27 juillet, 2013

Lapsus de François Hollande : il invente le mot « Macédonie » pour parler de la Macédoine

франсуа олланд

En déplacement en Slovénie, le président François Hollande a réalisé un petit lapsus... un peu gênant.

Qui n'a jamais inversé quelques lettres ? Peu de monde. Mais cela devient plus gênant lorsqu'on est président de la République et qu'un petit lapsus normalement sans conséquences, peut se solder par une mini gaffe diplomatique. Et François Hollande, désormais habitué des petites bourdes, a remis ça, aujourd'hui, de passage pour une visite d'état en Slovénie. Ni une, ni deux, la faute a été repérée...
Invité à se prononcer sur l'ex république Yougoslave de Macédoine, le président Hollande a évoqué la république de Macédonie, un pays qui n'a jamais existé... : « Sur l'ancienne république Yougoslave de Macédonie, j'ai rappelé que la France était disposé à chercher, par la qualité des relations que nous pouvons avoir avec la Grèce, une solution... » a t-il déclaré, à la tribune du sommet des pays des Balkans, à Ljubjana, capitale de la Slovénie (www.fr.news.yahoo.com).

Egypte: au moins 65 morts au Caire, le pouvoir affiche sa fermeté


Au moins 65 personnes ont péri samedi au Caire dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans du président déchu Mohamed Morsi, les plus meurtriers depuis sa chute, le nouveau pouvoir annonçant sa volonté de mettre fin à la contestation des islamistes.
Les deux camps se sont rejeté la responsabilité des violences, qui ont aussi fait 9 morts vendredi à Alexandrie (nord) et aggravé la division du pays où plus de 250 personnes au total ont perdu la vie en un mois de graves troubles politiques.
La plus haute autorité musulmane d’Egypte, l’imam d’Al-Azhar cheikh Ahmed Al-Tayeb, a demandé une “enquête urgente” sur ces violences, et le vice-président du pouvoir de transition, le Prix Nobel de la Paix Mohamed ElBaradei, a “condamné le recours excessif à la force”.
Le ministère de la Santé a indiqué en soirée que 65 personnes au moins été tuées et 269 été blessées dans les affrontements le matin. Un journaliste de l’AFP a compté le matin 37 morts dans un hôpital de campagne des islamistes.
Selon des médecins de cet hôpital de campagne, tous les morts ont été touchés par balles. La police a fait état d’une cinquantaine de blessés dans ses rangs, certains par balles.
Les affrontements ont eu lieu, quelques heures après des manifestations massives rivales vendredi des partisans de l’armée et des Frères musulmans, la formation de M. Morsi.
Des pro-Morsi partis de leur campement à la mosquée Rabaa al-Adawiya (nord-est du Caire) ont tenté de bloquer la circulation à un pont routier sur la voie de l’aéroport et se sont heurtés aux riverains d’un quartier voisin, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur.
La police est intervenue pour s’interposer et n’a “utilisé que du gaz lacrymogène”, a-t-il dit laissant entendre que les dizaines de morts avaient été tués par des habitants des environs.
“Incitation à la violence”
Les pro-Morsi en revanche ont mis en cause des “policiers en uniforme agissant au côté d’hommes de main”, tirant à balles réelles et de la chevrotine.
“Le moins de pertes possible”
A Alexandrie, deuxième ville du pays, les affrontements meurtriers ont opposé partisans et adversaires du président déchu.
Faisant redouter de nouveaux heurts sanglants, le ministre de l’Intérieur Mohamed Ibrahim a annoncé la dispersion “très prochaine” des deux campements au Caire où se sont installées des milliers de partisans de M. Morsi depuis son renversement.
Il a promis une intervention “dans le cadre de la loi” et “le moins de pertes possible”, mais a appelé les protestaires à quitter les lieux d’eux-mêmes “pour éviter que le sang ne coule”.
Pour le porte-parole de l’Intérieur, la réponse massive à l’appel du chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, à manifester vendredi pour lui donner “mandat d’en finir avec le terrorisme” démontre que le peuple “souhaite la stabilisation du pays sous la protection de l’armée et la police”.
Mais les partisans de M. Morsi voient dans ces violences le résultat direct du discours du général Sissi, maître d’œuvre du renversement du premier président d’Egypte élu démocratiquement.
Condamnations internationales
“De telles déclarations de Sissi incitent à la violence et à la haine et servent à couvrir les crimes haineux de l’armée et de la police”, ont-ils accusé. A Rabaa al-Adawiya, des jeunes islamistes portant casque et gourdins scandaient “Sissi assassin”.
“Le général Sissi est l’homme fort du nouveau régime”, souligne Moustafa Kamel el-Sayyed, professeur de science politique à l’Université du Caire, ajoutant qu’il “jouit du soutien d’une grande partie de la population en raison de son action contre les Frères musulmans”.
Ankara a condamné les violences, appelant à un transfert du pouvoir à une “direction démocratique”, tout comme la représentante diplomatique de l’Union européenne Catherine Ahston.
Londres a “condamné” l’usage de la force contre les manifestants”, et Paris a appelé “toutes les parties, et notamment l’armée, à la plus grande retenue”. Berlin a demandé aux nouvelles autorités de “tout faire pour éviter d’autres dérapages”.
Arguant que M. Morsi ne pouvait régler la grave crise politique secouant le pays depuis son élection en juin 2012, l’armée l’a déposé le 3 juillet et a nommé un président civil intérimaire pour conduire la transition avant la tenue de législatives, en principe début 2014, puis d’une présidentielle.
Les Frères musulmans dénoncent un “coup d’Etat” et assurent vouloir défendre la “légitimité” du président élu.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

IRONIE DU SORT. Egypte: l’ex raïs islamiste Mohamed Morsi dans la même prison que Mubarak

MORSI-MOUBARAK«Le chameau ne se moque pas des bosses des autres», comme le dit le proverbe touareg. Mohamed Ibrahim, ministre de l’Intérieur égyptien a déclaré qu’une décision sur l’endroit où sera interné le meurtrier Mohamed Morsi, dont le cachot reste secret, reviendrait au juge d’instruction. Pressé par les journalistes qui l’interrogeaient, il a néanmoins indiqué que, il sera probablement transféré dans la même prison du Caire où l’ancien dirigeant Hosni Moubarak est actuellement détenu. 
Le président islamiste Mohamed Morsi, est accusé d’assassinats et de crimes, en relation avec une puissance étrangère, c’est à dire le Hamas. La rhétorique anti-palestinienne grandit dans la plupart des pays arabes. La faiblesse du Fatah, laquais du gouvernement américain et les mauvais choix du Hamas, notamment dans le conflit syrien et la crise égyptienne actuelle vont voir la souffrance des Palestiniens décupler, surtout à Gaza.
Il faut noter que Morsi voulait engager les forces égyptiennes en Syrie, et que, les dernières manifestations en Égypte laissent sans voix les Etats-Unis, vaincus par le peuple égyptien.
Morsi-Mubarak dans le même bateau ? L’homme qui traverse la rivière ne doit pas se moquer de celui qui se noie. Morsi vient de l’apprendre à ses dépends…

WikiLeaks : Manning n’est pas un traître, il espérait «provoquer un débat mondial»

