IRIB- Les informations fournies par des terroristes capturés lèvent le voile sur le plan concocté
par le
renseignement saoudien et co pour reprendre le contrôle d'Alep. les
terroristes d'Al Nosra , de Navadagan Rassoul et de Lawa al Tohid et
autres milices s'apprêtent sur l'ordre de Riyad à lancer une vaste
offensive pour "libérer la ville d'Alep, chef lieu de la province
économique syrienne au nord de la Syrie" " les équipements militaires
qui devraient servir les terroristes leur sont arrivés depuis les pays
voisins. selon ce plan les takfiris devraient attaquer à partir de
quatre axes la ville d'Alep
premier axe: Andan/Al Liramoun/Bani
Zeyd avec pour l'objectif l'attaque finale contre la cité d'Al Zahra
(alaouite) et le centre de renseignement de l'Armée de l'Air, les unités
d"artillerie déployés non loin d'Al Zahra deuxième axe :
l'axe Bostan al Ghasr/Al Classa/Bab al Antakiya avec pour l'objectif
l'accès à Al Ghasr al Baladi ou le bâtiment de la mairie
troisième axe:
s'emparer de la vieille ville d'Alep et de l'avenue de Prison . cette
avenue est le théâtre de violents combats entre les unités de l'armée
syrienne et les terroristes qui tentent de prendre le contrôle de cette
avenue jusqu'à la place de Al Sabh Boharat
quatrième axe : le
reprise de la localité de Khan al assal, puis al Rachedin , théâtre en
ce moment d'âpres combats entre les terroristes et les soldats .
l'attaque se dirigera aussi contre la localité de la nouvelle ville
d'Alep qui fait partie des localités sécurisées de la province.
IRIB- «L’Occident, avec à sa tête, les Etats-Unis, devra rendre
compte du massacre commis par les terroristes, à Khan al-Assal, en
Syrie», c’est ce qu’a souligné, aujourd’hui, le Président de la
Commission pour la sécurité nationale et la politique étrangère du
Majlis islamique, Alaeddine Boroujerdi.
Il a qualifié de génocide, le massacre d’environ, 200 personnes, dans
la région de Khan al-Assal, par les terroristes, avant d’indiquer :
«Les Etats-Unis et leurs partenaires, qui soutiennent, financièrement et
militairement, les terroristes, en Syrie, devront rendre compte des
crimes qu’ils commettent». Il a déploré le silence observé par les
prétendus défenseurs des droits de l’Homme, surtout, les pays
occidentaux, face aux crimes des terroristes, en Syrie. "Le secrétaire
général de l’ONU, a-t-il ajouté, doit envoyer une commission d’enquête,
pour jeter toute la lumière sur les crimes et les massacres perpétrés à
l’encontre du peuple syrien". Dans le même temps, le ministère russe des
Affaires étrangères a, dans un communiqué, exigé l’arrêt des effusions
de sang, en Syrie, provoqués par les terroristes internationaux, appuyés
par les Etats-Unis et leurs alliés régionaux.
Mamnoon
Hussain, élu mardi président du Pakistan, est un homme d’affaires né en
Inde ayant fait fortune dans le textile et dont l’ancrage dans les
milieux économiques pourrait être un atout afin relancer l‘économie de
ce géant plombé par une crise énergétique.
Cet homme souriant, au visage rond orné d’une petite
moustache, né en Inde en 1940, sept ans avant la partition du Pakistan, a
été élu mardi président du Pakistan par un comité formé des députés et
des sénateurs.
Héritier d’une entreprise de textile, M. Hussain s’est
imposé dans les milieux d’affaires de Karachi, mégapole du sud du pays
située sur la mer d’Arabie, où se sont établis les +mohajirs+, ces
musulmans ayant fui l’Inde pour gagner le Pakistan depuis la partition
en 1947.
Cet homme d’affaires et militant de la Ligue musulmane (PML-N)
de Nawaz Sharif, formation portée au pouvoir lors des législatives de
mai, a été président de la Chambre de commerce de Karachi, la plus
importante du pays, puis brièvement gouverneur de la province locale du
Sind en 1999.
“C’est une personne intègre et directe dont les amitiés sont fondées sur la sincérité et non l’utilité”, confie à l’AFP
Tariq Khaliq, ami de Mamnoon Hussain depuis un demi-siècle. “Il est
profondément noble ce qui n’est pas le cas de tous les politiciens
pakistanais traditionnels”, réputés corrompus et avides de pouvoir,
fait-il valoir.
“Il est aux antipodes de (Asif Ali) Zardari”, un homme
politique aussi très proche des milieux d’affaires mais dont la
réputation a été ternie par des allégations de corruption qui lui ont
valu le sobriquet peu flatteur de “Monsieur 10%”, en référence à des
commissions qu’il aurait touchées sur des contrats publics.
M. Zardari, fils d’un propriétaire de cinéma au look de
“playboy”, s‘était marié dans les années 80 avec Benazir Bhutto,
héritière politique du Parti du peuple pakistanais (PPP)
après la pendaison de son père Zulfikar en 1979 par la junte militaire.
Au Pakistan, la politique reste une affaire de “grandes familles” et
l’arrivée de M. Zardari au sein du clan Bhutto avait suscité de vives
réactions.
Après l’assassinat de Benazir, en décembre 2007, Asif Ali Zardari avait repris les rênes du PPP qu’il a conduit à la victoire lors de législatives tenues deux mois plus tard, avant d‘être élu président.
A la tête du pays après les années du général Musharraf,
M. Zardari a fait adopter un amendement constitutionnel donnant plus de
pouvoir à l’Assemblée nationale et ce, tout en tirant les ficelles en
coulisse.
Agé de 73 ans et réputé fidèle à son parti, “Mamnoon
Hussain est un poids-léger en politique et c’est la raison pour laquelle
Nawaz Sharif l’a choisi pour devenir le prochain président”, estime
l’analyste politique Hasan Askari.
Le Premier ministre Sharif peut ainsi s’assurer que M.
Mamnoon ne tentera pas de le court-circuiter et respectera la fonction
présidentielle devenue essentiellement symbolique, souligne-t-il.
M. Hussain peut aussi s’avérer un atout dans le jeu du
Premier ministre Sharif en raison de ses liens historiques dans la
province du Sind, où la PML-N est absente du
paysage politique, et, plus précisément chez les grands commerçants et
industriels du port stratégique de Karachi.
Confronté à une crise énergétique à l’origine de coupures
de courant pouvant atteindre 20 heures par jour dans certaines régions,
et qui soutire à elle seule deux points de croissance du PIB par année, le Pakistan a besoin de redresser le cap, convient le Premier ministre Sharif.
Mamnoon Hussain deviendra président du Pakistan après le mandat de M. Zardari qui se termine officiellement le 8 septembre.
Le
suspense perdure sur la condamnation pour fraude fiscale de Silvio
Berlusconi sur laquelle se penchera à nouveau mercredi la Cour de
cassation, une décision très attendue par la classe politique italienne.
Au cours de cette audience entamée mardi matin, la Cour
doit décider si elle confirme ou pas une condamnation du Cavaliere à
quatre ans de prison et cinq ans d’interdiction d’exercer une fonction
publique.
Une confirmation de ce jugement pourrait porter un coup
fatal à la carrière parlementaire du magnat des médias et mettre en
péril la fragile coalition gauche-droite en Italie.
Dans son réquisitoire, le procureur auprès de la cour,
Antonio Mura, a accusé Silvio Berlusconi d‘être “le concepteur du
mécanisme de fraude fiscale” dans cette affaire. Le contrôle du
Cavaliere sur ses sociétés impliquées dans ce délit a “perduré” y
compris pendant la période où il était chef du gouvernement, a-t-il
accusé, en demandant la confirmation de la peine de prison mais la
réduction à trois ans de l’interdiction d’exercer une fonction publique.
Les plaidoiries sont attendues pour mercredi. Selon
Franco Coppi, l’un des avocats du Cavaliere, “la décision de la
Cassation pourrait être connue demain soir (ndlr mercredi soir) ou plus
probablement jeudi”, au terme d’un procès qui a débuté en 2006.
Seuls quelques manifestants avaient fait le déplacement
devant le tribunal suprême. “Nous sommes ici pour dire que la loi est
égale pour tous”, a affirmé à l’AFPTV Gianfranco Mascia, un activiste opposé au Cavaliere.
“Berlusconi est un grand. C’est un entrepreneur et les
entrepreneurs créent du travail. Les hommes politiques ne créent pas de
travail”, rétorquait un de ses partisans.
En attendant, Silvio Berlusconi, qui ne s’est pas
présenté à la Cour, a affirmé dans un entretien ne “plus dormir depuis
un mois” dans l’attente de la décision.
La peine de quatre ans, prononcée en mai dans l’affaire
Mediaset, a été réduite immédiatement à un an en vertu d’une amnistie.
Mais quelle que soit la décision de la plus haute juridiction italienne,
M. Berlusconi, 76 ans, ne devrait pas aller en prison, en raison de son
âge.
