La conseillère de Clinton Huma Abedin et son mari, le pro-sioniste Weiner. D. R.
A la lumière d’une investigation très poussée et de recoupements de
documents dont nous disposons, et en nous basant sur des sources
multiples et fiables, ce travail d’investigation dévoile le lien
souterrain entre l’administration américaine, le sionisme et les Frères
musulmans. La pierre angulaire de cette connexion stratégique n’est
autre que Huma Abedin, bras droit d’Hillary Clinton, épouse d’un
sioniste notoire candidat à la mairie de New York, Anthony Weiner, et
fille de Saleha Mahmood Abedin, membre des Frères Musulmans, précisément
de sa branche féminine «les Sœurs musulmanes», et qui siège au sein du
bureau avec la femme du président égyptien déchu Mohamed Morsi, dont
elle est l’amie personnelle.
Algeriepatriotique avance les preuves matérielles de ces recherches
pour la construction d’un article documenté qui a pou but d’éclaircir la
situation actuelle ou postérieure à ce qui se passe dans le monde arabe
sous le règne de la secte assassine des Frères musulmans et de ses
ramifications tentaculaires. Le chaos que vit le monde arabe
actuellement n’est autre que la résultante de tous ces éléments bien
combinés.
Huma Abedin et les détails de son rôle central dans la grande machination
Huma Abedin est née en 1976 à Kalamazoo, Michigan. Son père, Syed
Abedin (1928-1993), était un érudit d'origine indienne, qui avait
travaillé en tant que professeur invité à l'université King Abdulaziz
d'Arabie Saoudite au début des années soixante-dix. La mère de Huma,
Saleha Mahmood Abedin, est une sociologue ayant des liens avec de
nombreuses organisations islamistes, y compris les Frères musulmans, et
est connue pour son plaidoyer en faveur de la charia. Quand Huma a eu
deux ans, la famille Abedin a déménagé du Michigan à Jeddah, en Arabie
Saoudite. Ce déménagement a eu lieu lorsque Abdullah Omar Naseef, alors
vice-président de l'université Abdulaziz, a recruté son ancien collègue
Zyed Abedin pour travailler à l'Institut des affaires des minorités
musulmanes (IMMA), un think tank islamique basé en Arabie Saoudite que
Naseef se préparait à lancer. Un certain nombre d'années plus tard,
Naseef a développé des liens étroits avec Oussama ben Laden et Al-Qaïda.
Il est essentiel de noter que pour l'IMMA, l'ordre du jour était et
demeure à ce jour une politique étrangère calculée du ministère des
Affaires religieuses de l’Arabie Saoudite, comme le journaliste Andrew
C. McCarthy l’explique, consistant à «fortifier une population agressive
non assimilée vers la suprématie islamique qui va progressivement mais
radicalement modifier le caractère de l'Occident.
A 18 ans, Huma Abedin retourne aux États-Unis pour suivre des cours à
l’université George Washington. En 1996, elle a commencé à travailler en
tant que stagiaire dans l’équipe de Bill Clinton à la Maison Blanche,
où elle a été affectée dans l’entourage de la première dame, Hillary
Rodham Clinton. Abedin a été finalement embauchée comme assistante de
Mme Clinton et a travaillé pour elle depuis, dans son parcours au Sénat
(en 2000 et 2006) et dans sa candidature à la présidence qui a échoué en
2008. De 1997 jusqu'à peu avant le début de 1999, et toujours en stage à
la Maison Blanche
(http://www.shoebat.com/2012/08/18/successors-at-msa-board-huma-served-on-at-gwu-include-al-qaeda-terrorist-iiro-leader/)
, Abedin était membre du conseil exécutif de l’Association des
étudiants musulmans (MSA) de l'université George Washington (GWU). Il
est à noter qu’en 2001-2002, peu de temps après qu’Abedin a quitté ce
conseil exécutif , le «guide sprituel» de l’association de l’université
était Anwar al-Awlaki, membre influent d’Al-Qaïda. Un autre aumônier de
MSA de l’université (depuis au moins octobre 1999 à avril 2002) était
Mohamed Omeish, qui a dirigé l'Organisation internationale islamique de
secours, liée au financement d’Al-Qaïda. Le frère d’Omeish, Esam, a
dirigé la Muslim american society, branche quasi officielle des Frères
musulmans aux États-Unis. Les deux frères Omeish ont été étroitement
associés à Abdurahman Alamoudi, qui sera plus tard condamné et incarcéré
sur des accusations de terrorisme. Dans les années 1996-2008, Abedin a
été employée par l'Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA)
comme rédactrice en chef de sa publication en interne, dans le Journal
des affaires des minorités musulmanes (JMMA ). Durant sept ans, Abedin a
travaillé en même temps que la présence active à l’IMMA de l’affilié à
Al-Qaïda, Abdullah Omar Naseef, et les six dernières années de Huma
Abedin au sein du comité de rédaction du JMMA (2002-2008), elle a
collaboré avec lui dans le conseil. Cependant, tout au long de ses
années à l’IMMA, Abedin est restée une proche collaboratrice d’Hillary
Clinton. En 2008, lors de la campagne de Mme Clinton pour les primaires à
la présidentielle, le New York Observer a décrit Huma Abedin,
fraîchement nommée directrice du cabinet de la candidate, comme étant
«un conseiller de confiance de Mme Clinton, en particulier sur les
questions relatives au Moyen-Orient». Selon un certain nombre de
personnes de l’entourage de Clinton, «lors des réunions sur la région,
le point de vue de Mme Abedin était toujours recherché». Quand Mme
Clinton a été nommée secrétaire d 'Etat par le président Barack Obama en
2009, Abedin est devenue son chef adjoint personnel, et c’est
approximativement à ce même moment que le nom de Huma Abedin a été
retiré du Journal des affaires des minorités musulmanes. «En dehors de
leur relation de travail, Abedin et Mme Clinton ont également développé
un lien personnel étroit pendant leurs années de vie commune», comme en
témoignent les proches d’Hillary Clinton. En 2010, celle-ci a affirmé :
«J'ai une fille, mais si j'en avais une deuxième, ce serait Huma.» En
2011, Mme Clinton a effectué une visite amicale à la mère de Huma
Abedin, Saleha Mahmood Abedin, en Arabie Saoudite. A cette occasion, Mme
Clinton a décrit publiquement son aide comme «très importante et
sensible».