WikiLeaks : Manning n’est pas un traître, il espérait «provoquer un débat mondial»
Cliff Owen/AP/SIPA
Bradley Manning n’est pas un traître, comme l’affirme l’accusation, il espérait «provoquer un débat mondial» en transmettant à WikiLeaks des documents secrets. C’est du moins ce que plaide vendredi 27 juillet son avocat, David Coombs. Le soldat, accusé de collusion avec l’ennemi pour les révélations qu’il a fournies au site de Julian Assange, est quelqu’un de «jeune, naïf et bien intentionné», poursuit-il, alors que le procès en cour martiale débuté en juin à Fort Meade touche à sa fin.
Pour l’avocat du jeune homme de 25 ans, Manning a été choqué de voir ce qui se passait en Irak, et «espérait provoquer un débat mondial et (...) que les choses changeraient grâce à cela». «Il espérait que les gens apprendraient le vrai nombre des victimes en Irak, qu'ils en seraient scandalisés», a expliqué l’avocat, faisant référence à une vidéo divulguée par le soldat montrant du cockpit l’attaque en 2007 d'un hélicoptère Apache ; douze civils y avaient été tués dont deux employés de Reuters. Elle montre aussi des tirs contre des hommes non armés qui secourent un Irakien blessé, pendant ce temps, on y entend l’équipage américain faire des blagues. «Vous devez voir ça avec les yeux d'un jeune homme pour qui la vie humaine compte», lance l’avocat qui rejette également un autre argument. Bradley Manning serait photographié «joyeux» peu après la divulgation des informations. «Regardez la photo, il porte un soutien-gorge (…) il sourit parce qu'à ce moment-là, il se sent lui-même», justifie David Coombs, rappelant les doutes du jeune homme sur son identité sexuelle dans une armée où il n’est alors pas question de s’afficher homosexuel.
En transmettant des dossiers classés secrets à WikiLeaks, le soldat se retrouve au cœur de la plus grande affaire de fuites de documents classifiés de l'histoire américaine. Si l’acquittement est requis par David Coombs pour les accusations d'espionnage, de fraude informatique, et «d'aide à l'ennemi», Bradley Manning a reconnu avoir fait fuiter quelque 700.000 documents militaires et diplomatiques classifiés, mais a plaidé non coupable pour la charge la plus grave et qui peut lui valoir la prison à vie, celle d'avoir sciemment aidé al-Qaïda.
L’accusation reste de son côté impassible. Jeudi, elle a décrit le militaire comme égoïste et téméraire, estimant que le prévenu ne pouvait ignorer que les documents révélés par WikiLeaks pourraient être consultés par les ennemis de l’Amérique. Bradley Manning est également poursuivi pour 21 autres chefs d’inculpation pour lesquels il encourt un total de 154 ans de prison. Il a de fait accepté de plaider coupable pour dix d’entre eux pour un total de vingt années de prison. Les audiences consacrées à la fixation de la peine devraient débuter le 31 juillet prochain.

Le Mali s’apprête à élire un président pour sortir du chaos


. © - Le Mali était samedi à la veille d‘élire un nouveau président qui aura la très lourde tâche d’entamer le redressement et la réconciliation dans un pays traumatisé par un an et demi de conflit politique et militaire, un scrutin sous haute surveillance internationale.
Vingt-sept candidats se présentent dimanche au premier tour de la présidentielle qui devrait, sauf grosse surprise, être suivi le 11 août d’un second tour entre les deux candidats arrivés en tête.
L’ex-Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale Ibrahim Boubacar Keïta, 69 ans, et l’ex-ministre des Finances et ex-dirigeant de l’Union économique et monétaire (Uémoa) Soumaïla Cissé, 63 ans, sont les deux grands favoris, suivis d’un autre ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, 60 ans.
Cette élection doit rétablir l’ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat qui a précipité la chute du Nord du Mali aux mains de groupes islamistes de la mouvance Al-Qaïda, alliés dans un premier temps à la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Elle intervient six mois après le début en janvier d’une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper une avancée vers le Sud des islamistes armés et les chasser du Nord qu’ils occupaient depuis neuf mois.
Cette intervention de la France, en grande partie réussie puisque les structures des groupes islamistes dans le Nord ont été démantelées, a été unanimement saluée dans le monde et au Mali qui était sur le point de devenir un nouveau sanctuaire pour les jihadistes.
Mais la forte pression exercée ensuite par Paris sur le régime de transition à Bamako pour qu’il organise au plus vite des élections a suscité des interrogations et des critiques sur cette précipitation qui risque d’aboutir à un scrutin “bâclé” et des résultats contestés.
Un des candidats, Tiébilé Dramé, artisan d’un accord de paix signé en juin à Ouagadougou entre Bamako et la rébellion touareg, qui avait réclamé en vain un report du scrutin, a retiré sa candidature pour protester contre sa mauvaise préparation et l’attitude de la France qui, selon lui, a par ses pressions porté atteinte à la “dignité” des Maliens.
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, ont prévenu d’avance que cette élection présidentielle serait “imparfaite”, mais qu’il faudrait néanmoins en “accepter” les résultats.
Si 85% des cartes des 6,9 millions d‘électeurs ont été distribuées, plusieurs obstacles au bon déroulement du scrutin subsistent: redéploiement inachevé de l’administration centrale dans le Nord et absence de retour chez eux de 500.000 réfugiés et déplacés ayant fui le conflit et dont la plupart risquent de ne pas pouvoir voter.
“Conditions acceptables”
Des bureaux de vote ont été installés à Mbéra, en Mauritanie, l’un des plus grands camps de réfugiés maliens, dont plus 11.000 sur 70.000 vont pouvoir voter. En revanche, dans le camp de Goudébou, au Burkina Faso, les quelque 10.000 réfugiés attendaient toujours leurs cartes d‘électeur.
L’un des groupes jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), a menacé de “frapper” les bureaux de vote et mis en garde garde “les musulmans maliens contre la participation à ces élections”.
“Conditions acceptables”
Louis Michel, chef de la centaine d’observateurs de l’Union européenne (UE) déployés au Mali, a néanmoins affirmé vendredi qu’en dépit des craintes et des insuffisances, “ces élections peuvent se dérouler dans un contexte et dans des conditions acceptables qui ne permettront pas une interprétation ou un dévoiement du résultat”.
Une tâche immense attend le nouveau président, tant le Mali sort exsangue et plus que jamais divisé par ces dix-huit mois de crise qui l’ont plongé dans la récession et ont renforcé la pauvreté déjà grande dans ce pays classé en 2012 182e sur 187 selon l’indice de développement humains d’organisations internationales.
Il pourra compter sur le soutien massif de la communauté internationale qui a promis plus de trois milliards d’euros d’aide.
Mais sa mission la plus délicate sera de réconcilier les différentes communautés qui composent le Mali: les tensions entre elles ont été exacerbées par la rébellion touareg et l’occupation islamiste, Touareg et Arabes étant souvent assimilés par les Noirs à des rebelles ou à des jihadistes.
La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, fief des Touareg et du MNLA qui prône l’autonomie du Nord, illustre à elle seule ces divisions. Des violences meurtrières y ont eu lieu il y a deux semaines entre des habitants touareg et noirs, en partie provoquées par le retour de soldats maliens dans la ville le 5 juillet.
Samedi, un journaliste de l’AFP a constaté que la situation y était calme, sans grand monde dans les rues, sans affiches électorales, sans aucun drapeau malien. Moins de la moitié des 35.000 électeurs de la région de Kidal avaient retiré leurs cartes, selon des chiffres officiels.
La sécurité du scrutin sera assurée par quelque 6.300 soldats de la force de l’ONU, la Minusma, aidée des 3.200 soldats français encore présents au Mali.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Somalie: attentat contre l’ambassade turque, un policier turc tué


. © Salah Habibi L’attentat-suicide à la voiture piégée qui a visé samedi après-midi l’ambassade de Turquie à Mogadiscio a tué un policier turc et en a blessé trois autres, a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères.
“Un de nos policiers des forces spéciales chargés de la garde du bâtiment auxiliaire de l’ambassade visé par l’attentat a malheureusement perdu la vie (...) et trois autres ont été blessés, dont un gravement”, a déclaré le ministère dans un communiqué.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: l’armée progresse dans un quartier rebelle de Homs