En revanche, une éventuelle interdiction d’exercer un
mandat public constitue un enjeu de taille pour le Cavaliere, entré en
politique en 1994, trois fois chef du gouvernement et aujourd’hui
sénateur.
Nul ne se hasarde à parier sur la décision de la Cour.
Celle-ci peut casser le jugement en appel – et dans ce cas, soit
acquitter le Cavaliere, soit le renvoyer devant une nouvelle cour
d’appel – ou confirmer la peine prononcée.
Même dans ce dernier cas, Silvio Berlusconi ne perdrait
pas automatiquement son siège de sénateur, car il faut pour cela un vote
du Sénat en session plénière.
Mais l’affaire sèmerait le trouble tant au sein du Peuple de la Liberté (PDL),
le parti de Silvio Berlusconi, qu’au Parti démocrate (PD), le principal
parti de gauche et donc au gouvernement de coalition gauche-droite
d’Enrico Letta. Une partie de la gauche pourrait juger impensable de
continuer à gouverner avec le parti d’une personne bannie par la justice
et provoquer de nouvelles élections.
Silvio Berlusconi a répété qu’il ne remettrait pas en
question la participation de son parti au gouvernement, même en cas de
confirmation de la sentence.
Dans cette affaire, le magnat des médias est accusé
d’avoir artificiellement “gonflé” le prix des droits de diffusion de
films, achetés via des sociétés écrans lui appartenant, au moment de
leur revente à son empire audiovisuel Mediaset. En constituant des
caisses noires à l‘étranger, le groupe aurait réduit ses bénéfices en
Italie pour payer moins d’impôts. Le manque à gagner pour le fisc
italien a été évalué à 7 millions d’euros.
Depuis son entrée en politique en 1994, M. Berlusconi a
eu de nombreux démêlés judiciaires mais n’a jamais été condamné
définitivement. Condamné notamment pour corruption, faux en bilan,
fraude fiscale, financement illégal de parti… il a toujours par la suite
soit bénéficié de la prescription soit été acquitté.
En juin dernier, il a été condamné à sept ans de prison
et à l’interdiction à vie d’exercer un mandat public pour abus de
pouvoir et prostitution de mineure dans l’affaire Rubygate. Il a fait
appel.
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Israéliens
et Palestiniens, qui ont repris leur dialogue direct sous l‘égide des
États-Unis, sont tombés d’accord mardi pour tenter de sceller un accord
de paix final dans les neuf prochains mois.
Au terme de près de trois ans de blocage du processus de
paix et après plus de six décennies d’un conflit historique, les deux
camps doivent se revoir d’ici “deux semaines en Israël ou dans les
Territoires palestiniens pour commencer le processus des négociations
formelles”, a déclaré à la presse au département d’État le secrétaire
d’État John Kerry, l’artisan de cette reprise des contacts.
L’“objectif”, a insisté le patron de la diplomatie
américaine, est de trouver “un accord final au cours des neuf prochains
mois”.
M. Kerry s’exprimait aux côtés de la ministre israélienne
de la Justice Tzipi Livni et du négociateur en chef palestinien Saëb
Erakat qui se parlent directement depuis lundi soir à Washington, dans
un climat que toutes les parties se plaisent à qualifier de “positif et
constructif”.
Au cours d’un point de presse plutôt détendu, M. Kerry a
annoncé que les négociateurs israéliens et palestiniens étaient “tombés
d’accord aujourd’hui pour que toutes les questions du statut final,
toutes les questions fondamentales et toutes les autres soient toutes
sur la table des négociations”.
dur “Je crois fermement que les dirigeants, les
négociateurs et les citoyens qui s’investissent peuvent faire la paix
pour une raison très simple: ils y sont obligés. Une solution viable à
deux États (israélien et palestinien) est la seule voie pour résoudre ce
conflit. Il ne reste pas beaucoup de temps pour y arriver et il n’y pas
d’alternative”, a martelé le ministre américain qui s’est rendu six
fois en quatre mois au Proche-Orient.
M. Erakat a salué ces efforts, affirmant que “personne
d’autre que les Palestiniens ne bénéficierait davantage d’un succès” des
négociations de paix avec Israël.
“Travailler dur”
Il s’est dit “ravi que toutes les questions soient sur la
table”, répétant qu’“il était temps pour les Palestiniens d’avoir leur
propre État souverain”.
“Pas peur de rêver”
Mme Livni s’est elle aussi montrée plutôt optimiste. “Je
crois que l’Histoire ne se fait pas par les cyniques. Elle se fait grâce
aux réalistes qui n’ont pas peur de rêver”, a lancé la ministre.
De son côté, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU)
a appelé Israéliens et Palestiniens “à faire tout leur possible pour
promouvoir les conditions pouvant conduire au succès du processus de
négociation, et à éviter de prendre des actions susceptibles de saper la
confiance”.
Dans la matinée, le président Barack Obama avait jeté son
poids dans la balance en recevant les deux camps à la Maison Blanche.
Il avait salué dès lundi matin un moment “prometteur” pour le
Proche-Orient, tout en avertissant les protagonistes qu’ils devront
faire des “choix difficiles” et “travailler dur”.
Le président des États-Unis avait fait du règlement du
conflit israélo-palestinien une des priorités de son premier mandat en
janvier 2009, avant d‘échouer: les dernières négociations de paix
directes avaient capoté en septembre 2010, au bout de trois semaines, en
raison de la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem-Est
et en Cisjordanie.
Plus tôt mardi, Mme Livni s‘était montrée plus prudente sur l’issue de ce fragile processus de paix.
Interrogée par la radio publique israélienne, elle
n’avait pas caché une nouvelle fois les profondes divergences au sein de
son gouvernement. “Il y a des ministres qui ne veulent pas arriver à un
accord ni entendre parler de l’idée de deux États, d’autres ministres
qui sont indifférents mais espèrent qu’il n’en sortira rien, et d’autres
membres du gouvernement qui veulent parvenir à la fin du conflit”,
avait expliqué la ministre.
Elle faisait allusion aux ministres de l’aile dure du
Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du Foyer
juif, un parti nationaliste, qui sont hostiles à la création d’un Etat
palestinien. Mme Livni visait aussi le parti de centre droit Yesh Atid
de Yaïr Lapid, le ministre des Finances, qui jusqu‘à présent ne
considère pas le processus de paix comme une priorité.
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NEW YORK (New York) - Les Nations unies ont donné mardi 48 heures aux
rebelles du M23 pour quitter la ville de Goma, à l'est de la République
démocratique du Congo, sans quoi ils feront face à l'usage de la force.
Une
nouvelle brigade d'intervention va être utilisée pour la première fois
afin de venir en aide à l'armée de la RDC pour instaurer une zone de
sécurité dans la ville, de nouveau menacée par le M23 ces dernières
semaines.
Selon un communiqué, la force de l'ONU en RDC, la
Monusco, a donné aux rebelles du M23 jusqu'à jeudi à 16H00 (20H00 GMT)
pour aller remettre leurs armes à la base de la Monusco et se joindre à
un programme de démobilisation.
Après cela, ils seront considérés
comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les
mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l'usage de la force en
accord avec son mandat et les règles qui entourent son action.
Une zone de sécurité proposée par les Nations unies inclut Goma et ses banlieues au nord.
Le M23 a lancé une nouvelle offensive contre l'armée de la RDCongo aux abords de Goma le 14 juillet.
Le M23 a tiré sans distinction, y compris avec des armes lourdes, ce qui a provoqué la mort de civils, a rapporté la Monusco.
Le
M23 a aussi visé des installations de l'ONU. La zone de sécurité
repoussera ces menaces indirectes hors d'atteinte de Goma. Cette zone de
sécurité peut être agrandie si besoin, disent encore les Nations unies.
Selon
les experts de l'ONU le Rwanda voisin a fourni des troupes et une aide
militaire au M23. Le gouvernement de la RDC a également rapporté ces
faits, mais Kigali a de nouveau nié toute aide.
Les Etats-Unis avaient appelé la semaine passée le Rwanda à cesser tout soutien aux forces rebelles.
Le Reiki est une technique d’harmonisation énergétique par
l’imposition des mains. Le KI est l’énergie vitale qui circule en nous.
Le Reiki utilise cette force pour soigner les troubles psychologiques,
physiques qui peuvent nous affecter tout au long de notre développement
personnel. “À l’origine, le Reiki provient du shintoïsme et du taoïsme.
C’est un art traditionnel japonais datant du 19e siècle qui fut
redécouvert par Mikao Usui, un moine bouddhiste japonais et docteur en
littérature. L’originalité de la méthode est qu’il a réussi à simplifier
les pratiques qu’il connaissait et en a fait un art accessible. Le
Reiki a pris une extension de plus en plus large au cours des années. Il
a été importé vers le monde occidental par Mme Hawayo Takata, dans les
années 1980. Il est indépendant de toute idéologie, religion ou croyance philosophique”, explique D. Dumont, une maître-enseignante de Reiki.