Suite à des protestations de sénateurs républicains qui s’inquiétaient
de voir des personnes issues de la branche des Frères musulmans nommés à
des postes de conseiller à la Maison Blanche, dont Huma Abedin, le
sinistre sénateur McCain alias «Frankenstein», impliqué dans la guerre
du Golfe et en Syrie, etc. a défendu vigoureusement Huma Abedin contre
ses homologues pourtant du même parti. Que cache la sympathie du
sioniste McCain pour Huma Abedin, la «Sœur musulmane» ? Le 10 juillet
2010, Huma Abedin, musulmane pratiquante, s’est mariée au membre du
Congrès Anthony Weiner lors d'une cérémonie officiée par l'ancien
président Bill Clinton. Un certain nombre d'analystes ont noté qu'il est
extrêmement rare que des femmes musulmanes, en particulier celles dont
les familles ont des liens étroits avec les Frères musulmans, épousent
des juifs comme Weiner.
Le 1er février 2013, dernier jour de prestation d’Hillary Clinton en
tant que secrétaire d’Etat, Abedin a démissionné de ses fonctions de
chef adjoint personnel de Mme Clinton. Le 1er mars, elle a été nommée
pour former l’équipe de transition du Département post-Etat, composée
d’un bureau de transition de six personnes et situé à Washington. Les
créateurs préférés de Huma Abedin sont M. de la Renta, Catherine
Malandrino, Charles Nolan, Yves Saint Laurent et Prada . «Et elle a un
faible pour les sacs Marc Jacobs », dit l'ami. «Elle est connue pour ses
sacs.» Robert Barnett, avocat de longue date des Clinton, a dit que
depuis 11 ans qu’il la connaît, il ne l'a jamais vu porter la même tenue
deux fois. Et certains se demandent comment elle a pu s’acheter un
appartement à Washington DC en 2006, dont le coût s’élevait à 649 000 $
alors que son salaire maximum ne dépasse pas 9 999 $.
Saleha S. Mahmood Abedin, la mère de Huma Abedin, et son influence.
En plus d’être membre des «Sœurs musulmanes», Saleha S. Mahmood Abedin,
la mère de Huma Abedin, est également membre de la Ligue islamique
mondiale, instrument saoudien de diffusion de l'islamisme wahhabite.
L'organisation qu'elle dirige, le Comité international islamique pour la
femme et les enfants, fait partie de la Ligue islamique mondiale. Ce
comité de la Ligue islamique dispose d'une charte écrite par les
dirigeants des Frères, y compris par le cheikh Youssef al-Qaradawi, un
partisan du Hamas. Il n'est donc pas surprenant que l'organisation
veuille se débarrasser des lois contre le viol conjugal, autoriser le
mariage avant l'âge de 18 ans et d'autres éléments constitutifs de la
charia. Elle est également membre du conseil de l'International islamic
council pour dawah à travers le groupe qu'elle dirige. Le défunt père de
Huma Abedin, le Dr Syed Abedin, fut intimement lié aux radicaux. Il a
dirigé l'Institut des affaires des minorités musulmanes basé en Arabie
Saoudite, et financé par la Ligue islamique mondiale. Cet Institut fut
une entité de l'Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane (WAMY),
fondée par le neveu d’Oussama Ben Laden et mis en cause dans le
financement d'Al-Qaïda
(http://www.postedeveille.ca/2012/03/canada-un-organisme-de-jeunesse-musulmane-perd-son-statut-d-organisme-de-bienfaisance.html).