. © Salah Habibi L’armée syrienne contrôle désormais “50%” de Khaldiyé, bastion rebelle et un des plus grands quartiers de la ville de Homs (centre), où bombardements et combats faisaient rage samedi, rapporte une ONG syrienne.
“L’armée, appuyée par des combattants du Hezbollah libanais, a progressé au cours des dernières 24 heures et contrôle désormais 50% de Khadiyé”, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dans la nuit de vendredi à samedi, “les violents bombardements au mortier et à l’artillerie n’ont pas arrêté”, a-t-il indiqué, précisant que le secteur rebelle était encore pilonné samedi en matinée.
Khaldiyé se situe dans le nord de Homs, surnommé “capitale de la révolution” par les militants.
M. Abdel Rahmane a indiqué que les rebelles opposaient une “résistance farouche” à cet assaut et que les “combats étaient très intenses”.
Les militants ont également rapporté des “combats très violents” entre rebelles d’une part et l’armée appuyée par le Hezbollah libanais.
“Khaldiyé est visé par un bombardement violent et sans interruption; des combats très violents opposent l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) aux forces du régime appuyées par le Hezbollah libanais qui tentent de prendre le quartier”, indique pour sa part la Commission générale de la révolution syrienne, un réseau de militants.
Outre Khaldiyé, les quartiers du vieux Homs, tenus par les insurgés, étaient également bombardés, selon l’OSDH et les militants.
Le régime veut rééditer son succès militaire à Qousseir (centre-ouest), bastion rebelle depuis un an repris en juin par l’armée avec l’appui massif du Hezbollah.
Le Hezbollah, qui dispose d’un puissant arsenal et qui avait combattu Israël lors de la guerre de 2006, est un allié indéfectible du régime syrien et sa branche armée a été récemment inscrite sur la liste européenne des organisations terroristes.
Ailleurs en Syrie, au moins 12 civils, dont trois enfants, ont été tués vendredi soir dans un quartier du sud de la métropole d’Alep (nord), et 50 autres ont été blessés par des missiles sol-sol lancés par les troupes du régime, selon l’OSDH.
“L’armée visait des QG de combattants, dont celui de l‘État islamique en Irak et au Levant (jihadistes, EIIL), à Bab Nairab mais les missiles se sont abattus à quelques dizaines de mètres de là sur les maisons de civils”, précise l’ONG.
“Toute ma famille a été tuée, toute ma famille”, lâche un garçon en pleurant près des décombres dans la nuit, selon une vidéo diffusée par l’OSDH.
En février, des missiles sol-sol avaient fait 58 morts dont 36 enfants, selon l’OSDH. Des opposants avaient alors accusé l’armée d’avoir tiré, à partir d’une base dans la région de Damas, des missiles Scud sur un quartier de la ville, ce qu’a démenti le régime.
La guerre en Syrie a fait plus de 100.000 morts et des millions de réfugiés depuis mars 2011, selon le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, sans aucune issue en vue.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Genève 2: l'opposition syrienne pose des conditions de sa participation

Genève 2: l'opposition syrienne pose des conditions de sa participation

L'opposition syrienne a posé vendredi plusieurs conditions de sa participation à la conférence internationale sur la paix en Syrie ("Genève 2") lors d'une rencontre informelle au Conseil de sécurité de l'ONU, a annoncé le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.
"Ils ont annoncé leur intention de participer à la conférence, tout en faisant plusieurs déclarations laissant supposer l'existence de conditions préalables à sa tenue", a indiqué M.Tchourkine devant les journalistes.
"C'était une discussion calme et utile", a ajouté M.Tchourkine au terme de la rencontre avec la délégation de l'opposition syrienne conduite par Ahmad Jarba, leader de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR).
Le diplomate russe avait souligné jeudi que la rencontre informelle avec l'opposition syrienne ne signifiait pas une reconnaissance officielle de la Coalition nationale de l'opposition syrienne.
L'ambassadeur de Syrie en Russie Riad Haddad avait annoncé jeudi dernier que les autorités syriennes étaient prêtes à prendre part à la conférence Genève 2 sans aucun préalable.
Début mai dernier, les chefs de diplomatie russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry ont convenu à Moscou de convoquer une nouvelle conférence internationale sur le règlement du conflit syrien. Ce forum doit faire suite à celui de Genève tenu en juin 2012. La nouvelle conférence - appelée "Genève 2" - aura également lieu dans cette ville suisse, bien que sa date n'ait pas encore été fixée. Le but de Genève 2 est de réunir à la table de négociations les représentants des autorités et de l'opposition.

Le député suédois Lars Ohly publie par erreur une photo de son pénis sur Twitter et Instagram

Le député suédois Lars Ohly publie par erreur une photo de son pénis sur Twitter et Instagram

Le député suédois Lars Ohly a publié ce mercredi une photo de son tout nouveau tatouage au mollet. Problème : le cliché ne se contente pas de montrer la jambe de l'élu...

Sans doute un peu trop pressé d'exposer son nouveau tatouage à l'effigie de l'emblème de la ville de Liverpool, le député suédois Lars Ohly a publié une malencontreuse photo sur ses comptes Instagram et Twitter, ce mercredi 24 juillet. Car si le cliché montre bien le « Liver Bird » qui orne le mollet gauche de l'élu, il offre également une vue imprenable sur... ses parties intimes !

Après Peugeot, Obama oblige Renault à quitter l’Iran

Le président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l’Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis.
Renault en Iran
Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l’an dernier… Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de General Motors. Un manque à gagner pour l’industrie tricolore.

"Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran", a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis.

Renault se voit contraint, après PSA, d’interrompre ses lucratives activités en Iran qui détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui  en étaient absentes.

    "On n’a pas le choix", souligne Carlos Tavares.

Suite au durcissement des sanctions contre Téhéran, les ventes au premier semestre de voitures livrées en kit et assemblées en Iran ont chuté de 47,2%.

Renault a vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 28.000 au premier semestre 2013, pour l’essentiel des Tondar, des Dacia Logan rebaptisées et vendues sous le label du losange.

De plus, Renault va laisser 500 millions d’euros d’actifs dans le pays, argent qu’il ne peut pas rapatrier à cause des contraintes imposées par la communauté internationale. Pour compenser ces pertes annoncées, le constructeur a donc dû mettre cette année 512 millions de côté, qui ont grevé ses bénéfices semestriels.

PSA avait déjà du tout arrêter, sous la pression de General Motors, avec lequel il a signé une alliance fin février 2012. Les exportations de  collections de pièces destinées aux véhicules Peugeot traditionnellement fabriqués en Iran ont été stoppées en 2012. PSA affirme qu’il s’est ainsi conformé aux sanctions internationales.

Toutefois, des sources internes assurent que PSA a arrêté les flux de composants sur demande expresse de General Motors. Le consortium du Michigan ne voulait pas que son allié soit présent dans un pays placé sur la liste noire des pays avec lesquels les Etats-Unis interdisent le moindre commerce.

Un manque à gagner pour PSA de plus de 313.000 véhicules en 2012 et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013. L’Iran avait absorbé 467.000 unités du groupe PSA en 2010, 457.900 en 2011.

La marque Peugeot s’octroyait avant les sanctions près de 30% du marché local.

Sources : La Tribune / Le Journal du Siècle

http://lejournaldusiecle.com

Le premier héliport de Moscou a accueilli les premières compétitions Notchnaïa Moskva 2013 Une course-poursuite nocturne en hélicoptère dans le ciel de Moscou

Первое вертолетное шоу Ночная Москва

Le premier héliport de Moscou a accueilli les premières compétitions Notchnaïa Moskva 2013 (Moscou de nuit 2013). 9 équipes ont participé à cette course de vitesse où la précision était également de rigueur. La Voix de la Russie a suivi ce spectacle aérien inhabituel.

