26 juillet, 2013

Un obus tiré de Syrie atteint la Turquie : un mort, trois blessés


Un homme a été tué et ses trois enfants blessés vendredi lorsqu’un obus de mortier tiré de Syrie a atteint une localité du sud-est de la Turquie, a annoncé la presse turque.
Le père de famille de 45 ans est mort sur le coup dans l’explosion de l’engin qui est tombé dans le jardin de sa maison à Ceylanpinar, juste à la frontière entre les deux pays, en face de la ville syrienne de Rass al-Ain, où des combats entre un groupe kurde et des djihadistes ont été signalés ces dix derniers jours, selon le site internet du journal Hürriyet.
Cela porte à trois le nombre des Turcs tués ces derniers jours par des balles perdues ou des obus en provenance de Syrie.
Ces incidents sont survenus à la suite d’accrochages entre des rebelles syriens de l’Armée syrienne libre (ASL) et des troupes kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD) en face de Ceylanpinar.
L’armée turque a riposté à ces tirs.
Plusieurs affrontements se sont déjà produits ces derniers mois entre rebelles syriens et groupes kurdes à Rass al-Ain, située à l’intersection de zones de peuplement arabe et kurde.
Les combats ont provoqué la panique à Ceylanpinar et poussé plusieurs centaines de Syriens à passer ces derniers jours en territoire turc, ont souligné les médias.
La Turquie accueille déjà près de 500.000 réfugiés syriens.
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Egypte: pro et anti-Morsi dans la rue, cinq morts à Alexandrie


Des dizaines de milliers d’Egyptiens manifestaient vendredi à travers le pays à l’appel des partisans et adversaires du président islamiste destitué Mohamed Morsi, des rassemblements rivaux qui ont fait cinq morts lors de heurts à Alexandrie (nord).
La justice a par ailleurs ordonné la mise en détention préventive de M. Morsi, détenu par l’armée au secret depuis sa déposition le 3 juillet, pour l’aide présumée que lui aurait apporté le Hamas palestinien début 2011 pour s‘évader d’une prison où il avait été placé peu avant la chute du régime de Hosni Moubarak.
Les autorités ont renforcé la sécurité dans tout le pays pour cette journée à hauts risques où les deux camps entendent compter leurs forces, alors que les violences liées aux troubles politiques ont fait plus de 200 morts en un mois.
Cinq personnes ont perdu la vie et 72 autres ont été blessées, notamment par des tirs de chevrotine, lors d’affrontements entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, selon des sources médicales.
Dans le quartier de Choubra, au Caire, des manifestants ont échangé des jets de pierres et de bouteilles, faisant une dizaine de blessés. Une dizaine d’autres manifestants ont été blessés à Damiette, sur la côté méditerranéenne, a indiqué le ministère de la Santé.
Les manifestations à l’appel des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, sont parties au Caire d’une trentaine de mosquées pour converger vers les abords de l’Université du Caire, près du centre-ville, et ceux de la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans un faubourg du nord-est de la capitale, où les pro-Morsi campent depuis près d’un mois.
La confrérie dénonce inlassablement le renversement par l’armée du premier président démocratiquement élu d’Egypte, après des manifestations massives fin juin pour réclamer son départ.
“Soutenir Sissi contre le terrorisme”
“Nous n’avons pas peur de l’armée et nous avons le droit de manifester”, a affirmé Magdi Ahmed, venu au Caire de Minya, en Haute-Egypte.
Le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, a appelé ses partisans à des manifestations “pacifiques”, tout en les exhortant à rester mobilisés face au “coup d’Etat sanglant”.
Dans le camp opposé, les manifestants anti-Morsi se massaient place Tahrir, site traditionnel des grands rassemblements.
Les adversaire du président déchu justifient son renversement en l’accusant de n’avoir gouverné qu’au profit des islamistes et d’avoir laissé le pays s’enfoncer dans la crise économique.
La foule brandissait des drapeaux égyptiens et des portraits du chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, artisan de la chute de M. Morsi et nouvel homme fort du pays.
“Nous manifestons pour soutenir Sissi dans son combat contre le terrorisme”, a indiqué Mahmoud Abou Hachem venu de Charqiya (nord), assurant que “les terroristes ce sont les Frères musulmans, ainsi que le Hamas”.
Morsi en détention préventive
Le général Sissi, également ministre de la Défense et vice-Premier ministre, a appelé mercredi les Egyptiens à descendre en masse dans la rue vendredi pour lui donner un “mandat” afin d’en “finir avec le terrorisme et la violence”.
Alors que l’ancien président était jusqu‘à présent retenu sans charge, un tribunal a ordonné sa mise en détention préventive pour 15 jours renouvelables pour complicité présumée avec des attaques imputées au Hamas.
Aucune indication sur un transfert effectif de son lieu de détention militaire vers une prison n‘était immédiatement disponible.
Les Frères musulmans ont dénoncé un “retour en force du régime Moubarak”, alors que le Hamas a déploré que “le pouvoir actuel en Egypte renonce aux causes nationales (...) allant même jusqu‘à leur nuire, à commencer par la cause palestinienne”.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé “toutes les parties à faire preuve d’un maximum de retenue”.
A l’instar de Washington et de l’Union européenne, M. Ban a également appelé l’armée à libérer M. Morsi et d’autres dirigeants des Frères musulmans, ou à les juger rapidement et de manière transparente.
Arguant que M. Morsi ne pouvait régler la grave crise politique secouant le pays, l’armée l’a déposé le 3 juillet et a nommé un président civil intérimaire pour conduire la transition avant la tenue de législatives, en principe début 2014, puis d’une présidentielle.
Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils ne se prononceraient pas sur la qualification ou non du renversement de M. Morsi comme un coup d’Etat, ce qui dans l’affirmative leur imposerait légalement de suspendre leur aide à l’Egypte -en grande majorité composée de 1,3 milliard de dollars d’assistance militaire annuelle.
Washington a toutefois exprimé son inquiétude après l’appel à manifester lancé par le général Sissi, et suspendu mercredi la livraison à l’Egypte de quatre chasseurs F-16.
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Guantanamo : deux Algériens vont être rapatriés dans leur pays