L'Institut a également publié un livre de Mme Mahmood Abedin dont Huma
fut elle-même l'assistante éditoriale de l'Institut de 1996 à 2008, ce
qui signifie qu'elle a participé à l'édition du livre extrémiste de sa
mère. Le frère d'Huma Abedin, Hassan, avait obtenu une bourse du Centre
d'Oxford pour les études islamiques, une entité qui est très proche des
Frères musulmans, au même moment où le cheikh Youssef Al-Qaradawi
siégeait dans son conseil. Un proche collaborateur de la famille Abedin
est Abdullah Omar Naseef. Il est l'ancien secrétaire général de la Ligue
islamique mondiale. Il a fondé la fameuse banque Rabita, dont les
avoirs ont été gelés par le gouvernement des États-Unis en octobre 2001
pour son soutien aux groupes terroristes. Le père de Huma a rencontré
Naseef quand il était professeur invité à l'université du Roi Abdul
Aziz, où Naseef était le doyen. Il y a des rapports contradictoires
quant à savoir de qui entre le père de Huma et Naseef fut à l'origine de
l'Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA), mais il naquit
clairement d'un effort commun et fut soutenu par la Ligue islamique de
Naseef. Huma, sa mère, son frère et sa sœur ont travaillé pour le
journal de l'IMMA. La mère de Huma et Naseef sont aussi membres du
Conseil de la présidence du Conseil international islamique pour dawah
sous la direction de Al-Qaradawi. Tous ces liens sont largement
documentés et détaillés par le Center of Politics Studies, un centre de
recherche américain réputé.
JMMA Editorial Board (Journal of Muslim Minority Affairs)
Directrice de publication : Saleha S. Mahmood Abedin (mère)
Assistants à la rédaction :
Huma Abedin
Hassan Abedin (frère de Huma Abedin)
M. Hakan Yavuz
Heba A. Khalid (sœur de Huma Abedin)
Zulekha Pirani
Autres collaborateurs :
M. Hakan Yavuz, Hamid Ismail, Sanaa Pirani
Ce journal constitue une véritable toile d’araignée incluant de
nombreux participants actifs dans divers pays, liés à des think tanks,
universités et centres de recherche travaillant avec la confrérie des
Frères musulmans : Baha Abu-Laban (Canada), Imtiaz Ahmad (Bangladesh),
Munir D.Ahmed (Germany), Ameer Ali (Western Australia), Zafar Ishaq
Ansari (Pakistan), Ali Asani (USA), Goulnara Baltanova (Russia), Pervaiz
Iqbal Cheema (Pakistan), Allan Christelow (USA), Asghar Ali (India),
John Esposito (USA), Marc Gaborieau (France), Dru C. Gladney (Hawaii,
USA), Bruce M. Haight (USA), Riaz Hassan (Australia), Baymirza Hayit
(Germany), Kemal Karpat (USA), Bernard Lewis (USA), Tahir Mahmood
(India), R. J. May (Australia), Ali A. Mazrui (USA), Barbara Pillsbury
(USA), James Piscatori (UK), Azade-Ayse Rorlich (USA), Jan Slomp Leusden
(Netherlands), Michael W. Suleiman (USA), Suha Taji-Farouki (UK), John
O. Voll (USA), Earl Waugh (Canada), Lawrence Ziring (USA).
Pour que le tour d’horizon soit complet, n’oublions pas les six
collaborateurs et conseillers spéciaux de Barak Obama à la Maison
Blanche et qui sont tous issus de la confrérie des Frères musulmans :
Pour rappel :
Arif Ali-Khan, nommé secrétaire adjoint à la Sécurité intérieure en
2009 par Obama. Il a été conseiller d’Obama et chargé du dossier des
Etats musulmans. Fondateur de l’Organisation mondiale islamique
(ramification de l’Organisation mondiale des Frères musulmans), il a
assuré les liens et les négociations avec les mouvements islamistes
avant et après le «printemps arabe».
Mohamed Elibiary (alias le «qutbiste» pour son fanatisme à l’égard des
idées de Sayed Qutb) est un membre éminent des Frères musulmans aux
Etats-Unis. Ex-directeur de la section de Houston au Council on American
Islamic Relations (CAIR), vitrine des Frères musulmans aux USA, il a
rédigé le discours d’Obama appelant Hosni Moubarak à quitter le pouvoir.
Rached Hussein, membre secret des Frères musulmans. En juin 2002, il a
participé à la Conférence annuelle de l’American Muslim Council,
anciennement dirigée par Abdurrahmane Alamoudi, qui a été condamné pour
financement de terrorisme. A participé au comité organisateur du
Critical Islamic Reflection, aux côtés de grandes figures des Frères
musulmans aux Etats-Unis, telles que Jamal Barzinji, Hichem Al-Talib et
Yacoub Mirza. Après avoir rejoint l’équipe électorale d’Obama, ce
dernier l’a nommé en janvier 2009 conseiller juridique à la
Maison-Blanche et l’a chargé de la rédaction de ses discours sur la
politique étrangère. En 2009, c’est Rached Hussein qui a rédigé le
discours d’Obama au Caire.
Salem El-Marayati est un américain d’adoption né en Irak. Il est
actuellement directeur exécutif de la Muslim Public Affairs Council
(MPAC), une organisation islamique créée en 1986 par des Frères
musulmans. Il a été nominé en 2002 pour travailler avec la National
Security Agency. Les soupçons qui ont pesé sur la MPAC dans la campagne
sécuritaire post-11 septembre 2001 n’ont pas empêché El-Marayati de
s’approcher des néoconservateurs, puis des démocrates au sein de
l’équipe d’Obama.