Dans la pratique, une séance dure une heure. Pendant ce laps de temps, “le
praticien pose ses mains sur les différents endroits du corps selon un
protocole précis. La personne est allongée, habillée, dans un lieu
confortable et laisse simplement passer l’énergie. Le Reiki procure un
bien-être évident et peut aider une personne malade à guérir mieux, plus
vite ou à mieux supporter un traitement médical. Ses bienfaits sont
assez nombreux : accélération du processus naturel de guérison,
renforcement du système immunitaire, élimination des toxines, des peurs,
des dépressions, du stress. Il permet un bien-être et une profonde
détente”, continue-t-elle.
Cette thérapie n’est pas destinée à un public particulier. “Elle peut se pratiquer sur des animaux, des plantes, des cristaux, les mamans, les bébés, les personnes âgées, etc. Le
Reiki est bénéfique pour tout un chacun et ne peut en aucun cas être
néfaste. Il s’adresse tout d’abord à ceux qui s’y intéressent et à ceux
dont le métier consiste à manipuler, soigner le corps et l’esprit humain
et qui désirent avoir un complément précieux dans leur démarche personnelle“, conseille Mme Dumont.
Concrètement, cette méthode peut s’acquérir en quelques années. “Le
Reiki s’apprend par des initiations, généralement trois ou quatre
degrés, acquis en deux ou trois ans. L’initiation ne peut s’acquérir
qu’auprès d’un maître-enseignant au parcours complet dans son domaine de
maîtrise. L’initiation concerne l’ouverture qui réveille les facultés
naturelles de tout être humain à donner et à recevoir l’énergie.
Commence alors un travail intérieur, passage obligé vers la découverte
puis la guérison de nos propres blocages et difficultés”, conclut-elle.
Le Reiki n’est pas reconnu scientifiquement mais connaît de plus en plus d’adeptes.
Aurore Dister
The Simpson est une série mythique diffusée sur le petit écran. Sam
Simon, qui est atteint d’un cancer, a décidé de donner sa fortune.
The Simpson
n’aurait pas vu le jour sans l’intervention de Sam Simon. Ce dernier
est le co-créateur de la série mythique qui met en valeur une famille
déjantée. C’est dans le cadre d’une interview pour Hollywood Reporter
qu’il a décidé de faire part de sa décision. Il est atteint d’un cancer
du côlon et est en phase terminale. Les médecins estiment qu’il lui
reste entre 3 et 6 mois à vivre. Après cette révélation, il a fait le
choix de ne pas gaspiller son argent, mais de l’utiliser à bon escient.
Il aide les animaux
Sam Simon, qui avait quitté l’aventure des Simpson en 1993, est resté
le producteur exécutif. Par an, il aurait ainsi récolté des dizaines de
millions de dollars, mais il n’est pas en mesure de quantifier sa fortune. « La vérité, c’est que j’ai trop d’argent pour le dépenser seulement pour moi. Toute ma famille est prise en charge » explique Sam Simon, qui aime donner. Il vient déjà en aide aux animaux abandonnés notamment en faisant des dons à la PETA. Il apporte également son soutien à des personnes qui souffrent de la faim.
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Il donne sa fortune
Sam Simon a donc décidé avant de mourir de donner toute sa fortune à
des œuvres caritatives. Le co-créateur des Simpson est donc très
heureux, car sa fondation pourra « survivre longtemps après [sa]
mort […] La Sam Simon Foundation va être très bien dotée et il y a
beaucoup de choses que je veux qu’elle fasse ». Jennifer Tilly, qui
est son ex-femme, est admirative devant ce choix. Sam Simon s’est
remarié pendant 3 semaines à une playmate, mais il n’a pas eu d’enfants.
Il a donc décidé de donner l’intégralité de sa fortune aux œuvres qu’il
a choisies.
Alors qu’il circulait à vélo dans le vingtième
arrondissement de Paris, un homme s’est fait tirer dessus par un piéton
ce lundi soir. La victime aurait eu un « différend » avec l’agresseur
présumé qui l’a touché deux fois
Pour le moment, les enquêteurs ne connaissent pas la nature du
différend qui a opposé les eux protagonistes. Le cycliste s’en sort avec
des blessures.
Tir en pleine rue
Ce lundi soir dans la rue de Pali-Kao (XXème arrondissement), un
piéton a tiré sur un cycliste en pleine rue. Un différend les aurait
opposés, mais les forces de l’ordre préfèrent la prudence face à une
situation dont ils ne connaissent pas encore l’origine.
Les jours du cycliste ne sont pas en danger, mais il a
été touché deux fois. Avec des blessures au cou et à la cuisse, la
victime a été rapidement transportée dans un hôpital parisien. On ne sait pas si les deux hommes se connaissaient,
expliquent les enquêteurs qui veulent faire la lumière sur cette
agression. Le deuxième district de la police judiciaire à Paris va
désormais se charger de l’enquête. Selma Mihoubi
Alors que les négociations israélo-palestiniennes viennent d'être
relancées lundi à Washington, le ministre de l'économie israélien connu
pour ses multiples frasques, revient à l'assaut avec une déclaration des
plus violentes à l'égard des "Arabes".
Au lendemain de la reprise des négociationsentre Palestiniens et Israéliens lundi à Washington après trois ans de gel diplomatique,
une déclaration particulièrement violente d'un membre éminent du
gouvernement israélien jette un vent glacial sur les deux parties.
Le ministre de l'économie Naftali Bennett , qui n'est autre que le dirigeant du parti politique ultra-nationaliste d'extrême droite "Foyer juif", défraye la chronique à la suite d'une conversation relayée dans un rapport de Yedioth Ahronot et reprise par le site israélien 972mag.com et l'édition américaine du Huffington Post. En effet, le ministre affilié à l'extrême droite rétorquait au conseiller sur la sécurité nationale que "lorsque vous attrapez des terroristes, vous devez simplement les tuer".
Pire que cela, il a réfuté la question de l'"illégalité" d'une telle
pratique émise par le conseiller Ya'akov Amidror en affirmant: "J'ai tué beaucoup d'Arabes dans ma vie. Et il n'y a aucun problème avec ça".
Appelée
à intervenir, la porte-parole du ministre connue pour ses idées
extrêmes a tenu à replacer ces propos dans le contexte des "situations
de combat" et des opérations auxquelles il aurait participé.
En
juin déjà, Naftali Bennett n'avait pas hésité à exclure clairement
l'idée d'un Etat palestinien en taxant cette cause de totalement "inutile".
IRIB- En protestation du coup d'Etat en Egypte, le gouvernement turc a suspendus 25 accords de coopération avec le Caire.
La Turquie a suspendu certains accords et protocoles de coopération
avec l'Egypte dans différents domaines dont les télécommunications,
l'éducation, la santé. Selon ce rapport en réponse au coup d'Etat du
30 juin contre le gouvernement de Morsi et la violence par l'armée
contre les manifestants la Turquie a suspendus 25 accords de
coopération. La première punition infligée par Ankara contre le Caire
est la suspension de la vente de 10 avions d'espionnage «Anka » ou
« Anqa », le non-départ d'Ankara au Caire du nouvel ambassadeur turc en
Egypte , et l'arrêt des voyages maritimes entre les deux ports
Eskandaroun en Turquie et Port-Saïd en Egypte.
✔
Seulement 7% des salariés ayant le plus grand potentiel d'avenir ne
sont pas très performants. La performance est donc un pré-requis pour
définir le potentiel.
✔ Seulement 29%
des employés les plus performants ont le potentiel pour être également
des cadres de haut niveau. En d'autres termes, les 71% restants occupent
brillamment leur poste actuel, mais ils n'ont pas les compétences
nécessaires pour exceller aussi à un échelon hiérarchique bien plus
haut. (source)
✔ Les cadres qui réussissent apprennent leurs plus importantes leçons de management (source):
- dans 70% des cas grâce à des défis exigeants qu’on leur confie (lors de changements de poste ou d’extensions de prérogatives)
- dans 20% des cas en apprenant des autres (patrons, coaches, mentors)
- dans seulement 10% des cas grâce à des cours ou des livres. (source)
✔
Les entreprises qui proposent des programmes de développement des
compétences managériales sont 1,5 plus susceptibles de se retrouver
citées en haut de classement sur la liste des «sociétés les plus
admirées» du magazine Fortune. (source)
✔
En 2005, 100% des entreprises classées dans le top 20 pour leurs
efforts en matière de développement des compétences managériales avaient
des CEO qui étaient eux-mêmes activement engagés dans le développement
des talents de leadership, comparés à 65% pour les autres sociétés. (source)
✔
43% des CEO et 71% des cadres supérieurs ont affirmé avoir bénéficié
des conseils d’un coach par la passé. 92% des responsables qui ont été
coachés par le passé indiquent qu’ils y auront encore recours à
l’avenir. (source)
✔
Les entreprises dotées des meilleurs responsables ont 13 fois plus de
chances de surperformer leurs concurrentes en matière de performances
financières, de qualité des produits ou services vendus, d’engagement
des employés, et de satisfaction du client. (source)
✔
A peine une entreprise sur trois rapporte offrir des plans efficaces
pour développer les compétences en management de ses cadres. (source)
✔
94% des répondants faisant partie de sociétés citées dans la liste
2009 des «meilleures entreprises pour les responsables» publiée par
BusinessWeek.com affirment que leur organisation agit pour organiser la
succession des postes les plus importants, comparés aux deux tiers des
répondants d’autres organisations. (source)
✔ Six bonnes pratiques pour le développement du leadership (Source):
- Développer un fort engagement des dirigeants.