Les Etats-Unis ont décidé de rapatrier dans leur pays deux Algériens détenus à la prison militaire de Guantanamo sur l‘île de Cuba, a annoncé vendredi la Maison Blanche.
“Le département de la Défense a signifié au Congrès son intention de rapatrier deux détenus supplémentaires (de Guantanamo) vers l’Algérie”, a précisé le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, dans un communiqué.
M. Carney a souligné que l’administration avait pris cette décision “en consultation avec le Congrès, et d’une façon responsable qui protège notre sécurité nationale”.
L’administration n’a pas communiqué dans l’immédiat les noms des détenus concernés. Au moins 12 Algériens détenus à Guantanamo ont déjà été renvoyés dans leur pays.
De son côté, le porte-parole du Pentagone, George Little, a souligné que “ces derniers mois, une équipe de très hauts responsables a examiné de très près cette question” avant que le secrétaire à la Défense Chuck Hagel ne donne son feu vert.
Un autre porte-parole du département de la Défense a expliqué que “le transfèrement aura lieu lorsque toutes les conditions nécessaires auront été réunies”. “Nous ne parlerons pas des accords diplomatiques sensibles liés au transfèrement”, a ajouté Todd Breasseale.
Le dernier transfèrement en date d’un détenu de Guantanamo remonte à la fin septembre 2012, quand le Canadien Omar Khadr avait été renvoyé dans son pays.
Sur les 166 détenus de Guantanamo, 86 -dont 56 Yéménites- ont été désignés comme transférables dans leur pays d’origine par les administrations des présidents George W. Bush et Obama. Quelque 46 autres sont en détention illimitée, sans inculpation ni procès faute de preuves, mais jugés trop dangereux pour être libérés.
La prison militaire est en outre le théâtre d’une grève de la faim de détenus, déclenchée au début de l’année. Au 23 juillet, 73 détenus refusaient de s’alimenter, dont 46 étaient nourris de force, selon l’armée américaine.
L’annonce du prochain transfèrement des deux détenus algériens intervient alors que M. Obama doit justement discuter jeudi prochain de Guantanamo avec son homologue yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi à la Maison Blanche.
M. Obama avait annoncé le 23 mai qu’il allait lever le moratoire sur le transfèrement vers le Yémen de détenus de Guantanamo, tout en prévenant que les dossiers de ces prisonniers feraient l’objet d’un examen “au cas par cas”.
M. Obama promet depuis sa première campagne présidentielle, en 2008, de fermer la prison hébergeant les détenus de la “guerre contre le terrorisme” lancée dans la foulée du 11-Septembre. Mais cet engagement maintes fois répété, dont encore une fois vendredi par M. Carney, a été contrecarré par le Congrès.
Les élus ont en effet inscrit dans la loi dès décembre 2010 l’interdiction de facto de tout transfèrement de détenus de Guantanamo sur le sol américain.
Le retour dans leurs pays d’origine est en outre soumis à des conditions drastiques, le pays d’accueil devant être capable de garder le contrôle sur les ex-détenus et de les empêcher de s’engager dans des activités extrémistes.
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Corée du nord: vous ne vaincrez pas le président Assad



Le  dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a réitéré  la «solidarité absolue de son pays  avec la Syrie dans sa lutte contre l'impérialisme", ajoutant que "les Etats-Unis ,  Israël et leurs alliés ne seront jamais capables de vaincre la Syrie et la dissuader de ses positions de la résistance."
Kim Jong-un a rencontré à Pyongyang la délégation syrienne , présidé par le Secrétaire général Abdullah al-Ahmar,arrivée en RPDC pour célébrer le 60e anniversaire de la victoire du peuple coréen durant  la guerre de Corée de 1950-1953.
 Kim Jong-un a condamné «toutes les formes d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie par l'impérialisme  mondiale", mettant en garde contre  "la poursuite de l'agression contre la Syrie car cela risque d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit avec des conséquences graves menaçant la paix et la sécurité internationales".
Il a souligné  "la confiance absolue de la Corée du Nord en  la Syrie" ajoutant qu'elle" sortira de la crise victorieuse grâce à la cohésion du peuple et de l'armée syrienne, sous la direction du président Bachar al-Assad."
Pour sa part, alAhmar a exposé  au dirigeant nord-coréen  « l'évolution générale des événements vécus par la Syrie, les complots des Etats-Unis et des pays occidentaux, voire de certains pays régionaux et  arabes, visant à saper l'unité de la Syrie, sa sécurité et sa stabilité".
AlAhmar a ajouté que   "la prise de conscience du peuple syrien , le respect de son unité et la volonté nationale à lutter  sans compter la cohésion avec l'armée, ont permis de mettre en échec les complots et leur affliger une défaite cuisante" .

Source: Journaux

Exercices de l’Otan 2013: des manœuvres rappelant la guerre froide selon Moscou


Le ministère russe de la Défense estime que le scénario des prochains exercices Steadfast Jazz 2013 prévus par l'Otan rappelle "l'époque de la guerre froide", lit-on jeudi dans les documents du vice-ministre de la Défense Anatoli Antonov qui doit intervenir au Conseil Russie-Otan à Bruxelles.
"En se préparant pour la rencontre d'aujourd'hui, nous avons attentivement étudié les informations sur les exercices Steadfast Jazz 2013, qui nous ont été envoyées par l'Otan. Je ne vous cacherai pas que l'objectif proclamé de ces manœuvres, qui prévoient la mise en application de l'article 5 du traité de Washington visant à réagir à une agression contre la Pologne, a suscité de l'étonnement au sein du ministère russe de la Défense. Ces exercices nous rappellent l'époque de la guerre froide", lit-on dans les documents publiés jeudi sur le site du ministère.
Le vice-ministre a rappelé que le scénario des exercices russo-biélorusses Zapad-2013 (Occident-2013) consistait en un entraînement des troupes visant à lutter contre une infiltration de terroristes et de groupes illicites armés sur le territoire de la Biélorussie.

Source: almanar.com.lb

Quand le roi Abdellah demandait à Assad de lâcher Téhéran, "s'il veut rester"!!

IRIB- Le journal AsSafir vient de le révéler :
le roi Abdellah d'arabie avait envoyé avant 2012 un message à Assad où il lui demandait de couper ses liens avec Téhéran s'il voulait se maintenir au pouvoir"! " Avant le mois de ramadan de 2012, tout au début des troubles en Syrie, le roi saoudien a envoyé via une délégation un message secret à Assad et lui a demandé de rompre avec Téhéran avant de promettrede garantir son maintien au pouvoir ainsi que la fin des violences" " une fois ce message reçu, Assad aurait consulté la partie iranienne . les Iraniens lui ont laissé le choix et Assad a décidé de répondre non à l'offre de Riyad . C'est ce refus qui explique l'acharnement avec lequel les pays arabes du Golfe persique réclament le départ d'Assad " Et le journal d'ajouter : " Plus de deux ans après le début de la crise, force est de constater que le Qatar y a laissé sa peau et il a payé le prix fort de son acharnement. c'est désormais le chef du renseignement saoudien qui est en charge de dossier syrien , mandaté par les Américains. il va sans dire que cette entrée en scène de Riyad n'est pas sans rapport avec la guerre lavrée autour du pouvoir que se livrent ne ce moment les princes saoudiens . la guerre saoudienen contre Assad est l'oeuvre de Bandar Sultan, de Motab Ben Abdellah et de Mohamad Ben Nayef et elle est évidemment coordonnée par les Etats Unis" le journal voit en Iran le principal obstacle à ce que le royayme arriéré wahhabite occupe la place de première puissance régionale : au Liban, en Irak et surtout en Syrie , les velleités de puissance des saoudiens se heurtent à l'influence iranienne . en fait, l'Arabie saoudite s''est débarassé des rivaux les plus faciles à vaincre , la Turquie et le Qatar et le plus difficile reste encore à faire"

Hellfest : colère des festivaliers après une émission de M6 sur les touristes

POLEMIQUE – Plus de 23 000 internautes ont déjà signé une pétition demandant des excuses publiques à la chaîne après un reportage sur Zone interdite à Clisson, autour du thème "Invasion de touristes : quand les habitants se révoltent."

Les festivaliers n'apprécient pas l'image d'eux qui est renvoyée dans un reportage de "Zone interdite".
Les festivaliers n'apprécient pas l'image d'eux qui est renvoyée dans un reportage de "Zone interdite". Photo : Franck Perry/AFP
"Invasion de touristes : quand les habitants se révoltent." C’est le thème du Zone interdite diffusé mercredi soir sur M6. Les journalistes y filmaient plusieurs exemples, dans lesquels des habitants du coin s’insurgent contre les arrivées massives de touristes : dans les Landes, en Corse et… à Clisson, à l’occasion du Hellfest qui rassemble des fans de hard-métal venus du monde entier.