Mohamed Majid, né dans le nord du Soudan en 1965, est le fils de
l’ancien mufti du Soudan. Il a émigré aux Etats-Unis en 1987. Après des
études complémentaires, il a été enseignant à l’université de Howard en
1997, spécialiste de l’exégèse coranique. Membre des Frères musulmans,
il a été très influent auprès des communautés musulmanes
nord-américaines. En tant qu’avocat occasionnel, il a été un militant
farouche pour la criminalisation de toute diffamation de l’islam. Ayant
soutenu la candidature d’Obama aux élections présidentielles, ce dernier
lui a confié plusieurs missions associatives de type communautaristes.
En 2011, il l’a nommé conseiller au Department of Homeland Security
(DHS) pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. Il est
actuellement conseiller du Federal Bureau of Investigation (FBI) ainsi
que d’autres organismes fédéraux.
Eboo Patel est musulman américain d’origine indienne. Il a fait ses
études en sociologie dans l’Illinois à Urbana-Champaign. Etudiant, il a
été activiste islamiste auprès des musulmans originaires de l’Inde, de
Sri Lanka et d’Afrique du Sud. Grâce à des fonds de la Fondation Ford,
il est l’initiateur de IFYC en 2002. Frère musulman et ami très proche
de Hani Ramadan, il est membre du Comité consultatif religieux du
Council on Foreign Relations. Il a été aussi très proche de Siraj
Wahhaj, un Frère musulman américain célèbre. Il est actuellement
consultant au Département de la Sécurité Intérieure américaine et membre
du conseil Barack Obama’s Advisory.
Les organisations auxquelles appartient la mère d’Huma Abedin, Saleha S. Mahmood Abedin, sont :
- Dar Al-Hekma College, College Administration (Vice Dean Of Institutional advancement, et Director of General Education) :
- Institute of Muslim Minority Affairs (Director), London
- JMMA (Journal of Muslim inority Affairs), Editorial Board (Editor)
- Peace Councilors (Director of General Education and Founder), Dar Al-Hekma College, Jeddah, Saudi Arabia
- IICWC ( International Islamic Committee for Woman and Child), (Chairperson), Amman, Jordan.
- Seeds Of Spirituality (Co-Chair Pakistan) Global Peace Initiative of Women
Le Comité islamique international pour la femme et l'enfant (IICWC) stipule, entre autres :
annulation des lois actuelles qui criminalisent les mutilations
génitales féminines, pas d’âge minimum pour le mariage, droit pour les
hommes à la polygamie et au viol, baisse de l’âge de la majorité à 15
ans au lieu de 18, etc. Tout lecteur voulant prendre mesure de l’ampleur
du désastre peut consulter les aberrations rétrogrades sur le site de
ces organisations.
Anthony Weiner, époux de Huma Abedin : sa fonction et ses missions
Anthony Weiner, l’époux de Huma Abedin, le célèbre «Carlos Danger» dans
les sites pornos, est né en 1964. Il a fait campagne en 2005 sans
succès pour devenir le maire de New York City. Cette même année, il a
été condamné à une amende de 47 000 $ par la Federal Election Commission
(http://www.votelaw.com/blog/archives/002354.html) pour avoir pris «des
contributions excessives de 183 contributeurs individuels pour les
élections primaires et générales de 2000»
(http://www.weinerfacts.com/weiner/?paged=2) . Depuis qu'il est entré en
politique, Weiner est un avocat pour Israël. Dans les primaires
démocrates aux présidentielles de 2008, Weiner était un fervent partisan
de la candidate Hillary Clinton. En 2010, il a épousé Huma Abedin, avec
laqelle il a eu un enfant. Il est l'un des plus fervents défenseurs au
Congrès de l'assurance-maladie prise en charge par l’Etat, et il semble
cependant que le secteur de la santé ait été le premier contributeur de
sa campagne pour le Congrès en 2008.
Tout au long de la dernière décennie, Weiner a embrassé beaucoup de
positions pro-israéliennes d'extrême droite. A un journaliste du New
York Times qui lui demandait s’il croyait toujours que la Cisjordanie
n’était pas occupée par l’armée israélienne, il a répondu qu’il était
persuadé que «cette zone est laissée à la discrétion des gens qui sont
là-bas». «Non-occupation de la Cisjordanie, ai-je bien entendu ?» s'est
exclamé le journaliste incrédule. «Oui», a répondu Weiner. Après un
moment, le journaliste a insisté : «Vous dites qu'il n'y a pas de
présence de l'armée israélienne ?» «Oui», a déclaré sèchement Weiner.
Plus tard, il a célébré le passage d'un projet de la Chambre de couper
le financement de l'Autorité palestinienne et de forcer la délégation
palestinienne à l’ONU à quitter les USA en disant : «Ils devraient
commencer à emballer leurs petits sacs de terroristes palestiniens.» Un
amendement présenté par Weiner met hors la loi la mission palestinienne
de l'ONU sur le côté est de Manhattan. Weiner est tellement aveuglé par
son allégeance à Israël et tellement ignorant du Moyen-Orient qu'il a
joué un rôle sinistre dans la politique étrangère américaine.