- Définir des compétences managériales spécifiques.
- Se mettre en conformité avec la stratégie globale de l'entreprise.
- Cibler tous les niveaux de commandement.
- Appliquer une approche d’apprentissage exhaustive.
Pas
simple de recruter lorsque l’on est la légendaire agence du
renseignement britannique, le fameux MI5 popularisé par la série des
James Bond. Sur son site internet, l’agence indique cependant qu’elle est à la recherche d’un responsable santé et sécurité.
Petit problème… Elle est restée pour le moins secrète concernant les
principaux détails du poste, à part qu’il est rétribué 60.000 livres
annuelles, qu’il est basé à Londres, et qu’il implique quelques
déplacement au Royaume Uni. Pour le reste, les aspirants agents secrets
n’en sauront pas plus.
« Nous ne
pouvons pas vous montrer les immeubles. Nous ne pouvons pas vous parler
des personnes avec lesquelles vous serez amené à travailler. Nous ne
pouvons vous en dire beaucoup à propos de cet emploi. Nous ne pouvons
pas vous indiquer les sites exacts. Nous ne pouvons mentionner les
technologies mises en œuvre » (…)« Comme beaucoup d’autres grandes
organisations, au MI5 nous faisons appel à une variété d’équipements
pour mener notre travail à bien, sauf qu’ici, notre travail est souvent
clandestin et notre équipement classé. Cela peut impliquer des
problématiques intéressantes en ce qui concerne la sécurité et la
santé», affirme l’annonce.
« Est-ce
que cela vaut la peine de prendre ce risque ? » poursuit l’annonce.
« Ce que nous pouvons vous dire, c’est que quelque soit votre poste au
MI5, vous contribuerez à protéger le Royaume Uni des menaces à la
sécurité nationale incluant le terrorisme et l’espionnage ».
En
effet, Trierweiler occupe des bureaux dans le palais présidentiel, elle
accompagne le président lors de ses déplacements officiels et elle
emploie 6 conseillers en communication « sans que ses fonctions soient
clairement définies », affirme Kemlin. « Je ne suis pas d'accord pour
payer une dame avec laquelle je n'ai aucun lien juridique », dit-il.
C’est
la seconde fois que Kemlin porte plainte. Sa première plainte pour
détournement de fonds publics, déposée au mois de mars de cette année,
avait été été classée sans suite par le parquet de Paris.
Pendant
la campagne électorale, le président français a présenté la journaliste
Valérie Trierweiler comme sa compagne. Auparavant, François Hollande
avait été le compagnon de la politicienne PS Ségolène Royal, avec
laquelle il a eu quatre enfants, mais le couple s’est séparé en 2007.
Hollande vit maintenant avec Trierweiler, mais n'est pas marié avec
elle, et ils n'ont pas conclu non plus de contrat de cohabitation (PACS
en français, pour pacte civil de solidarité).
Xavier
Kemlin exige maintenant la clarté: soit Hollande se marie avec
Trierweiler, ce qui ferait d’elle une authentique première dame, soit il
conclut un accord de cohabitation. Mais il « considère qu'à une époque
où l'on nous demande une transparence totale, celle-ci doit s'appliquer à
tous les niveaux de l’État, y compris au sommet », explique son avocat,
Maitre André Buffard. Pour Kemlin, Trierweiler n’est rien de plus
qu'une 'maîtresse' du président Hollande.
Selon l’avocat
de Kemlin, son combat n’a rien de politique. Mais pour le Figaro, c’est
la destitution du président français qui le motive. « Il vit depuis
plusieurs années en concubinage, il a le droit. Mais comment les
Français peuvent-ils avoir confiance en quelqu'un qui est incapable de
prendre un engagement vis-à-vis d'une femme? Comment peut-il prendre des
engagements vis-à-vis des Français? », aurait-il dit, selon le journal,
qui précise que Kemlin est convaincu que Hollande et Trierweiler ne se
sont pas mariés pour échapper à l’imposition sur la fortune (ISF, en
France).
Jason
Nazar, qui anime le site de management Docstoc, a débuté dans sa
vingtaine, et il a fait partie des listes énumérant les jeunes patrons
les plus remarquables des Etats-Unis. Ayant cumulé une expérience riche
en enseignements, il est la personne idéale pour évoquer les contraintes
auxquelles les jeunes âgés de 20 ans aujourd’hui devront faire face. Dans Forbes, il dresse la liste des 20 choses que les jeunes de 20 ans ne comprennent pas, trop souvent :
✔ Le temps est une denrée rare.
Trop de jeunes professionnels pensent qu'ils ont tout le temps pour
passer à l’étape suivante. Mais le temps est le seul trésor dont nous
disposons en abondance au début, et que nous ne pouvons jamais
retrouver. Profitez des opportunités qui se présentent dès aujourd’hui.
✔ Vous avez du talent, mais le talent est surfait.
Les prix ne sont pas décernés pour le talent, ils ne le sont que pour
les résultats. Pour réussir il faut travailler, et même la personne la
plus talentueuse doit travailler dur pour réussir.
✔ Nous sommes plus productif le matin.
La planification stratégique, les réunions ou négociations importantes
et les autres activités commerciales sont menées plus efficacement
lorsqu’elles sont exécutées le matin.
✔ Les médias sociaux ne sont pas une carrière.
Les métiers qu’ils proposent aujourd’hui n’existeront plus dans 5 ans.
Les médias sociaux ne sont qu’une fonction marketing pour atteindre les
gens et générer plus de chiffre d’affaires. Ils ne sont pas une fin en
soi.
✔ Décrochez votre téléphone. Cessez de vous cacher derrière votre PC. Les affaires se font au téléphone et en face à face.
✔ Soyez le premier à arriver et le dernier à partir.
Les jeunes professionnels doivent apprendre et prouver leur valeur aux
autres. La meilleure façon de le faire est de travailler plus que vos
collègues.
✔ N’attendez pas les instructions et prenez des initiatives.
Vous n’avancerez jamais si vous attendez toujours des autres qu’ils
vous disent ce que vous devez faire. Dire « personne ne m’a demandé de
faire cela » est une recette garantie pour l’échec.
✔ Prenez la responsabilité de vos erreurs.
Il est probable que vous allez commettre un certain nombre d’erreurs au
début de votre carrière. Mais il ne faut pas en avoir honte. Cessez de
rester sur la défensive et de justifier vos échecs et assumez-en la
responsabilité.
✔ Attendez-vous à recevoir des coups de pied aux fesses.
Un patron exigeant est la meilleure école que vous pourriez souhaiter
pour votre carrière professionnelle. Travailler pour quelqu’un réclamant
l’excellence au quotidien vous donnera la formation la plus solide pour
accéder au succès.
✔ Changer d’emploi chaque année n'est pas une bonne chose.
Cela ne signifie pas que vous êtes trop bon pour les entreprises que
vous avez quittées, mais plutôt que vous manquez de discipline et que
vous n’avez pas pris le temps de bien apprendre de nouvelles
compétences. Il faut en effet 2 à 3 ans pour maitriser une compétence
importante.
✔ Les gens comptent plus que les avantages salariaux.
La personnalité des dirigeants et des responsables est beaucoup plus
importante pour vous que les avantages qu’un emploi peut vous offrir.
Les grands dirigeants vont être votre mentor et leur influence se fera
sentir bien après votre départ de l’entreprise.
✔ Gardez en tête la direction que vous voulez suivre.
On va certainement vous demander de faire des choses que vous n’aimez
pas faire. Gardez l’œil sur votre guidon : faites le lien entre ce que
vous faites aujourd'hui et ce que vous voulez être demain. C'est la
meilleure motivation pour donner le meilleur de vous-même.
✔ Dites ce que vous pensez, mais pas à tout le monde.
Si vous avez un problème avec la direction, avec l'entreprise ou avec
votre poste, parlez-en à la personne adéquate, mais ne dénigrez pas
l’entreprise avec vos collègues ou au cours de conversations avec des
personnes externes.
✔ Vous devez continuer à développer vos compétences techniques.
Ajouter «Microsoft Office » sur votre CV ne suffit plus. Aujourd’hui,
il faut apprendre des compétences plus avancées comme la programmation,
la conception web, Photoshop, ..., etc.
✔ La taille et la qualité de votre réseau sont importants. Ce sont les personnes que vous connaissez, plutôt que ce que vous savez, qui vous permettront de gravir les échelons.
✔ Vous avez besoin d’au moins trois mentors professionnels.