Mais voilà. Les métalleux ont peu apprécié l’image – forcément un peu orientée – qui était renvoyée de leur festival. Dans son reportage, M6 suit notamment une mère de famille, habitant juste à côté du site où se tenaient les concerts. Elle raconte être "condamnée à écouter de la musique métal. Elle est si forte que ma fille est tombée du lit en pleine nuit." Au final, après avoir supporté stoïquement les décibels et les festivaliers une journée, la famille finissait par capituler et charger les bagages dans la voiture, direction la maison des grands-parents pour le reste du week-end.

Qualificatifs réducteurs
Surtout, les festivaliers digèrent mal certains qualificatifs cités dans le reportage : "Drogués, alcooliques, irrespectueux, voleurs, sales, satanistes…" Voilà une mince partie des termes les désignant. Est-il normal que des "journalistes" émettent de tels propos ? Non", estime le texte d'une pétition lancée sur Internet. "Ce reportage fait preuve de diffamation envers un festival et ses centaines de milliers de festivaliers. Nous demandons des excuses publiques !" à la chaîne privée, qui a "choqué toute une communauté".

Les réactions se sont également multipliées sur la page Facebook du festival. Maxime, un internaute, raconte : "Dans le reportage, je suis apparu au moment où la narratrice m'a qualifié de "grand guignol". Je suis outré!" Elodie résume : "Horde de zombies gothiques assoiffés, envahisseurs, décor de film d'horreur, oppressants, ambiance étrange entre morbides et grands guignols, vacarme assourdissant, festival hors la loi et encombrant… Les seuls mots positifs dans ce reportage devaient être : amusement et alcool… Quelle mauvaise foi."

Pablo, lui, prend plutôt ça avec humour : "Je me suis jamais autant marré que pendant ce reportage !  Enorme ! Merci M6 quoi, même NRJ12 n'aurait pas osé !" Et Stéphane verse, lui, dans l’humour… noir, forcément : "Déçu par M6. Ils n'ont même pas montré les sacrifices humains à la fin de chaque concert, ni les messes noires… Pourtant on avait bien pris le soin de bâillonner les victimes pour ne pas gêner les voisins par les cris." La pétition qui circule a, à la mi-journée, recueilli plus de 23 000 signatures.
La page facebook de Zone interdite, où la vidéo de l'émission est mise en ligne, voit aussi affluer les commentaires d'internautes énervés, comme Tifenn : "Inadmissible ce reportage qui sonne faux sur le Hellfest... Il est soutenu par la majorité des locaux, ambiance bon enfant, pas de casse... Demandez aux commerçants locaux ce qu'ils en pensent ! Les patrons de bar eux doivent bien être contents de faire le plein une fois dans l'année..."
 

'Maintenant, le gouvernement américain veut vos mots de passe'


L’une de ces sources affirme que sa société a reçu plusieurs demandes du gouvernement dans ce sens, mais qu’elle a continuellement refusé de s’y soumettre. Une autre indique avoir reçu plusieurs « demandes légales » de communication des mots de passe stockés de la part du gouvernement fédéral. Dans certaines de ses demandes, le gouvernement réclamerait non seulement les mots de passe d’un utilisateur, mais également l’algorithme de codage, et ce que l’on appelle « salt » (sel), un groupe aléatoire de lettres ou de nombres utilisé pour compliquer le décryptage permettant de retrouver le mot de passe. Dans d’autres demandes, le gouvernement aurait également sollicité la communication des réponses aux questions secrètes associées au compte de l’utilisateur, qui lui permettent le cas échéant de se faire communiquer son mot de passe lorsqu’il l’a oublié, par exemple.
L’accès aux mots de passe pourrait permettre aux autorités américaines de se connecter comme l’utilisateur et d’avoir accès à ses correspondances confidentielles, à se faire passer pour lui en ligne, ou même de prendre connaissance de contenus protégés par le même mot de passe sur d’autres applications ou appareils. Si cette information est correcte, cela implique une nouvelle escalade dans le contrôle des données privées exercé par l'une des agences américaines du renseignement, la NSA (National Security Agency), écrit Declan McCullagh de CNET.
Selon le magazine, les grandes compagnies de l’internet, Facebook, Google, Yahoo!, Apple, Microsoft, AOL, Verizon, AT & T, Time Warner Cable et Comcast, ont refusé de dire si elles avaient reçu ce type de demandes de la part du gouvernement lorsque le site leur a posé la question. Le FBI a refusé de commenter cette information.
« Avant de vous laisser ronger par ce nouveau rapport, gardez en tête qu’il ne s’agit que d’un rapport. Declan McCullagh de CNET, qui s’est mis récemment à épier les activités de surveillance du gouvernement, cite deux sources anonymes (…). Nous ne savons rien de ces sources anonymes et toutes les compagnies à qui McCullagh a posé la question de ces demandes ont ou bien nié avoir reçu ce type de demandes, ou bien refusé de répondre », écrit Adam Clark Estes de Gizmodo.
«Cependant, il n’est pas nécessaire de faire un grand effort pour penser que ce rapport est juste. Nous avons appris cette semaine (…) que le gouvernement demandait également les clés de chiffrement, et les mots de passe n’en sont que l’étape suivante. Même si le gouvernement ne demande pas de mot de passe, McCullagh nous mène à croire que le gouvernement cherche à « cracker » les mots de passe de quelques utilisateurs. On ne sait pas s’il a des autorisations appropriées, ou des mandats de justice en bonne et due forme pour le faire. De même qu’il n'est pas certain que nous saurons un jour ce qui se passe vraiment ».

A noter: Apple vend moins d'iPads

 
Apple a écoulé 5,4 millions d’iPads de moins au cours du trimestre dernier qu’au cours du même trimestre l’année dernière. C'est d’autant plus remarquable que les ventes d’iPhones ont augmenté de 5,2 millions d'unités supplémentaires au cours de la même période.
Cependant, l'utilisation des tablettes a globalement tendance a augmenter. Des données élaborées par Adobe indiquent qu’au cours de ce mois, les tablettes ont généré plus de trafic que les smartphones, même si ceux-ci sont plus nombreux. Or, Apple domine largement le marché des tablettes.
Pour le site Quartz, cette évolution s’expliquerait par l’arrivée à son point de saturation du marché des tablettes. Des chiffres d’une enquête de l’organisme de sondage Pew montrent que 34% des adultes aux États-Unis possèdent une tablette, et que le taux de pénétration est encore plus élevé parmi les ménages les plus aisés (56%) et les étudiants (49%).
L'iPad est également confrontée à la concurrence croissante des tablettes moins chères fonctionnant sous Android. Cette dernière catégorie a désormais une part de marché similaire à celle de l'iPad, mais ses volumes de ventes sont plus importants. De même, la préférence des consommateurs pour les versions plus économiques de l’iPad (et notamment de l’iPad Mini), implique un cannibalisme entre produits au sein même de la gamme d’Apple qui entame les marges bénéficiaires de la compagnie.
Quartz établit également une distinction entre les ventes de smartphones, continuellement alimentées par le souhait des consommateurs de remplacer leurs appareils par des modèles plus récents dotés de nouveaux gadgets, et celles des tablettes, qui durent plus longtemps, ce qui implique un cycle de remplacement bien plus long.