Anthony Weiner a notamment appelé au licenciement de Joseph Massad,
professeur au département des langues et des cultures du Moyen-Orient de
l'université de Columbia. Sa carrière n'aurait pas été controversée
s’il n'avait été un enseignant américano-palestinien traitant d’Israël
et de la Palestine. Dans cette affaire qui a fait un tollé sur le plan
médiatique et au niveau de l’enseignement universitaire aux USA, Anthony
Weiner s’est vu comparé au sénateur Joseph McCarthy en ciblant ce
professeur pour sa soi-disant position anti-israélienne. On peut
qualifier cet événement «d’Affaire Massad» dans laquelle le New York
Times a pris le parti du professeur. Pour les universitaires et la
société américaine dans son ensemble, le maccarthysme est inacceptable,
sauf lorsqu’il s’agit de la critique d'Israël. La presse tabloïde de
droite a exécuté une série d'attaques brutales contre le professeur, lui
prêtant des propos inexacts et qui ont été réunis dans un film de
propagande fait par un groupe de défense, dans laquelle des accusations
anonymes l’ont mis en cause sans que le professeur puisse répondre aux
allégations. Les attaques contre Massad et deux autres professeurs du
département ont été menées à l'extérieur du campus par des organisations
sionistes d’extrême droite alignées sur le Likoud d'Israël, notamment
une organisation trouble basée à Boston et appelée Le projet David qui a
produit le film dans lequel les accusations ont été portées. En fait,
d'après une étude approfondie de Scott Sherman dans le journal La
Nation, il n'existe pas qu’un seul film mais six. Le Projet David a
toujours refusé de les rendre disponibles à La Nation et Charles Jacobs,
le directeur de l’organisation sioniste, a également refusé de fournir
des détails sur les bailleurs de fonds du groupe ou sur ses liens avec
les professionnels lobbyistes pro-israéliens.
Concernant l'attaque israélienne sur le Marmara Mavi, de «la flotille
de la liberté», dans les eaux internationales et qui a fait 9 morts,
Weiner a déclaré : «Si vous voulez engager un conflit avec la marine
israélienne, ce n'est pas difficile à faire. On a offert des
alternatives à cette flotille. Au lieu de cela, ils ont choisi de
naviguer dans les mailles d'un blocus internationalement reconnu.
C’était un acte d’hostilité de pure provocation à l’égard d’Israël.» Or,
le blocus des civils de Ghaza est une violation du droit international.
Il n'est pas reconnu internationalement et au contraire a été condamné
par presque tous les pays et par l'organisation des droits de l'Homme.
Weiner a déclaré que le New York Times est anti-Israël, a
allégué que l'Organisation de libération de la Palestine est toujours
répertoriée par les Etats-Unis comme une organisation terroriste, alors
que l’OLP a été retirée de la liste il y a plus de deux décennies. Il
prétend que Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, n'est
pas le chef de l'OLP. Il a refusé de condamner l'utilisation par Israël
de bombes à fragmentation sur les fermes civiles du sud-Liban en 2006.
Il a dit que l'armée israélienne n'occupe pas la Cisjordanie et qu'il
n'y a pas de présence de l'armée israélienne en Cisjordanie. Il a appelé
la guerre d'Israël contre Ghaza une guerre «humanitaire» alors que 400
enfants ont été tués. Il a voté pour l'autorisation de la guerre en Irak
en 2002, avant de se tourner plus tard contre cette guerre. Anthony
Weiner sait comment flatter les partisans d'Israël. Il a déclaré à
Mondoweiss (site internet couvrant la politique étrangère américaine au
Moyen-Orient) que le «boycott, le désinvestissement et les sanctions»
(BDS) étaient «imprudents» et qu'Israël est un «allié important» pour
les Etats-Unis. Israël est «une démocratie dans une oasis d'Etats et
d'organisations terroristes. Il faut sauvegarder Israël», a-t-il ajouté.
L’ascension politique de Weiner a été alimentée par une collecte de
fonds qui constitue un trésor de guerre en bonne santé. Il est entré
dans la course avec 4,2 millions de dollars à la banque – question qui a
été soulevée avant qu'il ne quitte le Congrès à la suite de son premier
scandale sexuel (tweets montrant des photos de lui dénudé envoyé à des
femmes). Certains donateurs qui ont donné un coup de pouce à Weiner ont
des vues bellicistes en accord avec ses commentaires sur Israël, comme
les dossiers de la Commission des finances de la campagne de New York
l’ont révélé.
Eli E. Hertz a donné 1 000 $ à Weiner en octobre 2007. Hertz, qui a
assisté à un dîner de l’Organisation sioniste d'Amérique (ZOA) en 2006
et où Weiner a dit en plaisantant qu’elle est «l'aile ZOA du Parti
démocrate», est un membre du conseil exécutif de l'American-Israel
Public Affairs Committee. Hertz était aussi un administrateur de
l'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient, et a écrit
de nombreux articles pour la pro-colonisation du site Arutz Sheva. Il a
justifié la Nakba dans une colonne écrite en mai 2013 : «Déloger tous
les habitants arabes de zones sensibles à proximité de colonies juives,
en établissant une continuité territoriale entre les blocs sous contrôle
juif, et assurer le contrôle des voies de transport principales sont
des nécessités militaires», écrit-il.
