 632 ans de prison. Mais il avait été déclaré innocent en appel.
Le colonel, également ancien député de l’Etat de Sao Paulo, avait été retrouvé mort en 2006 dans son appartement, atteint d’une balle à la poitrine.
Carandiru était à l‘époque, avec quelque 8.000 détenus, la principale prison du Brésil.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

La Floride s’accroche à sa loi sur la légitime défense


L’acquittement de George Zimmerman pour le meurtre du jeune Noir Trayvon Martin et les critiques qui ont suivi n’y ont rien changé: en Floride, élus et habitants soutiennent largement la loi sur la légitime défense.
Interpellé par des manifestants lui demandant de convoquer le Congrès local pour rejeter cette loi, le gouverneur républicain Rick Scott a été clair: “Il n’y a pas besoin de changer la loi”. “La plupart des habitants de Floride considèrent que cette loi leur offre une bonne protection et l’apprécient, et ils ne veulent pas qu’on y touche”, renchérit auprès de l’AFP l‘élu républicain Dennis Baxley, co-auteur de ce texte.
Cette loi, baptisée “Stand your ground” (littéralement “Tenez votre position”), autorise une personne à riposter dès lors qu’elle se sent menacée —et ce, sans avoir à chercher à s’enfuir, même si c’est possible. C’est en vertu de ce texte, adopté en Floride en 2005 et dont des variantes existent dans une vingtaine d’Etats américains, que George Zimmerman a été acquitté le 13 juillet.
Zimmerman, 29 ans, avait tiré sur Trayvon Martin, un adolescent de 17 ans qui ne portait pas d’arme, une nuit de février 2012, lors d’une ronde de surveillance dans une propriété grillagée, après une altercation. Il avait toujours soutenu avoir agi en état de légitime défense.
Le verdict du jury composé de six femmes avait entraîné de virulentes réactions des leaders de la communauté noire américaine et au-delà, ainsi que des manifestations. Quelques jours après le verdict, le ministre de la Justice de l’administration Obama, Eric Holder, avait lui-même condamné les lois dites “Stand your ground”, jugeant qu’il était “temps de remettre en cause ces lois qui étendent de manière stupide le champ de la légitime défense”.
“La Floride, un vrai paradis” pour les amateurs d’armes
Il n’en reste pas moins qu’en Floride comme dans l’ensemble des Etats-Unis, une majorité des Américains soutiennent de tels textes —53%, contre 40% qui s’y opposent, selon un sondage de l’université Quinnipiac publié vendredi. Mais si cette proportion monte à 57%-37% chez les Blancs, elle est en revanche exactement inverse chez les Noirs (37% la soutiennent, 57% s’y opposent).
En Floride, ce sont au total 56 lois qui ont trait à l’usage ou au droit de porter des armes à feu —l’Etat est devenu en 2012 celui comptant le plus de personnes armées aux Etats-Unis. Selon le département de l’Agriculture et des Services au consommateur, plus d’un million de Floridiens possèdent un permis de port d’arme.
Depuis 2008, il est même illégal pour un employeur d’empêcher ses salariés d’apporter une arme au travail s’ils la laissent par exemple dans leur véhicule sur le parking de l’entreprise.
“La Floride, c’est un vrai paradis. C’est très facile d’acheter un pistolet, c’est très facile d’obtenir un permis, on ne vous pose quasiment aucune question”, se réjouit auprès de l’AFP un médecin d’origine hispanique, grand amateur d’arme à feu —il en possède huit à son domicile.
“A mon sens, la perception du droit de posséder et de porter des armes a évolué avec le temps pour devenir non seulement acceptable ici en Floride, mais plus encore une vraiment bonne idée pour se protéger et protéger sa famille”, relève Jon Gutmacher, avocat et fervent défenseur du droit de porter des armes.
La tendance ne semble pas près de changer: les élus locaux —la majorité républicaine, appuyée par certains démocrates— combattent en justice pour interdire aux médecins d’interroger leurs patients sur le fait de savoir s’ils possèdent ou non des armes à leur domicile —une question souvent posée, notamment par les pédiatres, avec l’objectif d’empêcher d‘éventuels accidents.
“C’est une question de droit à la vie privée, cela n’a rien à avoir avec la santé” des patients, critique Dennis Baxley.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Italie: Berlusconi condamné, guerre des nerfs gauche-droite