L’héliport est situé à la périphérie de la ville, sur le toit d’un grand centre d'exposition. On peut ressentir des rafales de vent sur cet emplacement, et les techniciens terminent les derniers préparatifs avant le décollage des hélicoptères. Les groupes de tournage déploient leurs caméras et les invités, ainsi que des participants à la course se réunissent dans la salle de départ. Avant le coup de départ il y a encore une heure, mais les pilotes se sont déjà concentrés sur la course. Les règles de cette course sont difficiles même pour les pilotes expérimentés. Natalia Trofimova, pilote de l’équipe féminine Kolibri partage ses impressions avec La Voix de la Russie.
C’est un premier show de ce type. C’est très intéressant d’y participer. Les pilotes ne savaient pas à l'avance ce qui les attend, car nous venons à peine de recevoir les plans des missions que nous avons à relever. Il y a plusieurs points sur notre parcours que nous devons atteindre en un temps fixe. Si nous n’y parvenons pas, les juges vont nous retirer des points. Nous avons également besoin d'un certain temps pour pouvoir atterrir en fin de parcours.
La course a commencé à 21h00 précises et le premier hélicoptère est monté dans les cieux. Il décolle à une vitesse tellement élevée que le bruit de ses pales coupe le discours de l’animateur du show. On sent aussi une odeur forte de kérosène. Selon les règles de la compétition, l’hélicoptère suivant monte dans le ciel 5 minutes après. Ainsi, une dizaine d’équipages montent dans les cieux de Moscou. Les spectateurs peuvent les suivre sur la carte qui apparaît sur les écrans, car chaque appareil est équipé du système de géolocalisation GPS. Une fois tous les équipages montés dans le ciel, un programme festif a commencé pour les spectateurs du show. L’héliport a ouvert ses portes il y a moins de 90 jours.
Nous avons enfin réalisé avec la holding Vertolety Rossii (Hélicoptères de Russie) ce que nous avons prévu de créer il y a longtemps – une course d’hélicoptères qui a lieu dans la nuit », explique le porte-parole de la holding Rousskie vertoletnye sistemy (Systèmes d’hélicoptères russes) Azad Karryev. « Un grand nombre de spectateurs sont venus nous soutenir et des équipes redoutables. Je pense que tout se passera très bien ».
35 minutes se sont à peine écoulées depuis le coup d’envoi de la course, et on entend déjà le bruit des pales dans le ciel. Un hélicoptère de couleur rouge vif est apparaît dans le ciel. La machine fait un tour à basse altitude avant d’atterrir sur le lieu de pose d’arrivée de la course, éclairé par des projecteurs.
Nous avons volé à toute allure sur la ligne d’arrivée : entre la partie Ouest du périphérique de Moscou, mais nous avons pris un léger retard à cause du vent violent qui venait en face », explique à La Voix de la Russie le commandant de la première équipe, le pilote du club Aviamarket Ivan Roubtsov. « Je pense que les autres équipages seront confrontés aux mêmes difficultés, car le vent est très violent. Toute notre équipe composée de quatre personnes était sous tension. Et tout le monde a trouvé cette compétition excitante. Les conditions climatiques ont rajouté du suspens. Une très belle expérience.
Il a fallu seulement une demi-heure à l'équipage pour survoler le périphérique de Moscou de 110 kilomètres, sur lequel la circulation est très chargée. D’autres équipages reviennent sur l’héliport et le temps de chacun est enregistré à la seconde près. Ensuite les juges estiment la performance de chaque équipe. Et ils s’accordent sur le nom du vainqueur. Il s’agit de Maxime Sotnikov, un sportif professionnel, spécialisé dans les courses internationales d’hélicoptères.
Lorsqu’on pense à une chose pendant la compétition, on perd de vue d’autres aspects. Difficile de réunir tous les paramètres en un seul point. Il faut à la fois être en contact avec le contrôleur aérien par la liaison radio, surveiller l’altitude, la pression du système, et en même temps garder la vitesse. La seule chose qui peut aider dans ces conditions : c’est l’expérience. C’est inhabituel de terminer la course lorsqu’on ne voit pas de fin de course. Ce n’est que 15 secondes avant la fin de la course qu’on réalise que l’hélicoptère se pose.
Malgré son expérience, Maxim Sotnikov a noté que cette course est très intéressante. Et il a souhaité aux organisateurs de la rendre encore plus spectaculaire à l’avenir, en y ajoutant des éléments tels que la recherche dans l'air et le pilotage ultra-précis.

 
french.ruvr.ru 

Ligue de diamant : Bolt remporte le 100 m, Lemaitre décevant

Le Jamaïcain Warren Weir remporte le 200 m au meeting de Londres, le 26 juillet.

Usain Bolt a remporté vendredi 26 juillet le 100 m du meeting de Londres en 9 sec. 85, son meilleur chrono cette saison (vent : + 0,2 m/s), à l'occasion de la 11e étape de la Ligue de diamant d'athlétisme. Si l'on ôte aux bilans mondiaux les chronos réalisés par l'Américain Tyson Gay (9 sec. 75), qui a été contrôlé positif et qui ne participera pas aux Mondiaux de Moscou, Bolt réalise même, en quelque sorte, la meilleure performance mondiale de l'année .

Le Jamaïcain Warren Weir a de son côté remporté le 200 m du meeting de Londres en 19 sec. 89, Christophe Lemaitre se montrant de nouveau décevant (4e en 20 sec. 23) dans la perspective des Mondiaux d'athlétisme de Moscou.
Weir, médaillé de bronze sur la distance l'an dernier dans ce même stade, marque les esprits dans la perspective d'un podium mondial sur la distance (10-18 août). Il a devancé son compatriote Jason Young (2e en 19 sec. 99), qui ne s'est pas qualifié pour Moscou, et l'Américain Wallace Spearmon (3e en 20 sec. 18), repêché pour les championnats du monde après le contrôle positif de son compatriote Tyson Gay.
LEMAITRE IMPUISSANT
De nouveau, Lemaitre s'est montré incapable de descendre sous les 20 secondes, son objectif initial. Il a surtout, et c'est plus rare, été dans l'incapacité de remonter ses adversaires dans la dernière ligne droite, son habituel point fort. En 20 sec. 23, il n'améliore même pas son meilleur temps cette saison (20 sec. 07 à Paris le 6 juillet).

"Je rate totalement ma course techniquement, je suis très déçu. Je n'ai pas d'explications, je me sentais hyper bien à l'entraînement", a déclaré Lemaitre, qui doit encore courir le 100 m dans moins d'une heure.
L'autre Français engagé, Jimmy Vicaut, a évolué en aveugle sur la  ligne 9, pour terminer derrière Lemaitre, à bonne distance toutefois (20 sec. 44). "Je suis incapable de dire si ma course est bien ou pas. Je n'ai pas eu l'œil sur Christophe, on verra ça avec mon coach pour analyser", a commenté celui qui n'est pas un habitué de cette distance.

Les USA prêts à délivrer un passeport temporaire à Snowden

Edward Snowden

Les autorités américaines sont prêtes à délivrer à Edward Snowden un passeport temporaire qui lui permettrait de regagner sa patrie pour comparaître en justice, a annoncé le procureur général des Etats-Unis Eric Holder dans une lettre adressée au ministre russe de la Justice Alexandre Konovalov.
"Snowden estime qu'il ne peut pas quitter la Russie et qu'il doit d'abord légaliser son statut. Il n'en est rien: il peut partir. Bien que son passeport ait été annulé le 22 juin, Snowden demeure citoyen des Etats-Unis. Il a droit à un passeport à durée de validité limitée qui lui permettrait de revenir aux Etats-Unis. Nous sommes prêts à préparer un tel document dans les plus brefs délais", lit-on dans la lettre de M. Holder dont RIA Novosti a obtenu copie.
Les Etats-Unis ont en outre assuré à la Russie qu'en cas de rapatriement d'Edward Snowden, l'accusation ne réclamerait pas de peine de mort à son encontre, a annoncé vendredi l'agence Reuters, citant le département américain de la Justice.
Les autorités américaines affirment également que l'intéressé jouira pleinement de ses droits de citoyen des Etats-Unis et qu'il ne fera pas l'objet de tortures.
L'ex-consultant de la CIA et de l'Agence nationale de sécurité (NSA) Edward Snowden est recherché aux Etats-Unis pour avoir divulgué des renseignements secrets sur  l'espionnage électronique pratiqué par Washington à travers le monde.
Les Etats-Unis estiment que ces fuites ont causé un préjudice énorme à leur sécurité nationale et demandent à la Russie de "rapatrier" le lanceur d'alerte qui se trouve actuellement dans la zone de transit d'un aéroport international de Moscou.

emplacer le sport par une pilule : et si c’était possible ?

Des chercheurs travaillent sur des composants qui permettraient de ressentir les effets du sport, sans en avoir fait.

Deux souris dont l'une est obèse Human Genome wall for SC99/Wikimedia/CC
Deux souris dont l'une est obèse Human Genome wall for SC99/Wikimedia/CC
Prendre une pilule qui offre les bénéfices du sport sans suer. Ça ressemble à une scène d'un film de science-fiction. Pas forcément le meilleur d'ailleurs.
"Le Cinquième Elément" par exemple. A un moment, l'héroïne, qui a une grosse faim, pose une pilule dans un plat et l'enfourne au micro-onde. Elle obtient alors en quelques secondes un poulet rôti.
Le "New York Times" évoque dans un article récent des études publiées dans le journal Nature. Des chercheurs ont injecté à des souris obèses un composant qu'ils avaient fabriqué eux-mêmes.
Ce composant a augmenté l'activation d'une protéine nommée REV-ERB, connue pour contrôler en partie le rythme et l'horloge biologiques de plusieurs animaux.
Les souris ont alors perdu du poids et amélioré leur taux de cholestérol, même celles qui avaient un régime très gras.
Souris, santé, recherche
Deux souris dont l'une est obèse Human Genome wall for SC99/Wikimedia/CC
Alors qu'ils n'attendaient pas ce résultat, les chercheurs ont aussi constaté que les souris "traitées" consommaient plus d'oxygène dans la journée. Elles s'étaient mises à dépenser 5% d'énergie supplémentaire.