Un autre membre de l'AIPAC pour financer Weiner est Dozoretz Beth, qui a
siégé au comité exécutif du lobby pro-israélien. Dozoretz a donné 2 000
dollars en 2008, et a suivi avec une contribution de 3 050 $.
En mars 2007, Arnold Goldstein, un homme d'affaires pro-israélien, a
donné 4 000 $ à Weiner. Deux ans plus tard, Goldstein a donné 5 millions
de dollars à Technion-Israel, l'Institut de technologie de Haïfa, pour
«construire les véhicules aériens sans pilote et le Centre satellite» à
l'école, selon le Jewish Week . «Parce qu’Israël est un petit pays
entouré par tant d'ennemis, il doit être technologiquement plus avancé
que ses voisins hostiles pour continuer à exister», ajoutant : «Le
programme de robotique est assez étonnant, et je pense qu'il est
essentiel pour l'existence d'Israël.»
Le point de vue de Weiner sur le mouvement BDS («Boycott,
désinvestissement et sanctions»
,
campagne politique appelant à exercer toutes sortes de pressions
économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël. BDS a
été proposée en 2002 et lancée formellement le 9 juillet 2005 par la
société civile palestinienne rassemblant 172 organisations) rejoint
celui de Michael Adler, un autre donateur de sa campagne. Adler, ancien
vice-président des Fédérations juives d'Amérique du Nord, a donné 2 000 $
à Weiner en 2008. En janvier 2011, Adler a fait un discours à la
Fédération juive du Grand Miami, dont il était président, et a dénoncé
le mouvement BDS qui cherche «à détruire Israël en tant qu'Etat juif
démocratique. Le mouvement BDS est un mouvement politique très
sophistiqué. Leur but de détruire Israël est aussi dangereux que
n'importe quelle arme ou armée. C'est un mouvement de terrorisme
politique et économique que nous arrêterons.»
Un autre donateur belliciste est Irwin Hochberg, qui a donné au
candidat 1 000 $ en 2007. Hochberg est le vice-président de ZOA, et
siège au comité exécutif du Middle East Forum, un groupe anti-musulman
dirigé par le néo-conservateur Daniel Pipes. En juillet 2013, Weiner a
reçu un don de 4 950 $ (le maximum autorisé par la loi) de John
Merrigan, un lobbyiste pour Al Jazeera.
Relations sexuelles entre Hillary Clinton et Huma Abedin
C’est la question que se sont posée plusieurs organes de presse dont Le
Times de Londres, Le Matin (Suisse) et La Stampa (Italie). Le journal
suisse reprend de vieilles rumeurs qui courent sur l’ex-première dame
depuis l’arrivée de Bill Clinton à la Maison Blanche en 1993. La Stampa
avait ouvert le bal avec un long article intitulé «Vingt ans, très belle
et amante de Hillary» consacré à Huma Abedin, l’assistante personnelle
de la sénatrice de New-York. «La rumeur a été relancée suite à la
publication, sur son site internet, d’un article du journaliste
indépendant Ron Rosenbaum», raconte Le Matin. Dans son texte daté du 29
octobre 2007, il rapportait une discussion qu’il avait eue avec un fin
connaisseur du monde des médias. «Ce dernier m’a dit que le Los Angeles
Times couvrait un scandale sexuel impliquant un candidat à la
présidentielle. Mon interlocuteur a ajouté que «dans le microcosme
politique, tout le monde connaissait l’histoire», écrivait Ron
Rosenbaum. Dans son article, ce journaliste ne citait aucun nom, mais on
comprenait que le «scandale» concernait Hillary Clinton. «Si tous les
journalistes suivant la campagne présidentielle sont au courant, mais
n’écrivent pas une ligne, c’est une nouvelle en soi. Je n’aimerais pas
me retrouver à la place de mes confrères. Il doit leur être vraiment
difficile de savoir s’il faut publier ou non la rumeur», précisait Ron
Rosenbaum, cité par Le Matin. Hillary Clinton a toujours démenti ces
rumeurs. Elle a réagi lors d’une interview au magazine The Advocate sur
sa prétendue homosexualité : «Les gens disent beaucoup de choses sur moi
et je n’y prête aucune attention. Ce n’est pas vrai que je suis
homosexuelle, mais je n’ai aucun contrôle sur les rumeurs. Les gens
continueront à dire ce qu’ils ont envie de dire.» Toujours est-il que la
candidate démocrate et Huma ont toujours été très proches. Qualifiée
d’arme secrète d’Hillary, la jeune femme a travaillé pour les Clinton
depuis 1996. A l’occasion d’un portrait que le très chic Vogue a
consacré à Huma, Hillary lui avait rendu un bel hommage : «Huma a
l’énergie d’une femme de 20 ans, la confiance en soi d’une femme de 30
ans, l’expérience d’une femme de 40 ans et la grâce d’une femme de 50
ans. Elle est à la fois équilibrée, gentille et intelligente. J’ai
vraiment de la chance de l’avoir dans mon équipe depuis dix ans.» Un
responsable au niveau supérieur du ministère de la Justice américain a
dit à Big Head DC que la rumeur à propos d’Hillary Clinton «qui
s'amuserait» avec l'un de ses principaux collaborateurs féminins, Huma
Abedin, est un secret de Polichinelle. «Je suis assez proche de Hillary
et Huma pour vous dire que cette rumeur est vraie», a dit l'officiel.