Le parti de Silvio Berlusconi a lancé une guerre des nerfs avec le Parti démocrate, principale force de la gauche italienne, après la condamnation du Cavaliere pour fraude fiscale, mettant en péril le gouvernement de coalition gauche-droite.
Les parlementaires du Peuple de la liberté (PDL) ont décidé vendredi soir de remettre leur démission entre les mains de leurs chefs de groupe afin de faire pression sur le président de la République, Giorgio Napolitano, pour obtenir une grâce présidentielle pour Silvio Berlusconi.
Ce dernier a réclamé vendredi dans un discours à ses parlementaires, première réunion avec ses troupes après la confirmation par la Cour de Cassation de sa condamnation à un an de prison, “une vraie réforme de la justice”.
“Nous ne pouvons nous soustraire au devoir d’une vraie réforme de la justice et nous sommes prêts pour des élections”, a-t-il dit.
Silvio Berlusconi a cependant lui-même mis un bémol à ses déclarations belliqueuses.
“Je ne pense pas que nous devons tendre à une solution immédiate. Réfléchissons à la meilleure manière d’obtenir des élections et de les remporter”, a-t-il dit, semblant éloigner le spectre d’une chute du gouvernement.
Le Cavaliere n’a sans doute pas intérêt à provoquer maintenant la chute du gouvernement, car sa condamnation à un an de prison pour fraude fiscale lui interdit de se présenter à des élections législatives au cours des six prochaines années.
Le PDL a annoncé une manifestation de soutien dimanche au Cavaliere. Mais le choix même de l’endroit, la rue Plebiscito, face à la résidence romaine de Silvio Berlusconi, semble indiquer que la droite ne compte pas mobiliser des milliers de personnes et ne souhaite pas une rupture définitive.
“Avec son discours aux parlementaires, il a lancé un message aux siens, aux électeurs, à sa famille politique : c’est encore moi qui commande et dicte la ligne”, a estimé Giorgio Stracquadanio, un proche du Cavaliere, cité par La Stampa.
“Quand aux objectifs politiques, il suffit de les évoquer, même si après rien n’est mis en oeuvre pour les atteindre. A commencer par la chute du gouvernement”, a-t-il ajouté.
Ces menaces de la part de la droite ont provoqué des réactions au sein du Parti démocrate.
“Si les ministres du PDL sont convaincus du bien-fondé de leurs positions, ils n’ont qu‘à démissionner. Ca suffit avec les menaces et les chantages”, a réagi Stefano Fassina, vice-ministre de l’Economie et l’un des dirigeants du PD.
“Une réforme de la justice comme la veut le PDL, ils peuvent l’oublier”, a lâché Guglielmo Epifani, le secrétaire du PD.
“Le PDL veut rejeter sur nous la responsabilité de la rupture du pacte de gouvernement, alors que ce sont eux qui la désirent”, a estimé M. Epifani.
“Nous devons rester calmes et nous préparer à tout”, a-t-il poursuivi. “Ne nous laissons pas entraîner dans une bagarre, mais soyons prêts à répondre coup par coup s’ils (le PDL, ndlr) dépassent le seuil du tolérable”.
Des voix modérées se sont cependant élevées dans les deux camps. “Silvio Berlusconi nous a dit que le pays passait en premier et qu’il n’y aurait donc pas de décision précipitée”, a dit le ministre des Réformes, Gaetano Quagliariello, membre du PDL.
“Au milieu de la plus grave crise économique et sociale de l’après-guerre(...) l’Italie de centre, de droite et de gauche a plus que jamais besoin de rester unie”, a commenté Luigi Zanda, chef des sénateurs du PD.
“L‘émotion a pris le dessus”, écrit samedi dans un éditorial Ferruccio De Bortoli, directeur du quotidien de référence, le Corriere della Sera. Pour lui, “l’Italie a un besoin urgent de ne pas donner au monde l’image d’un bateau à la dérive”.