Ces mentors doivent être les 3 personnes qui incarnent le mieux la
réussite professionnelle à vos yeux. Leurs conseils avisés sont le
cadeau le plus précieux que vous pouvez recevoir.
✔ Choisissez-vous une idole et faites « comme si ».
Lorsque vous devez prendre une décision difficile, vous devez vous
poser la question de ce que le professionnel que vous admirez le plus
aurait décidé à votre place. A force de faire semblant d’être lui, vous
finirez par l’égaler.
✔ Lisez plus de livres, moins de tweets et de SMS.
Les 140 caractères d’un tweet offrent trop peu de profondeur pour
réellement maîtriser son sujet. Lire un livre permet de libérer la
créativité, la pensée et la réflexion. Assurez-vous de lire au moins un
livre par mois (fiction, ou non) pour faire progresser votre carrière.
✔ Dépensez 25% de moins que vous ne gagnez.
Lorsque vos besoins matériels dépassent votre revenu, vous sabotez
votre avenir. Refusez de prendre des crédits trop onéreux qui vous
enchaîneront et mettez-vous dans une situation où vous pourriez accepter
un emploi rétribué 20% de moins, mais offrant de meilleures
perspectives pour vous sur le moyen terme.
✔ Votre réputation est votre atout le plus précieux.
C'est la clé invisible qui vous ouvre ou vous ferme des portes
professionnelles. Lorsqu’elle est endommagée, il est quasiment
impossible de la récupérer.
Une
campagne de publicité visant à encourager les départs volontaires de
migrants illégaux en Grande-Bretagne divise la coalition au pouvoir.
Publicité
«Vous êtes en Grande-Bretagne de manière
illégale? Rentrez chez vous ou prenez le risque de vous faire arrêter».
Le message ne pourrait être plus clair. L'affiche, placardée sur deux
camions, a silloné plusieurs quartiers de Londres à forte population
étrangère la semaine dernière. La campagne, toujours en phase d'essai,
vise à encourager les immigrants illégaux à rentrer dans leur pays
d'origine de manière volontaire. Elle a été accompagnée par une
distribution de brochures.
Illustrée d'une image de menottes,
l'affiche indique le nombre d'immigrants arrêtés en une semaine (106
dans un cas). En outre, elle invite les immigrants illégaux à composer
un SMS «pour avoir des conseils gratuits, et de l'aide concernant les
documents de voyage» afin de quitter le pays.
Une campagne à visée nationale
Selon
les conservateurs, ce programme pilote a été un succès et pourrait se
poursuivre dans tout le pays. «Le but est de viser les personnes en
situation irrégulière et de leur donner l'opportunité de quitter le pays
de manière volontaire au lieu d'être arrêtées, emprisonnées et
expulsées», a indiqué un porte-parole du premier ministre conservateur
David Cameron. Plus de 28.000 immigrants illégaux sont rentrés
volontairement dans leur pays l'année dernière, mais il y aurait plus de
200.000 personnes qui restent en Grande-Bretagne après l'expiration de
leur visa, selon le Daily Mail.
Les
départs volontaires coûtent aux alentours de 800 euros, alors que les
renvois forcés, accompagnés d'arrestation, s'élèvent à 17.000 euros, rapporte le Guardian.
«Il suffirait qu'un seul individu choisisse le retour volontaire
assisté pour couvrir le coût du programme pilote (de 11.500 euros)», a
indiqué un porte-parole du Département de l'Intérieur (Home Office).
«Stupide et offensante»
Menée
par les conservateurs, la campagne s'est attirée les foudres des
libéraux-démocrates, qui font partie de la coalition au pouvoir. Le
ministre du Commerce Vince Cable a qualifié l'initiative de «stupide et
offensante», ajoutant que son parti n'avait pas été consulté. «(La
campagne) est conçue, apparemment, pour donner l'impression à la
population britannique que nous avons un vaste problème d'immigration
illégale. Nous avons un problème, mais il n'est pas vaste», a-t-il
expliqué à la BBC.
Une graphiste d'origine asiatique, qui écrit dans le Guardian sous
le pseudonyme de «Pukkah Punkabi», a appelé le numéro indiqué sur
l'affiche, pour voir. Se moquant allègrement du monsieur «très poli» du
Département de l'Intérieur, elle a demandé de l'aide pour rentrer «chez
elle», à 5 km de son travail à Londres. Elle dénonce une campagne
raciste, qui lui rappelle son enfance de fille d'immigrés dans
l'Angleterre des années 1970. «Je me rappelle de l'expression «rentrez
chez vous!». Les gens nous la criaient dans la rue et elle était peinte
en graffiti sur les murs», écrit-elle.
Sous
le hashtag #racistvan, les internautes se sont amusés à détourner
l'affiche sous plusieurs versions sur Twitter. La plus populaire étant
celle qui remplaçait son slogan sur l'immigration illégale par «Vous
n'avez pas payé vos taxes? Payez si vous voulez, en textant «Tory»
(parti conservateur de David Cameron)!».
D'autres
internautes dénoncent une tentative du parti conservateur de récupérer
des votes en prévision des élections parlementaires de 2015. «Nous ne
savons pas combien d'immigrants illégaux il y a en Grande-Bretagne… mais
nous savons que les gens sont très inquiets. Nous utilisons donc
l'argent du contribuable pour financer cette vilaine campagne de
publicité qui augmentera les peurs, nous attirera des votes et fera
passer toute personne qui s'y oppose pour quelqu'un qui soutient les
activités criminelles.» Le message, posté par Andrew Cooper sur Twitter,
est «signé» David Cameron et Lynton Crosby (un consultant du parti
conservateur).
Une immigration en baisse
En janvier dernier, un autre projet de campagne anti-immigration mené par les conservateurs avait été raillé.
Visant les Roumains et les Bulgares, qui pourront circuler librement
dans l'Union européenne dès l'année prochaine, elle cherchait à mettre
en avant les aspects les moins séduisants de la vie britannique, comme
par exemple, le chômage et la pluie.
Difficile de dire si ces
campagnes auront un véritable impact, mais le nombre d'immigrants en
Grande-Bretagne est officiellement en baisse, selon l'Office national des statistiques. Ils ont été 500.000 à entrer dans le royaume en 2012, contre 581.000 l'année précédente.
Portefeuilles bien remplis, appareils photos haut de gamme et joujous high-tech sont de sortie : bienvenue aux touristes en vacances à
Paris. Pour les pickpockets, c’est le jackpot. Les vols de touristes
ont pris tellement d’ampleur qu’en juin 2013, la préfecture de police de
Paris a mis en place des mesures pour renforcer la sécurité des visiteurs. Un guide pratique
a même été réalisé pour signaler aux touristes les imprudences à
éviter. Mais quoi de mieux pour échapper aux voleurs que savoir à quoi
s’attendre ? Francetv info a dressé la liste des cinq techniques les
plus employées par les pickpockets à Paris.
1La plus classique : le collé-serré dans la foule
"J'ai
senti quelqu'un qui me collait un peu dans le RER, alors je me suis
dégagée, pensant juste que le monsieur était en manque d'affection. Et
quelques minutes plus tard, je me suis rendue compte que mon téléphone
n'était plus là."Cette technique, racontée par une
Parisienne, est la plus connue mais aussi la plus répandue. Vous êtes
dans une foule, tout le monde se pousse et vous ne remarquez pas la main
qui se glisse discrètement dans votre sac ou votre poche.
Sa
variante est le collé-serré au portique. Moins connue, mais plus
difficile à détecter, cette technique est rapporté sur le site Tripadvisor(en anglais).
Le voleur vous fait les poches juste au moment où vous poussez la
barrière du métro. Une fois de l’autre côté, bon courage pour rattraper
le pickpocket qui lui s’est bien gardé de franchir le portique. Comment s’en protéger ? Bien fermer son sac, éviter de mettre des choses dans ses poches et fuir les gens trop collants.
2La plus rageante : le coup du signal sonore
Toujours
dans le métro. Au moment où le signal sonore annonçant la fermeture des
portes retentit, le pickpocket passe à l’action. Il vous vole puis
ressort vite de la rame. Le temps que vous réalisiez, les portes se sont
déjà fermées et le train démarre. Le voleur, resté sur le quai, vous
regarde partir avec satisfaction. Comment s’en protéger ? Eviter de se mettre trop près des portes dans le métro, surtout en période d’affluence. Ne pas poser son sac par terre.
3La plus déclinée : détourner votre attention
Votre
ennemi n’attend qu’une chose, que vous arrêtiez de penser, ne serait-ce
que trente secondes, à vos affaires. Pour ce faire, les techniques sont
multiples. La plus spectaculaire consiste à simuler une bagarre ou à
crier "Au voleur !" Un complice profite alors de votre distraction pour vous faire les poches.
Une
autre technique, plus cynique, consiste à abuser de votre gentillesse.
Par exemple, une personne fait tomber quelque chose, et pendant que vous
la lui ramassez gentiment, une autre vous prend vos affaires. On peut
aussi profiter de votre bonté en vous demandant de situer une rue sur un
plan ou de signer une pétition. Comment s’en protéger ? Quand vous êtes sollicité, commencez par vérifier que vos affaires sont près de vous.