L'ultime arme secrète des Nazis : la cocaïne


En janvier 1942, un officier médecin d’une unité écrit : "J’ai décidé de leur administrer de la Pervitine, parce qu’ils commençaient à s’allonger dans la neige, ne souhaitant plus que mourir. Après une demi-heure, les hommes ont spontanément commencé à exprimer un mieux-être. Ils recommencèrent à marcher en ordre, avec un meilleur état d’âme, et ils étaient plus vifs."
Les soldats allemands ont eu recours à un traitement de choc pour les aider à supporter les souffrances épouvantables qu’ils éprouvaient sur les fronts les plus durs, et notamment le front de l’Est : ils ont été dopés avec des amphétamines, ce que nous appelons aujourd’hui le crystal meth.
L’Association des Médecins Allemands a indiqué que des milliers de soldats nazis auraient pris 200 millions de comprimés de Pervitine entre 1939 et 1945. Cette drogue était utilisée notamment durant le Blitzkrieg. "L’idée, c’était de transformer des soldats, des matelots et des pilotes ordinaires en automates capables de performances surhumaines", explique un pharmacologue de cette association.
Le problème, c’est que les militaires pouvaient développer une addiction pernicieuse.
Vers la fin de la guerre, les nazis ont développé un stimulant à base de cocaïne, le D-IX, pour permettre aux troupes en première ligne de poursuivre les combats, même lorsque les hommes étaient exténués. La drogue a été testée au camp de concentration de Sachsenhausen où des prisonniers drogués eurent à marcher 112 km avec des charges de 20 kgs sans pouvoir se reposer. Wolf Kemper, auteur allemand de "Nazis on Speed" ("les Nazis et la coke" Werner Pieper, 2002), rapporte même que c’était l’ultime arme secrète des Nazis pour gagner la guerre : les Allemands projettaient de doper les soldats avec la drogue miraculeuse.
Mais le D-Day et l’invasion des Alliés ne leur ont pas laissé la possibilité de réaliser leurs projets...

Le café, cet ami de la prostate


 
Une étude de l’école de santé publique d’Harvard a déterminé que boire une à trois tasses de café par jour contribuait à réduire de 30% le risque de développer un cancer mortel de la prostate.
Mais certaines de ses conclusions annexes sont tout aussi intéressantes :
✔ Les hommes qui buvaient le plus de café (6 tasses ou plus par jour) présentaient un risque presque 20% plus faible de développer toute forme de cancer de la prostate
✔ Cependant, le risque de développer un cancer de la prostate mortel était réduit de 60%.
Ces chiffres interpellent, parce qu’il est difficile en principe d’associer un aliment particulier avec un bienfait pour la santé, et que les trouvailles d’un jour sont souvent contredites par la suite. Mais dans ce cas, les chiffres ne laissent aucun doute. Remarquablement, ces résultats n’étaient pas liés à la présence de la caféine (les participants buvaient indifféremment du café « normal » ou du café décaféiné).
Cependant, les chercheurs ont aussi constaté que les buveurs de café étaient plus susceptibles de fumer, et qu'ils étaient moins actifs que les autres, ce qui suggère qu’ils sont plus volontiers en proie aux maladies associées au tabagisme et à l’inactivité contre lesquels leur dose de café quotidienne ne pourra pas grand-chose.

Syrie : Les sénateurs US veulent sanctionner la Russie!!


IRIB- les tensions entre les USA et la Russie sont à leur comble et Ria Novosti en fait part dans son édition de ce vendredi ; "On a l'impression que pour certains sénateurs et congressistes américains
, le sujet du moment est de trouver un moyen de sanctionner le plus sévèrement possible la Russie, écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Les véritables problèmes de leur pays – la dette publique gigantesque, le chômage, la faillite de la capitale automobile Detroit ainsi que le scandale autour des mises sur écoute des citoyens, sans parler de l'immense instabilité au Moyen-Orient – passent au second plan à côté des droits de l'homme en Russie et la position du pays vis-à-vis de la Syrie ou encore du cas Edward Snowden.Cela semble aberrant. On entend souvent les politologues éminents dire que la Russie est si faible que son rôle dans la politique internationale est insignifiant. Ils ajoutent en général qu'il ne faut donc pas perdre de temps à essayer de comprendre ses processus intérieurs. La Chine devrait préoccuper davantage les politiciens et les dirigeants à Washington.Cependant, à en juger par la presse américaine et les débats au congrès, c'est la Russie qui occupe le plus de place dans les esprits – bien plus que la Chine. Tous les jours, les plus grands journaux américains publient plusieurs articles sur la Russie, en général pour critiquer violemment le régime de Poutine. Pour autant le niveau démocratique de la Chine n'est jamais débattu et la presse ne mentionne la Chine que sur les sujets économiques.Le système communiste monopartite est-il plus attrayant pour les législateurs et les journalistes américains ou d'autres facteurs entrent-ils en jeu ? Evidemment : réponse deux. Sous la pression d'un puissant lobby antirusse à Washington.Actuellement, les efforts de ce lobby vont deux directions – l'échec du sommet Obama-Poutine en septembre et le boycott des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi.

Washington prépare de nouvelles sanctions contre l'Iran


Le congrès américain débat l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran, écrit vendredi le quotidien Izvestia. Il est notamment question d'interdire la livraison au pays d'équipements pour le bâtiment et l'exploitation minière. Selon les congressistes, ces branches d’activité sont la base des revenus du Corps des gardiens de la Révolution islamique. L'Amérique compte aussi réduire à néant les exportations de pétrole iranien dont l'argent sert, selon Washington, à financer le programme nucléaire. Les congressistes espèrent y parvenir en menaçant d'inscrire sur la liste noire des USA les pays dont les compagnies commercent avec l'Iran.
Les législateurs cherchent à faire adopter ce projet en dépit des réticences de l'administration Obama. Le président américain, au contraire, souhaite éviter pour l'instant les mesures sévères et voir quelle position adoptera le nouveau président iranien Hassan Rohani après son investiture le 3 août. L'Occident le voit comme un homme libéral, dans la limite où l’on peut appliquer cette définition à un homme politique iranien.
Plus de 100 congressistes démocrates et 18 républicains de la chambre basse ont signé la lettre invitant Obama à "donner une chance à Rohani" et redoubler d'efforts pour parvenir enfin à une certaine entente avec Téhéran.
Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, son pays sera prêt à reprendre les négociations dès que Rohani rassemblera une équipe après son investiture.
Ces nouvelles sanctions américaines sont principalement une initiative républicaine.
"La Maison blanche et le département d'Etat veulent jouer le jeu démocratique, déclare Sergueï Rogov, directeur de l'Institut des Etats-Unis et du Canada. Leur but : faire en sorte que l'Iran stoppe son programme nucléaire. En échange, ils sont prêts à assouplir les sanctions dans les secteurs bancaire et pétrolier notamment".
Selon Sergueï Rogov, les sanctions discutées au congrès nuiraient considérablement aux deux pays car les USA monteraient ainsi que même l'élection d'un président modéré en Iran n'a aucune influence sur la position intransigeante de Washington.
De plus, si ce projet de loi était adopté, il pourrait marquer une nouvelle orientation de la politique américaine au Moyen-Orient.
"Après cela on parlerait d'intervention militaire en Syrie et du soutien d'Israël, qui prône une attaque contre les sites nucléaires iraniens", estime Sergueï Rogov.
Les nouvelles sanctions affecteraient également les relations américaines avec l'Europe, la Chine, le Japon et la Corée du Sud, car les entreprises de ces pays devront soit suspendre leur activité commerciale avec l'Iran en renonçant avant tout à l'achat des hydrocarbures, soit renoncer aux transactions avec les banques américaines, ce qui leur compliquerait significativement la vie.
Il est à noter que cette initiative vient du démocrate Robert Menendez, qui a succédé à John Kerry au poste du président de la commission des Affaires étrangères au Sénat. Les experts expliquent son agressivité par ses origines cubaines et disent qu'il cherche à prouver par tous les moyens qu’il est partisan de l’impérialisme américain.
Ne reste plus à espérer que les menaces des républicains n'iront pas plus loin, et que le point de vue d'Obama en faveur des négociations diplomatiques primera.