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Syrie: 2 frères libano-suédois tués le même jour dans des combats


Deux frères libano-suédois, qui avaient quitté la Scandinavie pour combattre avec les rebelles islamistes, ont péri vendredi en Syrie, ont affirmé samedi à l’AFP un homme de religion et leur cousin.
Moatassem Dib, 18 ans, s’est fait exploser dans un attentat suicide à la voiture piégée contre un poste de contrôle de l’armée à Qalaat al-Hosn, près de la célèbre forteresse croisée, le Krak des Chevaliers. Son frère Hassan, 21 ans, est mort lors de l’assaut “victorieux” qui a suivi, a déclaré cheikh Mohammed Ibrahim.
En Suède, Hassan avait entamé des études universitaires et Moatassem devait faire de même quand les deux frères, qualifiés de “très pieux”, ont décidé de “tout lâcher pour rejoindre leurs parents”, installés à Mankoubine, un quartier pauvre de Tripoli, dans le nord du Liban, a expliqué leur cousin Jihad Dib.
Les habitants de ce quartier sont souvent impliqués dans les combats qui opposent régulièrement les sunnites de Bab-al-Tebbaneh, favorables aux rebelles syriens, aux alaouites de Jabal Mohsen, partisans du régime de Bachar al-Assad.
Il y a 18 mois, Rabih, un des frères de Hassan et Moatassem a été tué dans un de ses combats.
En 2007, un jeune oncle avait trouvé la mort en combattant au côté d’islamistes radicaux contre l’armée libanaise dans le camp palestinien de Nahr al-Bared. Un autre oncle est en prison en Allemagne en raison de ses liens avec Al-Qaïda.
A leur retour de Suède, les deux frères ont rapidement décidé de partir en Syrie rejoindre Jund al-Sham, une organisation jihadiste constituée en décembre par un cheikh radical.
“Moatassem s’est rendu le premier en Syrie et a gagné Qalaat al-Hosn il y a 8 mois. Son frère l’a rejoint deux mois plus tard. Ils étaient convaincus que les sunnites devaient se battre là-bas”, a expliqué Jihad Dib.
Selon cheikh Ibrahim, la famille, qui a désormais perdu trois de ses sept enfants, devait recevoir samedi les félicitation de leurs proches pour le “martyre” de leurs fils en Syrie.

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Crise en Egypte: médiation américaine pour éviter le pire