4 La plus sale : le coup de la tache
Boisson,
glace, ketchup… Peu importent les ingrédients, la recette est toujours
la même. Elle demande toutefois un peu d’habileté. Après avoir taché
malencontreusement votre tenue, le pickpocket (il s’agit souvent d’une
femme quand la victime est un homme, et inversement, selon le site
anglophone The Local),
s’empresse de vouloir réparer les dégâts. Tandis qu'elle prétend vous
nettoyer, un complice en profite pour vous délester de ce qui traîne
dans vos poches. Comment s’en protéger ? Quand on vous tache, refusez le contact et vérifiez que vous n'êtes pas approché par une seconde personne.
5La plus spectaculaire : les faux policiers
Les
touristes asiatiques, habitués à transporter beaucoup d'argent liquide
sur eux, sont la cible prioritaire de cette parade. Des prétendus
policiers en civil (bien souvent, le déguisement se résume à une fausse
carte ou un bandeau "sécurité" sur l’épaule), les interpellent dans la
rue avec un discours qui ressemble à ceci : "Bonjour, excusez-nous
de vous déranger, mais vous venez de sortir d'un magasin qui a
l'habitude de rendre la monnaie avec de faux billets. Est-ce qu'on peut
voir votre argent ?" Le touriste sort alors sa liasse, et dans un
tour de passe-passe très rapide, le pickpocket lui substitue la moitié
de son argent sans qu’il s’en aperçoive.
6Bonus : l’arnaque de la bague
Il
ne s’agit pas d’une technique de vol, mais plutôt d’une arnaque très
répandue dans la capitale, particulièrement du côté du jardin des
Tuileries. Vous vous promenez tranquillement, quand une femme (ou un
homme) vous lance : "Oh ! C’est à vous, ça ?" Dans sa main, une
bague (a priori) en or. S’ensuit une discussion où elle vous explique
que sa religion l’empêche de porter des bijoux, mais que vous, vous
devriez prendre cette bague qui semble valoir "très, très cher". Si
vous acceptez, elle insiste alors pour que vous lui donniez un peu
d'argent en contrepartie. Une somme dérisoire par rapport au prix d'un
bijou. Sauf que la bague, évidemment, est en toc.
François Hollande s’est posé jeudi soir en président «
réformiste » qui veut « faire le récit de la France de demain » lors
d’un dîner auquel il avait été convié, hors micros et caméras, en
présence d’une centaine de journalistes.
Organisé à la maison des polytechniciens, un
hôtel particulier du VIIe arrondissement, par l’Association de la
presse présidentielle, ce diner était une première, aucun des
prédécesseurs de François Hollande n’ayant répondu à une telle
invitation. La présidence normale ? Un concept déjà périmé
Quatorze
mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a reconnu que « la
présidence normale » qu’il entendait incarner au début de son
quinquennat paraissait déjà un concept « vieux et ancien », face à la dure réalité de la crise et à l’inquiétude des Français. « On n’est pas dans la situation de 1997 d’une croissance forte », aujourd’hui « ce n’est pas l’histoire de la France qu’il faut rappeler, c’est le récit de la France de demain », « la France dans dix ans », a fixé comme cap le président de la République. Plus à gauche ? Pour quoi faire ?
Face
aux tiraillement dans son propre camp, il a souligné qu’« il y a
toujours des doutes dans la majorité mais que (son) sort et celui du
président sont liés. On est tous ensemble », a-t-il rappelé. A ceux
notamment qui réclament un infléchissement à gauche, il a répliqué, «
ca serait quoi être plus à gauche en ce moment, c’est penser que parce
qu’on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ? » Certes « il y a des alternatives politiques » mais « la ligne que j’ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c’est une ligne réformiste » pour être en mesure de « donner un avenir à la France ». « Vous croyez vraiment à ce que vous racontez ? »
A la question abrupte d’un journaliste allemand lui demandant s’il croyait «vraiment à ce qu’il racontait », en annonçant comme il l’a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois, il a répondu : «
les responsables politiques croient à ce qu’ils disent, c’est une
erreur de penser qu’ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-même se
tromper mais je crois à la sincérité des hommes politiques ». Mystérieux sur son lieu de vacances
Quant à la question récurrente des vacances, « c’est un sujet qui me fâche », a-t-il reconnu. L’important en fin de compte, «c’est de faire une rentrée avec des nouvelles idées, des nouvelles propositions », a fait valoir le président, restant mystérieux sur son lieu de villégiature cet été.« Je vais essayer de trouver les conditions de ma liberté », a-t-il seulement indiqué près avoir souligné que « Bregançon, c’est très bien sauf que vous êtes enfermés » à « peu près dans les mêmes conditions qu’à l’Elysée ».
Le réseau social le plus ouvert de la planète, qui compte 1,1 milliard
de membres sur la planète, est aussi très mystérieux. Visite privée à
Menlo Park.
Ces trois bébés renards sont aux premières loges. En quelques mois,
les canidés qui ont trouvé refuge sur le campus ont vu défiler Madonna, Katy Perry, Diane von Furstenberg
et Barack Obama. Tout le monde veut visiter le 1, Hacker Way de Menlo
Park. C'est là, à une demi-heure de voiture au sud de San Francisco, que
Facebook s'est installé il y a deux ans. Le célèbre réseau social, qui a
réussi en moins de dix ans à aligner plus de 1,1 milliard de membres -
qui y passent en moyenne cinq heures par mois - et a rendu accro un
Français sur deux, a beau vouloir rendre le monde "plus ouvert et
connecté", son fonctionnement au quotidien reste mystérieux.
À
l'accueil, à côté de vigiles équipés d'un talkie-walkie, des hôtesses
distribuent des sucettes à la cannelle. Passé le sas, on se retrouve
dans une sorte de Disneyland 2.0. Un jongleur excelle dans le lancer de
quilles violettes tandis que deux salariés à rollers filent sous une
reproduction miniature du Golden Gate Bridge. Pas eu le temps de vous
rendre chez le coiffeur ? Un figaro à casquette vous attend dans un
salon des années 30, estampillé Barber Shop. Un petit souci avec votre
vélo ? Deux mécanos sont à votre disposition. Un pressing redonne une
allure aux mordus qui ont dormi sur place, et une banque First Republic
permet d'échanger des dollars avant de partir pour l'étranger.
Comme
chaque vendredi, Mark Zuckerberg, micro fixé devant le menton, a donné
rendez-vous aux 2 700 salariés du siège. Dans une réunion interdite au
public, dont l'ambiance oscille entre agit-prop et kermesse barbecue, il
félicite Mike pour ses cinq ans de présence avant de faire le point sur
la concurrence. Vine, le service de vidéo de Twitter, n'est-il pas en
train de faire de l'ombre à Instagram, la dernière acquisition de
Facebook ? Le milliardaire, qui vient de souffler ses 29 bougies,
revient de quelques jours de vacances à Budapest avec Priscilla Chan, la
chirurgiennne-dentiste qu'il a épousée l'an dernier.
Sans hiérarchie
Lui
qui a quitté Harvard sans décrocher de diplôme impose dans les onze
bâtiments du siège une température maximale de 15 °C... pour éviter à
ses troupes tout assoupissement... Une pratique qui n' a pas effrayé
Sheryl Sandberg, ex-star de Google et ancienne collaboratrice du
secrétaire au Trésor Larry Summers. Le bureau de la nouvelle DG de la
firme se limite à un poste de travail, où sont posés quelques
exemplaires de son récent livre sur l'émancipation des femmes, En avant toutes. Très à cheval sur l'égalité hommes-femmes, l'executive woman
de 43 ans milite pour qu'un homme puisse rester à la maison pour élever
ses enfants. Juste en face, le bureau de Zuckerberg n'en impose pas
plus. Un livre de photos sur les oiseaux sauvages trône sur la table de
ce fils de psychologue, qui, à 12 ans, récitait des passages de
"L'Iliade", et sur le mur on peut lire l'inscription taguée : "I love you mom !"
Les réunions ? Elles se font dans l'"aquarium", une salle délimitée par
une vitre transparente où Sheryl a testé il y a peu les Google Glass,
lunettes interactives pour lesquelles Facebook a développé une
application spécifique. En apparence, Facebook fonctionne sans
hiérarchie : tout le monde a le droit de venir parler à "Mark", même si
tous les salariés ne disposent pas du même nombre d'actions... Certaines
équipes travaillent dans des rez-de-chaussée reconvertis en garages
pour garder l'esprit start-up. Et un atelier de menuiserie en accès
libre est censé encourager chacun à créer ses propres objets.To hack ne
veut-il pas dire "bricoler" ? Tout est fait pour que l'impression de
chantier demeure : ici un pot de peinture, là des câbles qui dépassent
et, sur les murs aux couleurs psychédéliques, des affiches : "Pensez à
l'envers !" ou encore "Bougez vite et cassez des choses". Proposées par
les salariés puis validées par la direction, lesdites affiches sont
imprimées sur place. Un semblant d'anarchie, donc, mais très maîtrisé.