Le prince Harry compte prendre en main « l’éducation » de George

New York : sexe, scandale et politique

Un candidat à la mairie de New York avoue un penchant incorrigible pour le « sexting ».

La presse tire à boulets rouges sur Anthony Weiner - AFP
La presse tire à boulets rouges sur Anthony Weiner - AFP
«  Meet Carlos Danger ». La presse new-yorkaise fait ses choux gras de la dernière confession d’Anthony Weiner, candidat à la mairie de New York. C’est sous ce pseudonyme digne d’un nom de scène de catcheur que l’ancien représentant du Queens, devenu mondialement connu il y a deux ans pour avoir envoyé par erreur sur Twitter une photo de lui en slip et en érection, s’est fait prendre à nouveau la main sur le clavier. Apparemment accro au « sexting », le tchat coquin, il a été repris à échanger des propos lubriques avec des femmes sur Internet. Une activité peu recommandable en période électorale.
Au grand dam de sa femme, Huma Abedin, une proche conseillère d’Hillary Clinton, il a dû à nouveau faire face aux caméras mercredi et admettre que les informations du site TheDirty étaient exactes. Autant il avait menti en 2011 avant de finir par admettre sa passion pour le « sexe à distance » (sic), autant cette fois il a dû confesser très vite ses égarements. Car il ne veut pas renoncer à sa candidature pour succéder à Michael Bloomberg, et sa femme, qui a monopolisé son réseau de donateurs, essaie de faire bonne figure pour ne pas couler la campagne. Elle a participé mercredi à la conférence de presse de son mari, expliquant qu’elle avait mis du temps à lui pardonner et qu’il s’agissait d’une affaire entre mari et femme. Le couple a eu un enfant l’an passé et a, depuis, donné de rares interviews au « New York Times Magazine » comme à « People Magazine ». Chaque fois, Anthony Weiner a déclaré tout faire pour être le meilleur mari et père possible.

Retentissement planétaire

Aujourd’hui , il n’y a plus personne dans le Queens pour venir au secours de son ancien représentant. Les humoristes politiques s’en donnent à cœur joie. Ils se sont beaucoup moqués de son nom d’amant numérique, « Carlos Danger ». Une façon curieuse de vouloir attirer le vote latino, a notamment ironisé Jay Leno. Ce scandale à l’ère des réseaux sociaux, avec contenu et photos explicites, connaît évidemment un retentissement planétaire. Mais c’est à New York que les effets se font le plus sentir. Et pas que sur le devenir électoral d’Anthony Weiner.
Car maintenant tout le monde veut savoir si Eliot Spitzer, l’ancien gouverneur de New York, candidat au poste de trésorier de la ville, a de nouveau recours aux services de prostituées. Ce dernier, qui a aussi été le procureur de New York et a poursuivi les réseaux de prostitution, avait dû quitter ses fonctions en mars 2008. On avait découvert qu’il était le client numéro neuf d’une jeune prostituée.

Tunisie: grève générale et tensions après l’assassinat d’un député


La Tunisie est quasiment paralysée par une grève générale à l’appel de la principale centrale syndicale pour protester contre l’assassinat la veille de Mohamed Brahimi, une figure de l’opposition nationaliste de gauche.
Les rues de Tunis étaient désertées à l’heure d’ouverture des administrations et de très nombreux vols ont été annulés en raison de la grève, décidée la veille par la puissante centrale syndicale UGTT.
Les quelques cafés habituellement ouverts durant le ramadan étaient fermés vendredi, les marchés étaient très peu animés et nombre de commerces avaient leurs rideaux baissés, a constaté une journaliste de l’AFP.
En revanche, le tramway et les taxis assuraient un service minimum ou tournaient à vide à défaut d’usagers ou de clients.
Tunisair et sa filiale Tunisair Express ont décidé d’annuler tous leurs vols vendredi, et les compagnies Air France, Alitalia et British Airways ont également du annuler leurs liaisons depuis et vers Tunis, les techniciens au sol étant en grève, a indiqué à l’AFP une source aéroportuaire.
Fait rare en Tunisie, ce débrayage national est le second depuis le soulèvement de 2011. Le premier avait eu lieu en février 2013 à l’appel de l’UGTT au surlendemain de l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd.
Il intervient dans une atmosphère tendue, la presse tunisienne mettant l’accent vendredi sur les risques de destablisation du pays après le meurtre de Mohamed Brahimi, qui doit être enterré samedi.
Sous le titre “étincelle d’une déstabilisation”, le quotidien La Presse évoquait une “descente aux enfers” en jugeant que “le coup porté contre le coordinateur du Mouvement du peuple a été ressenti comme une volonté de fragiliser le processus démocratique”.
“Plus qu’un acte isolé, la violence est en voie d‘être érigée en système. Par qui? Tout simplement par ceux qui s’attachent à conquérir le pouvoir ou à s’y maintenir”, note Le Quotidien, pointant le gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahda.
Selon l’analyste Sami Brahem “les raisons qui ont provoqué l’assassinat de Chokri Belaïd sont celles-là même qui ont conduit au meurtre de Mohamed Brahim: pousser la transition démocratique vers l‘échec”.
La présidence de la République tunisienne a décrété vendredi journée de deuil national.
“Deuxième catastrophe nationale”
“C’est une grève politique que nous avons décidée en accord avec l’organisation patronale, et le débrayage a atteint son maximum”, a déclaré à l’AFP Sami Tahri, le secretaire général adjoint de l’UGTT.
Tous les secteurs ont suivi le mot d’ordre dans toutes régions, a-t-il affirmé, citant les banques, la santé, les télécom et partiellement les transports.
Certains conducteurs de tramway, partisans du parti islamiste Ennahda au pouvoir, ont assuré un service “inutile”, selon lui.
A l’intérieur du pays, la grève a été bien suivie y compris dans le secteur privé, et des sit-in organisés à Sidi Bouzid, Kasserine, Gafsa (centre-ouest) et au Kef (nord-ouest).
La grève était particulièrement suivie à Sidi Bouzid, ville natale de l’opposant assassiné et point de départ de la révolte qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011.
Cette ville du centre-ouest du pays est paralysée selon l’AFP, et des dizaines de personnes étaient rassemblées devant le siège local de l’UGTT, où des manifestations de colère ont été dipersées par la police jeudi soir, comme dans Tunis.
Selon sa famille et ses camarades politiques, M. Brahmi sera enterré samedi au cimitère d’El Jallez à Tunis, selon sa volonté.
L’autopsie a montré que le défunt avait été atteint par 14 balles de 9 millimètres, a indiqué le bureau de Procureur de la République.
Cet assassinat intervient près de six mois après celui de Chokri Belaïd, une autre figure de la gauche tunisienne, qui avait plongé le pays dans sa plus grave crise politique depuis le soulèvement de 2011.
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Appel à la détention de Morsi pour liens avec le Hamas

Appel à la détention de Morsi pour liens avec le Hamas
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Le président déchu Mohamed Morsi, le 8 janvier 2013a u Caire
Un tribunal du Caire a ordonné le placement en détention du président destitué Mohamed Morsi pour liens avec le Hamas palestinien lors d'attaques contre la police et une évasion de prison début 2011, a rapporté vendredi l'agence officielle Mena.
M. Morsi, détenu au secret par l'armée depuis sa destitution le 3 juillet, a été formellement placé en détention pour une durée maximale de 15 jours dans le cadre de cette procédure concernant son implication présumée dans des attaques contre la police, imputées au Hamas, sous son prédecesseur Hosni Moubarak, et son évasion de la prison de Wadi Natroun à la même époque, a précisé l'agence.
Les Frères musulmans ont estimé que la détention de Morsi est un retour à l'ère Moubarak.
Les accusations contre M. Morsi "sonnent comme une vengeance de l'ancien régime, qui indique qu'il fait un retour en force", a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement dont est issu M. Morsi, Gehad el-Haddad.