Un important émissaire américain a mené samedi en Egypte une médiation pour tenter de trouver une solution au dangereux bras de fer entre les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi et le pouvoir mis en place par l’armée.
Dans le même temps, le nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, a alterné le langage de l’apaisement et celui de la menace à peine voilée dans un entretien au Washington Post.
Dans ce contexte, la visite surprise du secrétaire d’Etat américain adjoint William Burns apparaît comme l’une des dernières chances d‘éviter une confrontation entre la police et les milliers de militants des Frères musulmans qui occupent deux places du Caire depuis un mois pour dénoncer un coup d’Etat militaire.
M. Morsi, issus de leurs rangs, a été destitué et arrêté par l’armée le 3 juillet.
Le ballet diplomatique qui s’est joué ces derniers jours au Caire, mené essentiellement par des responsables européens et africains, n’a cependant pas donné de résultats tangibles.
“Un processus politique ouvert à tous”
La police et l’armée fourbissent leurs armes, et le ministère de l’Intérieur a demandé une nouvelle fois samedi la dispersion des sit-in en faisant valoir qu’une sortie pacifique permettra aux Frères musulmans “de jouer un rôle dans le processus politique démocratique”. Or, ces derniers rejettent toute négociation avant le retour de M. Morsi.
La communauté internationale redoute que l‘évacuation par la force des places Rabaa al-Adawiya et Nahda, où des manifestants se sont barricadés avec femmes et enfants, ne tourne au massacre après la mort de plus de 250 personnes en un mois, essentiellement des pro-Morsi, lors de heurts avec la police ou des anti-Morsi.
“Un processus ouvert à tous”
M. Burns a rencontré le ministre des Affaires étrangères Nabil Fahmy et des membres des Frères musulmans, la formation de M. Morsi.
Dans le même temps, le général Sissi a assuré vouloir tout faire pour “organiser les élections à venir (annoncées pour début 2014) sans verser une seule goutte de sang égyptien”.
Mais il n’a pas du tout exclu une dispersion par la force: “Ceux qui mettront un terme à ces sit-in et nettoieront ces places, ce ne sont pas les militaires. Il y a une police civile qui est affectée à ces tâches”.
Le général a même vertement critiqué les Etats-Unis, pourtant le principal bailleur de fonds de son armée avec 1,3 milliard de dollars annuels.
“Nous nous demandons vraiment quel est le rôle des Etats-Unis, de l’Union européenne et de toutes les autres forces internationales qui sont pour la sécurité et le bien-être de l’Egypte (...) ? Vous avez laissé tomber les Egyptiens, vous leur avez tourné le dos, et ils ne l’oublieront pas”, a asséné Sissi.
Il avait justifié la destitution de M. Morsi par le mécontentement qui avait poussé des millions d’Egyptiens à manifester pour réclamer son départ et lui reprochant d’avoir accaparé le pouvoir au seul profit des Frères musulmans et d’avoir achevé de ruiner une économie déjà exsangue.
“Ecrasons-les”
“Si nous n’avions pas agi, cela se serait transformé en guerre civile”, a martelé Sissi au Washington Post.
“Ecrasons-les”
La visite de M. Burns survient après une déclaration tonitruante du chef de la diplomatie américaine John Kerry, qui avait estimé jeudi soir que l’armée avait “rétabli la démocratie” en destituant M. Morsi à la demande de “millions et de millions de manifestants”.
La tonalité de cette déclaration démontre l’embarras de l’administration américaine face à la crise que vit l’un de ses principaux alliés dans la région.
Les Frères musulmans ont enfoncé le clou en accusant les Etats-Unis d‘être les “complices” d’un coup d’Etat et le chef d’Al-Qaïda, l’Egyptien Ayman al-Zawahiri, a qualifié la destitution de M. Morsi de résultat d’un “complot américain” avec la “collusion” des intérêts de l’armée et de la minorité chrétienne copte.
Dans la rue, malgré les appels des Frères musulmans à une plus forte mobilisation vendredi soir contre le pouvoir, celle-ci a toutefois paru s‘éroder avec des marches et de nouveaux sit-in qui ont tourné court dans la nuit. Samedi, les manifestants n’ont cependant pas bougé des deux places qu’ils occupent.
Le vice-président par intérim et prix Nobel de la Paix Mohamed ElBaradei a prévenu vendredi qu’il ne pourrait pas contenir longtemps les faucons au sein du pouvoir auquel il participe.
“Des gens sont vraiment furieux contre moi parce que je dis: prenons notre temps, parlons avec eux. L’humeur, maintenant, c’est plutôt ‘écrasons-les’”, a-t-il assuré.

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Iran: Rohani prend ses fonctions, veut oeuvrer pour lever les sanctions