Chaque rendez-vous est millimétré, et en général expédié en vingt
minutes chrono...
C'est Fred Leach qui nous reçoit en premier. Ce
diplômé de Stanford en pyschologie sociale est un expert en datas
(données). Une maîtrise des chiffres qu'il met au service de la
publicité, qui compte pour la quasi-totalité des 5 milliards de dollars
générés par Facebook en 2012. Sa théorie ? Remplacer le click through rate, le nombre de clics sur une pub, par le returnon advertising spending, un ratio qui mesure les retours sur investissements. Pour cela, il croit dur comme fer aux "trois R" : Reach (atteindre la cible), Resonance (de manière répétée) et Reaction (transformer cette visibilité en achat). Pour le Reach,
Facebook peut se targuer de posséder une jolie force de frappe. "Avec
1,3 milliard d'utilisateurs mensuels, c'est comme si nous avions la
possibilité d'offrir l'équivalent de l'audience du Super Bowl chaque
jour", explique Javier Olivan, chargé des activités de croissance.
Commando cosmopolite
Le diplômé de l'université de Navarre à Pampelune veut décliner
Facebook - déjà disponible dans 78 langues - dans tous les dialectes du
monde. Et, pour les traductions, ce trentenaire parlant le japonais - il
a travaillé chez NTT Docomo - parie sur les utilisateurs : "C'est à eux
de décliner Facebook dans leur langue, en mode participatif, à l'instar
du hindi, où, en moins d'une journée, 100 000 termes ont été traduits."
Pour être sûr que les pubs n'échappent pas à l'internaute, elles
se coulent dans le flot d'information des amis. "Nous avons même ajouté
un bouton "like" sur les publicités, ce qui permet de les
partager ou les commenter", explique Fidji Simo, une Française passée
par HEC qui travaille au service marketing depuis deux ans. Aujourd'hui,
le réseau social compte plus de 1 million d'annonceurs, attirés par des
campagnes qui démarrent à 8 euros. Cela va de Nutella à Nestlé Fitness,
en passant par Décathlon ou Renault. Dernier axe de développement, le
mobile, qui est utilisé par 730 millions d'abonnés Facebook, facilitera
l'achat final sur lequel Facebook touchera une commission. C'est ce qu'a
expliqué le 11 juin Mark Zuckerberg à ses actionnaires, Morgan Stanley,
le russe DST, ou encore le flamboyant Sean Parker, cocréateur de
Napster.
Car, s'ils ont renouvelé à "Zuck" - qui possède toujours
28 % des parts - leur confiance, ils se remettent à peine de
l'introduction à la Bourse de New York, l'an dernier, gâchée par un bug
informatique retentissant. D'autant que de nouveaux réseaux sociaux
poussent comme des champignons, à l'instar de Tumblr, créé en 2007 et
devenu en un temps record le chouchou des ados, avant d'être racheté
plus de 1 milliard de dollars par Yahoo ! Qu'à cela ne tienne, Facebook
est tout de même valorisée 80 milliards de dollars (davantage que
General Motors), et vient d'enregistrer des résultats trimestriels en
progression de 53% sur un an.
Pour continuer à faire la
différence, Facebook veut attirer les meilleurs. Zuckerberg est à
l'origine du mouvement FWD.us (Forward US), qui demande à Washington
d'assouplir ses critères d'immigration afin d'attirer les codeurs de la
planète. Le patron a ainsi fait circuler une publicité qui reformule les
passages d'un poème gravé sur la statue de la Liberté. "Donnez-moi ceux
qui changent le cours des choses et les rêveurs, ceux qui ont pour but
le talent, et qui veulent réaliser quelque chose. (...) Envoyez-les-moi,
ces sans-frontières, je laisse ma lampe à côté de la porte."
Le
code guidant le peuple ? C'est le message qu'essaie de véhiculer Jocelyn
Goldfein. Cette diplômée de Stanford passée par VMware dirige les
ingénieurs comme on le ferait d'un commando : "Dès qu'un ingénieur est
embauché, il est enrôlé dans un boot camp, un programme de six
semaines durant lequel on écrit du code que l'on "pousse" en production.
Une intronisation où l'on célèbre le PHP, le C++ et le Python..."
Brainstorming numérique
Une fois salariées, les troupes ont droit à des piqûres de rappel,
toutes les six semaines, à l'occasion de concours de programmation. 19
heures, une cloche résonne sur le campus. Zuckerberg apparaît en direct
sur l'écran géant, puis le "Hackhaton" démarre sur une musique
entraînante. Aujourd'hui : Get Lucky, de Daft Punk, autour d'un
barbecue arrosé de Budweiser, la même bière que Mark buvait quand il
était refoulé des clubs huppés de Harvard, ce qui lui aurait donné envie
de créer Facebook... Le mot d'ordre du "Hackaton" ? Innover. "En fait,
c'est la stratégie de l'océan bleu[théorisée à l'Insead, NDLR], on
demande aux employés d'inventer un programme qui diffère de ce qu'ils
ont l'habitude de faire", poursuit Jocelyn. Ce brainstorming numérique,
qui se poursuit en général jusqu'à 6 heures du matin, a fait naître des
concepts à succès, comme la possibilité de mener plusieurs discussions
simultanément, ou encore le "hip hop compiler", qui permet d'économiser
de l'espace sur les serveurs.
Les datacenters, justement,
sont le coeur du réacteur de Facebook. En 2011, Facebook s'est doté de
son premier centre géant de stockage de données dans l'Oregon, suivi
d'implantations en Californie du Nord. Début juin, le réseau a ouvert
les portes d'un centre à Lulea, en Suède. Le site de 30 000 mètres
carrés utilise l'air froid des régions polaires pour améliorer son
efficacité énergétique. Question sécurité, il y a encore des progrès à
faire. Récemment, les données privées (numéros de téléphone,
courriels...) de plus de 6 millions de personnes se sont retrouvées
brièvement accessibles à tous ! Une problématique qui est loin d'être
anecdotique. Les serveurs de Facebook abriteraient plus de 100 petabits
de données numérisées, l'équivalent, en volume de stockage, de tout ce
qui a été écrit depuis les débuts de l'humanité. Avec plus de 250
milliards de photos postées depuis 2005, Facebook est aussi un grand
confessionnal... qu'Edward Snowden, l'ancien conseiller de la CIA, vient
d'accuser de collaborer volontairement avec les services de
renseignements américains. Le site a reconnu avoir répondu à 10 000
requêtes des autorités américaines en un semestre, tout en assurant
"protéger agressivement les données de ses utilisateurs".
Droit à l'oubli
D'un
côté, Facebook a permis à des dissidents du monde entier de faire
entendre leur voix ; de l'autre, son ancien responsable de la sécurité
informatique, Max Kelly, a été embauché par la NSA, l'agence de sécurité
intérieure américaine. Pas du meilleur effet pour la Chine, où le
réseau n'a d'ailleurs jamais réussi à s'implanter... Pour se défendre,
Facebook recrute des pointures du lobbying, comme Elliot Schrage,
débauché de Google. Ce francophile passé par Normale sup - "j'avais une
chambre de bonne avec WC sur le palier près du musée d'Orsay" - parle à
l'oreille des puissants. Son combat en ce moment ? Lutter contre le
droit à l'oubli, débattu au Parlement européen, qui permettrait à chaque
citoyen d'exiger l'effacement des données le concernant. Si une telle
loi passait, les serveurs de Facebook seraient vidés d'une quantité
impressionnante de données. Une menace qui ne semble pas vraiment
inquiéter l'armée des "Facebook guys" (les gars de Facebook), qui
passent à la salle de gym éliminer les excès des glaces au chocolat
qu'ils peuvent dévorer à volonté. Avant d'opter pour des barres de
céréales bio recouvertes d'un "Grignotez intelligemment et travaillez
heureux".
Facebook, qui recrute 50 % d'employés en plus chaque
année, se prépare à déménager de nouveau. Les futurs locaux seront
quatre fois plus grands : 43 hectares qui sont dessinés en ce moment
même par la star des architectes, Frank Gehry. Pourquoi voir petit,
alors qu'Apple se dote de son côté d'un campus aux allures de vaisseau
spatial et que Google se construit son aéroport privé ? Il se murmure
même qu'une place de choix pourrait être réservée à la famille de
renardeaux de Zuckerberg. À condition qu'elle ne décide pas d'ici là de
prendre le large pour rejoindre la splendide forêt de chênes de Windy
Hill. Cela consternerait sans doute les 17 500 fans de la page Facebook
créée à l'occasion de l'arrivée des renards sur le campus. REGARDEZ le plan du siège :
Le marathon des développeurs
Toutes les six semaines, un concours de programmation est organisé. Mot d'ordre : " Hack " (démonter pour remonter).