Comme "un imitateur d'exercice physique"

Pourtant, elles ne se dépensaient pas plus que les autres souris et se montraient même souvent plus paresseuses et inactives qu'avant d'avoir subi les injections.
En gros, c'est comme si on leur avait donné une drogue qui provoquait chez elles une séance d'exercice sans les efforts qui l'accompagnent.
Le composant semble aussi donner plus d'énergie dans les activités sportives. Quand les chercheurs l'ont administré à des souris normales, puis les ont placées sur de petits tapis roulants, elles étaient bien plus endurantes que les autres.
Au "New York Times", l'un des co-auteurs de l'étude, le docteur Thomas Burris, chercheur en pharmacologie à l'université de Saint Louis, a déclaré que le composant "semblait agir comme un imitateur d'exercice physique".
Les chercheurs ont travaillé en partant d'un fait. L'une des caractéristiques principales de l'exercice physique est que quand on le pratique, il augmente les mitochondries dans les muscles. Ce mot compliqué désigne des structures cellulaires qui aident l'organisme à régénérer de l'énergie.
Or les chercheurs ont fait un autre test. Ils ont mélangé le composant qu'ils avaient mis au point à des cellules musculaires de souris très faibles en REV-ERB. Elles se sont alors mises à créer de nouvelles mitochondries et à renforcer celles qu'elles avaient déjà.

Un nouveau moyen de se doper ?

Cette pilule-miracle n'en est qu'à ses balbutiements. En effet, si les résultats des études in vitro sont concluants, ceux in vivo ne le sont pas. Dans une dernière étude, publiée par le journal Plos Biology, on apprend que des souris à qui l'on a administré le composant in vivo ont développé des mitochondries dans des doses toxiques.
De toute façon, si cette pilule du sport existait, elle poserait tout un tas de problèmes :
  • déjà, l'idée du sport contenu dans une pilule, c'est tout de même un peu triste. Quand on fait du sport, c'est souvent pour se balader, prendre l'air. Un monde où tout le monde reste chez soi à prendre des pilules de sport, ce n'est pas juste de la science-fiction, c'est aussi un enfer ; 
  • que donneraient ces tests, réalisés sur des souris, sur des êtres humains Quand bien même l'effet serait vérifié, est-ce qu'une pilule suffirait à reproduire les effets d'une séance de sport chez un humain?
  • enfin, si elle a des effets positifs sur des personnes sportives, on peut se demander si une telle pilule ne pourrait pas être utilisée comme un produit dopant. Le docteur Thomas Burris raconte que des confrères à l'origine d'autres études sur des pilules stimulant l'exercice l'ont prévenu. Il faut qu'il s'attende à recevoir des "coups de fils bizarres venant d'athlètes et de leurs équipes techniques". 
Si l'idée d'une pilule de sport fait peur, il n'en reste pas moins qu'elle pourrait, dans certains cas particuliers, être tout à fait magique. Notamment en apportant les bienfaits du sport à des personnes qui ne peuvent plus le pratiquer.

tempsreel.nouvelobs.com

Faso Academy 2013 : La triste partition des professionnels

Depuis quelques années les téléspectateurs burkinabè ont adopté une émission dont l’audience va crescendo. Faso Academy est sans conteste une grosse production de la RTB et qui suscite par la même occasion, l’intérêt des mélomanes et aiguise l’émulation des artistes en compétition. De toute évidence, cette compétition musicale a contribué à l’éclosion de jeunes talents.
z


Faso Academy 2013 : La triste partition des professionnels L’édition 2013 lancée le jeudi 25 juillet dernier et qui a lieu dans un contexte de célébration du cinquantenaire de la télévision nationale doit être celle de la maturité à tous les niveaux. Intéressons nous aux artistes professionnels dont les chansons sont désignées pour les interprétations des candidats.

La musique, un art à respecter

Ils sont nombreux les artistes burkinabè à profiter d’un matraquage promotionnel dû au choix de leurs titres imposés en interprétation aux candidats de Faso Academy. Ce n’est pas Sana Bob, Prince Zoetaba ou Sissao qui diront le contraire. Leurs tubes donnent du fil à retordre aux artistes en herbes. Des envolées magistrales en passant par le respect des gammes, la clarté des timbres vocaux, le public découvre avec les postulants au sacre, qu’il n’est pas facile de chanter. La musique est un art qui mérite de la considération et le respect des mélomanes abonnés à la consommation des œuvres piratées.

Artistes professionnels, soyez plus professionnels

Les artistes interprétés à Faso Academy doivent cependant faire preuve de plus de professionnalisme. C’est un privilège de voir des candidats les imiter mot pour mot, geste pour geste. Pourtant quand nos stars sont invitées sur le plateau de Faso Academy, elles excellent dans le playback. Comme les candidats, elles doivent faire leur preuve sur leur instrumental. Ainsi les jeunes qui les observent reconnaitront en elles des professionnels au sens plein du terme. Nos vedettes auraient-elles peur d’avoir une note en deçà de la moyenne (si elles devaient être évaluées) en reprenant leur propre composition ? Le staff de Faso Academy exigeant dans ses critères de notation, se doit d’être plus rigoureux dans la prestation des artistes dont les productions sont proposées en compétition. Ils doivent jouer au moins en semi live. Il suffit juste de les mettre dans la même logique que les amateurs. On distinguera alors les simulacres d’artistes des vrais professionnels.
Richard TIENE
tienerichard@hotmail.com

Israël en froid avec l’UE dans une partie de la Cisjordanie


. © Emmanuel Dunand Israël s’apprête à geler les contacts avec l’Union européenne dans une partie de la Cisjordanie en réaction à l’adoption par l’UE de nouvelles lignes directrices excluant les territoires occupés de la coopération avec Israël, ont indiqué des responsables à l’AFP vendredi.
Ces lignes directrices de l’UE, publiées il y a une semaine, disposent qu‘à partir de 2014, tous les accords avec Israël portant sur une aide de l’UE devront spécifier qu’ils ne s’appliquent pas aux territoires occupés depuis 1967 (Cisjordanie, Jérusalem-Est, bande de Gaza et le Golan).
Face à cette décision, le ministre de la Défense israélien, Moshé Yaalon a ordonné au général Eitan Dangot, qui est à la tête du COGAT, département du ministère co-gérant les affaires civiles avec les Palestiniens, de “geler les contacts avec des représentants de l’UE dans la zone C” de la Cisjordanie, qui est sous contrôle total d’Israël.
“Il est inacceptable que l’UE se conduise de la façon dont elle le fait et que nous l’acceptions sans broncher”, a précisé ce responsable.
Un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé d’indiquer à l’AFP si cette décision reflétait une position plus large d’Israël vis-à-vis de l’Union européenne.
“Des rencontres entre Dangot et des représentants de l’UE ont été annulées, des projets et des dons gelés et des demandes de renouvellement de permis de voyage en Cisjordanie et à Gaza ont été refusées à des responsables européens et à des Palestiniens”, a indiqué un responsable du ministère de la Défense à l’AFP.
Moshé Yaalon a donné pour consigne à M. Dangot de “snober” les responsables européens, a-t-il encore précisé.
“Ce que nous tentons de faire actuellement, par l’intermédiaire de nos délégations sur le terrain, est d’obtenir des clarifications”, a déclaré Maja Kocijanvic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, déplorant l’absence de communication officielle de la part des Israéliens.
La décision européenne annoncée vendredi dernier a provoqué un tollé en Israël et le Premier ministre Benjamin Netanyahu l’a qualifiée de “diktat extérieur sur nos frontières”.
“Cette question ne sera tranchée que dans le cadre de négociations directes”, avait encore indiqué le chef du gouvernement israélien.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Iran: en 2003 Rohani a arrêté un projet clandestin de fabrication de la bombe

PARIS - Le président élu iranien Hassan Rohani, qui sera investi le 3 août, est l'homme qui a arrêté un programme clandestin de fabrication d'une arme nucléaire en Iran fin 2003, selon François Nicoullaud, ambassadeur de France à Téhéran de 2001 à 2005.