Hassan Rohani, un religieux modéré prônant le dialogue avec le monde, a pris samedi ses fonctions de président d’Iran, promettant d’œuvrer pour lever les sanctions “injustes” imposées par les Occidentaux en raison du programme nucléaire iranien controversé.
Après son investiture, M. Rohani doit prêter dimanche serment devant le Parlement lors d’une cérémonie à laquelle l’Iran a pour la première fois invité des dirigeants étrangers, dont une dizaine de chefs d’Etat de la région et Javier Solana, ex-chef de la diplomatie européenne.
Ce fidèle du régime et du guide suprême de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei, devrait aussi présenter, probablement dimanche selon les médias locaux, son gouvernement formé essentiellement de technocrates expérimentés qui doivent ensuite obtenir la confiance du Parlement.
La cérémonie d’investiture a eu lieu dans une Husseiniyeh, un lieu de culte chiite, chez l’ayatollah Khamenei, le véritable numéro un du régime, en présence des hauts responsables du pays.
“Le choix d’un homme compétent qui a servi pendant trois décennies l’establishment (islamique) et a résisté face aux ennemis en tant que religieux témoigne d’un message de fidélité au régime et de confiance au clergé”, a écrit le guide dans le décret d’investiture lu par son chef de cabinet.
L’ayatollah Khamenei a ensuite pris la parole pour affirmer qu’il ne “fallait pas s’attendre à ce que les problèmes soient réglés en peu de temps”, soulignant que “les pressions des ennemis” montraient qu’il fallait “renforcer le pays de l’intérieur”.
Elu le 14 juin dès le premier tour avec 51% des voix pour un mandat de quatre ans, M. Rohani, 64 ans, est devenu le septième président d’Iran. Il succède à Mahmoud Ahmadinejad, dont les huit ans de présidence ont été marqués par de fortes tensions avec l’Occident, en particulier sur le nucléaire.
Le nouveau président a prôné une “entente constructive avec le monde” pour régler cette crise et obtenir la levée progressive des sanctions économiques occidentales qui frappent durement l‘économie de son pays.
Du fait des sanctions, l’Iran a vu ses revenus pétroliers passer de plus de 100 milliards de dollars à moins de 50 milliards entre 2011 et 2012, la valeur de sa monnaie chuter et l’inflation dépasser les 40%.
“Le gouvernement va œuvrer pour sauver l‘économie, relancer l’entente constructive avec le monde, faire de nouveaux pas pour la grandeur de l’Iran, assurer les intérêts nationaux et lever les sanctions injustes” imposées par les Occidentaux, a déclaré M. Rohani après son investiture.
Aucun espoir de changement
“Le pays a besoin d’une détermination nationale pour s‘éloigner de l’extrémisme et (de mettre en œuvre) des politiques modérées”, a-t-il dit.
Quelques jours après son élection, M. Rohani avait promis encore plus de “transparence” dans le programme nucléaire, pour prouver sa nature pacifique, toute en rejetant une suspension de l’enrichissement d’uranium exigée par l’Occident et Israël qui accusent Téhéran, malgré ses dénégations, de chercher à fabriquer l’arme nucléaire.
L‘élection de M. Rohani avait été plutôt bien accueillie par la communauté internationale, qui veut y voir un espoir d’assouplissement dans la politique iranienne. Négociateur nucléaire en chef entre 2003 et 2005, il avait accepté la suspension de l’enrichissement d’uranium.
Portant un turban blanc et une barbe grisonnante, M. Rohani est proche de l’ex-président modéré Akbar Hachémi Rafsandjani, qui avait appelé, tout comme l’ex-président réformateur Mohammad Khatami, à voter pour lui.
A Paris, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne (opposition en exil), Maryam Radjavi, a déclaré à l’AFP n’avoir “aucun espoir de changement” en Iran avec l’arrivée de M. Rohani qui, selon elle, “n’a pas le pouvoir ni la volonté” de changer le régime.
Alors que M. Ahmadinejad avait multiplié les attaques contre Israël, en mettant en cause la réalité de l’holocauste ou en affirmant que ce pays était voué à la “disparition”, M. Rohani y est lui aussi allé de sa diatribe contre l’“ennemi” vendredi.
“Dans notre région, une blessure a été créée dans le corps du monde islamique sous l’ombre de l’occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods (Jérusalem)” par Israël, a dit le nouveau président dont le pays ne reconnaît pas l’existence d’Israël.
Pour Israël, ces propos ont montré que le président avait “changé en Iran mais pas le but du régime de fabriquer l’arme nucléaire afin de menacer (...) la sécurité du monde entier”.

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Réunion des volontaires pour un aller simple sur Mars