AFP

La Russie met en chantier un nouveau sous-marin de quatrième génération

Severodvinsk (projet 885)

Un sous-marin nucléaire dernier cri de projet 885M (Iassen M), capable de "mieux entendre" l'adversaire grâce à un équipement acoustique sophistiqué sera mis en chantier vendredi, a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du chantier naval  russe Sevmach.
Le sous-marin de quatrième génération recevra le nom de Novossibirsk.
Les sous-marins nucléaires polyvalents de  projets Iassen et Iassen M sont dotés de systèmes de missiles Onyx et Kalibr ainsi que par un système de torpilles.
Le sous-marin nucléaire amiral de cette série, le Severodvinsk (projet 885), a été mis à l'eau  en 2010 et devra équiper cette année la Marine russe. Le deuxième sous-marin de ce type, le Kazan (projet 885 M), est en train d'être construit.

Les médias ont fait rapidement de l'arrestation du Norvégien de Salon-La-Tour une histoire de terroriste et de néo-nazi.

La diabolisation du Norvégien de Salon-La-Tour

Derrière les articles de la presse se cache une autre réalité qui touche le monde de la musique, de la nature et de la civilisation européenne.

Rencontre avec Varg Vikernes, 40 ans, ancien leader d'un groupe de Dark Heavy Metal norvégien dans les années 90 que nous avons rencontré chez lui avec ses trois enfants et sa femme française enceinte de trois mois dans leur maison en pleine campagne du département de la Corrèze. Entretien exclusif avec un couple qui a refusé de parler aux autres journalistes.
Village. Les habitants de Salon-La-Tour ont vécu la semaine dernière des heures de folies médiatiques. « Les journalistes sont venus en meutes et c'est devenu invivable pour nous tous. Si ce Norvégien est venu en France y vivre, c'est qu'il voulait refaire sa vie. Pourquoi donc venir l'attaquer de cette manière, surtout que cet homme ne dérange personne ici», dit une villageoise qui rajoute que « cela aurait pu arriver à n'importe qui. En France, les gens ont de plus en plus peur de parler. La délation marche de plus en plus». Il est difficile de trouver la maison de Varg Vikernes car les habitants du village ne veulent pas donner son adresse. Une sorte de solidarité avec ce Norvégien existe à Salon-La-Tour, surtout en pleine actualité de la tragédie de Brétigny-sur-Orge, des attaques de Trappes ou de Brive. En parlant aux habitants, on sent que les journalistes ne sont pas aimés et qu'une perte de confiance avec la presse existe. En menant des recherches dans cette commune de 700 habitants, on ressent les tensions de l'actualité en France comme l'islamisation du Pays. Ce qui peut expliquer le fait que personne ne souhaite dire où le supposé terroriste vit. De nombreux habitants sont pour le FN et Marine Le Pen, et certains ne se cachent pas pour le dire et affirmer que les médias en France sont corrompus par cet esprit socialiste qui ne permet pas de donner une autre voix à l'information. C'est la France de l'intérieur des terres qui parle et qui montre qu'une forme d'explosion se prépare sur ces terres. Les habitants protègent-ils un homme qui dit ouvertement défendre la culture européenne et dénoncer l'islamisation de l'Europe ? Serait-ce son seul acte terroriste ?
Norvégien. Varg Vikernes et sa famille ont été réveillés à 6 heures du matin par une troupe d'élite de la police française. Sans la moindre preuve de la préparation d'actions terroristes et sous la seule affirmation d'un délateur, les Vikernes ont été menottés et amenés au poste de police. « Il ont cassé la porte et la vitre pour rentrer. Nous avons été réveillés sur le champ. En me levant, j'ai vu les policiers avec des cagoules et des armes pointées sur nous »,explique M. Vikernes en tenant les mains en l'air pour décrire la scène. « Ils nous ont passé les menottes et avaient un interprète danois. Ils m'ont dit que nous étions arrêtés pour préparation d'actions terroristes au niveau national ou international. La police n'avait aucunes preuves. Quelqu'un aurait dit à la police que j'aurais été un des contacts de Breivik et que j'aurais reçu des documents. La police a utilisé une excuse pour nous arrêter. Bien sûr, c'est une action politique. Nous sommes restés deux jours et demi au poste de police ». Pendant que nous parlons, les enfants ont peur que leur père soit de nouveau embarqué et se mettent à pleurer. « Mon avocat a dit que la police nous a arrêté sans avoir une seule preuve. Ils mentent à tous les niveaux, les médias. Les journalistes sont venus ici mais ils n'avaient rien d'intelligent à dire. Pour leurs articles, je devais être le néo-nazi. Leur job était d'obtenir des ventes et non pas de parler de la vérité des faits. Je parle seulement de ma frustration dans mon blog et évoque l'immigration et l'islamisation de nos pays. Nous sommes rentrés dans une époque sombre pour l'Europe. La Renaissance a sauvé l'Europe à l'époque ».M. Vikernes a été en prison en Norvège durant 16 ans pour avoir tué un collègue qui était aussi dans le Black Heavy Metal. « Les médias m'ont décrit à l'époque comme un sataniste, ce qui n'est pas vrai. Je me suis seulement défendu contre mon ancien collègue alors qu'il voulait me tuer ».
Globalisation. « Pour moi, ils sont en train de détruire l'Europe. Les musulmans ont toujours voulu envahir l'Europe. Aujourd'hui, ils le font par la natalité car par la guerre, ils n'ont pas les moyens de le faire ».M. Vikernes est contre la globalisation du monde qui, par les Internationalistes, veut changer la société européenne. « Il faut préserver l'Europe. Les Internationalistes ne le font pas avec le Japon ou la Chine. Le problème est que si j'écris mes opinions sur mon blog, ils peuvent me mettre en prison. C'est dingue car nous sommes en France, le pays de la liberté d'expression. Après la guerre, Churchill a dit que les nouveaux fascistes seraient les anti-fascistes ! Ces fascistes socialistes arrêtent des citoyens français qui portent un tee-shirt pour la famille !». M. Vikernesest contre le mariage homosexuel car il connaît très bien cette politique en Norvège. « Ma femme qui est française a été choquée par le contrôle des familles et des enfants en Norvège. C'est aussi pour cette raison que nous avons décidé de venir vivre en France. Car le féminisme et le marxisme social sont dominants en Norvège. En Norvège, tout le monde doit être identique. Les familles qui ont des enfants doivent passer des contrôles et ils vous dictent comment vous devez éduquer vos enfants ou comment les nourrir ou les vacciner ».M. Vikernesest venu en France pour vivre comme il le souhaite sans être sous contrôle de l’État. L’État français, au lieu de s'occuper des actes de guerre dans les zones de non droit de l’État français, comme à Trappes ou à Brive, arrête des Européens dont le seul crime serait de revendiquer tout fort leur identité européenne et de dénoncer le changement de société. Varg Vikernes reçoit actuellement de toute la France et d'autres pays des mails de soutien. N
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french.ruvr.ru 