«Il est bien connu dans l’entourage direct que Hillary et Huma sont
amantes.» «Si vous appelez la résidence de Hillary à Washington à la
première heure le matin, Huma répond au téléphone», continue le
fonctionnaire. «C'est la même chose tard dans la nuit ou sur la route.
C'est un secret que le cercle proche d'Hillary garde à tout prix et qui
est étroitement surveillé.» Bill Clinton n’a jamais nié la bisexualité
de sa femme, disant cette phrase indigne du rang d’un ex-chef d’Etat et
parue dans un livre de Gennifer Flowers, actrice et journaliste,
ex-maîtresse de Bill Clinton : «Hillary a probablement bouffé plus de
chattes que moi.» Ces propos n’ont jamais fait l’objet d’une poursuite
judicaire, bien au contraire, c’est G. Flowers qui a attaqué en justice
ceux qui la traitaient d’affabulatrice. En outre, la mort plus que
suspecte et énigmatique de certains responsables de la sécurité et de la
garde rapprochée suite aux révélations concernant les scandales des
Clinton nous renseigne sur la gestion plus qu’expéditive de tout
témoignage de la vie sexuelle de ce couple et sur les dégâts
incommensurables qu’ils ont causés à leur entourage immédiat.
Scandales sexuels à répétition d’Anthony Weiner, alias «Carlos Danger», l’époux sioniste de Huma la Sœur musulmane
Contraint de démissionner et de quitter le Congrès en 2011, après la
mise en ligne des images de son pénis et après avoir échangé des
courriels très explicites avec quelques «amantes numériques», Weiner
avait fait son mea culpa et promis de devenir une personne différente :
un mari et un homme politique capable d'apprendre de ses erreurs. Il
avait présenté ses excuses à sa femme et à ses électeurs, demandant à
chacun de lui donner une seconde chance. Mais voilà que Weiner était de
retour cette semaine dans une conférence de presse, accompagné par sa
femme Huma Abedin qui continue à le soutenir malgré les dernières
divulgations de textes et de photos scabreux sur Internet et qui
démontrent qu’il est allé bien au-delà de ce qui avait mis fin à sa
carrière à Washington. Anthony Weiner est tombé dans les sondages en
avouant trois relations sexuelles en ligne après sa sortie du Congrès.
Secoué par sa chute dans les sondages après la diffusion de nouvelles
photos torrides, dont l’une montrant son entrejambe en gros plan,
Anthony Weiner a lutté pour sauver sa course chancelante à la mairie.
Malgré les appels des rivaux pour cesser sa campagne, des critiques
croissantes de la part des dirigeants du parti et de la possibilité que
des révélations plus embarrassantes pourraient encore émerger, Weiner a
affirmé catégoriquement qu'il ne voulait pas quitter la course à la
mairie. Cet autre scandale sexuel de Weiner fait grand bruit
outre-Atlantique. Les photos scabreuses, publiées sur le site Dirty.com
(site porno), le mettent dans l’embarras. «Weiner a menti à nouveau aux
Américains», telle est l’impression dominante. «Ce qu’on nous demande
maintenant, ce n'est pas une seconde, mais une troisième chance.» Même
le New York Times l'attaque et lui a demandé de se retirer de la course
pour le poste de Bloomberg dans un éditorial très dur. Pendant ce temps,
des psychiatres interviewés décrivent Weiner comme un homme malade,
incapable de contrôler ses instincts. Mais Weiner ne renonce pas, il
savait qu'il y aurait un deuxième «round» au scandale et insiste : «Rien
n'a changé. Tout est derrière moi, je vois tout dans le rétroviseur,
nous nous tournons vers l'avenir, pas vers le passé.» Sa femme Huma
Abedin vient de se jeter dans l’arène en participant avec lui à une
conférence de presse et a même écrit un article pour la revue Harper :
«Tout cela a pesé lourdement sur notre mariage. Il m'a été difficile de
pardonner Anthony. Cela nous a demandé beaucoup de travail et de
nombreuses thérapies. Mais à la fin, j'ai sauvé notre mariage pour moi,
mon fils, et notre famille. J'aime Anthony, je sais qu'il est un homme
de valeur et je veux lui donner une seconde chance. C'est quelque chose
que vous devriez vous décider à faire également, vous les électeurs de
New York. Je crois en lui et je sais qu'il aime sa famille et sa ville.»
Huma a été une figure centrale dans la campagne de son mari Anthony
Weiner, l’accompagnant à des défilés, utilisant ses connexions Clinton
pour amasser l'argent de sa campagne et restant à ses côtés lorsqu’il a
du mal à expliquer comment et pourquoi il a repris ses frasques
sexuelles sur Internet alors que des révélations du même ordre l’avaient
déjà contraint à démissionner du Congrès. Les Clinton soutiennent Huma
Abedin et gardent leurs distances envers Weiner qu’ils n’ont jamais
apprécié. «Nous voulons tous ce qu'il y a de mieux pour Huma», a déclaré
un ami qui est proche à la fois des Clinton et d’Abedin. «Elle a le
soutien de tout le monde pour tout ce qu'elle a été et fait pendant plus
de dix ans», a déclaré ce témoin, qui parlait sous couvert d'anonymat.