ARCHÉOLOGIE
- L'analyse poussée de momies incas a permis à des archéologues de
définir comment se déroulaient certains sacrifices humains. Les enfants
étaient drogués avec de la bière et des feuilles de coca pendant
plusieurs mois puis on les laissait mourir de froid.
Une
jeune fille de 13 ans, retrouvée dans un état de conservation quasi
parfait 500 ans après sa mort, livre ses secrets sur les derniers mois
de sa vie au temps de l'empire inca. Photo : Capture d'écran du reportage de France 5
Les
momies de trois enfants incas découvertes en 1999 livrent enfin leurs
secrets. Des archéologues ont examiné en détail les corps parfaitement
conservés de trois jeunes Incas morts il y a 500 ans et retrouvés en
Argentine, près du sommet du volcan Llullaillaco (6 739 mètres).
L'objectif de cette autopsie hors du commun était de comprendre comment
se déroulaient certains sacrifices humains à l'époque. Suite à des
recherches menées à l'université britannique de Bradford, l'analyse des
cheveux d'une jeune fille de 13 ans a permis d'établir qu'elle avait été
droguée avec de fortes doses de bière - de la chicha, un alcool à base
de maïs - et de feuilles de coca pendant plusieurs mois.
Dans ce
"cold case" un peu particulier, la cause de la mort n'est pas une gorge
tranchée ou un cœur arraché mais tout simplement l'hypothermie, comme
l'affirment les archéologues dans la publication de leur découverte dans
le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les trois jeunes Incas retrouvés sont en effet morts de froid, exposés
aux basses températures des hauts plateaux des Andes alors qu'ils
étaient dans un état second. Choisis douze mois avant leur mort pour un sacrifice
Les
archéologues ont retrouvé des feuilles de coca entre les dents de la
jeune fille ainsi que roulées en boule derrière sa joue. Selon les
analyses, elle a absorbé de plus fortes doses que ses deux compagnons
d'infortune, sans doute parce que - plus âgée - elle était moins docile.
Aujourd'hui encore, c'est une pratique courante en Amérique du Sud : la
mastication ou l'absorption de coca sous forme de tisane a des effets
stimulants légers. Stimulant sanguin, elle permet - par exemple - de
lutter contre le mal des montagnes.
"Nous pensons qu'elle a sans
doute été choisie pour un sacrifice douze mois avant sa mort, date à
partir de laquelle, son régime alimentaire a drastiquement changé,
incluant une forte consommation de coca, explique le docteur Andrew
Wilson. Elle a sans doute participé à une série de rituels, incluant la
consommation de coca et d'alcool dans la fabrication de son sacrifice.
Ces deux substances étaient contrôlées, et considérées comme réservées à
l'élite." Une tombe de pierres dans les montagnes argentines
La
jeune fille, qui était la plus âgée, a été surnommée la vierge des
glaces (Ice Maiden). Elle a été retrouvée aux côtés de deux enfants plus
jeunes - entre 4 et 5 ans - dans une tombe de pierres des montagnes
argentines. Elle avait les jambes croisées, la tête penchée en avant et
les mains posées sur les genoux. Elle portait une coiffe de plumes sur
ses cheveux tressés. Selon toute vraisemblance, les prêtes l'ont
fortement droguée, ont attendu qu'elle soit inconsciente avant de la
placer dans la tombe et de la laisser mourir de froid dans ce frigo
naturel.
Les archéologues pensent que les trois jeunes Incas ont pu
mourir dans le cadre d'une cérémonie appelée la capacocha. Ce rituel
avait semble-t-il pour objectif d'instiller la peur dans les populations
afin d'étendre plus rapidement l'emprise de l'empire inca.
A
voir : un reportage diffusé sur France 5 au sujet de ces trois enfants
sacrifiés à plus de 6 000 mètres d'altitude pour asseoir le pouvoir des
Incas
Le 14ème anniversaire de
l’intronisation du roi Mohammed VI est célébré le 30 juillet au Maroc.
Cet événement figure au calendrier des dates mémorables du royaume comme
la Fête du trône. Le Jour du trône symbolise l’unité et l’indépendance
du Royaume du Maroc.
L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume du Maroc Abdelkader Lecheheb
a parlé à une conférence de presse engagée par l’agence RIA Novosti à
la veille de la fête de cette tradition marocaine de longue date. Notre
correspondant Igor Yazon a assisté à la conférence de presse.
S.P.
L’ambassadeur Lecheheb a parlé aux journalistes des acquis et des
problèmes économiques et sociaux du Maroc, de la place du royaume dans
la communauté internationale, des relations avec les pays étrangers, en
particulier avec la Russie et a répondu aux questions des journalistes
en arabe. M. l’ambassadeur a bien voulu répondre après la conférence de
presse aux questions de notre correspondant en français.
S.P. C’était une interview recueillie auprès de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Maroc en Russie Abdelkader Lechehebà l’occasionde la fête nationale : le Jour du trône célébré le 30 juillet.
INSOLITE
- En venant au monde jeudi, la petite Jasleen a battu le record du plus
gros bébé d'Allemagne. Elle pèse 6,11 kilos pour 57,5 cm.
Malgré sa taille hors normes, la petite Jasleen se porte heureusement bien. Photo : Waltraud Grubitzsch/AP/SIPA
Après
le bébé royal, voici le bébé royal deluxe... Une petite fille née jeudi
dernier en Allemagne a battu le record du plus gros bébé du pays, en
atteignant le très respectable poids de 6,11 kilos ! Et ce, pour 57,5
cm. Petit détail qui fera frémir nos
lectrices enceintes : le nourrisson, chose inhabituelle dans un tel
cas, n'est pas né par césarienne. Malgré tout, la mère et l'enfant se portent bien, assure l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Lequel explique que le poids anormal du nouveau-né est dû à un diabète gestationnel non diagnostiqué chez la mère. Le record à plus de 10 kilos Avec ces proportions hors normes Jasleen, c'est son nom, ravit donc le titre de plus gros bébé à un certain Jihad, rapporte le Daily News. Ce dernier était né en 2011 au poids de 5,9 kilos. Le record toutes catégories, selon le Guinness Book, reste à un Canadien né en 1879 à plus de 10 kilos, mais qui n'avait malheureusement pas survécu plus de onze heures. Enfin le Daily News
rappelle encore qu'au Royaume-Uni, pas plus tard qu'en mars dernier,
une maman avait donné naissance, également par voie naturelle, à un
garçon de 6,8 kilos. Et devinez quel prénom elle lui avait choisi ?
George of course !
ActualitéChez les artistes, cette pratique est beaucoup plus courante.
La conférence donnée à Brazzaville par Jean-François Copé n'en finit
plus de faire couler de l'encre. Le président de l'UMP a en effet
participé à une conférence du Forum Forbes Afrique 2013 aux côtés de
patrons et d'hommes d'Etat africains.
En contrepartie, l'homme fort de la droite française aurait reçu
30.000€. Pourtant, Jean-François Copé est loin d'être le seul homme
politique à donner des conférences payées. Parmi les ténors, il serait
même un des moins bien rémunérés pour ses performances. En comparaison,
voici quelques tarifs pour une intervention:
Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis, touche 250.000€
Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, reçoit au moins 200.000€
Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, gagne 112.500€
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, demande au moins 100.000€
Gordon Brown, ancien Premier ministre britannique, touche 78.000€
A noter que des artistes comme Kim Kardashian, héroïne du célèbre
show « L'incroyable famille Kardashian », touche 225.000€ pour assister à
des soirées tandis que les Eagles, groupe ayant interprété Hotel
California, demandent 4,5 millions d'euros pour un concert privé.
Chez les artistes, cette pratique est en effet beaucoup plus courante et lucrative.
Le père de l'ancien agent de la CIA
Edward Snowden a appelé son fils à rester en Russie, a annoncé mardi la
chaîne télévisée CNN.
Selon Lon Snowden, son fils "devrait rester en Russie tant qu'il ne
sera pas sûr d'obtenir le droit à une justice équitable". Le père a de
nouveau réaffirmé que son fils aimait son pays et qu'il n'avait demandé
l'asile politique à l'étranger que parce qu'il redoutait d'être torturé
et condamné à la peine de mort. M. Snowden
est recherché aux Etats-Unis pour avoir révélé l'existence d'une
décision judiciaire autorisant les services secrets américains à
contrôler les communications téléphoniques assurées par l'opérateur
Verizon. Il a en outre divulgué des informations sur le programme de
surveillance électronique PRISM permettant à la NSA de recueillir les
données personnelles d'utilisateurs d'Internet. Washington estime
que ces fuites ont causé un préjudice énorme à la sécurité nationale des
Etats-Unis et réclame l'extradition du "lanceur d'alerte".
Ce dernier se trouve depuis 23 juin dans la zone de transit de l'aéroport Cheremetievo de Moscou, son passeport étant annulé par les autorités américaines. Le 16 juillet, il a présenté sa demande d'asile à la Russie.
Le président Poutine avait déclaré début juillet que M. Snowden pourrait rester sur le sol russe à condition de cesser ses activités nuisant aux intérêts des Etats-Unis.