En m'appuyant sur des conversations que j'ai eues à l'époque, en tant qu'ambassadeur de France à Téhéran, avec de hauts responsables iraniens proches du dossier, je crois fermement que Rohani a été le principal acteur de ce processus, affirme M. Nicoullaud dans une tribune publiée samedi dans le International Herald Tribune (IHT).

Hassan Rohani a dirigé jusqu'en 2005 les négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami et accepté en 2003 la suspension du programme d'enrichissement d'uranium ainsi que des inspections inopinées des installations iraniennes.

L'enrichissement, c'était la partie visible mais il y avait une partie cachée, clandestine, la fabrication d'un engin nucléaire --une fois qu'on a produit l'uranium enrichi, comment on le met sur une tête de missile et comment on l'expédie à des +amis+ de la région--, et c'est ce programme que Rohani a arrêté, a expliqué l'ex-diplomate à l'AFP.

Bien sûr, écrit-il dans le quotidien, les Iraniens à l'époque ne pouvaient reconnaître devant un étranger qu'un tel programme existait, et je ne peux désigner les responsables à qui j'ai parlé à l'époque.

L'existence de ce programme secret et son interruption en 2003 sont attestées avec un haut degré de certitude par les services de renseignements américains en 2007 puis par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un rapport en 2011. Ce qui n'a pas été dit, c'est qui avait interrompu ce programme, note M. Nicoullaud.

Je le savais depuis longtemps mais maintenant que Rohani devient président, j'ai suffisamment d'indices concordants pour démontrer que c'est bien lui qui a été le principal décideur, qui a présenté la décision au guide suprême et surtout qui l'a appliquée et a obligé les pasdarans (gardiens de la Révolution) à interrompre ce programme auquel ils tenaient comme à la prunelle de leurs yeux, dit-il à l'AFP.

M. Nicoullaud, aujourd'hui à la retraite, s'appuie notamment sur deux conversations. Fin octobre 2003, un haut responsable iranien lui parle de la difficulté des dirigeants à savoir ce qui se passe réellement dans les activités nucléaires, les Pasdarans cachant leur copie.

Quelques semaines plus tard, une autre personnalité lui fait part des blocages pour convaincre les chercheurs de mettre fin à des études qui durent depuis des années. M. Nicoullaud lui conseille de leur concéder un peu de temps pour archiver les données recueillies jusque là, à l'image de ce qui s'est fait en Europe après la signature de la Convention sur les armes chimiques. On a appliqué la méthode, ça a très bien marché, lui dira plus tard son interlocuteur. L'AIEA évoque cet aspect dans son rapport en 2011.

Maintenant que Rohani est président, il va piloter de très près le dossier nucléaire et cela démontre qu'il a la capacité de prendre une décision courageuse et surtout de l'imposer aux puissants pasdarans, conclut M. Nicoullaud.


(©AFP /

Egypte: le pouvoir dit qu'il va disperser très prochainement les sit-in pro-Morsi

LE CAIRE (Qahirah) - Le ministre égyptien de l'Intérieur Mohamed Ibrahim a déclaré samedi qu'il allait faire disperser très prochainement les deux sites occupés depuis près d'un mois par les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi au Caire.

M. Ibrahim a affirmé lors d'une conférence de presse que les forces de l'ordre agiraient dans le cadre de la loi et en cherchant à ce qu'il y ait le moins de pertes possibles.

Plusieurs milliers de sympathisants de M. Morsi occupent les abords de la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le faubourg de Nasr City, au nord-est du Caire -leur principal point de rassemblement- ainsi que les abords de l'Université du Caire, dans le quartier de Guizeh, plus proche du centre-ville.

Nous espérons que (les manifestants) reviendront à la raison et qu'ils vont mettre fin à ces sit-in pour éviter que le sang ne coule, a ajouté le ministre.

Ces déclarations surviennent quelques heures après que des dizaines de partisans de M. Morsi eurent trouvé la mort dans des affrontements avec les forces de sécurité non loin de Rabaa al-Adawiya.

Les deux camps se rejettent la responsabilité de ces violences, les plus meurtrières depuis le renversement de M. Morsi par l'armée le 3 juillet.


(©AFP /

Turquie: “l’homme a l’arrêt” prédit une rentrée chaude


“A chaque fois qu’Erdogan parle, la mobilisation reprend” : le jeune Turc présenté par les médias comme “l’homme à l’arrêt”, symbole de la contestation contre le gouvernement turc en juin, prédit une reprise du mouvement à la rentrée, avant des échéances électorales.
Erdem Gündüz estime dans une interview à l’AFP “qu’un un point de non-retour a été franchi” et que chaque fois que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan sort de son silence, “la tension remonte et la mobilisation reprend”.
En juin dernier, un projet d’urbanisme à Istanbul menaçant les arbres du parc Gezi a entraîné une vague de protestations, muées en une mobilisation contre le gouvernement islamo-conservateur du Parti de la justice et du développement (AKP).
Les violences ont causé la mort de cinq personnes et environ 8.000 autres ont été blessées, selon les associations. Plusieurs centaines de contestataires ont été arrêtés.
Ce sont les déclarations tonitruantes du chef de gouvernement “encourageant les femmes turques à avoir trois enfants pour favoriser la natalité du pays, sa proposition de limiter le recours à la pilule du lendemain, puis les restrictions votées sur la vente d’alcool” qui ont poussé le jeune chorégraphe de 34 ans à se mobiliser, dit-il.
“Ces politiques s’attaquent aux libertés individuelles (...) aucun dirigeant n’a le pouvoir de s’immiscer dans ce que je considère être l’intimité des citoyens”, analyse-t-il.
Révolté par ces décisions, mais aussi par l’absence de couverture par les chaînes de télévisions nationales au plus fort du mouvement, Erdem Gunduz s’est posté le 17 juin au milieu de la place Taksim, à quelques mètres du parc Gezi, point d’orgue de la contestation, pour fixer le portrait déployé d’Atatürk, père fondateur de la Turquie moderne.
“Je savais qu’une agence de presse turque avait des locaux sur la place, alors j’ai pensé que mon action empêcherait les journalistes de dire qu’+il ne se passe rien à Taksim+. La présence d’un homme debout pendant plusieurs heures n‘était pas +rien+”.
L’“homme à l’arrêt” y restera immobile pendant des heures, entouré de badauds venus le soutenir ou l’imiter, et de policiers intrigués.
Un jeu d‘échecs
Avec les départs en vacances et le mois de jeûne musulman du ramadan, les manifestations attirent moins de monde.
“Pour l’heure, tout semble calme, mais ce n’est qu’en apparence. Partout, dans toute la Turquie, sur les réseaux sociaux, tout le monde parle encore du mouvement”, explique Erdem Gündüz, qui a plus de 30.000 utilisateurs sur les réseaux sociaux suivant ses comptes personnels ou apparentés. Des comptes sur lesquels chaque jour des messages de soutien, des rendez-vous pour des rassemblements sont donnés.
Des actions auxquelles l’“homme à l’arrêt” ne participera plus vraiment après avoir été la cible de nombreuses attaques et de fausses rumeurs : “On m’a présenté comme un agent de la CIA”, raconte-t-il. “On a dit que j‘étais contre le voile, que je vivais avec un homme, que j’avais été hébergé au consulat allemand…”.
Si les rassemblements sont moins nombreux et attirent moins de monde, il n’en reste pas moins qu‘à chaque événement culturel ou sportif, les slogans de Gezi fusent. Le public, venu pour certains avec des masques à gaz, criait “Résistance” vendredi soir à Istanbul à l’occasion d’un concert d’Iron Maiden, groupe de heavy metal britannique.
Alors que des élections municipales et présidentielle sont prévues en 2014, Erdem Gündüz est “persuadé qu‘à la rentrée, en septembre, d’une façon ou d’une autre, la mobilisation reprendra”.
“C’est comme un jeu d‘échecs, ils peuvent gagner une partie, mais nous pourrons gagner la seconde, puis placer les meilleurs pions, et à la fin c’est peut-être nous qui allons renverser le roi et crier: Echec et mat.”
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: un photographe franco-américain libéré après 81 jours