«Dans Hillaryland, il a été pénible de voir Abedin comme un soldat au
milieu des révélations embarrassantes sur les transgressions sexuelles
de son mari.» Les initiés savent que les Clinton n'ont pas levé le petit
doigt pour aider à amasser des fonds pour la campagne de Weiner, alors
qu’Abedin a fait la manche auprès des anciens donateurs des Clinton.
Elle a ainsi amassé près de 150 000 $ pour financer la candidature de
son mari à la mairie en seulement deux mois, montrent les dossiers.
Certains pensent que plusieurs de ces donateurs auraient payé parce
qu'ils craignaient de compromettre leur relation avec Hillary Clinton
s’ils ne le faisaient pas.
On parle de plus en plus chez les démocrates que les ennuis de Weiner
pourraient forcer les Clinton à pousser le mari d’Huma hors de la course
car le scandale Weiner ternit Abedin et, par extension, Hillary
Clinton, qui veut courir à la présidentielle en 2016. «Il faudrait un
mot de leur part publiquement ou en privé pour mettre fin à la carrière
de Weiner », a déclaré une source ayant des liens avec les Clinton. Hank
Sheinkopf, un stratège démocrate qui travaille pour la campagne à la
mairie de William Thompson, a dit qu’une telle mesure serait faite en
privé. «Personne ne saura jamais», a-t-il dit. Plusieurs initiés
rejettent toute idée que le scandale Weiner puisse ternir la marque
Clinton, bien que l'on dise que la préoccupation des Clinton pour Abedin
pourrait les inciter à agir. «Je ne pense pas qu'il y ait des
implications politiques pour eux, mais il peut y avoir des conséquences
personnelles et émotionnelles qui les poussent à s'impliquer.»
Le New York Times, le Wall Street Journal et le New York Daily News
appellent le candidat à la mairie Anthony Weiner à abandonner la course à
la mairie de New York après les messages et les photos d’ordre sexuel
qu'il a envoyés à l’ancienne collaboratrice de campagne d'Obama, Sydney
Elaine. Le comité de rédaction du New York Times a publié une réprimande
cinglante à Weiner, Le Wall Street Journal a publié un article acerbe
disant crûment qu’Anthony Weiner «n'est pas un être humain normal». Le
Daily News titrait en Une : «Assez de tous ces mensonges et révélations
salaces, Weiner n’est pas digne de diriger la première ville américaine.
Battez-le !»
A la parade de la Journée d’Israël du 3 juin 2013, on l’a vu brandir le
drapeau israélien en appelant la population à voter pour lui lors des
élections à la mairie de New-York. «Je suis un peu comme un pur-sang sur
la ligne de départ», a-t-il déclaré avant le défilé. Selon Le
Washington Times, les réactions sur son passage étaient mitigées : «Ce
qu'il a fait dans sa vie privée et tout ce qu'il a fait dans le passé,
je suis prêt à l’oublier pour l'amour de New York City», a dit un
spectateur. D’autres sont moins enthousiastes : «Il a abusé de femmes
partout dans New York et partout dans le monde en faisant ce qu'il a
fait. Il n'a aucun droit d'être ici.» Le Daily News rapporte quant à lui
: «Anthony Weiner est le seul candidat juif dans la course du maire,
mais l’ancien membre du Congrès ballotté a été hué et raillé à la
célébration dimanche du défilé de l’Israël Day.» C'était la première
hostilité ouverte qu'il a rencontrée sur le chemin de la mairie.
Beaucoup de spectateurs ont applaudi Weiner en lui souhaitant bonne
chance, mais d'autres ont crié : «Rentrez chez vous, Anthony» ou «Vous
ne nous représentez pas !» Un homme se moqua de lui sur le scandale
sexuel qui avait forcé sa démission du Congrès, en criant «Tweet it !».
«Le judaïsme croit en la rédemption» a dit un rabbin. « Beaucoup de gens
ont dit que les médias font une fixation sur le malheureux épisode sur
Internet. Si l'on considère les personnes qui sont au Congrès et qui ont
violé les lois, comme les lois fiscales, les gens pensent qu'il
n’aurait pas dû démissionner.» Weiner quant à lui, a déclaré qu'il
n'était pas trop préoccupé par un tassement dans son soutien juif,
puisqu’il il vise un large appui : «J'ai représenté un district qui
comptait une grande population juive dans l'ensemble de ma carrière»,
a-t-il ajouté.
L’impunité à l’égard de cette caste répugnante, méprisable et
malfaisante qui domine le monde est-elle une fatalité au vu des
désastres monstrueux que ses conspirations machiavéliques ont provoqués,
ravageant des pays entiers et massacrant des populations ? Le monde
arabo-musulman, voire le monde entier, est-il condamné à être un terrain
de jeu pour les différentes puissances de l’argent et du pouvoir ?
Telles sont quelques-unes des questions que l’on se pose en conclusion.
Mohsen Abdelmoumen
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