Des premiers et très enthousiastes volontaires prêts à signer pour un aller simple sur Mars, se sont réunis samedi à Washington pour assister à une présentation de leur future mission : aller coloniser dans quelques années la planète rouge.
Une quarantaine de personnes, venues de partout aux Etats-Unis et du Canada, ont écouté dans un auditorium de l’université George Washington les explications de Bas Lansdorp, co-fondateur et PDG de Mars-One, une société hollandaise à but non lucratif qui a lancé en avril dernier un appel à candidatures pour un aller simple vers Mars en 2022.
“Etablir une colonie permanente sur Mars signifie pas de retour. Cela a l’air spectaculaire mais il ne faut pas oublier que dans l’histoire de notre planète, des gens sont partis en exploration en quittant leurs familles. La prochaine étape la plus logique est Mars”, a expliqué à l’AFP ce responsable.
Mars-One avait fait savoir en avril dernier que les quatre premiers volontaires devraient se poser sur Mars en 2023 après un voyage de sept mois. De nouveaux équipages seraient envoyés tous les deux ans, selon le PDG.
La première mission coûtera 6 milliards de dollars. “Nous ne sommes pas encore arrivés à collecter ce montant”, a indiqué M. Lansdorp, refusant de préciser le montant déjà rassemblé. “Une première entreprise est sous contrat et a commencé à travailler sur le système de maintien en vie et les combinaisons”, a-t-il toutefois assuré.
Tout en reconnaissant que l’environnement de Mars était très hostile —pas d’oxygène, pas de nourriture et température moyenne de -63 degrés— il a assuré que celui dans lequel évolue la Station Spatiale Internationale “l’est encore plus”.
“On sait déjà fabriquer de l’oxygène et recycler les choses. On fera ça sur Mars”, a-t-il affirmé en reconnaissant qu’une fusée assez puissante pour lancer la mission n’existait pas encore.
Quelque 78.000 volontaires se sont déjà manifestés pour l’aventure, qui donnera matière à de futures étapes de sélections, et “ça continue”, dit-il.
Parmi ceux réunis samedi à Washington, Christine Rambo, bibliothécaire de 38 ans du New Jersey, a assuré que Mars était “la prochaine grande étape de l’exploration, c’est comme Christophe Colomb découvrant l’Amérique”. “C’est un exploit formidable, je veux en faire partie”, a ajouté cette femme mariée et mère d’un enfant, affirmant que cela lui “fait peur, oui, mais le courage est de faire ce qui doit être fait”.
Jesse Lemieux, originaire du Maine, diplômé de mécanique aéronautique, s’enthousiasme déjà à l’idée de voir “des canyons qui sont plus profonds et plus larges que n’importe où sur terre. Je veux avoir la chance de voir ça, de voir s’il y a ou s’il y a eu de la vie, même si c’est une simple bactérie, ce serait incroyable de voir cela” .
Et puis “j’espère voir des Martiens”, s’est amusé ce quadragénaire célibataire.

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Trophée des champions 2013, PSG - Bordeaux 2-1 : Paris commence la saison par un titre

Samedi à Libreville au Gabon, le PSG a remporté son troisième trophée des champions en battant Bordeaux dans les arrêts de jeu (2-1). Menés au score jusqu'à la 82e minute après un but du Girondin Henri Saivet, les Parisiens ont renversé la situation grâce à deux buts de Hervin Ongenda et Alex.

Déjà un titre pour le PSG - Football - Trophée des ChampionsAFP Le PSG tient son premier trophée de la saison. Mais la lumière a mis du temps à arriver. Les Parisiens sont venus à bout de Bordeaux pour s’offrir le Trophée des Champions (2-1), à Libreville. Menés 1-0 jusqu’à la 82e minute, les champions de France ont vu le jeune Hervin Ongenda, bien lancé par Zlatan Ibrahimovic, (1-1, 81e) et Alex (2-1, 90e) trouver le chemin des filets pour leur permettre de renverser la situation. Grâce à cette victoire face aux Girondins - son ancien club -, Laurent Blanc commence ainsi son histoire avec le PSG de la bonne manière en ajoutant une ligne au palmarès parisien dès son premier match officiel avec ce troisième Trophée des Champions.
Pendant de longues minutes, le PSG a cependant affiché ses limites. Sans ses recrues-phares de l’été - Edinson Cavani et Marquinhos -, l’équipe parisienne a souffert pour développer son jeu. A l’instar de Javier Pastore, les Parisiens ont eu beaucoup de déchets. Et Bordeaux, pourtant décimé (neuf joueurs sur la touche), a rendu une copie propre et avait fait le plus dur en ouvrant le score grâce à Henri Saivet (0-1, 38e). Devant son public, Bigoyo-Poko a même eu la belle du 2-0 mais Sirigu a répondu présent (58e). Finalement, Paris, qui a vu un but de Zlatan Ibrahimovic être injustement refusé pour un hors-jeu à la 79e, s’est réveillé au bon moment. Le PSG débute parfaitement son exercice 2013-14. Mais a encore du pain sur la planche à six jours de la reprise du championnat. Ce n'est pas illogique à cette époque de la saison.

 - Eurosport