Le photographe franco-américain Jonathan Alpeyrie a été enlevé fin avril par une “milice” en Syrie où il a passé 81 jours en captivité avant d‘être libéré, a indiqué samedi son agence Polaris images dont le siège est à New York.
Jonathan Alpeyrie était arrivé mercredi à Paris, selon le ministère français des Affaires étrangères qui n’avait pas souhaité divulguer de détails sur les circonstances de son enlèvement et sur les conditions de sa libération.
Selon Polaris images, le photographe s’est rendu en avril dans la région de Yabroud, au nord de Damas, où “il couvrait depuis dix jours les bombardements des villages de la région par l’aviation et l’artillerie” de l’armée de Bachar al-Assad.
“Il a été enlevé le 29 avril par une milice syrienne”, indique Polaris images dans un communiqué sans plus de précisions. Le terme de “milice” peut désigner un groupe rebelle ou un groupe pro-Assad, à l’instar des shabihas, les très redoutés nervis du régime syrien. “Tout son équipement et ses effets lui ont été retirés”, ajoute Polaris.
“Le 20 juillet, après 81 jours de captivité, Alpeyrie a été libéré, conduit au Liban, et il est enfin arrivé à Paris cette semaine”, souligne l’agence de photographie.
Contactés par l’AFP, Jonathan Alpeyrie et le patron de Polaris images, Jean-Pierre Pappis, n’ont pas souhaité répondre aux questions sur les conditions de la captivité et de la libération du photographe.
Né en 1979, M. Alpeyrie a travaillé dans plusieurs zones de conflit, selon son site personnel. La nouvelle de sa détention en Syrie n‘était pas connue. Il arrive régulièrement que famille, employeur et autorités du pays d’un journaliste disparu ou enlevé taisent sa captivité pour faciliter sa libération. C’est notamment le cas en Syrie ou en Afghanistan.
En avril, deux Français retenus en otage avaient ainsi été libérés. Pierre Borghi, 29 ans, détenu pendant plus de quatre mois et ancien employé de l’ONG française Solidarités International, avait retrouvé la liberté le jour-même où un autre Français, salarié de l’ONG Acted, kidnappé le 27 janvier en plein centre de Kaboul, avait été libéré dans des circonstances inconnues. Leur captivité avait été tenue secrète par les autorités françaises.
Selon l’organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF), une quinzaine de journalistes étrangers sont portés disparus ou ont été enlevés en Syrie.
Deux journalistes français, Didier François, grand reporter à la radio Europe 1, et Edouard Elias, un photographe indépendant missionné par la radio, ont disparu en Syrie en juin. Un photographe polonais, Marcin Suder, a été enlevé mercredi par des hommes armés dans le nord-ouest du pays. Depuis le 15 mars 2011, au moins 24 journalistes et 60 citoyens-journalistes ont été tués par les forces du régime ou de l’opposition, alors qu’ils couvraient le conflit syrien, rappelle RSF.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Libye: grogne contre les partis politiques après des assassinats


Des milliers de manifestants ont crié leur colère samedi contre les partis politiques et les Frères musulmans en particulier, accusés d‘être responsables de l’instabilité en Libye, au lendemain d’une série d’assassinats ayant visé notamment un militant anti-islamiste.
Ces manifestations ont été émaillées d’actes de vandalismes contre les locaux des deux principaux partis: le Parti pour la justice et la construction (PJC), bras politique des Frères musulmans libyens, et son rival l’Alliance des forces nationales (AFN, libérale).
A Benghazi (est), bastion de la révolte contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, de jeunes manifestants ont pris d’assaut le local du PJC tôt dans la matinée et saccagé les lieux.
Dans la nuit, plusieurs centaines de personnes avaient parcouru les rues de la ville pour dénoncer l’assassinat vendredi de l’avocat et militant politique anti-islamiste Abdessalem al-Mesmari ainsi que de deux officiers de l’armée.
Les manifestants accusent les islamistes d‘être derrière l’assassinat de Mesmari, comme ceux qui ont visé depuis la révolte des dizaines d’officiers, en particulier à Benghazi.
A Tripoli, des centaines de personnes se sont rassemblées tôt samedi au coeur de la capitale en “solidarité avec Benghazi” et contre les Frères musulmans.
Aux cris de “le sang des martyrs n’a pas été versé en vain”, les manifestants ont convergé vers la place des Martyrs à leur sortie des mosquées après la prière de l’aube, selon un journaliste de l’AFP. Une centaine de jeunes se sont rendus par la suite au local du PJC dans le quartier de Ben Achour où ils ont saccagé et pillé les bureaux et le mobilier et ont brisé les vitres du bâtiment.
Au départ, la manifestation visait en particulier les Frères musulmans accusés d‘être derrière l’assassinat vendredi d’Abdessalem al-Mesmari. Mais des slogans ont été scandés aussi contre l’AFN, vainqueur des élections de juillet 2012.
Une centaine de manifestants se sont dirigés vers le siège de l’AFN à Hay al-Andalous, qu’ils ont saccagé, jetant des documents par les fenêtres. “Nous voulons la dissolution de tous les partis. Ils sont la cause de tous nos problèmes. On doit adopter une Constitution puis une loi organisant la vie politique avant de permettre aux partis d’exercer”, affirme Ahmed Trabelsi, un manifestant.
Les protestataires estiment que les rivalités politiques empêchent la stabilisation du pays, où pullulent les armes et où le PJC et l’AFN sont accusés aussi de manipuler des milices armées qui servent leurs intérêts et d’empêcher la formation d’une armée et d’une police professionnelles.
Contrairement aux autres pays du Printemps arabe, la Tunisie et l’Égypte, les islamistes n’ont pas remporté les premières élections libres en Libye.
Vainqueur des élections législatives de juillet 2012, l’AFN de Mahmoud Jibril, une coalition de petits partis libéraux menée par des architectes de la révolte de 2011 contre le colonel Kadhafi, détient 39 sièges sur les 80 réservés à des partis politiques au Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique et législative du pays. Le PJC est la deuxième formation politique du Congrès avec 17 sièges. Les 120 sièges restants sont détenus par des candidats indépendants aux allégeances et convictions diverses.
Les deux formations sont accusées toutefois d’œuvrer à élargir leur influence et à intimider leurs rivaux, en s’appuyant sur des milices armées.
L’assassinat vendredi d’Abdessalem al-Mesmari ainsi que de deux officiers de la police et de l’armée a provoqué l‘émoi dans tout le pays.
L’avocat était parmi les premiers militants qui avaient participé aux manifestations contre le régime du dictateur déchu Mouammar Kadhafi en février 2011.
Après la révolution, il était connu notamment pour son opposition aux Frères musulmans et aux milices islamistes qui œuvrent selon lui à prendre le pouvoir malgré le rejet de la population.
Depuis la chute du régime de Kadhafi, la région de l’est libyen est le théâtre d’une multiplication de violences, dont des attaques ciblant des juges, des militaires et des policiers ayant servi sous le régime déchu.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Egypte: des dizaines de partisans de Morsi tués au Caire