La société de masse n’est pas démocratique. Pensez à vous instruire !


masse
Il est temps d’en finir avec la fiction philosophique du citoyen épris de démocratie. Un nouvel âge est arrivé, celui des sociétés de masse. Certes, déjà dans les années 1920 les philosophes s’essayèrent à interpréter des phénomènes nouveaux que furent les masses, parfois regroupées pour faire corps et se comporter en foule, voire en horde. Le phénomène des masses humaines est contemporain de l’âge industriel avec la production en masse de biens puis de services. Les masses n’ont pas bonne presse en général. Notamment parce que selon quelques interprètes de l’Histoire, les masses auraient favorisé l’avènement des régimes totalitaires, fascisme, nazisme, soviétisme. Le totalitarisme, c’est l’Etat, les élites dirigeantes, la police et les masses. Presque un siècle plus tard, la démocratie fait douter alors que les médias de masse occupent une place dominante dans nos sociétés. Mais les masses de 2010 ne sont pas les masses de 1920, pas plus que les bobos ne sont les bourgeois de la Belle Epoque. Des métamorphoses se sont produites pour parler comme l’excellent Ellul.
La grande nouveauté, ce sont les médias de masse, point de rencontre et de confrontation entre les masses, les acteurs de la politique, les célébrités et surtout formidable école de la sottise. Les médias de masse exercent une action sur la politique par ricochet, en transitant par l’opinion publique devenue opinion de masse. Les médias de masse sont prescripteurs. Ils fournissent des goûts et des préférences à ceux qui n’en ont pas, comme le pensait l’excellent Luhmann. Mais si ce n’était que cela, leur rôle pourrait être anecdotique, d’ordre esthétique et rien de plus. L’affaire est plus sérieuse qu’il n’y paraît car les médias de masse exercent une action prescriptive dans de multiples champs, celui de la santé, des loisirs, de la vie quotidienne, de la politique, de l’éducation et même récemment de la sexualité. Les médias « agissent » pour ainsi dire les masses ; ils meuvent les masses.
Si les masses sont mues par les médias, c’est que les masses sont déjà en mouvement. Masses désirantes, émotionnelles, craintives, colériques, fébriles, festives… L’Etat et ses dirigeants, les industries et ses managers, les médias de masse et les masses. Ainsi se dessine le concept de société de masse. Il faut prendre quelque distance avec ces fictions idéologiques et philosophiques du passé. Volonté du peuple, démocratie représentative, participative, souveraineté populaire, toutes ces fictions qu’on trouve développées chez les universitaires autorisés comme Pierre Rosanvallon, doublement « suspect » car syndicaliste à l’origine et maintenant officier de la légion d’honneur. On ne peut pas faire confiance à cet individu aurait dit Desproges. Ni d’ailleurs à Bernard Stiegler bien qu’il ait eu un parcours tout autre. Hormis ces deux là très près des fonctionnements institués, se pourrait-il que notre époque ait vu apparaître l’intellectuel de masse ? Il y eut le grand penseur « généraliste » puis les intellectuels spécifiques avait décrété Foucault. Ensuite les intellectuels médiatiques dont la présence sur les plateaux n’indique rien sur le contenu de leur pensée. L’intellectuel de masse écrit pour les masses. De là sa connivence avec les médias.
La société de masse comprend les individus constituant les masses et un certain nombre de structures et institutions qui sont insérées dans la société mais montrent également un fonctionnement autoréférentiel clos sur les pratiques mises en œuvres par leurs opérateurs sous la direction des administrateurs et autres directeurs. Avec des codes, des procédures et une sorte de téléonomie. L’analyse éclairante de Luhmann sur les médias s’applique également à d’autres systèmes. Le motif fondamental des médias, c’est la distinction entre l’information et la non-information. Examinons la santé. N’a-t-on pas un fonctionnement opérationnellement clos qui réalise des expériences en se proposant de séparer le normal et le pathologique dans un premier temps, puis de distinguer, moyennant études et statistiques, le curatif du non curatif. C’est ce dispositif qui permet à certains médecins d’exclure l’ostéopathie car échappant aux normes scientifiques, cette pratique étant désignée (ou soupçonnée) comme non curative faute de vérification. Dans d’autres secteurs, on a vu la médecine tracer la démarcation entre le bon et le mauvais cholestérol, puis séparer le pathologique sur la base de normes dans les analyses sanguines si bien que des gens en bonne santé se sont retrouvés malades et ciblés par des molécules censées agir sur le mauvais cholestérol. On appellera ce système la santé de masse. Les individus et les pouvoirs publics vont jusqu’à payer cher l’empoisonnement par la médecine.
L’art se prête bien à l’analyse systémique de Luhmann. Là aussi, le système de l’art se propose de désigner ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas, étant relégué au rang de non art. En pratique, ce système décide de ce qui doit être montré dans un musée, dans une salle de vente, dans une galerie ou même dans l’espace public. Avec parfois une évaluation. Le système fixe le prix des œuvres décrétées artistiques sur le marché de l’art. Peu importe le contenu, du moment que c’est de l’art coté sur le marché. Et pour le reste, le système envoie aussi des signaux en direction des masses en désignant et en montrant au public des œuvres sous lesquelles on trouve une formule invisible : « ceci est de l’art ». Les médias accompagnent ce système, servant par ailleurs de relais aux industries culturelles en prescrivant les goûts culturels et ça marche. Les salles de cinéma sont pleines et les stades se remplissent. Les gens veulent assister aux mêmes concerts, y compris en mettant le prix.
L’université et la recherche sont aussi affectées par la massification. L’université adopte un fonctionnement similaire aux médias, jugeant ce qu’il convient d’enseigner et ce qu’il convient d’écarter avec des critères parfois arbitraires faisant que des pensées alternatives ou pas très conformes sont exclues malgré leurs qualités et pertinence. La recherche scientifique semble aussi se dérouler avec le principe de l’autoréférence et de l’autodétermination du « moi scientifique », lequel se traduit dans les faits par une recherche dont le principe est calqué sur celui des médias. La recherche sépare ce qui est publiable dans les revues et ce qui ne l’est pas. La politique devient aussi une affaire autoréférentielle. Les partis politiques se mesurent et se comparent dans leurs décisions et surtout leurs commentaires. Ils utilisent parfois des instituts pour être conseillés.
Tous les systèmes ont tendance à devenir industriels et par voie de conséquence, à se présenter face à des masses avec lesquelles ils sont en interdépendance tout en étant indépendant, à l’instar du monde animal relié et séparé de son milieu. L’industrie a tendance à absorber le plus possible d’activités professionnelles. Prenez le système de santé. Bien qu’indépendants sur le « papier », les médecins libéraux se mettent de plus en plus au service d’intérêts industriels, laboratoires, hôpitaux, centres de soin. Dans nombre de secteurs, les normes imposées créent une interdépendance entre les professionnels et les industriels pourvoyeurs de productions normées.
Comme on le constate, la massification de la société va de pair avec la fonctionnalisation autoréférentielle des systèmes industriels qui sont guidés par des intérêts particuliers et qui peuvent être fortement imbriqués avec des structures étatiques. Alors, en risquant une image déplaisante, on peut concevoir les masses comme un ensemble d’individus placés sous perfusion afin d’être irrigués par les flux de biens, services et facilités offertes par des systèmes industriels qui en retour, sucent à l’image des vampires le « sang vital » des masses ; porte-monnaie, corps à soigner, force de travail, psychisme, machine désirante, ennui du quotidien.
La démocratie au sens moderne n’est plus possible. Le lecteur saura le déduire du constat que je viens de tracer. Ou alors se contentera d’une démonstration lapidaire. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple ou dans une acception plus réaliste, la participation du peuple au pouvoir et aux décisions politiques censées accompagner ses volontés. Dans une société de masse, il n’y a plus de volontés citoyennes, même s’il y a nombre de volontés oligarchiques (celles des directeurs des systèmes industriels et de leurs cadres). Puisque le peuple a été dissout en se massifiant, il n’y a plus de démocratie. CQFD.
Dernière remarque. La société contemporaine hyperindustrielle et hypermédiatisée est devenue trop complexe pour un exercice démocratique. Le paradoxe étant que les gens pensent que le politique n’a plus de pouvoir or c’est l’inverse, le politique n’a jamais été aussi présent, avec un Etat tentaculaire agissant dans tous les rouages, pris entre deux feux, celui des masses désirantes et celui des oligarchies dominantes, et un troisième feu, celui des problèmes croissants parce que la technique apporte plus de problèmes que de solutions. La politique est donc très développée avec un appendice démocratique réduit à sa plus simple expression à travers les urnes. La seule issue pour le citoyen souhaitant renouer avec l’esprit démocratique et la liberté, c’est de s’instruire et non pas de s’indigner. Le livre de Stéphane Hessel n’a représenté qu’un ouvrage pour masses. L’indignation en devenant populiste, sorte d’attitude suggérée pour conférer une conscience politique à des individus comme en d’autres occasions, les médias proposent des goûts à ceux qui n’en ont pas. Pour l’instant, les pouvoirs publics n’ont pas encore décrété la journée de l’indignation. Comme quoi, il existe une marge pour descendre encore plus bas dans la sottise.
Ce billet s’inscrit dans un livre à écrire, intitulé, instruisez-vous ! Si un éditeur sérieux se signalait, cela pourrait accélérer sa rédaction.
Article de Bernard Dugué