Des dizaines de partisans du président islamiste égyptien destitué Mohamed Morsi ont été tués samedi matin dans des affrontements avec les forces de sécurité, au lendemain de manifestations massives rivales déjà ensanglantées par des heurts.
Ces nouvelles violences, dont le bilan définitif n‘était pas fixé, ont fait potentiellement au moins 66 morts samedi, soit la journée la plus meurtrière en Egypte depuis la destitution de M. Morsi par l’armée le 3 juillet.
Elles interviennent alors que les autorités de transition ont promis de mettre bientôt fin, “dans le cadre de la loi”, au campement des partisans de M. Morsi, autour de la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le nord-est du Caire.
Un journaliste de l’AFP a dénombré dans l’hôpital de campagne des pro-Morsi 37 cadavres, touchés par des tirs à balles réelles, lors d’affrontements avec la police aux premières heures, selon une médecin sur place, le Dr Amal Ahmad Ibrahim, précisant qu’un nombre indéterminé d’autres corps avaient été acheminés vers d’autres établissements.
Le ministère de la Santé a pour sa part fait état de 29 morts dans des hôpitaux d’Etat, ce qui porterait donc le bilan de samedi à 66 morts.
Dans l’hôpital de campagne installé à l’intérieur de la mosquée Rabaa al-Adawiya, les corps étaient recouverts d’un drap blanc, sur lequel leur nom était écrit. Le sol de la salle était couvert de taches de sang.
Les heurts, sur la route de l’aéroport du Caire, ont éclaté à l’aube entre manifestants tentant de bloquer un pont routier et policiers, a indiqué l’agence officielle Mena.
L’agence a cité un haut responsable de la sécurité assurant que les forces de l’ordre n’avaient utilisé que des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants ajoutant que huit policiers ont été blessés, essuyant des jets de pierres et des tirs de chevrotine.
Les pro-Morsi ont souligné que ces heurts sanglants faisaient suite au discours du chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, demandant aux Egyptiens de descendre massivement dans la rue vendredi pour lui donner “mandat d’en finir avec le terrorisme”.
“De telles déclarations de Sissi incitent à la violence et à la haine et servent de à couvrir les crimes haineux de l’armée et de la police égyptiennes”, ont-ils accusé dans un communiqué.
“Cadre de la loi”
Les Egyptiens se sont mobilisés massivement vendredi dans tout le pays, répondant à l’appel de l’un ou l’autre des deux camps. Sept manifestants ont été tués et 194 autres blessés lors d’affrontements à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays.
Dans une interview télévisée, le ministre de l’Intérieur Mohamed Ibrahim, interrogé sur le campement autour de la mosquée Rabaa al-Adawiya, a déclaré qu’il y “aurait bientôt des décisions du procureur pour mettre fin à cette situation”.
Il y sera mis un terme “dans le cadre de la loi”, a-t-il néanmoins assuré.
Les violences liées aux troubles politiques ont fait plus de 250 morts en un mois. La péninsule du Sinaï est en outre en proie à une rébellion larvée, des hommes armés y ont tué un civil et blessé cinq soldats vendredi.
La justice a par ailleurs ordonné la mise en détention préventive pour 15 jours de M. Morsi, maintenu au secret par l’armée depuis sa chute, pour complicité présumée avec des opérations meurtrières contre les forces de sécurité lors de la révolte contre le président Hosni Moubarak en 2011, imputées au Hamas palestinien.
Les charges portent en particulier sur une aide que lui aurait apportée le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans, pour s‘évader d’une prison où le régime Moubarak l’avait incarcéré.
L’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne ont appelé à la fin de la détention par l’armée du président déchu et de plusieurs de ses conseillers.
Les adversaires de M. Morsi justifient sa destitution en l’accusant de n’avoir gouverné qu’au profit des islamistes et d’avoir enfoncé le pays dans la crise économique.
Ses partisans dénoncent eux un “coup d’Etat sanglant” mené par l’armée contre le premier président démocratiquement élu d’Egypte, après des manifestations massives fin juin pour réclamer son départ.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: accord avec Damas pour enquêter sur les armes chimiques


L’ONU a indiqué vendredi être parvenue à un accord avec la Syrie pour enquêter sur l’emploi éventuel d’armes chimiques, sans préciser si les inspecteurs des Nations Unies auraient la possibilité d’enquêter sur place.
Deux envoyés spéciaux de l’ONU se sont rendus mardi et mercredi à Damas et ont eu des entretiens avec le vice-Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères syriens, selon un bref communiqué des Nations Unies.
“Les discussions ont été rigoureuses et productives et ont mené à un accord sur la façon de poursuivre”, a ajouté le communiqué, sans donner plus de détails.
Ake Sellstrom, chef de la mission des Nations unies chargée d’enquêter sur les allégations d’usage d’armes chimiques en Syrie, et Angela Kane, haute représentante des Nations unies pour les Affaires de désarmement, vont rendre compte de leur voyage au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
Ban Ki-moon a réclamé un accès généralisé pour enquêter sur toutes les allégations d’emploi d’armes chimiques dans le conflit qui dure depuis 28 mois. Damas a insisté pour que l’ONU n’enquête que sur ses affirmations selon lesquelles les rebelles auraient fait usage d’armes chimiques dans la ville de Khan al-Assal le 19 mars.
L’ONU a déclaré avoir reçu des informations sur 13 cas d’attaques dans le conflit.
La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis ont déclaré que toutes ces attaques ont été le fait des troupes du président Bachar al-Assad. La Russie, le principal allié du régime de Damas, a pour sa part affirmé que son enquête a révélé l’emploi de gaz sarin par les rebelles à Khan al-Assal.
euronews propose à ses lecteurs un service de dépêches fourni par l' Agence France-Presse. euronews n'apporte aucun changement à ce contenu.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Portugal : Il survit à une chute du 14ème étage

Portugal : Il survit à une chute du 14ème étage

Cette voiture accidentée et éclaboussée de sang a sauvé la vie d’un jeune homme de 28 ans tombé du 14ème étage d’un immeuble de Quarteira (Portugal) 

La victime a eu la chance de tomber sur le toit d’une Honda Civic qui a amorti son choc. A quelques centimètres prêts il s’écrasait sur le trottoir en béton.
Les secours ont été étonnés de découvrir l’homme conscient.
Il était totalement conscient et nous parlait !
Transporté à l’hôpital pour une fracture ouverte à son pied, son état est stable.
voiture 14 etages

Canada : Un inconnu offre 500 cafés avant de disparaitre

Canada : Un inconnu offre 500 cafés avant de disparaitre

A Edmonton, en Alberta, il faut croire que certains en ont un grain. Et d’autres encore plus !

Un homme, qui a préféré rester anonyme, a déboursé dans une boutique pour environ 900 $ de café, soit l’équivalent d’une journée de client.
Pinky Lung, hôtesse de la boutique, raconte que le jeune homme a acheté environ 500 tasses de café pour le reste de la clientèle à venir de la journée.
Nous lui avons demandé son nom mais il n’avait aucune envie de nous le donner », a déclaré Lung. « Il a dit qu’il ne voulait pas que ça se sache.
Malgré les tentatives pour retrouver le patronyme de ce généreux donateur, aucun nom n’a filtré. Ce qui est bien étrange pour une histoire de café.

Un stylo qui vous signale les fautes d'orthographe ? Ça existe

Cette invention révolutionnaire pourrait rendre un grand service à la "génération SMS"
 Le "e-stylo" Lernstift vibre dès qu'il détecte une faute.
... Sé importan l'ortograf Publié le 26 juillet 2013 RSS 0 27 22 0 66

 Le "e-stylo" Lernstift vibre dès qu'il détecte une faute. Le "e-stylo" Lernstift vibre dès qu'il détecte une faute. Nous en avons tous rêvé enfant lorsque la maîtresse faisait une dictée : le stylo qui corrige les fautes d'orthographe. C'est désormais une réalité ! Nommé "Lernstift", ce stylo magique a été mis au point par une start-up allemande, rapporte le site Réponse à tout. Relié en Wifi, le gadget vibre dès qu'il détecte une erreur ou des lettres illisibles (deux vibrations pour une faute d’orthographe, une seule pour une faute de grammaire). Mais les Français devront encore patienter un peu (et continuer d'utiliser leur dictionnaire) car, pour le moment, le Lernstift n’a été développé qu’en version anglophone et germanophone. A terme, et si le projet parvient à être financé, 40 langues devraient être disponibles. Un appel aux dons a d'ailleurs été lancé sur le site de financement participatif Kickstarter le 10 juillet dernier.

.atlantico.fr
Cette invention révolutionnaire pourrait rendre un grand service à la "génération SMS"... Sé importan l'ortograf Publié le 26 juillet 2013 RSS 0 27 22 0 66 Le "e-stylo" Lernstift vibre dès qu'il détecte une faute. Le "e-stylo" Lernstift vibre dès qu'il détecte une faute. Nous en avons tous rêvé enfant lorsque la maîtresse faisait une dictée : le stylo qui corrige les fautes d'orthographe. C'est désormais une réalité ! Nommé "Lernstift", ce stylo magique a été mis au point par une start-up allemande, rapporte le site Réponse à tout. Relié en Wifi, le gadget vibre dès qu'il détecte une erreur ou des lettres illisibles (deux vibrations pour une faute d’orthographe, une seule pour une faute de grammaire). Mais les Français devront encore patienter un peu (et continuer d'utiliser leur dictionnaire) car, pour le moment, le Lernstift n’a été développé qu’en version anglophone et germanophone. A terme, et si le projet parvient à être financé, 40 langues devraient être disponibles. Un appel aux dons a d'ailleurs été lancé sur le site de financement participatif Kickstarter le 10 juillet dernier.
Read more at http://www.atlantico.fr/atlantico-light/stylo-qui-signale-fautes-orthographe-existe-798076.html#KfI4rh90BacFQP8J.99