Un homme peut-il cogner la tête de bébé en faisant l'amour à sa femme enceinte?

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La liste des mythes associés à la grossesse est presque aussi longue que la gestation du bébé. Enfin, c'est le cas si on change les mesures de longueur, comme les centimètres, en mois.
Bref. Parmi les mythes les plus répandus sur la grossesse:
le beurre de cacao empêche les vergetures - c'est faux ;
ne colorez pas vos cheveux - si vous pouvez ;
ne prenez pas l'avion - faites-le ;
ne sortez pas avec l'acteur Gary Busey - bon, en fait, vous ne devriez probablement pas sortir avec lui quand vous êtes enceinte ;
ne faites pas de caresses à votre chat. Ce n'est pas un euphémisme. Vous pouvez caresser votre ami à poils autant que vous vous voulez pendant la grossesse. En revanche, si vous pouviez ne pas vous approcher de sa litière à cause de la toxoplasmose (un parasite qu'on trouve dans les selles du chat), ce ne serait pas plus mal.
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Tous ces mythes ont en commun de concerner la femme enceinte. Cependant, les femmes ne sont pas les seules à devoir lutter contre la science à deux balles, l'exagération et la désinformation durant la grossesse. Les hommes aussi. La différence est que la liste de leurs peurs se réduit très exactement à une seule.
Les hommes ne craignent qu'une seule et unique chose durant la grossesse : qu'au cours des relations sexuelles, leur pénis cogne la tête du bébé. Dingue, non ? A un moment où la vie du couple est uniquement centrée sur les besoins féminins, les hommes réussissent à trouver le moyen de parler de la longueur de leur pénis.
Alors, quelle est la vérité ? Un homme peut-il vraiment cogner la tête de bébé avec le bout de son pénis quand il fait l'amour à sa partenaire ? Avant de vous donner la réponse -oui ou non-, on commence par une brève leçon d'anatomie.
Le bébé flotte dans une poche de liquide amniotique laquelle se trouve elle-même dans la poche amniotique de l'utérus. L'utérus est protégé par le col, une barrière rigide le séparant du vagin, qui s'ouvre lentement à mesure de la grossesse. La filière génitale (du vagin à l'utérus) fait entre 8 et 17 cm de long, selon le degré d'excitation de la femme.
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L'échographie présentée plus haut est celle d'un pénis en train de pénétrer une femme enceinte de 6 mois. La zone blanche au-dessus du pénis est le col de l'utérus. En dessous, il y a l'utérus, le sac amniotique, et le bébé. Comme vous le voyez, la position du pénis va vers le bas. Pendant les relations sexuelles, le pénis rentre dans un espace situé en dessous du col et de l'utérus.
Alors, c'est ça la réponse ? Pouvez-vous cogner la tête de bébé pendant l'amour avec le bout du pénis ? Non. C'est impossible, parce que le bébé est protégé par la rigidité du col, l'utérus et le liquide amniotique.
CEPENDANT...
Il est possible de "secouer" le bébé.
Attendez. Quoi ?
Ben si. Indépendamment de la longueur de son pénis, un homme peut secouer doucement le bébé.
Toutefois, ces secousses sont équivalentes à celles que ressentirait un bébé pendant que sa mère monte des escaliers ou fait du sport. Comme vous pouvez le voir sur la photo, il est possible pour le bout du pénis "d'effleurer" le col de l'utérus, qui peut alors secouer le contenu du liquide amniotique, et donc... secouer le bébé.
 
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Londres : un coq bleu crée la polémique

Londres : un coq bleu crée la polémique
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Le coq bleu trône sur la place Trafalgar de Londres
Il trône sur la célèbre place Trafalgar de Londres. Une statue représentant un coq bleu géant suscite la critique des défenseurs du patrimoine britannique qui y voit un symbole du chauvinisme français.

Du haut de ses 4,7 mètres, l’œuvre de l’artiste allemande Katharina Fritsch ne plaît pas à tout le monde. La statue va pourtant dominer l’esplanade londonienne durant dix-huit mois, installée sur le " quatrième piédestal ".
Un espace qui aurait dû recevoir une statue équestre est resté vide pendant 150 ans. Mais depuis 1998, le socle accueille régulièrement des œuvres d’art.
L’artiste se défend face aux critiques. Selon elle, " le coq est un symbole du renouveau, du réveil et de la force ". Mais au Royaume-Uni, il n’est que l’emblème de la France conquérante.
L’emplacement de la statue est également sujet à controverse. A quelques mètres du gallinacé se situe une statue de l’amiral Nelson, héros britannique, vainqueur des troupes napoléoniennes à la bataille de Trafalgar en 1805.

Le Maire se défend
Cette statue est "parfaitement inappropriée", a estimé une association de défense du patrimoine, la Thorney Island Society, dans une lettre adressée aux élus de Londres.
Mais pour le maire de la ville, ce coq est  "un symbole de la capitale mondiale culturelle et artistique".
Le quatrième piédestal a notamment accueilli ces dernières années une maquette du bateau de Nelson enfermée dans une gigantesque bouteille en verre de l'artiste Anglo-nigérian Yinka Shonibare, et un garçonnet sur un monumental cheval à bascule doré, des Danois Elmgreen et Dragset.

Fait divers du jour : le pervers du camping caressait des femmes dans leur tente

Un homme a été interpellé jeudi matin à Avignon pour avoir procédé à des attouchements sexuels sur trois touristes dans un camping.

Le pervers glissait ses mains dans les tentes pour caresser seins et fesses.
Le pervers glissait ses mains dans les tentes pour caresser seins et fesses. Photo : afp